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POUR UNE TVA REDUITE
SUR LA MUSIQUE ENREGISTREE

Satisfaits que le Parlement français ait accepté, à l’initiative du Président de la République et du Gouvernement, d’améliorer le crédit d’impôt phonographique institué en 2006, les membres du SNEP estiment impératif d’aller plus loin, en particulier au niveau européen pour instituer un véritable plan de soutien à l’industrie musicale à caractère fiscal.

Or, le Président de la République s’est déclaré favorable à l’application d’un taux de TVA réduit et de son côté la commissaire européenne Viviane Redding, dans le cadre de la publication d’un projet de recommandation ayant trait au développement des contenus créatifs en ligne, se dit favorable à la diminution de la TVA sur les biens et produits culturels vendus en ligne.

Dans ce cadre, le SNEP soutient l’idée de l’établissement d’un taux de TVA qui serait spécifique à l’ensemble des biens culturels vendus « off line » ou « on line ».

Toutefois, les producteurs de phonogrammes ne sauraient se contenter de pures pétitions de principe et attendent du Gouvernement français et des Instances européennes des résultats concrets en la matière.

Les principales raisons incitant à une révision à la baisse de la TVA sur la vente de musique enregistrée peuvent se résumer de la manière suivante :

puceorange  la musique enregistrée est, à l’évidence, un produit culturel au même titre que le livre et sa consommation légale doit être encouragée par des prix plus bas,

puceorange la baisse du taux de TVA, en réduisant les prix de vente permettra de favoriser l’accès à ce bien culturel et constitue ainsi un facteur de développement de la diversité culturelle,

puceorange la vente de musique enregistrée, en Europe et notamment en France, représente un secteur économique important mais fragile. Une baisse des prix de vente ne peut que faciliter son développement et contribuant ainsi à endiguer ce phénomène de masse que constitue la piraterie en ligne.

En outre, le coût de cette mesure pour les finances publiques sera compensé par l’augmentation des ventes liées à la baisse des prix.

A cet égard, il convient de rappeler que la dernière baisse de TVA en France en 1987 sur le disque a , d’une part, été répercutée par les producteurs de phonogrammes en entraînant une baisse des prix au public de 8 % en 1988 et, d’autre part, a largement participé à la progression des ventes de phonogrammes de 35,7 % en 1988 , la progression cumulée des ventes entre 1988 et 1990 ayant été de 91 %.

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POUR UNE EXTENSION DE LA DUREE DES DROITS DES ARTISTES ET DES PRODUCTEURS

L’extension de la durée de protection des droits voisins apparaît comme un facteur déterminant pour améliorer et rendre plus efficace les droits de propriété intellectuelle des artistes-interprètes et aux producteurs de phonogrammes.

C’est pourquoi le SNEP salue l’initiative très récente prise par la Ministre de la culture d’écrire au Commissaire européen McGreevy en faveur d’une telle mesure et de soutenir ainsi une révision de la directive du 29 octobre 1993 sur la durée de protection des droits voisins.

L’année 2008 sera donc l’occasion pour le SNEP, en liaison avec l’IFPI, fort de ce soutien, de mobiliser l’Union européenne, présidée par la France au second semestre.

********

 

Il ressort de plusieurs études récentes :

 puceorange qu’une augmentation de la durée de protection des droits voisins bénéficie aux titulaires de ces droits sans pour autant constituer un désavantage vis-à-vis des consommateurs notamment au regard de l’accès aux catalogues des phonogrammes et du prix à payer en contrepartie de leur acquisition.

puceorange qu’il existe une corrélation entre une augmentation des ressources liée à l’exploitation des droits voisins, et les investissements consentis par les producteurs phonographiques au titre des nouveaux talents.

flechesnep1L’impact économique de l’extension de la durée de protection

D’après ces études il ne fait pas de doute :

puceorange qu’une augmentation de la durée de protection bénéficie sur un plan économique aux producteurs phonographiques et aux artistes-interprètes.

puceorange qu’une extension de la durée de protection à 95 ans aurait ainsi pour effet direct d’augmenter les revenus issus de l’exploitation de la musique enregistrée en Europe de 3 à 10 %.

L’estimation, pour le marché britannique, d’une extension de la durée de protection est un gain pour les titulaires de droits voisins de 35 millions de £ pour les dix prochaines années, pouvant aller jusqu’à 163 millions de £ pour les 50 prochaines années.

S’agissant du marché français, d’ici à 2020, ce sont de très grands noms de la chanson française et donc du patrimoine culturel français qui tomberont dans le domaine public.

artistes

Ainsi, pour les 10 prochaines années, le marché du « hors droit » en France est estimé à 25 millions d’euros. En 2008, près de 1 800 enregistrements vont tomber dans le domaine public. Sur les vingt années à venir, ce sont près de 50 000 enregistrements qui seront concernés par le « hors droit ».

Parmi ces phonogrammes, un grand nombre relève des répertoires jazz et classique (40 % pour ces deux catégories), ce qui fragilise l’exploitation commerciale de ces genres musicaux dont le référencement est d’ores et déjà compromis par un souci de rentabilité exprimé par les détaillants.

Le manque à gagner en l’absence d’une extension de la durée de protection pourrait ainsi être évalué, s’agissant du marché français, à 25 millions d’euros pour les dix prochaines années et 63 millions pour les vingt prochaines années.

domainepublic

Il faut préciser que les enregistrements fixés au début des années 60, qui ont donc vocation à tomber dans le domaine public d’ici 3 ans, représentent encore aujourd’hui près de 5 % de part de marché dans la vente des phonogrammes en Europe .

Cette extension de durée aurait également vocation à bénéficier à la production locale qui aujourd’hui représente près de 64 % de part de marché.

Ces gains sont loin d’être marginaux dans un marché qui depuis ces 5 dernières années est frappée par une crise sans précédent qui a entraîné une baisse de son chiffre d’affaires en France de 50 % .

Classement des 10 artistes dont les premiers enregistrements tomberont dans le domaine public à partir de 2008 en fonction du nombre de référence d’albums encore disponibles

domainepublic2

flechesnep1  L’absence de lien entre la durée de protection des phonogrammes et le prix acquitté par les consommateurs.

L’étude publiée par le cabinet LECG fait ressortir qu’une augmentation de la durée de protection n’entraîne pas une augmentation du prix des phonogrammes et ce, en raison de la structuration verticale du marché qu’il s’agisse de la vente de produits physiques et/ou des nouveaux services de musique en ligne.

Sur le marché français, selon cette analyse, le consommateur a la possibilité de bénéficier d’une offre de fond de catalogue riche et diversifiée à des prix très intéressants, se situant en moyenne à 12.25 €, inférieurs de 30 % au prix des nouveautés (16.90 €).

Au sein de l’offre de fond de catalogue, il n’apparait pas, selon l’étude PriceWaterhouseCoopers, de distorsions de prix significatives entre les phonogrammes protégés et ceux relevant du domaine public.

Par ailleurs, le fond de catalogue trouve largement sa place sur les plateformes de téléchargement légal dont l’offre est encore plus riche et diversifiée.

Comme le rappelle l’étude précitée, l’extension de la durée de protection ne permettra en réalité que de rééquilibrer le partage des ressources entre les différents acteurs de la chaîne de distribution et non d’entraîner une augmentation des prix.

En outre, une extension de la durée de protection n’a pas pour effet de rendre inaccessibles certains phonogrammes dont la commercialisation dépendrait, selon certains, d’une absence de droits d’exploitation.

Tout d’abord, cette assertion est, dans la plupart des cas, inexacte étant donné qu’indépendamment d’une extinction de la protection au titre des droits voisins, les enregistrements concernés font souvent l’objet d’une protection au titre du droit d’auteurs, lesquels bénéficient d’une protection de 70 ans après la mort du dernier des co-auteurs de l’œuvre musicale.

Qui plus est, les autorisations au titre des droits de propriété intellectuelle ne constituent pas un obstacle pour les entreprises désireuses de commercialiser des phonogrammes puisqu’elles se matérialisent, le plus souvent, par un pourcentage sur le produit des ventes ou des exploitations des phonogrammes.

Les coûts de fabrication, de distribution et de promotion peuvent, en revanche, constituer une véritable contrainte pour les exploitants notamment s’agissant des marchés dits de niche laissant entrevoir une rentabilité limitée.

En effet, ces trois postes de dépenses représentent près des trois quart du prix de revient moyen d’un album (dont 14% pour la fabrication, 39% pour la promotion et 19% pour la distribution).

Or ces coûts, qui constituaient jusqu’à présent une véritable barrière d’entrée, doivent être reconsidérés au regard des nouvelles formes d’exploitation comme les plateformes de téléchargement en ligne.

En effet, ces nouveaux canaux de distribution ont pour avantage de numériser à faibles coûts les phonogrammes et d’en assurer une mise à disposition constante, sans être confronté aux problématiques de fabrication, de gestion de stocks et de référencement liées à la distribution physique de phonogrammes .

Force est donc de constater qu’une extension de la durée de protection ne constitue pas un obstacle rédhibitoire à l’exploitation du fond de catalogue mais, bien au contraire, une véritable incitation pour les producteurs phonographiques à rendre disponible des enregistrements qui ne pouvaient, dans le monde de la distribution physique, faire l’objet d’une commercialisation, faute de pouvoir assurer une certaine rentabilité.

flechesnep1 La durée de protection constitue un facteur d’incitations pour développer les investissements en matière de nouveaux talents

Il ressort de l’ensemble des études sur la question que l’extension d’une durée de protection constitue un facteur du développement des investissements notamment en matière de nouveaux talents.

Sur ce point, l’étude du cabinet LECG détermine un lien direct entre les revenus issus de la vente des phonogrammes et les investissements consentis par les producteurs phonographiques en termes de développement artistique.

De même, l’étude publiée par PriceWaterhouseCoopers indique qu’une extension de la durée de protection permettrait de financer en Angleterre les investissements concernant les nouveaux talents, sur 10 dix ans, à hauteur de 10 % d’un montant évalué à 11 millions de £.

S’agissant du marché français, les sommes investies aujourd’hui par les producteurs phonographiques pour le développement des nouveaux talents représentent en moyenne 30 millions d’euros chaque année. Une extension de la durée de protection permettrait d’augmenter de 10 % ces investissements soit un montant annuel de 2 à 3 millions d’euros.

1.S. Liebowitz, What are the consequences of the European Union extending copyright length for sound recordings ?, février 2006 ; LECG, The Economics of copyright turn extension, mai 2007 ; The Allen Consulting Group, copyright turn extension benefits and costs, juillet 2003.
2.Plus précisément 4,8% sur les ventes pour l’année 2004 d’après l’étude Liebowitz, p. 14
3.Pour mémoire, le marché de la musique enregistrée en France était de 1 302 millions d’euros 2002. En 2006, ce marché ne représente plus que 820 millions d’euros.
4.Voir en ce sens, l’ouvrage de Chris Anderson, the long tail, Why the future of business is selling less of more ?, Heperion, 2006.

Communiqué du 8/07/2008

Le SNEP a décidé de lancer son propre blog :
Un an après l’expérience de notre forum Faceface, pourquoi cette initiative ?
Les raisons ne manquent pas :
Il est aujourd’hui aussi important de communiquer sur le net que par les voies traditionnelles de la presse écrite et de l’imprimé. 
La parole des producteurs est souvent, bien trop souvent, inaudible, et à tout le moins pas assez visible sur Internet où de nombre de forums, de sites informatifs, de blogs débattent âprement de notre actualité, de nos métiers, de notre avenir.
Le sujet de la musique et du numérique mérite un espace d’information et de dialogue avec nos amis comme avec nos détracteurs, dédié à nos préoccupations.
L’actualité immédiate, celle du projet de loi « Création et internet » va nous amener à devoir expliquer régulièrement notre point de vue.
Mais ce blog est aussi un espace pour trouver une information sur l’industrie phonographique centrée sur l’essentiel, par rapport à notre site DisqueenFrance qui dispose d’une masse d’informations exhaustives et qui continuera à remplir le même rôle qu’aujourd’hui. A ce titre nous ouvrirons volontiers notre blog à celles et ceux qui souhaiteront donner leur point de vue pourvu qu’il s’agisse de respecter la propriété littéraire et artistique et nos métiers.
Nous serons heureux si demainlamusique.com devient l’un de vos favoris.
 
COMMUNIQUE DE PRESSE
Les signataires des accords de l’Elysée sur « le développement et la protection des œuvres culturelles dans les nouveaux réseaux de communication » se félicitent de l’adoption ce jour par le Conseil des Ministres du projet de loi « Création et Internet ».
S’inscrivant dans la démarche initiée par Denis Olivennes à laquelle se sont associées 45 des entreprises et organisations professionnelles les plus importantes de l’audiovisuel, des industries culturelles, du monde de la création et de l’accès à internet, l’adoption de ce texte par le Gouvernement constitue un pas important en vue de jeter les bases d’une nouvelle économie des échanges culturels sur Internet.
Alors que la France doit faire face au développement continu des téléchargements et mises en ligne illicites de contenus protégés, le projet de loi « Création et Internet » offre une opportunité pour confirmer la collaboration entamée entre les acteurs de la culture, de l’audiovisuel et d’Internet et pour disposer d’une réponse adaptée et pédagogique à ce phénomène, respectueuse de la vie privée des internautes et susceptible de faciliter le développement des offres légales de musique, de films et de programmes audiovisuels qu’attendent les consommateurs.
Les signataires souhaitent que le Parlement examine rapidement ce projet de loi afin de permettre l’entrée en application rapprochée des solutions justes et équilibrées contenues dans les accords de l’Elysée.
 À l’heure où nos partenaires européens observent avec attention l’issue du processus législatif qui s’ouvre en France pour envisager à leur tour de proposer de nouvelles régulations de l’offre culturelle sur Internet, l’adoption de ce projet de loi, qui assure un juste équilibre entre le droit à la vie privée et le droit à la création, entre la protection des œuvres et le développement des offres, nous semble d’autant plus indispensable. 

 Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62

Les signataires réitèrent leur confiance en ce projet et appellent les parlementaires à prendre leurs responsabilités pour aboutir au plus vite à la mise en œuvre de mesures favorisant l’essor de l’économie numérique dans un cadre respectueux de la propriété intellectuelle. 

titredossiers2008
POUR UN PARTENARIAT MEDIAS/PLATEFORME NUMERIQUE EN VUE DE LA DIFFUSION D’UN NOUVEAU TOP DES VENTES PHYSIQUES ET NUMERIQUES
Le Syndicat National de l’Edition phonographique (SNEP) a lancé un appel à candidature auprès de l’ensemble des opérateurs de l’Internet et de la téléphonie mobile visant à leur proposer en exclusivité l’exploitation des classements des meilleures ventes de disques en magasin et sous forme numérique, établi chaque semaine par IFOP.

En effet, le SNEP a décidé de créer un nouveau classement combinant pour la première fois les ventes de disques en magasin et les ventes de musique digitale.

Le SNEP a donné jusqu’au 8 février 2008 aux opérateurs la possibilité de répondre favorablement à cette offre.

Cette initiative marque la volonté des producteurs de disques de s’inscrire dans la mutation actuellement en cours dans le secteur musical et de manifester ainsi collectivement la place que doit avoir la musique auprès des consommateurs dans l’univers numérique.

titredossiers2007
LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2007

 

flechesnep1 Ventes en magasins TTC et téléchargement légal sur Internet hors mobile
11.8% en valeur dont :
puceorange  -12.4% pour les ventes en magasins
puceorange  +26.1% pour les ventes en téléchargement
En 2007, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 1 156 millions d’euros en baisse de 11.8% par rapport à 2006.
Le marché de détail de la musique enregistrée en 2007 (valeur TTC)
marchedetail2007
En volume (audio, hors vidéo), ce sont 67 millions d’albums et 22.6 millions de singles/titres qui ont été vendus.
marchedetail22007
* équivalent de 15 titres pour un album.
Le nombre d’albums vendus a donc chuté de 3.6 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins (-4.1 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+0.5 million d’unités).
Le nombre de singles vendus chute de 6.2 millions d’unités dont -8.1 millions pour les singles vendus en magasins et +1.9 millions pour les titres téléchargés.
En 2007 :
puceorange  2,4% des albums vendus sont téléchargés (2% en 2006)
puceorange 
59% des titres vendus sont téléchargés (40% en 2006)

flechesnep1  Les ventes de disques et vidéomusiques en magasins :

puceorange -12.4% en valeur et –13.3% en volume

Les données communiquées sont relevées par IFOP à partir d’un échantillon d’environ 3 000 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e-commerce).

 

puceorange  Evolution par support

En 2007, les ventes de disques et de vidéomusicales en magasins ont représenté 1 128 millions d’euros en baisse de 12.4% par rapport à 2006 et de 22.7% par rapport à 2005.

Cette baisse touche l’ensemble des supports : -46.5% pour les singles (-62.4% en deux ans), -9.9% pour les albums (-19.8% en deux ans), -13.8% pour les vidéomusicales (-19.4% en deux ans).
ventesdetailssupports
puceorange  Evolution par canal de distribution
La baisse du marché (-22.8% en deux ans) s’est plus fortement ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (le chiffre d’affaires a chuté de 31.3 % en deux ans) que dans les grandes surfaces spécialisées (le chiffre d’affaires a chuté de 15.3% en deux ans).
evolcanaldistrib
puceorange  Evolution par genre musical
Avec 30.9% de part de marché, la variété francophone reste le genre musical le plus vendu. Viennent ensuite la variété internationale (24%) et les compilations/best of (22.7%). A noter la sensible progression du jazz (3.4% contre 2.8% en 2001) et la bonne progression de la variété internationale (24% contre 17.5% en 2001).
evolutiongenre
puceorange  Evolution des meilleures ventes d’albums
evolutitonvente
Entre 2003 et 2007
  • le marché des albums a perdu 24% de ses volumes
  • le marché s’est déconcentré : les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté 29% du marché en 2007 contre 33% en 2003.
  • au sein des 200 meilleures ventes d’albums, les ventes des 10 premiers titres se sont maintenues : les ventes du TOP sont identiques à celles de 2003.
detailvolume
  • Pour les titres/singles : le marché est plus concentré dans les magasins (le Top 20 représente 31% des ventes) que sur les plateformes de téléchargement (le Top 20 représente 6% des ventes).
  • Pour les albums : la concentration des ventes est identique entre les magasins et les plateformes de téléchargement le Top 20 avec 11% et sur Top 100 avec 23% des ventes.
flechesnep1  LES VENTES DE TITRES ET D’ALBUMS EN TELECHARGEMENT SUR INTERNET (hors mobile)
+28.6% en valeur et + 39.3% en volume
Information méthodologique :
Depuis juin 2005, IFOP collecte auprès des plateformes de téléchargement légal (I-tunes, E-compil, Virgin Méga, Fnacmusic, Starzik, Connect, Nokia et Orange) les chiffres de vente de la musique en ligne.
En 2007, 37.4 millions de titres ont été achetés sur les plateformes de téléchargement légal dont 13.4 millions de titres à l’unité et 1.6 million d’albums téléchargés dans leur totalité. C’est 39.3 % de plus qu’en 2006.
volumetchgt07
* équivalent de 15 titres pour un album.
En valeur, le marché TTC du téléchargement légal a représenté 29.2 millions d’euros soit une progression de 28.6 % par rapport à 2006.

Les classements

titredossiers2007

puce-12-2-1 VENTES EN MAGASINS
puceorange  Meilleure vente de singles en 2007 :
CHRISTOPHE WILLEM
« Double Je »

Vogue/ Sony Bmg Entertainment
puceorange  Meilleure vente d’albums en 2007 :
MIKA
«Life in the cartoon motion»

Barclay/Universal Music France
puceorange  Meilleure vente de compilations en 2007 :
FRANCIS CABREL
«L’Essentiel (1977-2007)»

Columbia Group/Sony Music Entertainment
puceorange  Meilleure vente de vidéomusicales en 2007 :
Les Enfoirés
«La Caravane des Enfoirés 2007»

Les Restaurants du Coeur/Universal Music France
puce-12-2-1 CLASSEMENTS THEMATIQUES
puceorange  Meilleure vente d’album classique en 2007 :
LUCIANO PAVAROTTI
«Pavarotti forever»
Universal Music Division Barclay
puceorange  Meilleure vente d’album jazz en 2007 :
NORAH JONES
« Not too late»
Capitol Music/EMI
puce-12-2-1 VENTES EN TELECHARGEMENT
puceorange  Titre le plus téléchargé en 2007 :
MIKA
« Relax take it easy »
Universal Music Division Barclay
puceorange  Album le plus téléchargé en 2007 :
MIKA
«Life in the cartoon motion»
Universal Music Division Barclay

puce-12-2-1 LES CHIFFRES CLES DU CLASSEMENT DES MEILLEURES VENTES
classementventes07

* La publication des classements en téléchargement n’a démarré qu’à partir de juin 2005.

En 2007, sur les 10 meilleures ventes de singles 9 sont francophones (10 en 2006 et 8 en 2005). Il s’agit de : Christophe Willem, Koxie, Kamini, Grégory Lemarchal Patrick Fiori & Jean Jacques Goldman, Fatal Bazooka (avec 2 singles), Yannick Noah et Sheryfa Luna.
En 2007, sur les 10 meilleures ventes d’albums, 8 sont francophones (10 en 2006, 8 en 2005). Il s’agit de : Christophe Maé, Grégory Lemarchal, Christophe Willem, Les Enfoirés, Yannick Noah, Johnny Hallyday, Vanessa Paradis et Vitaa.

Classement des 100 premiers Singles par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

Classement des 200 premiers Albums par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

Classement des 40 premières Compil par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

Classement des 50 premiers Titres téléchargés par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

Classement des 50 premiers Albums téléchargés par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

Classement des 40 premières Vidéos Musicales par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

titredossiers2007
LES CERTIFICATIONS DE L’ANNÉE 2007

 

La crise actuelle de la musique enregistrée se reflète dans les certifications : de moins en moins nombreuses, les certifications marquent aussi des niveaux de ventes plus faibles. Mais la production française se comporte bien.
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 Nombre de singles certifiés -54 %
En 2007, le SNEP a certifié 17 singles contre 37 en 2006, 53 en 2005, 42 en 2004, 67 en 2003, 83 en 2002, et 91 en 2001. Parmi ces 17 singles, 11 appartiennent au répertoire francophone (65 %) et 7 sont des singles de nouveaux talents (41 %).
certifications207
La répartition de ces 17 singles certifiés entre les différents seuils est la suivante :
certifications307

 Nombre d’albums certifiés -28 %
En 2007, le SNEP a certifié 138 albums contre 191 en 2006, 172 en 2005, 157 albums en 2004, 188 en 2003, et 202 en 2002. Parmi ces 138 albums, 69 sont francophones dont 23 nouveaux talents.
Le répertoire francophone représente donc 50 % des distinctions albums.
Le nombre de nouveaux talents baisse légèrement avec 23 distinctions (contre 28 en 2006, 29 en 2005, 25 en 2004, 26 en 2003 et 32 en 2002).
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Grâce aux distinctions 2007, trois artistes ont obtenu un deuxième disque d’or devenant ainsi des talents confirmés : Amel Bent, Arsenik et Olivia Ruiz.
Par ailleurs, 16 artistes ont reçu cette année une première distinction : Christophe Maé (diamant), Christophe Willem (triple platine), Renan Luce (platine), Rose (platine), Vitaa (platine) , Agnès Jaoui, Anis, Ridan, Soprano, Thomas Dutronc, Sheryfa, El Matador, Keren Ann, Mademoiselle K, Melissa M, Mick est tout seul.
(Rappel : les seuils ont baissé depuis juin 2006)
certifications507
Cette année, 7 albums ont dépassé les 750 000 ventes (diamant et plus) depuis leur sortie : Chimène Badi, Christophe Maé, Diam’s, Laurent Voulzy, Mika, Olivia Ruiz et Yannick Noah.
 Nombre de vidéomusiques certifiées -32 %.
55 vidéomusiques ont été certifiées en 2007 contre 81 en 2006, 102 en 2005, 74 en 2004. Cette baisse s’est essentiellement réalisée sur les certifications OR (16 distinctions contre 32 en 2006) et PLATINE (13 distinctions contre 21 en 2006).
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La liste des talents confirmés est disponible sur le site du CSA : csa
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LES TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION ANNEE 2007

 

flechesnep1 Le nombre d’albums commercialisés est stable à -1% : 1231 en 2007 contre 1 245 en 2006.
La baisse du nombre d’albums francophones commercialisés est principalement compensée par la forte hausse des compilations/best of.
puceorange  albums francophones : -27%(295 en 2007, 406 en 2006 et 407 en 2005)
puceorange  albums internationaux : +5 %(537 en 2007, 513 en 2006 et 857 en 2005)
puceorange  compilations/best of : +22 %(399 en 2007, 326 en 2006 et 347 en 2005)
 flechesnep1  Le nombre de singles commercialisés baisse de 14 % dont -31% pour les singles francophones et +4% pour les singles internationaux.
 flechesnep1  Après la reprise constatée en 2006, les nouvelles signatures d’artistes baissent de 19 % : 99 nouveaux contrats en 2007 contre 122 en 2006. Mais, le solde global (contrats « rendus » versus nouveaux contrats) estlargement positif (+ 44).
flechesnep1 Les investissements marketing chutent de 46 % par rapport à 2006 : 69.7 k€ en 2007, 129.6 k€ en 2006 et 127 k€ en 2005.

 

Ces chiffres proviennent des sociétés suivantes : EMI Music France, SONY BMG Entertainment, UNIVERSAL Music France et WARNER Music France.
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principalesevolutions072
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LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2007

 

Ventes éditeurs de CD/DVD musicaux (nettes de remises) et revenus numériques

 flechesnep1 17.4 % en valeur dont :
19.2 % pour les ventes physiques
+16.6 % pour les ventes numériques

En 2007, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 712.9 millions d’euros, contre 862.6 millions d’euros en 2006 soit une baisse de 17.4 % par rapport à 2006 qui avait connu une baisse de 10.7 %.

puceorange  le marché physique à 662 millions d’euros est en baisse de 19.2 % soit une perte de chiffre d’affaires de 157 millions d’euros,
puceorange  le marché numérique à 50.8 millions d’euros est en hausse de 16.6 % soit un gain de chiffre d’affaires de 7.2 millions d’euros.

marchephysique

Au cours de ces 5 dernières années, le marché physique a perdu 49.2 % de sa valeur soit 640 millions d’euros (662 millions en 2007 vs 1 302 millions en 2002). Cette perte de chiffre d’affaires n’a été que très partiellement compensée par l’apparition des revenus numériques (50.8 millions d’euros en 2007 vs 9 millions d’euros en 2004).

evolmarche07

En 2007, les ventes numériques représentent un peu plus de 7% du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques contre 6% en 2006, 3% en 2005 et 1% en 2004 marquées par des mouvements contraires de baisse des ventes de sonneries et de progression des ventes d’albums en ligne et de titres sur mobile.

flechesnep1 Les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux en 2007 (nettes de remises et retours)

En 2007, les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux ont représenté 662 millions d’euros en baisse de 19.2 % par rapport à 2006 pour un nombre d’unités vendues de 73.4 millions contre 96.6 en 2006 soit une baisse en volume de 24%.

ventesdisques2007

Le marché du disque physique enregistre donc une nouvelle baisse pour la cinquième année consécutive et la plus forte : -13.6% en 2003 et 2004, -3% en 2005, -12.4% en 2006 et -19.2% en 2007.

Entre 2002, début de la crise, et 2007, le marché du disque physique sera ainsi passé de 1 302 millions d’euros à 662 millions soit une chute de 49.2 % en cinq ans et une perte cumulée de 640 millions d’euros.

ventesdisques20072

 Le marché audio chute de 20.1 % dont -58 % pour les singles et -17.7 % pour les albums

  le marché des singles est en baisse de 58 %.

En 2007, le marché des singles a représenté 19.5 millions d’euros contre 46.4 millions en 2006.

A cinq années d’intervalle, la perte cumulée de chiffre d’affaires représente 114.5 millions d’euros.

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puceorange  Le marché des albums est en baisse de 17.7 %

En 2007, le marché des albums a représenté 577 millions d’euros contre 701 millions en 2006.

En 5 ans, le marché des albums a perdu 47.4 % de sa valeur soit 519 millions d’euros.

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En valeur, on observera que si la baisse du chiffre d’affaires des ventes d’albums est plus forte en 2007 (-17.7%) qu’en 2006 (-8.6%), en revanche en unités vendues la baisse est moins forte en 2007 (-17%) qu’en 2006 (-21%) ce qui témoigne d’un effet prix à la baisse.

 

puceorange  Le marché des vidéomusicales baisse de 9 %.

Le marché des vidéomusicales, qui avait chuté sévèrement en 2006 baisse encore bien que moins fortement qu’en 2006

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flechesnep1 Répertoires : les ventes du répertoire classique baissent sensiblement moins que les autres répertoires (-10.3%) : le francophone est à -22.7 % étant ainsi plus affecté que le répertoire international qui baisse de -14.5 % ce qui n’était pas le cas les années précédentes.

La baisse du marché 2007 (-17.4%) est ventilée entre le répertoire classique -10.3%, le répertoire francophone -22.7 % et le répertoire international -14.5 %.

 

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Malgré le recul de 2007 au regard d’une année 2006 exceptionnelle (succès des coffrets Abeille) on peut considérer que le répertoire classique tire plutôt bien son épingle du jeu.

Le répertoire francophone continue de dominer très largement les ventes de variétés.

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NB : base 100 variétés (hors classique)

flechesnep1 Les ventes numériques des éditeurs phonographiques

En 2007, les revenus numériques des éditeurs phonographiques ont représenté 50.8 millions d’euros, contre 43.5 millions d’euros en 2006, en progression de 16.6 %, très inférieure à la progression enregistrée en 2006 (+42%). Mais, les revenus numériques ont quand même été multipliés par 6 entre 2004 et 2007.

Au sein des revenus numériques, la part du téléchargement légal sur internet en 2007 est de 41.3% (39% en 2006), celle de la téléphonie mobile est de 58.7% (61 % en 2006).

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Le « téléchargement » inclut aussi bien les téléchargements de titres, albums et vidéos en entier que les autres produits musicaux types logos, sonneries, sonneries d’attente téléphoniques, etc.

Une progression de 30 % du nombre de titres entiers téléchargés légalement « à la carte » (hors forfait).

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*1 album équivaut à 15 titres