DANS UN MARCHÉ HAUTEMENT CONCURRENTIEL,
LES REVENUS MONDIAUX DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE ONT AUGMENTÉ DE 4,8 % EN 2024

  • L’abonnement payant au streaming reste le principal moteur de croissance ; toutes les régions affichent une progression
  • Les entreprises musicales saisissent les opportunités offertes par l’IA

Découvrez le Global Music Report 2025 de l’IFPI – État du marché ici 

L’édition Premium du Global Music Report 2025 est également disponible dès aujourd’hui ici

Les revenus mondiaux de la musique enregistrée ont progressé pour la dixième année consécutive, selon l’IFPI, l’organisation représentant l’industrie mondiale du disque.

Les chiffres publiés aujourd’hui dans le Global Music Report 2025 de l’IFPI révèlent que les revenus totaux ont atteint 29,6 milliards de dollars US en 2024, soit une hausse de 4,8 %.

Dans un marché extrêmement concurrentiel, les investissements à long terme des maisons de disques dans les carrières des artistes, ainsi que le développement et la licence de formats innovants et attractifs pour les fans, continuent de stimuler la croissance du marché mondial — avec des augmentations de revenus observées dans toutes les régions en 2024.

Le streaming par abonnement est le principal moteur de cette croissance, avec une hausse de 9,5 %, tandis que le nombre d’abonnés payants a progressé de 10,6 %, atteignant 752 millions d’abonnés dans le monde.

Victoria Oakley, PDG de l’IFPI, déclare à propos du rapport :

« Le rôle essentiel que joue la musique dans tant d’aspects de nos vies est confirmé par la croissance continue de l’industrie mondiale. Ce qui est enthousiasmant, c’est qu’il existe encore un important potentiel de croissance, porté par l’innovation, les technologies émergentes et le soutien aux artistes ainsi que dans les nouvelles dynamiques du marché mondial.

Ces évolutions positives ne sont pas le fruit du hasard. Elles reflètent l’incroyable créativité, la vision et le travail acharné des artistes et auteurs-compositeurs du monde entier, soutenus par le travail, l’investissement et la passion des producteurs et de leurs équipes.

En ce qui concerne les labels, les revenus générés leur permettent de jouer pleinement leur rôle d’investisseurs patients, durables et engagés, au service des artistes, de l’innovation et de la culture.

Un des sujets clés abordés dans ce rapport est le rôle de l’IA dans la musique. Les maisons de disques mettent à profit son potentiel pour stimuler la créativité des artistes et offrir de nouvelles expériences aux fans.

Cependant, il est très clair que les développeurs de systèmes d’IA générative qui exploitent sans autorisation des œuvres protégées par le droit d’auteur pour entraîner leurs modèles représentent une menace réelle pour les œuvres humaines.

Nous appelons les décideurs à protéger la musique et les artistes. Nous devons exploiter le potentiel de l’IA pour soutenir et amplifier la créativité humaine, et non la remplacer. »

Formats des revenus de la musique enregistrée :

  • Le streaming a dépassé pour la première fois les 20 milliards USD (20,4 milliards USD), représentant 69 % des revenus mondiaux. Ce chiffre dépasse les revenus annuels globaux de l’industrie entre 2003 et 2020.
  • Le streaming par abonnement payant a augmenté de 9,5 %, tandis que le streaming financé par la publicité a progressé plus modestement, de 1,2 %.
  • Les supports physiques ont connu une baisse de -3,1 %, après une forte croissance de 14,5 % en 2023. Toutefois, les ventes de vinyles continuent leur essor pour la 18ᵉ année consécutive, avec une hausse de 4,6 %.
  • Les droits voisins ont généré 2,9 milliards USD, en hausse de 5,9 %, marquant la quatrième année consécutive de croissance.

Croissance par régions :

Une dynamique de croissance positive a émergé à l’échelle mondiale, portée par les efforts et les investissements des maisons de disques, qui ont contribué à l’augmentation des revenus dans toutes les régions en 2024. Trois des sept régions mondiales ont enregistré des gains à deux chiffres : le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (MENA), l’Afrique subsaharienne et l’Amérique Latine.

  • États-Unis & Canada : +2,1 %
    Représentant la plus grande part des revenus mondiaux de la musique enregistrée (40,3 %), les États-Unis et le Canada ont connu une croissance de 2,1 % en 2024. Les États-Unis, le plus grand marché de musique enregistrée au monde, ont affiché une croissance de 2,2 %. Le Canada, huitième plus grand marché mondial, a vu ses revenus augmenter de 1,5 %, bien que cette hausse soit comparée à un chiffre de 2023 qui incluait un paiement exceptionnel dans les revenus des droits voisins.
  • Europe : +8,3 %
    Représentant plus d’un quart des revenus mondiaux (29,5 %) après une croissance de 8,3 %, l’Europe est restée la deuxième plus grande région mondiale en termes de revenus de musique enregistrée en 2024. Les trois plus grands marchés de la région ont tous généré une croissance des revenus en 2024 : le Royaume-Uni (+4,9 %), l’Allemagne (+4,1 %) et la France (+7,5 %). La région a enregistré une croissance des revenus supérieure à toute autre.
  • Asie : +1,3 %
    La troisième plus grande région au niveau mondial, l’Asie a enregistré une hausse de 1,3% de ses revenus en 2024. Cela s’inscrit dans un contexte de forte performance en 2023, tant pour les formats physiques que numériques, où les revenus avaient bondi de 14,4 %. Cependant, l’Asie a conservé son statut de plus grand marché physique et a représenté 21,1 % des revenus mondiaux des formats physiques en 2024. Une baisse de 4,9 % dans ce secteur a donc impacté le taux de croissance global de la région. Le deuxième plus grand marché mondial, le Japon, est resté stable par rapport à l’année précédente (-0,2 %), en raison de la baisse des revenus physiques, tandis que la Chine, classée 5ᵉ au niveau mondial, a augmenté ses revenus de 9,6 %.
  • Amérique latine : +22,5 %
    Les revenus de la musique enregistrée en Amérique Latine ont fortement augmenté en 2024, avec une hausse de 22,5 %, surpassant une nouvelle fois le taux de croissance mondial et marquant ainsi la quinzième année consécutive de croissance. Le streaming est resté le principal moteur de cette croissance, représentant 87,8 % des revenus de la musique enregistrée dans la région. Le Brésil a connu une croissance de 21,7 %, ce qui en fait le marché à la croissance la plus rapide parmi les dix premiers marchés, tandis que le Mexique a augmenté ses revenus de 15,6 %. Le Mexique est ainsi devenu le dixième plus grand marché mondial de la musique enregistrée.
  • Australasie : +6,4 % : Les revenus de la musique enregistrée dans la région ont atteint 629 millions de dollars US et ont augmenté de 6,4 % en 2024. L’Australie a augmenté ses revenus de 6,1 %, mais a quitté le top dix des marchés au profit du Mexique, tandis que la Nouvelle-Zélande a augmenté ses revenus de musique enregistrée de 7,8 %.
  • Moyen-Orient & Afrique du Nord : +22,8 %
    L’Afrique subsaharienne a enregistré une croissance des revenus de la musique enregistrée de 22,6 %, et ces revenus ont dépassé pour la première fois les 100 millions de dollars US (110 millions USD). L’Afrique du Sud est restée le plus grand marché de la région, représentant 75 % des revenus de celle-ci, après une croissance de 14,4 %.

Bilan du marché de la musique enregistrée en 2024 : une année charnière pour l’industrie musicale

Décryptage complet : regardez le film 

Téléchargez le dossier de presse ici

 

L’année 2024 marque une nouvelle étape décisive pour l’industrie musicale, portée par des dynamiques de consommation en constante évolution et l’essor de l’intelligence artificielle générative.

Pour la huitième année consécutive, le marché français de la musique enregistrée affiche une croissance continue, franchissant le cap du milliard d’euros de chiffre d’affaires et atteignant 1,031 Md€, un niveau inégalé depuis 2005. Cette progression de 7 % s’inscrit dans une tendance positive observée depuis 2016.

Jamais la musique n’a été autant écoutée qu’en 2024 : en moyenne 18h48 par semaine, soit l’équivalent de 40 jours et 40 nuits sur une année entière.

Un renouveau du marché physique porté par le vinyle

Pour la première fois en 11 ans (hors période covid), les ventes de supports physiques connaissent une croissance franche de +1,3 %, portées par le succès du vinyle qui génère un chiffre d’affaires de 98 M€ contre 91 M€ pour le CD – une première depuis les années 80. Pour autant, le CD reste plus populaire avec 10 Ms d’unités vendues, soit deux tiers de plus que le vinyle.

Le streaming poursuit une progression stable

Le streaming poursuit sa progression et affiche une croissance stable qui s’inscrit dans une tendance observée à l’échelle mondiale. Son chiffre d’affaires atteint 664M€ enregistrant une hausse de 9,5% grâce à une augmentation à deux chiffres des revenus des abonnements :+11,4%. Le chiffre d’affaire des offres financées par la publicité progresse lui de +6%.

En 2024, le streaming totalise 138 milliards d’écoutes pour 27 millions d’utilisateurs, dont 80 % issus de ces abonnements.

Malgré ces bons résultats, le marché de l’abonnement aux plateformes musicales en France demeure en retrait par rapport aux autres grands marchés de la musique. Avec un taux de pénétration de 25,9 % et 17,7 millions d’utilisateurs (+7,3 % vs 2023), sa progression reste plus lente que la moyenne mondiale. Pourtant, la France dispose de nombreux atouts, notamment la présence d’acteurs bien implantés tels que Deezer, Qobuz, Spotify, Amazon Music, Apple Music, YouTube Music et Napster, offrant une large diversité de services. Toutefois, la transition du streaming gratuit vers les abonnements payants demeure un enjeu majeur.

Des initiatives stratégiques pour recruter de nouveaux publics

Face à ces enjeux, de nouvelles offres « bundle » émergent pour rendre le streaming plus accessible et qui renforcent l’attractivité en connectant les marques à une nouvelle audience.

Dans ce contexte le Pass Culture doit lui aussi jouer un rôle clé en encourageant les jeunes à découvrir les artistes et leur univers, de manière vertueuse à travers les offres d’abonnement à un moment où ils explorent d’autres formes de consommation ultra rapide, addictive et donc moins respectueuse du travail des artistes.

Parallèlement, les plateformes cherchent à attirer un public adulte, dont la part progresse mais reste à développer, et proposent des offres super premium qui enrichissent l’expérience utilisateur tout en valorisant le travail des ayants droit.

Les autres segments du marché sont également en hausse : + 2% pour les droits voisins et +19 % pour la synchronisation . Les liens de la musique avec la publicité, le cinéma, les séries ou encore les jeux vidéo n’ont jamais été aussi forts.

Une diversité musicale en pleine croissance et une visibilité accrue des artistes français

En 2024, nos artistes ont bénéficié d’une visibilité exceptionnelle contribuant à une hausse de 19% du chiffre d’affaires export, sous l’effet des Jeux Olympiques et Paralympiques et du travail des labels.

En tête des tendances :

  • Production musicale française : Elle domine en 2024, représentant plus des trois quarts des meilleures ventes du Top 200 albums et plaçant 18 disques dans le top 20. Le streaming porte cette réussite en favorisant la richesse musicale plébiscitée par un jeune public curieux et ouvert aux nouvelles influences.
  • Artistes émergents : Avec 18 premières productions dans le Top 200 Albums, ces artistes s’imposent aussi grâce à leur parfaite maîtrise de la communication et des tendances.
  • Artistes féminines : Leur présence progresse en 2024 avec 4 artistes dans le Top 20 contre 1 seule en 2023 et 41 projets féminins dans le Top 200 Albums. Les artistes féminines se distinguent aussi dans les Top vinyle, jazz et radio. Cette avancée, positive, reste à consolider.
  • Diversification des genres : La variété, le rock et la chanson française gagnent du terrain, avec quatre albums dans le Top 10 (contre deux en 2023). Ces artistes rencontrent un succès retentissant, aussi bien en physique qu’en streaming.
  • Le rap, hip-hop, RNB en évolution : Le rap voit se part de marché légèrement évoluer, tout en restant un genre majeur en France. Il représente 53% du Top 200 albums en 2024, en replis de 4 points en 1 an.
  • Rock et Metal : Mis en avant depuis 2024 grâce à un top dédié, ce classement confirme sa popularité avec 9 albums dans le Top 50 physique, et devient un véritable outil de promotion auprès des médias, des tourneurs et des festivals.
  • Musique classique : Bien que la musique de répertoire soit en deçà de son potentiel, le classique sous toutes ses formes voit sa part streaming multipliée par 4 en 4 ans, notamment grâce à un travail de mise en valeur de ces catalogues et à l’amélioration de la qualité sonore.

L’intelligence artificielle, un défi majeur pour l’industrie musicale

Au-delà de ses performances du moment, l’industrie musicale fait face à un défi majeur avec l’essor de l’intelligence artificielle générative. Si l’IA ouvre des perspectives créatives, elle soulève aussi des questions fondamentales sur la protection des artistes, de leur voix et de leurs œuvres.

Trouver un équilibre entre innovation et respect des droits de propriété intellectuelle est plus que jamais une priorité et c’est dans ce cadre que la Charte Culture et Innovation a réuni l’ensemble de la communauté créative mondiale lors du sommet sur l’IA de Paris.

Un appel à respecter l’ART : Autorisation – Rémunération – Transparence

Face à un afflux massif de contenus générés sans intervention humaine, les plateformes de streaming commencent à déployer des outils de détection. Deezer a ainsi révélé qu’au moins

10 % des morceaux qui lui sont livrés quotidiennement sont intégralement conçus par l’IA, c’est déjà plus de 10 000 titres par jour !

Ces initiatives marquent une prise de conscience aigüe : l’intelligence artificielle doit rester au service des artistes, la créativité humaine doit être préservée, car elle est essentielle à l’authenticité de la musique et aux émotions qu’elle nous fait vivre.


A propos du SNEP : Le syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2024 à 1,031 Md€. Le Snep est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes Music, Sony Music France , Tricatel, Universal Music France, SCHERZO Production et Warner Music France. 

Contact Presse : 

Candice de La Richardière

Directrice de la communication

+33 (0) 6 01 04 85 48

Candice.delarichardiere@snepmusique.com

Le marché français de la musique enregistrée en progression au 1er semestre 2024

Le marché de la musique enregistrée affiche une progression de +5.9% pour le 1er semestre 2024 comparé à la même période l’an dernier, avec un chiffre d’affaires de 415 M€, confirmant ainsi la dynamique constatée depuis cinq ans.

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Les indicateurs sont contrastés entre des ventes physiques qui repartent à la baisse (-6.8%) après un sursaut conjoncturel au 1er semestre 2023 et les exploitations numériques certes en progression mais encore en deçà des 10% (+9.6%).

Des performances contrastées :

  • Le chiffre d’affaires généré par les ventes de vinyles dépasse pour la première fois depuis les années 80 celui du CD, en recul de 13%, et la progression du disque noir se stabilise (+0.2%).
  • Le sursaut des ventes de CD du 1er semestre 2023 qui s’expliquait par un calendrier de sorties commerciales très populaires a fait place à un retour de la tendance baissière constatée lors des 1ers semestres de ces dernières années. Pour autant, le CD toujours populaire reste le premier support en nombre d’actes d’achat.

De la conjugaison de ces deux phénomènes résulte un recul des ventes physiques de 6,8%, lesquelles pèsent pour près de 20% dans le résultat total, sachant toutefois que les 6 premiers mois de l’année ne sont jamais les plus significatifs pour les ventes de supports.

  • En croissance de 11.3%, les revenus de l’abonnement portent à eux seuls le résultat positif du marché français, représentant plus de 60% du chiffre d’affaires du semestre. Néanmoins ces performances ne suffisent pas à combler le retard de développement du streaming payant dans l’hexagone.

Les progressions des exploitations financées par la publicité, qu’elles soient audio (+ 6.1%) ou vidéo (+5.1%) sont plus modestes et comptent ensemble pour moins de 17% du résultat semestriel.

  • Le poids du téléchargement reste stable et marginal avec à peine plus d’1% du chiffre d’affaires total.

Alexandre Lasch, directeur général, déclare : « Nous constatons des résultats encourageants mais ils devraient être meilleurs, en particulier ceux des abonnements aux services de streaming, au regard du chemin qu’il reste à parcourir pour atteindre un niveau de maturité satisfaisant. L’un de nos principaux enjeux de progression est la fidélisation du public jeune, nous avons donc besoin de redéfinir avec les pouvoirs publics la place de l’abonnement streaming au sein du Pass Culture. Nous avons des arguments forts et légitimes : un abonnement, c’est un accès à l’ensemble du patrimoine musical mondial, partout, tout le temps, sur tout le territoire, y compris en zone rurale ou en zone blanche.

Quant à l’intelligence artificielle, défi majeur à relever pour notre industrie aujourd’hui, elle est avant tout porteuse de nouvelles opportunités de développement, pour autant que les pouvoirs publics fassent respecter le cadre règlementaire européen. La transparence est la condition d’un marché compétitif respectueux du droit d’auteur et des droits voisins, qui ouvre la voie à une croissance pérenne, tant pour le secteur de l’IA que pour les industries culturelles et créatives. »

COMMUNIQUE IFPI


PUBLICATION DU PREMIER RAPPORT DE L’IFPI  SUR LA MUSIQUE DANS L’UE

~ Ce rapport décrypte le moment clé dans lequel se trouve le marché européen de la musique

~ Dans un contexte de concurrence mondiale croissant, les décideurs politiques ont la possibilité de conforter l’avenir de la musique en Europe.

Pour télécharger le rapport complet, cliquez ici.

10 septembre 2024 – L’IFPI, qui représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde, publie aujourd’hui « La musique dans l’UE : une opportunité mondiale », premier rapport sur la musique enregistrée dans l’Union européenne. 

Le rapport présente le travail et les investissements des maisons de disques et leur contribution au succès des artistes européens et de leurs productions, tant à l’échelle locale qu’internationale. Il décrypte aussi les défis et les opportunités pour maintenir et renforcer la position de l’UE dans l’écosystème mondial de la musique aujourd’hui.  A l’heure où d’autres régions du monde connaissent une croissance et un développement plus rapides, le rapport explique comment les responsables politiques de l’UE ont le pouvoir de contribuer à sécuriser un avenir prospère pour la musique dans une période charnière pour la musique en Europe.

Principaux points:

1. L’UE est l’un des principaux marchés de la musique à l’échelle mondiale, mais dispose encore d’une marge de progression conséquente.

Les revenus annuels de la musique enregistrée dans l’UE s’élèvent à 5,2 milliards d’euros, soit plus que le Japon (2,5 milliards d’euros), le Royaume-Uni (1,7 milliard d’euros) et la Chine (1,3 milliard d’euros). Graph 1 ci-dessous.

Corrigés de l’inflation, les revenus de la musique enregistrée dans l’UE ne représentent en 2023 que 61 % de ceux de 2001, pic historique du chiffre d’affaires de l’industrie. Graphique 2 ci-dessous. Graphique 2 ci-dessous.

2. Les investissements des maisons de disques ont un effet positif de levier sur l’ensemble de l’industrie musicale européenne et contribuent de manière significative à l’économie de l’UE.

Chaque euro directement généré ou investi par les maisons de disques induit une création de valeur supplémentaire d’1,80 € à d’autres endroits de la chaîne de valeur de l’écosystème musical. Graphique 3 ci-dessous.

3. Les artistes nationaux dominent relativement les succès en Europe, mais l’UE risque d’être distancée sur un marché mondial extrêmement concurrentiel.

Sur les 22 marchés de l’UE qui font l’objet d’un recueil annuel des données par l’IFPI, 60 % en moyenne des 10 titres classés dans le Top 10 étaient des titres d’artistes locaux, contre 47 % seulement sur les marchés hors UE. Graphique 4 ci-dessous.

En revanche, les artistes américains ont dominé le top 10 mondial des exportations de singles, et les artistes d’Amérique latine et d’Amérique centrale remportent eux aussi  de beaux succès. Graphique 5 ci-dessous.

Le rapport met également en lumière le rôle des institutions européennes pour soutenir à la fois un secteur musical prospère et le développement d’une intelligence artificielle responsable et éthique :

– En devançant toute initiative nationale susceptible de compromettre le fonctionnement du marché unique numérique et la capacité de l’industrie musicale à croître et à évoluer de manière dynamique.

– En empêchant les entreprises d’IA d’ingérer sans autorisation des contenus protégés par des droits d’auteur.

– En faisant appliquer pleinement les règles de l’UE en matière de propriété intellectuelle dans toute l’Europe.

Victoria Oakley, directrice générale de l’IFPI, commente: « L’UE est un marché d’une importance vitale pour la musique. Elle a une longue histoire de production d’artistes formidables qui ont enchanté les fans de musique du monde entier depuis des générations et ont contribué à maintenir la place de l’Europe sur l’échiquier culturel mondial.

« Il est certain que le travail, l’investissement et l’engagement des maisons de disques, ainsi que leur collaboration avec des artistes européens de grand talent, génèrent une dynamique d’évolution positive dans l’UE et contribuent au rôle de premier plan qu’elle occupe dans le paysage musical international. 

« Cependant, les données de ce rapport nous montrent que d’autres régions du monde se développent et croissent rapidement et que l’UE risque de se laisser distancer.  Les décideurs politiques sont en mesure de nous aider à remédier à cette situation en garantissant le bon fonctionnement du marché intérieur, en assurant la sécurité juridique et la protection des ayants droit de la musique, en soutenant le développement d’une intelligence artificielle responsable et éthique et en créant des conditions de concurrence qui permettent au secteur musical dynamique d’aujourd’hui de poursuivre son évolution.

« Actuellement, la musique européenne est confrontée à de grands risques, mais aussi à de d’immenses opportunités. La manière dont les décideurs politiques aborderont ces questions contribuera à déterminer son avenir.

L’IFPI publie chaque année au printemps le Global Music Report, qui présente l’analyse annuelle du marché mondial de la musique enregistrée, comprenant les données officielles sur les revenus de la musique enregistrée dans le monde, ainsi qu’un décryptage des tendances et des évolutions du secteur.

Notes aux rédacteurs :

Les données sur les revenus et les investissements des maisons de disques sont tirées du rapport « The Economic Impact of Music in Europe » (L’impact économique de la musique en Europe) produit par Oxford Economics, 2020

Graphique 1

Graphique 2

Graphique 3

Graphique 4

#MusicinTheEU

À propos de l’IFPI

L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représentant plus de 8 000 maisons de disques et labels à travers le monde. Nous travaillons pour promouvoir la valeur de la musique enregistrée, faire valoir les droits des producteurs de musique enregistrée et développer les exploitations commerciales de la musique partout dans le monde.

Pour de plus amples informations, contacter : press@ifpi.org | +44 (0) 20 7878 7979

16 PRODUCTIONS FRANÇAISES EN TÊTE DU CLASSEMENT SEMESTRIEL DES MEILLEURES VENTES D’ALBUMS ET PLUS DE 70% DU TOP 200

EN TÊTE L’ALBUM « CHAMBRE 140 » DE PLK AVEC PLUS 177 000 EQ. VENTES, DEVANT LES ENFOIRES ET WERENOI.

LES JEUNES TALENTS SE DISTINGUENT AUX CÔTÉS DES ARTISTES CONFIRMÉS : 25 des 26 premiers albums sont des productions françaises

40 ARTISTES FÉMININES CLASSENT UN ALBUM AU TOP 200 DONT 50% SONT DES PROD FRANÇAISES

TOP STREAMING : 2/3 DE PRODUCTIONS FRANÇAISES AU CLASSEMENT DES TITRES LES PLUS ÉCOUTÉS EN STREAMING AUDIO (PREMIUM) ET 15 AU TOP 20

CETTE VITALITÉ SE CONSTATE AUSSI DANS LE RÉPERTOIRE CLASSIQUE : 7 PRODUCTIONS FRANÇAISES AU TOP 10

QUANT AU JAZZ, CE SONT LES ALBUMS DU PATRIMOINE QUI TIENNENT LE HAUT DE L’AFFICHE AVEC NOTAMMENT 3 ALBUMS DE NINA SIMONE DANS LES 10 PREMIERES PLACES.

TOP RADIO : LES MEILLEURES DIFFUSIONS DU SEMESTRE

LES PERFORMANCES DE LA PRODUCTION FRANCOPHONE EN RADIO SE POURSUIVENT ET REPRÉSENTENT LA MOITIÉ DU TOP 100 DE L’AIRPLAY, PARMI LESQUELLES SE CLASSENT 39   NOUVEAUX TALENTS.

7 TITRES FRANÇAIS SE POSITIONNENT DANS LE TOP 20 DE L’AIRPLAY DU SEMESTRE

TOP ALBUMS

16 productions françaises dans les 20 meilleures ventes du semestre

72% de productions françaises dans le TOP 200, dont 26 premiers albums

Les 200 meilleures ventes d’albums représentent 23% de la consommation totale

  • Album resté numéro 1 le plus longtemps au cours du 1er semestre: Les Enfoirés avec l’album Les Enfoirés 2024, On a 35 ans ! – 4 semaines
  • Les 3 meilleures entrées au TOP :
  1. Les Enfoirés – Les Enfoirés 2024, On a 35 ans ! avec 85.649 EV (S10)
  2. Taylor Swift – The Tortured Poets Departement avec 46.160 EV (S17)
  3. JUL – Mise à jour avec 43.989 EV (S24)

L’œil de Pure Charts

Si le rap est une nouvelle fois très bien représenté dans le classement des meilleures ventes et écoutes d’albums du premier semestre, à y regarder de plus près, ce Top témoigne aussi d’une diversité dans les styles musicaux ayant rencontré  de beaux succès . Ainsi, la pop – particulièrement incarnée par des artistes féminines internationales de renom – a trouvé son public, tout comme le rock qui confirme sa belle popularité en France. La vitalité de la production française et son rayonnement dans les médias ont également permis de faire émerger de nombreux talents au succès prometteur.

Taylor Swift et les stars au féminin: Le premier semestre 2024 a été marqué par la résurgence des figures de la pop mondiale. Le passage en France de la tournée de tous les records « The Eras Tour » a suscité un véritable engouement autour de la musique de Taylor Swift, dont la popularité croissante dans l’hexagone s’est traduite par le deuxième meilleur démarrage de l’année pour son album événement « The Tortured Poets Department ». La chanteuse américaine, présente à cinq reprises dans le top 200, prend la tête d’une cohorte d’artistes féminines internationales de premier rang, incarnée par Billie Eilish (14ème), Ariana Grande (20ème), Dua Lipa (23ème) et Beyoncé (26ème), ayant suscité une franche adhésion du public français.

Les albums en collaboration : en 2024, les duos et collaborations ont plus que jamais la cote. Dans l’environnement dynamique du streaming, les artistes, notamment ceux issus de la scène rap, ont uni leurs forces pour mobiliser leurs communautés de fans, à l’image de Tayc et Dadju avec « Héritage » (7ème), et de Gazo et Tiakola « La Mélo est Gangx » (8ème) dont les deux projets s’affichent au Top 10 du semestre..

Le rock : loin d’avoir dit son dernier mot, il fait toujours recette en France ! Preuve en est avec le succès continu du groupe italien Maneskin, 18ème du classement avec l’album « Rush! », pourtant sorti il y a un an et demi. Sur ce créneau, deux autres groupes s’imposent. Imagine Dragons, toujours aussi populaire sur les ondes grâce aux tubes « Sharks » ou « Enemy », continue de faire sensation avec « Mercury Acts I & II » (40ème du Top), tandis que Linkin Park séduit les fans nostalgiques avec le best-of « Papercuts – Singles Collection 2000-2023 », à la 53ème place.

Les révélations : aux côtés d’artistes confirmés, une nouvelle garde de jeunes artistes se révèlent aux mélomanes français. Succès critique et public, Zaho de Sagazan séduit encore davantage en 2024 qu’en 2023 avec son premier album « La symphonie des éclairs », boostée par la vitrine que lui a offerte son quadruple sacre aux Victoires de la Musique en février dernier. Autre phénomène, Pierre Garnier a capitalisé sur sa victoire à la « Star Academy » et sa chanson « Ceux qu’on était » pour séduire le grand public : il intègre le top 20 des meilleures ventes avec moins d’un mois d’exploitation pour son premier album « Chaque seconde ». Quant à Santa, qui avait connu un succès spectaculaire avec le titre « Popcorn Salé », elle transforme l’essai en installant son album « Recommence-moi » dans les meilleures ventes du semestre.

La force de frappe des réseaux sociaux favorise l’émergence de voix internationales comme celle de Teddy Swims (39ème) et Benson Boone (59ème), qui profitent de la viralité de leurs tubes « Lose Control » et « Beautiful Things » pour dévier la curiosité sur leurs formats longs.

 

TOP STREAMING

15 titres produits en France au Top 20

63% de productions françaises au TOP 200 et 15 au TOP 20

66,2 milliards de streams audio ont été recensés au 1er semestre 2024, soit une progression de 10% vs la même période en 2023 dont 80,5% de streams issus des abonnements payants.

TOP RADIO                             avec Yacast

50 titres francophones classés dans le TOP 100 des meilleures diffusions radios au cours des 6 premiers mois de l’année

Avec 24 titres classés au TOP 100, la variété francophone est encore pour ce premier semestre, le genre musical le plus diffusé dans ce classement
Les 100 titres les plus diffusés représentent environ 29% des diffusions radio ( -3,3points vs 2022)

L’offre musicale proposée par les radios au cours du 1er semestre 2024 montre une légère progression de l’exposition du répertoire francophone. Le taux de diffusions de chansons françaises progresse de +0,9 point pour représenter 36,3% de l’offre musicale aux horaires significatifs d’écoute des radios.

Le nombre de nouvelles entrées en playlist de titres francophones progresse de +7,5% et représente près de la moitié des 1.384 nouveautés comptabilisées sur le semestre. Idem concernant les artistes interprètes francophones dont le nombre progresse de +3,7%, portant leur nombre à 5454 sur la période.

TOP CLASSIQUE

Une vitalité également constatée dans le classique, avec 7 productions françaises au TOP 10

TOP JAZZ

Les albums patrimoniaux tiennent le haut de l’affiche avec notamment 3 albums de Nina Simone dans les 10 premières places.

 

Logo IFPI 2019

  • Le travail et les investissements des maisons de disques stimulent la croissance mondiale dans toutes les régions du monde
  • Le nombre des abonnements payants aux services de streaming musical dépassent pour la première fois les 500 millions dans le monde 
  • Les maisons de disques accueillent favorablement les promesses de l’IA mais insistent sur des pratiques éthiques en la matière

 

Lire le Global Music Report de l’IFPI 2024 – Etat des lieux de la musique enregistrée ici.

Selon l’IFPI, qui représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde, les revenus du secteur ont augmenté de 10,2% en 2023, principalement du fait de la croissance du nombre d’abonnés payants au streaming. Les informations publiées aujourd’hui dans le « Global Music Report » montrent que le chiffre d’affaires global de la musique enregistrée a atteint 28,6 milliards de dollars US en 2023, soit une neuvième année consécutive de croissance.

Le streaming génère l’essentiel de cette hausse et représente aussi la majorité du revenu total du marché. Le streaming par abonnement a augmenté de 11,2 % en valeur et réalise près de la moitié (48,9 %) du chiffre d’affaires mondial. En 2023, le nombre d’abonnements payants à des services de streaming musical a dépassé pour la première fois les 500 millions et on dénombre désormais plus de 667 millions d’utilisateurs de comptes payants, avec des taux de pénétration locaux très variables selon les pays.

Les autres segments ont également connu une forte croissance, avec une augmentation à deux chiffres des revenus physiques (13,4 %) ainsi que des droits voisins (9,5 %). C’est la troisième année consécutive que les recettes numériques et physiques progressent simultanément.
L’évolution a été positive partout dans le monde, le travail et les investissements des maisons de disques ayant contribué à ce que chaque région connaisse une croissance de ses revenus en 2023. Cinq des sept régions du monde ont enregistré une croissance à deux chiffres.

John Nolan, directeur financier et co-directeur par intérim de l’IFPI, commente la publication du Global Music Report : « Les chiffres de ce rapport annuel reflètent la réalité d’une industrie véritablement mondiale et diversifiée, avec des revenus en hausse sur tous les marchés, dans toutes les régions et pour pratiquement tous les formats de musique enregistrée. Pour la troisième année consécutive, les exploitations physiques et numériques progressent, avec une forte augmentation du nombre d’abonnés au streaming payant – ainsi que des hausses de tarifs – contribuant de manière significative à la croissance du chiffre d’affaires total ».

« Cette progression résulte de l’investissement soutenu des maisons de disques dans les projets et les carrières des artistes – plus de 7,1 milliards de dollars US l’an dernier, pour les seuls domaines de l’A&R et du marketing* – et de l’impact qu’il a sur l’écosystème de la musique partout dans le monde. Les fans apprécient de plus en plus la musique, grâce un choix et un accès aux nouveautés toujours plus larges, comme le montrent les Tops mondiaux 2023 de l’IFPI, qui révèlent la diversité des nouveaux artistes et des styles musicaux. Cela témoigne de la passion des fans, du talent de ces artistes, et du travail des labels qui les défendent et les placent dans les meilleures conditions possibles pour rencontrer un succès international.

« La musique a montré à maintes reprises qu’elle pouvait évoluer et innover, mais ce rapport atteste une fois encore que c’est le partenariat entre l’artiste et le label qui est au cœur du développement des marchés de la musique dans le monde, avec l’impact positif qui en découle sur les économies locales.

Lauri Rechardt, directeur juridique et codirecteur par intérim de l’IFPI ajoute : « La croissance soutenue du marché de la musique enregistrée est encourageante, mais il est également important que nous prenions la mesure des défis auxquels l’industrie est confrontée, y compris la fraude au streaming, le piratage numérique sous toutes ses formes et, bien sûr, la menace des abus engendrés par l’intelligence artificielle générative si elle n’est pas développée de manière responsable, éthique et dans le respect des droits des artistes et des producteurs ».
« Les amateurs de musique apprécient profondément l’authenticité et notre secteur a de solides antécédents quant à sa capacité à négocier des licences musicales, et à accompagner le développement de nouveaux services qui créent ces expériences pour les fans. Cela dit, nous avons encore besoin d’outils efficaces et du soutien des autorités pour lutter contre les utilisations illicites et faire en sorte que l’écosystème de la musique reste viable à long terme.

Croissance dans les régions du monde :

États-Unis et Canada +7,4%
Les États-Unis et le Canada, qui réalisent à eux deux la part la plus importante des revenus mondiaux (40,9%), ont enregistré une hausse de 7,4 % en 2023, supérieure à celle observée en 2022 (+5,1%). Les revenus des États-Unis, premier marché de la musique enregistrée, ont augmenté de 7,2%. Au Canada, également présent au top 10, les revenus ont progressé de 12,2 %.

Europe +8,9%
Représentant plus d’un quart des revenus mondiaux (28,1 % de part de marché) après une croissance de 8,9 %, l’Europe affiche le deuxième chiffre d’affaires le plus importante de la musique enregistrée en 2023, dépassant les 8 milliards de dollars. Les trois plus grands marchés européens, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France ont enregistré une croissance saine, comprise entre 4,4 et 8,1%.

Asie +14,9%
Troisième marché mondial, le chiffre d’affaires de l’Asie a augmenté de 14,9 % en 2023, grâce à de fortes hausses des revenus physiques et numériques, permettant à cette zone de poursuivre sa trajectoire ascendante. Les deux premiers marchés asiatiques ont connu une croissance solide : les revenus du Japon, deuxième marché mondial, ont augmenté de 7,6 % et la Chine (le cinquième marché) a connu une forte croissance de 25,9 %, un record parmi les marchés du top 10 en 2023.

Amérique latine +19,4%
Pour la quatorzième année consécutive, les revenus de la musique enregistrée en Amérique latine ont fortement augmenté en 2023 (+19,4 %), dépassant une fois de plus le taux de croissance mondial. Des hausses à deux chiffres ont été enregistrées au Brésil (+13,4 %) et au Mexique (+18,2 %), les principaux marchés de la région. Le streaming a été le principal moteur et a représenté 86,3 % des revenus de la région.

Océanie +10,8%
L’Océanie a enregistré une croissance de 10,8 % en 2023, supérieure à celle enregistrée en 2022 (+8,3 %), notamment grâce à une hausse des revenus du streaming par abonnement (+13,5 %). La progression des revenus s’est accélérée en Australie, l’un des 10 premiers marchés mondiaux, en hausse de 11,3 %. En Nouvelle-Zélande, les revenus de la musique enregistrée ont augmenté de 8,4 %.

Moyen-Orient et Afrique du Nord +14,4%
Les revenus du streaming ont dominé une fois de plus au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), avec une part de marché de 98,4 % dans cette région. Les chiffre d’affaires total de la zone MENA a augmenté de 14,4 % en 2023, dépassant le taux de croissance mondial.

Afrique subsaharienne +24,7%
L’Afrique subsaharienne a une fois de plus connu la croissance la plus rapide de toutes les régions, seule à dépasser les 20 % de croissance : les revenus ont augmenté de 24,7 %, alimentés par la hausse du streaming payant (+24,5 %). L’Afrique du Sud reste le premier marché de la région, contribuant à hauteur de 77 % au chiffre d’affaires régional, avec une croissance locale de 19,9 %.

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Notes à l’attention des rédacteurs :
*selon les données de 2022 de l’IFPI « Investing in Music ».
Les valeurs en monnaie locale sont indiquées aux taux de change de 2023 provenant de sources indépendantes. L’IFPI retraite chaque année toutes les valeurs historiques en monnaie locale. Les valeurs de marché peuvent donc varier rétrospectivement en fonction des fluctuations des taux de change.
Le Rapport mondial sur la musique 2024 de l’IFPI : l’Edition Premium de l’IFPI est la source exhaustive de données sur l’industrie mondiale de la musique enregistrée. Elle comprend le panorama le plus complet et le plus fiable des revenus mondiaux de ce marché, provenant directement des maisons de disques membres dans le monde. Ces chiffres sont vérifiés grâce à notre réseau mondial de groupes nationaux à l’échelle de chaque pays. Des données détaillées sur la consommation sont obtenues auprès des partenaires en charge de la réalisation des classements pour nous permettre de fournir la vision la plus précise et un maximum de granularité sur le marché mondial de la musique enregistrée.
Outre la collecte de données et la mesure du marché les plus précises et les plus solides qui soient, l’édition Premium comprend également une analyse approfondie du marché mondial de la musique enregistrée réalisée par l’équipe Global Data & Analysis de l’IFPI.
Ce rapport est un outil indispensable pour tous ceux qui participent à l’industrie mondiale de la musique enregistrée ou qui cherchent à mieux la comprendre.

Achetez l’édition Premium ici

Pour la 7ème année consécutive, le marché français de la musique enregistrée progresse et affiche en 2023 un chiffre d’affaires de 968 M€.
Le marché est en hausse de 5,1%, dans la continuité des scores relevés depuis 2017.

Deux marqueurs : tout d’abord, une relative stabilité (-1%) des revenus générés par les supports physiques qui représentent toujours près d’un quart des ventes.
Deuxième marqueur, une progression de 8,8 % du chiffre d’affaires des exploitations numériques, pour les 3 autres quarts.
Les ventes de musique, tous formats confondus sont en hausse de 6,2% par rapport à 2022.
Quant au droits voisins et aux revenus de la synchro, en très léger recul, ils s’équilibrent après une année 2022 exceptionnelle.

Derrière ce constat satisfaisant, on observe un revenu qui atteint tout juste 53% du niveau historique de 2002. La croissance numérique est en retard en France, comparée au Top 10 des marchés mondiaux.
La dynamique est globalement positive, mais la progression de 10% des revenus du streaming par abonnement reste trop faible pour nourrir pleinement le développement du marché alors que c’est la première source de création de valeur.
Quant au streaming financé par la publicité, il présente des résultats contrastés avec l’audio en hausse de 15% et les usages vidéo stables. Dans les deux cas, ces segments participent de façon marginale au chiffre d’affaires total : seulement 9% chacun.

2023 confirme une caractéristique hexagonale déjà perceptible ces dernières années : on recense 12 millions d’abonnements en France, soit un taux de pénétration de 16% pour l’abonnement payant, un des plus faibles parmi les principaux territoires de la musique.
La croissance des revenus de ces abonnements se tasse ici, alors que notre marché est loin d’être parvenu à maturité.

Pour les producteurs français et leurs partenaires des plateformes, les marges de progression jusqu’alors encourageantes deviennent aujourd’hui des défis à relever sans plus tarder, tant auprès des jeunes consommateurs, que des seniors.
Le développement du streaming payant est un enjeu de taille dans un contexte inflationniste ; les abonnements aux services musicaux sont en concurrence frontale avec les offres cinéma, audiovisuelles et le sport.
L’arbitrage économique du public entre ces multiples propositions est bel et bien une bataille à gagner, avec des usages de plus en plus volatils, de plus en plus concentrés sur les formules de vidéos courtes telles que TikTok, plateforme dont la popularité s’appuie sur la musique, qui nourrit 85% de ses contenus, sans pour autant la rémunérer à la hauteur de cette contribution.

Ces vidéos courtes qui avaient au départ créé une nouvelle source de visibilité et de découverte pour les nouveautés, captent et détournent désormais l’attention des fans des services de streaming audio, lesquels sont pourtant de loin la principale source de revenus des artistes et des producteurs.

Incontestable point positif de ce bilan annuel : la dynamique et les succès de la production musicale française sont au rendez-vous depuis plus de 10 ans. Il est important de souligner que ces performances formidables dépassent largement nos frontières avec le rayonnement grandissant des artistes francophones dans le monde, quels que soient les répertoires.
Avec 17 des 20 meilleures ventes d’albums 2023 et trois quarts du TOP 200, le public plébiscite cette année encore les projets des artistes produits en France – et chantant en français. Une mention spéciale pour le rap, le hip hop et le R&B, qui dominent la tête de ce classement et imposent cette scène comme la plus dynamique d’Europe.

Les artistes francophones émergents confirment eux aussi ces bonnes performances : 24 premiers albums produits en France intègrent le top 200 annuel dont « Mélo » de Tiakola qui s’invite directement en 4ème position.

Fait remarquable : une trentaine d’artistes y classent plusieurs albums parmi lesquels
Jul avec 8 projets et 5 artistes qui en placent 3 : Gazo, Grand Corps Malade, Johnny Hallyday, Taylor Swift et The Weeknd.
Les artistes féminines classent 36 projets dont plus de la moitié produits en France, soit 7 de plus que l’an dernier. A saluer tout particulièrement les performances de :
– Aya Nakamura, seule femme présente dans les 20 premières places pour un projet solo,
– Zaho de Sagazan, meilleur premier album féminin au classement annuel,
– Miley Cyrus, qui prend la première place du Top streaming 2023.

Dans un marché désormais mondial, qui n’a jamais été aussi complexe et atomisé avec la multiplication des fenêtres d’exposition offertes par les réseaux sociaux, les labels n’ont cessé de développer leur expertise.

Être aux service des artistes c’est accélérer leur visibilité dans un océan de contenus qui grandit chaque jour et développer leurs sources de revenus ; c’est aussi avoir les bons outils et les équipes qualifiées pour lire, comprendre et exploiter les indicateurs sur ces réseaux, pour développer l’engagement des fans et en faire les premiers ambassadeurs des artistes.

Au-delà de la capacité d’adaptation permanente des labels pour répondre à la galaxie des formats et des usages, l’enjeu majeur auquel est confronté la musique aujourd’hui est celui de l’intelligence artificielle.

Alexandre Lasch, directeur général, commente : « l’IA est une révolution déjà en marche pour l’aide à la création et à la diffusion des œuvres. C’est un outil formidable dès lors qu’elle est utilisée dans un environnement éthique : la transparence sur l’utilisation des contenus est essentielle pour créer de la valeur et garantir le consentement des artistes ».
Quel que soit l’interlocuteur, systèmes d’IA, réseaux sociaux, plateformes de partages ou d’écoute de musique, la responsabilité primordiale des producteurs est de conclure des accords adaptés au modèle économique de chaque utilisateur.

Aujourd’hui plus que jamais, il faut que les artistes et ceux qui investissent chaque jour dans des projets musicaux, soient correctement rémunérés pour leur travail.

Le respect de la propriété intellectuelle n’est pas une option.
C’est l’écrin qui protège la créativité humaine et les émotions qu’elle transmet.

À propos du SNEP : Le syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2023 à 968 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes Music, Sony Music France , Tricatel, Universal Music France, SCHERZO Production et Warner Music France.

 

 

Contact : Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

Les 10 meilleures ventes d’albums de l’année sont des productions françaises

Et avec 17 des 20 meilleures ventes d’albums 2023, le public plébiscite cette année encore les projets des artistes produits en France – et chantant en français – toutes générations et tous styles musicaux confondus, avec une mention spéciale pour le rap qui domine la tête de ce classement.

Félicitations aux artistes, aux équipes qui travaillent à leurs côtés et merci aux fans pour leur engagement et leur fidélité !

Décryptage de ces performances remarquables à travers les 200 meilleures ventes 

  • 17 albums du TOP 20 sont des productions françaises.
  • 145 productions françaises sont classées dans les 200 meilleures ventes 2023, soit près des trois quarts
    Des scores qui confirment un phénomène pérenne : depuis près de 10 ans, 17 à 19 productions françaises figurent systématiquement dans les 20 meilleurs scores annuels.

Les artistes francophones émergents confirment eux aussi : 23 premiers albums produits en France intègrent le top 200 albums annuel dont « Mélo » de Tiakola qui s’invite  directement à la 4ème position.

  • 29 artistes placent 2 albums ou plus dans le classement annuel : Jul y inscrit à lui seul 8 projets ! Avec Werenoi, dont l’album « CARRE » monte sur la première marche du podium annuel, cinq autres artistes en inscrivent 3 : Gazo, Grand Corps Malade, Johnny Halliday, Taylor Swift et The Weeknd.
  • La place des artistes féminines progresse légèrement
    Si Aya Nakamura est la seule artiste féminine présente dans les 20 premières places du classement pour un projet solo, les performances des femmes sur l’ensemble du TOP 200 sont encourageantes et progressent par rapport à l’an dernier, avec 36 projets classés (+7), dont plus de la moitié produits en France (57%). A  saluer tout particulièrement : le succès des premiers albums de Zaho de Sagazan, Mentissa, Ronisia et Nej.  Quant au top 200 streaming encore très masculin, il est néanmoins dominé par Miley Cyrus, nº1 avec « Flowers ». Ayra Starr, Aya Nakamura et Louane figurent également dans les 20 premières places de ce classement.
  • Les répertoires
    En tête du Top 200, Rap, Hip Hop et R&B dans toutes leurs diversités continuent d’occuper le haut de l’affiche, imposant cette scène comme l’une des plus dynamiques du monde.
    Sur le seul TOP 20 : Werenoi, Hamza, Ninho, Tiakola, SDM, JUL (avec 2 projets), Djadja & Dinaz, Gazo, Lomepal, Orelsan, Aya Nakamura, Zola et PLK s’imposent en tête des meilleurs scores de l’année.
    Toujours présents toutes générations confondues, les artistes de la chanson et de la pop françaises connaissent un succès populaire qui ne se dément pas : Florent Pagny, Vianney, Indochine, Christophe Maé, Claudio Capéo, Angèle, Clara Luciani, Johnny Halliday, Pierre de Maere, Mylène Farmer, Calogero ou Jain, ont été parmi bien d’autres, au rendez-vous.
  • Le développement de l’écoute en streaming va de pair avec celui de la diversité des répertoires
    La progression des volumes d’écoutes constatés sur les plateformes de streaming se fait au bénéfice de l’ensemble des styles musicaux et des artistes dans toute leur diversité. Indicateur important de cette diversité : le top 200 streaming a en effet représenté moins de 7% du total des écoutes sur les plateformes audio en 2023, en recul de 1.2 point par rapport à l’année précédente.
    Enfin, les productions françaises se distinguent aussi dans le classement des meilleures ventes pour les répertoires classique et Jazz : Gautier Capuçon, en tête du top classique, Sofiane Pamart, avec 3 projets dans les 4 premières places de ce même top, Ibrahim Maalouf, avec 8 projets dans le classement Jazz dont un nouvel album dans le top 5, se sont tout particulièrement illustrés au cours de l’année 2023.

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• « Engaging with Music 2023 » de l’IFPI : la plus grande étude de ce type sur la consommation de musique
• Le temps passé à écouter de la musique passe à 20,7 heures par semaine
• Les fans utilisent en moyenne sept méthodes différentes pour consommer la musique

 

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L’IFPI, qui représente l’industrie du disque dans le monde, publie aujourd’hui « Engaging with Music 2023 », décryptage à l’échelle internationale de l’évolution des modes de consommation et de la relation que le public entretient avec musique.
Basé sur les réponses de plus de 43 000 personnes interrogées dans 26 pays, ce rapport est la plus grande étude du genre.

Principales conclusions du rapport 2023 :

– Nous écoutons plus de musique que jamais.
20,7 heures – C’est le temps que les gens passent en moyenne à écouter de la musique chaque semaine (contre 20,1 heures en 2022). Cela équivaut à écouter treize chansons         supplémentaires de    trois minutes par semaine en 2023.

– Nos modes de consommation se diversifient de plus en plus
Selon 79 % des personnes interrogées, les façons d’écouter de la musique n’ont jamais été aussi nombreuses (vs 76 % en 2022). En moyenne, on utilise plus de sept méthodes différentes pour écouter la musique.

– L’IA est un concept très établi chez les amateurs de musique, mais presque tous pensent que la créativité humaine doit être respectée.

79 % des personnes interrogées estiment que la créativité humaine est essentielle à la création musicale.
74 % des personnes sensibilisées aux potentialités de l’IA en matière de musique conviennent que l’IA ne devrait pas être utilisée pour cloner ou imiter les artistes sans autorisation.

Le streaming audio continue sa progression, tiré par l’abonnement.
73% des consommateurs déclarent écouter de la musique via des services légaux de streaming audio (par abonnement ou financés par la publicité).

+7% le temps passé à écouter de la musique sur des services de streaming audio par abonnement a augmenté.

La pop reste le genre musical le plus populaire aux quatre coins du monde, mais globalement les personnes interrogées écoutent plus de 700 styles musicaux. Les genres locaux sont pour leur part de plus en plus plébiscités.

57 % des répondants déclarent qu’il est important pour eux de pouvoir accéder à de la musique provenant de n’importe où dans le monde – 65 % chez les 16-24 ans. En moyenne, les fans du monde entier ont écouté plus de huit genres musicaux différents.

– La musique joue un rôle essentiel dans notre bien-être mental et physique

   71 % des personnes interrogées déclarent que la musique est importante pour leur santé mentale.
   78 % déclarent que la musique les aide à se détendre et à faire face au stress.

– La musique illicite reste un problème important.
   29 % des personnes interrogées utilisent des méthodes illégales ou sans licence pour écouter ou télécharger de la musique.

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, a déclaré : « La musique occupe une place majeure dans nos vies. Le rapport « Engaging with Music » montre à quel point les nouvelles opportunités ont été saisies par les fans pour découvrir toujours plus de musique, de façons toujours plus diverses.
« Cependant, les usages illicites restent un problème important pour la communauté musicale, en particulier parce que les technologies continuent d’évoluer. Nous devons continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir et protéger la valeur de la musique.

Comme annoncé la semaine dernière, ce rapport comprend pour la première fois cette année une section consacrée à l’intelligence artificielle (IA), car les progrès rapides de cette technologie continuent de présenter à la fois des opportunités et des défis pour la communauté musicale et les artistes. Ce qui est certain, c’est que les consommateurs sont profondément attachés à l’authenticité – près de huit fans de musique sur dix (79 %) estiment que la créativité humaine reste essentielle à la création musicale.
Pour les fans conscients des capacités de l’IA générative à s’approprier et à copier le répertoire d’artistes existants, l’autorisation d’utiliser la musique d’un artiste est considérée comme absolument non négociable : 76 % estiment que la musique ou les voix d’un artiste ne devraient pas être utilisées ou ingérées par l’IA sans autorisation. En outre, 74 % des personnes interrogées estiment que l’IA ne devrait pas être utilisée pour cloner ou usurper l’identité d’un artiste sans autorisation. La grande majorité des fans soutient également le besoin de transparence, 73 % d’entre eux estimant qu’un système d’IA devrait clairement énumérer toutes les musiques qu’il a utilisées.

 

Pour de plus amples informations – E mail: press@ifpi.org – Tél : +44 (0) 20 7878 7979

L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représentant plus de 8 000 maisons de disques. Nous nous efforçons de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs et de développer les utilisations commerciales de la production musicale partout dans le monde.

Méthodologie
Les données sont basées sur un travail de terrain mené entre août et octobre 2023 dans 26 pays réunissant les opinions de plus de 43 000 répondants âgés de 16 à 64 ans. Les panels étaient représentatifs au niveau national dans chaque pays. Pour connaître la méthodologie complète du rapport, veuillez consulter la page quatre du rapport.

EXPORT SUCCESS STORIES

Un nouveau rendez-vous proposé par le SNEP, pour saluer au fil de l’actualité, le rayonnement des artistes qui portent haut les couleurs de la production musicale française à l’international et le travail des équipes qui les entourent.

Portés par l’essor du streaming dans le monde, les artistes produits en France, talents confirmés ou de la nouvelle génération, sont de plus en plus nombreux à rencontrer des succès spectaculaires aux quatre coins du monde.

Ils sont le symbole de la diversité des genres musicaux et des générations, ils sont programmés dans les plus grands festivals du monde, de Coachella au Reeperbahn, et leurs titres parviennent au Top des plateformes de streaming en Allemagne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Italie, aux USA mais aussi en Asie ou en Amérique du Sud.

Dans l’ombre de ces succès : le travail des labels pour développer des featuring avec les stars locales, les synchros dans les séries les plus populaires sur Netflix, Amazon Prime ou Disney+, dans les campagnes publicitaires mondiales ou dans les jeux vidéo et qui participe très largement à la mondialisation de l’audience des artistes produits en France. 

Avec la sortie de son deuxième album « Nonante Cinq » sorti fin 2021, ANGELE continue à séduire l’audience internationale en 2023 avec sa première tournée nord-américaine.
Elle passe par le festival américain Coachella où son set est plébiscité par la presse locale (Rolling Stone, LA Times, NY Times, Consequence…), par New York où elle joue 3 soirs de suite (sold-out) au Terminal 5, par Los Angeles avec un concert complet au mythique Novo ou encore 2 shows au Centre Bell de Montréal.
En plus de ces dates à guichets fermés, l’artiste crée l’engouement au printemps avec sa participation au MET Gala.
Elle est également conviée au Billboard Women in Music Awards en mars et une fresque à son effigie est créée dans le quartier populaire new yorkais de Soho au moment de son passage dans la ville.
Après l’Amérique du Nord, Angèle continue sur sa lancée internationale avec une date à Londres (Wembley Arena) et Amsterdam (AFAS) en mai 2023. L’album ‘’Nonante-Cinq’’ passe le seuil platine export cette année avec plus de 100 000 exemplaires vendus à l’étranger et son premier album ‘’Brol ‘’ devient triple platine dépassant les 350 000 équivalent ventes.

 

 

Première tournée internationale pour AYA NAKAMURA
Alors que son album DNK (Rec. 118, Warner Music France) entré #1 du Top en janvier dernier, vient d’être certifié Platine et augmenté de 3 titres inédits dont le single ‘Chérie’, AYA NAKAMURA –  de retour de sa première tournée en Afrique – s’est produite aussi pour la première fois à Londres dans le cadre de la reprise de sa tournée le 13 Octobre.

Elle s’est ensuite produite aux Antilles, en Côte d’Ivoire et au Mali. Ambassadrice monde de Lancôme, on la retrouve dans la dernière campagne en collaboration avec le Louvre.
‘Baby’, single issu de l’album DNK est certifié Diamant en France, alors que son single ‘T’as Peur’ en collaboration avec la star portoricaine Myke Towers est officiellement Platine en Espagne. C’est sa deuxième collaboration latino après ‘Djadja feat. Maluma’ (700M de streams dans le monde).
Enfin, et là encore c’est une expérience inédite pour une artiste française, Aya a été invitée par Fornite à collaborer avec le jeu vidéo via un concert « in game », pour le plus grand plaisir des joueurs et des fans du monde entier.

 

Le tube mondial de l’été 2023 est français, et il est sorti en 2015.
Alors que ‘The Fool’, titre extrait du troisième album studio éponyme de l’artiste française JAIN, résonne sur toutes les radios, une nouvelle génération, via les réseaux sociaux, s’empare de « Makeba » (extrait de son premier album Zanaka (2015) sorti chez Spookland Records / Sony Music France), propulsant de nouveau ce titre sur le devant de la scène, plus de 8 ans après sa sortie.
Les équipes de l’artiste et du label ont réussi à transformer ce succès viral en phénomène planétaire. Le titre cumule désormais 429 Millions de streams dans le monde dont 200 M depuis mai 2023 et près de 60 milliards de vues sur TikTok.

Il est resté en première place du Global Shazam Chart pendant 6 semaines avec un immense succès en radio et en club à travers le monde, atteignant la première place aux États-Unis (classement dance), la 1re place en Allemagne (classement club), la 2e place au Mexique, la 7e place en Italie ou la 10e place au Mexique).
« Makeba » est désormais certifiée single d’or en Pologne et en Afrique du Sud, single de platine en Italie, au Canada, en Suisse et en Irlande, single de diamant en France, entre autres.
Ce titre est un hommage à la chanteuse sud-africaine et militante des droits civiques Miriam Makeba. Il mêle une rythmique implacable et un gimmick puissant, « oheee » qui en a fait un hymne intemporel.

 

NINHO s’ouvre à l’international  
NINHO vient de passer 8 semaines numéro 1 du top album cet été avec ‘NI’, son cinquième album (Jefe Productions/ Rec. 118 / Warner France) sorti le 30 juin dernier et signe la certification Platine album la plus rapide de l’année.

Alors que son précédent album JEFE vient de passer Diamant (le 4ème de sa carrière), pour la première fois, NINHO collabore avec des artistes d’envergure venus des US (Lil Baby ‘Blue Story’), UK (Central Cee ‘Eurostar’) et du Nigéria (Ayra Starr, NO LOVE certifié OR, Omah lay ‘BAD’. EUROSTAR feat. Central Cee est aussi entré directement #1 du Top Single et déjà certifié OR en France.

Le morceau est annoncé sur la bande son officielle du jeu vidéo EA FC 24, la franchise de football la plus populaire dans le monde, sorti ce 29 Septembre.
Ninho est aussi nouvelle égérie d’Adidas depuis juillet.

 

SOOLKING , l’artiste multi facettes continue son ascension internationale !
Ses influences musicales riches et ses nombreuses collaborations avec des artistes du monde entier ces dernières années lui ont permis de construire une audience fidèle dans de nombreux pays. Il a entre autres collaboré avec Mero (Allemagne), Boro Boro (Italie), Reynmen (Turquie), Diplo (USA), Dhurata Dora (Albanie), Ghali (Italie), Khaled (Algérie)…


Il dévoile début 2022 son single « Suavemente »: un hit imparable grâce auquel il continue à séduire son audience internationale. Le titre cumule aujourd’hui plus de 100 M de streams à l’international. En Italie, le morceau est réadapté avec le rappeur local Boro Boro et permet au single de se hisser dans le top 40 tout au long de l’été.
La success story continue ensuite avec la sortie de son 3ème album « Sans Visa » (juin 2022) aujourd’hui équivalent platine avec plus de 100 000 albums vendus à l’export.
Il continue de développer sa carrière internationale via le live également. 2022 a marqué le début d’une tournée mondiale à guichets fermés aux USA, Canada, UK, Allemagne, Pays-Bas, Italie…


Quant à son dernier single « Casanova » feat. Gazo, sorti début juillet 2023, il cumule déjà plus de 100 M de streams dans le monde. Le titre est rapidement devenu viral sur TikTok grâce à sa mélodie et ses gimmicks imparables. En parallèle, les diffusions radios ne cessent de progresser. Essai également transformé sur les plateformes de streaming, où le titre est largement écouté.
Il culmine aujourd’hui dans les tops singles en Italie, Allemagne, Espagne, Pays-Bas, Autriche, Belgique, Suisse, Maroc, République Tchèque….