COMMUNIQUÉ

 

Les classements des meilleures ventes de musique évoluent !

Les classements des ventes de musique en France publiés à partir du 1er juillet prochain intégreront le streaming audio et vidéo financé par la publicité (freemium) à titre expérimental. Ces modes de consommation rejoignent ainsi les CD, les vinyles et les streams issus d’offres d’abonnement (premium) au sein des tops publiés chaque semaine par le Snep. Afin de tenir compte des différences de contribution de chaque format à l’économie de la musique enregistrée, le ratio retenu pour cette intégration sera de 7 streams freemium pour un stream premium.

A la faveur de ce changement, les streams premium en provenance de YouTube Music font aussi leur entrée dans les classements.

Alexandre Lasch, Directeur général du Snep déclare : « Cette nouvelle collaboration avec YouTube, Spotify, Deezer et Amazon permet aux producteurs, aux artistes, à leurs partenaires et à tous les fans de musique de disposer désormais des classements les plus exhaustifs jamais publiés par la profession. Les disques d’or, de platine et de diamant décernés par le Snep reflèteront l’ensemble de ces évolutions. »

Solène Lory, Directrice Musique pour YouTube et YouTube Music France déclare : « YouTube est le reflet de la culture française et contribue à son rayonnement. Ce partenariat avec le classement officiel français met en lumière le rôle essentiel des plateformes de streaming telles que YouTube pour permettre aux artistes de toucher un large public. Il s’agit d’une étape cruciale dans notre collaboration avec l’industrie musicale, visant à soutenir les artistes dans la construction de carrières durables et prospères ».

Milena Taieb, Head of Music Spotify France déclare : « Nous sommes heureux de voir aboutir ce projet qui nous permet de nous aligner sur la plupart des marchés européens qui intègrent déjà le freemium dans leurs classements. Les tops reflèteront désormais mieux les écoutes des français ».

Thomas DUGLET, Responsable d’Amazon Music France déclare : « Nous sommes heureux de voir que les streams freemium vont désormais figurer dans les charts, comme c’est le cas dans d’autres pays depuis plusieurs années. La consommation Freemium est un moyen important pour les auditeurs d’apprécier la musique qu’ils aiment et de découvrir de nouveaux artistes. Amazon Music est fier de proposer plusieurs niveaux d’abonnement aux fans de musique en France, depuis le niveau gratuit financé par la publicité jusqu’à Amazon Music Unlimited, et c’est formidable que toute cette consommation et cette diversité comptent désormais dans les classements ».

Lors de l’assemblée générale annuelle du Syndicat National de l’Edition Phonographique, Bertrand Burgalat, fondateur du label Tricatel, a été réélu à l’unanimité président du SNEP, pour un mandat de deux ans et Olivier Nusse, Président d’Universal Music France, a été reconduit à la vice-présidence.

Bertrand Burgalat déclare : « Très touché par la confiance des membres du conseil, honoré par ce troisième mandat, je continuerai de servir l’intérêt collectif, la musique enregistrée sous toutes ses formes et la production phonographique dans son ensemble, à un moment particulièrement intense et passionnant. Ainsi, comme il y a vingt ans avec le numérique, nous sommes aujourd’hui une des premières industries qui doit répondre concrètement, avec clarté et réalisme, aux questions éthiques, juridiques, économiques liées aux avancées techniques de l’intelligence artificielle et à bien d’autres sujets : pluralisme des répertoires, fabrication, réciprocité des usages dans les échanges internationaux, manipulations de playlists ou du domaine public, économie de l’attention, accès à la culture et intégration des offres numériques musicales dans le pass culture…».

Le Conseil Syndical du SNEP, renouvelé pour deux ans est composé de :

  • Yacine Bouzidi, Antipodes Music.
  • Bertrand Burgalat, Tricatel.
  • Isabel Dacheux, Scherzo Production.
  • Olivier Nusse, Universal Music France.
  • Marie-Anne Robert, Sony Music France.
  • Alain Veille, Warner Music France.

Photo : Vanessa Seward

Né en 1963, vice-président du Snep depuis 2014, Bertrand Burgalat est musicien et producteur. Il a travaillé sur plus de 300 disques, composé pour Marc Lavoine, arrangé P.J Proby ou remixé Depeche Mode. Interprète, il a publié six albums studio sous son nom. Au cinéma il a signé la musique de films de Pascal Bonitzer, Valérie Lemercier, Eva Ionesco, Christophe Barratier ou Marc Fitoussi. A la télévision, il a produit Le Ben & Bertie Show, fiction musicale diffusée sur Paris Première, à la radio l’émission Face B, diffusée sur France Inter. Tricatel, la maison de disques qu’il a fondée en 1995, est entièrement consacrée aux artistes inclassables (Chassol, Ingrid Caven), aux projets hors-norme (Jonathan Coe, Michel Houellebecq, Catastrophe) et à des compositeurs comme André Popp ou David Whitaker. Auteur de nombreux articles et préfaces, il a dirigé (avec Bertrand Dermoncourt) une collection consacrée à la musique pour les éditions Actes Sud. Il a publié un essai, Diabétiquement vôtre en 2015 aux éditions Calmann-Lévy et il préside l’association Diabète et Méchant. Prix CSDEM 2012 du compositeur de l’année, Bertrand Burgalat est officier de l’ordre des Arts et des Lettres.

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Londres, 15 avril 2024L’IFPI, l’organisation qui représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde, annonce aujourd’hui la nomination de Victoria Oakley (née Dean) au poste de directrice générale (CEO).
Victoria Oakley rejoindra l’IFPI en juin après avoir travaillé pour Portland, société de conseil en communication stratégique, qu’elle dirige actuellement. Mme Oakley a passé près de vingt ans au service de la diplomatique britannique, exerçant des fonctions à Londres, Paris, Bruxelles, Washington D.C. ainsi que dans les Caraïbes orientales, dont elle a été haut-commissaire jusqu’en 2016. Elle a ensuite exercé trois ans chez Portland avant de rejoindre Google en tant que directrice des politiques publiques pour le monde. Victoria Oakley, de retour chez Portland en 2022 pour en prendre la direction, est à la tête d’une équipe de 300 professionnels de la communication stratégique et des affaires publiques répartis entre Londres, Doha, Singapour, Nairobi, Paris, Berlin et Bruxelles.

En tant que directrice générale de l’IFPI, Mme Oakley supervisera les opérations mondiales de l’organisation, en coordination avec son réseau de groupes nationaux, afin de promouvoir la valeur de la musique enregistrée et les droits de ses 8 000 membres dans 70 pays à travers le monde.

Victoria Oakley a déclaré à propos de sa nomination : « Je suis ravie de rejoindre l’IFPI et de diriger l’équipe internationale qui poursuit son travail pour créer le meilleur environnement possible pour la musique dans le monde. Le secteur connaît à nouveau une période d’évolution rapide, les nouvelles technologies créant à la fois des opportunités passionnantes et de nouveaux défis. Nous devons continuer à défendre les droits de ceux qui créent et investissent dans la musique afin de garantir son avenir tellement passionnant ».

Rob Stringer CBE, président de Sony Music Group, a déclaré : « Nous sommes ravis que Vikki représente notre industrie mondiale à un moment de grands bouleversements et de transformation. Ses décennies d’expertise, combinées à de solides relations dans le monde entier, nous aideront à faire en sorte que la musique soit reconnue à sa juste valeur et que les artistes soient toujours placés au premier plan. »

Sir Lucian Grainge, président-directeur général d’Universal Music Group, a déclaré : « Je suis heureux que Vikki rejoigne l’IFPI en cette période dynamique pour l’industrie de la musique. Elle apporte les compétences et l’expérience nécessaires pour aider l’industrie mondiale à aborder les questions et les opportunités importantes tout en ayant une vision nouvelle. Nous nous réjouissons de travailler avec elle.

Robert Kyncl, directeur général de Warner Music Group, déclare : « Alors que notre secteur évolue rapidement, il est essentiel que nous continuions à créer un environnement où l’investissement dans les talents prospère et où la technologie aide la créativité à s’épanouir. Vikki est un excellent choix pour mener une action mondiale en faveur des droits des artistes et de ceux qui les soutiennent, et je suis ravi qu’elle apporte son expertise et son expérience à l’IFPI ».

L’ancienne directrice générale de l’IFPI, Frances Moore, a pris sa retraite en décembre 2023 après avoir dirigé l’organisation depuis 2010. John Nolan, directeur financier, et Lauri Rechardt, directeur juridique, continueront à diriger conjointement l’IFPI jusqu’à l’arrivée d’Oakley.

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À propos de l’IFPI
L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représentant plus de 8 000 maisons de disques et labels à travers le monde. Nous travaillons pour promouvoir la valeur de la musique enregistrée, faire valoir les droits des producteurs de musique enregistrée et développer les utilisations commerciales de la musique dans le monde entier.
Pour de plus amples informations, contactez : press@ifpi.org | +44 (0) 20 7878 7979

Le collectif de la création et des industries culturelles réunit les voix des arts graphiques et plastiques, de l’audiovisuel, du cinéma, du jeu, du livre, de la musique et de la presse dans le contexte du développement des applications génératives de l’intelligence artificielle.

C’est avec soulagement que nous avons pris connaissance du rapport de la Commission IA et, tout particulièrement de sa recommandation de mise en œuvre et d’évaluation des obligations de transparence des bases d’entraînement des modèles à usage général, notamment avec l’objectif d’en garantir la robustesse au regard des évolutions technologiques et des usages.

Nous saluons l’attention significative que le rapport consacre aux sujets culturels et remercions la ministre de la Culture pour son expression positive à cet égard, ainsi que plus généralement, pour son engagement marqué en faveur de la défense du droit d’auteur et des droits voisins à l’heure où se dessine le cadre d’un marché de l’IA à fort potentiel.

Au lendemain de l’adoption du règlement sur l’intelligence artificielle par le Parlement européen et dans l’attente de sa validation formelle par les Etats membres, l’enjeu est désormais de travailler à sa mise en œuvre effective. Nous sommes résolument prêts à participer à toutes réflexions qui permettraient d’éclairer les travaux de la Commission européenne, en particulier sur le format du résumé suffisamment détaillé que les modèles d’IA à usage général seront tenus de fournir sur leurs sources.

En effet, nous souhaitons participer à la construction d’un marché de l’IA éthique et compétitif qui pourra s’appuyer sur des solutions de licences adaptées à chaque secteur et permettre aux ayants droit de conserver le contrôle de leurs œuvres et objets protégés dans le contexte de leur usage massif. Comme nous l’avons toujours fait, nous continuerons à embrasser les innovations techniques et les opportunités qui en découlent en tenant compte des réalités économiques de nos partenaires.

 

ORGANISATIONS

 

ADAGP Société des Auteurs dans les Arts Graphiques et Plastiques
ADAMI Société Civile pour l’Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes
AGrAF Auteurs Groupés de l’Animation Française
Alliance de la Presse Alliance de la Presse
AnimFrance Syndicat exclusivement dédié au secteur de la production audiovisuelle et cinématographique indépendante d’animation
API Association des Producteurs Indépendants
CEMF Chambre syndicale des Éditeurs de Musique de France
Coalition Française pour la Diversité Culturelle
CPE Conseil Permanent des Ecrivains
CSDEM Chambre Syndicale de L’Edition Musicale
DIRE Distributeurs Indépendants Réunis Européens
EIFEIL Fédération des Editeurs Indépendants en France
EUROCINEMA Association de Producteurs, de Cinéma et de Télévision
F3C-CFDT Fédération Conseil, Communication, Culture – Confédération Française Démocratique du Travail
FASAP-FO Fédération des Arts, du Spectacle, de l’Audiovisuel et de la Presse – Force Ouvrière
FCCS-CFE-CGC Fédération Culture Communication Spectacle – Confédération Française de l’Encadrement – Confédération Générale des Cadres
FFAP Fédération Française des Agences de Presse
FNAPPI Fédération Nationale des Agences de Presse Photo et d’Information
FNCF Fédération Nationale des Cinémas Français
FNEF Fédération Nationale des Editeurs de Films
FNPS Fédération nationale de la presse d’information spécialisée
GESTE Les Editeurs de Contenus et Services en ligne
GNCR Groupement National des Cinémas de Recherche
La Charte des Auteurs et Illustrateurs jeunesse
LA GAM La Guilde des Artistes de la Musique
La Guilde Française des Scénaristes
La Maison de Poésie
LAP Ligue des Auteurs Professionnels
L’ARP Société Civile des Auteurs, Réalisateurs et Producteurs
LES VOIX Association Professionnelles des Comédiens Artistes-Interprètes de la Voix Enregistrée
PEN CLUB
PROCIREP Société des Producteurs de Cinéma et de Télévision
SACD Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques
Sacem Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique
SAIF Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe
SAJ Société des Auteurs de Jeux
SAMVA CFE-CGC Syndicat des Artistes Musiciens de Variétés et Arrangeurs – Confédération Française de l’Encadrement – Confédération Générale des Cadres
SAPHIR Syndicat des Agences de Presse Photographiques
SAPI Syndicat des Agences de Presse d’Informations
SATEV Syndicat des Agences de Presse Audiovisuelles
SCA Scénaristes de cinéma associés
SCAM Société Civile des Auteurs Multimédia
SCPFP Syndicat des Catalogues de Films de Patrimoine
SCPP Société Civile des Producteurs Phonographiques
SDI Syndicat des Distributeurs Indépendants
SDLC Syndicat des Distributeurs de Loisirs Culturels
SEAM Société des Éditeurs et Auteurs de Musique
SELF Syndicat des écrivains de langue française
SEPM Syndicat des Éditeurs de la Presse Magazine
SGDL Société des Gens de Lettres
SLF Syndicat de la Librairie Française
SMA Syndicat des Musiques Actuelles
SN3M-FO Syndicat National des Musiciens et du Monde de la Musique –  Force Ouvrière
SNAC Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs
SNAPSA CFE-CGC Syndicat National des Artistes, des Professions du spectacle et de l’Audiovisuel – Confédération Française de l’Encadrement – Confédération Générale des Cadres
SNE Syndicat national de l’Edition
SNEP Syndicat National de l’Edition Phonographique
SNPEP-FO Syndicat national de la Presse, de l’édition et de la Publicité – Force Ouvrière
SOFIA Société Française des Intérêts des Auteurs de l’écrit
SPECT Syndicat des Producteurs et Créateurs de Programmes Audiovisuels
SPI Syndicat des Producteurs Indépendants
SPPF Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France
SudAnim Association des Professionnels de l’Animation en région Sud
U2C Union des Compositrices et Compositeurs
U2R Union des Réalisatrices et des Réalisateurs
ULM Union des Librairies Musicales
UNAC Union Nationale des Auteurs et Compositeurs
UNIFAB Union des Fabricants
Union des Poètes et Cie
UPAD Union Professionnelle des Auteurs de Doublage
UPC Union des Producteurs de Cinéma
UPFI Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants
UPP Union des Photographes Professionnels
USPA Union Syndicale de la Production Audiovisuelle

 

 

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  • Le travail et les investissements des maisons de disques stimulent la croissance mondiale dans toutes les régions du monde
  • Le nombre des abonnements payants aux services de streaming musical dépassent pour la première fois les 500 millions dans le monde 
  • Les maisons de disques accueillent favorablement les promesses de l’IA mais insistent sur des pratiques éthiques en la matière

 

Lire le Global Music Report de l’IFPI 2024 – Etat des lieux de la musique enregistrée ici.

Selon l’IFPI, qui représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde, les revenus du secteur ont augmenté de 10,2% en 2023, principalement du fait de la croissance du nombre d’abonnés payants au streaming. Les informations publiées aujourd’hui dans le « Global Music Report » montrent que le chiffre d’affaires global de la musique enregistrée a atteint 28,6 milliards de dollars US en 2023, soit une neuvième année consécutive de croissance.

Le streaming génère l’essentiel de cette hausse et représente aussi la majorité du revenu total du marché. Le streaming par abonnement a augmenté de 11,2 % en valeur et réalise près de la moitié (48,9 %) du chiffre d’affaires mondial. En 2023, le nombre d’abonnements payants à des services de streaming musical a dépassé pour la première fois les 500 millions et on dénombre désormais plus de 667 millions d’utilisateurs de comptes payants, avec des taux de pénétration locaux très variables selon les pays.

Les autres segments ont également connu une forte croissance, avec une augmentation à deux chiffres des revenus physiques (13,4 %) ainsi que des droits voisins (9,5 %). C’est la troisième année consécutive que les recettes numériques et physiques progressent simultanément.
L’évolution a été positive partout dans le monde, le travail et les investissements des maisons de disques ayant contribué à ce que chaque région connaisse une croissance de ses revenus en 2023. Cinq des sept régions du monde ont enregistré une croissance à deux chiffres.

John Nolan, directeur financier et co-directeur par intérim de l’IFPI, commente la publication du Global Music Report : « Les chiffres de ce rapport annuel reflètent la réalité d’une industrie véritablement mondiale et diversifiée, avec des revenus en hausse sur tous les marchés, dans toutes les régions et pour pratiquement tous les formats de musique enregistrée. Pour la troisième année consécutive, les exploitations physiques et numériques progressent, avec une forte augmentation du nombre d’abonnés au streaming payant – ainsi que des hausses de tarifs – contribuant de manière significative à la croissance du chiffre d’affaires total ».

« Cette progression résulte de l’investissement soutenu des maisons de disques dans les projets et les carrières des artistes – plus de 7,1 milliards de dollars US l’an dernier, pour les seuls domaines de l’A&R et du marketing* – et de l’impact qu’il a sur l’écosystème de la musique partout dans le monde. Les fans apprécient de plus en plus la musique, grâce un choix et un accès aux nouveautés toujours plus larges, comme le montrent les Tops mondiaux 2023 de l’IFPI, qui révèlent la diversité des nouveaux artistes et des styles musicaux. Cela témoigne de la passion des fans, du talent de ces artistes, et du travail des labels qui les défendent et les placent dans les meilleures conditions possibles pour rencontrer un succès international.

« La musique a montré à maintes reprises qu’elle pouvait évoluer et innover, mais ce rapport atteste une fois encore que c’est le partenariat entre l’artiste et le label qui est au cœur du développement des marchés de la musique dans le monde, avec l’impact positif qui en découle sur les économies locales.

Lauri Rechardt, directeur juridique et codirecteur par intérim de l’IFPI ajoute : « La croissance soutenue du marché de la musique enregistrée est encourageante, mais il est également important que nous prenions la mesure des défis auxquels l’industrie est confrontée, y compris la fraude au streaming, le piratage numérique sous toutes ses formes et, bien sûr, la menace des abus engendrés par l’intelligence artificielle générative si elle n’est pas développée de manière responsable, éthique et dans le respect des droits des artistes et des producteurs ».
« Les amateurs de musique apprécient profondément l’authenticité et notre secteur a de solides antécédents quant à sa capacité à négocier des licences musicales, et à accompagner le développement de nouveaux services qui créent ces expériences pour les fans. Cela dit, nous avons encore besoin d’outils efficaces et du soutien des autorités pour lutter contre les utilisations illicites et faire en sorte que l’écosystème de la musique reste viable à long terme.

Croissance dans les régions du monde :

États-Unis et Canada +7,4%
Les États-Unis et le Canada, qui réalisent à eux deux la part la plus importante des revenus mondiaux (40,9%), ont enregistré une hausse de 7,4 % en 2023, supérieure à celle observée en 2022 (+5,1%). Les revenus des États-Unis, premier marché de la musique enregistrée, ont augmenté de 7,2%. Au Canada, également présent au top 10, les revenus ont progressé de 12,2 %.

Europe +8,9%
Représentant plus d’un quart des revenus mondiaux (28,1 % de part de marché) après une croissance de 8,9 %, l’Europe affiche le deuxième chiffre d’affaires le plus importante de la musique enregistrée en 2023, dépassant les 8 milliards de dollars. Les trois plus grands marchés européens, le Royaume-Uni, l’Allemagne et la France ont enregistré une croissance saine, comprise entre 4,4 et 8,1%.

Asie +14,9%
Troisième marché mondial, le chiffre d’affaires de l’Asie a augmenté de 14,9 % en 2023, grâce à de fortes hausses des revenus physiques et numériques, permettant à cette zone de poursuivre sa trajectoire ascendante. Les deux premiers marchés asiatiques ont connu une croissance solide : les revenus du Japon, deuxième marché mondial, ont augmenté de 7,6 % et la Chine (le cinquième marché) a connu une forte croissance de 25,9 %, un record parmi les marchés du top 10 en 2023.

Amérique latine +19,4%
Pour la quatorzième année consécutive, les revenus de la musique enregistrée en Amérique latine ont fortement augmenté en 2023 (+19,4 %), dépassant une fois de plus le taux de croissance mondial. Des hausses à deux chiffres ont été enregistrées au Brésil (+13,4 %) et au Mexique (+18,2 %), les principaux marchés de la région. Le streaming a été le principal moteur et a représenté 86,3 % des revenus de la région.

Océanie +10,8%
L’Océanie a enregistré une croissance de 10,8 % en 2023, supérieure à celle enregistrée en 2022 (+8,3 %), notamment grâce à une hausse des revenus du streaming par abonnement (+13,5 %). La progression des revenus s’est accélérée en Australie, l’un des 10 premiers marchés mondiaux, en hausse de 11,3 %. En Nouvelle-Zélande, les revenus de la musique enregistrée ont augmenté de 8,4 %.

Moyen-Orient et Afrique du Nord +14,4%
Les revenus du streaming ont dominé une fois de plus au Moyen-Orient et en Afrique du Nord (MENA), avec une part de marché de 98,4 % dans cette région. Les chiffre d’affaires total de la zone MENA a augmenté de 14,4 % en 2023, dépassant le taux de croissance mondial.

Afrique subsaharienne +24,7%
L’Afrique subsaharienne a une fois de plus connu la croissance la plus rapide de toutes les régions, seule à dépasser les 20 % de croissance : les revenus ont augmenté de 24,7 %, alimentés par la hausse du streaming payant (+24,5 %). L’Afrique du Sud reste le premier marché de la région, contribuant à hauteur de 77 % au chiffre d’affaires régional, avec une croissance locale de 19,9 %.

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Notes à l’attention des rédacteurs :
*selon les données de 2022 de l’IFPI « Investing in Music ».
Les valeurs en monnaie locale sont indiquées aux taux de change de 2023 provenant de sources indépendantes. L’IFPI retraite chaque année toutes les valeurs historiques en monnaie locale. Les valeurs de marché peuvent donc varier rétrospectivement en fonction des fluctuations des taux de change.
Le Rapport mondial sur la musique 2024 de l’IFPI : l’Edition Premium de l’IFPI est la source exhaustive de données sur l’industrie mondiale de la musique enregistrée. Elle comprend le panorama le plus complet et le plus fiable des revenus mondiaux de ce marché, provenant directement des maisons de disques membres dans le monde. Ces chiffres sont vérifiés grâce à notre réseau mondial de groupes nationaux à l’échelle de chaque pays. Des données détaillées sur la consommation sont obtenues auprès des partenaires en charge de la réalisation des classements pour nous permettre de fournir la vision la plus précise et un maximum de granularité sur le marché mondial de la musique enregistrée.
Outre la collecte de données et la mesure du marché les plus précises et les plus solides qui soient, l’édition Premium comprend également une analyse approfondie du marché mondial de la musique enregistrée réalisée par l’équipe Global Data & Analysis de l’IFPI.
Ce rapport est un outil indispensable pour tous ceux qui participent à l’industrie mondiale de la musique enregistrée ou qui cherchent à mieux la comprendre.

Achetez l’édition Premium ici

Pour la 7ème année consécutive, le marché français de la musique enregistrée progresse et affiche en 2023 un chiffre d’affaires de 968 M€.
Le marché est en hausse de 5,1%, dans la continuité des scores relevés depuis 2017.

Deux marqueurs : tout d’abord, une relative stabilité (-1%) des revenus générés par les supports physiques qui représentent toujours près d’un quart des ventes.
Deuxième marqueur, une progression de 8,8 % du chiffre d’affaires des exploitations numériques, pour les 3 autres quarts.
Les ventes de musique, tous formats confondus sont en hausse de 6,2% par rapport à 2022.
Quant au droits voisins et aux revenus de la synchro, en très léger recul, ils s’équilibrent après une année 2022 exceptionnelle.

Derrière ce constat satisfaisant, on observe un revenu qui atteint tout juste 53% du niveau historique de 2002. La croissance numérique est en retard en France, comparée au Top 10 des marchés mondiaux.
La dynamique est globalement positive, mais la progression de 10% des revenus du streaming par abonnement reste trop faible pour nourrir pleinement le développement du marché alors que c’est la première source de création de valeur.
Quant au streaming financé par la publicité, il présente des résultats contrastés avec l’audio en hausse de 15% et les usages vidéo stables. Dans les deux cas, ces segments participent de façon marginale au chiffre d’affaires total : seulement 9% chacun.

2023 confirme une caractéristique hexagonale déjà perceptible ces dernières années : on recense 12 millions d’abonnements en France, soit un taux de pénétration de 16% pour l’abonnement payant, un des plus faibles parmi les principaux territoires de la musique.
La croissance des revenus de ces abonnements se tasse ici, alors que notre marché est loin d’être parvenu à maturité.

Pour les producteurs français et leurs partenaires des plateformes, les marges de progression jusqu’alors encourageantes deviennent aujourd’hui des défis à relever sans plus tarder, tant auprès des jeunes consommateurs, que des seniors.
Le développement du streaming payant est un enjeu de taille dans un contexte inflationniste ; les abonnements aux services musicaux sont en concurrence frontale avec les offres cinéma, audiovisuelles et le sport.
L’arbitrage économique du public entre ces multiples propositions est bel et bien une bataille à gagner, avec des usages de plus en plus volatils, de plus en plus concentrés sur les formules de vidéos courtes telles que TikTok, plateforme dont la popularité s’appuie sur la musique, qui nourrit 85% de ses contenus, sans pour autant la rémunérer à la hauteur de cette contribution.

Ces vidéos courtes qui avaient au départ créé une nouvelle source de visibilité et de découverte pour les nouveautés, captent et détournent désormais l’attention des fans des services de streaming audio, lesquels sont pourtant de loin la principale source de revenus des artistes et des producteurs.

Incontestable point positif de ce bilan annuel : la dynamique et les succès de la production musicale française sont au rendez-vous depuis plus de 10 ans. Il est important de souligner que ces performances formidables dépassent largement nos frontières avec le rayonnement grandissant des artistes francophones dans le monde, quels que soient les répertoires.
Avec 17 des 20 meilleures ventes d’albums 2023 et trois quarts du TOP 200, le public plébiscite cette année encore les projets des artistes produits en France – et chantant en français. Une mention spéciale pour le rap, le hip hop et le R&B, qui dominent la tête de ce classement et imposent cette scène comme la plus dynamique d’Europe.

Les artistes francophones émergents confirment eux aussi ces bonnes performances : 24 premiers albums produits en France intègrent le top 200 annuel dont « Mélo » de Tiakola qui s’invite directement en 4ème position.

Fait remarquable : une trentaine d’artistes y classent plusieurs albums parmi lesquels
Jul avec 8 projets et 5 artistes qui en placent 3 : Gazo, Grand Corps Malade, Johnny Hallyday, Taylor Swift et The Weeknd.
Les artistes féminines classent 36 projets dont plus de la moitié produits en France, soit 7 de plus que l’an dernier. A saluer tout particulièrement les performances de :
– Aya Nakamura, seule femme présente dans les 20 premières places pour un projet solo,
– Zaho de Sagazan, meilleur premier album féminin au classement annuel,
– Miley Cyrus, qui prend la première place du Top streaming 2023.

Dans un marché désormais mondial, qui n’a jamais été aussi complexe et atomisé avec la multiplication des fenêtres d’exposition offertes par les réseaux sociaux, les labels n’ont cessé de développer leur expertise.

Être aux service des artistes c’est accélérer leur visibilité dans un océan de contenus qui grandit chaque jour et développer leurs sources de revenus ; c’est aussi avoir les bons outils et les équipes qualifiées pour lire, comprendre et exploiter les indicateurs sur ces réseaux, pour développer l’engagement des fans et en faire les premiers ambassadeurs des artistes.

Au-delà de la capacité d’adaptation permanente des labels pour répondre à la galaxie des formats et des usages, l’enjeu majeur auquel est confronté la musique aujourd’hui est celui de l’intelligence artificielle.

Alexandre Lasch, directeur général, commente : « l’IA est une révolution déjà en marche pour l’aide à la création et à la diffusion des œuvres. C’est un outil formidable dès lors qu’elle est utilisée dans un environnement éthique : la transparence sur l’utilisation des contenus est essentielle pour créer de la valeur et garantir le consentement des artistes ».
Quel que soit l’interlocuteur, systèmes d’IA, réseaux sociaux, plateformes de partages ou d’écoute de musique, la responsabilité primordiale des producteurs est de conclure des accords adaptés au modèle économique de chaque utilisateur.

Aujourd’hui plus que jamais, il faut que les artistes et ceux qui investissent chaque jour dans des projets musicaux, soient correctement rémunérés pour leur travail.

Le respect de la propriété intellectuelle n’est pas une option.
C’est l’écrin qui protège la créativité humaine et les émotions qu’elle transmet.

À propos du SNEP : Le syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2023 à 968 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes Music, Sony Music France , Tricatel, Universal Music France, SCHERZO Production et Warner Music France.

 

 

Contact : Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

Taylor Swift entre dans l’histoire en devenant la première artiste à figurer pour la quatrième fois en tête du classement mondial des artistes, publié chaque année par l’IFPI.

21 février 2024 – L’IFPI, qui représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde, annonce la 1ère place de Taylor Swift au classement international des artistes pour l’année 2023.
Ce prix unique est décerné sur la base des ventes mondiales d’un artiste ou d’un groupe au cours de l’année écoulée, tous formats confondus, streaming, téléchargement et supports physiques et sur l’ensemble de son répertoire. Le prix est décerné à l’artiste qui occupe la première place dans le classement mondial des artistes de l’IFPI, qui a également été publié aujourd’hui.

Cette 11e édition du « IFPI Global Recording Artist of the Year », marque la consécration de Taylor Swift qui aura dominé le classement plus que tout autre artiste depuis sa création, son titre de 2023 faisant suite aux succès de 2014, 2019 et 2022. Il couronne une année exceptionnelle au cours de laquelle l’artiste a hissé trois albums (Midnights et les versions Taylor’s des albums Speak Now et 1989) en tête des classements. Avec sa tournée Eras, détentrice de tous les records, elle a remis en lumière l’ensemble de son répertoire sur les plateformes de streaming aux quatre coins de la planète. Ce phénomène a été illustré par la résurgence du titre « Cruel Summer », initialement sorti en 2019, redevenu N°1 des Tops quatre ans plus tard.
Les stars de la K-Pop SEVENTEEN et Stray Kids se sont respectivement classées deuxième et troisième du classement, au terme d’une année record pour les artistes coréens. Quatre groupes de K-Pop figurent dans le Top 10 avec TOMORROW X TOGETHER à la 7e place et NewJeans à la 8e, tandis qu’IVE et NCT Dream ont également fait leur première apparition dans le Top 20 du « IFPI Global Artist Chart », respectivement à la 12e et à la 15e place.

La star américaine de la country Morgan Wallen (n°6) a également fait sa toute première apparition dans ce classement international des artistes après l’immense succès de l’album 2023 « One Thing At A Time » ; quant Lana Del Rey (n°10), elle entre aussi pour la première fois dans ce Top 10, après sa 17ème place en 2014. Au-delà des premières places, les stars japonaises King & Prince et les artistes américains SZA et Zach Bryan ont également fait leurs débuts dans l’IFPI Global Artist Chart. Au total, huit des 20 premiers artistes font une première apparition dans le classement 2023.

Lewis Morrison, directeur des classements et des certifications à l’IFPI, a déclaré : « Nous sommes extrêmement fiers de décerner le prix « IFPI Global Recording Artist of the Year » à Taylor Swift pour la quatrième fois, car elle continue à repousser les limites du succès mondial. Taylor est un talent unique et son engagement envers son métier et ses fans est vraiment phénoménal.
Il est également fantastique de voir autant d’artistes entrer dans le classement pour la première fois, et le retour d’artistes établis des années après leur dernier classement. Alors que le paysage international de la musique enregistrée évolue et que de nouvelles opportunités apparaissent, les maisons de disques poursuivent leur travail pour construire des carrières mondiales et sur le long terme pour leurs artistes. »

À propos des classements mondiaux de l’IFPI

Les « Global Charts » de l’IFPI fournissent l’image la plus complète des performances des artistes, des albums et des titres à l’échelle mondiale. Ces classements recensent les écoutes en streaming, les téléchargements et les ventes physiques, informations recueillies auprès des maisons de disques de chaque pays. Les données sont ensuite agrégées en un seul classement mondial selon une méthodologie spécifique définie par l’IFPI. Ces charts réalisés en partenariat avec les labels membres de l’IFPI, permettent de mettre en lumière les succès internationaux, combinant les remontées exhaustives des ventes unitaires et des streams avec les données économiques de chaque type de consommation au niveau national.

TOP 20 des artistes 2023 – IFPI

Précédents Classements “IFPI Global Recording Artist” et Artistes N°1

Notes aux rédacteurs :
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Dans les prochains jours, l’IFPI publiera également « l’IFPI Global Single Chart » (16h00, 26 février 2024) et « l’IFPI Global Album Chart ».

À propos de l‘IFPI
L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représente plus de 8 000 maisons de disques et label affiliés. Nous œuvrons pour promouvoir la valeur de la musique enregistrée, pour défendre les droits des producteurs de musique enregistrée et développer les utilisations commerciales de la musique partout dans le monde.

NOMINATIONS SNEP

Lors de la réunion du Conseil syndical de janvier 2024, Mehdi El Jaï a annoncé sa démission en tant qu’administrateur du Snep, fonction qu’il occupait depuis vingt ans. Le Snep remercie très chaleureusement Mehdi pour son engagement et sa précieuse contribution au cours de ces deux décennies durant lesquelles il a défendu sans relâche la voix des entrepreneurs de la musique à l’occasion des multiples défis relevés par l’industrie musicale au cours de cette période.

Mehdi, producteur en herbe dès l’âge de 15 ans, n’a jamais dévié du cap et de sa passion pour la production musicale. Après avoir passé 17 ans chez XIII Bis qu’il a dirigé 4 ans et travaillé avec des artistes aussi incontournables que Ray Charles, Rammstein ou Tears for Fears, il crée le label Verycords en 2012 avec Simon et Romain Turgel. Dix ans plus tard, Verycords produit et édite des répertoires emblématiques de la chanson et de la pop françaises, de rock et de métal et c’est pour se concentrer entièrement au développement de cette maison et aux carrières de ses artistes qu’il se retire de la gouvernance du syndicat tout en restant attentif, engagé et présent à ses côtés.

Mehdi est remplacé au conseil du Snep par Isabel Dacheux. Éditrice indépendante depuis plus de 30 ans, Isabel est à la tête de Scherzo Production et gère un catalogue de plus de 500 titres d’artistes parmi lesquels Daran, Johnny Hallyday, Florent Pagny, Calvin Russell, Maurane, Livingstone… Membre de la Sacem et du Snep depuis quelques années, elle est également formatrice aux métiers de l’édition musicale.

En 2011, elle a fondé, avec quelques camarades éditeurs, la Fédération Eifeil dont elle est désormais présidente et qui représente les éditeurs de musique indépendants en France dont la plupart sont aussi labels et producteurs phonographiques.

 

Mehdi El Jaï –  © Denis Pourcher

Isabel Dacheux –  © Jeff Ludovicus

Par ailleurs, Alexandre Lasch, Directeur général du syndicat, procède à deux nominations dans son équipe :

Emilie Trébouvil est nommée Secrétaire générale.
Diplômée de la Sorbonne et du Celsa (double Master 2 de philosophie et d’allemand, Master 2 de communication politique), Emilie a rejoint le Snep en 2019 comme directrice des affaires publiques et réglementaires après avoir occupé différentes fonctions à l’Assemblée nationale, dont 7 ans en tant que conseillère législative pour un groupe parlementaire en charge du suivi des commissions des Affaires culturelles et des Affaires sociales.

Ivette Hubackova est nommée Directrice des études.
Ivette est titulaire d’un Master 2 en management de projet culturel de l’Ecole internationale des métiers de la culture et du marché de l’art et diplômée d’OpenClassrooms en tant que Data Analyst. Elle a rejoint le Snep en novembre 2022 après avoir exercé durant sept ans diverses fonctions dans le spectacle vivant, en communication, production, logistique, administration et management d’artistes.

 

Emilie Trébouvil – © Miki Lasch

 

      Ivette Hubackova – © Sébastien Gonzalez

Contact : Patricia Sarrant – 06.46.39.40.31

Le Syndicat national de l’édition phonographique est la principale organisation représentant les producteurs de musique enregistrée en France. Il représente des labels et maisons de disques de toute taille, des grandes entreprises aux labels TPE les plus artisanaux en passant par des labels PME. Il est présidé par Bertrand Burgalat, qui est à la fois musicien et producteur, fondateur du label Tricatel.

Le dynamisme, l’engagement et l’indépendance d’esprit de la ministre seront précieux et stimulants à un moment décisif pour la musique enregistrée et la création :

La protection des titulaires de droits et de la propriété intellectuelle face au tournant des intelligences artificielles génératives est une priorité absolue, à l’heure où s’écrivent les dernières lignes de l’AI Act à Bruxelles et où le Comité d’experts IAG se prépare à publier des recommandations en France.

La place de la musique dans les médias, fragilisée année après année dans le contexte de la révolution numérique des usages, doit faire l’objet de toutes les attentions. Aujourd’hui encore, même à l’heure du streaming et des réseaux sociaux, le développement des projets artistiques dépend de l’exposition extraordinaire que permettent les médias traditionnels. L’audiovisuel public est appelé à jouer un rôle exemplaire dans la visibilité des artistes-interprètes à des heures de grande écoute.

Enfin, les producteurs du Snep seront particulièrement attentifs, à la suite de la refondation des moyens financiers du Centre national de la musique, au rééquilibrage de l’action de l’établissement public au service de toutes les parties prenantes et du pluralisme artistique, notamment en matière de soutien à la création et à l’exportation.

CONTACT : Alexandre LASCH – 06 62 52 19 81

A l’heure de l’intelligence artificielle, les amateurs de musique du monde entier estiment que la création humaine est essentielle Le point de vue des fans de musique sur l’IA, révélés pour la première fois dans l’étude consommation internationale conduite par l’IFPI

 

 

79 % des personnes interrogées estiment que la créativité humaine reste essentielle à la création musicale
Pour 76 % d’entre elles, la musique ou la voix d’un artiste ne devraient pas être utilisées ou ingérées par l’IA sans autorisation
• 74 % des répondants estiment que l’IA ne devrait pas être utilisée pour cloner ou usurper l’identité d’un artiste sans autorisation

Aujourd’hui, l’IFPI, qui représente l’industrie du disque dans le monde, partage les conclusions de la plus grande étude réalisée à l’échelle internationale auprès des fans de musique sur leurs points de vue concernant l’intelligence artificielle.
Cette étude est extraite du rapport « Engaging with Music 2023 », publié par l’IFPI et qui décrypte chaque année l’évolution des modes de consommation de musique dans le monde. Avec les réponses de plus de 43 000 personnes interrogées dans 26 pays, ce rapport est la plus grande étude de ce type et l’aperçu le plus détaillé de la réaction des fans.
Cette année, pour la première fois, le rapport comprend une section consacrée à l’intelligence artificielle (IA), car les progrès rapides de cette technologie continuent de présenter à la fois des opportunités et des défis pour le secteur de la musique et pour les artistes. Ce qui est clair, c’est que les fans accordent une grande importance à l’authenticité – près de huit fans de musique sur dix (79 %) estiment que la créativité humaine reste essentielle à la création musicale.

Pour les consommateurs conscients de la capacité de l’IA générative à s’approprier et à copier le répertoire d’artistes existants, l’autorisation d’utiliser la musique d’un artiste est considérée comme absolument non négociable : 76 % estiment que la musique ou la voix d’un artiste ne devraient pas être utilisées ou ingérées par l’IA sans autorisation. En outre, 74 % des personnes interrogées estiment que l’IA ne devrait pas être utilisée pour cloner ou usurper l’identité d’un artiste sans autorisation. La grande majorité des fans soutient également le besoin de transparence, puisque 73 % d’entre eux estiment qu’un système d’IA devrait clairement afficher toutes les musiques qu’il a utilisées.

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, déclare : « Si les amateurs de musique du monde entier voient dans l’intelligence artificielle à la fois des opportunités et des menaces pour la musique, leur message est clair : l’authenticité est essentielle. En particulier, ils estiment que les systèmes d’intelligence artificielle ne devraient utiliser de la musique qu’avec une autorisation préalable et être tout à fait transparents quant au contenu ingéré par leurs systèmes d’entraînement. Ce sont là des rappels opportuns pour les décideurs politiques qui réfléchissent à la manière de mettre en œuvre des normes pour une IA responsable et sûre ».

Les conclusions du rapport « Engaging with Music 2023 » en matière d’IA :

– L’IA est déjà bien connue des amateurs de musique, qui sont nombreux à l’utiliser et à s’intéresser aux opportunités qu’elle offre.

    89 % connaissent l’IA

– Près de huit amateurs de musique sur dix (79 %) estiment que la créativité humaine reste essentielle à la création musicale.
Pour les consommateurs familiers avec les capacités de l’IA :

– L’autorisation d’utilisation de la musique est considérée comme extrêmement importante : 76 % estiment que la musique ou la voix d’un artiste ne devraient pas être utilisées ou ingérées par l’IA sans autorisation.

74 % sont d’accord pour dire que l’IA ne devrait pas être utilisée pour cloner ou usurper l’identité d’un artiste sans autorisation.

– La grande majorité des fans soutient également le besoin de transparence : 73 % sont d’accord pour dire qu’un système d’IA devrait clairement indiquer toute la musique qu’il a ingérée ou utilisée pour s’entraîner.

– Les personnes interrogées reconnaissent également la nécessité de fixer des règles pour les systèmes d’IA :  70 % sont d’accord pour dire qu’il devrait y avoir des restrictions sur ce que l‘IA peut faire  64 % estiment que les gouvernements devraient jouer un rôle dans l’établissement de restrictions sur ce que l’IA peut faire.

 

À propos de l’IFPI
L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représentant plus de 8 000 maisons de disques. Nous nous efforçons de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs et de développer les utilisations commerciales de la production musicale partout dans le monde.

Pour de plus amples informations, veuillez contacter
press@ifpi.org | +44 (0)20 7878 7979