A l’occasion de l’examen du budget pour 2024, la commission des Finances du Sénat a voté, hier, à huis clos, un amendement créant une nouvelle taxe sur le streaming pour financer le Centre national de la musique.

Nous ne comprenons pas :
• que le Sénat renonce aux principes qu’il a toujours défendus : réduire les impôts de production et refuser de créer de nouvelle taxe ;
• que le Sénat en appelle à l’exception culturelle quand ce nouvel impôt s’acharne sur les acteurs français et européens qui sont les plus vertueux mais aussi les plus fragiles économiquement ;
• que le Sénat s’en prenne aux usages musicaux les plus plébiscités par les jeunes générations ;
• que le Sénat saborde l’attractivité du marché et la capacité des plateformes européennes à investir dans la promotion et la mise en avant des artistes français ;
• que le Sénat ose parler d’« impasse des négociations » quand le ministère de la culture s’emploie à les faire aboutir.

Ces choix traduisent une vision dépassée de notre industrie et un prisme anti-innovation. Nous regrettons profondément l’adoption de cet amendement dont la mise en œuvre aurait un impact très négatif sur la croissance de notre marché, au détriment des créateurs et du public.

CONTACT : Alexandre LASCH – 06 62 52 19 81

EXPORT SUCCESS STORIES

Un nouveau rendez-vous proposé par le SNEP, pour saluer au fil de l’actualité, le rayonnement des artistes qui portent haut les couleurs de la production musicale française à l’international et le travail des équipes qui les entourent.

Portés par l’essor du streaming dans le monde, les artistes produits en France, talents confirmés ou de la nouvelle génération, sont de plus en plus nombreux à rencontrer des succès spectaculaires aux quatre coins du monde.

Ils sont le symbole de la diversité des genres musicaux et des générations, ils sont programmés dans les plus grands festivals du monde, de Coachella au Reeperbahn, et leurs titres parviennent au Top des plateformes de streaming en Allemagne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Italie, aux USA mais aussi en Asie ou en Amérique du Sud.

Dans l’ombre de ces succès : le travail des labels pour développer des featuring avec les stars locales, les synchros dans les séries les plus populaires sur Netflix, Amazon Prime ou Disney+, dans les campagnes publicitaires mondiales ou dans les jeux vidéo et qui participe très largement à la mondialisation de l’audience des artistes produits en France. 

Avec la sortie de son deuxième album « Nonante Cinq » sorti fin 2021, ANGELE continue à séduire l’audience internationale en 2023 avec sa première tournée nord-américaine.
Elle passe par le festival américain Coachella où son set est plébiscité par la presse locale (Rolling Stone, LA Times, NY Times, Consequence…), par New York où elle joue 3 soirs de suite (sold-out) au Terminal 5, par Los Angeles avec un concert complet au mythique Novo ou encore 2 shows au Centre Bell de Montréal.
En plus de ces dates à guichets fermés, l’artiste crée l’engouement au printemps avec sa participation au MET Gala.
Elle est également conviée au Billboard Women in Music Awards en mars et une fresque à son effigie est créée dans le quartier populaire new yorkais de Soho au moment de son passage dans la ville.
Après l’Amérique du Nord, Angèle continue sur sa lancée internationale avec une date à Londres (Wembley Arena) et Amsterdam (AFAS) en mai 2023. L’album ‘’Nonante-Cinq’’ passe le seuil platine export cette année avec plus de 100 000 exemplaires vendus à l’étranger et son premier album ‘’Brol ‘’ devient triple platine dépassant les 350 000 équivalent ventes.

 

 

Première tournée internationale pour AYA NAKAMURA
Alors que son album DNK (Rec. 118, Warner Music France) entré #1 du Top en janvier dernier, vient d’être certifié Platine et augmenté de 3 titres inédits dont le single ‘Chérie’, AYA NAKAMURA –  de retour de sa première tournée en Afrique – s’est produite aussi pour la première fois à Londres dans le cadre de la reprise de sa tournée le 13 Octobre.

Elle s’est ensuite produite aux Antilles, en Côte d’Ivoire et au Mali. Ambassadrice monde de Lancôme, on la retrouve dans la dernière campagne en collaboration avec le Louvre.
‘Baby’, single issu de l’album DNK est certifié Diamant en France, alors que son single ‘T’as Peur’ en collaboration avec la star portoricaine Myke Towers est officiellement Platine en Espagne. C’est sa deuxième collaboration latino après ‘Djadja feat. Maluma’ (700M de streams dans le monde).
Enfin, et là encore c’est une expérience inédite pour une artiste française, Aya a été invitée par Fornite à collaborer avec le jeu vidéo via un concert « in game », pour le plus grand plaisir des joueurs et des fans du monde entier.

 

Le tube mondial de l’été 2023 est français, et il est sorti en 2015.
Alors que ‘The Fool’, titre extrait du troisième album studio éponyme de l’artiste française JAIN, résonne sur toutes les radios, une nouvelle génération, via les réseaux sociaux, s’empare de « Makeba » (extrait de son premier album Zanaka (2015) sorti chez Spookland Records / Sony Music France), propulsant de nouveau ce titre sur le devant de la scène, plus de 8 ans après sa sortie.
Les équipes de l’artiste et du label ont réussi à transformer ce succès viral en phénomène planétaire. Le titre cumule désormais 429 Millions de streams dans le monde dont 200 M depuis mai 2023 et près de 60 milliards de vues sur TikTok.

Il est resté en première place du Global Shazam Chart pendant 6 semaines avec un immense succès en radio et en club à travers le monde, atteignant la première place aux États-Unis (classement dance), la 1re place en Allemagne (classement club), la 2e place au Mexique, la 7e place en Italie ou la 10e place au Mexique).
« Makeba » est désormais certifiée single d’or en Pologne et en Afrique du Sud, single de platine en Italie, au Canada, en Suisse et en Irlande, single de diamant en France, entre autres.
Ce titre est un hommage à la chanteuse sud-africaine et militante des droits civiques Miriam Makeba. Il mêle une rythmique implacable et un gimmick puissant, « oheee » qui en a fait un hymne intemporel.

 

NINHO s’ouvre à l’international  
NINHO vient de passer 8 semaines numéro 1 du top album cet été avec ‘NI’, son cinquième album (Jefe Productions/ Rec. 118 / Warner France) sorti le 30 juin dernier et signe la certification Platine album la plus rapide de l’année.

Alors que son précédent album JEFE vient de passer Diamant (le 4ème de sa carrière), pour la première fois, NINHO collabore avec des artistes d’envergure venus des US (Lil Baby ‘Blue Story’), UK (Central Cee ‘Eurostar’) et du Nigéria (Ayra Starr, NO LOVE certifié OR, Omah lay ‘BAD’. EUROSTAR feat. Central Cee est aussi entré directement #1 du Top Single et déjà certifié OR en France.

Le morceau est annoncé sur la bande son officielle du jeu vidéo EA FC 24, la franchise de football la plus populaire dans le monde, sorti ce 29 Septembre.
Ninho est aussi nouvelle égérie d’Adidas depuis juillet.

 

SOOLKING , l’artiste multi facettes continue son ascension internationale !
Ses influences musicales riches et ses nombreuses collaborations avec des artistes du monde entier ces dernières années lui ont permis de construire une audience fidèle dans de nombreux pays. Il a entre autres collaboré avec Mero (Allemagne), Boro Boro (Italie), Reynmen (Turquie), Diplo (USA), Dhurata Dora (Albanie), Ghali (Italie), Khaled (Algérie)…


Il dévoile début 2022 son single « Suavemente »: un hit imparable grâce auquel il continue à séduire son audience internationale. Le titre cumule aujourd’hui plus de 100 M de streams à l’international. En Italie, le morceau est réadapté avec le rappeur local Boro Boro et permet au single de se hisser dans le top 40 tout au long de l’été.
La success story continue ensuite avec la sortie de son 3ème album « Sans Visa » (juin 2022) aujourd’hui équivalent platine avec plus de 100 000 albums vendus à l’export.
Il continue de développer sa carrière internationale via le live également. 2022 a marqué le début d’une tournée mondiale à guichets fermés aux USA, Canada, UK, Allemagne, Pays-Bas, Italie…


Quant à son dernier single « Casanova » feat. Gazo, sorti début juillet 2023, il cumule déjà plus de 100 M de streams dans le monde. Le titre est rapidement devenu viral sur TikTok grâce à sa mélodie et ses gimmicks imparables. En parallèle, les diffusions radios ne cessent de progresser. Essai également transformé sur les plateformes de streaming, où le titre est largement écouté.
Il culmine aujourd’hui dans les tops singles en Italie, Allemagne, Espagne, Pays-Bas, Autriche, Belgique, Suisse, Maroc, République Tchèque….

 

 

 

TRIBUNE PUBLIEE PAR

Né en 2020 de la volonté de réunir l’ensemble des protagonistes de la musique au sein d’une même maison, le Centre national de la musique a été immédiatement confronté à la crise sanitaire. Il a fait face, sécurisé les entreprises immobilisées du spectacle, soutenu l’investissement fragilisé de la musique enregistrée. Il a passé son baptême du feu grâce à un « quoi qu’il en coûte » qui a multiplié son budget théorique par quatre. Mais, en trois ans et demi d’existence, il n’a jamais appliqué le rythme de croisière initialement programmé par le législateur. C’est pourquoi la question de sa vocation, de ses besoins, de sa surface d’action, au moment où sont consommés les derniers fonds exceptionnels, se pose encore aujourd’hui. Comme si l’établissement était sorti de sa toise sans pouvoir se résigner à y rentrer, l’Etat se retourne vers le secteur pour financer son redimensionnement.

S’exprimant lors de la Fête de la musique, le 21 juin dernier, le Président de la République donne l’été à la « filière » pour trouver un accord. Est-ce parce que le calendrier est irréaliste qu’il annonce dans le même temps, qu’à défaut, le Gouvernement proposera une taxe sur le streaming ? Chargée de mener la concertation, la ministre de la Culture a organisé en juillet une réunion par métier, interrogeant en silo la production de spectacle, la production de musique enregistrée, les organismes de gestion collective, les plateformes… Mais pas la moindre confrontation des points de vue susceptible de faire émerger des positions partagées, comme si chaque catégorie d’acteurs était par nature insensible à l’idée d’intérêt général, comme si le compromis était impossible.

On pourrait reprocher à l’Etat de gouverner par ultimatum, d’annoncer la recherche d’un accord sans organiser de négociation et finalement de s’imaginer infaillible tout seul, en un mot comme en cent, d’être jupitérien.

Pourtant, nous pouvons encore maîtriser notre destin collectivement et construire un CNM à la hauteur des enjeux, comme nos prédécesseurs l’avaient fait en créant, aux côtés de l’Etat, le Fonds pour la Création Musicale dans les années 80, le Fonds de Soutien à la Chanson, aux Variétés et au Jazz dans les années 90 et enfin le Centre national des Variétés en 2001.

Sur la méthode, la date butoir du 30 septembre n’est pas justifiée : le gouvernement a la possibilité durant l’automne de proposer au Parlement un amendement au projet de loi de Finances portant création d’une nouvelle taxe. Elle n’est pas non plus réaliste, puisque celle-ci ne produirait pas de rendement avant au moins deux ans, entre l’impérative notification aux autorités européennes et le temps nécessaire à sa collecte. L’industrie musicale a fait la preuve encore très récemment de sa capacité à conclure des accords sur des sujets sensibles qui semblaient voués à l’échec, comme la rémunération du streaming pour les artistes-interprètes. Un accord fondateur sur le financement du CNM est encore possible, avec la volonté des partenaires, l’appui des pouvoirs publics et le temps nécessaire à l’émergence de compromis.

Sur le fond, l’injonction de l’exécutif à trouver de nouvelles ressources dans l’urgence ne doit pas mettre en risque nos modèles économiques divers, déjà éprouvés par des crises multiples :

Pour le spectacle d’abord, il convient de maintenir les équilibres actuels de la taxe billetterie. En contrepartie de cette taxe, les entreprises imposées en France perçoivent des aides automatiques qui mériteraient demain d’être conditionnées à l’investissement dans la production de spectacles et l’emploi d’artistes.

Pour la musique enregistrée ensuite, déjà soumise à une TVA de 20%, si le gouvernement tient absolument à créer un nouvel impôt, il ne devrait pas s’agir d’une ponction supplémentaire sur les revenus des auteurs, artistes et producteurs. Ce débat devrait être au contraire l’opportunité de mieux rétribuer l’utilisation de la musique par les services financés par la publicité tels que les réseaux sociaux, gratuits pour le consommateur et qui ne rémunèrent pas la création à sa juste valeur. Dans le même temps, il faut encourager le développement de l’abonnement, car il porte le renouveau du marché de la musique tout en restant un pari fragile.

Et pour la musique dans son ensemble, cela implique l’ouverture d’un débat franc avec le CNC sur le rapatriement, vers le CNM et l’Association pour le soutien du Théâtre Privé, des ressources et des missions dédiées à la musique et au spectacle vivant, comme la Cour des comptes vient de le suggérer à l’Etat.

Enfin, et au-delà même des intérêts catégoriels, ces nouveaux moyens doivent être à la hauteur de l’ambition : porter la musique vivante auprès des habitants des villes, des banlieues et des campagnes, alors que le service public n’a pas aujourd’hui les moyens de le faire et que la rentabilité est aléatoire pour le secteur marchand ; créer un effet levier pour les artistes professionnels dans toutes les esthétiques, y compris pour des répertoires qui, bien que populaires, ne trouvent pas leur compte aujourd’hui sur les plateformes de streaming ; plus généralement, permettre aux artistes de trouver le soutien nécessaire à leurs projets d’enregistrements ou de concerts, au bénéfice de tous les mélomanes. Cette ambition, c’est encore de prendre part aux grands défis de notre époque, notamment en conjuguant le rayonnement de la création avec les impératifs de la transition écologique.

Artistes, musiciens, producteurs de spectacles et de musique enregistrée sont prêts à y travailler de concert.

Signataires
Jean-Luc Bernard, musicien et secrétaire général du syndicat national des musiciens et du monde de musique FO
Anne Bouvier, actrice et présidente de l’Adami, organisme de gestion collective des droits des artistes-interprètes
Sophie Bollich, violoniste et présidente du syndicat CGT des artistes musiciens et musiciennes
Bertrand Burgalat, musicien, producteur et président du Snep, syndicat national de l’édition phonographique
Laure Desbre, chanteuse, musicienne et vice-présidente de la Fédération CFE-CGC de la Culture de la Communication et du Spectacle
Rémi Lourdelle, secrétaire national de la Fédération communication, conseil, culture de la CFDT
Fabrice Roux, producteur, directeur de salle et président de La Scène Indépendante, syndicat national des entrepreneurs de spectacles

A NE PAS MANQUER AU MaMA 2023

ALL ACCESS AU MAMA 2023

Mercredi 11 octobre à 15 h 30 – Théâtre du lycée Jacques Decour

Comme chaque année le MaMA sera l’opportunité d’échanger concrètement les points de vue, les expériences et les bonnes pratiques sur la parité et l’inclusion :

Comment accélérer la progression de la place des femmes dans les entreprises de la musique et dans le monde de l’entreprise en général ?
Quelles solutions et sources d’inspiration pour faire de la musique un univers professionnel inclusif ?

Merci à Anne Méaux et à Marc Bernardin de venir partager leur vision et les enseignements de leurs parcours.

L’association All Access Musique rassemble les initiatives communes des producteurs en faveur de l’égalité femmes hommes, de l’égalité des chances et de l’inclusion dans les entreprises de la musique enregistrée et de l’édition musicale.
Avec le partenariat de Audiens

CONFERENCE SCPP : TOUT SAVOIR SUR LES DROITS DU PRODUCTEUR DE MUSIQUE

12 octobre à 14h30 – Scène de l’Elysée Montmartre
Quels sont les droits du producteur de musique ? Comment sont-ils perçus? Comment sont-ils répartis ?
Par Marc Guez (Directeur Général de la SCPP), Marie-Charlotte Lachaize (Directrice des Répartitions et du Répertoire social), Kristel Michel (Responsable des Attentes téléphoniques). Animation par Romain Berrod (NewsTank Culture).

« CONVERSATION AVEC » OLIVIER NUSSE

13 octobre à 17h15 – Scène de l’Elysée Montmartre
Une discussion avec Olivier Nusse qui reviendra sur sa carrière et les moments clefs de son parcours, son poste de Président du Directoire d’Universal Music France et Président de la SCPP. Une occasion aussi d’aborder avec lui les sujets d’actualité et sa constante préoccupation pour une meilleure valorisation de la musique.

CONCERTS SCPP : La SCPP SERA A LA BOULE NOIRE TOUS LES SOIRS !

11, 12, 13 octobre de 19h30 à 22h. 3 sets tous les soirs : 19h30, 20h45, 22h00
Neuf artistes en développement sont invités à se produire à la Boule Noire dans le cadre des « Concerts SCPP » .
Avec :

  • le 11 / 10 : Isia Marie, Sicario 78, Charlotte Fever –
  • le 12 /10 : Ravage Club, Alien, Ysé –
  • le 13 / 10 : LORD$, Laure Briard, Alice & Moi

Comme chaque année le MaMA sera l’opportunité d’échanger concrètement les points de vue , les expériences et les bonnes pratiques sur la parité et l’inclusion :

Comment accélérer la progression de la place des femmes dans les entreprises de la musique et dans le monde de l’entreprise en général ?

Quelles solutions et sources d’inspiration pour faire de la musique un univers professionnel inclusif ?

Nous serons heureux de vous recevoir mercredi 11 octobre au théâtre du lycée Jacques Decour pour mettre en lumière ces ambitions.

Merci à Anne Méaux et à Marc Bernardin de venir partager leur vision et les enseignements de leurs parcours.

 

 

L’association All Access Musique rassemble les initiatives communes des producteurs en faveur de l’égalité femmes hommes, de l’égalité des chances et de l’inclusion dans les entreprises de la musique enregistrée et de l’édition musicale.

Avec le partenariat de Audiens 

 

CROISSANCE DU MARCHÉ FRANÇAIS DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE AU 1ER SEMESTRE 2023

Télécharger le bilan

Avec un chiffre d’affaires de 397 M€, le marché physique et numérique affiche une progression de 9,4% au 1er semestre 2023.

Si la plupart des indicateurs sont au vert tant pour les ventes physiques (+7,3%) que pour les exploitations numériques (+10 %) – hormis le téléchargement dont l’usage poursuit son déclin – ils doivent être interprétés à l’aune de la progression des autres grands marchés européens et de l’évolution des différents segments de consommation sur notre territoire.

Dans ce contexte, les performances sont relatives :

  • S’il montre encore des résultats positifs (+7,9%), le phénomène du vinyle se tasse, sous l’effet de l’inflation et de l’arbitrage des dépenses par les consommateurs.
  •  Le sursaut des ventes de CD, comparé à la tendance baissière constatée lors des 1ers semestres de ces dernières années est conjoncturel, du fait d’un calendrier de sorties commerciales très populaires (Indochine, Jul, Aya, Ninho).
  • Quant à la progression du revenu de l’abonnement (10%), elle reste insuffisante du fait d’un taux de conversion encore trop faible dans notre pays, alors que l’usage même du streaming s’est très largement installé et que nous devrions observer une phase de croissance plus rapide pour rattraper le niveau des grands marchés occidentaux de la musique enregistrée.

Alexandre Lasch, directeur général, déclare : « l’anomalie vient du fait que le streaming audio freemium et vidéo qui réalise désormais près de 20% du marché, contribue davantage à la progression des revenus du streaming que les offres payantes. La part de marché de ces segments dont le modèle s’appuie sur la publicité démontre la difficulté à développer en France un marché solide de l’abonnement et handicape la création de valeur. »

Alors que l’écosystème musical négocie, à la demande du chef de l’État, un modèle de financement du Centre National de la Musique, le SNEP rappelle qu’un nouvel impôt de production ciblant l’abonnement en France, ne peut pas être une option.

 

À propos du SNEP : Le syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2022 à 920 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes MusicSony Music France , TricatelUniversal Music FranceVerycords et Warner Music France.

Contact : Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

17 PRODUCTIONS FRANÇAISES EN TÊTE DU CLASSEMENT SEMESTRIEL DES MEILLEURES VENTES D’ALBUMS ET 3/4 DU TOP 200

EN TÊTE L’ALBUM «2023 ENFOIRÉS UN JOUR, TOUJOURS » DU COLLECTIF DES ENFOIRÉS AVEC PLUS DE 152 000 EQ. VENTES, DEVANT HAMZA ET DJADJA & DINAZ.

LES JEUNES TALENTS CONTINUENT DE SE DISTINGUER AUX CÔTÉS DES ARTISTES CONFIRMÉS : 33 JEUNES ARTISTES CLASSENT UN PREMIER ALBUM DANS LE TOP 200 DONT PLUS DES ¾ SONT PRODUITS EN FRANCE.

43 ARTISTES FÉMININES CLASSENT UN ALBUM AU TOP 200 DONT 22 SONT DES PROD FRANÇAISES

CETTE VITALITÉ SE CONSTATE AUSSI DANS LES RÉPERTOIRES CLASSIQUE ET JAZZ, TOUT COMME DANS LE CLASSEMENT DES TITRES LES PLUS ÉCOUTÉS EN STREAMING AUDIO (PREMIUM)

QUANT AUX PERFORMANCES DE LA PRODUCTION FRANCOPHONE EN RADIO, ELLES SE CONFIRMENT ET REPRESENTENT PRES DE LA MOITIE (46%) DES MEILLEURES DIFFUSIONS DU SEMESTRE, PARMI LESQUELLES FIGURENT 21 NOUVEAUX TALENTS.

6 TITRES FRANCAIS SE POSITIONNENT DANS LE TOP 20 DE L’AIRPLAY DU SEMESTRE

 

 

TOP ALBUMS

17 productions françaises dans les 20 meilleures ventes du semestre
3/4 de productions françaises dans le TOP 200, dont 33 premiers albums qui représentent 23% de la consommation totale

Est resté numéro 1 le plus longtemps : JUL avec l’album « C’est quand qu’il s’éteint ? » (3 semaines)

Les 3 meilleures entrées du semestre au Top 200du semestre :
Les Enfoirés – 2023 Enfoirés un jour, toujours avec 86.897 EV
Hamza – Sincèrement avec 40.458 EV
Jul – C’est quand qu’il s’éteint ? avec 38.997 EV

 

TOP STREAMING
13 titres produits en France au TOP 20

61% de productions françaises au TOP 200
Les 200 titres les plus écoutés en streaming audio payant représentent 10,5% du nombre total des écoutes payantes.

Au cours des 6 premiers mois 2023, on a recensé 60,4 milliards de streams audio, soit+ 20% vs 2022 dont 81% de streams issus des abonnements payants.

TOP ARTISTES
L’attachement du public aux répertoires  les plus achetés et écoutés en streaming 

100% d’artistes produits en France au TOP 10
67 artistes produits en France sont  installés aux 100 premières places du classement qui recense les performances de tous leurs albums au cours du semestre écoulé.

 

TOPS ALBUMS « CLASSIQUE » & « JAZZ »

Les artistes français ou produits en France en bonne position dans les classements semestriels

TOP RADIO
46 titres francophones classés dans le TOP 100 des meilleures diffusions radios au cours des 6 premiers mois de l’année

Avec 29 titres classés au TOP 100, la variété francophone est encore pour ce premier semestre, le genre dominant du classement.
Les 100 titres les plus diffusés représentent environ 30% des diffusions radio ( -3,3points vs 2022)

 

 

 

 

Merci aux mentors, Merci aux partenaires !

Au cours des six premiers mois de l’année, des femmes généreuses et inspirantes ont répondu à l’appel de All Access pour transmettre et partager leur expérience et leurs parcours avec les participantes du programme de mentorat, qui entamait sa quatrième saison.
Elles sont cinquante, exercent les métiers les plus divers et sont la relève des talents de entreprises de la musique enregistrée et de l’édition musicale.

En clôture de ce premier semestre, ce sont Insaff El Hassini Ma juste valeur et Héloïse Bolle Oseille & Compagnie qui sont venues décrypter pour elles, les leviers de la liberté financière des femmes.

 

L’équipe de All Access remercie chaleureusement les mentors qui ont rejoint le programme, animé des Masterclass et fait grandir ce réseau grâce à leur générosité et leur enthousiasme.

Deborah Papiernik
Ubisoft
SVP New Business & Strategic Alliances

Clémentine Mermet
Warner Music International
VP Distribution Europe / Supply Chain

 

Cécilia Gabizon
Media ETX Studio
Vice-présidente et directrice éditoriale groupe

 

Laurence Delbasty
Présidente @ Laurence Delbasty M.C.

Rachel Cartier
Deezer
Head Of Music

 

All Access n’aurait pu progresser sans la précieuse contribution de ses partenaires.

Le premier partenaire historique
Grâce au groupe Audiens, les participantes du mentorat ont pu bénéficier dès la création du programme en 2020 de séances de coaching individuel dispensées par des professionnels certifiés, enrichissant ainsi les sessions collectives d’une prise en charge sur mesure.

Un programme augmenté : un séminaire sur mesure
Grâce au financement du Groupe Sony Music Entertainment et à celui de la commission égalité du CNM, All Access a obtenu de nouveaux moyens pour contribuer à faire bouger les lignes en faveur des femmes, proposant aux salariées un accompagnement spécifique pour les aider dans leur évolution.
All Access a pu ainsi offrir au cinquante mentorées de la saison un séminaire sur mesure.
Durant 2 jours, des spécialistes de l’accompagnement des salariés dans leur transformation et leur progression ont animé des ateliers personnalisés. L’ambition ? Donner un maximum d’informations et d’outils aux mentorées pour qu’elles puissent développer aussi bien une culture managériale, que renforcer leurs soft skills et leur réseau.
De cette expérience, la communauté est sortie renforcée, solidaire et les (futures) managers sereines, et enthousiastes.

« Nous sommes fiers de nous associer à All Access, une association qui accompagne les femmes de l’industrie musicale avec un programme de mentorat inédit », déclare Marie-Anne Robert, Présidente de Sony Music Entertainment en France. « En tant qu’acteur international majeur de l’industrie musicale, Sony Music Entertainment œuvre pour une industrie plus diverse et plus inclusive, à tous les niveaux de responsabilité et dans tous les départements de l’entreprise. Le rôle de l’association All Access auprès des femmes du secteur est primordial et doit être soutenu, pour les aider à prendre confiance en elles, briser le plafond de verre, et faire davantage briller les talents féminins de notre industrie. »

All Access est l’une des cinq premières associations soutenues par le fonds de subvention international du Groupe Sony Music. Créé en 2020, le fonds de justice social soutient des organisations d’intérêt général qui œuvrent en faveur d’une plus grande justice sociale, d’un meilleur accès à l’éducation et plus globalement qui luttent pour les droits des femmes et des hommes partout dans le monde. Aujourd’hui, le fonds a promis 71 % du montant total de 100 millions USD à plus de 400 organisations communautaires dans le monde, couvrant des domaines tels que l’engagement civique, la justice environnementale, la réforme de la justice pénale et l’éducation.

 

Le mentorat 2023 de All Access rassemblent tous les talents, tous les métiers, toutes les toutes les ambitions

 

Merci pour leur contribution, leur accueil, leur écoute et leurs conseils à Audiens, Sony Music, CNM , Accordia, Image 7 et Nomos 

 

 

 

Les producteurs de musique enregistrée du SNEP et de la SCPP, principales organisations représentant des labels de toute taille en France, saluent l’annonce du Président de la République d’une concertation sans délai des acteurs de la filière musicale afin de définir une source de financement respectueuse de ses grands équilibres économiques.

Le secteur français de la musique enregistrée a toujours répondu présent aux enjeux d’intérêt général. Les ayants droit de la musique ont signé dès 2007 à Paris le premier accord de licence avec une plateforme de streaming, le français Deezer. C’est en France également que nous avons conclu le premier accord sur la rémunération des artistes-interprètes pour cette forme d’exploitation, en mai 2022.

Mais la situation du streaming reste fragile. Les plateformes françaises et européennes dont le modèle économique est centré sur la diffusion de musique n’ont pas atteint le seuil de rentabilité. Elles opèrent de surcroît sur un marché moins dynamique ici que dans les autres grands pays de la musique, dans un contexte de concurrence accrue et d’incertitude sur l’intelligence artificielle.

Nous entrons dans cette concertation avec l’esprit de responsabilité invoqué par la Présidence et ses grands objectifs, dès lors qu’ils s’appliquent à l’ensemble des artistes produits en France, quelle que soit la structure avec laquelle ils travaillent, labels TPE, PME ou grandes entreprises. Un accord est possible. Il se fera s’il tient compte de l’ensemble des conditions dans lesquels opèrent les différents secteurs de notre filière, dans une réelle logique d’équité.

Pour le spectacle vivant, La Scène Indépendante qui représente environ 400 structures, demande que le droit de tirage pour les structures redevables de la taxe soit maintenu à 65%. Les producteurs indépendants rappellent que le droit de tirage leur permet d’initier nombre d’actions de production en faveur du développement des artistes. Il leur offre la possibilité d’une plus grande prise de risques pour des projets innovants, avec de jeunes artistes, dans de nouvelles expressions artistiques contribuant fortement à la diversité culturelle.

L’idée de réduire le droit de tirage de 65% à 50% serait selon nous une réelle atteinte à l’expression de cette diversité culturelle.

Le droit de tirage est un élément fondamental dans l’économie des structures de production indépendantes et son maintien a d’ailleurs été un engagement constant de l’État réaffirmé par lui lors de la création du Centre National de la Musique (CNM).

 

Contacts :

La Scène Indépendante : Chrystèle Jongenelen – 06 33 13 81 58

SNEP : Alexandre Lasch – 06 62 52 19 81

SCPP  :  Anouchka Roggeman – 06 61 89 59 63

Réseau MAP – Frantz Steinbach – 06 64 90 61 39