La célébration du centenaire du SNEP en 2022 était l’occasion de mettre en lumière l’histoire de la production de musique enregistrée, de donner un coup de projecteur sur les métiers de l’ombre et de raconter au public les évolutions de l’enregistrement et des supports d’écoute de musique.
Le point d’orgue de ces temps forts est l’organisation d’une exposition tout particulièrement dédiée au jeune public, qui retrace pour eux l’aventure artistique et industrielle de la musique enregistrée du début du 20ème siècle à nos jours.

Le Musée en Herbe et les producteurs du Syndicat national de l’édition phonographique se mettent au diapason
pour célébrer 100 ans de musique enregistrée et proposent

Un voyage initiatique et interactif au cœur de la musique enregistrée, ses acteurs et sa place dans notre société.
Avec l’exposition EN AVANT LA MUSIQUE !
En partenariat avec le CNM et le Crédit Mutuel

La magie des débuts
Les visiteurs font une entrée en fanfare et se retrouvent propulsés à la fin du XIXème siècle, en compagnie d’inventeurs visionnaires qui conçoivent d’étranges machines nous faisant rêver. Au milieu des cylindres et des phonographes, ils découvrent les tout premiers enregistrements, comme la voix de Gustave Eiffel lors de l’Exposition Universelle de 1889, et les premiers tourne- disques.

Le royaume du disque et de la musique nomade. Changement de refrain : Le XXème siècle est celui de l’industrialisation de la musique enregistrée qui s’installe dans l’espace domestique et se nomadise : Apparition du disque sous toutes ses formes, puis de la cassette et du CD. À travers la reconstitution de plusieurs scénettes, les visiteurs s’immergent dans l’univers du disque des années 20 aux années 80 et retrouvent de nombreuses pochettes emblématiques.

Qu’est-ce que vous me chantez ?
On touche la corde sensible des petits et grands en les entrainant dans un studio d’enregistrement reconstitué par des experts passionnés avec une table de mixage qu’ils peuvent manipuler. Un plongeon dans les coulisses de la création musicale à travers des vidéos d’artistes en séances d’enregistrement.

Musique d’aujourd’hui et de demain
Nous sommes à l’époque de la miniaturisation, de la diversification des modes d’enregistrement et d’écoute de musique ; Le streaming cohabite avec le retour en force du vinyle ! L’acquisition de supports musicaux a fait place à un accès illimité aux répertoires du monde entier et à tous les styles musicaux grâce à des applications.
C’est l’occasion de découvrir les différents métiers qui contribuent à la production d’un enregistrement. Au premier plan, les multiples expertises du producteur de musique indispensables à l’émergence et à l’exposition des artistes.
De nombreuses manipulations autour du son et de la musique permettent au public de jouer avec leur voix et de « sampler », pour mieux appréhender l’innovation dans l’écoute et la production de musique.

Dans cette exposition, art et musique se côtoient : pochettes de vinyles réalisées par des artistes (Keith Haring, Salvador Dalí, Invader, Joan Miró, Pablo Picasso ou Victor Vasarely, etc.), sculpture des Daft Punk de Xavier Veilhan, œuvre musicale de Jean Pierre Müller ou encore les « Mistape » de Djeff.
Jeux de piste, parcours interactif et immersion musicale permettent d’aborder l’histoire de la musique enregistrée par le biais du jeu, du son et de l’humour.

Quoi de plus évident pour Le Musée en Herbe que de consacrer une exposition à la musique, ce langage universel facteur de lien social

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RAPPORT 2022 DE l’IFPI SUR LA CONSOMMATION DE MUSIQUE DANS LE MONDE

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17 novembre 2022 – L’IFPI, représentante de l’industrie du disque dans le monde, publie aujourd’hui son rapport 2022 « Engaging in Music » – la plus vaste étude menée sur la consommation de musique, qui décrypte les usages de 44 000 personnes dans 22 pays.

Parmi les points forts du rapport 2022

  • L’écoute hebdomadaire de musique en progression à 20,1 heures.
    Les amateurs de musique n’ont jamais dédié autant de temps à son écoute, y consacrant en moyenne 20,1 heures par semaine (versus 18,4 heures en 2021). Cette hausse représente l’équivalent de 34 chansons de 3 minutes supplémentaires par semaine en 2022.
  • Plus de 45 % des consommateurs choisissent les services d’abonnement payants
    46 % des personnes interrogées utilisent des services de streaming audio par abonnement, qui offrent un accès ininterrompu et à la demande, à des millions de titres.
  • La musique est indissociable du bien-être psychologique et physique.
    Elle joue un rôle essentiel dans la santé mentale et l’activité physique. Alors que 69 % des répondants déclarent que la musique est importante pour leur bien-être psychologique, 68 % affirment que la musique est importante pour eux lorsqu’ils font de l’exercice.
  • Aujourd’hui plus que jamais, le choix des modes de consommation de musique est multiple.
    Plus des trois quarts des personnes interrogées apprécient la musique sous des formes extrêmement variées. En moyenne, les consommateurs utilisent plus de six méthodes différentes pour écouter ou se servir de la musique : du streaming vidéo en passant par la radio, la télévision, les films, les bandes sonores de jeux vidéo, ou la création de vidéos courtes et bien d’autres usages.
  • La musique est au cœur de l’engagement des utilisateurs des applications de vidéos courtes
    63 % des personnes interrogées reconnaissent le rôle majeur de la musique dans leur intérêt et le temps passé à regarder des vidéos courtes.
  • Les consommateurs écoutent un large éventail de genres musicaux – Outre les genres populaires tels que le hip-hop, le rock et la pop, plus de 500 genres différents ont été identifiés par au moins une personne interrogée, dont le « sertanejo », la « samba », le « disco-polo » et le « dangdut », offrant ainsi un riche mélange de musique locale et internationale aux amateurs de musique du monde entier.
  • La musique reste un moteur essentiel de l’écoute de la radio
    La popularité historique de la radio se maintient, 73% des personnes interrogées déclarant qu’elles écoutent la radio principalement pour la musique qu’elle diffuse.
  •  les usages illicites restent une menace pour l’écosystème de la musique
    Près d’un répondant sur trois (30 %) utilise des méthodes illicites pour écouter ou télécharger de la musique.

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, déclare : « Cette année, le rapport « Engaging with Music » dresse un tableau enthousiasmant de la manière dont les fans du monde entier écoutent et multiplient les usages de la musique aujourd’hui. Il montre le résultat fructueux du partenariat entre les maisons de disques et les artistes, ainsi que les efforts accomplis pour renforcer les techniques innovantes qui permettent aux fans de se connecter avec leurs artistes et morceaux préférés de manière toujours plus diversifiée.
« Nous continuons à travailler d’arrache-pied pour faire en sorte que ceux qui cherchent à tirer profit de la musique sans licence et sans autorisation ne soient plus en mesure de menacer le dynamisme d’un écosystème musical essentiel pour les artistes et les fans. « Engaging 2022 » est un rappel utile et divertissant de l’importance réelle de la musique dans le monde, de sa valeur et de la nécessité de la protéger et de la soutenir. »

Pour de plus amples informations, contacter
Mail : press@ifpi.org
Tel. +44 (0)20 7878 7979

À propos de l’IFPI
L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représentant plus de 8 000 maisons de disques membres dans le monde. Nous nous efforçons de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs de musique enregistrée et de développer les utilisations commerciales de la musique enregistrée sur tous les territoires.

Méthodologie

Les données sont basées sur un travail de terrain mené en juin et juillet 2022 dans 22 pays qui a permis de recueillir les opinions de plus de 44 000 personnes âgées de 16 à 64 ans. Les panels étaient représentatifs au niveau national dans chaque pays.

Après le livret des 100 ans  que nous avions publié pour retracer en images et en dates clés l’histoire du SNEP et d’un siècle de musique enregistrée, après la publication début novembre  du supplément des Inrocks qui lève le voile en 24 pages sur l’envers du décor de la production, de l’enregistrement et des studios, voilà cette semaine une double actu pour poursuivre ce coup de projecteur

Une série de Podcasts : « Aux studios – Les dessous de la musique »

Radio Nova & Les Inrockuptibles présentent une série de podcasts en cinq épisodes originaux, conçue et imaginée par Isadora Dartial de Radio Nova et Franck Vergeade des Inrockuptibles pour le SNEP, à l’occasion des « 100 ans de la musique enregistrée » :  Partez à la rencontre de celles et ceux qui permettent à la magie d’opérer et aux disques d’être conçus, produits et écoutés. Vous croiserez des directeurs de labels (Pauline Duarte et Marc Lumbroso), des ingénieurs du son (Dominique Blanc-Francard & Bénédicte Schmitt), des musiciens de studio (Édith Fambuena & Slim Pezin), des arrangeurs et compositeurs (Bertrand Burgalat & Gabriel Yared) et bien sûr des artistes (Alain Chamfort & La Grande Sophie)

Avec la complicité de Radio Nova et des Inrocks, découvrez le 1er de ces 5 épisodes dès aujourd’hui : écoutez par ici

Une exposition : « En avant la musique ! Du phonographe au numérique » prend ses quartiers  au Musée En Herbe à Paris, du 17 novembre 2022 au 21 mai 2023

Tout particulièrement dédiée au jeune public, elle retrace pour eux l’aventure artistique et industrielle de la musique enregistrée du début du 20ème siècle à nos jours.

Téléchargez le supplément ici

La célébration du centenaire du SNEP en 2022 est l’occasion de revenir sur un siècle de musique enregistrée et d’innovation, de donner un coup de projecteur sur les métiers de l’ombre, sur le rôle du producteur et de ses partenaires. C’est aussi le moment de raconter l’évolution des techniques d’enregistrement et des supports d’écoute de musique.

En partenariat avec le CNM et le Crédit Mutuel, l’équipe du SNEP a préparé un dispositif de communication qui va se déployer au cours des prochaines semaines. Le supplément des Inrocks encarté dans l’édition du mois de novembre est le premier de ces documents de mémoire que nous avons voulu partager avec vous. Merci à Franck Vergeade et ses coéquipiers pour ce voyage dans l’envers du décor de la bande son de nos vies.

«Les engagements des entreprises pour la promotion et la visibilité des talents féminins », la conférence All Access Musique au #MaMA22

Les engagements des entreprises pour la promotion et la visibilité des femmes dans la musique enregistrée : All Access rassemble des volontés, des expériences et des solutions concrètes pour avancer rapidement vers la parité.

L’ambition est de réunir les énergies, les volontés de changement et l’empathie de celles et ceux qui viennent donner des coups de main pour faire bouger le curseur!
Merci aussi à tous nos supporters, dans les labels et dans la communauté que nous bâtissons peu à peu depuis 3 ans.

Axel Dauchez, Fondateur de Make.org : « Faire progresser la place des femmes dans les entreprises de la musique enregistrée : une ambition qui couvre des sujets visibles, d’autre pas. Une question qui exige volonté, détermination et courage »

Natacha Krantz, Présidente d’All Access Musique et Directrice de la Communication Universal Music Group France : « Faire bouger la place des femmes, c’est sortir des idées reçues comme « sacrifier sa famille pour réussir sa carrière ». Changer les mentalités c’est l’affaire de tous. Les femmes ont leur place dans tous les métiers »

Lucille Desjonquères, Présidente du cabinet LEYDERS ASSOCIATES et Présidente France du réseau International Women’s Forum : « Faire bouger la place des femmes : l’égalité professionnelle est un sujet universel quel que soit le secteur ou le pays. Il faut agir, trouver l’audace, se poser les bonnes questions, s’entourer de gens optimistes et positifs »

Delphine Zanelli, Fondatrice de L’Entreprise De Demain – le programme : « Faire bouger la place des femmes : c’est s’attaquer au manque de confiance en soi, à l’auto limitation, au travail à faire sur soi- même : Qui on veut être ? Où veut-on aller ?
L’ambition, n’est pas un gros mot, c’est un beau mot »

Marie-Agnes Ama Opoku, Cheffe de projet CRM Warner Music France et mentorée All Access : « Faire bouger la place des femmes : dans le groupe All Access on est inspirées par ces femmes qui nous prouvent que c’est possible de réussir sa vie pro ET perso. On sent qu’on peut aller vers le haut tous ensemble, en embarquant tout le monde »

Coline Roubineau, Responsable Synchro Sony Music Entertainment France, mentorée All Access : « Faire bouger la place des femmes : avec le mentorat All Access, nous avons un réseau, une écoute, un partage d’expériences ,un coaching individuel qui nous aide à OSER. On y lève aussi les tabous sur la rémunération, et on développe la sororité »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SNEP : 100 ans de musique enregistrée

SNEP : 100 ans de musique enregistrée
En partenariat avec le Crédit Mutuel et le CNM
Logo CNM Logo Crédit Mutuel
A l’occasion des 100 ans du SNEP, retrouvez sur cette page les documents qui racontent l’histoire et l’envers du décor de la production musicale et de ses talents passionnés.
Pour télécharger les documents, cliquer sur l’image associée. Bonne lecture !
SNEP 100 ans
LE LIVRET DES 100 ans
Un siècle d’aventures artistiques et industrielles : l’histoire du SNEP et de la musique enregistrée en images et en dates clés
Couverture Les Inrocks - supplément SNEP  

Le supplément des Inrocks
Dans leur numéro de novembre 2022 , Les Inrockuptibles présentent un supplément de 24 pages qui lève le voile sur l’envers du décor de la musique enregistrée à l’occasion du centenaire du SNEP
Dossier exposition "En avant la musique" - Affiche
Une exposition : « En avant la musique ! Du phonographe au numérique » 
AU MUSEE EN HERBE A PARTIR DU 17 NOVEMBRE JUSQ’AU 21 MAI 2023
Une exposition dédiée tout particulièrement au jeune public, qui retrace pour eux l’aventure artistique et industrielle de la musique enregistrée du début du 20ème siècle à nos jours.
En partenariat avec le Crédit Mutuel et le CNM
UNE SERIE DE PODCASTS : « Aux studios – les dessous de la musique »
5 épisodes /  un par semaine à partir du 17 novembre 2022

Radio Nova x Les Inrockuptibles : une série de podcasts en cinq épisodes originaux, conçue et imaginée par Isadora Dartial de Radio Nova et Franck Vergeade des Inrockuptibles, pour le SNEP à l’occasion des 100 ans de la musique enregistrée.

Partez à la rencontre des actrices et acteurs de la musique enregistrée, pour comprendre, de A à Z, l’élaboration d’un disque.

Vous croiserez des directeurs de labels (Pauline Duarte et Marc Lumbroso), des ingénieurs du son (Dominique Blanc-Francard & Bénédicte Schmitt), des musiciens de studio (Édith Fambuena & Slim Pezin), des arrangeurs et compositeurs (Bertrand Burgalat & Gabriel Yared) et bien sûr des artistes (Alain Chamfort & La Grande Sophie)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

100 ANS DE MUSIQUE ENREGISTREE :

ILS EN PARLENT ….

Ecouter  :  Le SNEP fête le centenaire de l’industrie du disque

 

Ecouter : Au fil de l’Actu

 

 

Pour une solution réaliste de financement du CNM

Alors que le projet de loi de finances arrive au Parlement, il n’y a pas de consensus sur le budget du Centre national de la Musique.

Les producteurs de musique enregistrée expriment leur point de vue.

Le CNM a passé l’épreuve du feu dès sa création en 2020 en devant absorber la gestion de moyens exceptionnels liés à la crise sanitaire. Il doit désormais trouver son rythme de croisière et un financement adapté à ses missions.

La priorité est de définir les besoins de l’établissement par la concertation. C’est ce que la ministre de la culture appelle de ses vœux, tout en assurant que la question ne se pose qu’à l’horizon 2024, le budget du CNM pour l’an prochain étant « suffisamment solide et conforté pour répondre aux enjeux qui nous attendent ».

Quels nouveaux revenus pour financer à terme les besoins du CNM ?

Le SNEP et la SCPP représentent 70% des producteurs, 70% des revenus et 80% des salariés de la musique enregistrée en France ; ils défendent le scénario d’une contribution des services vidéo gratuits dont les acteurs ne rémunèrent pas aujourd’hui la musique à sa juste valeur.

Pourquoi ?

  • Facebook, TikTok, YouTube et les autres services vidéo représentent en France plus de 50% de l’écoute de musique en ligne et moins de 10% des revenus de la musique enregistrée (1er semestre 2022).

Comment ?

  • En aménageant une taxe existante plutôt que d’en créer une nouvelle.
  • En ciblant des services gratuits pour protéger le pouvoir d’achat des consommateurs.
Pourquoi un nouvel impôt sur le streaming serait la pire des solutions ?
  • La proposition d’un impôt de 1,5% sur les revenus générés par le streaming en France est conçue à partir d’estimations erronées : son assiette supposée de 1,4Mds € regroupe le chiffre d’affaires des plateformes purement musicales et celui de plateformes comme YouTube, exerçant d’autres activités.

En réalité, cette assiette devrait probablement être réduite de moitié pour se limiter à l’activité musique de l’ensemble des services.

  • Au­cune des pla­te­formes européennes dont le streaming audio est l’activité principale n’a encore atteint l’équi­libre.
  • Elles n’auraient donc d’autre choix que de répercuter cette nouvelle charge, soit sur les créateurs, les artistes et les producteurs, soit sur le prix payé par le consommateur, voire sur tous.
  • Personne ne peut ainsi maîtriser les risques qu’une taxe streaming ferait peser sur la dynamique de l’abonnement, qui porte tout juste le retour à la croissance après 15 années de perte de valeur.
  • Contrairement aux allégations de certains, un tel impôt ciblerait d’abord les enregistrements récents des artistes produits en France et non les catalogues anciens ni les productions internationales : les titres de moins de 10 ans représentent 80% de la consommation en streaming audio dont plus de 62% de productions françaises (OCC / TOP 50.000 en 2021).
  • On ne peut prétendre défendre la création locale de nouveautés par un impôt qui viendrait heurter le modèle qui la fait vivre et lui offre des perspectives majeures de développement en France et à l’étranger.

Malgré leurs désaccords actuels, les différents acteurs de notre secteur convergent pour améliorer la contribution des services de partage de vidéo à la création de musique locale. L’Etat français a impulsé ce mouvement au niveau européen avec la directive droit d’auteur et sa transposition en droit national ; il doit désormais garantir que cette volonté se traduise dans les faits.

 

Avec une progression de 8.2% au 1er semestre et un chiffre d’affaires de 364,4 M€ le marché de la musique enregistrée affiche une nouvelle fois un résultat positif

Télécharger le bilan marché de la musique enregistrée du 1er semestre 2022

 

Si le vinyle continue de réaliser de beaux scores (+15%), c’est le streaming par abonnement qui porte l’essentiel de cette croissance (12.8%).

A noter également la progression sensible des revenus du streaming vidéo (+37.6%) qui réalise pour la première fois 10% des ventes de musique. Ce résultat appréciable ne doit néanmoins pas masquer le fait que les revenus générés par les plateformes de streaming vidéo ne concourent pas encore aux revenus du secteur à la hauteur de l’usage massif qu’en font les Français.

Par ailleurs, le CD, qui fête son 40ème anniversaire, reste la deuxième source de revenus au cours des 6 premiers mois de cette année. La baisse constatée de son chiffre d’affaires au cours du premier semestre doit être appréciée au regard de la saisonnalité marquée des ventes physiques, traditionnellement concentrées sur la fin de l’année.

Satisfaisante, la progression globale du marché doit néanmoins être mise en perspective avec la conjoncture inflationniste actuelle dont on ne peut encore mesurer les conséquences sur notre secteur.

Alexandre Lasch, directeur général déclare : « dans le contexte actuel, les producteurs de musique seront très attentifs à ce que des éléments extérieurs ne viennent pas perturber cette dynamique tout juste retrouvée. Notre vigilance s’attachera particulièrement au respect par le gouvernement de son engagement à ne pas créer de nouvelle taxe.

A la veille des débats budgétaires au parlement, les réflexions en cours sur le financement du CNM ne doivent pas conduire à l’accroissement de la pression fiscale sur les revenus du streaming. Cette éventualité ferait peser des risques lourds de répercussions sur les consommateurs au détriment de l’usage et du développement de ce marché. »

 

Contact : Patricia Sarrant – 01 47 38 04 04