COMMUNIQUE DE PRESSE DU SNEP DU 13/05/2009 |
Les membres du SNEP ont appris avec une profonde satisfaction l’adoption définitive par le parlement français du projet de loi « Création & Internet ». Ils tiennent à remercier le Président de la République, le gouvernement tout particulièrement la Ministre de la Culture, les rapporteurs du projet et tous les parlementaires qui ont soutenu ce texte. Ils saluent tous les professionnels, tous les artistes et créateurs qui depuis dix huit mois se sont mobilisés pour proposer une règle du jeu pour l’accès aux œuvres musicales et audiovisuelles sur Internet. Cette loi est issue d’un long processus de réflexion et de concertation, qui depuis la mission Olivennes et la signature des accords de l’Elysée en novembre 2007 a permis d’aboutir à la protection de la création à l’heure du numérique. Pour l’avenir, il faut souhaiter que l’Hadopi puisse rapidement se mettre en place et que sa mission pédagogique fasse son œuvre.
|
Catégorie : Communiqués
COMMUNIQUE DE PRESSE DU 3/04/2009 |
Les membres du SNEP tiennent à exprimer leur grande satisfaction quant à l’adoption hier par les députés, du projet de loi favorisant la diffusion et la protection des œuvres sur Internet. Une règle du jeu indispensable est désormais posée : elle permettra de sensibiliser les internautes à l’usage des accès légaux à la musique, ouvrant ainsi la voie au développement des nouveaux modèles et des nouvelles offres jusque là empêché par la concurrence déloyale des échanges peer-to-peer. Le SNEP se félicite de la détermination de C. Albanel, Ministre de la Culture, du rapporteur F. Riester ainsi que des députés ayant soutenu ce texte et souhaite un vote final positif lors de la commission mixte paritaire la semaine prochaine.
|
Communiqué de presse du 9/04/2009 |
Le SNEP a appris avec une profonde déception le rejet inattendu du projet de loi « Création et Internet » par l’Assemblée Nationale Il dénonce les manœuvres de ceux qui s’opposent à tous les créateurs, les artistes, les producteurs et les professionnels de la musique confrontés à une mutation sans précédent de leur activité. Les responsables de ce rejet retardent d’autant le développement des offres légales et la relance du processus de création. Le SNEP est confiant dans la détermination du Président de la République, du gouvernement, deChristine Albanel pour que le texte soit adopté conformément aux engagements qu’ils ont pris et grâce à la majorité qui existe tant au Sénat qu’à l’Assemblée Nationale en faveur de ce texte.
|
« CREATION ET INTERNET », UNE LOI LEGITIME |
Les producteurs phonographiques français se félicitent que le débat sur le projet de loi « Création et Internet » débute aujourd’hui à l’Assemblée Nationale.
Ce texte fixe un cadre qui, loin d’être archaïque ou taillé sur mesure pour quelques acteurs de la filière musicale, doit permettre l’essor harmonieux des offres légales de musique sur Internet et le maintien d’une création aujourd’hui en péril
Grâce à la présence sur les sites légaux de millions de titres disponibles sous les formes les plus variées (achats à la carte, abonnements, écoute en streaming…), du fait aussi de la suppression des mesures qui limitaient le nombre de copies ou le transfert des fichiers musicaux, et de la baisse régulière des prix grâce notamment à des systèmes de forfait, la musique légale est aujourd’hui facilement accessible.
Dans ces conditions, faire œuvre de pédagogie et de dissuasion concernant les téléchargements illégaux et leurs conséquences dévastateurs est, comme le projet de loi le propose, parfaitement légitime.
Plus de dix mille professionnels anonymes, artistes, créateurs, qui appellent à soutenir la loi, l’ont compris. Le SNEP ne peut que s’en réjouir. Il renouvelle ses vœux que dépassant les clivages politiques, l’Assemblée à l’instar du Sénat approuve très largement ce texte.
Télécharger l’appel des 10 000 signataires pour la loi Création & Internet au format
Contacts : Hervé RONY et Patricia SARRANT : 01 44 13 66 62
TNT & MUSIQUE |

SNEP-UPFI, UNE ALLIANCE DE TOUS LES PRODUCTEURS POUR ATTEINDRE DES OBJECTIFS COMMUNS |
Une mobilisation autour de trois axes pour construire un environnement équilibré, qui permette la diffusion et l’ exploitation de la musique enregistrée :

Le SNEP et l’ UPFIi considèrent que la piraterie musicale en ligne, via les pratiques d’ échanges de fichiers illégaux est la cause majeure de la crise que connaît la production phonographique.
Ils entendent articuler la lutte contre la contrefaçon en ligne autour d’une triple démarche :
- La création d’un marché légal, payant et sécurisé, tant sur Internet que pour la téléphonie mobile.
- L’information et l’éducation du grand public.
- La répression.
L’EXPOSITION DE LA MUSIQUE ET DES NOUVEAUX TALENTS A LA RADIO : UN ENJEU ESSENTIEL DU DEVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION MUSICALE.
Les deux syndicats de producteurs partagent la même inquiétude sur l’évolution de la programmation musicale dans les radios privées au cours de ces dernières années. Celle-ci reset marquée par une concentration excessive des playlists et par une forte rotation des titres les plus diffusés ; un phénomène qui nuit gravement à la diversité musicale. Le SNEP et l’UPFI vont mobiliser tous leurs efforts auprès des pouvoirs publics et du CSA pour que soit modifiée la loi du 30 septembre 1986. Il s’agit d’instaurer un critère de diversité de diversité musicale, notamment lors d’une demande d’octroi ou de renouvellement de fréquence radiophonique.
L’EXPOSITION DE LA MUSIQUE ET DES NOUVEAUX TALENTS A LA TELEVISION.
Le SNEP et l’ UPFI coopèreront également ensemble pour améliorer tant d’ un point de vue quantitatif que qualitatif, la programmation de la musique (variété, jazz, classique etc…) sur les chaînes de télévision, en particulier les chaînes généralistes. Les producteurs réaffirment leur attachement à voir aboutir les demandes qu’ ils ont exprimées par écrit à l’ occasion des travaux du groupe de travail présidé par Madame Cayla.
POUR QUE LA MUSIQUE SOIT AU CŒUR DES ENJEUX ET DES MUTATIONS DES MEDIAS |
La place de la musique dans les médias à l’heure où ceux-ci traversent une nouvelle phase de mutation n’est jamais acquise comme en témoigne la décision du CSA approuvant la diminution sur M6 de la durée des programmes consacrée à la musique sans véritable contrepartie. Cette décision n’est pas un signe positif. Il importe donc de rester très vigilant sur les dossiers qui vont dominer l’année 2008.
I. LA SUPPRESSION DE LA PUBLICITE SUR LE SERVICE PUBLIC
La suppression de la publicité sur le service public de la télévision et corrélativement de Radio France aura pour effet induit un très probable surenchérissement du coût des messages publicitaires sur les medias privés. Intervenant en pleine crise du disque, cette réforme peut donc avoir des effets indirects défavorables à la promotion de la production phonographique.
Il importe que le SNEP puisse avoir sur ce point tant avec le Gouvernement qu’avec le CSA une concertation visant à examiner quelles mesures peuvent être prises : maintien de messages publicitaires pour les biens culturels, mécénat, sponsoring etc… …
II. LA RADIO NUMERIQUE TERRESTRE (RNT)
Après le déploiement réussi de la TNT, il importe de réussir celui de la RNT dont le lancement effectif aura lieu en 2008.
Le SNEP a eu, à différentes reprises, l’occasion d’adresser au CSA ses souhaits en ce domaine, plus particulièrement sur les points suivants :
assurer la couverture nationale la plus complète possible des offres musicales,
au sein de l’offre musicale, et dans une mesure compatible avec l’objectif à terme de basculer l’analogique en numérique, favoriser la diversité et la complémentarité de cette offre par rapport aux services existants,
préserver l’existence d’un format radiophonique fondé notamment sur la variété des émissions constituant le programme diffusé sur un même canal (ce qui induit la nécessité d’éviter des programmations fondées par exemple sur la simple diffusion à la suite des titres d’un album du commerce) la présence d’un animateur à l’antenne et la qualité du programme,
établir un équilibre entre le programme sonore et les données associées, tout particulièrement la faculté de télécharger les titres au moment de leur diffusion ; ces données devront venir au soutien du programme sonore et non l’inverse,
prévoir des garde-fous adaptés aux possibilités d’associations de données de diffusion.
Le SNEP fera valoir au CSA qu’il importe de délivrer les autorisations, sur la base de ces principes afin que la RNT soit un vecteur supplémentaire et innovant pour l’exposition de la musique.
III. LA TELEVISION MOBILE PERSONNELLE (TMP)
2008 sera l’année de lancement de la TMP par le Conseil Supérieur Audiovisuel avec les normes DUB-H.
16 chaînes sont appelées à être diffusées selon ce mode dont trois préemptes par France Télévisions.
Selon le Cabinet NPA, en 2012, 5,6 millions de clients devraient être connectés à la TMP, soit 10 % de pénétration.
Il est évidemment souhaitable que la musique qui reste avec le sport un contenu parmi les plus attractifs puisse avoir toute sa place sur la TMP.
IV. RECOMANDATION DE LA COMMISSION EUROPEENNE SUR LES CONTENUS EN LIGNE
Sous l’égide de la Commissaire Viviane Reding, la Commission, pour la première fois, marque l’importance qu’elle attache au développement des offres légales numériques dans le secteur culturel dans un projet de recommandation :
1. Rendre les contenus davantage encore disponibles,
2. Mettre en place des licences multi-territoriales,
3. Instaurer des mécanismes rendant les systèmes de DRM interopérables,
4. Mettre en place des « codes de bonne conduite » entre FAI, consommateurs et propriétaires de contenus, les accords signés sous l’égide de Denis Olivennes en France ayant eu un écho très positif.
Sur cette base de réflexion, intéressante et positive, le SNEP et sa fédération, l’IFPI, souhaitent que l’Union Européenne puisse créer un cadre favorable aux offres légales, l’action contre le peer-to-peer ne pouvant être enfermée dans les frontières étatiques.
POUR UNE TVA REDUITE SUR LA MUSIQUE ENREGISTREE |
Satisfaits que le Parlement français ait accepté, à l’initiative du Président de la République et du Gouvernement, d’améliorer le crédit d’impôt phonographique institué en 2006, les membres du SNEP estiment impératif d’aller plus loin, en particulier au niveau européen pour instituer un véritable plan de soutien à l’industrie musicale à caractère fiscal.
Or, le Président de la République s’est déclaré favorable à l’application d’un taux de TVA réduit et de son côté la commissaire européenne Viviane Redding, dans le cadre de la publication d’un projet de recommandation ayant trait au développement des contenus créatifs en ligne, se dit favorable à la diminution de la TVA sur les biens et produits culturels vendus en ligne.
Dans ce cadre, le SNEP soutient l’idée de l’établissement d’un taux de TVA qui serait spécifique à l’ensemble des biens culturels vendus « off line » ou « on line ».
Toutefois, les producteurs de phonogrammes ne sauraient se contenter de pures pétitions de principe et attendent du Gouvernement français et des Instances européennes des résultats concrets en la matière.
Les principales raisons incitant à une révision à la baisse de la TVA sur la vente de musique enregistrée peuvent se résumer de la manière suivante :
la musique enregistrée est, à l’évidence, un produit culturel au même titre que le livre et sa consommation légale doit être encouragée par des prix plus bas,
la baisse du taux de TVA, en réduisant les prix de vente permettra de favoriser l’accès à ce bien culturel et constitue ainsi un facteur de développement de la diversité culturelle,
la vente de musique enregistrée, en Europe et notamment en France, représente un secteur économique important mais fragile. Une baisse des prix de vente ne peut que faciliter son développement et contribuant ainsi à endiguer ce phénomène de masse que constitue la piraterie en ligne.
En outre, le coût de cette mesure pour les finances publiques sera compensé par l’augmentation des ventes liées à la baisse des prix.
A cet égard, il convient de rappeler que la dernière baisse de TVA en France en 1987 sur le disque a , d’une part, été répercutée par les producteurs de phonogrammes en entraînant une baisse des prix au public de 8 % en 1988 et, d’autre part, a largement participé à la progression des ventes de phonogrammes de 35,7 % en 1988 , la progression cumulée des ventes entre 1988 et 1990 ayant été de 91 %.
Communiqué de presse |
Le SNEP se félicite que le projet de loi « Création et Internet » soit débattu au Sénat en première lecture. Il espère que ce texte pourra entrer en vigueur dès le début de l’année prochaine en intégrant les principales dispositions des accords de l’Elysée du 27 novembre 2007 signés sous l’égide du Président de la République, à la suite de la mission conduite par Denis Olivennes. Il est indispensable que les mécanismes d’avertissements et de sanctions éventuelles puissent être efficaces, dissuasifs et massifs. Le SNEP rappelle que les accords de l’Elysée reposent sur ce point sur un consensus qu’il est opportun de ne pas rompre. A l’occasion de ce débat, il est important aussi de rappeler que les engagements des producteurs phonographiques en faveur du développement et du succès des offres légales seront tenus. Ces offres sont multiples et facilement accessibles : des sites en ligne qui permettent de télécharger à l’unité des titres ou des albums aux abonnements illimités en passant par les plateformes d’écoute en streaming, c’est désormais une palette extrêmement variée d’accès à la musique qui s’offre au public. Le nombre d’œuvres musicales disponibles n’a jamais été aussi important qu’aujourd’hui. Aucun magasin de disques n’a jamais été en mesure de proposer une gamme aussi étendue que celle accessible par les services en ligne ou de téléphonie mobile. S’agissant plus particulièrement des mesures techniques de protection (MTP), sujet auquel les sénateurs se montrent à juste titre sensibles, les membres du SNEP rappellent qu’ils n’ont eu de cesse de réclamer des industriels qu’ils mettent eux-mêmes en place des systèmes de lecture de fichiers interopérables. Force est de constater qu’il n’en est rien. On a fait ainsi peser sur les ayants droit une responsabilité qui n’est pas la leur. Quoiqu’il en soit, un certain nombre de producteurs ont retiré toute ou partie de ces MTP. Chaque société phonographique agit en ce domaine comme elle l’entend. Mais d’une manière générale, les producteurs qui n’ont pas retiré les MTP sur l’ensemble de leurs répertoires ou pour l’ensemble des services en ligne disponibles, soucieux de voir effectivement mis en place le système proposé par les accords de l’Elysée, ont accepté de rendre disponibles sans mesures techniques de protection les fichiers musicaux vendus à l’acte dans un délai maximal d’un an à compter du fonctionnement effectif de la Haute Autorité, l’HADOPI, et ce tant que ces mesures ne permettent pas l’interopérabilité. Ils réaffirment donc solennellement cet engagement et assurent être disposés à toute accélération du calendrier et cela, le cas échéant, dans le cadre d’une concertation, notamment avec les opérateurs, qu’ils appellent depuis toujours de leurs vœux. ![]() |