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Avec un chiffre d’affaires de 920 M€, le marché français de la musique enregistrée affiche un résultat en progression de 6,4% en 2022, soit une sixième année consécutive de hausse. Ce chiffre conforte les performances observées depuis 2017.

La croissance reste significative malgré un environnement complexe, marqué par l’incertitude économique, l’inflation et les challenges nés de l’évolution constante des usages.
Les revenus des ventes retrouvent leur niveau d’il y a 15 ans, mais n’atteignent que 52% du pic historique de 2002. Ils sont générés aux trois quarts par les exploitations numériques et un quart par les supports physiques, soit exactement l’inverse d’il y a 10 ans.

Le streaming par abonnement, avec 426 M€, reste de loin la première source de revenu de la musique enregistrée et le levier de croissance du marché, en progression de 11% par rapport à 2021.
Si 16 millions d’utilisateurs ont adopté le streaming payant, l’usage est encore loin de toucher au but dans la conquête de tous les publics. Toutes générations confondues, il peine à atteindre en France les niveaux des autres grands marchés de la musique. Plateformes et producteurs ont là un défi majeur à relever : convaincre les consommateurs, jeunes et adultes, de franchir le pas de l’abonnement.
Quant au streaming financé par la pub et au streaming vidéo, ils progressent à un rythme plus soutenu mais génèrent des revenus encore modestes. Ces deux segments représentent respectivement 8% et 9% du chiffre d’affaires des ventes.

Les résultats des supports marquent le pas dans leur ensemble mais le vinyle tire son épingle du jeu en hausse de 13% en valeur. Il représente désormais 45% des ventes physiques, contre moins de 1% il y a 10 ans et n’est pas loin de faire jeu égal avec le CD. Ce dernier reprend la courbe antérieure à la pandémie et reste tout juste la seconde source de revenu du marché.
Quant à la synchronisation (musique à l’image, dans les films, les pubs, les jeux vidéo…) et aux droits voisins (copie privée, musique à la radio, clips TV, sonorisation…), ils représentent respectivement 32 M€ (+34%) et 122 M€ (+12%).

Par ailleurs, les projets des artistes produits en France et chantant en français confirment cette année encore leurs performances remarquables, toutes générations et toutes esthétiques musicales confondues : 17 albums du TOP 20 sont des productions françaises, comme 77% des 200 meilleures ventes 2022, une tendance de fond constatée depuis une dizaine d’année.
Le signe de la vitalité de la production française, c’est aussi la présence de la jeune génération aux côtés des artistes confirmés sur le podium des meilleurs scores de l’année : 32 premiers albums se sont classés au TOP 200 dont 26 productions françaises.
Autre indicateur très parlant du rôle de locomotive des nouvelles productions françaises en streaming : parmi les 100 000 titres les plus écoutés en 2022, on recense trois quarts de titres de moins de 10 ans dont les deux tiers sont des productions françaises.

Au-delà de ces succès, les défis restent immenses pour répondre aux besoins des artistes et aux attentes des consommateurs. L’innovation est le premier atout de la stratégie des producteurs, pour anticiper les nouvelles zones d’influence, enrichir l’expérience des fans et les rapprocher de l’artiste au-delà des supports, sur plusieurs formats, et tirer parti du développement de nouveaux canaux : le gaming, les métavers, les NFT et leurs interactions avec les communautés déjà existantes.
Désormais ces développements sont intégrés dès la conception des lancements en phase avec la vision de l’artiste.

Alexandre Lasch, directeur général, déclare : « les producteurs multiplient les expériences musicales et les sources de revenus, ajustant leur stratégie à des enjeux sans cesse renouvelés : juguler les manipulations de streams qui faussent les règles du jeu, redéfinir la place de TikTok dont l’utilisation massive détourne les consommateurs des offres d’abonnement, moteurs du modèle économique de la musique aujourd’hui , ou encore assimiler les multiples applications de l’intelligence artificielle qui influencent déjà la manière de faire et d’écouter la musique ».
Dans cet environnement en perpétuelle mutation, l’expertise des labels, au-delà de la découverte et de la révélation des talents consiste aujourd’hui plus que jamais, à augmenter l’intensité et l’ampleur des liens entre fans et artistes et à développer l’engagement sous toutes ses formes en mettant l’expérience au cœur des usages.

À propos du SNEP : Le syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2022 à 920 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes Music, Sony Music France , Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact : Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

 

L’accord conclu ce jour entre le SNEP et NJJ est le plus ambitieux jamais signé entre les producteurs de musique et un service de télévision : le projet SIX entend présenter au public la richesse et la diversité de la production musicale française dans son ensemble, des labels TPE aux grandes entreprises.

En assurant une exposition optimale de la musique aux heures de grande écoute et dans les programmes d’information, en œuvrant à une représentation équilibrée des artistes féminines et des artistes masculins, en faisant toute leur place aux jeunes talents dans tous les genres musicaux, cet accord vient compléter les engagements pris par NJJ dans le cadre de sa candidature à l’obtention d’une fréquence TNT. A cet égard, NJJ surclasse très nettement les annonces faites par son concurrent direct.

La musique a toute sa place au sein de l’offre de télévision, elle est l’art fédérateur par excellence et doit permettre aux médias linéaires de renouer avec tous leurs publics. Cette ambition partagée avec Xavier Niel et son équipe ne se traduit pas par des promesses mais par des actes et des engagements concrets.

Dans ces conditions, les producteurs de musique du SNEP ont fait savoir à l’Arcom qu’ils soutenaient sans réserve le projet SIX proposé par NJJ, qui laisse entrevoir la possibilité d’un retour à l’esprit de la loi de 1986 et d’un dialogue respectueux.

 

 

La prolongation des accords en cours concernant la musique sur les chaines du groupe M6, bien que tardive, est un pas dans le bon sens pour la place de la musique sur la TNT dans les années à venir. Ces accords ne sauraient toutefois constituer un blanc-seing donné à M6 dans le cadre du renouvellement éventuel de sa fréquence par l’ARCOM.

A cet égard, notre organisation sera extrêmement attentive aux engagements musicaux que les deux candidats à l’attribution de cette fréquence défendront le 15 février prochain devant l’Autorité. Le SNEP soutiendra le projet qui présentera les meilleures garanties à long terme en faveur de la création musicale et du public.

Le choix de l’attributaire par l’ARCOM dans les semaines à venir doit être guidé par un mieux-disant culturel. Alors que les producteurs de musique réaffirment le rôle majeur des médias traditionnels dans le développement de la carrière des artistes, ce choix est l’opportunité unique d’assurer aux téléspectateurs une offre télévisuelle ambitieuse, diverse et de nature à préserver l’attrait des programmes linéaires.

 

 

Le Groupe M6, partenaire historique de l’industrie musicale, et le SNEP / la SCPP / la SPPF, annoncent qu’ils signent le renouvellement de leurs accords en cours, auxquels s’associe désormais l’UPFI. Le Groupe M6 affiche ainsi son engagement vis-à-vis des artistes de la musique et des entreprises qui les accompagnent.

Dans les prochaines années : M6 et W9 prolongent avec la SCPP et la SPPF l’accord sur les vidéomusiques. M6 et W9 prolongent avec le SNEP l’accord sur au moins 9 émissions musicales par an en première partie de soirée, consacrées aux variétés, à la musique interprétée et aux nouveautés de l’année. L’UPFI est pleinement associée à ces accords.

Concernant les musiques, M6, W9, le SNEP, la SCPP, la SPPF et l’UPFI continueront de veiller à l’exposition de la production musicale des labels dans toute leur diversité ; en tant que diffuseurs et producteurs, ils affichent aussi des ambitions communes sur la présence des artistes féminines à l’antenne et leur représentation au sein des diffusions musicales dans leur ensemble.

Deux candidatures ont été déposées auprès de l’ARCOM dans le cadre du renouvellement de l’autorisation d’émettre de M6. Deux candidatures et de toute évidence deux projets éditoriaux qui seront de nature à se différencier fortement.

C’est l’occasion pour les acteurs de la filière musicale de rappeler que la musique est un élément constitutif de l’ADN de cette chaîne depuis sa création en 1987 à partir de la chaîne musicale TV6. Le renouvellement de sa fréquence, ne doit pas être l’occasion d’une remise en cause des engagements actuels de M6 en faveur de la musique qui occupe 20 % de sa programmation.

Les auteurs-compositeurs, les artistes interprètes, les managers, les éditeurs de musique, les producteurs phonographiques, et les producteurs de spectacles, considèrent que c’est au contraire, l’occasion d’un renforcement du montant des investissements consacrés à la production d’émissions musicales sur M6. Le montant actuel de 19 M€, mutualisable avec l’ensemble des autres chaînes du groupe, ne représente que 3,7 % du coût total de la grille du groupe M6, ce qui est parfaitement dérisoire, au regard notamment des obligations musicales de M6 et de W9. Par ailleurs, M6 assure aujourd’hui 29 000 diffusions de vidéomusiques par an. Ce dispositif doit être maintenu au cours des prochaines années car complémentaire avec les vidéomusiques accessibles sur les sites de partage de vidéos.

L’exposition des nouveaux talents, des nouvelles productions et le bon équilibre entre les diverses esthétiques musicales sur les chaînes de la TNT constituent un enjeu important pour la diversité musicale et le développement de la notoriété d’un artiste. Les fortes audiences générées par certaines émissions musicales en prime-time restent à cet égard incomparables par rapport aux réseaux sociaux. Cette dimension fédératrice conjuguée au rôle éditorial et de prescription des chaînes hertziennes, en font un maillon toujours fondamental de la réussite de la scène française.

Les acteurs de la filière musicale seront extrêmement attentifs aux engagements souscrits par chacun des deux candidats en matière de programmation musicale et d’investissements, à l’occasion de leur audition le 15 février prochain. Ils soutiendront auprès de l’ARCOM le projet qui leur paraîtra le plus ambitieux en matière de programmation musicale et de niveau d’investissement dans ce domaine.

Tous Pour La Musique (TPLM) fédère l’ensemble des professionnels de la musique en France : auteurs, compositeurs, artistes interprètes, musiciens, éditeurs, producteurs, managers, entrepreneurs de spectacles (producteurs de spectacles, diffuseurs, festivals, exploitants de salles), les distributeurs de musique physique et numérique, les fabricants d’instruments de musique, les attachés de presse, et agit en faveur de la création musicale en France dans toute sa diversité.

Après la signature – sous l’impulsion de l’IFPI – d’un premier code international de bonnes pratiques par l’industrie mondiale de la musique enregistrée en 2019, l’étude « manipulation de streams » publiée aujourd’hui par le Centre National de la Musique marque une avancée décisive pour stopper ces comportements illicites.

A l’échelle française, le SNEP s’est mobilisé dès 2017 sur ce sujet et a multiplié les alertes auprès des pouvoirs publics, notamment lors des débats du projet de loi ARCOM, alertes qui ont conduit à la mise en œuvre de l’étude réalisée par le CNM.

Les manipulations en ligne affectent l’ensemble de l’économie : fausses informations, faux avis, faux likes, faux abonnés… et la musique n’échappe pas à ces usages déviants qui viennent déséquilibrer un environnement attractif mais encore fragile. Augmentant artificiellement les écoutes en ligne d’un titre ou du répertoire d’un artiste sur les plateformes de streaming, ils visent à fausser la visibilité et la rémunération des projets artistiques.

Cette première étude montre que les répertoires sont concernés dans toute leur profondeur ; sur Spotify comme sur Deezer, plus de 80% des détections concernent la « longue traîne », soit les titres au-delà du Top 10.000 des meilleures écoutes.

Face à ce constat, les producteurs du SNEP se félicitent que la plupart des acteurs du marché de la musique en France aient pris la juste mesure de ce phénomène nuisible à tous. En ce qui les concerne, ils se sont dotés d’importants moyens techniques et d’équipes dédiées pour y répondre.

Le panel des distributeurs ayant participé à cette étude (Sony Music, Universal Music, Warner Music, Wagram et Believe) représente ainsi plus de 75% des volumes de streams sur Deezer, mais une part significativement moindre de l’activité frauduleuse.

Après avoir ouvert une première voie, ils expriment une volonté sans faille et appellent de leurs vœux la mise en œuvre d’actions systématiques de la part de tous les distributeurs, agrégateurs et plateformes pour appréhender plus largement ces pratiques et en intensifier la répression.

En effet, si l’étude donne à voir qu’entre 1 et 3% des volumes de streams en France sont générés artificiellement, il s’agit uniquement des comportements anormaux détectés par les plateformes  et non de la réalité effective des manipulations de streams, qui est nécessairement supérieure.

Chaque plateforme ayant sa propre méthodologie de détection, les résultats ne sont pas comparables d’un service de streaming à l’autre. Cette étude appelle donc des suites pour dégager une vision plus complète, réunissant tous les acteurs concernés et unifiant leurs méthodologies avec l’appui d’un tiers de confiance indépendant.

Cette étude se limitant par ailleurs aux écoutes générées en France, elle ne reflète pas le niveau des manipulations de streams ailleurs dans le monde.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP, déclare : « Il est nécessaire de parcourir rapidement le chemin qui permettra de gagner en exhaustivité et en efficacité dans la lutte contre les écoutes artificielles, en s’appuyant notamment sur le développement d’une pédagogie en direction de l’ensemble des protagonistes, des structures les plus installées jusqu’aux artistes autoproduits. »

A cet égard, le SNEP souscrit pleinement aux recommandations de l’étude. En particulier, l’appui de l’Etat via le Pôle d’Expertise de la Régulation Numérique (PEReN) et la répression des fraudes (DGCCRF) serait extrêmement utile pour aller plus loin et plus vite dans les processus mis en œuvre.

Cette mobilisation des pouvoirs publics et des acteurs du marché français de la musique enregistrée doit s’inscrire dans la durée. Elle vient s’ajouter aux actions judiciaires passées ou en cours menées par l’IFPI et d’autres organisations, en Europe et sur d’autres continents.

A propos du SNEP www.snepmusique.com :

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation professionnelle regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

 

Télécharger ici le communiqué de presse et l‘étude sur la manipulation des écoutes en ligne du CNM

 

 

 

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RAPPORT 2022 DE l’IFPI SUR LA CONSOMMATION DE MUSIQUE DANS LE MONDE

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17 novembre 2022 – L’IFPI, représentante de l’industrie du disque dans le monde, publie aujourd’hui son rapport 2022 « Engaging in Music » – la plus vaste étude menée sur la consommation de musique, qui décrypte les usages de 44 000 personnes dans 22 pays.

Parmi les points forts du rapport 2022

  • L’écoute hebdomadaire de musique en progression à 20,1 heures.
    Les amateurs de musique n’ont jamais dédié autant de temps à son écoute, y consacrant en moyenne 20,1 heures par semaine (versus 18,4 heures en 2021). Cette hausse représente l’équivalent de 34 chansons de 3 minutes supplémentaires par semaine en 2022.
  • Plus de 45 % des consommateurs choisissent les services d’abonnement payants
    46 % des personnes interrogées utilisent des services de streaming audio par abonnement, qui offrent un accès ininterrompu et à la demande, à des millions de titres.
  • La musique est indissociable du bien-être psychologique et physique.
    Elle joue un rôle essentiel dans la santé mentale et l’activité physique. Alors que 69 % des répondants déclarent que la musique est importante pour leur bien-être psychologique, 68 % affirment que la musique est importante pour eux lorsqu’ils font de l’exercice.
  • Aujourd’hui plus que jamais, le choix des modes de consommation de musique est multiple.
    Plus des trois quarts des personnes interrogées apprécient la musique sous des formes extrêmement variées. En moyenne, les consommateurs utilisent plus de six méthodes différentes pour écouter ou se servir de la musique : du streaming vidéo en passant par la radio, la télévision, les films, les bandes sonores de jeux vidéo, ou la création de vidéos courtes et bien d’autres usages.
  • La musique est au cœur de l’engagement des utilisateurs des applications de vidéos courtes
    63 % des personnes interrogées reconnaissent le rôle majeur de la musique dans leur intérêt et le temps passé à regarder des vidéos courtes.
  • Les consommateurs écoutent un large éventail de genres musicaux – Outre les genres populaires tels que le hip-hop, le rock et la pop, plus de 500 genres différents ont été identifiés par au moins une personne interrogée, dont le « sertanejo », la « samba », le « disco-polo » et le « dangdut », offrant ainsi un riche mélange de musique locale et internationale aux amateurs de musique du monde entier.
  • La musique reste un moteur essentiel de l’écoute de la radio
    La popularité historique de la radio se maintient, 73% des personnes interrogées déclarant qu’elles écoutent la radio principalement pour la musique qu’elle diffuse.
  •  les usages illicites restent une menace pour l’écosystème de la musique
    Près d’un répondant sur trois (30 %) utilise des méthodes illicites pour écouter ou télécharger de la musique.

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, déclare : « Cette année, le rapport « Engaging with Music » dresse un tableau enthousiasmant de la manière dont les fans du monde entier écoutent et multiplient les usages de la musique aujourd’hui. Il montre le résultat fructueux du partenariat entre les maisons de disques et les artistes, ainsi que les efforts accomplis pour renforcer les techniques innovantes qui permettent aux fans de se connecter avec leurs artistes et morceaux préférés de manière toujours plus diversifiée.
« Nous continuons à travailler d’arrache-pied pour faire en sorte que ceux qui cherchent à tirer profit de la musique sans licence et sans autorisation ne soient plus en mesure de menacer le dynamisme d’un écosystème musical essentiel pour les artistes et les fans. « Engaging 2022 » est un rappel utile et divertissant de l’importance réelle de la musique dans le monde, de sa valeur et de la nécessité de la protéger et de la soutenir. »

Pour de plus amples informations, contacter
Mail : press@ifpi.org
Tel. +44 (0)20 7878 7979

À propos de l’IFPI
L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représentant plus de 8 000 maisons de disques membres dans le monde. Nous nous efforçons de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs de musique enregistrée et de développer les utilisations commerciales de la musique enregistrée sur tous les territoires.

Méthodologie

Les données sont basées sur un travail de terrain mené en juin et juillet 2022 dans 22 pays qui a permis de recueillir les opinions de plus de 44 000 personnes âgées de 16 à 64 ans. Les panels étaient représentatifs au niveau national dans chaque pays.

 

Avec une progression de 8.2% au 1er semestre et un chiffre d’affaires de 364,4 M€ le marché de la musique enregistrée affiche une nouvelle fois un résultat positif

Télécharger le bilan marché de la musique enregistrée du 1er semestre 2022

 

Si le vinyle continue de réaliser de beaux scores (+15%), c’est le streaming par abonnement qui porte l’essentiel de cette croissance (12.8%).

A noter également la progression sensible des revenus du streaming vidéo (+37.6%) qui réalise pour la première fois 10% des ventes de musique. Ce résultat appréciable ne doit néanmoins pas masquer le fait que les revenus générés par les plateformes de streaming vidéo ne concourent pas encore aux revenus du secteur à la hauteur de l’usage massif qu’en font les Français.

Par ailleurs, le CD, qui fête son 40ème anniversaire, reste la deuxième source de revenus au cours des 6 premiers mois de cette année. La baisse constatée de son chiffre d’affaires au cours du premier semestre doit être appréciée au regard de la saisonnalité marquée des ventes physiques, traditionnellement concentrées sur la fin de l’année.

Satisfaisante, la progression globale du marché doit néanmoins être mise en perspective avec la conjoncture inflationniste actuelle dont on ne peut encore mesurer les conséquences sur notre secteur.

Alexandre Lasch, directeur général déclare : « dans le contexte actuel, les producteurs de musique seront très attentifs à ce que des éléments extérieurs ne viennent pas perturber cette dynamique tout juste retrouvée. Notre vigilance s’attachera particulièrement au respect par le gouvernement de son engagement à ne pas créer de nouvelle taxe.

A la veille des débats budgétaires au parlement, les réflexions en cours sur le financement du CNM ne doivent pas conduire à l’accroissement de la pression fiscale sur les revenus du streaming. Cette éventualité ferait peser des risques lourds de répercussions sur les consommateurs au détriment de l’usage et du développement de ce marché. »

 

Contact : Patricia Sarrant – 01 47 38 04 04

Pour la première fois, le SNEP (syndicat national de l’édition phonographique) et la SCPP (société civile des producteurs phonographiques), sources officielles des performances et des classements de musique en France avec leur prestataire OCC rentrent dans l’univers du web3. Grâce à la signature de ce partenariat inédit avec Yadeck, la ligue digitale de musique urbaine sous forme de cartes à jouer et à collectionner, il sera bientôt possible de miser sur les futures performances de nos artistes préférés, en tout transparence.

 

 

Le SNEP et la SCPP au cœur des évolutions digitales de l’industrie de la musique

Représentant les producteurs de musique enregistrée, dont les 3 majors et près de 4000 labels indépendants en France, le SNEP et la SCPP sont en première ligne de toutes les mutations de l’industrie de la musique française. Avec l’élaboration des certifications et des classements, les deux organisations travaillent au quotidien pour prendre en compte les évolutions des techniques, les modes de distribution des artistes ainsi que les modes de consommation de la musique. Le Web3 est sans doute l’une des évolutions les plus prometteuses du moment et les acteurs de l’industrie ont à cœur de s’emparer du sujet le plus tôt possible.

« Aux côtés des équipes de Yadeck dès 2021, le SNEP se réjouit de participer activement à l’élaboration de ce projet innovant et ludique : une association très prometteuse des chiffres de la musique urbaine au web3 qui permet aux fans de rap et aux investisseurs de miser sur les artistes de musique urbaine dans un jeu inédit basé de façon transparente sur les chiffres officiels des performances. »

Alexandre Lasch, Directeur général, SNEP

Jouer avec les chiffres de la musique, en toute transparence avec Yadeck

Alors que les objets de collection digitaux et les terrains dans le métavers abondent, Yadeck prend le parti d’ancrer son jeu dans la réalité, à travers les chiffres officiels de la musique. La start-up propose en effet un jeu de société sous forme de cartes, dont la puissance dans le jeu dépend simplement des chiffres officiels de la semaine écoulée. Classement et évolution au top album, au top single, disques d’or et autres bonus liés aux attributs des cartes permettront de départager les joueurs au cours des compétitions hebdomadaires. Les meilleurs d’entre eux pourront alors gagner des récompenses (euros, crypto, cartes…), qui influenceront la valeur des cartes, achetées et vendues aux enchères.

« La transparence est un principe fondamental pour un projet blockchain. Grâce au système d’enchères, ce sont les utilisateurs qui définissent eux même la valeur des cartes qu’ils achètent, en fonction des récompenses qu’ils pourront obtenir. Les données du SNEP nous permettent de leur offrir la transparence et la sécurité dont ils ont besoin »

Paul Wallaert, co-fondateur et directeur général, Yadeck

Une liste d’invités pour accéder aux premières ventes

Les premières cartes seront mises en vente dans les prochaines semaines, sur invitation. Yadeck fait actuellement gagner aux membres les plus engagés de sa communauté un accès privilégié aux premières ventes. Les compétitions au cours desquelles pourront s’affronter les propriétaires de cartes Yadeck débuteront quant à elles à l’automne. Les prochaines actualités de Yadeck seront communiquées au fur et à mesure sur leurs réseaux sociaux :

https://www.instagram.com/yadeck_off/

https://twitter.com/yadeck_off

 

A propos de Yadeck www.yadeck.com :

Yadeck, la première ligue digitale de rap, rassemble les artistes urbains et leurs fans dans un environnement digital unique de compétition et de découverte des artistes.

Créé début 2021, Yadeck compte aujourd’hui une vingtaine de collaborateurs. En s’appuyant sur des partenaires clés tels que Warner, le SNEP et la SCPP, Booska-P ou encore GOin, ainsi que sur une équipe d’experts, la société parvient à monter une solide plateforme web3.

La société est financée à hauteur de 2M€ par le family business Athena Family et bénéficie également du soutien de Bpifrance.

 

A propos du SNEP www.snepmusique.com :

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation professionnelle regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact : Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

 

A propos de la SCPP www.scpp.fr :

La SCPP, société civile des producteurs phonographiques, est une société de perception et de répartition des rémunérations perçues pour le compte de ses membres auprès des utilisateurs de phonogrammes et de vidéomusiques. Près de 4000 producteurs de musique sont actuellement membres de la SCPP qui réunit la majorité des producteurs indépendants français et les sociétés internationales, Sony, Universal et Warner. La SCPP défend les droits de ses membres, lutte contre la piraterie, aide la création musicale et attribue les codes ISRC.

Contact : Anouchka Roggeman : 01 41 43 03 03

 

 

 

A l’occasion de l’assemblée générale annuelle du Syndicat National de l’Edition Phonographique, Bertrand Burgalat, fondateur du label Tricatel, a été réélu à l’unanimité président du SNEP, pour un mandat de deux ans et Olivier Nusse, Président d’Universal Music France, a été reconduit  à la vice-présidence.

Bertrand Burgalat déclare : « Merci aux membres et au Conseil du Snep pour leur confiance qui me touche beaucoup, à Alexandre Lasch et Olivier Nusse pour le fonctionnement remarquable du Bureau, ainsi qu’à toute l’équipe, qui a accompli un travail formidable, méthodique et précis, dans un contexte particulièrement tourmenté. Le Snep a démontré sa capacité à promouvoir la musique enregistrée dans son ensemble, des producteurs artisanaux aux grandes entreprises, et à dialoguer en sympathie avec l’ensemble des protagonistes, artistes, musiciens, diffuseurs, pouvoirs publics ou organismes de gestion collective. Il y a encore beaucoup de choses positives à accomplir pour la musique, et c’est une joie pour moi que d’essayer d’y être utile. »

Le Conseil Syndical du SNEP, renouvelé pour deux ans est composé de :

  • Yacine Bouzidi, Antipodes Music.
  • Bertrand Burgalat, Tricatel.
  • Mehdi El Jaï, Verycords.
  • Olivier Nusse, Universal Music France.
  • Marie-Anne Robert, Sony Music France.
  • Alain Veille, Warner Music France.

Après deux mandats d’administratrice, Tania le Saché présidente de ARB Music, ayant pris la décision de ne pas se représenter, a été chaleureusement remerciée par le Conseil pour son implication dans les travaux du syndicat. Elle s’est vu confier une mission d’accueil et d’écoute des nouveaux membres du SNEP.

Cette assemblée générale marquait cette année un temps fort de la vie du Syndicat : les 100 ans du SNEP, un siècle d’aventures artistiques et industrielles. La célébration du centenaire de sa création a été pour les producteurs l’occasion de saluer la mobilisation et l’engagement de femmes et d’hommes passionnés, au bénéfice de l’intérêt collectif d’un métier qui n’a cessé d’évoluer et de se réinventer. A cette occasion, les producteurs ont partagé avec l’ensemble de leurs partenaires les grandes étapes d’un siècle de musique enregistrée qu’ils vous proposent de parcourir :

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Né en 1963, vice-président du Snep depuis 2014, Bertrand Burgalat est musicien et producteur. Il a travaillé sur plus de 200 disques, composé pour Marc Lavoine, arrangé P.J Proby ou remixé Depeche Mode. Interprète, il a publié six albums studio sous son nom. Au cinéma il a signé la musique de films de Pascal Bonitzer, Valérie Lemercier, Eva Ionesco ou Marc Fitoussi. A la télévision, il a produit Le Ben & Bertie Show, fiction musicale diffusée sur Paris Première, à la radio l’émission Face B, diffusée sur France Inter. Tricatel, la maison de disques qu’il a fondée en 1995, est entièrement consacrée aux artistes inclassables (Chassol, Ingrid Caven), aux projets hors-norme (Jonathan Coe, Michel Houellebecq, Catastrophe) et à des compositeurs comme André Popp ou David Whitaker. Auteur de nombreux articles et préfaces, il a dirigé (avec Bertrand Dermoncourt) une collection consacrée à la musique pour les éditions Actes Sud. Il a publié un essai, Diabétiquement vôtre en 2015 aux éditions Calmann-Lévy et il préside l’association Diabète et Méchant. Prix CSDEM 2012 du compositeur de l’année, Bertrand Burgalat est officier de l’ordre des Arts et des Lettres.