Palmarès des 35èmes Victoires de la Musique

ARTISTE MASCULIN

Philippe Katerine

ARTISTE FEMINIE

Clara Luciani

REVELATION SCENE

Suzane

ALBUM REVELATION

Pomme « Les failles »

ALBUM
Alain Souchon « Âme fifties »

CHANSON ORIGINALE
Vitaa & Slimane « Ça va ça vient »

CONCERT

Angèle « Brol Tour »

CREATION AUDIOVISUELLE

PNL, Au DD

Chaque année, Le Bureau Export met en lumière les artistes ‘made in France’ qui ont rayonné dans le monde. Pour la première fois, Le Bureau Export publie conjointement les certifications export et les palmarès live, illustrant respectivement les performances de la production phonographique et de la production de spectacles à l’export. Ces classements mettent en lumière les artistes ayant marqué l’année 2019 à l’international.

L’année dernière a été une année particulièrement dynamique et riche pour la musique « made in France ». En témoignent les 121 certifications export décernées et les 5 553 dates à l’international recensées pour la seule année 2019. Qu’ils soient français ou étrangers, chacun de ces champions de l’export est accompagné par une structure française et participe au dynamisme de l’industrie musicale française.

Télécharger le bilan « Performances 2019 » réalisé par le Bureau Export

121 certifications export, 55 artistes certifiés : le succès des productions françaises à travers le monde

Le développement des réseaux sociaux et l’utilisation des services de streaming favorisent la découverte et l’accès à un plus large catalogue aux quatre coins du globe. Ainsi, le titre “Lil Mama” de Jain est devenu viral en Asie alors qu’il n’a pas fait l’objet d’un single.

L’imaginaire français fascine toujours autant : Polo & Pan incarne la nonchalance à la française ; L’Impératrice séduit par son charme frenchy ; Aya Nakamura, PNL, Lartiste font des musiques urbaines françaises une référence sur la scène internationale ; Zaz se fait l’icône d’un Paris bohème qui évoque l’âge d’or d’Edith Piaf… Dont on retrouve la vie mise en scène dans Piaf ! le spectacle en tête du Palmarès live musiques actuelles.

5 553 dates hors France répertoriées par Le Bureau Export en 2019

Le Bureau Export a recensé, auprès de 167 producteurs de spectacle, les dates de concerts de 750 artistes. Ces derniers ont visité 114 pays en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique et en Océanie.

Avec près de 600 dates répertoriées auprès des ensembles  indépendants, les spectacles de musiques classiques et contemporaine ont traversé les frontières : si l’Europe reste le premier territoire visité, l’Asie et l’Amérique du Nord se développent. Les formations de musique de chambre comme le Quatuor Modigliani et le Quatuor Arod ont décroché les deux premières places du Palmarès live musiques classiques. Les grands ensembles ne sont pas en reste : alors qu’ils fêtaient leurs 40 ans cette année, Les Arts Florissants occupent la quatrième place. Côté musique contemporaine, le public international apprécie les projets artistiques mêlant instruments et électronique, à l’image d’Accroche Note ou du Collectif Lovemusic.

Les facettes multiples du jazz français ont conquis le public international. L’éclectisme de Vincent Peirani lui vaut la première place du Palmarès jazz, soul et musiques improvisées, tandis que Tigran Hamasyan et son jazz teinté de folk arménien traverse l’Europe. Théo Ceccaldi séduit autant les programmateurs internationaux, qui l’ont plébiscité dans la sélection des Jazz Export Days, que le public international. En dehors de l’Europe, le genre se tourne vers l’Asie, deuxième continent le plus visité.

En 2019, Le Bureau Export a accompagné près de 560 projets, toutes esthétiques confondues. D’année en année, l’expertise du Bureau Export se révèle un atout stratégique : nombre de succès export 2019 ont bénéficié des services de conseil, mise en relation et aides financières de l’association.

Enfin, l’année 2020 s’annonce elle aussi prometteuse pour la musique ‘made in France’ : Aya Nakamura et L’Impératrice, deux succès export 2019, participeront au très prisé Coachella Valley Music and Arts Festival.

Contact pôle études et communication : Corinne Sadki   01 86 95 57 12 – https://www.lebureauexport.fr/
 

 

Alors qu’il quitte la présidence de Sony Music Entertainment France, le SNEP tient à rendre hommage à la précieuse contribution de Stéphane Le Tavernier, tant à travers sa mission de Président du Syndicat durant six ans, de 2012 à 2018, que dans son rôle d’administrateur. Le SNEP salue en particulier l’engagement sans faille de Stéphane au profit de l’intérêt général des producteurs de musique dans une période marquée par de profondes mutations de leur modèle économique.

Il a eu à cœur d’assurer une représentation efficace et adaptée à l’ensemble des labels dans toute leur diversité, des TPE aux majors, s’attachant toujours à mettre en avant leur complémentarité.

Le SNEP le remercie chaleureusement pour l’impulsion donnée et compte sur lui pour continuer à partager sa passion de la musique.

2019 ne dérogera pas à la tradition qui veut que le public français plébiscite les artistes produits dans l’hexagone : 19 des 20 meilleures ventes d’albums au cours de l’année écoulée sont des productions locales, d’expression française qui plus est.

Ce score ne concerne pas simplement le haut de l’affiche puisque les talents produits en France occupent 80% du Top 200. Derrière ces performances remarquables, il est important de relever un autre indicateur de la vitalité des productions musicales dans notre pays, celui de l’émergence de nouveaux artistes. En effet, 46 jeunes talents placent un premier album dans les 200 meilleures ventes 2019, soit près d’un quart du Top de l’année.

Enfin, l’engouement des consommateurs ces dernières années pour les musiques urbaines ne se dément pas, puisqu’elles représentent dans toute leur diversité (rap, hip hop, R&B)  44% du classement annuel ( vs 48% en 2018), confirmant le succès de ces répertoires auprès notamment du jeune public.

Les producteurs membres du SNEP regrettent le départ précipité de Catherine Ruggeri et tiennent à souligner le travail remarquable qu’elle a mené à la tête du Comité de préfiguration du Centre national de la Musique au cours des six derniers mois : un travail de concertation permanente, caractérisé par une attention sans faille portée au respect des équilibres fragiles entre les acteurs du secteur musical et sans jamais perdre de vue l’objectif d’intérêt général du futur établissement public.

Le SNEP prend acte de la nomination de Jean-Philippe Thiellay à la tête de la mission de préfiguration du CNM et se tient à sa disposition pour poursuivre les échanges dans cette phase préparatoire.

Etant donné l’importance des prérogatives que lui attribue le décret statutaire, il est capital que le futur président appréhende l’ensemble du secteur musical dans sa diversité. C’est d’autant plus essentiel que tout reste à construire. Au 1er janvier, le périmètre du CNM s’arrête au seul CNV. Il revient donc à Jean-Philippe Thiellay de négocier dans les prochains mois avec les associations de droit privé – le FCM, l’IRMA, le BUREX et le CALIF – les conditions de leur rattachement au nouvel établissement public.

Le succès du CNM sera entre les mains d’un président à l’écoute de chacun. Ce n’est qu’à ce prix que des intérêts parfois divergents pourront trouver ce qui les réunit pour défendre la musique en France et dans le monde.

Contact : Alexandre LASCH – 01 47 38 04 04

Le Palmarès des Victoires du Jazz 2019

Artiste de l’année :

Anne Paceo
Anne Paceo

Artiste qui monte :

Fidel Fourneyron
Fidel Foureyron

Voix de l’année :

David Linx
David Linx

Groupe de l’année :

Le Sacre du Tympan

(direction : Fred Pallem)

Le Sacre du tympan

Album sensation de l’année :

Living Being II – Night Walker

Vincent Peirani
Living Being II Vincent Peirani

Album inclassable :

Quest of the Invisible

Naissam Jalal
Quest of the invisible Naïssam Jalal

Conférence SNEP – BVMI

MaMA 2019

France Allemagne: d’où vient la croissance ?

Invitation-MaMA-2019

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Exposition de la chanson francophone à la radio

Logo Tous pour la Musique

Vigilance des professionnels de la musique pour l’exposition de la chanson francophone à la radio
Un collectif de radios a récemment adressé une lettre au ministre de la culture demandant un réexamen des règles existantes en matière d’exposition de la chanson française, dans le cadre du projet de loi audiovisuel à venir. 

Pour justifier leur demande, les radios invoquent en particulier l’absence d’une régulation similaire applicable aux services de streaming musical. Les représentants de la filière musicale, membres de TPLM, tiennent à réagir à la démarche de ces partenaires déterminants que sont les radios :

  • Depuis leur mise en place effective en 1996, les quotas radios ont fait l’objet d’aménagements et d’assouplissements successifs, y compris en 2016, qui ont largement contribué à la diversité des formats musicaux, facteurs de la richesse du paysage radiophonique. Nous en voulons pour preuve qu’en 2018, le nombre de nouvelles entrées de titres francophones en playlist a bondi de 27%, soit 1042 titres supplémentaires programmés sur les 34 stations du panel. Les quotas ne sont donc pas une source de contrainte ni de complexité.
  • La référence aux plateformes de streaming n’est pas justifiée dans la mesure où ces plateformes n’évoluent pas sur le même marché que celui des radios et que ces opérateurs évoluent dans des conditions économiques fondamentalement différentes.
  • Enfin, nous nous réjouissons des clarifications apportées la semaine dernière par Marie-Christine Saragosse (France Médias Monde) à l’occasion de son audition par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale : par sa voix, les radios publiques ont pu affirmer leur absence de solidarité avec les radios privées sur le chapitre des quotas et rappeler leur attachement à la promotion de la chanson francophone.

Nous rappelons qu’en moyenne les diffusions francophones ne représentent que 31% de la programmation musicale au 1er semestre 2019 (24h sur 24) et 35% aux heures de grande écoute (6h30-22h30). Cette part reste donc largement minoritaire sur l’ensemble de la programmation des radios, alors que l’appétence du public pour la chanson française ne se dément pas : 18 des 20 meilleures ventes d’albums du 1er semestre sont produites en France et chantées en français.

Les radios font désormais face aux bouleversements engendrés par l’évolution des usages numériques ; elles demeurent néanmoins le premier prescripteur des nouveautés musicales et un partenaire indispensable des auteurs, éditeurs, artistes et producteurs.

A ce titre, les professionnels de la musique tiennent à poursuivre les liens étroits et quotidiens qui les unissent à ces partenaires historiques, en faveur de la diversité musicale et de l’exposition du répertoire francophone.


« Tous Pour la Musique » réunit l’ensemble des représentations professionnelles de la musique

ADAMI-CEMF-CNV-CSDEM-CSFI-EIFEIL-ESML-FCM-LA GAM-GRANDS FORMATS-LES FORCES MUSICALES-MMFF-PRODISS-PROFEDIM-SACEM-SCPP-SFA-SMA-SNAC-SNAM/CGT-SNEP-SNES-SPPF-UCMF-UNAC-UPFI-ZONE FRANCHE

contact@tplmusique.org

www.tplmusique.org – @TPLM Officiel

L’économie de la production musicale – édition 2019

L’édition 2019 de « l’Economie de la production musicale » disponible aujourd’hui.

Synthèse des résultats 2018 du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes et diffusions, les certifications.

SOMMAIRE
 
  • Chapitre 1 : Le marché français de la musique enregistrée et la vitalité de la production française en 2018
  • Chapitre 2 : La consommation de musique : le streaming poursuit sa spectaculaire ascension
  • Chapitre 3 : Le marché mondial en 2018
  • Chapitre 4 : Musique et Médias
  • Chapitre 5 : Les acteurs de la distribution de musique
  • Chapitre 6 : Les artistes qui ont marqué l’année 2018