Avec une progression de 8.2% au 1er semestre et un chiffre d’affaires de 364,4 M€ le marché de la musique enregistrée affiche une nouvelle fois un résultat positif

Télécharger le bilan marché de la musique enregistrée du 1er semestre 2022

 

Si le vinyle continue de réaliser de beaux scores (+15%), c’est le streaming par abonnement qui porte l’essentiel de cette croissance (12.8%).

A noter également la progression sensible des revenus du streaming vidéo (+37.6%) qui réalise pour la première fois 10% des ventes de musique. Ce résultat appréciable ne doit néanmoins pas masquer le fait que les revenus générés par les plateformes de streaming vidéo ne concourent pas encore aux revenus du secteur à la hauteur de l’usage massif qu’en font les Français.

Par ailleurs, le CD, qui fête son 40ème anniversaire, reste la deuxième source de revenus au cours des 6 premiers mois de cette année. La baisse constatée de son chiffre d’affaires au cours du premier semestre doit être appréciée au regard de la saisonnalité marquée des ventes physiques, traditionnellement concentrées sur la fin de l’année.

Satisfaisante, la progression globale du marché doit néanmoins être mise en perspective avec la conjoncture inflationniste actuelle dont on ne peut encore mesurer les conséquences sur notre secteur.

Alexandre Lasch, directeur général déclare : « dans le contexte actuel, les producteurs de musique seront très attentifs à ce que des éléments extérieurs ne viennent pas perturber cette dynamique tout juste retrouvée. Notre vigilance s’attachera particulièrement au respect par le gouvernement de son engagement à ne pas créer de nouvelle taxe.

A la veille des débats budgétaires au parlement, les réflexions en cours sur le financement du CNM ne doivent pas conduire à l’accroissement de la pression fiscale sur les revenus du streaming. Cette éventualité ferait peser des risques lourds de répercussions sur les consommateurs au détriment de l’usage et du développement de ce marché. »

 

Contact : Patricia Sarrant – 01 47 38 04 04

155 productions françaises sur les 200 meilleures ventes d’albums du 1er semestre 2022.
En tête l’album « Civilisation » d’Orelsan avec plus de 215 000 eq. ventes, devant Ninho et Stromae.
Les jeunes talents se distinguent aux côtés des artistes confirmés : 34 jeunes artistes classent un premier album dans le TOP 200 dont 31 produits en France.
Ces scores se confirment aussi dans les répertoires classique et jazz, tout comme dans le classement des titres  les plus écoutés en streaming audio (premium)
QUANT AUX PERFORMANCES DE LA PRODUCTION FRANCOPHONE EN RADIO, ELLES SE MAINTIENNENT A PLUS DE 40% DES MEILLEURES DIFFUSIONS DU SEMESTRE, 3 TITRES FRANCAIS DANS LE TOP 10 (5 en 2021)

TOP ALBUMS
17 productions françaises dans les 20 meilleures ventes du semestre

78% de productions françaises dans le TOP 20

Les 200 meilleures ventes représentent 28% de la consommation totale dont 34 premiers albums

 

TOP STREAMING
14 titres produits en France au TOP 20
71% de productions françaises au TOP 200 (+5 points vs 1er semestre 2021)
Les 200 titres les plus écoutés en streaming audio payant représentent 7% du nombre  total des écoutes payantes
51,4 milliards de streams audios, + 31% vs 2021 dont 82% de streams issus des abonnement payants 
TOPS ALBUMS « CLASSIQUE » & « JAZZ »
Les artistes français ou produits en France en tête des classements
TOP RADIOS
46 titres francophones classés dans le TOP 100 des meilleures diffusions radios du premier semestre
Avec 24 titres classés au TOP 100, la variété francophone est le genre dominant de ce classement

Le Centre national de la musique annonce 62 nouveautés certifiées à l’export en 2021, en hausse de 22 % par rapport à 2020

En 2021, la vitalité de la production française, fortement présente au sein des meilleures ventes du marché de la musique enregistrée en France, lui-même en hausse, se confirme également à l’international avec des chiffres traduisant un rayonnement remarquable. Le nombre de nouveautés certifiées est ainsi en croissance de +22% par rapport à l’année 2020, le nombre de collaborations artistiques à l’international ne cesse de s’accroître (+15% par rapport à l’année précédente) et les labels continuent de s’adapter aux nouveaux moyens de diffusion, les réseaux sociaux notamment, à l’origine de nombreux succès à l’export. Le résultat est là : 237 certifications, dont 212 singles et 25 albums. Au total, 107 artistes différents obtiennent une certification or, platine ou diamant pour un ou plusieurs de leurs singles et albums.

(Les certifications Export sont réalisées par le CNM en collaboration avec le SNEP).

Cette année encore, le genre qui s’exporte le mieux à l’international est la Dance-Electro (43% des nouveautés), suivi par le Rap (33%). 54% des nouvelles sorties sont par ailleurs chantées en Français, ce qui confirme l’attractivité de francophonie.

Le retour de Stromae [Universal Music France] en fin d’année 2021 avec son single « Santé », lui a valu d’être certifié Or quelques semaines après sa sortie. Indochine et Julien Doré [Sony Music France] s’imposent comme des artistes français emblématiques ayant un rayonnement hors de nos frontières. David Guetta [Warner Music France] et ses 20 certifications ou encore Petit Biscuit [Believe] et son titre « Sunset Lover » qui cumule plus de 700 M de streams à l’export, figurent parmi les artistes français incontournables à l’export.

Enfin, parmi les 62 nouveautés certifiées à l’export cette année (albums ou singles sortis après 2020 ayant respectivement dépassé les 50 000 ventes hors France ou 15M de streams hors France), 23% ont atteint un nouveau seuil de certification en moins d’un an (passage du seuil or à platine ou de platine à diamant).

La scène électro française continue son ascension

Depuis plus d’une dizaine d’années, les artistes français de musiques électroniques sont présents dans les clubs et festivals du monde entier. Les certifications de cette année démontrent que le streaming affiche également cette tendance.

En mai 2021, Kungs [Universal Music France], sort son nouveau single « Never Going Home » et l’effet est immédiat. Il deviendra le hit électro de l’été à l’international et obtient directement une certification 2x Diamant à l’export.

Le duo Ofenbach [Warner Music France] continue son expansion à l’international et s’impose progressivement comme l’une des figures de la scène électro française. Il est certifié à travers toute l’Europe (Allemagne, Pays-Bas, Belgique, Italie, Autriche…) avec « Head Shoulders Knees & Toes », single 6x Diamant à l’export et « Wasted Love » sorti en 2021 et déjà 4x Diamant à l’export.

Enfin, le titre « The Sun » de Myd [Because Music], bande son de l’été 2021 sur les réseaux sociaux, « Tender Love » de Mounika. [I.O.T records / Maju. records] et « Salzburg » de Worakls [Sonate / Hungry Music], qui est connu pour ses productions électro-mélodiques, sont certifiés Or à l’export.

Le rap français séduit le monde

Le rap montre également sa vitalité à l’ère du streaming à travers son rayonnement en Europe et en Afrique.

Ninho [Warner Music France] et son album « Destin » sont certifiés Platine à l’export, tandis que « Tout en Gucci », issu de sa mixtape « M.I.L.S 3 » (Or), est le titre le plus streamé sur Apple Music en Afrique de l’Ouest en 2021.

Fort de la sortie de nouveaux titres l’année dernière, Soolking [Universal Music France] voit son deuxième album « Vintage » passer la certification Platine.

Les beatmakers français commencent également à rayonner hors de nos frontières comme le démontre le succès du titre « Tonight » produit par Ghost Killer Track [Sony Music France] sur lequel il invite l’artiste français Oboy et les figures montantes du rap anglais D-Block Europe.

Enfin, le 13 Organisé [Believe] devient Or avec son titre « Bande organisée ».

Les collaborations internationales, un véritable levier pour accroitre sa notoriété

Les beaux succès des artistes français hors France trouvent notamment leur explication dans des collaborations artistiques donnant une nouvelle dimension à leurs titres, à l’image de Lous and The Yakuza [Sony Music France] avec tha Supreme et Mara Sattei sur une autre version de « Dilemme » qui atteint le niveau Platine, ou avec Sfera Ebbasta sur le titre « Je Ne Sais Pas » certifié Or, permettant ainsi à son premier album « Gore » d’être certifié Or également.

« Jerusalema » de Master KG [Warner Music France] (8x Diamant single et 2x Platine pour l’album éponyme) en featuring avec Nomcebo Zikode a conquis toute la planète, de l’Afrique du Sud aux Etats-Unis en passant par l’Allemagne, le Canada et bien d’autres pays. Avec notamment un remix de Burna Boy (Diamant) ou sa version latine avec Micro TDH et Greeicy (Or), le titre s’est imposé comme l’un des plus gros tubes de ces dernières années (#1 Shazam monde).

Le DJ et producteur français Feder [Warner Music France] continue d’exporter sa musique à travers le monde. Après des collaborations (remixes) avec de grands noms tels que David Guetta, Master KG ou encore Dua Lipa, c’est notamment en Chine que la carrière de Feder se développe encore cette année, où son titre « Lordly » (4x Diamant) est un véritable phénomène viral presque 6 ans après sa sortie.

Enfin, après sa collaboration avec Dua Lipa et un documentaire sur Netflix, Angèle [Universal Music France] a sorti son 2ème album « Nonante-Cinq » et continue à séduire l’audience internationale, ce qui permet à ses singles de franchir de nouveaux paliers.

Les réseaux sociaux, un tremplin pour les artistes à l’export

À l’aube de la coupe d’Europe de football 2021, le single de Vegedream « Ramenez la coupe à la maison » [Universal Music France] resurgit sur TikTok en Allemagne et devient viral. Les tiktokeurs du monde entier s’en emparent et permettent au titre de rentrer dans les charts mondiaux pendant plusieurs semaines et d’atteindre une certification 4x Diamant.

De façon similaire, le titre « Copines » (4x Diamant) d’Aya Nakamura [Warner Music France], parti d’une chorégraphie TikTok devenue virale aux Philippines, s’est imposé en Asie mais également en Amérique latine. C’est un total de 13 certifications en 2021 pour la chanteuse francophone.

Maxence Cyrin [Kwaidan Records] a lui conquis le monde entier avec la version sensible d’un des plus grands tubes des Pixies : « Where Is My Mind ». De TikTok à Instagram en passant par YouTube, cette relecture du titre culte a ému la terre entière, y compris Frank Black (Pixies), et cela se voit sur les plateformes audios puisqu’il est 3x Diamant à l’export.

Le titre « Lil Mama » de Jain [Sony Music France] dépasse le milliard de stream. Cet engouement s’observe particulièrement en Chine, suite à une forte viralité du titre sur l’application Douyin.

Enfin, « Paris » du duo électro Else [L’Ordre Music] séduit et nourrit toujours les tendances sur les réseaux sociaux du monde entier. Le groupe continue sa conquête du monde avec la certification Or du titre « Ambre ».

Le live, un relai de l’export malgré la crise sanitaire

Le live joue aussi un rôle important dans les succès à l’international de la production française.

Depuis la sortie de son premier album « Matahari » et une tournée physique et en livestream qui emmène le groupe sur les scènes du monde entier, tout s’est accéléré pour L’Impératrice [Microqlima], qui a 3 titres certifiés cette année.

De la même façon, portés notamment par une tournée aux États-Unis en décembre 2021 avec son deuxième album « Cyclorama », le duo Polo & Pan [Ekleroshock & Hamburger Records / Universal Music France] confirme son ascension internationale. Les singles « Ani Kuni » et « Feel Good » sont certifiés Or et les désormais classiques « Canopée » et « Nanã » passent le palier Diamant.

Les vikings de Skáld [Universal Music France], qui ont défendu leur projet sur les scènes de toute l’Europe, voient leur premier album « Le chant des Vikings » atteindre la certification Or.

Enfin, Zaz [Warner Music France], seule artiste de chanson française à avoir 3 albums certifiés Diamant à l’export, a déjà obtenu la certification Or export pour son dernier album « Isa » sorti en octobre 2021, grâce à un public fidèle en Allemagne, au Canada, en Espagne et en Europe de l’Est notamment.

Les certifications export de l’année 2021 démontrent également que l’Eurovision offre une belle exposition aux productions françaises.

En 2019, le chanteur Gjon’s Tears [Jo&Co] se fait connaître en participant au télécrochet « The Voice : La Plus Belle Voix ». En 2021, il représente la Suisse au concours de l’Eurovision avec le titre « Tout l’univers » et se hisse à la première place grâce aux votes du public atteignant ainsi la certification Or à l’export.

Suite à la promotion européenne de son titre « Voilà », l’artiste de chanson française Barbara Pravi [Universal Music France] permet à la France de terminer 2ème à l’Eurovision 2021 et son single décolle dans les charts européens pour être certifié Platine.

Enfin, les artistes iconiques sont toujours portés par un engouement mondial grâce au streaming. C’est notamment le cas de Joe Dassin ou encore Françoise Hardy [Sony Music France] dont le titre « Le temps de l’amour » porté en 2021 par une reprise du groupe Bon Entendeur, est certifié Or.

 Voir toutes  les Certifications Export 2021

 

 

LES REVENUS MONDIAUX DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE

ONT AUGMENTÉ DE 18,5 % EN 2021

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22 mars 2022 – L’IFPI, qui représente l’industrie mondiale de la musique enregistrée annonce à l’occasion de la publication du Global Music Report, une progression du marché mondial de 18,5 % en 2021, avec un résultat total de 25,9 milliards de dollars. Ce sont essentiellement les scores du streaming par abonnement payant qui porte cette croissance.

Les revenus du streaming par abonnement payant ont augmenté de 21,9 %, soit 12,3 milliards de dollars.  Il y avait 523 millions d’utilisateurs de comptes d’abonnement payants dans le monde fin 2021.

Le chiffre d’affaire total du streaming (par abonnement payant et financé par la publicité) a augmenté de 24,3 % pour atteindre 16,9 milliards de dollars US, soit 65 % du total des revenus mondiaux de la musique enregistrée. Outre le streaming, la croissance a été soutenue par les bonnes performances d’autres exploitations, notamment les ventes de supports physiques (+16,1%) et les droits voisins (+4%).

Les maisons de disques s’efforcent de renforcer cette croissance pérenne pour l’ensemble de l’écosystème musical.  Grâce à des équipes et des expertises locales aux quatre coins du globe, , elles investissent dans les projets, les carrières des artistes et les genres musicaux de chaque territoire et elle soutiennent leur développement. Tant sur les marchés à fort potentiel de croissance comme l’Asie, l’Amérique latine et l’Afrique, que sur les marchés plus matures, en Europe ou en Amérique du Nord, les maisons de disques s’implantent en profondeur et contribuent localement à l’essor permanent d’écosystèmes musicaux dynamiques et diversifiés.

En ouverture de la conférence de presse donnée pour la présentation de ce rapport annuel, Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, a exprimé son inquiétude concernant les événements en Ukraine et la crise humanitaire qui en résulte, en déclarant : « L’IFPI se tient aux côtés de ses collègues de la communauté musicale pour soutenir l’aide humanitaire d’urgence aux réfugiés et appeler à la fin de la violence. »

Commentant le Global Music Report, Moore a poursuivi : « Partout dans le monde, les maisons de disques s’engagent à un niveau très local, pour conforter les cultures musicales et favoriser le développement d’écosystèmes musicaux émergents en défendant la musique de chaque territoire et en créant les conditions pour qu’elle atteigne un public mondial. Au fur et à mesure que les marchés arrivent à maturité, ils rejoignent et contribuent à la richesse du monde musical interconnecté à l’échelle internationale.

« Par conséquent, le marché de la musique d’aujourd’hui est devenu plus compétitif qu’il n’a jamais été.  Les fans apprécient et consomment plus de musique que jamais, et leurs modes de consommations sont très divers et innovants.  Cela crée d’immenses opportunités pour les artistes. Ceux qui choisissent de s’associer à une maison de disques le font pour bénéficier du soutien d’équipes d’experts à travers le monde, des équipes agiles et très réactives, qui ont pour mission de les aider à obtenir un succès créatif et commercial mais aussi à construire leur carrière sur le long terme.

« Les technologies et l’environnement numérique continuent d’évoluer et de s’étendre, tout comme les possibilités créatives de partager des expériences musicales.  Du métavers à l’insertion dans les jeux vidéo, les maisons de disques ont investi dans les ressources humaines et les technologies pour offrir de nouvelles expériences hautement interactives  s’ajoutant aux moyens en constante évolution pour permettre aux artistes de créer des liens avec leurs fans. »

 

Croissance dans les régions du monde

Les revenus de la musique enregistrée ont augmenté dans toutes les régions du monde en 2021 :

  • L’Asie a affiché une croissance de 16,1 %, avec son plus grand marché, le Japon, en progression de 9,3 %. Hors Japon, la région a connu une hausse de 24,6 % de ses revenus. Dans la continuité de cette tendance, l’Asie représente également une part importante des revenus physiques mondiaux (49,6 %).
  • Hausse de 4,1% des revenus pour l’Océanie. L’Australie (+3,4 %) reste l’un des dix premiers marchés mondiaux et en Nouvelle Zélande la hausse du chiffre d’affaires généré par le streaming a fait progresser le marché global de 8,2 %.
  • Les revenus en Europe, deuxième marché de la musique enregistrée dans le monde, ont augmenté de 15,4 %, une forte hausse comparée au +3,2 % de l’année précédente. Les plus grands marchés de la région ont tous connu une croissance à deux chiffres : Royaume-Uni (+13,2%), Allemagne (+12,6%) et France (+11,8%).
  • L’Amérique latine a connu une croissance de 31,2%, soit l’un des taux de croissance les plus élevés au monde. Le streaming a représenté 85,9% du marché, l’une des proportions les plus élevées de toutes les régions.
  • Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, qui apparaissent pour la première fois comme une région distincte dans le Global Music Report, ont enregistré une croissance de 35 %, soit le taux de croissance régional le plus élevé au monde. Le streaming a été un moteur particulièrement puissant dans la région, avec une part de marché de 95,3 %.
  • L’Afrique subsaharienne – également présentée pour la première fois dans un rapport de l’IFPI – a vu ses revenus augmenter de 9,6 % en 2021, en grande partie grâce au streaming. Les offres financées par la publicité ont suscité un engouement particulièrement fort dans cette région, les revenus de ce format ayant augmenté de 56,4 %.
  • La région États-Unis et Canada a connu une croissance de 22% en 2021, dépassant le taux de croissance mondial. Le marché américain à lui seul a progressé de 22,6 % et les revenus canadiens de la musique enregistrée ont augmenté de 12,6 %.

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IFPI Global Music Report 2022 : rapport complet – avec données et analyse : Achetez le rapport complet ici.

À propos de l’IFPI : avec plus de 8 000 labels et producteurs membres, L’IFPI représente l’industrie du disque dans le monde. Nous nous efforçons de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs de musique enregistrée et de développer les utilisations commerciales de la musique enregistrée dans le monde.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter

press@ifpi.org | +44 (0)20 7878 7979

 

 

 

 

 

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Avec 861M€ de chiffre d’affaires, le marché français de la musique enregistrée affiche une progression de 14,3%. C’est une 5ème année consécutive de hausse, avec en 2021 un résultat largement positif qui confirme la dynamique de croissance enregistrée depuis 2017.

Les ventes de musique en France retrouvent ainsi un niveau de chiffre d’affaires équivalent à plus de 50% de son niveau historique de 2002. La page de l’épisode hors norme de la pandémie s’est tournée en 2021 pour les supports physiques, alors que l’économie des concerts a continué d’être sérieusement affectée.

Cette 1ère croissance à 2 chiffres depuis 20 ans s’explique par 2 éléments moteurs :

La hausse toujours soutenue des revenus générés par le streaming, conjuguée à une résistance remarquable des ventes physiques. En effet, au-delà de la reprise spectaculaire suivant une année 2020 atypique avec la fermeture des points de ventes 3 mois sur 12, CD et vinyles font preuve d’une résilience notable avec des revenus stables comparés à ceux de 2019.

Ces chiffres sont les indicateurs de l’évolution toujours constante des modes de consommation de la musique, avec désormais des usages franchement mixtes, entre une pratique assidue du streaming et en même temps, l’achat de supports, CD et vinyles, dont l’attractivité s’affirme de nouveau sans équivoque, y compris auprès de la jeune génération.

Le streaming consolide ses performances, porté par les abonnements, en hausse de 15% et qui restent la dynamique majeure de croissance et de création de valeur, avec une progression de l’usage chez les consommateurs, toutes classes d’âge confondues et tout particulièrement chez les plus de 50 ans.

Autre point saillant de l’année 2021 : le rebond de 21% des revenus générés par les supports physiques, qui étaient en baisse de 10% avant la pandémie. En hausse significative pour la première fois en 20 ans (+10%), les ventes de CD sont encore la 2ème source de chiffre d’affaires du marché.

Le vinyle confirme cette année encore avec plus de 5 millions d’unités vendues, son succès auprès de tous les publics, pour les nouveaux répertoires comme pour le back catalogue, et se place en 3ème position des revenus, en hausse de plus de 50%. Il représente 33% du chiffre d’affaires physique.

Quant aux droits voisins et aux revenus générés par la synchronisation, ils ont regagné une tendance positive en 2021, après les circonstances exceptionnelles de l’année précédente et affichent respectivement une progression de 7,3% et 11%.

L’autre constante des résultats de l’année écoulée, c’est le plébiscite du public français pour les artistes produits dans l’hexagone. Score remarquable, 18 albums du TOP 20 sont des productions françaises, chantées en français, comme d’ailleurs 83% des 200 meilleures ventes. Loin d’être ponctuelles, ces performances décrivent une tendance de fond : depuis 7 ans, 17 à 19 productions françaises figurent systématiquement dans le Top 20 de l’année.

Derrière ces résultats, un autre indicateur du dynamisme de la production musicale :  celui de l’émergence de nouveaux artistes. Aux côtés des artistes confirmés, 28 jeunes talents placent un premier album dans le Top 200.

Avec plus de la moitié des 200 meilleures ventes d’albums, les productions françaises de rap et de musiques urbaines affichent encore en 2021 un franc succès. La chanson et la pop françaises sont aussi au rendez-vous, tant avec les jeunes talents qu’avec les artistes déjà populaires. Le classique et le jazz ne sont pas en reste avec une part également prépondérante de productions made in France dans les meilleures ventes de ces répertoires.

L’adoption croissante du streaming audio poursuit elle aussi son élan : on recense désormais près de 10 millions d’abonnements payants, qui avec les comptes familles rassemblent 14 millions d’utilisateurs des offres premium. Avec les 8 millions d’utilisateurs des offres gratuites, ce sont 22 millions de Français qui écoutent aujourd’hui la musique en streaming audio.

Si l’écoute hebdomadaire de musique a globalement progressé en France, de près de 3H en 2 ans, la durée d’écoute via le streaming par abonnement a pour sa part doublé dans le même temps, illustrant la pratique intense des abonnés à partir de leur service de streaming audio.

A la progression ininterrompue du streaming audio et vidéo, s’ajoute désormais l’utilisation de services de vidéos courtes comme TikTok qui s’est développée de façon spectaculaire au début de la pandémie pour devenir aujourd’hui un mode de consommation à part entière. 2021 dresse donc un tableau très varié des usages, avec l’émergence rapide de nouvelles pratiques au cœur desquelles se trouve la musique, qu’il s’agisse de ces vidéos courtes, des livestreams ou de l’intégration dans les jeux vidéo.

 

Alexandre Lasch, directeur général, déclare : « La capacité des producteurs à conclure sans cesse de nouveaux accords pour développer des expériences innovantes et immersives est un levier majeur de la croissance du marché de la musique enregistrée. Ils travaillent activement à multiplier les partenariats avec les plateformes, investissent dans les nouvelles technologies, les nouvelles applications et développent l’expertise de leurs équipes pour offrir au public les solutions de connexion et d’engagement les plus diverses avec la musique et l’univers des artistes. »

À propos du SNEP : Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2021 à 861 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France , Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

 

Contact: Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

 

 

 

Acteur de référence des statistiques du secteur, le SNEP a développé avec l’IFPI (International Federation of the Phonographic Industry) les standards les plus élevés à l’échelle mondiale pour l’analyse de l’évolution de tous les modes d’exploitation de la musique, en conformité avec les normes comptables et professionnelles internationales.

Outil essentiel au service de l’ensemble des producteurs et de leurs partenaires, les données du marché publiées par le SNEP doivent en effet répondre à un haut degré de robustesse.

Alors que le SNEP investit cette année pour adapter et améliorer encore ses procédures grâce à l’expertise de son nouveau prestataire, The Official Charts Company, la rupture méthodologique induite par cette phase de transition appelle une coopération renforcée des entreprises du secteur.

Or, à l’inverse des principaux acteurs de la distribution, majors comme indépendants, Believe n’a pour le moment pas souhaité faire la transparence sur ses activités en France, rendant impossible pour la première fois la publication de données fiables.

Dans la perspective de l’analyse des chiffres annuels et dans l’intérêt bien compris de la profession, nous ne doutons pas que la société acceptera rapidement d’appliquer les règles que se fixe l’ensemble des distributeurs contribuant aux données du marché.

166 productions françaises sur les 200 meilleures ventes d’albums du 1er semestre 2021. En tête, l’album des Enfoirés avec plus de 350 000 eq. Ventes, devant SCH et Damso.

Les jeunes talents se distinguent aux côtés des artistes confirmés : 31 jeunes artistes classent un premier album dans le TOP 200 dont 26 produits en France

Ces scores se confirment aussi dans les répertoires classique et jazz, tout comme dans le classement des titres les plus écoutés en streaming audio (premium).

Quant aux performances de la production francophone en radio, elles sont en nette progression dans les meilleures diffusions du semestre par rapport à la même période l’an dernier, avec 5 titres Français dans le TOP 10 (0 en 2020) et 10 sur les 20 meilleures diffusions (vs 5 en 2019).

TOP ALBUMS 
  • 18 productions françaises dans les 20 meilleures ventes du semestre
  • 83% de productions françaises au TOP 200
  • Les 200 meilleures ventes représentent 20% de la consommation totale d’albums, dont 31 premiers albums

TOP ALBUMS « CLASSIQUE »
  • Les artistes français ou produits en France en tête du classement « Classique « 

TOP ALBUMS « JAZZ »
  • Les artistes français ou produits en France en tête du classement « Jazz »

TOP STREAMING (audio Premium)
  • 13 titres produits en France au TOP 20
  • Les productions françaises représentent 2/3 du Top 200
  • Les 200 titres les plus écoutés en streaming audio payant représentent 13% du nombre d’écoutes

TOP RADIO
  • 43 titres francophones classés dans le TOP 100 des meilleures diffusions radio du premier semestre dont 18 nouveaux talents
  • Avec 27 titres classés au TOP 100, la variété francophone est le genre musical dominant de ce classement

 

LES REVENUS MONDIAUX DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE AUGMENTENT DE 7,4%

Téléchargez la synthèse française du Global Music  

Téléchargez le rapport en  VO

L’IFPI, qui représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde, annonce une sixième année consécutive de croissance en 2020 pour le marché mondial de la musique enregistrée avec +7,4% et un chiffre d’affaires total de 21,6 milliards US $.

Cette croissance a été générée par le streaming, notamment par les revenus des abonnements payants, en hausse de 18,5 %. A fin 2020, on dénombrait 443 millions d’utilisateurs de comptes d’abonnement payants. Les revenus du streaming (abonnements payants et issus des services financés par la publicité) ont augmenté de 19,9 %, atteignant 13,4 milliards de dollars, soit 62,1 % du total des revenus mondiaux de la musique enregistrée.

La progression des revenus du streaming a plus que compensé le recul des revenus des autres formats, notamment ceux des ventes physiques, en baisse de 4,7 %, et ceux des droits voisins qui ont diminué de 10,1 % – en grande partie à cause de la pandémie COVID-19.

Le travail et l’investissement des maisons de disques ont jeté les bases d’une industrie essentiellement numérique qui a prouvé sa résilience face aux circonstances extraordinaires de 2020. Au cours d’une année difficile, les producteurs ont travaillé aux côtés de leurs partenaires les artistes pour les aider à créer et à enregistrer leur musique ; l’ensemble du secteur a poursuivi le développement de solutions innovantes pour que les fans du monde entier puissent continuer à découvrir la musique.

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, a déclaré : « Alors que le monde est confronté à la pandémie de COVID-19, la capacité indéfectible de la musique pour consoler, guérir et remonter le moral nous est rappelée.

« Certaines choses sont intemporelles, comme le pouvoir d’une grande chanson ou le lien entre un artiste et ses fans. Mais certaines choses ont changé. Alors qu’une grande partie du monde est enfermée et que la musique vivante est à l’arrêt, dans presque tous les coins du globe, la plupart des fans peuvent profiter de la musique grâce au streaming.

« Grâce à l’investissement constant des maisons de disques dans les artistes et leurs carrières, ainsi qu’aux efforts novateurs déployés pour aider les artistes à offrir de la musique aux fans par de nouveaux moyens, les revenus de la musique enregistrée ont augmenté dans le monde pour la sixième année consécutive, grâce au streaming par abonnement. Alors que les maisons de disques continuent d’étendre leur empreinte géographique et leur portée culturelle, la musique est aujourd’hui plus que jamais connectée au niveau mondial et cette croissance s’est propagée dans toutes les régions du globe.

« Avec autant de personnes touchées par la pandémie, et préoccupées par les injustices sociales croissantes, les maisons de disques se sont mobilisées pour apporter une contribution significative et durable au monde dans lequel nous voulons vivre. »

 

Croissance dans toutes les régions du monde

En 2020, les revenus de la musique enregistrée ont progressé dans toutes les régions du monde par rapport à l’année précédente, notamment :

L’Amérique latine a maintenu sa position de région à la croissance la plus rapide au niveau mondial (15,9 %), les revenus du streaming ayant augmenté de 30,2 % et représentant 84,1 % des revenus totaux de la région.

L’Asie a connu une croissance de 9,5 % et les revenus numériques ont dépassé, pour la première fois, la part de 50 % des revenus totaux de la région. Si l’on exclut le Japon (dont les revenus ont diminué de 2,1 %), l’Asie aurait été la région à la croissance la plus rapide, avec une croissance exceptionnelle de 29,9 %.

Pour la première fois inclus dans ce rapport, les revenus de la musique enregistrée dans la région Afrique et Moyen-Orient ont augmenté de 8,4 %, principalement grâce à la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (37,8 %). Le streaming a dominé, avec des revenus en hausse de 36,4 %.

Les revenus en Europe, le deuxième plus grand marché au monde pour la musique enregistrée, ont augmenté de 3,4 %, la forte croissance du streaming (20,7 %) ayant compensé la baisse des revenus de tous les autres formats.

Les régions États-Unis et Canada ont connu une croissance de 7,4 % en 2020. Le marché américain a augmenté de 7,3 % et les revenus de la musique enregistrée au Canada ont augmenté de 8,1 %.

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Notes aux rédacteurs :

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À propos de l’IFPI
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Après 4 ans de résultats positifs, le marché 2020 de la musique enregistrée en France reste stable à 781 M€, preuve de la solidité de son modèle économique qui a su tenir le cap malgré un contexte complètement bouleversé par la crise sanitaire.

L’arrêt total des concerts et des festivals depuis mars dernier, des sorties reportées, des plans de promotion bousculés, des points de ventes fermés n’ont pas stoppé la dynamique retrouvée depuis 5 ans mais l’ont néanmoins freinée.

Tout au long de cette année atypique, la consommation et donc les revenus de la musique, ont subi les conséquences de la pandémie. L’écart entre la progression du streaming et le recul des ventes physiques s’est creusé, confirmant l’évolution des usages.

L’autre incidence négative des circonstances exceptionnelles sur le marché est l’impact de la fermeture des magasins et lieux publics sonorisés, conjuguée à la baisse des revenus publicitaires des médias traditionnels.

Cela a provoqué un recul sensible des droits voisins de -19%.

En progression de 4%, les ventes physiques et numériques ont généré 658M€, retrouvant ainsi leur niveau de 2008 mais encore à seulement 46% de celui de 2002.

Le marché français s’est réinventé en seulement 7 ans et tire désormais près de 3/4 de ses revenus des exploitations numériques, soit l’exact inverse de 2013.

Cette mutation du modèle économique s’est appuyée sur le streaming dont l’usage continue de progresser au sein de la population, avec 70% d’utilisateurs, et qui est devenu le mode d’écoute principal de musique des moins de 35 ans.

Le streaming a ainsi affiché une nouvelle progression significative de son chiffre d’affaires : + 20 %.

Et pour la 1ère fois en France, le streaming par abonnement a généré à lui seul plus de la moitié du chiffre d’affaires annuel.

Au cœur de la création de valeur, l’abonnement s’est révélé particulièrement résistant aux aléas, même brutaux et imprévisibles.

Il alimente l’essentiel de la croissance des ventes, avec des revenus en hausse de 23%, tout comme celle du nombre d’utilisateurs de comptes payants qui franchit en 2020 le seuil des 12 millions.

Quant aux revenus générés par les supports physiques, durement atteints par les conséquences de la pandémie, ils fléchissent de 20%.

Mais ils représentent encore plus d’un quart des ventes globales de musique en France malgré 3 mois de fermeture pour les magasins et rayons culturels, désormais reconnus comme commerces essentiels.

Le vinyle en revanche, tire son épingle du jeu et poursuit sa progression : en hausse de 10%, il représente 28% des ventes physiques, une part qui a plus que doublé en 3 ans et génère des revenus supérieurs à ceux du streaming vidéo.

L’environnement atypique de cette année hors norme n’a pas affecté l’engouement du public pour la production musicale hexagonale.

Pour la 3ème année consécutive, 19 albums du TOP 20 sont des productions françaises, chantées en français, comme 80% des meilleures ventes 2020.

Ces scores ne sont pas un épiphénomène, mais une tendance forte dans la durée : depuis 6 ans, 17 à 19 productions françaises figurent systématiquement dans les 20 meilleures ventes annuelles d’albums.

Autre indicateur de la vitalité de la production française : la jeune génération toujours très présente aux côtés des artistes confirmés. Cette année encore près d’1/4 des albums classés sont des premiers albums.

Quant aux productions françaises de rap et de musiques urbaines, elles affichent encore en 2020 un franc succès, occupant la moitié des places du Top 200 … mais la chanson et la pop françaises sont elles aussi au rendez-vous des meilleurs scores de l’année, tant avec les jeunes talents que les artistes consacrés…

Le classique et le jazz ne sont pas en reste avec une part également prépondérante de productions made in France dans les meilleures ventes de ces répertoires.

Alexandre Lasch, directeur général déclare : « Malgré la crise, les producteurs ont poursuivi sans relâche le travail de développement, d’accompagnement et de promotion des artistes, privés de scène depuis plus d’un an.

Ils ont continué à prendre des risques et investi plus de 300 M€, pour les nouvelles signatures ou les nouvelles productions, pour les enregistrements, le marketing et toutes les formes de promotion qu’il a fallu adapter aux restrictions imposées par la situation sanitaire ».

Aujourd’hui, l’enjeu des producteurs de musique est de conserver cette capacité à investir. La constance de leur engagement financier fait d’eux le premier et le principal levier des carrières et des succès.

C’est pourquoi la pérennité et la qualité du dispositif de crédit d’impôt et des aides exceptionnelles aux entreprises de la musique enregistrée sont si déterminantes dans ces temps totalement inédits…

Face aux fermetures de points de ventes, à l’absence de tournées, festivals et autres rencontres avec le public, les labels ont mobilisé leurs équipes et leurs ressources pour surmonter les nouveaux défis et porter, malgré tout, les nouveaux projets, l’univers et les sons des artistes, à l’attention des fans de toutes les musiques.

À propos du SNEP : Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2020 à 781 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.
Contact Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04
L’ÉDITION 2020 DE « L’ECONOMIE DE LA PRODUCTION MUSICALE » DISPONIBLE AUJOURD’HUI.
 
 
Synthèse des résultats 2019 du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes et diffusions, les certifications.

SOMMAIRE

  • Chapitre 1 : Le marché français de la musique enregistrée et la vitalité de la production française en 2019
  • Chapitre 2 : La consommation de musique : le streaming poursuit sa spectaculaire ascension
  • Chapitre 3 : Le marché mondial en 2019
  • Chapitre 4 : Musique et Médias
  • Chapitre 5 : Les acteurs de la distribution de musique
  • Chapitre 6 : Les artistes qui ont marqué l’année 2019