Déclaration conjointe d’une coalition d’auteurs, interprètes et ayants droits des secteurs culturels et créatifs de l’UE, concernant le troisième projet de code de bonnes pratiques prévu par le Règlement IA à destination des modèles d’IA à usage général

Le troisième projet de code de bonnes pratiques compromet les objectifs de la loi sur l’IA, contrevient au droit de l’UE et ignore l’intention du législateur européen – Nous ne pouvons pas le soutenir.

L’un des objectifs fondamentaux du règlement sur l’IA est de permettre aux auteurs, aux interprètes et aux ayants droit d’exercer et de faire valoir leurs droits en imposant aux fournisseurs d’IA à usage général (GPAI) la mise en place des mesures pour se conformer à la législation européenne sur le droit d’auteur, notamment en effectuant un « résumé suffisamment détaillé » du contenu utilisé pour l’entraînement des modèles. Le législateur européen a reconnu cette exigence comme un élément clé pour favoriser le développement responsable de l’IA en Europe et protéger les secteurs culturels et créatifs, moteurs du paysage culturel et économique de l’Union.

 

Cependant, la troisième version du code de bonnes pratiques sur l’IA à usage général s’éloigne encore davantage de cet objectif. Elle génère une insécurité juridique, interprète de manière erronée le droit d’auteur européen et affaiblit les obligations établies par le règlement sur l’IA lui-même. Au lieu d’instaurer un cadre robuste conforme à la loi, ce code abaisse le niveau d’exigence à un point tel qu’il ne fournit aucune aide concrète aux auteurs, interprètes et autres ayants droit pour exercer ou faire respecter leurs droits. Plus fondamentalement, il ne garantit pas non plus que les fournisseurs d’IA à usage général respectent le droit d’auteur européen ou le règlement sur l’IA.

 

Nous avons participé de manière constructive au processus d’élaboration du code de bonnes pratiques et avons formulé des commentaires substantiels sur ses versions précédentes, en soulignant de graves lacunes affectant l’ensemble des secteurs créatifs. Toutefois, ces remarques ont été largement ignorées ou rejetées par les rédacteurs du code. Il est donc regrettable que cette troisième version ne remplisse pas les exigences de respect des obligations prévues par le règlement européen sur l’IA et qu’elle ne puisse être adoptée sans améliorations significatives. Une absence de code serait préférable à un texte aussi profondément défaillant.

Cette nouvelle version réduit encore davantage l’obligation d’assurer le respect du droit d’auteur européen et des exigences du règlement sur l’IA. En plusieurs endroits, elle se limite à exiger des fournisseurs d’IA à usage général qu’ils fassent des « efforts raisonnables » pour se conformer au droit d’auteur de l’UE. Or, ces « efforts raisonnables » ou simples incitations à adopter des mesures ne suffisent pas à garantir le respect du cadre juridique européen.

Le projet de code affaiblit également la responsabilité des fournisseurs d’IA à usage général en matière de diligence raisonnable en cas d’utilisation de bases de données tierces pour l’entraînement de leurs modèles. Cette approche risque non seulement d’éliminer toute obligation significative de conformité avec le droit d’auteur européen et le règlement sur l’IA, mais aussi d’encourager les fournisseurs à se tourner vers des contenus illicites.

De plus, cette troisième version continue de vider de leur substance les droits des auteurs, des interprètes et des producteurs de choisir les modalités selon lesquelles ils souhaitent réserver leurs droits. Elle ne fournit aucune directive claire sur les obligations des fournisseurs d’IA à usage général en matière de respect de ces réserves de droits. Le code suggère même que combiner l’adoption de mesures techniques de contrôle d’accès et des « efforts raisonnables » pour exclure une liste limitée de sites de piratage suffiraient à garantir la condition « d’accès licite » aux contenus protégés. Or, cet accès licite est une condition obligatoire pour bénéficier des exceptions de fouille de textes et de données (TDM) lorsqu’elles s’appliquent. Ce projet ne respecte donc pas les standards fixés par le droit d’auteur européen et ne prend pas en considération les conditions dans lesquelles les contenus piratés sont accessibles et distribués en ligne.

La troisième version libère par ailleurs les modèles à usage général de toute exigence de transparence sur les méthodes qu’ils emploient pour respecter des mécanismes de réserve de droits. Ces derniers ne seraient plus tenus d’indiquer s’ils respectent ou non les réserves exprimées par les auteurs, interprètes et autres titulaires de droits, ni comment ils s’y conforment. Malgré notre opposition forte et des arguments détaillés sur l’insuffisance de cette approche, le fichier robots.txt reste la seule méthode reconnue par le code, tandis que les autres méthodes de réserve de droits sont ignorées ou reléguées au rang d’option facultative, en contradiction directe avec le droit européen.

En outre, l’introduction d’un mécanisme de dépôt de plaintes en matière de droit d’auteur est dénuée de substance : le code ne prévoit aucunement les mesures que les fournisseurs d’IA à usage général devraient prendre pour résoudre ces plaintes, le réduisant ainsi à une simple formalité sans valeur effective.

Le code de bonnes pratiques devrait mettre en place des mesures garantissant le respect des deux principes fondamentaux du droit d’auteur : l’obligation d’obtenir une autorisation préalable et l’interdiction des utilisations non autorisées des œuvres protégées. Il devrait également préciser, comme l’a récemment souligné la Vice-présidente exécutive Henna Virkkunen en réponse à une question parlementaire, que les obligations du règlement sur l’IA s’appliquent dès lors qu’un fournisseur d’IA à usage général met son modèle sur le marché de l’UE, quel que soit le lieu de son établissement ou de son entraînement.

Le code de bonnes pratiques doit être accompagné d’un modèle efficace pour fournir un « résumé suffisamment détaillé du contenu utilisé pour l’entraînement », permettant aux titulaires de droits d’exercer et de faire effectivement valoir leurs droits. Une transparence réelle et exploitable sur les contenus utilisés à des fins d’entraînement est non seulement atteignable, mais peut être mise en œuvre avec un effort technique et financier minimal. L’invocation abusive du secret des affaires pour dissimuler des infractions irait à l’encontre de cette obligation et priverait les ayants droit de leur droit fondamental de propriété.

L’intention du règlement européen sur l’IA est de favoriser le développement d’une intelligence artificielle responsable tout en garantissant la pérennité et la croissance des secteurs culturels et créatifs sur le territoire européen. Or, en totale contradiction avec cet objectif, la troisième version du code de conduite sur l’IA à usage général fixe un cadre de mise en œuvre qui affaiblit les objectifs du règlement, contrevient au droit de l’UE et ignore l’intention du législateur européen.

 

En conséquence, cette troisième version est totalement inacceptable. Nous ne pouvons pas soutenir le code de conduite sur l’IA à usage général dans sa forme actuelle. Plutôt renoncer à ce code qu’un texte aussi profondément défaillant.

Liste des signataires :

 

AAPA (Audiovisual Anti-Piracy Alliance) represents companies involved in the provision of protected audiovisual services, including rights owners and broadcasters, security technology for such services, and the manufacturing of products which facilitate the delivery of such services. AAPA’s mission is to lead the fight against audiovisual piracy across Europe, and beyond through effective advocacy, supporting law enforcement and building partnerships to better tackle piracy.

 

AEPO-ARTIS is a non-profit making organisation that represents 40 European performers’ collective management organisations from 30 different countries. The number of performers (musicians, actors and dancers), from the audio and audiovisual sector, represented by AEPO-ARTIS member organisations is estimated at more than 650,000.

 

CEATL (European Council of Literary Translators’ Associations) is an international non-profit organisation created in 1993 as a platform where literary translators’ associations from different European countries could exchange views and information and join forces to improve status and working conditions of translators. Today it is the largest organisation of literary translators in Europe with 36 member associations from 28 countries, representing some 10,000 individual literary translators.

 

CEPI (the European Audiovisual Production Association) represents over 2,600 independent film and TV producers across Europe through 19 national associations across 17 European countries.

 

CEPIC represents hundreds of Picture Libraries and Agencies, who themselves represent hundreds of thousands of photographers whose core business is the direct licensing of visual content offline and online. Acting as rightsholders, Picture Libraries and Agencies license digital assets for all kinds of commercial uses, to newspapers, magazines, advertising, broadcasters, etc. CEPIC members are continuously adapting to innovative technology and have developed sophisticated digital platforms to both market digital content online and provide digital access to images. CEPIC’s purpose is to act as a united voice for the visual media industry in Europe and beyond.

 

CISAC (International Confederation of Societies of Authors and Composers) is the world’s leading network of authors’ societies. With 227 member societies in 116 countries, CISAC represents more than 5 million creators from all geographic areas and all artistic repertoires: music, audiovisual, drama, literature and visual arts.

 

EANA (European Alliance of News Agencies, founded in 1956) is a non-profit membership association representing 32 leading news agencies across Europe. EANA serves as a platform for cooperation, knowledge exchange, and advocacy, with a focus on securing a fair and safe environment for the development of news agencies in particular and of the entire news media as a whole. With a collective direct and indirect global reach of their newswires of over 750 million people, EANA members share the common goal of delivering unbiased, high-quality news and supporting a healthy media environment throughout Europe.

 

ECSA (European Composer and Songwriter Alliance) represents over 30,000 professional composers and songwriters in 28 European countries. With 59 member organisations across Europe, the Alliance speaks for the interests of music creators of art C classical music (contemporary), film C audiovisual music, as well as popular music.

 

EFJ (The European Federation of Journalists) is the largest organisation of journalists in Europe, representing over 296,000 journalists in 74 journalists’ organisations across 44 countries. The EFJ fights for social and professional rights of journalists working in all sectors of the media across Europe through strong trade unions and associations. Member of the European Trade Union Confederation

 

(ETUC), the EFJ is recognised by the European Union and the Council of Europe as the representative voice of journalists in Europe.

 

EGAIR (European Guild for Artificial Intelligence Regulation) is a network of creatives and associations from all over Europe, lobbying for the protection of artists’ works and data from AI companies. Originally founded by MeFu, the Italian association of comic book creators, EGAIR now represents over 20.000 creatives, artists and associations.

 

EMMA (European Magazine Media Association) is the unique and complete representation of Europe’s magazine media, enjoyed by millions of consumers on both paper and digital formats, covering automotive, business, financial, news, children, comics, teenage, general interest, home, men’s and women’s titles, TV guides, B2B and scientific journals.

 

ENPA (European Newspaper Publishers’ Association) is the largest representative body of newspaper publishers across Europe, promoting press freedom and authoritative news content on print and digital formats. ENPA advocates for 14 national associations across 14 European countries and is a principal interlocutor to the EU institutions and a key driver of media policy debates.

 

EPC (The European Producers Club) is an association representing nearly 200 independent European producers from 35 countries, highly specialized in international co-productions.

 

EPC (European Publishers Council ) is a high-level group of 27 Chairmen and CEOs of Europe’s leading media groups representing companies which are active in news media, television, radio, digital market places, journals, eLearning, databases and books. We have been communicating with Europe’s legislators since 1991 on issues that affect the health and viability of journalistically-driven media and publishing companies in the European Union, which uphold the freedom of expression, media diversity, and democratic debate.

 

EUROCINEMA (Association of Film and Audiovisual Producers) aims to defend and promote the fundamental role of the audiovisual industry and film-makers in a politically and economically integrated Europe.

 

EVA (European Visual Artists) represents the interests of authors’ collective management organisations for visual arts. 31 societies are gathered under this roof as members or observers. They manage collectively authors’ rights of close to 170 000 creators of works of fine art, illustration, photography, design, architecture and other visual works.

 

EWC (European Writers’ Council) is the world’s largest federation representing solely authors from the book sector and constituted by 50 national professional writers’ and literary translators’ associations from 32 countries. EWC members comprise over 220.000 professional authors, writing and publishing in 35 languages.

 

FEP (Federation of European Publishers) represents 31 national associations of publishers of books, learned journals and educational materials, in all formats, in Europe. FEP is the voice of the great majority of publishers in Europe.

 

FERA (Federation of European Screen Directors) serves as the independent voice of European screen directors in Brussels. Bringing together 46 member organisations from 31 countries, it represents over 20,000 active directors across film, television, and streaming – recognised as primary audiovisual authors. FERA advocates for their cultural, creative, and economic interests at both national and EU levels.

 

FIA (International Federation of Actors) represents more than 85 performers’ trade unions, guilds and professional associations in 61 countries. In a connected world of content and entertainment, it

 

stands for fair social, economic and moral rights for audiovisual performers working in all recorded media and live theatre.

 

FIAPF (International Federation of Film Producers’ Associations) comprises 37 national associations representing producers of films and audiovisual programmes, including 16 national associations from the EU/EEA. Members’ constituencies are involved in the development, production, marketing and in some cases distribution, of all types of films and/or other types of audiovisual productions, ranging from feature-length films, short film, documentaries, television drama and other audiovisual content, across the European Union across all distribution channels.

 

FIM (International Federation of Musicians) is the only body representing professional musicians and their trade unions globally, with members in about 65 countries covering all regions of the world. Founded in 1948, FIM is recognised as an NGO by diverse international authorities such as the ILO, WIPO, UNESCO, the European Commission, the European Parliament or the Council of Europe.

 

FSE (Federation of Screenwriters in Europe) is a network of national and regional associations, guilds and unions of writers for the screen in Europe, created in June 2001. It comprises 29 organisations from 26 countries, representing more than 10,000 screenwriters in Europe.

 

GESAC (European Grouping of Societies of Authors and Composers, founded in 1990) represents 32 of the main copyright management societies (authors ‘societies) in the European Union, Iceland, Norway and Switzerland, administering the rights and remuneration of more than 1.2 million authors, composers and writers in a variety of sectors (music, audiovisual, literary and visual and graphic arts) and music publishers.

 

IAO (International Artist Organisation) is the umbrella association for national organisations advocating for the rights and interests of the Featured Artists in the music industry. Our main interests are transparency, the protection of intellectual property rights and a fair reflection of the value an artist’s work generates.

 

ICMP is the global trade body for the music publishing industry; representing 77 national associations across 6 continents, indies, majors and The International Production Music Group – cumulatively representing approximately 90% of the world’s commercially released music.

 

IFJ (International Federation of Journalists), the world’s largest organisation of journalists, represents 600,000 media professionals from 187 trade unions and associations in more than 148 countries. Established in 1926, the IFJ is the organisation that speaks for journalists within the United Nations system and within the international trade union movement.

 

IFPI (International Federation of the Phonographic Industry) is the voice of the recording industry worldwide. IFPI and its National Group network represents the interests of some 8,000 members across the globe.

 

IFRRO (International Federation of Reproduction Rights Organisations), is an international, independent, not-for-profit organisation representing collective management organisations for text and image materials (known as Reproduction Rights Organisations, or RROs), authors’ and publishers’ associations in the field of text and image-based works. RROs administer reproduction and other relevant rights, including certain digital rights, on behalf of both publishers and authors, including visual artists. With over 160 members across nearly 90 countries, IFRRO plays a key role in the global copyright ecosystem.

 

IMPALA is the European association of independent music companies, representing over 6,000 music SMEs. Its mission is to grow the independent music sector sustainably, return more value to artists,

 

promote diversity and entrepreneurship, improve political access, inspire change and increase access to finance.

 

IMPF is the global trade and advocacy body for independent music publishers. IMPF helps to stimulate a more favourable business environment in different territories and jurisdictions for artistic, cultural, and commercial diversity for its music publisher members and the songwriters and composers they represent.

 

IVF – The members of the International Video Federation are associations representing businesses active in all segments of the film and audiovisual sector in Europe. The IVF’s membership is thus involved across development, production, marketing, and distribution of all types of films and audiovisual works, ranging from feature-length films, short films, documentaries, television drama and other audiovisual content, as well as the publication of such content on digital media (DVD, Blu- ray, etc.) and through all online channels ranging from transactional (TVOD/EST), subscription (SVOD) and advertisement-based (AVOD and FAST) distribution models.

 

News Media Europe is the voice of the progressive news media industry in Europe, representing over 2,700 news brands in print, online, radio and TV, through national associations from sixteen countries. Together, we defend key principles which are vital to us: protecting the freedom of the press, championing the digital future of our industry, and ensuring that the value of content is properly protected.

 

SAA (Society of Audiovisual Authors) is the umbrella association of European collective management organisations representing audiovisual authors. Its 33 members in 25 countries manage rights for over 174,000 film, television and multimedia European screenwriters and directors. The SAA supports audiovisual authors and promotes cultural diversity through policies that enable the dissemination of audiovisual authors’ works to audiences. CMOs’ role is to provide easy, legal access to these works and ensure authors are fairly paid to encourage further creativity for the benefit of society.

 

STM is the leading global trade association for academic and professional publishers. Our mission is to advance trusted research for the benefit of society. The membership is composed of over 140 organisations who are based globally and include academic and professional publishers, learned societies, university presses, start-ups and established players; STM members collectively publish over 70% of all journal articles.

 

UNI MEI (UNI – Media, Entertainment and Arts) unites over 140 unions and guilds to raise standards and enforce rights for more than 500.000 creatives, technicians and auxiliary workers. Together, our members work for a fair, inclusive, equal, and sustainable global entertainment industry and a just transformation.

 

UVA (United Voice Artists) is a global coalition of voice acting guilds, associations, and unions that have united to pursue their shared goals of protecting and preserving the act of creating, in particular, through the human voice. This collaborative effort brings together prominent associations and unions from the European Union, including France, Spain, Italy, Germany, Austria, Belgium, and Poland, as well as organizations in Switzerland, Turkey, the United States of America, Brazil, Africa, Australia and in South America.

JOINT LETTER OF CREATORS AND RIGHTHOLDERS ORGANISATIONS

Calling for a meaningful implementation of the AI Act to enable creators and rightholders to exercise and enforce their rights when it comes to ingesting and copying copyright-protected works for training by AI models.

Dear Members of the European Parliament,

Dear Executive Vice-Presidents and Commissioners-Designate,

Dear Representatives of the Member States,

We are writing to you as a broad coalition of creators and rightholders active across the EU’s cultural and creative industries to reiterate our support for the aims of the AI Act and to encourage you to promote and oversee its effective and meaningful implementation.The AI Act is a pioneering model of ethical and responsible AI regulation that sets the basis for best practice at global level. If implemented and applied effectively it will foster an environment in the EU where AI innovation can develop in an ethical and accountable way alongside flourishing cultural and creative industries across the EU.

As cultural and creative industries, we are both essential and a prerequisite for cultural diversity and freedom of expression in the European Union. We invest in and embrace cutting-edge technologies (including for many years now Artificial Intelligence systems and products), we drive significant economic growth in Europe and bolster Europe’s global competitiveness.

However, we are contending with the seriously detrimental situation of generative AI companies taking our content without authorisation on an industrial scale in order to develop their AI models. Their actions result in illegal commercial gains and unfair competitive advantages for their AI models, services, and products, in violation of European copyright laws.

The implementation and application of the EU’s new AI Act provides a crucial opportunity to address such malpractices and ensure accountability in the AI industry. It should aim at achieving a healthy and sustainable licensing market that encourages responsible AI innovation and complies with core principles of fair market competition and remuneration for creators and rightholders, while effectively preventing unauthorised uses of their works.

To achieve this, the rules provided in the AI Act – from the obligation for general purpose AI model providers to make publicly available a sufficiently detailed summary of the content used for training of their models to the obligation for such providers to demonstrate that they have put in place policies to respect EU copyright law – must be made meaningful. As is made clear under the AI Act, these measures should enable creators and rightholders to exercise and enforce their rights when it comes to ingesting and copying copyright-protected works for training by AI models.

This is not only essential for safeguarding the value of Europe’s world-renowned creative content in a global marketplace, but also for ensuring that AI services generate outputs based on high-quality, diverse, and trustworthy inputs. We support the standards you have set in the AI Act that should enable the cultural and creative industries to evolve and thrive. We now ask for your continued support in translating them into concrete steps in the forthcoming implementation phase to ensure a fair and equitable framework, where AI innovation in the EU also safeguards and strengthens cultural and creative industries.

Communiqué complet ici

 

Communiqué

 

Rock et Metal, des répertoires au Top, avec le lancement d’un nouveau classement officiel hebdomadaire

Après les classements « jazz » et « classique », le SNEP présente un troisième Top thématique réalisé par OCC. Disponible depuis le 7 octobre, le Top Rock et Metal fait écho à la popularité non démentie d’un genre musical auprès d’un public intergénérationnel et très engagé.

L’objectif est de mettre en lumière ses scores en France, rarement appréciés à leur juste valeur. Ces genres, dans toutes leurs nuances, font précisément partie de ceux qui sont les plus écoutés et donc toujours très présents dans le classement des meilleures ventes d’albums.

C’est en partenariat avec des médias incontournables que cette initiative voit le jour : Rolling Stone, Rock Hard et Hard Force sont aux côtés des producteurs pour déployer des relais spécifiques à leurs audiences et contribuer à célébrer ces répertoires qui traversent les générations et les modes.

La présentation du dispositif a eu lieu aujourd’hui au MaMA et n’est que la première pierre d’un édifice qui se veut plus large et déclinera d’autres formes dans les prochains mois pour faire rayonner le mieux possible tous les artistes du genre auprès du public français.

Ce sont tout particulièrement les nouveautés de ces répertoires qui seront ainsi mises en avant chaque semaine, soit des albums commercialisés depuis moins de trois ans, tous modes de consommation confondus (streaming, téléchargement, ventes physiques) et selon la même méthodologie que les classements existants.

Le marché français de la musique enregistrée en progression au 1er semestre 2024

Le marché de la musique enregistrée affiche une progression de +5.9% pour le 1er semestre 2024 comparé à la même période l’an dernier, avec un chiffre d’affaires de 415 M€, confirmant ainsi la dynamique constatée depuis cinq ans.

Téléchargez le dossier de presse ici

Les indicateurs sont contrastés entre des ventes physiques qui repartent à la baisse (-6.8%) après un sursaut conjoncturel au 1er semestre 2023 et les exploitations numériques certes en progression mais encore en deçà des 10% (+9.6%).

Des performances contrastées :

  • Le chiffre d’affaires généré par les ventes de vinyles dépasse pour la première fois depuis les années 80 celui du CD, en recul de 13%, et la progression du disque noir se stabilise (+0.2%).
  • Le sursaut des ventes de CD du 1er semestre 2023 qui s’expliquait par un calendrier de sorties commerciales très populaires a fait place à un retour de la tendance baissière constatée lors des 1ers semestres de ces dernières années. Pour autant, le CD toujours populaire reste le premier support en nombre d’actes d’achat.

De la conjugaison de ces deux phénomènes résulte un recul des ventes physiques de 6,8%, lesquelles pèsent pour près de 20% dans le résultat total, sachant toutefois que les 6 premiers mois de l’année ne sont jamais les plus significatifs pour les ventes de supports.

  • En croissance de 11.3%, les revenus de l’abonnement portent à eux seuls le résultat positif du marché français, représentant plus de 60% du chiffre d’affaires du semestre. Néanmoins ces performances ne suffisent pas à combler le retard de développement du streaming payant dans l’hexagone.

Les progressions des exploitations financées par la publicité, qu’elles soient audio (+ 6.1%) ou vidéo (+5.1%) sont plus modestes et comptent ensemble pour moins de 17% du résultat semestriel.

  • Le poids du téléchargement reste stable et marginal avec à peine plus d’1% du chiffre d’affaires total.

Alexandre Lasch, directeur général, déclare : « Nous constatons des résultats encourageants mais ils devraient être meilleurs, en particulier ceux des abonnements aux services de streaming, au regard du chemin qu’il reste à parcourir pour atteindre un niveau de maturité satisfaisant. L’un de nos principaux enjeux de progression est la fidélisation du public jeune, nous avons donc besoin de redéfinir avec les pouvoirs publics la place de l’abonnement streaming au sein du Pass Culture. Nous avons des arguments forts et légitimes : un abonnement, c’est un accès à l’ensemble du patrimoine musical mondial, partout, tout le temps, sur tout le territoire, y compris en zone rurale ou en zone blanche.

Quant à l’intelligence artificielle, défi majeur à relever pour notre industrie aujourd’hui, elle est avant tout porteuse de nouvelles opportunités de développement, pour autant que les pouvoirs publics fassent respecter le cadre règlementaire européen. La transparence est la condition d’un marché compétitif respectueux du droit d’auteur et des droits voisins, qui ouvre la voie à une croissance pérenne, tant pour le secteur de l’IA que pour les industries culturelles et créatives. »

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le mercredi 18 septembre 2024

Restitution du projet REC
« Réduisons notre Empreinte Carbone !  »


Une initiative collective française 
pour mesurer et réduire l’empreinte carbone de la musique enregistrée,

portée par le CNM, le Snep, l’UPFI et le SMA

 

Ce mercredi 18 septembre à l’Académie du Climat, à Paris, le Centre national de la musique (CNM) et les producteurs du Snep, de l’UPFI et du SMA ont rendu publics les résultats du projet REC « Réduisons notre empreinte carbone ! » : un diagnostic des émissions de gaz à effet de serre du secteur de la musique enregistrée distribuée par des acteurs français, une projection de ces émissions à l’horizon 2030, ainsi qu’une première feuille de route collective pour engager la décarbonation.

La prise de conscience des professionnels du secteur de la musique enregistrée quant à leur impact carbone et la nécessité d’intégrer cet enjeu à leurs stratégies s’est accélérée au cours des dernières années. Le Centre national de la musique et les organisations syndicales représentatives des producteurs et distributeurs phonographiques — le Syndicat national de l’édition phonographique, l’Union des producteurs phonographiques français indépendants et le Syndicat des musiques actuelles — ont décidé de porter collectivement le projet REC « Réduisons notre empreinte carbone ! » dans le cadre de l’appel à projets « Alternatives vertes », financé par le Gouvernement dans le cadre de France 2030, conçu en lien avec le Secrétariat général pour l’investissement et le Ministère de la Culture, et opéré par la Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts) pour le compte de l’Etat.

Lauréat de la première version de cet appel à projets, le projet REC vise à mesurer l’empreinte carbone du secteur de la musique enregistrée afin de contribuer à sa réduction. Le projet s’est attaché à observer les émissions de gaz à effet de serre des productions françaises écoutées en France et à l’international et des productions internationales distribuées par des acteurs français, avec comme périmètre le cycle de vie de la musique, de sa production à son écoute.

Une collecte de données a été effectuée auprès de vingt-cinq structures volontaires (trois grandes entreprises, onze labels/distributeurs de moyenne à grande taille, six labels de petite taille, une plateforme de streaming, une entreprise de fabrication de CD/vinyles et trois studios d’enregistrement) pour aboutir à une estimation globale des émissions du secteur de la musique enregistrée de 2 780 kilotonnes équivalent carbone (2 780 ktCO2e) pour l’année 2022, soit plus d’un million d’allers-retours Paris-New York en avion.

À ce diagnostic s’ajoutent des tendances prospectives prévoyant le risque d’un triplement des émissions entre 2022 et 2030, dû principalement à la croissance du marché et à la hausse des qualités audio et vidéo.

Afin d’engager une décarbonation efficace et soutenable de ses activités, de mieux appréhender les futures réglementations et d’apporter sa contribution à la lutte contre la crise climatique, le secteur français de la production et de la distribution de musique enregistrée a décidé de formaliser une stratégie bas carbone fondée sur les données et enjeux sous-jacents mis en lumière dans la première phase de diagnostic. Pour cela, trente-cinq professionnelles et professionnels de tous horizons ont été mobilisés pour proposer des pistes de réflexion et des recommandations pour nourrir une feuille de route, corédigée par le CNM et ses partenaires.

La fabrication et la fin de vie de tous les matériels nécessaires à l’écoute de musique occupent une place prépondérante dans l’empreinte globale du secteur de la musique enregistrée en 2022 puisqu’ils représentent 51 % des émissions. Les leviers de réduction de ce poste sont partagés avec d’autres parties prenantes qu’il faudra interroger, qu’elles appartiennent à la filière musicale ou à d’autres secteurs. En ce sens, la feuille de route prévoit des recommandations à adresser aux partenaires des professionnels de la musique, dans une logique de responsabilité collective, multi-industrielle et mondiale.

Avec 22 % des émissions, les activités de distribution digitale de la musique enregistrée doivent également être interrogées, d’autant que les projections tendent à montrer que la part d’impact sur le climat de cette activité risque d’augmenter fortement. Un affinage des diagnostics est donc notamment prévu pour permettre l’identification d’actions pérennes de réduction. Il pourra se faire à deux niveaux : micro avec le développement d’outils d’autodiagnostic ; macro en précisant certains aspects du projet REC, en particulier par la création de référentiels d’évaluation communs.

Parce que 23 % des émissions du secteur concernent les usages, une sensibilisation active des publics devra être engagée. Elle ne pourra l’être qu’en mobilisant l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème musical, et plus spécifiquement du secteur de la musique enregistrée, artistes en tête, avec le soutien des médias comme des distributeurs physiques et des plateformes de diffusion de musique en ligne (à titre principal comme secondaire).

Pour leurs activités propres, dont elles ont la pleine maîtrise (production et distribution de musique, vie de bureau…, soit 4% des émissions), les entreprises de la production et de la distribution phonographique s’engagent par l’intermédiaire de leurs organisations à définir avec le CNM une trajectoire de réduction progressive de leur impact carbone.

La bonne implication des professionnels du secteur ne pourra se faire sans un alignement des compétences de chacune et chacun et un engagement à agir sur ses postes émissifs. Un pan important de la feuille de route est en conséquence consacré aux questions de sensibilisation et d’adaptation des cursus de formation initiale et continue.

Le projet REC est une étape préalable mais indispensable à la prise de conscience des enjeux et à la décarbonation du secteur de la musique enregistrée. Son caractère collectif a permis de fixer le socle d’actions concrètes et viables de fléchissement de la courbe des émissions du secteur. Mais le spectre des leviers à activer est bien plus large que ceux aux seules mains des producteurs et distributeurs de musique enregistrée.

C’est pourquoi, les partenaires du projet proposent une pérennisation et un élargissement aux acteurs concourant à la diffusion numérique de musique, du comité de pilotage mobilisé sur ce projet, afin d’assurer le suivi de la présente feuille de route et d’en envisager les prolongements. Le Snep, l’UPFI et le SMA s’y engagent, ainsi que le CNM qui assure la coordination de cette initiative collective. Car toutes et tous sont persuadés qu’il est urgent d’agir tant pour la décarbonation que pour la soutenabilité environnementale, sociale et sociétale de nos activités.

A propos du Centre national de la musique (CNM) : 

Le Centre national de la musique est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Le CNM est le premier établissement public au service de la musique et des variétés dans leur globalité. La musique dans toutes ses esthétiques et dans la grande diversité de ses métiers ainsi que les variétés historiquement définies comme regroupant les spectacles visuels, les cabarets, les comédies musicales et les spectacles d’humour se trouvent ainsi dans une « maison commune ».

A propos du Syndicat National de l’Edition phonographique (SNEP): 

Fondé en 1922, le SNEP, Syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, auprès des pouvoirs publics, des autres organisations professionnelles et des médias. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC).

A propos de l’Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI): 

L’UPFI est le principal syndicat de producteurs et distributeurs phonographiques indépendants en France. Fondé en 1993, il réunit une centaine de labels, TPE, PME et ETI, dont il porte la parole auprès de la filière musicale, des pouvoirs publics et des médias. Promoteur de la diversité musicale, l’UPFI s’engage pour faire rayonner la création française et pour favoriser son financement.

A propos du Syndicat des Musiques Actuelles (SMA): 

Le SMA, créé en 2005, est le syndicat de la filière des musiques actuelles et rassemble aujourd’hui plus de six cents entreprises. Il représente des producteurs de disques (labels), des festivals, des salles de concert (dont les salles labellisées SMAC par l’État), des producteurs de spectacles, des centres de formation ou encore des radios, ainsi que des fédérations et réseaux. Ces entreprises indépendantes et majoritairement associatives ont pour point commun d’œuvrer en faveur de l’intérêt général et de la diversité, notamment en soutenant l’expression des artistes et l’accès à la culture des populations. Elles revendiquent une lucrativité limitée.

A propos d’ekodev & Carbone 4: 

Créée en 2009, ekodev rassemble une équipe audacieuse et un écosystème d’experts mobilisés afin de (r)éveiller les organisations pour stimuler l’engagement et provoquer le changement. Ses membres conduisent les organisations à élaborer et à déployer opérationnellement une stratégie de développement durable ambitieuse.

Le groupe Carbone 4 accompagne la transformation du monde vers la décarbonation et l’adaptation au changement climatique. Trait d’union entre l’excellence scientifique et le monde économique, Carbone 4 accompagne ses collaborateurs à appréhender le monde qui se dessine.

A propos de France 2030

  • Traduit une double ambition : transformer durablement des secteurs clés de notre économie (santé, énergie, automobile, aéronautique ou encore espace) par l’innovation technologique, et positionner la France non pas seulement en acteur, mais bien en leader du monde de demain. De la recherche fondamentale à l’émergence d’une idée jusqu’à la production d’un produit ou service nouveau, France 2030 soutient tout le cycle de vie de l’innovation jusqu’à son industrialisation.
  • Est inédit par son ampleur : 54 Md€ seront investis pour que nos entreprises, nos universités, nos organismes de recherche réussissent pleinement leurs transitions dans ces filières stratégiques. L’enjeu : leur permettre de répondre de manière compétitive aux défis écologiques et d’attractivité du monde qui vient, et faire émerger les futurs leaders de nos filières d’excellence. France 2030 est défini par deux objectifs transversaux consistant à consacrer 50 % de ses dépenses à la décarbonation de l’économie, et 50 % à des acteurs émergents, porteurs d’innovation sans dépenses défavorables à l’environnement (au sens du principe Do No Significant Harm).
  • Sera mis en œuvre collectivement : pensé et déployé en concertation avec les acteurs économiques, académiques, locaux et européens pour en déterminer les orientations stratégiques et les actions phares. Les porteurs de projets sont invités à déposer leur dossier via des procédures ouvertes, exigeantes et sélectives pour bénéficier de l’accompagnement de l’État.
  • Est piloté par le Secrétariat général pour l’investissement pour le compte du Premier ministre et mis en œuvre par l’Agence de la transition écologique (Ademe), l’Agence nationale de la recherche (ANR), Bpifrance et la Banque des Territoires.

A propos de la Banque des Territoires

Créée en 2018, la Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Elle rassemble dans une même structure les expertises internes à destination des territoires. Porte d’entrée client unique, elle propose des solutions sur mesure de conseil et de financement en prêts et en investissement pour répondre aux besoins des collectivités locales, des organismes de logement social, des entreprises publiques locales et des professions juridiques. Elle s’adresse à tous les territoires, depuis les zones rurales jusqu’aux métropoles, avec l’ambition de lutter contre les inégalités sociales et les fractures territoriales. La Banque des Territoires est déployée dans les seize directions régionales et les trente-sept implantations territoriales de la Caisse des Dépôts afin d’être mieux identifiée auprès de ses clients et au plus près d’eux.


Contacts presse :  
CNM Nathalie Leduc presse@cnm.fr 
SNEP Alexandre Lasch alexandre.lasch@snepmusique.com 
UPFI Guilhem Cottet guilhem.cottet@upfi.fr 
SMA Aurélie Hannedouche dg@sma-syndicat.org 
Ekodev Benjamin Dekester bdekester@ekodev.com

COMMUNIQUÉ

 

Les classements des meilleures ventes de musique évoluent !

Les classements des ventes de musique en France publiés à partir du 1er juillet prochain intégreront le streaming audio et vidéo financé par la publicité (freemium) à titre expérimental. Ces modes de consommation rejoignent ainsi les CD, les vinyles et les streams issus d’offres d’abonnement (premium) au sein des tops publiés chaque semaine par le Snep. Afin de tenir compte des différences de contribution de chaque format à l’économie de la musique enregistrée, le ratio retenu pour cette intégration sera de 7 streams freemium pour un stream premium.

A la faveur de ce changement, les streams premium en provenance de YouTube Music font aussi leur entrée dans les classements.

Alexandre Lasch, Directeur général du Snep déclare : « Cette nouvelle collaboration avec YouTube, Spotify, Deezer et Amazon permet aux producteurs, aux artistes, à leurs partenaires et à tous les fans de musique de disposer désormais des classements les plus exhaustifs jamais publiés par la profession. Les disques d’or, de platine et de diamant décernés par le Snep reflèteront l’ensemble de ces évolutions. »

Solène Lory, Directrice Musique pour YouTube et YouTube Music France déclare : « YouTube est le reflet de la culture française et contribue à son rayonnement. Ce partenariat avec le classement officiel français met en lumière le rôle essentiel des plateformes de streaming telles que YouTube pour permettre aux artistes de toucher un large public. Il s’agit d’une étape cruciale dans notre collaboration avec l’industrie musicale, visant à soutenir les artistes dans la construction de carrières durables et prospères ».

Milena Taieb, Head of Music Spotify France déclare : « Nous sommes heureux de voir aboutir ce projet qui nous permet de nous aligner sur la plupart des marchés européens qui intègrent déjà le freemium dans leurs classements. Les tops reflèteront désormais mieux les écoutes des français ».

Thomas DUGLET, Responsable d’Amazon Music France déclare : « Nous sommes heureux de voir que les streams freemium vont désormais figurer dans les charts, comme c’est le cas dans d’autres pays depuis plusieurs années. La consommation Freemium est un moyen important pour les auditeurs d’apprécier la musique qu’ils aiment et de découvrir de nouveaux artistes. Amazon Music est fier de proposer plusieurs niveaux d’abonnement aux fans de musique en France, depuis le niveau gratuit financé par la publicité jusqu’à Amazon Music Unlimited, et c’est formidable que toute cette consommation et cette diversité comptent désormais dans les classements ».

Lors de l’assemblée générale annuelle du Syndicat National de l’Edition Phonographique, Bertrand Burgalat, fondateur du label Tricatel, a été réélu à l’unanimité président du SNEP, pour un mandat de deux ans et Olivier Nusse, Président d’Universal Music France, a été reconduit à la vice-présidence.

Bertrand Burgalat déclare : « Très touché par la confiance des membres du conseil, honoré par ce troisième mandat, je continuerai de servir l’intérêt collectif, la musique enregistrée sous toutes ses formes et la production phonographique dans son ensemble, à un moment particulièrement intense et passionnant. Ainsi, comme il y a vingt ans avec le numérique, nous sommes aujourd’hui une des premières industries qui doit répondre concrètement, avec clarté et réalisme, aux questions éthiques, juridiques, économiques liées aux avancées techniques de l’intelligence artificielle et à bien d’autres sujets : pluralisme des répertoires, fabrication, réciprocité des usages dans les échanges internationaux, manipulations de playlists ou du domaine public, économie de l’attention, accès à la culture et intégration des offres numériques musicales dans le pass culture…».

Le Conseil Syndical du SNEP, renouvelé pour deux ans est composé de :

  • Yacine Bouzidi, Antipodes Music.
  • Bertrand Burgalat, Tricatel.
  • Isabel Dacheux, Scherzo Production.
  • Olivier Nusse, Universal Music France.
  • Marie-Anne Robert, Sony Music France.
  • Alain Veille, Warner Music France.

Photo : Vanessa Seward

Né en 1963, vice-président du Snep depuis 2014, Bertrand Burgalat est musicien et producteur. Il a travaillé sur plus de 300 disques, composé pour Marc Lavoine, arrangé P.J Proby ou remixé Depeche Mode. Interprète, il a publié six albums studio sous son nom. Au cinéma il a signé la musique de films de Pascal Bonitzer, Valérie Lemercier, Eva Ionesco, Christophe Barratier ou Marc Fitoussi. A la télévision, il a produit Le Ben & Bertie Show, fiction musicale diffusée sur Paris Première, à la radio l’émission Face B, diffusée sur France Inter. Tricatel, la maison de disques qu’il a fondée en 1995, est entièrement consacrée aux artistes inclassables (Chassol, Ingrid Caven), aux projets hors-norme (Jonathan Coe, Michel Houellebecq, Catastrophe) et à des compositeurs comme André Popp ou David Whitaker. Auteur de nombreux articles et préfaces, il a dirigé (avec Bertrand Dermoncourt) une collection consacrée à la musique pour les éditions Actes Sud. Il a publié un essai, Diabétiquement vôtre en 2015 aux éditions Calmann-Lévy et il préside l’association Diabète et Méchant. Prix CSDEM 2012 du compositeur de l’année, Bertrand Burgalat est officier de l’ordre des Arts et des Lettres.

 

 

Le Groupe M6, partenaire historique de l’industrie musicale, et le SNEP / la SCPP / la SPPF, annoncent qu’ils signent le renouvellement de leurs accords en cours, auxquels s’associe désormais l’UPFI. Le Groupe M6 affiche ainsi son engagement vis-à-vis des artistes de la musique et des entreprises qui les accompagnent.

Dans les prochaines années : M6 et W9 prolongent avec la SCPP et la SPPF l’accord sur les vidéomusiques. M6 et W9 prolongent avec le SNEP l’accord sur au moins 9 émissions musicales par an en première partie de soirée, consacrées aux variétés, à la musique interprétée et aux nouveautés de l’année. L’UPFI est pleinement associée à ces accords.

Concernant les musiques, M6, W9, le SNEP, la SCPP, la SPPF et l’UPFI continueront de veiller à l’exposition de la production musicale des labels dans toute leur diversité ; en tant que diffuseurs et producteurs, ils affichent aussi des ambitions communes sur la présence des artistes féminines à l’antenne et leur représentation au sein des diffusions musicales dans leur ensemble.

 

Avec une progression de 8.2% au 1er semestre et un chiffre d’affaires de 364,4 M€ le marché de la musique enregistrée affiche une nouvelle fois un résultat positif

Télécharger le bilan marché de la musique enregistrée du 1er semestre 2022

 

Si le vinyle continue de réaliser de beaux scores (+15%), c’est le streaming par abonnement qui porte l’essentiel de cette croissance (12.8%).

A noter également la progression sensible des revenus du streaming vidéo (+37.6%) qui réalise pour la première fois 10% des ventes de musique. Ce résultat appréciable ne doit néanmoins pas masquer le fait que les revenus générés par les plateformes de streaming vidéo ne concourent pas encore aux revenus du secteur à la hauteur de l’usage massif qu’en font les Français.

Par ailleurs, le CD, qui fête son 40ème anniversaire, reste la deuxième source de revenus au cours des 6 premiers mois de cette année. La baisse constatée de son chiffre d’affaires au cours du premier semestre doit être appréciée au regard de la saisonnalité marquée des ventes physiques, traditionnellement concentrées sur la fin de l’année.

Satisfaisante, la progression globale du marché doit néanmoins être mise en perspective avec la conjoncture inflationniste actuelle dont on ne peut encore mesurer les conséquences sur notre secteur.

Alexandre Lasch, directeur général déclare : « dans le contexte actuel, les producteurs de musique seront très attentifs à ce que des éléments extérieurs ne viennent pas perturber cette dynamique tout juste retrouvée. Notre vigilance s’attachera particulièrement au respect par le gouvernement de son engagement à ne pas créer de nouvelle taxe.

A la veille des débats budgétaires au parlement, les réflexions en cours sur le financement du CNM ne doivent pas conduire à l’accroissement de la pression fiscale sur les revenus du streaming. Cette éventualité ferait peser des risques lourds de répercussions sur les consommateurs au détriment de l’usage et du développement de ce marché. »

 

Contact : Patricia Sarrant – 01 47 38 04 04

23 mai 2022

Les producteurs de musique enregistrée saluent la nomination de Rima Abdul-Malak au ministère de la Culture

Les producteurs de musique enregistrée du SNEP félicitent chaleureusement Rima Abdul-Malak pour sa nomination à la tête du ministère de la Culture et lui adressent tous leurs vœux de succès. Sa parfaite connaissance des dossiers et l’ambition qu’elle partage avec le Président de la République, notamment pour la souveraineté culturelle et le développement des industries créatives, sont des signaux clairs qui encouragent les professionnels à agir avec toujours plus d’audace pour la diversité et le rayonnement des productions françaises. 

Des enjeux structurants pour notre industrie vont se poser avec acuité dans les semaines à venir, parmi lesquels le financement du Centre national de la musique, la prolongation du fonds de soutien d’aide à l’emploi artistique pour les labels TPE ou l’avenir du crédit d’impôt phonographique. Sur ces priorités comme sur la feuille de route culturelle du gouvernement, les producteurs du SNEP sont à l’entière disposition de la Ministre pour poursuivre des échanges toujours constructifs et travailler au service de la profession.

Les producteurs du SNEP remercient enfin Roselyne Bachelot pour son engagement aux côtés de l’industrie musicale, tant pour la gestion de la crise Covid que pour le renforcement du CIPP, la défense de la copie privée et des droits de propriété intellectuelle en France et en Europe.

Ils saluent également la mise en place des conditions qui ont permis au secteur de conclure, ces tous derniers jours, un accord majeur avec les organisations d’artistes-interprètes sur la rémunération du streaming. A cet égard, les producteurs savent qu’ils pourront compter sur la nouvelle Ministre et ses équipes pour la mise en œuvre de cet accord fondateur.