Le Groupe M6, partenaire historique de l’industrie musicale, et le SNEP / la SCPP / la SPPF, annoncent qu’ils signent le renouvellement de leurs accords en cours, auxquels s’associe désormais l’UPFI. Le Groupe M6 affiche ainsi son engagement vis-à-vis des artistes de la musique et des entreprises qui les accompagnent.

Dans les prochaines années : M6 et W9 prolongent avec la SCPP et la SPPF l’accord sur les vidéomusiques. M6 et W9 prolongent avec le SNEP l’accord sur au moins 9 émissions musicales par an en première partie de soirée, consacrées aux variétés, à la musique interprétée et aux nouveautés de l’année. L’UPFI est pleinement associée à ces accords.

Concernant les musiques, M6, W9, le SNEP, la SCPP, la SPPF et l’UPFI continueront de veiller à l’exposition de la production musicale des labels dans toute leur diversité ; en tant que diffuseurs et producteurs, ils affichent aussi des ambitions communes sur la présence des artistes féminines à l’antenne et leur représentation au sein des diffusions musicales dans leur ensemble.

Deux candidatures ont été déposées auprès de l’ARCOM dans le cadre du renouvellement de l’autorisation d’émettre de M6. Deux candidatures et de toute évidence deux projets éditoriaux qui seront de nature à se différencier fortement.

C’est l’occasion pour les acteurs de la filière musicale de rappeler que la musique est un élément constitutif de l’ADN de cette chaîne depuis sa création en 1987 à partir de la chaîne musicale TV6. Le renouvellement de sa fréquence, ne doit pas être l’occasion d’une remise en cause des engagements actuels de M6 en faveur de la musique qui occupe 20 % de sa programmation.

Les auteurs-compositeurs, les artistes interprètes, les managers, les éditeurs de musique, les producteurs phonographiques, et les producteurs de spectacles, considèrent que c’est au contraire, l’occasion d’un renforcement du montant des investissements consacrés à la production d’émissions musicales sur M6. Le montant actuel de 19 M€, mutualisable avec l’ensemble des autres chaînes du groupe, ne représente que 3,7 % du coût total de la grille du groupe M6, ce qui est parfaitement dérisoire, au regard notamment des obligations musicales de M6 et de W9. Par ailleurs, M6 assure aujourd’hui 29 000 diffusions de vidéomusiques par an. Ce dispositif doit être maintenu au cours des prochaines années car complémentaire avec les vidéomusiques accessibles sur les sites de partage de vidéos.

L’exposition des nouveaux talents, des nouvelles productions et le bon équilibre entre les diverses esthétiques musicales sur les chaînes de la TNT constituent un enjeu important pour la diversité musicale et le développement de la notoriété d’un artiste. Les fortes audiences générées par certaines émissions musicales en prime-time restent à cet égard incomparables par rapport aux réseaux sociaux. Cette dimension fédératrice conjuguée au rôle éditorial et de prescription des chaînes hertziennes, en font un maillon toujours fondamental de la réussite de la scène française.

Les acteurs de la filière musicale seront extrêmement attentifs aux engagements souscrits par chacun des deux candidats en matière de programmation musicale et d’investissements, à l’occasion de leur audition le 15 février prochain. Ils soutiendront auprès de l’ARCOM le projet qui leur paraîtra le plus ambitieux en matière de programmation musicale et de niveau d’investissement dans ce domaine.

Tous Pour La Musique (TPLM) fédère l’ensemble des professionnels de la musique en France : auteurs, compositeurs, artistes interprètes, musiciens, éditeurs, producteurs, managers, entrepreneurs de spectacles (producteurs de spectacles, diffuseurs, festivals, exploitants de salles), les distributeurs de musique physique et numérique, les fabricants d’instruments de musique, les attachés de presse, et agit en faveur de la création musicale en France dans toute sa diversité.

Après la signature – sous l’impulsion de l’IFPI – d’un premier code international de bonnes pratiques par l’industrie mondiale de la musique enregistrée en 2019, l’étude « manipulation de streams » publiée aujourd’hui par le Centre National de la Musique marque une avancée décisive pour stopper ces comportements illicites.

A l’échelle française, le SNEP s’est mobilisé dès 2017 sur ce sujet et a multiplié les alertes auprès des pouvoirs publics, notamment lors des débats du projet de loi ARCOM, alertes qui ont conduit à la mise en œuvre de l’étude réalisée par le CNM.

Les manipulations en ligne affectent l’ensemble de l’économie : fausses informations, faux avis, faux likes, faux abonnés… et la musique n’échappe pas à ces usages déviants qui viennent déséquilibrer un environnement attractif mais encore fragile. Augmentant artificiellement les écoutes en ligne d’un titre ou du répertoire d’un artiste sur les plateformes de streaming, ils visent à fausser la visibilité et la rémunération des projets artistiques.

Cette première étude montre que les répertoires sont concernés dans toute leur profondeur ; sur Spotify comme sur Deezer, plus de 80% des détections concernent la « longue traîne », soit les titres au-delà du Top 10.000 des meilleures écoutes.

Face à ce constat, les producteurs du SNEP se félicitent que la plupart des acteurs du marché de la musique en France aient pris la juste mesure de ce phénomène nuisible à tous. En ce qui les concerne, ils se sont dotés d’importants moyens techniques et d’équipes dédiées pour y répondre.

Le panel des distributeurs ayant participé à cette étude (Sony Music, Universal Music, Warner Music, Wagram et Believe) représente ainsi plus de 75% des volumes de streams sur Deezer, mais une part significativement moindre de l’activité frauduleuse.

Après avoir ouvert une première voie, ils expriment une volonté sans faille et appellent de leurs vœux la mise en œuvre d’actions systématiques de la part de tous les distributeurs, agrégateurs et plateformes pour appréhender plus largement ces pratiques et en intensifier la répression.

En effet, si l’étude donne à voir qu’entre 1 et 3% des volumes de streams en France sont générés artificiellement, il s’agit uniquement des comportements anormaux détectés par les plateformes  et non de la réalité effective des manipulations de streams, qui est nécessairement supérieure.

Chaque plateforme ayant sa propre méthodologie de détection, les résultats ne sont pas comparables d’un service de streaming à l’autre. Cette étude appelle donc des suites pour dégager une vision plus complète, réunissant tous les acteurs concernés et unifiant leurs méthodologies avec l’appui d’un tiers de confiance indépendant.

Cette étude se limitant par ailleurs aux écoutes générées en France, elle ne reflète pas le niveau des manipulations de streams ailleurs dans le monde.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP, déclare : « Il est nécessaire de parcourir rapidement le chemin qui permettra de gagner en exhaustivité et en efficacité dans la lutte contre les écoutes artificielles, en s’appuyant notamment sur le développement d’une pédagogie en direction de l’ensemble des protagonistes, des structures les plus installées jusqu’aux artistes autoproduits. »

A cet égard, le SNEP souscrit pleinement aux recommandations de l’étude. En particulier, l’appui de l’Etat via le Pôle d’Expertise de la Régulation Numérique (PEReN) et la répression des fraudes (DGCCRF) serait extrêmement utile pour aller plus loin et plus vite dans les processus mis en œuvre.

Cette mobilisation des pouvoirs publics et des acteurs du marché français de la musique enregistrée doit s’inscrire dans la durée. Elle vient s’ajouter aux actions judiciaires passées ou en cours menées par l’IFPI et d’autres organisations, en Europe et sur d’autres continents.

A propos du SNEP www.snepmusique.com :

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation professionnelle regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

 

Télécharger ici le communiqué de presse et l‘étude sur la manipulation des écoutes en ligne du CNM

 

 

 

Logo IFPI 2019
RAPPORT 2022 DE l’IFPI SUR LA CONSOMMATION DE MUSIQUE DANS LE MONDE

Télécharger le rapport complet  
Télécharger l’infographie France

 

17 novembre 2022 – L’IFPI, représentante de l’industrie du disque dans le monde, publie aujourd’hui son rapport 2022 « Engaging in Music » – la plus vaste étude menée sur la consommation de musique, qui décrypte les usages de 44 000 personnes dans 22 pays.

Parmi les points forts du rapport 2022

  • L’écoute hebdomadaire de musique en progression à 20,1 heures.
    Les amateurs de musique n’ont jamais dédié autant de temps à son écoute, y consacrant en moyenne 20,1 heures par semaine (versus 18,4 heures en 2021). Cette hausse représente l’équivalent de 34 chansons de 3 minutes supplémentaires par semaine en 2022.
  • Plus de 45 % des consommateurs choisissent les services d’abonnement payants
    46 % des personnes interrogées utilisent des services de streaming audio par abonnement, qui offrent un accès ininterrompu et à la demande, à des millions de titres.
  • La musique est indissociable du bien-être psychologique et physique.
    Elle joue un rôle essentiel dans la santé mentale et l’activité physique. Alors que 69 % des répondants déclarent que la musique est importante pour leur bien-être psychologique, 68 % affirment que la musique est importante pour eux lorsqu’ils font de l’exercice.
  • Aujourd’hui plus que jamais, le choix des modes de consommation de musique est multiple.
    Plus des trois quarts des personnes interrogées apprécient la musique sous des formes extrêmement variées. En moyenne, les consommateurs utilisent plus de six méthodes différentes pour écouter ou se servir de la musique : du streaming vidéo en passant par la radio, la télévision, les films, les bandes sonores de jeux vidéo, ou la création de vidéos courtes et bien d’autres usages.
  • La musique est au cœur de l’engagement des utilisateurs des applications de vidéos courtes
    63 % des personnes interrogées reconnaissent le rôle majeur de la musique dans leur intérêt et le temps passé à regarder des vidéos courtes.
  • Les consommateurs écoutent un large éventail de genres musicaux – Outre les genres populaires tels que le hip-hop, le rock et la pop, plus de 500 genres différents ont été identifiés par au moins une personne interrogée, dont le « sertanejo », la « samba », le « disco-polo » et le « dangdut », offrant ainsi un riche mélange de musique locale et internationale aux amateurs de musique du monde entier.
  • La musique reste un moteur essentiel de l’écoute de la radio
    La popularité historique de la radio se maintient, 73% des personnes interrogées déclarant qu’elles écoutent la radio principalement pour la musique qu’elle diffuse.
  •  les usages illicites restent une menace pour l’écosystème de la musique
    Près d’un répondant sur trois (30 %) utilise des méthodes illicites pour écouter ou télécharger de la musique.

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, déclare : « Cette année, le rapport « Engaging with Music » dresse un tableau enthousiasmant de la manière dont les fans du monde entier écoutent et multiplient les usages de la musique aujourd’hui. Il montre le résultat fructueux du partenariat entre les maisons de disques et les artistes, ainsi que les efforts accomplis pour renforcer les techniques innovantes qui permettent aux fans de se connecter avec leurs artistes et morceaux préférés de manière toujours plus diversifiée.
« Nous continuons à travailler d’arrache-pied pour faire en sorte que ceux qui cherchent à tirer profit de la musique sans licence et sans autorisation ne soient plus en mesure de menacer le dynamisme d’un écosystème musical essentiel pour les artistes et les fans. « Engaging 2022 » est un rappel utile et divertissant de l’importance réelle de la musique dans le monde, de sa valeur et de la nécessité de la protéger et de la soutenir. »

Pour de plus amples informations, contacter
Mail : press@ifpi.org
Tel. +44 (0)20 7878 7979

À propos de l’IFPI
L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représentant plus de 8 000 maisons de disques membres dans le monde. Nous nous efforçons de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs de musique enregistrée et de développer les utilisations commerciales de la musique enregistrée sur tous les territoires.

Méthodologie

Les données sont basées sur un travail de terrain mené en juin et juillet 2022 dans 22 pays qui a permis de recueillir les opinions de plus de 44 000 personnes âgées de 16 à 64 ans. Les panels étaient représentatifs au niveau national dans chaque pays.

 

Avec une progression de 8.2% au 1er semestre et un chiffre d’affaires de 364,4 M€ le marché de la musique enregistrée affiche une nouvelle fois un résultat positif

Télécharger le bilan marché de la musique enregistrée du 1er semestre 2022

 

Si le vinyle continue de réaliser de beaux scores (+15%), c’est le streaming par abonnement qui porte l’essentiel de cette croissance (12.8%).

A noter également la progression sensible des revenus du streaming vidéo (+37.6%) qui réalise pour la première fois 10% des ventes de musique. Ce résultat appréciable ne doit néanmoins pas masquer le fait que les revenus générés par les plateformes de streaming vidéo ne concourent pas encore aux revenus du secteur à la hauteur de l’usage massif qu’en font les Français.

Par ailleurs, le CD, qui fête son 40ème anniversaire, reste la deuxième source de revenus au cours des 6 premiers mois de cette année. La baisse constatée de son chiffre d’affaires au cours du premier semestre doit être appréciée au regard de la saisonnalité marquée des ventes physiques, traditionnellement concentrées sur la fin de l’année.

Satisfaisante, la progression globale du marché doit néanmoins être mise en perspective avec la conjoncture inflationniste actuelle dont on ne peut encore mesurer les conséquences sur notre secteur.

Alexandre Lasch, directeur général déclare : « dans le contexte actuel, les producteurs de musique seront très attentifs à ce que des éléments extérieurs ne viennent pas perturber cette dynamique tout juste retrouvée. Notre vigilance s’attachera particulièrement au respect par le gouvernement de son engagement à ne pas créer de nouvelle taxe.

A la veille des débats budgétaires au parlement, les réflexions en cours sur le financement du CNM ne doivent pas conduire à l’accroissement de la pression fiscale sur les revenus du streaming. Cette éventualité ferait peser des risques lourds de répercussions sur les consommateurs au détriment de l’usage et du développement de ce marché. »

 

Contact : Patricia Sarrant – 01 47 38 04 04

Pour la première fois, le SNEP (syndicat national de l’édition phonographique) et la SCPP (société civile des producteurs phonographiques), sources officielles des performances et des classements de musique en France avec leur prestataire OCC rentrent dans l’univers du web3. Grâce à la signature de ce partenariat inédit avec Yadeck, la ligue digitale de musique urbaine sous forme de cartes à jouer et à collectionner, il sera bientôt possible de miser sur les futures performances de nos artistes préférés, en tout transparence.

 

 

Le SNEP et la SCPP au cœur des évolutions digitales de l’industrie de la musique

Représentant les producteurs de musique enregistrée, dont les 3 majors et près de 4000 labels indépendants en France, le SNEP et la SCPP sont en première ligne de toutes les mutations de l’industrie de la musique française. Avec l’élaboration des certifications et des classements, les deux organisations travaillent au quotidien pour prendre en compte les évolutions des techniques, les modes de distribution des artistes ainsi que les modes de consommation de la musique. Le Web3 est sans doute l’une des évolutions les plus prometteuses du moment et les acteurs de l’industrie ont à cœur de s’emparer du sujet le plus tôt possible.

« Aux côtés des équipes de Yadeck dès 2021, le SNEP se réjouit de participer activement à l’élaboration de ce projet innovant et ludique : une association très prometteuse des chiffres de la musique urbaine au web3 qui permet aux fans de rap et aux investisseurs de miser sur les artistes de musique urbaine dans un jeu inédit basé de façon transparente sur les chiffres officiels des performances. »

Alexandre Lasch, Directeur général, SNEP

Jouer avec les chiffres de la musique, en toute transparence avec Yadeck

Alors que les objets de collection digitaux et les terrains dans le métavers abondent, Yadeck prend le parti d’ancrer son jeu dans la réalité, à travers les chiffres officiels de la musique. La start-up propose en effet un jeu de société sous forme de cartes, dont la puissance dans le jeu dépend simplement des chiffres officiels de la semaine écoulée. Classement et évolution au top album, au top single, disques d’or et autres bonus liés aux attributs des cartes permettront de départager les joueurs au cours des compétitions hebdomadaires. Les meilleurs d’entre eux pourront alors gagner des récompenses (euros, crypto, cartes…), qui influenceront la valeur des cartes, achetées et vendues aux enchères.

« La transparence est un principe fondamental pour un projet blockchain. Grâce au système d’enchères, ce sont les utilisateurs qui définissent eux même la valeur des cartes qu’ils achètent, en fonction des récompenses qu’ils pourront obtenir. Les données du SNEP nous permettent de leur offrir la transparence et la sécurité dont ils ont besoin »

Paul Wallaert, co-fondateur et directeur général, Yadeck

Une liste d’invités pour accéder aux premières ventes

Les premières cartes seront mises en vente dans les prochaines semaines, sur invitation. Yadeck fait actuellement gagner aux membres les plus engagés de sa communauté un accès privilégié aux premières ventes. Les compétitions au cours desquelles pourront s’affronter les propriétaires de cartes Yadeck débuteront quant à elles à l’automne. Les prochaines actualités de Yadeck seront communiquées au fur et à mesure sur leurs réseaux sociaux :

https://www.instagram.com/yadeck_off/

https://twitter.com/yadeck_off

 

A propos de Yadeck www.yadeck.com :

Yadeck, la première ligue digitale de rap, rassemble les artistes urbains et leurs fans dans un environnement digital unique de compétition et de découverte des artistes.

Créé début 2021, Yadeck compte aujourd’hui une vingtaine de collaborateurs. En s’appuyant sur des partenaires clés tels que Warner, le SNEP et la SCPP, Booska-P ou encore GOin, ainsi que sur une équipe d’experts, la société parvient à monter une solide plateforme web3.

La société est financée à hauteur de 2M€ par le family business Athena Family et bénéficie également du soutien de Bpifrance.

 

A propos du SNEP www.snepmusique.com :

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation professionnelle regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact : Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

 

A propos de la SCPP www.scpp.fr :

La SCPP, société civile des producteurs phonographiques, est une société de perception et de répartition des rémunérations perçues pour le compte de ses membres auprès des utilisateurs de phonogrammes et de vidéomusiques. Près de 4000 producteurs de musique sont actuellement membres de la SCPP qui réunit la majorité des producteurs indépendants français et les sociétés internationales, Sony, Universal et Warner. La SCPP défend les droits de ses membres, lutte contre la piraterie, aide la création musicale et attribue les codes ISRC.

Contact : Anouchka Roggeman : 01 41 43 03 03

 

 

 

A l’occasion de l’assemblée générale annuelle du Syndicat National de l’Edition Phonographique, Bertrand Burgalat, fondateur du label Tricatel, a été réélu à l’unanimité président du SNEP, pour un mandat de deux ans et Olivier Nusse, Président d’Universal Music France, a été reconduit  à la vice-présidence.

Bertrand Burgalat déclare : « Merci aux membres et au Conseil du Snep pour leur confiance qui me touche beaucoup, à Alexandre Lasch et Olivier Nusse pour le fonctionnement remarquable du Bureau, ainsi qu’à toute l’équipe, qui a accompli un travail formidable, méthodique et précis, dans un contexte particulièrement tourmenté. Le Snep a démontré sa capacité à promouvoir la musique enregistrée dans son ensemble, des producteurs artisanaux aux grandes entreprises, et à dialoguer en sympathie avec l’ensemble des protagonistes, artistes, musiciens, diffuseurs, pouvoirs publics ou organismes de gestion collective. Il y a encore beaucoup de choses positives à accomplir pour la musique, et c’est une joie pour moi que d’essayer d’y être utile. »

Le Conseil Syndical du SNEP, renouvelé pour deux ans est composé de :

  • Yacine Bouzidi, Antipodes Music.
  • Bertrand Burgalat, Tricatel.
  • Mehdi El Jaï, Verycords.
  • Olivier Nusse, Universal Music France.
  • Marie-Anne Robert, Sony Music France.
  • Alain Veille, Warner Music France.

Après deux mandats d’administratrice, Tania le Saché présidente de ARB Music, ayant pris la décision de ne pas se représenter, a été chaleureusement remerciée par le Conseil pour son implication dans les travaux du syndicat. Elle s’est vu confier une mission d’accueil et d’écoute des nouveaux membres du SNEP.

Cette assemblée générale marquait cette année un temps fort de la vie du Syndicat : les 100 ans du SNEP, un siècle d’aventures artistiques et industrielles. La célébration du centenaire de sa création a été pour les producteurs l’occasion de saluer la mobilisation et l’engagement de femmes et d’hommes passionnés, au bénéfice de l’intérêt collectif d’un métier qui n’a cessé d’évoluer et de se réinventer. A cette occasion, les producteurs ont partagé avec l’ensemble de leurs partenaires les grandes étapes d’un siècle de musique enregistrée qu’ils vous proposent de parcourir :

Télécharger le Livret

 

 

Né en 1963, vice-président du Snep depuis 2014, Bertrand Burgalat est musicien et producteur. Il a travaillé sur plus de 200 disques, composé pour Marc Lavoine, arrangé P.J Proby ou remixé Depeche Mode. Interprète, il a publié six albums studio sous son nom. Au cinéma il a signé la musique de films de Pascal Bonitzer, Valérie Lemercier, Eva Ionesco ou Marc Fitoussi. A la télévision, il a produit Le Ben & Bertie Show, fiction musicale diffusée sur Paris Première, à la radio l’émission Face B, diffusée sur France Inter. Tricatel, la maison de disques qu’il a fondée en 1995, est entièrement consacrée aux artistes inclassables (Chassol, Ingrid Caven), aux projets hors-norme (Jonathan Coe, Michel Houellebecq, Catastrophe) et à des compositeurs comme André Popp ou David Whitaker. Auteur de nombreux articles et préfaces, il a dirigé (avec Bertrand Dermoncourt) une collection consacrée à la musique pour les éditions Actes Sud. Il a publié un essai, Diabétiquement vôtre en 2015 aux éditions Calmann-Lévy et il préside l’association Diabète et Méchant. Prix CSDEM 2012 du compositeur de l’année, Bertrand Burgalat est officier de l’ordre des Arts et des Lettres.

 

 

 

 

Les membres du SNEP et de la SCPP saluent la signature à l’unanimité d’un accord historique pour garantir à tous les artistes-interprètes une rémunération minimale au titre de l’exploitation de leurs enregistrements en streaming.

Cet accord pose un nouveau cadre qui adapte les relations entre artistes-interprètes et producteurs aux nouveaux usages de consommation de la musique. S’il engage plus que jamais les producteurs auprès des artistes-interprètes, il veille également à respecter le modèle économique de l’ensemble des entreprises de la musique, quelle que soit leur taille, et leur capacité à produire et développer des artistes-interprètes en France.

En définissant notamment, pour les artistes principaux, des taux de redevance minimum et le principe d’une avance minimale, et pour les artistes musiciens, un forfait spécifique au titre du streaming et des rémunérations supplémentaires automatiques lors du franchissement de seuils d’écoutes, producteurs et artistes-interprètes renforcent leur partenariat pour l’avenir.

Ce compromis est aussi le fruit d’une solidarité professionnelle réaffirmée entre tous les producteurs qui rend ces avancées soutenables et signe le réengagement de la profession dans le financement de dispositifs d’aides à l’emploi artistique pour les labels TPE.

Le SNEP et la SCPP remercient l’ensemble de leurs partenaires négociateurs pour leur volonté partagée d’aboutir, les équipes du ministère de la Culture pour leur appui technique et tout particulièrement le médiateur de la musique, Jean-Philippe Mochon, pour son engagement soutenu auprès de toutes les parties.

 

LES REVENUS MONDIAUX DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE

ONT AUGMENTÉ DE 18,5 % EN 2021

TELECHARGER LE RAPPORT EN VF

 

22 mars 2022 – L’IFPI, qui représente l’industrie mondiale de la musique enregistrée annonce à l’occasion de la publication du Global Music Report, une progression du marché mondial de 18,5 % en 2021, avec un résultat total de 25,9 milliards de dollars. Ce sont essentiellement les scores du streaming par abonnement payant qui porte cette croissance.

Les revenus du streaming par abonnement payant ont augmenté de 21,9 %, soit 12,3 milliards de dollars.  Il y avait 523 millions d’utilisateurs de comptes d’abonnement payants dans le monde fin 2021.

Le chiffre d’affaire total du streaming (par abonnement payant et financé par la publicité) a augmenté de 24,3 % pour atteindre 16,9 milliards de dollars US, soit 65 % du total des revenus mondiaux de la musique enregistrée. Outre le streaming, la croissance a été soutenue par les bonnes performances d’autres exploitations, notamment les ventes de supports physiques (+16,1%) et les droits voisins (+4%).

Les maisons de disques s’efforcent de renforcer cette croissance pérenne pour l’ensemble de l’écosystème musical.  Grâce à des équipes et des expertises locales aux quatre coins du globe, , elles investissent dans les projets, les carrières des artistes et les genres musicaux de chaque territoire et elle soutiennent leur développement. Tant sur les marchés à fort potentiel de croissance comme l’Asie, l’Amérique latine et l’Afrique, que sur les marchés plus matures, en Europe ou en Amérique du Nord, les maisons de disques s’implantent en profondeur et contribuent localement à l’essor permanent d’écosystèmes musicaux dynamiques et diversifiés.

En ouverture de la conférence de presse donnée pour la présentation de ce rapport annuel, Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, a exprimé son inquiétude concernant les événements en Ukraine et la crise humanitaire qui en résulte, en déclarant : « L’IFPI se tient aux côtés de ses collègues de la communauté musicale pour soutenir l’aide humanitaire d’urgence aux réfugiés et appeler à la fin de la violence. »

Commentant le Global Music Report, Moore a poursuivi : « Partout dans le monde, les maisons de disques s’engagent à un niveau très local, pour conforter les cultures musicales et favoriser le développement d’écosystèmes musicaux émergents en défendant la musique de chaque territoire et en créant les conditions pour qu’elle atteigne un public mondial. Au fur et à mesure que les marchés arrivent à maturité, ils rejoignent et contribuent à la richesse du monde musical interconnecté à l’échelle internationale.

« Par conséquent, le marché de la musique d’aujourd’hui est devenu plus compétitif qu’il n’a jamais été.  Les fans apprécient et consomment plus de musique que jamais, et leurs modes de consommations sont très divers et innovants.  Cela crée d’immenses opportunités pour les artistes. Ceux qui choisissent de s’associer à une maison de disques le font pour bénéficier du soutien d’équipes d’experts à travers le monde, des équipes agiles et très réactives, qui ont pour mission de les aider à obtenir un succès créatif et commercial mais aussi à construire leur carrière sur le long terme.

« Les technologies et l’environnement numérique continuent d’évoluer et de s’étendre, tout comme les possibilités créatives de partager des expériences musicales.  Du métavers à l’insertion dans les jeux vidéo, les maisons de disques ont investi dans les ressources humaines et les technologies pour offrir de nouvelles expériences hautement interactives  s’ajoutant aux moyens en constante évolution pour permettre aux artistes de créer des liens avec leurs fans. »

 

Croissance dans les régions du monde

Les revenus de la musique enregistrée ont augmenté dans toutes les régions du monde en 2021 :

  • L’Asie a affiché une croissance de 16,1 %, avec son plus grand marché, le Japon, en progression de 9,3 %. Hors Japon, la région a connu une hausse de 24,6 % de ses revenus. Dans la continuité de cette tendance, l’Asie représente également une part importante des revenus physiques mondiaux (49,6 %).
  • Hausse de 4,1% des revenus pour l’Océanie. L’Australie (+3,4 %) reste l’un des dix premiers marchés mondiaux et en Nouvelle Zélande la hausse du chiffre d’affaires généré par le streaming a fait progresser le marché global de 8,2 %.
  • Les revenus en Europe, deuxième marché de la musique enregistrée dans le monde, ont augmenté de 15,4 %, une forte hausse comparée au +3,2 % de l’année précédente. Les plus grands marchés de la région ont tous connu une croissance à deux chiffres : Royaume-Uni (+13,2%), Allemagne (+12,6%) et France (+11,8%).
  • L’Amérique latine a connu une croissance de 31,2%, soit l’un des taux de croissance les plus élevés au monde. Le streaming a représenté 85,9% du marché, l’une des proportions les plus élevées de toutes les régions.
  • Le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, qui apparaissent pour la première fois comme une région distincte dans le Global Music Report, ont enregistré une croissance de 35 %, soit le taux de croissance régional le plus élevé au monde. Le streaming a été un moteur particulièrement puissant dans la région, avec une part de marché de 95,3 %.
  • L’Afrique subsaharienne – également présentée pour la première fois dans un rapport de l’IFPI – a vu ses revenus augmenter de 9,6 % en 2021, en grande partie grâce au streaming. Les offres financées par la publicité ont suscité un engouement particulièrement fort dans cette région, les revenus de ce format ayant augmenté de 56,4 %.
  • La région États-Unis et Canada a connu une croissance de 22% en 2021, dépassant le taux de croissance mondial. Le marché américain à lui seul a progressé de 22,6 % et les revenus canadiens de la musique enregistrée ont augmenté de 12,6 %.

***

IFPI Global Music Report 2022 : rapport complet – avec données et analyse : Achetez le rapport complet ici.

À propos de l’IFPI : avec plus de 8 000 labels et producteurs membres, L’IFPI représente l’industrie du disque dans le monde. Nous nous efforçons de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs de musique enregistrée et de développer les utilisations commerciales de la musique enregistrée dans le monde.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter

press@ifpi.org | +44 (0)20 7878 7979

 

 

 

 

 

Télécharger le décryptage des résultats 2021 du marché de la musique enregistrée

  Voir la vidéo

  

Avec 861M€ de chiffre d’affaires, le marché français de la musique enregistrée affiche une progression de 14,3%. C’est une 5ème année consécutive de hausse, avec en 2021 un résultat largement positif qui confirme la dynamique de croissance enregistrée depuis 2017.

Les ventes de musique en France retrouvent ainsi un niveau de chiffre d’affaires équivalent à plus de 50% de son niveau historique de 2002. La page de l’épisode hors norme de la pandémie s’est tournée en 2021 pour les supports physiques, alors que l’économie des concerts a continué d’être sérieusement affectée.

Cette 1ère croissance à 2 chiffres depuis 20 ans s’explique par 2 éléments moteurs :

La hausse toujours soutenue des revenus générés par le streaming, conjuguée à une résistance remarquable des ventes physiques. En effet, au-delà de la reprise spectaculaire suivant une année 2020 atypique avec la fermeture des points de ventes 3 mois sur 12, CD et vinyles font preuve d’une résilience notable avec des revenus stables comparés à ceux de 2019.

Ces chiffres sont les indicateurs de l’évolution toujours constante des modes de consommation de la musique, avec désormais des usages franchement mixtes, entre une pratique assidue du streaming et en même temps, l’achat de supports, CD et vinyles, dont l’attractivité s’affirme de nouveau sans équivoque, y compris auprès de la jeune génération.

Le streaming consolide ses performances, porté par les abonnements, en hausse de 15% et qui restent la dynamique majeure de croissance et de création de valeur, avec une progression de l’usage chez les consommateurs, toutes classes d’âge confondues et tout particulièrement chez les plus de 50 ans.

Autre point saillant de l’année 2021 : le rebond de 21% des revenus générés par les supports physiques, qui étaient en baisse de 10% avant la pandémie. En hausse significative pour la première fois en 20 ans (+10%), les ventes de CD sont encore la 2ème source de chiffre d’affaires du marché.

Le vinyle confirme cette année encore avec plus de 5 millions d’unités vendues, son succès auprès de tous les publics, pour les nouveaux répertoires comme pour le back catalogue, et se place en 3ème position des revenus, en hausse de plus de 50%. Il représente 33% du chiffre d’affaires physique.

Quant aux droits voisins et aux revenus générés par la synchronisation, ils ont regagné une tendance positive en 2021, après les circonstances exceptionnelles de l’année précédente et affichent respectivement une progression de 7,3% et 11%.

L’autre constante des résultats de l’année écoulée, c’est le plébiscite du public français pour les artistes produits dans l’hexagone. Score remarquable, 18 albums du TOP 20 sont des productions françaises, chantées en français, comme d’ailleurs 83% des 200 meilleures ventes. Loin d’être ponctuelles, ces performances décrivent une tendance de fond : depuis 7 ans, 17 à 19 productions françaises figurent systématiquement dans le Top 20 de l’année.

Derrière ces résultats, un autre indicateur du dynamisme de la production musicale :  celui de l’émergence de nouveaux artistes. Aux côtés des artistes confirmés, 28 jeunes talents placent un premier album dans le Top 200.

Avec plus de la moitié des 200 meilleures ventes d’albums, les productions françaises de rap et de musiques urbaines affichent encore en 2021 un franc succès. La chanson et la pop françaises sont aussi au rendez-vous, tant avec les jeunes talents qu’avec les artistes déjà populaires. Le classique et le jazz ne sont pas en reste avec une part également prépondérante de productions made in France dans les meilleures ventes de ces répertoires.

L’adoption croissante du streaming audio poursuit elle aussi son élan : on recense désormais près de 10 millions d’abonnements payants, qui avec les comptes familles rassemblent 14 millions d’utilisateurs des offres premium. Avec les 8 millions d’utilisateurs des offres gratuites, ce sont 22 millions de Français qui écoutent aujourd’hui la musique en streaming audio.

Si l’écoute hebdomadaire de musique a globalement progressé en France, de près de 3H en 2 ans, la durée d’écoute via le streaming par abonnement a pour sa part doublé dans le même temps, illustrant la pratique intense des abonnés à partir de leur service de streaming audio.

A la progression ininterrompue du streaming audio et vidéo, s’ajoute désormais l’utilisation de services de vidéos courtes comme TikTok qui s’est développée de façon spectaculaire au début de la pandémie pour devenir aujourd’hui un mode de consommation à part entière. 2021 dresse donc un tableau très varié des usages, avec l’émergence rapide de nouvelles pratiques au cœur desquelles se trouve la musique, qu’il s’agisse de ces vidéos courtes, des livestreams ou de l’intégration dans les jeux vidéo.

 

Alexandre Lasch, directeur général, déclare : « La capacité des producteurs à conclure sans cesse de nouveaux accords pour développer des expériences innovantes et immersives est un levier majeur de la croissance du marché de la musique enregistrée. Ils travaillent activement à multiplier les partenariats avec les plateformes, investissent dans les nouvelles technologies, les nouvelles applications et développent l’expertise de leurs équipes pour offrir au public les solutions de connexion et d’engagement les plus diverses avec la musique et l’univers des artistes. »

À propos du SNEP : Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2021 à 861 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France , Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

 

Contact: Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04