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  • Le travail et les investissements des maisons de disques stimulent la croissance mondiale dans toutes les régions du monde
  • Le nombre des abonnements payants aux services de streaming musical dépassent pour la première fois les 500 millions dans le monde 
  • Les maisons de disques accueillent favorablement les promesses de l’IA mais insistent sur des pratiques éthiques en la matière

 

Lire le Global Music Report de l’IFPI 2024 – Etat des lieux de la musique enregistrée ici.

Selon l’IFPI, qui représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde, les revenus du secteur ont augmenté de 10,2% en 2023, principalement du fait de la croissance du nombre d’abonnés payants au streaming. Les informations publiées aujourd’hui dans le « Global Music Report » montrent que le chiffre d’affaires global de la musique enregistrée a atteint 28,6 milliards de dollars US en 2023, soit une neuvième année consécutive de croissance.

Le streaming génère l’essentiel de cette hausse et représente aussi la majorité du revenu total du marché. Le streaming par abonnement a augmenté de 11,2 % en valeur et réalise près de la moitié (48,9 %) du chiffre d’affaires mondial. En 2023, le nombre d’abonnements payants à des services de streaming musical a dépassé pour la première fois les 500 millions et on dénombre désormais plus de 667 millions d’utilisateurs de comptes payants, avec des taux de pénétration locaux très variables selon les pays.

Les autres segments ont également connu une forte croissance, avec une augmentation à deux chiffres des revenus physiques (13,4 %) ainsi que des droits voisins (9,5 %). C’est la troisième année consécutive que les recettes numériques et physiques progressent simultanément.
L’évolution a été positive partout dans le monde, le travail et les investissements des maisons de disques ayant contribué à ce que chaque région connaisse une croissance de ses revenus en 2023. Cinq des sept régions du monde ont enregistré une croissance à deux chiffres.

John Nolan, directeur financier et co-directeur par intérim de l’IFPI, commente la publication du Global Music Report : « Les chiffres de ce rapport annuel reflètent la réalité d’une industrie véritablement mondiale et diversifiée, avec des revenus en hausse sur tous les marchés, dans toutes les régions et pour pratiquement tous les formats de musique enregistrée. Pour la troisième année consécutive, les exploitations physiques et numériques progressent, avec une forte augmentation du nombre d’abonnés au streaming payant – ainsi que des hausses de tarifs – contribuant de manière significative à la croissance du chiffre d’affaires total ».

« Cette progression résulte de l’investissement soutenu des maisons de disques dans les projets et les carrières des artistes – plus de 7,1 milliards de dollars US l’an dernier, pour les seuls domaines de l’A&R et du marketing* – et de l’impact qu’il a sur l’écosystème de la musique partout dans le monde. Les fans apprécient de plus en plus la musique, grâce un choix et un accès aux nouveautés toujours plus larges, comme le montrent les Tops mondiaux 2023 de l’IFPI, qui révèlent la diversité des nouveaux artistes et des styles musicaux. Cela témoigne de la passion des fans, du talent de ces artistes, et du travail des labels qui les défendent et les placent dans les meilleures conditions possibles pour rencontrer un succès international.

« La musique a montré à maintes reprises qu’elle pouvait évoluer et innover, mais ce rapport atteste une fois encore que c’est le partenariat entre l’artiste et le label qui est au cœur du développement des marchés de la musique dans le monde, avec l’impact positif qui en découle sur les économies locales.

Lauri Rechardt, directeur juridique et codirecteur par intérim de l’IFPI ajoute : « La croissance soutenue du marché de la musique enregistrée est encourageante, mais il est également important que nous prenions la mesure des défis auxquels l’industrie est confrontée, y compris la fraude au streaming, le piratage numérique sous toutes ses formes et, bien sûr, la menace des abus engendrés par l’intelligence artificielle générative si elle n’est pas développée de manière responsable, éthique et dans le respect des droits des artistes et des producteurs ».
« Les amateurs de musique apprécient profondément l’authenticité et notre secteur a de solides antécédents quant à sa capacité à négocier des licences musicales, et à accompagner le développement de nouveaux services qui créent ces expériences pour les fans. Cela dit, nous avons encore besoin d’outils efficaces et du soutien des autorités pour lutter contre les utilisations illicites et faire en sorte que l’écosystème de la musique reste viable à long terme.

Croissance dans les régions du monde :

États-Unis et Canada +7,4%
Les États-Unis et le Canada, qui réalisent à eux deux la part la plus importante des revenus mondiaux (40,9%), ont enregistré une hausse de 7,4 % en 2023, supérieure à celle observée en 2022 (+5,1%). Les revenus des États-Unis, premier marché de la musique enregistrée, ont augmenté de 7,2%. Au Canada, également présent au top 10, les revenus ont progressé de 12,2 %.

Europe +8,9%
Représentant plus d’un quart des revenus mondiaux (28,1 % de part de marché) après une croissance de 8,9 %, l’Europe affiche le deuxième chiffre d’affaires le plus importante de la musique enregistrée en 2023, dépassant les 8 milliards de dollars. Les trois plus grands marchés européens, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France ont enregistré une croissance saine, comprise entre 4,4 et 8,1%.

Asie +14,9%
Troisième marché mondial, le chiffre d’affaires de l’Asie a augmenté de 14,9 % en 2023, grâce à de fortes hausses des revenus physiques et numériques, permettant à cette zone de poursuivre sa trajectoire ascendante. Les deux premiers marchés asiatiques ont connu une croissance solide : les revenus du Japon, deuxième marché mondial, ont augmenté de 7,6 % et la Chine (le cinquième marché) a connu une forte croissance de 25,9 %, un record parmi les marchés du top 10 en 2023.

Amérique latine +19,4%
Pour la quatorzième année consécutive, les revenus de la musique enregistrée en Amérique latine ont fortement augmenté en 2023 (+19,4 %), dépassant une fois de plus le taux de croissance mondial. Des hausses à deux chiffres ont été enregistrées au Brésil (+13,4 %) et au Mexique (+18,2 %), les principaux marchés de la région. Le streaming a été le principal moteur et a représenté 86,3 % des revenus de la région.

Océanie +10,8%
L’Océanie a enregistré une croissance de 10,8 % en 2023, supérieure à celle enregistrée en 2022 (+8,3 %), notamment grâce à une hausse des revenus du streaming par abonnement (+13,5 %). La progression des revenus s’est accélérée en Australie, l’un des 10 premiers marchés mondiaux, en hausse de 11,3 %. En Nouvelle-Zélande, les revenus de la musique enregistrée ont augmenté de 8,4 %.

Moyen-Orient et Afrique du Nord +14,4%
Les revenus du streaming ont dominé une fois de plus au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), avec une part de marché de 98,4 % dans cette région. Les chiffre d’affaires total de la zone MENA a augmenté de 14,4 % en 2023, dépassant le taux de croissance mondial.

Afrique subsaharienne +24,7%
L’Afrique subsaharienne a une fois de plus connu la croissance la plus rapide de toutes les régions, seule à dépasser les 20 % de croissance : les revenus ont augmenté de 24,7 %, alimentés par la hausse du streaming payant (+24,5 %). L’Afrique du Sud reste le premier marché de la région, contribuant à hauteur de 77 % au chiffre d’affaires régional, avec une croissance locale de 19,9 %.

***

Notes à l’attention des rédacteurs :
*selon les données de 2022 de l’IFPI « Investing in Music ».
Les valeurs en monnaie locale sont indiquées aux taux de change de 2023 provenant de sources indépendantes. L’IFPI retraite chaque année toutes les valeurs historiques en monnaie locale. Les valeurs de marché peuvent donc varier rétrospectivement en fonction des fluctuations des taux de change.
Le Rapport mondial sur la musique 2024 de l’IFPI : l’Edition Premium de l’IFPI est la source exhaustive de données sur l’industrie mondiale de la musique enregistrée. Elle comprend le panorama le plus complet et le plus fiable des revenus mondiaux de ce marché, provenant directement des maisons de disques membres dans le monde. Ces chiffres sont vérifiés grâce à notre réseau mondial de groupes nationaux à l’échelle de chaque pays. Des données détaillées sur la consommation sont obtenues auprès des partenaires en charge de la réalisation des classements pour nous permettre de fournir la vision la plus précise et un maximum de granularité sur le marché mondial de la musique enregistrée.
Outre la collecte de données et la mesure du marché les plus précises et les plus solides qui soient, l’édition Premium comprend également une analyse approfondie du marché mondial de la musique enregistrée réalisée par l’équipe Global Data & Analysis de l’IFPI.
Ce rapport est un outil indispensable pour tous ceux qui participent à l’industrie mondiale de la musique enregistrée ou qui cherchent à mieux la comprendre.

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Pour la 7ème année consécutive, le marché français de la musique enregistrée progresse et affiche en 2023 un chiffre d’affaires de 968 M€.
Le marché est en hausse de 5,1%, dans la continuité des scores relevés depuis 2017.

Deux marqueurs : tout d’abord, une relative stabilité (-1%) des revenus générés par les supports physiques qui représentent toujours près d’un quart des ventes.
Deuxième marqueur, une progression de 8,8 % du chiffre d’affaires des exploitations numériques, pour les 3 autres quarts.
Les ventes de musique, tous formats confondus sont en hausse de 6,2% par rapport à 2022.
Quant au droits voisins et aux revenus de la synchro, en très léger recul, ils s’équilibrent après une année 2022 exceptionnelle.

Derrière ce constat satisfaisant, on observe un revenu qui atteint tout juste 53% du niveau historique de 2002. La croissance numérique est en retard en France, comparée au Top 10 des marchés mondiaux.
La dynamique est globalement positive, mais la progression de 10% des revenus du streaming par abonnement reste trop faible pour nourrir pleinement le développement du marché alors que c’est la première source de création de valeur.
Quant au streaming financé par la publicité, il présente des résultats contrastés avec l’audio en hausse de 15% et les usages vidéo stables. Dans les deux cas, ces segments participent de façon marginale au chiffre d’affaires total : seulement 9% chacun.

2023 confirme une caractéristique hexagonale déjà perceptible ces dernières années : on recense 12 millions d’abonnements en France, soit un taux de pénétration de 16% pour l’abonnement payant, un des plus faibles parmi les principaux territoires de la musique.
La croissance des revenus de ces abonnements se tasse ici, alors que notre marché est loin d’être parvenu à maturité.

Pour les producteurs français et leurs partenaires des plateformes, les marges de progression jusqu’alors encourageantes deviennent aujourd’hui des défis à relever sans plus tarder, tant auprès des jeunes consommateurs, que des seniors.
Le développement du streaming payant est un enjeu de taille dans un contexte inflationniste ; les abonnements aux services musicaux sont en concurrence frontale avec les offres cinéma, audiovisuelles et le sport.
L’arbitrage économique du public entre ces multiples propositions est bel et bien une bataille à gagner, avec des usages de plus en plus volatils, de plus en plus concentrés sur les formules de vidéos courtes telles que TikTok, plateforme dont la popularité s’appuie sur la musique, qui nourrit 85% de ses contenus, sans pour autant la rémunérer à la hauteur de cette contribution.

Ces vidéos courtes qui avaient au départ créé une nouvelle source de visibilité et de découverte pour les nouveautés, captent et détournent désormais l’attention des fans des services de streaming audio, lesquels sont pourtant de loin la principale source de revenus des artistes et des producteurs.

Incontestable point positif de ce bilan annuel : la dynamique et les succès de la production musicale française sont au rendez-vous depuis plus de 10 ans. Il est important de souligner que ces performances formidables dépassent largement nos frontières avec le rayonnement grandissant des artistes francophones dans le monde, quels que soient les répertoires.
Avec 17 des 20 meilleures ventes d’albums 2023 et trois quarts du TOP 200, le public plébiscite cette année encore les projets des artistes produits en France – et chantant en français. Une mention spéciale pour le rap, le hip hop et le R&B, qui dominent la tête de ce classement et imposent cette scène comme la plus dynamique d’Europe.

Les artistes francophones émergents confirment eux aussi ces bonnes performances : 24 premiers albums produits en France intègrent le top 200 annuel dont « Mélo » de Tiakola qui s’invite directement en 4ème position.

Fait remarquable : une trentaine d’artistes y classent plusieurs albums parmi lesquels
Jul avec 8 projets et 5 artistes qui en placent 3 : Gazo, Grand Corps Malade, Johnny Hallyday, Taylor Swift et The Weeknd.
Les artistes féminines classent 36 projets dont plus de la moitié produits en France, soit 7 de plus que l’an dernier. A saluer tout particulièrement les performances de :
– Aya Nakamura, seule femme présente dans les 20 premières places pour un projet solo,
– Zaho de Sagazan, meilleur premier album féminin au classement annuel,
– Miley Cyrus, qui prend la première place du Top streaming 2023.

Dans un marché désormais mondial, qui n’a jamais été aussi complexe et atomisé avec la multiplication des fenêtres d’exposition offertes par les réseaux sociaux, les labels n’ont cessé de développer leur expertise.

Être aux service des artistes c’est accélérer leur visibilité dans un océan de contenus qui grandit chaque jour et développer leurs sources de revenus ; c’est aussi avoir les bons outils et les équipes qualifiées pour lire, comprendre et exploiter les indicateurs sur ces réseaux, pour développer l’engagement des fans et en faire les premiers ambassadeurs des artistes.

Au-delà de la capacité d’adaptation permanente des labels pour répondre à la galaxie des formats et des usages, l’enjeu majeur auquel est confronté la musique aujourd’hui est celui de l’intelligence artificielle.

Alexandre Lasch, directeur général, commente : « l’IA est une révolution déjà en marche pour l’aide à la création et à la diffusion des œuvres. C’est un outil formidable dès lors qu’elle est utilisée dans un environnement éthique : la transparence sur l’utilisation des contenus est essentielle pour créer de la valeur et garantir le consentement des artistes ».
Quel que soit l’interlocuteur, systèmes d’IA, réseaux sociaux, plateformes de partages ou d’écoute de musique, la responsabilité primordiale des producteurs est de conclure des accords adaptés au modèle économique de chaque utilisateur.

Aujourd’hui plus que jamais, il faut que les artistes et ceux qui investissent chaque jour dans des projets musicaux, soient correctement rémunérés pour leur travail.

Le respect de la propriété intellectuelle n’est pas une option.
C’est l’écrin qui protège la créativité humaine et les émotions qu’elle transmet.

À propos du SNEP : Le syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2023 à 968 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes Music, Sony Music France , Tricatel, Universal Music France, SCHERZO Production et Warner Music France.

 

 

Contact : Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

SOLISTE INSTRUMENTAL
Alexandre KANTOROW, piano

 

ARTISTE LYRIQUE
Benjamin BERNHEIM, ténor

 

RÉVÉLATION, ARTISTE LYRIQUE
Juliette MEY, mezzo-soprano

 

RÉVÉLATION, SOLISTE INSTRUMENTAL
Salomé GASSELIN, viole de gambe

 

RÉVÉLATION, CHEF D’ORCHESTRE
Marie JACQUOT

 

COMPOSITEUR
Florentine MULSANT – Le Chant du soleil, sonate pour piano à 4 mains

 

ENREGISTREMENT
Nicholas ANGELICH : HOMMAGE – Nicholas Angelich, Quatuor Ébène, Martha Argerich, Myung-Whun Chung, Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National du Capitole de Toulouse, Tugan Sokhiev – Erato

 

Avec la complicité et le talent des équipes de Radio Nova & Les Inrockuptibles,  le SNEP avait présenté voilà un an, une série de podcasts en cinq épisodes originaux, conçue et imaginée par Isadora Dartial de Radio Nova et Franck Vergeade des Inrockuptibles, à l’occasion des « 100 ans de la musique enregistrée » : un prétexte rêvé pour partir à la rencontre de celles et ceux qui permettent à la magie d’opérer et aux disques d’être conçus, produits et écoutés. Vous avez croisé l’an dernier des directeurs de labels (Pauline Duarte et Marc Lumbroso), des ingénieurs du son (Dominique Blanc-Francard & Bénédicte Schmitt), des musiciens de studio (Édith Fambuena & Slim Pezin), des arrangeurs et compositeurs (Bertrand Burgalat & Gabriel Yared) et bien sûr des artistes (Alain Chamfort & La Grande Sophie).

Aujourd’hui, nous avons le plaisir de poursuivre cette aventure avec les mêmes passionnés, et cette fois pour vous faire découvrir d’autres métiers, d’autres personnalités qui ont fait et font toujours l’âme du monde de la musique.

1er épisode de cette nouvelle série : place aux producteur, productrice et manageurs – Anne Cibron et Benny Malapa

ECOUTER ICI

“Si depuis 30 ans la France est devenue l’autre pays du rap, elle le doit à des pionniers comme Dee Nasty ou des programmateurs comme Laurent Bouneau mais le patient zéro, celui qui a déclenché l’épidémie, c’est Benny Malapa. Il a découvert, produit et fait connaître la plupart des artistes qui ont fait le succès de cette musique ici. Son nom est rarement mentionné, il nous paraissait important de réparer cette injustice et de lui faire rencontrer celle qui est aujourd’hui une personnalité clé de cet univers, Anne Cibron. Manageuse d’Orelsan et de Booba dont elle supervise les labels, elle a développé les carrières de Damso, Shay ou encore dernièrement de SDM. Il y a chez elle une intelligence, une force et une détermination mais on sent aussi d’autres choses qui la rendent extrêmement touchante comme Benny.”

 

Taylor Swift entre dans l’histoire en devenant la première artiste à figurer pour la quatrième fois en tête du classement mondial des artistes, publié chaque année par l’IFPI.

21 février 2024 – L’IFPI, qui représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde, annonce la 1ère place de Taylor Swift au classement international des artistes pour l’année 2023.
Ce prix unique est décerné sur la base des ventes mondiales d’un artiste ou d’un groupe au cours de l’année écoulée, tous formats confondus, streaming, téléchargement et supports physiques et sur l’ensemble de son répertoire. Le prix est décerné à l’artiste qui occupe la première place dans le classement mondial des artistes de l’IFPI, qui a également été publié aujourd’hui.

Cette 11e édition du « IFPI Global Recording Artist of the Year », marque la consécration de Taylor Swift qui aura dominé le classement plus que tout autre artiste depuis sa création, son titre de 2023 faisant suite aux succès de 2014, 2019 et 2022. Il couronne une année exceptionnelle au cours de laquelle l’artiste a hissé trois albums (Midnights et les versions Taylor’s des albums Speak Now et 1989) en tête des classements. Avec sa tournée Eras, détentrice de tous les records, elle a remis en lumière l’ensemble de son répertoire sur les plateformes de streaming aux quatre coins de la planète. Ce phénomène a été illustré par la résurgence du titre « Cruel Summer », initialement sorti en 2019, redevenu N°1 des Tops quatre ans plus tard.
Les stars de la K-Pop SEVENTEEN et Stray Kids se sont respectivement classées deuxième et troisième du classement, au terme d’une année record pour les artistes coréens. Quatre groupes de K-Pop figurent dans le Top 10 avec TOMORROW X TOGETHER à la 7e place et NewJeans à la 8e, tandis qu’IVE et NCT Dream ont également fait leur première apparition dans le Top 20 du « IFPI Global Artist Chart », respectivement à la 12e et à la 15e place.

La star américaine de la country Morgan Wallen (n°6) a également fait sa toute première apparition dans ce classement international des artistes après l’immense succès de l’album 2023 « One Thing At A Time » ; quant Lana Del Rey (n°10), elle entre aussi pour la première fois dans ce Top 10, après sa 17ème place en 2014. Au-delà des premières places, les stars japonaises King & Prince et les artistes américains SZA et Zach Bryan ont également fait leurs débuts dans l’IFPI Global Artist Chart. Au total, huit des 20 premiers artistes font une première apparition dans le classement 2023.

Lewis Morrison, directeur des classements et des certifications à l’IFPI, a déclaré : « Nous sommes extrêmement fiers de décerner le prix « IFPI Global Recording Artist of the Year » à Taylor Swift pour la quatrième fois, car elle continue à repousser les limites du succès mondial. Taylor est un talent unique et son engagement envers son métier et ses fans est vraiment phénoménal.
Il est également fantastique de voir autant d’artistes entrer dans le classement pour la première fois, et le retour d’artistes établis des années après leur dernier classement. Alors que le paysage international de la musique enregistrée évolue et que de nouvelles opportunités apparaissent, les maisons de disques poursuivent leur travail pour construire des carrières mondiales et sur le long terme pour leurs artistes. »

À propos des classements mondiaux de l’IFPI

Les « Global Charts » de l’IFPI fournissent l’image la plus complète des performances des artistes, des albums et des titres à l’échelle mondiale. Ces classements recensent les écoutes en streaming, les téléchargements et les ventes physiques, informations recueillies auprès des maisons de disques de chaque pays. Les données sont ensuite agrégées en un seul classement mondial selon une méthodologie spécifique définie par l’IFPI. Ces charts réalisés en partenariat avec les labels membres de l’IFPI, permettent de mettre en lumière les succès internationaux, combinant les remontées exhaustives des ventes unitaires et des streams avec les données économiques de chaque type de consommation au niveau national.

TOP 20 des artistes 2023 – IFPI

Précédents Classements “IFPI Global Recording Artist” et Artistes N°1

Notes aux rédacteurs :
Suivez-nous sur X @IFPI_Org et sur Instagram @IFPI_org.
Dans les prochains jours, l’IFPI publiera également « l’IFPI Global Single Chart » (16h00, 26 février 2024) et « l’IFPI Global Album Chart ».

À propos de l‘IFPI
L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représente plus de 8 000 maisons de disques et label affiliés. Nous œuvrons pour promouvoir la valeur de la musique enregistrée, pour défendre les droits des producteurs de musique enregistrée et développer les utilisations commerciales de la musique partout dans le monde.

PALMARES DES 39èmes VICTOIRES DE LA MUSIQUE

 

FÉLICITATIONS !
À TOUS LES LAURÉATS DES VICTOIRES 2023 ET AUX ÉQUIPES DE PASSIONNÉS QUI LES ONT ENTOURÉS ET AIDÉS À PORTER LEURS PROJETS LE PLUS LOIN POSSIBLE

 

ARTISTE FÉMININE
Aya NAKAMURA (Rec. 118 / Warner Music)

 

ARTISTE MASCULIN (Ex-aequo)
GAZO (BSB Prod / Sony Music)
VIANNEY (Tôt ou Tard / Believe)

 

RÉVÉLATION FÉMININE
Zaho DE SAGAZAN (Virgin Music France / Universal Music)

 

RÉVÉLATION MASCULINE
YAME (Naïve / Believe)

 

RÉVÉLATION SCÈNE
Zaho DE SAGAZAN (Virgin Music France / Universal Music)

 

ALBUM
« La symphonie des éclairs »
Zaho DE SAGAZAN (Virgin Music France / Universal Music)

 

CHANSON ORIGINALE
« La symphonie des éclairs » – Zaho de Sagazan
Auteure/Compositrice : Zaho de Sagazan
Arrangeurs : Pierre Cheguillaume & Alexis Delong

 

CONCERT
Damso – « Qalf Tour »
Production : Strong Live/The Vie/Yuma/Carthage

 

CREATION AUDIOVISUELLE
« Commando » – Shay – (Capitol / Universal Music )
Réalisateur : Guillaume Doubet

NOMINATIONS SNEP

Lors de la réunion du Conseil syndical de janvier 2024, Mehdi El Jaï a annoncé sa démission en tant qu’administrateur du Snep, fonction qu’il occupait depuis vingt ans. Le Snep remercie très chaleureusement Mehdi pour son engagement et sa précieuse contribution au cours de ces deux décennies durant lesquelles il a défendu sans relâche la voix des entrepreneurs de la musique à l’occasion des multiples défis relevés par l’industrie musicale au cours de cette période.

Mehdi, producteur en herbe dès l’âge de 15 ans, n’a jamais dévié du cap et de sa passion pour la production musicale. Après avoir passé 17 ans chez XIII Bis qu’il a dirigé 4 ans et travaillé avec des artistes aussi incontournables que Ray Charles, Rammstein ou Tears for Fears, il crée le label Verycords en 2012 avec Simon et Romain Turgel. Dix ans plus tard, Verycords produit et édite des répertoires emblématiques de la chanson et de la pop françaises, de rock et de métal et c’est pour se concentrer entièrement au développement de cette maison et aux carrières de ses artistes qu’il se retire de la gouvernance du syndicat tout en restant attentif, engagé et présent à ses côtés.

Mehdi est remplacé au conseil du Snep par Isabel Dacheux. Éditrice indépendante depuis plus de 30 ans, Isabel est à la tête de Scherzo Production et gère un catalogue de plus de 500 titres d’artistes parmi lesquels Daran, Johnny Hallyday, Florent Pagny, Calvin Russell, Maurane, Livingstone… Membre de la Sacem et du Snep depuis quelques années, elle est également formatrice aux métiers de l’édition musicale.

En 2011, elle a fondé, avec quelques camarades éditeurs, la Fédération Eifeil dont elle est désormais présidente et qui représente les éditeurs de musique indépendants en France dont la plupart sont aussi labels et producteurs phonographiques.

 

Mehdi El Jaï –  © Denis Pourcher

Isabel Dacheux –  © Jeff Ludovicus

Par ailleurs, Alexandre Lasch, Directeur général du syndicat, procède à deux nominations dans son équipe :

Emilie Trébouvil est nommée Secrétaire générale.
Diplômée de la Sorbonne et du Celsa (double Master 2 de philosophie et d’allemand, Master 2 de communication politique), Emilie a rejoint le Snep en 2019 comme directrice des affaires publiques et réglementaires après avoir occupé différentes fonctions à l’Assemblée nationale, dont 7 ans en tant que conseillère législative pour un groupe parlementaire en charge du suivi des commissions des Affaires culturelles et des Affaires sociales.

Ivette Hubackova est nommée Directrice des études.
Ivette est titulaire d’un Master 2 en management de projet culturel de l’Ecole internationale des métiers de la culture et du marché de l’art et diplômée d’OpenClassrooms en tant que Data Analyst. Elle a rejoint le Snep en novembre 2022 après avoir exercé durant sept ans diverses fonctions dans le spectacle vivant, en communication, production, logistique, administration et management d’artistes.

 

Emilie Trébouvil – © Miki Lasch

 

      Ivette Hubackova – © Sébastien Gonzalez

Contact : Patricia Sarrant – 06.46.39.40.31

Le Syndicat national de l’édition phonographique est la principale organisation représentant les producteurs de musique enregistrée en France. Il représente des labels et maisons de disques de toute taille, des grandes entreprises aux labels TPE les plus artisanaux en passant par des labels PME. Il est présidé par Bertrand Burgalat, qui est à la fois musicien et producteur, fondateur du label Tricatel.

EXPORT SUCCESS STORIES – EPISODE 2

Après un premier épisode dédié notamment aux success stories de Jain, Angèle et Aya Nakamura, voici le deuxième épisode proposé par le SNEP, pour saluer au fil de l’actualité, le rayonnement des artistes qui portent haut les couleurs de la production musicale française à l’international et le travail des équipes qui les entourent.

Portés par l’essor du streaming dans le monde, les artistes produits en France, talents confirmés ou de la nouvelle génération, sont de plus en plus nombreux à rencontrer des succès spectaculaires aux quatre coins du monde.

Ils sont le symbole de la diversité des genres musicaux et des générations, ils sont programmés dans les plus grands festivals du monde, de Coachella au Reeperbahn, et leurs titres parviennent au Top des plateformes de streaming en Allemagne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Italie, aux USA mais aussi en Asie ou en Amérique du Sud.

Dans l’ombre de ces succès : le travail des labels pour développer des featuring avec les stars locales, les synchros dans les séries les plus populaires sur Netflix, Amazon Prime ou Disney+, dans les campagnes publicitaires mondiales ou dans les jeux vidéo qui participent très largement à la mondialisation de l’audience des artistes produits en France.

 

Ibrahim MAALOUF (Label Mister Ibé), une figure incontestée de la scène musicale française contemporaine, inscrit son nom dans l’histoire en devenant le premier instrumentiste franco-libanais à être nommé aux 65èmes Grammy Awards en 2022 pour son album « Queen of Sheba » en collaboration avec Angélique Kidjo. Au cours de cette même année, Ibrahim Maalouf a dévoilé son 17e album intitulé « Capacity to Love », lui valant une nouvelle nomination aux 66ème Grammy Awards pour la chanson « Todo colores », en collaboration avec Cimafunk, Tank & The Bangas, dans la catégorie Best Global Music Performance.

Élargissant son rayonnement au-delà des frontières françaises, Ibrahim Maalouf a depuis confirmé sa position de musicien, producteur, arrangeur et interprète prééminent, affichant complet aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Europe ainsi qu’en Turquie et au Moyen-Orient devant près de 450 000 spectateurs en 2022/2023 et avec plus de 100 millions de pistes streamées dans le monde sur cette même période.

Ibrahim Maalouf a établi des collaborations prestigieuses avec des artistes renommés tels que Sting, De la Soul, Sharon Stone, A$AP Rocky, J Balvin, Grégory Porter, Jon Batiste et Marcus Miller, bénéficiant du soutien éclairé de Quincy Jones. Les éloges du New York Times, du New Yorker, de NPR et de WNYC pour ses deux derniers albums témoignent de la reconnaissance mondiale de son talent. Son développement artistique aux États-Unis et au Canada au cours des deux dernières années a été couronné de succès avec des concerts à guichets fermés à l’automne 2022. Sa tournée nord-américaine en 2024 s’annonce comme la suite logique du développement du trompettiste sur ce territoire, confortant davantage encore sa présence dans le paysage musical international.

 

VIDEOCLUB (Petit Lion Productions / Columbia / Sony Music)
« Amour Plastique », le titre phare du groupe nantais Videoclub (Adèle Castillon et Matthieu Reynaud), a non seulement survécu à la séparation du groupe, mais a également connu un nouvel essor à l’échelle internationale, largement soutenu par la sortie du film de Ridley Scott « Napoléon ».

Bien que cette association puisse sembler surprenante, elle trouve son origine dans une série de mèmes mettant en scène la phrase « There’s nothing we can do » prononcée par un Napoléon désabusé et sans espoir dans le film éponyme de Scott, sorti en salles en novembre. Cette série de mèmes, accompagnée d’une version ralentie du titre, s’est rapidement propagée sur les réseaux sociaux, notamment au Mexique et aux États-Unis, marchés déjà porteurs lors de la sortie du titre trois ans auparavant.

Grâce à cette dynamique organique puissante, associée aux efforts concertés des équipes des artistes et du label, ce qui était initialement un succès viral de niche est devenu un phénomène mondial, atteignant la 5e place du classement mondial Shazam, avec plus de 2,2 millions de créations et 6,2 milliards de vues sur TikTok, ainsi que près de 271 millions de streams dans le monde.

Ce succès, survenu alors que les deux artistes lançaient leurs projets solo respectifs, illustre l’importance du catalogue dans les écoutes, en particulier chez les plus jeunes (41 % de l’audience actuelle du titre a moins de 22 ans). Il démontre également son impact potentiel sur les nouvelles sorties, en tant que levier de développement pour élargir l’audience des artistes, à la fois sur le plan démographique et géographique, et pour déclencher un effet papillon sur le reste du répertoire.

 

ELGRANDETOTO (BNJ City Block / RCA / Sony Music)
Déjà acclamé comme le phénomène musical marocain et la voix la plus écoutée de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord) dans le monde, ElGrandeToto est en train d’imposer le rap du monde arabe parmi les genres incontournables de la scène internationale.

Avec la sortie de son nouvel album « 27 » en novembre dernier, ElGrandeToto réaffirme avec audace le nouveau statut qu’il a acquis depuis la parution de son premier album « Caméléon » en 2021. Ce projet musical, le premier du genre pour l’artiste casablancais, l’avait propulsé sur le devant de la scène rap marocaine et internationale. En 2022, il est devenu le premier rappeur marocain à obtenir une certification Or en France pour le remix du hit de Ckay « Love Nwantiti », un titre qui cumule plus de 153 millions de streams sur Spotify.

Porté par un partenariat mondial avec Spotify, l’album « 27 » marque un tournant dans la carrière de l’artiste en dehors des frontières du Maroc. ElGrandeToto a d’abord lancé la campagne de son nouvel album avec « Weld Laadoul », un titre qu’il a interprété pour l’incontournable COLORS×STUDIO. Avec des collaborations internationales prestigieuses telles que Oxlade (Nigeria), Beny Jr (Espagne), Morad (Espagne), Unknown T (Royaume-Uni), Rondodasosa (Italie) et Hamza (Belgique), l’album « 27 » a réalisé le troisième meilleur démarrage mondial sur Spotify la semaine de sa sortie, le 8e meilleur démarrage au Royaume-Uni. Les 17 titres de l’album ont occupé les 17 premières places du Top 20 MENA, avec une entrée au Top 100 en Belgique, au Top 200 en Espagne, et dans les charts Apple Music dans plus de 25 pays, dont l’Italie, les Pays-Bas, le Canada et la Turquie. Une première pour un album rap en langue arabe.

L’artiste a également bénéficié d’une visibilité exceptionnelle grâce à une série d’affichages dans le monde entier, notamment à Times Square (New York), au Eaton Center (Toronto) et dans le stade du FC Barcelone.

ElGrandeToto a ensuite lancé sa tournée mondiale « Twenty Seven Tour » à travers l’Europe, les États-Unis et le Canada, consolidant ainsi sa place parmi l’élite mondiale du rap.

 

KUNGS (Island Def Jam/Universal Music)
L’artiste confirme une fois de plus son statut d’ambassadeur de la French Touch à travers la planète avec son nouveau single « All Night Long », sorti le 19 janvier en collaboration avec la légende David Guetta et l’artiste britannique Izzy Bizu.

La rencontre emblématique de deux acteurs majeurs de la scène électro française ravit les fans du monde entier !

Une sortie accompagnée par les équipes d’Universal à l’international, dont le travail a permis au titre de rayonner rapidement dans le monde grâce à un soutien éditorial remarquable sur les plateformes et des entrées en radios instantanées qui porte le titre dans les classements internationaux (Etats-Unis, Royaume Uni, Italie, Allemagne, Brésil, Chine…). Kungs s’est emparé d’une villa londonienne avec le partenaire Lab54 pour un livestream évènementiel le soir de la sortie, en compagnie de ses fans. Les images de la soirée sont vite devenues virales sur les réseaux sociaux.
Kungs, auteur de grands hits mondiaux (This Girl, Never Going Home, Clap Your Hands…) poursuit sa conquête de tous les continents avec une fine sélection de collaborations, entre des  artistes de renommée mondiale et DJ/producteurs les plus pointus : Taylor Swift, Purple Disco Machine, Carlita, Shadow Child…

La fin de l’année 2023 aura également été marquée par la sortie de « The Complete Collection »,  une compilation physique et digitale réunissant ses titres phares, et l’atteinte de nouveaux caps symboliques majeures dans la carrière du DJ : plus d’un milliard de streams pour son premier single This Girl (2016) et un plus de 17 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify.

 

OFENBACH (Elektra Music France / Warner Music)
Avec près de 15,5 millions d’auditeurs mensuels sur Spotify, le groupe OFENBACH s’est imposé ces dernières années comme un représentant incontournable de la musique électronique française dans le monde.

Après 9 tournées internationales (Europe, Etats-Unis, Asie), plusieurs tubes européens (de ‘Be Mine’ à ‘Wasted Love’ certifiés 8x Diamant à l’export) et presque 4 milliards de streams à leur actif, leur tout premier album « I (ONE) » vient de dépasser le milliard de streams en un an à peine. Le groupe est actuellement en train d’écrire une nouvelle success-story à travers son single « Overdrive », déjà n°2 de l’Airplay Europe (leur 5ème Top10 dans ce classement des meilleures diffusions radio à l’échelle du continent) et déjà dans les classements streaming de 20 pays. Le titre cumule désormais plus de 80M de streams à l’étranger.

 

FALLY IPUPA (Elektra Music France / Warner Music)
Nommé parmi les 50 personnalités Africaines les plus influentes, Fally Ipupa est un emblème de la musique Congolaise sur la scène mondiale. Avec des collaborations passées incluant Wizkid, Diamond Platnumz, Youssou N’Dour et bien d’autres, Fally Ipupa est incontestablement une superstar internationale, remplissant les plus grands stades ou Arenas à guichet fermé.

Sa tournée en 2023 incluait notamment Kinshasa (120 000 personnes), Douala, Bruxelles, Londres, et Paris – faisant de lui le tout premier artiste Africain francophone à remplir la prestigieuse Paris La Défense Arena devant plus de 40 000 fans.

Après 6 albums multi-certifiés, son dernier projet « FORMULE 7 » et ses tubes « bloqué » ou « Mayday » cumulent déjà plus de 100 millions de streams à l’export. Fally est notamment l’artiste le plus streamé de tous les temps sur la plateforme africaine Boomplay.

 

SOFIANE PAMART (88 Touches / Pias)
Depuis la sortie de son premier titre en 2019, il est devenu à 31 ans l’un des dix pianistes les plus streamés au monde. Dans l’attente de son quatrième album qui sera écrit et composé aux États Unis en 2024, le premier album « Planet » de Sofiane a franchi le cap du Disque d’or à l’export en 2023, et c’est désormais son second opus « Letter » qui vise la certification or en 2024.

Après une tournée européenne à guichet fermé fin 2023 en Europe (Allemagne, Royaume-Uni, Espagne, Belgique, Suisse) Sofiane Pamart annonce une série de 20 concerts outre Atlantique, qui passera notamment à New York et Los Angeles, « THE NOCHE TOUR 2024 ».

Dernier fait saillant de l’année écoulée à l’international pour Sofiane : une collaboration avec la star australienne Sia pour une nouvelle version de son tube « Gimme Love » .

 

MAKE THE GIRL DANCE (Roy Music) depuis des années le duo sillonne les clubs de la planète avec une seule idée en tête : faire convulser les dance floors.

Depuis leur premier clip au succès mondial « Baby Baby Baby » (3M vues les 3 premiers jours, + de 40M vues), ils naviguent entre les hits electro girly (« Kill Me ») et les turbines dirty (« Wall Of Death ») qui font saigner les yeux. Sans cesse tiraillés entre leurs diverses influences electro, rock, folk ou hip-hop, ils ont décidé finalement de ne pas faire de choix.
Les succès de leurs titres sont indéniables : des dizaines de millions de vues des clips, de nombreuses synchronisations sur des pubs (Microsoft, Magnum Ice Cream, L’Oréal, Guitar Hero, Victoria’s Secret, Jack Daniel), des films (« Mucy » de Luc Besson), des séries US (Castle, Gossip Girl…) ont fait connaître leur musique dans le monde entier.
Après 3 belles tournées mondiales (Paris, Berlin, Londres, Madrid, Rome, Genève, New York, Miami, Austin, Montréal, Moscou, Istanbul, Séoul, Tokyo, Singapour…), ce duo formé par Pierre Mathieu et Greg Kozo compose actuellement son quatrième album.

 

Artiste masculin
Étienne Daho
Pierre de Maere
Gazo
Vianney

Artiste féminine
Jain
Louane
Aya Nakamura
Véronique Sanson

Révélation masculine
Nuit Incolore
Aime Simone
Yamê

Révélation féminine
Adèle Castillon
Meryl
Zaho de Sagazan

Révélation scène
Julien Granel
Meryl
Zaho de Sagazan

Album
« à 2 à 3 » – Vianney
« J.OOO.$ » – Josman
« La symphonie des éclairs » – Zaho de Sagazan
« The Fool » – Jain
« Tirer la nuit sur les étoiles » – Étienne Daho

Chanson originale
« Bolide allemand » – SDM – Auteurs : Berry, Isko, SDM & Yopsi/Compositeur : Berry
« Douce » – Clara Ysé – Auteure/Compositrice : Clara Ysé
« Enfant de » – Pierre de Maere – Auteur : P. de Maere/Compositeurs : P. de Maere, Xavier de Maere & Kenzi
« La symphonie des éclairs » – Zaho de Sagazan – Auteure/Compositrice : Z. de Sagazan
Arrangeurs : Pierre Cheguillaume & Alexis Delong
« Secret » – Louane – Auteure/Compositrice : Louane/Arrangeur : Tristan Salvati

Concert
Bigflo & Oli – « Le grand Tour » – Production : Bleu Citron
Damso – « Qalf Tour » – Production : Strong Live/The Vie/Yuma/Carthage
Pomme – «  Consolation Tour » – Production : Uni-T/ Sois Sage Musique
Shaka Ponk – « The Final Fucked Up Tour » – Production : Zouave/Cyco Records

Création audiovisuelle
« Commando » – Shay – Réalisateur : Guillaume Doubet
« Flamme » – Juliette Armanet – Réalisateur : Scotty Simper
« La symphonie des éclairs » – Zaho de Sagazan – Réalisatrice : Bobby León

 

Le dynamisme, l’engagement et l’indépendance d’esprit de la ministre seront précieux et stimulants à un moment décisif pour la musique enregistrée et la création :

La protection des titulaires de droits et de la propriété intellectuelle face au tournant des intelligences artificielles génératives est une priorité absolue, à l’heure où s’écrivent les dernières lignes de l’AI Act à Bruxelles et où le Comité d’experts IAG se prépare à publier des recommandations en France.

La place de la musique dans les médias, fragilisée année après année dans le contexte de la révolution numérique des usages, doit faire l’objet de toutes les attentions. Aujourd’hui encore, même à l’heure du streaming et des réseaux sociaux, le développement des projets artistiques dépend de l’exposition extraordinaire que permettent les médias traditionnels. L’audiovisuel public est appelé à jouer un rôle exemplaire dans la visibilité des artistes-interprètes à des heures de grande écoute.

Enfin, les producteurs du Snep seront particulièrement attentifs, à la suite de la refondation des moyens financiers du Centre national de la musique, au rééquilibrage de l’action de l’établissement public au service de toutes les parties prenantes et du pluralisme artistique, notamment en matière de soutien à la création et à l’exportation.

CONTACT : Alexandre LASCH – 06 62 52 19 81