Les ventes à l’étranger 2006

titredossiers2007
ANNEE 2006 : LES VENTES DE PHONOGRAMMES FRANCOPHONES A L’ETRANGER

flechesnep1  En 2006, 27,6 millions de phonogrammes francophones ont été vendus à l’étranger contre 29,8 en 2005 (-7%)

La baisse des ventes de disques français à l’étranger initiée depuis 2003, se poursuit en 2006 mais de manière beaucoup plus modérée : 27,6 millions de copies ont été ainsi écoulées à l’international par les maisons de disques françaises, soit un recul de 7% (contre -19% en 2004 et -14% en 2005).Ces chiffres concernent les ventes physiques d’albums, de compilations et de singles d’artistes produits en France et vendus à l’étranger (hors France et DOM TOM), mais n’incluent pas les ventes digitales qui restent encore marginales pour les Français à l’international en 2006. On atteint malheureusement à nouveau un triste record, même si cette baisse de 7% se rapproche du recul général du marché mondial annoncé par l’IFPI entre 2005 et 2006 (-5% en valeur). D’ailleurs si l’on compare l’évolution des ventes françaises à l’export par rapport à la tendance du marché mondial depuis 1999, on s’aperçoit que la part de marché des Français a même plutôt tendance à s’améliorer.Enfin, n’oublions pas que l’international demeure une source de revenu vitale pour les maisons de disques françaises : avec 96,6 millions d’unités vendues sur le marché français en 2006, l’export constitue près de 29% des ventes françaises globales.

 

 

 

flechesnep1  Une hausse des ventes en 2006 en Asie au détriment de l’Europe et de l’Amérique du Nord
Venant confirmer la tendance initiée depuis 2002, on note en 2006 une forte érosion de l’Europe (-22%) et de l’Amérique du Nord (-28%) au profit de l’Asie, et notamment du Japon, où les ventes françaises ont doublé par rapport à 2005 et qui devient le second marché pour les productions françaises après le Benelux.
Ce phénomène s’explique par l’augmentation des ventes de nombreuses maisons de disques françaises au pays du soleil levant depuis quelques années, mais surtout par la mise sur le marché asiatique en 2006 de nombreuses compilations et comédies musicales françaises qui ont connu un grand succès.En ce qui concerne l’Europe, le Benelux et la Suisse/Autriche restent les principaux marchés historiques, notamment pour les artistes de variété française.
L’Allemagne, après une année 2005 particulièrement faste pour les artistes français, retrouve en 2006 la part de marché de 2004 (7,5% des exportations françaises et second pays d’exportation non-francophone après le Japon).
Le Royaume-Uni reste un territoire difficile à pénétrer, avec seulement 5,9% des ventes de productions françaises à l’export, tandis que l’Italie, l’Espagne et le Portugal se maintiennent.Les Etats-Unis connaissent le même phénomène que le marché allemand et retrouvent leur niveau de 2004 après une année 2005 à succès pour les artistes produits en France. Au vu des certifications 2007 et des très belles ventes de Feist en Amérique du Nord, nous pouvons d’ores et déjà parier sans prendre trop de risque que le marché américain connaîtra son heure de gloire l’an prochain !
Enfin, l’Amérique du Sud et l’Océanie, représenté principalement par l’Australie, se maintiennent en 2006 avec chacun 2,8% de part de marché.

 

flechesnep1 En 2007, un record de sorties et de concerts français à l’étranger
Parallèlement aux chiffres de ventes officiels communiqués avec une année de décalage, le Bureau Export, grâce à son réseau, comptabilise chaque année le nombre de sorties (licences & distributions), le nombre de concerts et l’exposition médiatique (presse, TV, radio, internet) des artistes produits en France.Les résultats sont sans appel : malgré des ventes de disques moroses, les artistes français n’ont jamais été aussi présents à l’étranger. Le nombre de sorties de disques continue de progresser (plus de 1900 sorties répertoriées dans les pays avec un Bureau Export), tandis que le nombre de concerts n’a jamais été aussi élevé. En hausse depuis 2003, les chiffres explosent en 2007 avec une progression de près de 40% par rapport à 2006 : près de 7000 concerts d’artistes produits en France sont ainsi comptabilisés l’an dernier par le réseau du Bureau Export !
ventzonegeog2007

 

LE SNEP RENFORCE SES OUTILS PROFESSIONNELS
Fin 2004, le SNEP a finalisé la mise en place de deux outils professionnels qui seront opérationnels en 2005 :
 Un système d’envois de gratuits aux médias sous forme dématérialisée L’amélioration sensible de l’outil de mesure des ventes de détail (classements et statistiques de ventes) fourni par Ifop/Tite-Live.

 La mise en place d’un système d’envois de gratuits aux médias sous forme dématérialisée

Les membres du SNEP ont mandaté la société Live Network pour mettre en place un système d’envoi des nouveautés aux média sous forme numérisée via l’ADSL ou le satellite.

La mise en place de ce système répond à l’objectif de maximiser le nombre de destinataires des nouveautés commerciales des maisons de disques, maximisation permise par la réduction des coûts d’envois unitaires.

Live Network a développé un logiciel permettant aux médias de recevoir par ADSL, ligne spécialisée et satellite les fichiers numérisés, de les consulter, les écouter, les archiver et, le cas échéant, les exporter.

Les fichiers communiqués pourront être triés par interprète/titre/genre musical, label, artiste francophone, nouveau talent, support (single, album, vidéo).

Par ailleurs, chaque fichier numérisé sera accompagné d’un fichier texte comprenant : livret, biographie, news, dossier de presse, contact label.

Le bénéficie de ce service est gratuit. Le kit d’installation et le bénéfice de la hot line ne sont en aucun cas facturés.
Néanmoins, le média doit s’équiper ou être équipé des moyens nécessaires à la réception des fichiers, si tel n’est pas d’ores et déjà le cas :

  • en logiciels :
    • Windows XP Pro ou 2000 Pro ou 2000 serveur ou 2003 serveur,
    • Windows média 9 (Fourni avec le kit d’installation,
    • Internet Explorer 6.0.
  • en ligne de transmission :
    • ADSL haut débit, ligne spécialisée ou réception satellite compatible Eutelsat.
Par ailleurs, un site internet dédié à l’écoute des nouveautés par la presse sera opérationnel à très court terme (février 2005).A ce jour, près de 200 radios sont d’ores et déjà équipées du Music Center.

Outre la publication du TOP téléchargement et de statistiques sur ce marché, cette nouvelle prestation comprendra :

 L’amélioration sensible de l’outil de mesure des ventes de détail (classements et statistiques de ventes) fourni par Ifop/Tite-Live
  • la publication du TOP sur un seul panel de 1 034 points de vente (singles, albums nouveautés, Mid, compilations (best of inclus), Top fusionné).
  • des statistiques de marché sur un panel exhaustif (plus de 3 000 points de vente),
Les autres prestations sont bien sûr maintenues (top infos, marché infos, fiches titres).Par ailleurs, IFOP étudie la faisabilité d’un TOP mid-week.

titredossiers2005

 

SNEP-UPFI, UNE ALLIANCE DE TOUS LES PRODUCTEURS POUR ATTEINDRE DES OBJECTIFS COMMUNS
Le SNEP et l’ UPFI, en signant lors de ce Midem un contrat d’objectifs communs, ont convenu de développer un partenariat pour renforcer leur capacité à développer des dossiers qui sont des enjeux professionnels essentiels, pour préserver l’ équilibre et le développement de la production phonographique, ainsi que la diversité culturelle dans le domaine musical.

Une mobilisation autour de trois axes pour construire un environnement équilibré, qui permette la diffusion et l’ exploitation de la musique enregistrée : 

flechesnep1   DEVELOPPER L’OFFRE LEGALE DE MUSIQUE EN LIGNE ET LUTTER ACTIVEMENT CONTRE LA PIRATERIE.

Le SNEP et l’ UPFIi considèrent que la piraterie musicale en ligne, via les pratiques d’ échanges de fichiers illégaux est la cause majeure de la crise que connaît la production phonographique.

Ils entendent articuler la lutte contre la contrefaçon en ligne autour d’une triple démarche :

  • La création d’un marché légal, payant et sécurisé, tant sur Internet que pour la téléphonie mobile.
  • L’information et l’éducation du grand public.
  • La répression.
Le SNEP et l’ UPFI, signataires de la charte d’ engagements du 28 juillet 2004 conclue sous l’ égide des pouvoirs publics, ont décidé d’ accentuer leur collaboration sur la base des trois volets évoqués ci-dessus. Ils s’engagent à coordonner leurs actions et leurs prises de parole afin de mieux lutter contre la piraterie numérique de la musique.

flechesnep1  L’EXPOSITION DE LA MUSIQUE ET DES NOUVEAUX TALENTS A LA RADIO : UN ENJEU ESSENTIEL DU DEVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION MUSICALE.

Les deux syndicats de producteurs partagent la même inquiétude sur l’évolution de la programmation musicale dans les radios privées au cours de ces dernières années. Celle-ci reset marquée par une concentration excessive des playlists et par une forte rotation des titres les plus diffusés ; un phénomène qui nuit gravement à la diversité musicale. Le SNEP et l’UPFI vont mobiliser tous leurs efforts auprès des pouvoirs publics et du CSA pour que soit modifiée la loi du 30 septembre 1986. Il s’agit d’instaurer un critère de diversité de diversité musicale, notamment lors d’une demande d’octroi ou de renouvellement de fréquence radiophonique.

flechesnep1  L’EXPOSITION DE LA MUSIQUE ET DES NOUVEAUX TALENTS A LA TELEVISION.

Le SNEP et l’ UPFI coopèreront également ensemble pour améliorer tant d’ un point de vue quantitatif que qualitatif, la programmation de la musique (variété, jazz, classique etc…) sur les chaînes de télévision, en particulier les chaînes généralistes. Les producteurs réaffirment leur attachement à voir aboutir les demandes qu’ ils ont exprimées par écrit à l’ occasion des travaux du groupe de travail présidé par Madame Cayla.

LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE DU PREMIER TRIMESTRE 2008 CHIFFRES CLES
Le marché de gros de la musique enregistrée : 141.8 millions d’euros (-17.8%)
 dont : 
 ventes numériques : 17.7 millions d’euros (+61%)
(téléchargement Internet, téléphonie mobile,streaming)
 téléchargement Internet : 6.9 M d’€ (+56%)
 téléphonie mobile : 9.9 M d’€ (+64%)
 streaming (dont offres illimitées) : 0.6 M d’€ (+22%)
 autres (abonnements) : 0.3 M d’€ (x par 9)
Au sein des ventes numériques :
 Ce sont les revenus de la téléphonie mobile qui sont les plus importants avec 9.9 millions d’euros soit 56% des revenus numériques. Au cours du premier trimestre 2008, le chiffre d’affaire des titres téléchargés via les téléphones mobiles (3.8 millions d’euros) est devenu supérieur à celui des sonneries (2.7 millions d’euros).
 Les revenus du téléchargement Internet arrivent en deuxième position avec 6.9 millions d’euros soit 39% des revenus numériques. Le téléchargement d’albums a plus fortement progressé que celui des titres. A noter que le chiffre d’affaire des titres téléchargés via Internet (3.1 millions d’euros) est devenu , au cours de ce trimestre, inférieur à celui des titres téléchargés via la téléphonie mobile (3.8 millions d’euros)
  Les revenus du streaming, essentiellement composés du chiffre d’affaires des offres illimitées, se développent mais restent encore marginaux 600.000 euros au cours du premier trimestre 2008.
 Les ventes éditeurs par format se répartissent entre
 ventes de supports : 124.1 millions d’euros (-23.2%)
(ventes gros HT nettes de remises)
* tous supports et livres
** logos, fonds d’écran …en relation avec les artistes
*** abonnements
A noter :
Les titres sont majoritairement vendus par les opérateurs mobiles (3.8 millions d’euros) ; puis par les plateformes de téléchargement Internet (3.1 millions d’euros) puis dans les magasins (1.9 million d’euros) Les ventes de singles en magasins ne représentent plus que 21% des ventes contre 43% pour la téléphonie mobile et 36% pour le téléchargement Internet.
Les albums restent très majoritairement vendus en magasins (98%)
Le marché de détail de la musique enregistrée : 241.6 millions d’euros (-14.9%)
Le marché de détail inclue les ventes caisses TTC de supports et le chiffre d’affaires des plateformes de téléchargement légal. Ne sont donc compris ni le chiffre d’affaire musique réalisé par les opérateurs de téléphonie mobile, ni celui des fournisseurs d’accès dans le cadre d’offres illimitées
 Les ventes de supports en magasins : 231.7 millions d’euros (-16.5%)
Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée est composé par les ventes physiques à hauteur de 88% et par les ventes numériques à hauteur de 12% (contre respectivement 94% et 6% au premier trimestre 2007).
 
LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE :
(ventes gros H.T. nettes de retours et remises)
1er trimestre 2008 : 141.8 millions d’euros (-17.8%)
Au cours du premier trimestre 2008, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 141.8 millions d’euros, dont :
 124.1 millions d’euros pour le marché physique (-23.2%),
 17.7 millions d’euros pour le marché numérique (+61%). Le marché de gros H.T. de la musique enregistrée perd 17.8% de sa valeur soit 30.7 millions d’euros.
Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée est composé par les ventes physiques à hauteur de 88% et par les ventes numériques à hauteur de 12% (contre respectivement 94% et 6% au premier trimestre 2007).
 
LES VENTES NUMERIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE 17.7 millions d’euros (+61%)
 Les ventes numériques de musique enregistrée du premier trimestre 2008 ont représenté un chiffre d’affaires de 17.7 millions d’euros en progression de 61% par rapport au premier trimestre 2007.
 Les ventes en téléchargement ont représenté 6.9 millions d’euros (contre 4.4 millions d’euros au premier trimestre 2007) : +56%
 la vente de titres à l’unité (3.1 millions d’euros), progresse de 31% et représente 45% du chiffre d’affaires téléchargement,
 la vente d’albums entiers (2.2 millions d’euros) progresse de 37% et représente 32% du chiffre d’affaires téléchargement
  Les ventes en téléphonie mobile ont représenté 9.9 millions d’euros (contre 6 millions d’euros au premier trimestre 2007) : +64%
dont
 vente de sonneries téléphoniques : 2.7 millions d’euros (-18%)
Le solde des revenus (vidéo, logos et fonds d’écran en relation avec des artistes, etc.) représente 3.4 millions d’euros soit un tiers des revenus de la téléphonie mobile.
 Les revenus des offres en streaming (dont offres illimitées) ont représenté 0.6 million d’euros (soit 3% des revenus numériques) en progression de 22% par rapport au premier trimestre 2007. Elles ont été multipliées par 4 en deux ans mais restent faibles en valeur absolue.
 vente de titres : 3.8 millions d’euros (trois fois plus qu’au premier trimestre 2007)
Le solde des revenus (vidéo, logos et fonds d’écran en relation avec des artistes, etc.) représente 3.4 millions d’euros soit un tiers des revenus de la téléphonie mobile.
 

Les revenus des offres en streaming (dont offres illimitées) ont représenté 0.6 million d’euros (soit 3% des revenus numériques) en progression de 22% par rapport au premier trimestre 2007. Elles ont été multipliées par 4 en deux ans mais restent faibles en valeur absolue.

LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE : 124 millions d’€ (-23.2%)
(Ventes gros H.T., nettes de retours, remises et ristournes)
 
Les ventes physiques (audio et vidéo) du premier trimestre 2008 ont représenté un chiffre d’affaires de 124 millions d’euros, en baisse de 23.2 % par rapport au premier trimestre 2007.
Le marché du premier trimestre a été divisé par 2,5 depuis 2002 et quasiment par 2 sur la seule période 2006/2008.
Sur une période de 6 ans, les baisses modérées (2003, 2005 et 2006) ont alterné avec de fortes déflations (2004, 2007 et 2008).
Mais on assiste aujourd’hui à 2 années consécutives de très forte baisse (-42% entre 2006 et 2008).
La baisse de 23.2 % du marché se décompose en :
  pour le marché audio -21.9%
  pour le marché vidéo -33.7%
 
Le marché audio chute de 21.9 %
  Le chiffre d’affaire des singles perd 62 % de sa valeur
Le chiffre d’affaires des singles a représenté moins de 2 millions d’euros contre 5.1 millions d’euros au premier trimestre 2007, 13.8 millions d’euros au premier trimestre 2006, 14.7 millions d’euros au premier trimestre 2005, 20.6 millions d’euros au premier trimestre 2004 et 30.1 millions d’euros au premier trimestre 2003.
  Le chiffre d’affaire des albums perd 20.4 % de sa valeur
 

Le chiffre d’affaires des albums a représenté 110.2 millions d’euros contre 138.5 millions en 2007, 175.6 millions d’euros en 2006, 194.2 millions d’euros en 2005, 174 millions d’euros en 2004 et 232.3 millions d’euros en 2003.

  Le marché vidéo : – 33.7 %

Le marché des vidéo musicales a donc été divisé par 2 à 3 années d’intervalle (1er trimestre 2005/1er trimestre 2008)

Répertoires : dans un marché déflationniste, les parts de marchés des différents répertoires sont relativement stables : la variété francophone gagne près de 2 points (à 64.8%) aux dépends de la variété internationale (à 26.2%).

 Le chiffre d’affaires classique : – 20 %

Au cours de ce premier trimestre 2008, le répertoire classique a réalisé un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros contre 14 millions en 2007 et 25 millions en 2006.

 Le chiffre d’affaires de la variété francophone : -21 %

Au cours de ce trimestre, le chiffre d’affaires francophone a perdu 21 % de sa valeur, passant de 102 millions d’euros en 2007 à 80 millions d’euros en 2008.

Par rapport au niveau record de 2003, le chiffre d’affaires francophone a été réduit de moitié.
  Le chiffre d’affaires de la variété internationale : – 29 %
Entre 2003 et 2008, le chiffre d’affaires de la variété internationale a été divisé par 3 : 105 millions d’euros au premier trimestre 2003 et 32 millions d’euros au premier trimestre 2008.
Compte tenu des évolutions, la part de marché du répertoire francophone au sein des ventes de disques de variété dépasse le cap des 70% au cours de ce trimestre.
 Parts de marché au sein du répertoire variété (premiers trimestres)
LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE
(ventes gros H.T. nettes de remises)
PREMIER TRIMESTRE 2008
LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE :
1er trimestre 2008 : 241,6 millions d’euros (-14.9%)
 
Au cours du premier trimestre 2008, le marché de détail de la musique enregistrée (ventes physiques et téléchargement plateformes Internet, hors mobile) a représenté 241,6 millions d’euros (-14.9%), dont :
 231.7 millions d’euros pour le marché physique (-16.5%)
 9.9 millions d’euros pour le marché du téléchargement (+50%)
Le chiffre d’affaires des magasins perd 45.7 millions d’euros au cours de ce premier trimestre 2008 (-19 millions d’euros au premier trimestre 2007) alors que le chiffre d’affaires des plateformes de téléchargement gagne 3.3 millions d’euros. (+0.5 million d’euros au premier trimestre 2007)
 Aujourd’hui, le marché de détail de la musique enregistrée, hors téléphonie mobile, se décompose donc entre le marché des supports physiques à hauteur de 96% et le marché du téléchargement à hauteur de 4%.
 En valeur :
 Titres/singles : le chiffre d’affaires du « format court » a représenté 10.2 millions d’euros dont 5.7 millions (56%) pour les singles vendus en magasins et 4.5 millions pour les titres téléchargés à l’unité (44%),
  Albums : le chiffre d’affaires des albums a représenté 208.4 millions d’euros dont 203 millions (97%) pour les albums vendus en magasins et 5.4 millions pour les albums téléchargés (3%).
LES VENTES DETAIL EN TELECHARGEMENT ON-LINE PREMIER TRIMESTRE 2008 :
9.9 millions d’euros (+50%)
 Panel IFOP (SONY CONNECT, E-COMPIL, FNACMUSIC, iTUNES, STARZIK, VIRGINMEGA ainsi que toute les marques blanches et les sites cobrandés de ces plates-formes).
 Source Ifop/Tite Live

Au cours du premier trimestre 2008, le chiffre d’affaires du téléchargement on-line représente 9.9 millions d’euros dont :
 4.5 millions d’euros pour les titres téléchargés à l’unité (hors mobile)
 5.4 millions d’euros pour les albums téléchargés dans leur totalité (hors mobile).
Répartition des ventes titres/albums : premier trimestre 2008
 
 
LES VENTES DETAIL EN MAGASINS
(Ventes détail TTC, hors ventes kiosques)
 PREMIER TRIMESTRE 2008 : 231.7 millions d’euros (-16.5%) dont :
 marché audio : 208.7 millions d’euros (-15%)
 marché vidéo : 23 millions d’euros (-27%)
 
MARCHE AUDIO :
 Le marché de détail audio TTC a représenté 208.7 millions d’euros contre 245.8millions d’euros au premier trimestre 2007, 271 millions d’euros au premier trimestre 2006, 311 millions d’euros au premier trimestre 2005, 339 millions d’euros au premier trimestre 2004 et 400 millions d’euros au premier trimestre 2003.  
Au cours de ces cinq dernières années, le marché audio de détail TTC n’a cessé de chuter pour atteindre un taux de régression cumulé de 48% soit une perte de chiffre d’affaires de 191 millions d’euros.
La chute du marché audio (-15%) se décompose en -14% pour les albums et -44% pour les singles
MARCHE VIDEO :
 Le marché de détail des vidéomusiques TTC a représenté 23 millions d’euros en 2007 et 26 millions d’euros en 2006, soit une baisse de 27%.
 Le marché vidéo perd 8.6 millions d’euros et le marché audio en perd 37.
LE MARCHE DE DETAIL DU DISQUE AU PREMIER TRIMESTRE 2008 (comparatif 2008/2007/2006/2005/2004/2003)

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POUR QUE LA MUSIQUE SOIT AU CŒUR DES ENJEUX
ET DES MUTATIONS DES MEDIAS

La place de la musique dans les médias à l’heure où ceux-ci traversent une nouvelle phase de mutation n’est jamais acquise comme en témoigne la décision du CSA approuvant la diminution sur M6 de la durée des programmes consacrée à la musique sans véritable contrepartie. Cette décision n’est pas un signe positif. Il importe donc de rester très vigilant sur les dossiers qui vont dominer l’année 2008.

I. LA SUPPRESSION DE LA PUBLICITE SUR LE SERVICE PUBLIC

La suppression de la publicité sur le service public de la télévision et corrélativement de Radio France aura pour effet induit un très probable surenchérissement du coût des messages publicitaires sur les medias privés. Intervenant en pleine crise du disque, cette réforme peut donc avoir des effets indirects défavorables à la promotion de la production phonographique.

Il importe que le SNEP puisse avoir sur ce point tant avec le Gouvernement qu’avec le CSA une concertation visant à examiner quelles mesures peuvent être prises : maintien de messages publicitaires pour les biens culturels, mécénat, sponsoring etc… …

II. LA RADIO NUMERIQUE TERRESTRE (RNT)

Après le déploiement réussi de la TNT, il importe de réussir celui de la RNT dont le lancement effectif aura lieu en 2008.

Le SNEP a eu, à différentes reprises, l’occasion d’adresser au CSA ses souhaits en ce domaine, plus particulièrement sur les points suivants :

assurer la couverture nationale la plus complète possible des offres musicales,
au sein de l’offre musicale, et dans une mesure compatible avec l’objectif à terme de basculer l’analogique en numérique, favoriser la diversité et la complémentarité de cette offre par rapport aux services existants,
préserver l’existence d’un format radiophonique fondé notamment sur la variété des émissions constituant le programme diffusé sur un même canal (ce qui induit la nécessité d’éviter des programmations fondées par exemple sur la simple diffusion à la suite des titres d’un album du commerce) la présence d’un animateur à l’antenne et la qualité du programme,
établir un équilibre entre le programme sonore et les données associées, tout particulièrement la faculté de télécharger les titres au moment de leur diffusion ; ces données devront venir au soutien du programme sonore et non l’inverse,
prévoir des garde-fous adaptés aux possibilités d’associations de données de diffusion.

Le SNEP fera valoir au CSA qu’il importe de délivrer les autorisations, sur la base de ces principes afin que la RNT soit un vecteur supplémentaire et innovant pour l’exposition de la musique.

III. LA TELEVISION MOBILE PERSONNELLE (TMP)

2008 sera l’année de lancement de la TMP par le Conseil Supérieur Audiovisuel avec les normes DUB-H.

16 chaînes sont appelées à être diffusées selon ce mode dont trois préemptes par France Télévisions.

Selon le Cabinet NPA, en 2012, 5,6 millions de clients devraient être connectés à la TMP, soit 10 % de pénétration.

Il est évidemment souhaitable que la musique qui reste avec le sport un contenu parmi les plus attractifs puisse avoir toute sa place sur la TMP.

IV. RECOMANDATION DE LA COMMISSION EUROPEENNE SUR LES CONTENUS EN LIGNE

Sous l’égide de la Commissaire Viviane Reding, la Commission, pour la première fois, marque l’importance qu’elle attache au développement des offres légales numériques dans le secteur culturel dans un projet de recommandation :

1. Rendre les contenus davantage encore disponibles,
2. Mettre en place des licences multi-territoriales,
3. Instaurer des mécanismes rendant les systèmes de DRM interopérables,
4. Mettre en place des « codes de bonne conduite » entre FAI, consommateurs et propriétaires de contenus, les accords signés sous l’égide de Denis Olivennes en France ayant eu un écho très positif.

Sur cette base de réflexion, intéressante et positive, le SNEP et sa fédération, l’IFPI, souhaitent que l’Union Européenne puisse créer un cadre favorable aux offres légales, l’action contre le peer-to-peer ne pouvant être enfermée dans les frontières étatiques.

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POUR UNE TVA REDUITE
SUR LA MUSIQUE ENREGISTREE

Satisfaits que le Parlement français ait accepté, à l’initiative du Président de la République et du Gouvernement, d’améliorer le crédit d’impôt phonographique institué en 2006, les membres du SNEP estiment impératif d’aller plus loin, en particulier au niveau européen pour instituer un véritable plan de soutien à l’industrie musicale à caractère fiscal.

Or, le Président de la République s’est déclaré favorable à l’application d’un taux de TVA réduit et de son côté la commissaire européenne Viviane Redding, dans le cadre de la publication d’un projet de recommandation ayant trait au développement des contenus créatifs en ligne, se dit favorable à la diminution de la TVA sur les biens et produits culturels vendus en ligne.

Dans ce cadre, le SNEP soutient l’idée de l’établissement d’un taux de TVA qui serait spécifique à l’ensemble des biens culturels vendus « off line » ou « on line ».

Toutefois, les producteurs de phonogrammes ne sauraient se contenter de pures pétitions de principe et attendent du Gouvernement français et des Instances européennes des résultats concrets en la matière.

Les principales raisons incitant à une révision à la baisse de la TVA sur la vente de musique enregistrée peuvent se résumer de la manière suivante :

puceorange  la musique enregistrée est, à l’évidence, un produit culturel au même titre que le livre et sa consommation légale doit être encouragée par des prix plus bas,

puceorange la baisse du taux de TVA, en réduisant les prix de vente permettra de favoriser l’accès à ce bien culturel et constitue ainsi un facteur de développement de la diversité culturelle,

puceorange la vente de musique enregistrée, en Europe et notamment en France, représente un secteur économique important mais fragile. Une baisse des prix de vente ne peut que faciliter son développement et contribuant ainsi à endiguer ce phénomène de masse que constitue la piraterie en ligne.

En outre, le coût de cette mesure pour les finances publiques sera compensé par l’augmentation des ventes liées à la baisse des prix.

A cet égard, il convient de rappeler que la dernière baisse de TVA en France en 1987 sur le disque a , d’une part, été répercutée par les producteurs de phonogrammes en entraînant une baisse des prix au public de 8 % en 1988 et, d’autre part, a largement participé à la progression des ventes de phonogrammes de 35,7 % en 1988 , la progression cumulée des ventes entre 1988 et 1990 ayant été de 91 %.

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POUR UNE EXTENSION DE LA DUREE DES DROITS DES ARTISTES ET DES PRODUCTEURS

L’extension de la durée de protection des droits voisins apparaît comme un facteur déterminant pour améliorer et rendre plus efficace les droits de propriété intellectuelle des artistes-interprètes et aux producteurs de phonogrammes.

C’est pourquoi le SNEP salue l’initiative très récente prise par la Ministre de la culture d’écrire au Commissaire européen McGreevy en faveur d’une telle mesure et de soutenir ainsi une révision de la directive du 29 octobre 1993 sur la durée de protection des droits voisins.

L’année 2008 sera donc l’occasion pour le SNEP, en liaison avec l’IFPI, fort de ce soutien, de mobiliser l’Union européenne, présidée par la France au second semestre.

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Il ressort de plusieurs études récentes :

 puceorange qu’une augmentation de la durée de protection des droits voisins bénéficie aux titulaires de ces droits sans pour autant constituer un désavantage vis-à-vis des consommateurs notamment au regard de l’accès aux catalogues des phonogrammes et du prix à payer en contrepartie de leur acquisition.

puceorange qu’il existe une corrélation entre une augmentation des ressources liée à l’exploitation des droits voisins, et les investissements consentis par les producteurs phonographiques au titre des nouveaux talents.

flechesnep1L’impact économique de l’extension de la durée de protection

D’après ces études il ne fait pas de doute :

puceorange qu’une augmentation de la durée de protection bénéficie sur un plan économique aux producteurs phonographiques et aux artistes-interprètes.

puceorange qu’une extension de la durée de protection à 95 ans aurait ainsi pour effet direct d’augmenter les revenus issus de l’exploitation de la musique enregistrée en Europe de 3 à 10 %.

L’estimation, pour le marché britannique, d’une extension de la durée de protection est un gain pour les titulaires de droits voisins de 35 millions de £ pour les dix prochaines années, pouvant aller jusqu’à 163 millions de £ pour les 50 prochaines années.

S’agissant du marché français, d’ici à 2020, ce sont de très grands noms de la chanson française et donc du patrimoine culturel français qui tomberont dans le domaine public.

artistes

Ainsi, pour les 10 prochaines années, le marché du « hors droit » en France est estimé à 25 millions d’euros. En 2008, près de 1 800 enregistrements vont tomber dans le domaine public. Sur les vingt années à venir, ce sont près de 50 000 enregistrements qui seront concernés par le « hors droit ».

Parmi ces phonogrammes, un grand nombre relève des répertoires jazz et classique (40 % pour ces deux catégories), ce qui fragilise l’exploitation commerciale de ces genres musicaux dont le référencement est d’ores et déjà compromis par un souci de rentabilité exprimé par les détaillants.

Le manque à gagner en l’absence d’une extension de la durée de protection pourrait ainsi être évalué, s’agissant du marché français, à 25 millions d’euros pour les dix prochaines années et 63 millions pour les vingt prochaines années.

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Il faut préciser que les enregistrements fixés au début des années 60, qui ont donc vocation à tomber dans le domaine public d’ici 3 ans, représentent encore aujourd’hui près de 5 % de part de marché dans la vente des phonogrammes en Europe .

Cette extension de durée aurait également vocation à bénéficier à la production locale qui aujourd’hui représente près de 64 % de part de marché.

Ces gains sont loin d’être marginaux dans un marché qui depuis ces 5 dernières années est frappée par une crise sans précédent qui a entraîné une baisse de son chiffre d’affaires en France de 50 % .

Classement des 10 artistes dont les premiers enregistrements tomberont dans le domaine public à partir de 2008 en fonction du nombre de référence d’albums encore disponibles

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flechesnep1  L’absence de lien entre la durée de protection des phonogrammes et le prix acquitté par les consommateurs.

L’étude publiée par le cabinet LECG fait ressortir qu’une augmentation de la durée de protection n’entraîne pas une augmentation du prix des phonogrammes et ce, en raison de la structuration verticale du marché qu’il s’agisse de la vente de produits physiques et/ou des nouveaux services de musique en ligne.

Sur le marché français, selon cette analyse, le consommateur a la possibilité de bénéficier d’une offre de fond de catalogue riche et diversifiée à des prix très intéressants, se situant en moyenne à 12.25 €, inférieurs de 30 % au prix des nouveautés (16.90 €).

Au sein de l’offre de fond de catalogue, il n’apparait pas, selon l’étude PriceWaterhouseCoopers, de distorsions de prix significatives entre les phonogrammes protégés et ceux relevant du domaine public.

Par ailleurs, le fond de catalogue trouve largement sa place sur les plateformes de téléchargement légal dont l’offre est encore plus riche et diversifiée.

Comme le rappelle l’étude précitée, l’extension de la durée de protection ne permettra en réalité que de rééquilibrer le partage des ressources entre les différents acteurs de la chaîne de distribution et non d’entraîner une augmentation des prix.

En outre, une extension de la durée de protection n’a pas pour effet de rendre inaccessibles certains phonogrammes dont la commercialisation dépendrait, selon certains, d’une absence de droits d’exploitation.

Tout d’abord, cette assertion est, dans la plupart des cas, inexacte étant donné qu’indépendamment d’une extinction de la protection au titre des droits voisins, les enregistrements concernés font souvent l’objet d’une protection au titre du droit d’auteurs, lesquels bénéficient d’une protection de 70 ans après la mort du dernier des co-auteurs de l’œuvre musicale.

Qui plus est, les autorisations au titre des droits de propriété intellectuelle ne constituent pas un obstacle pour les entreprises désireuses de commercialiser des phonogrammes puisqu’elles se matérialisent, le plus souvent, par un pourcentage sur le produit des ventes ou des exploitations des phonogrammes.

Les coûts de fabrication, de distribution et de promotion peuvent, en revanche, constituer une véritable contrainte pour les exploitants notamment s’agissant des marchés dits de niche laissant entrevoir une rentabilité limitée.

En effet, ces trois postes de dépenses représentent près des trois quart du prix de revient moyen d’un album (dont 14% pour la fabrication, 39% pour la promotion et 19% pour la distribution).

Or ces coûts, qui constituaient jusqu’à présent une véritable barrière d’entrée, doivent être reconsidérés au regard des nouvelles formes d’exploitation comme les plateformes de téléchargement en ligne.

En effet, ces nouveaux canaux de distribution ont pour avantage de numériser à faibles coûts les phonogrammes et d’en assurer une mise à disposition constante, sans être confronté aux problématiques de fabrication, de gestion de stocks et de référencement liées à la distribution physique de phonogrammes .

Force est donc de constater qu’une extension de la durée de protection ne constitue pas un obstacle rédhibitoire à l’exploitation du fond de catalogue mais, bien au contraire, une véritable incitation pour les producteurs phonographiques à rendre disponible des enregistrements qui ne pouvaient, dans le monde de la distribution physique, faire l’objet d’une commercialisation, faute de pouvoir assurer une certaine rentabilité.

flechesnep1 La durée de protection constitue un facteur d’incitations pour développer les investissements en matière de nouveaux talents

Il ressort de l’ensemble des études sur la question que l’extension d’une durée de protection constitue un facteur du développement des investissements notamment en matière de nouveaux talents.

Sur ce point, l’étude du cabinet LECG détermine un lien direct entre les revenus issus de la vente des phonogrammes et les investissements consentis par les producteurs phonographiques en termes de développement artistique.

De même, l’étude publiée par PriceWaterhouseCoopers indique qu’une extension de la durée de protection permettrait de financer en Angleterre les investissements concernant les nouveaux talents, sur 10 dix ans, à hauteur de 10 % d’un montant évalué à 11 millions de £.

S’agissant du marché français, les sommes investies aujourd’hui par les producteurs phonographiques pour le développement des nouveaux talents représentent en moyenne 30 millions d’euros chaque année. Une extension de la durée de protection permettrait d’augmenter de 10 % ces investissements soit un montant annuel de 2 à 3 millions d’euros.

1.S. Liebowitz, What are the consequences of the European Union extending copyright length for sound recordings ?, février 2006 ; LECG, The Economics of copyright turn extension, mai 2007 ; The Allen Consulting Group, copyright turn extension benefits and costs, juillet 2003.
2.Plus précisément 4,8% sur les ventes pour l’année 2004 d’après l’étude Liebowitz, p. 14
3.Pour mémoire, le marché de la musique enregistrée en France était de 1 302 millions d’euros 2002. En 2006, ce marché ne représente plus que 820 millions d’euros.
4.Voir en ce sens, l’ouvrage de Chris Anderson, the long tail, Why the future of business is selling less of more ?, Heperion, 2006.

Communiqué du 8/07/2008

Le SNEP a décidé de lancer son propre blog :
Un an après l’expérience de notre forum Faceface, pourquoi cette initiative ?
Les raisons ne manquent pas :
Il est aujourd’hui aussi important de communiquer sur le net que par les voies traditionnelles de la presse écrite et de l’imprimé. 
La parole des producteurs est souvent, bien trop souvent, inaudible, et à tout le moins pas assez visible sur Internet où de nombre de forums, de sites informatifs, de blogs débattent âprement de notre actualité, de nos métiers, de notre avenir.
Le sujet de la musique et du numérique mérite un espace d’information et de dialogue avec nos amis comme avec nos détracteurs, dédié à nos préoccupations.
L’actualité immédiate, celle du projet de loi « Création et internet » va nous amener à devoir expliquer régulièrement notre point de vue.
Mais ce blog est aussi un espace pour trouver une information sur l’industrie phonographique centrée sur l’essentiel, par rapport à notre site DisqueenFrance qui dispose d’une masse d’informations exhaustives et qui continuera à remplir le même rôle qu’aujourd’hui. A ce titre nous ouvrirons volontiers notre blog à celles et ceux qui souhaiteront donner leur point de vue pourvu qu’il s’agisse de respecter la propriété littéraire et artistique et nos métiers.
Nous serons heureux si demainlamusique.com devient l’un de vos favoris.
 
COMMUNIQUE DE PRESSE
Les signataires des accords de l’Elysée sur « le développement et la protection des œuvres culturelles dans les nouveaux réseaux de communication » se félicitent de l’adoption ce jour par le Conseil des Ministres du projet de loi « Création et Internet ».
S’inscrivant dans la démarche initiée par Denis Olivennes à laquelle se sont associées 45 des entreprises et organisations professionnelles les plus importantes de l’audiovisuel, des industries culturelles, du monde de la création et de l’accès à internet, l’adoption de ce texte par le Gouvernement constitue un pas important en vue de jeter les bases d’une nouvelle économie des échanges culturels sur Internet.
Alors que la France doit faire face au développement continu des téléchargements et mises en ligne illicites de contenus protégés, le projet de loi « Création et Internet » offre une opportunité pour confirmer la collaboration entamée entre les acteurs de la culture, de l’audiovisuel et d’Internet et pour disposer d’une réponse adaptée et pédagogique à ce phénomène, respectueuse de la vie privée des internautes et susceptible de faciliter le développement des offres légales de musique, de films et de programmes audiovisuels qu’attendent les consommateurs.
Les signataires souhaitent que le Parlement examine rapidement ce projet de loi afin de permettre l’entrée en application rapprochée des solutions justes et équilibrées contenues dans les accords de l’Elysée.
 À l’heure où nos partenaires européens observent avec attention l’issue du processus législatif qui s’ouvre en France pour envisager à leur tour de proposer de nouvelles régulations de l’offre culturelle sur Internet, l’adoption de ce projet de loi, qui assure un juste équilibre entre le droit à la vie privée et le droit à la création, entre la protection des œuvres et le développement des offres, nous semble d’autant plus indispensable. 

 Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62

Les signataires réitèrent leur confiance en ce projet et appellent les parlementaires à prendre leurs responsabilités pour aboutir au plus vite à la mise en œuvre de mesures favorisant l’essor de l’économie numérique dans un cadre respectueux de la propriété intellectuelle. 

titredossiers2008
POUR UN PARTENARIAT MEDIAS/PLATEFORME NUMERIQUE EN VUE DE LA DIFFUSION D’UN NOUVEAU TOP DES VENTES PHYSIQUES ET NUMERIQUES
Le Syndicat National de l’Edition phonographique (SNEP) a lancé un appel à candidature auprès de l’ensemble des opérateurs de l’Internet et de la téléphonie mobile visant à leur proposer en exclusivité l’exploitation des classements des meilleures ventes de disques en magasin et sous forme numérique, établi chaque semaine par IFOP.

En effet, le SNEP a décidé de créer un nouveau classement combinant pour la première fois les ventes de disques en magasin et les ventes de musique digitale.

Le SNEP a donné jusqu’au 8 février 2008 aux opérateurs la possibilité de répondre favorablement à cette offre.

Cette initiative marque la volonté des producteurs de disques de s’inscrire dans la mutation actuellement en cours dans le secteur musical et de manifester ainsi collectivement la place que doit avoir la musique auprès des consommateurs dans l’univers numérique.