Lancement de la deuxième édition du Prix Joséphine des artistes 2023 un dispositif renforcé de mise en avant des albums de son Palmarès, de nouvelles opérations et des partenaires additionnels.

Le Prix Joséphine, c’est quoi ?

Le Prix Joséphine récompense la qualité de la production musicale et l’excellence artistique. Son Palmarès de 10 albums peut tout autant célébrer le premier album fulgurant d’un artiste émergent comme l’accomplissement créatif d’un artiste établi, comme le fait avec succès le Mercury Prize anglais depuis plus de 30 ans.

Le Prix a imprimé sa singularité : récompenser les albums remarquables grâce à l’expertise d’un comité de journalistes et la sensibilité d’un jury d’artistes, deux instances paritaires et représentant par leur diversité un large panorama des esthétiques musicales.

Enfin, le Prix Joséphine fait découvrir au public amateur de musique les œuvres essentielles de l’année grâce à un parcours événementiel et digital étalé sur plusieurs mois.

Les inscriptions se font en ligne jusqu’au 12 mai inclus sur le site du Prix Joséphine.

Pour participer, les albums doivent avoir été publiés dans leur première version à compter du 4 juin 2022 et jusqu’au 2 juin 2023 compris.

Tous les albums sont éligibles sans condition de langue, de nationalité, de style musical ou de notoriété.

Ils doivent avoir être produits en France ou par un producteur établi dans l’espace francophone dès lors que ce dernier est signataire d’un contrat de licence ou de distribution internationale avec un opérateur établi en France pour, au minimum, le territoire de l’Europe continentale.

Pour plus de détails, n’hésitez pas à consulter le règlement sur le site du Prix Joséphine ou nous contacter à : info@prixjosephine.com


AGENDA

12 mai : Clôture des inscriptions.

30 mai : Annonce Sélection, Les 40 albums choisis par le Comité de journalistes

26 juin : Annonce du Palmarès Les 10 albums choisis par le Jury d’artistes.

Pendant tout l’été : Podcasts, vidéos, playlists, interviews, rencontres pour donner envie au public de découvrir les albums du Palmarès.

27 septembre : Concert du Palmarès et cérémonie En direct sur FIP depuis le Studio 104 de la Maison de la Radio et de la Musique avec les prestations live des 10 artistes et la désignation du ou de la lauréat.e de l’année.


Merci de vous assurer de la disponibilité des artistes aux dates clés du Prix : le 26 juin pour l’annonce du Palmarès et le 27 septembre pour la cérémonie.

Pour toute information complémentaire contactez :  Frédéric Junqua – Tél : 06 08 26 44 83

prixjosephine.com – @prixjosephine

RAPPORT IFPI SUR LA MUSIQUE DANS LE MONDE:
LES REVENUS MONDIAUX DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE
ONT AUGMENTÉ DE 9 % EN 2022

TELECHARGER LE RAPPORT

 

21 mars 2023 – Selon l’IFPI, qui représente l’industrie mondiale de la musique enregistrée, annonce à l’occasion de la publication du Global Music Report, une progression du marché mondial de 9%,  portée par la croissance du streaming payant par abonnement avec un chiffre d’affaires total de 26,2 milliards de dollars US pour 2022.

Les revenus du streaming audio par abonnement ont augmenté de 10,3 % pour atteindre 12,7 milliards de dollars US avec 589 millions d’utilisateurs de comptes d’abonnement payants fin 2022. Le streaming dans son ensemble (y compris les abonnements payants et la publicité) a progressé de 11,5 % pour atteindre 17,5 milliards de dollars, soit 67 % du total des revenus mondiaux de la musique enregistrée. D’autres secteurs sont également en croissance : les revenus physiques sont restés stables (+4%), les droits voisins ont augmenté de 8,6 % et sont revenus aux niveaux antérieurs à la pandémie, alors que le chiffre d’affaires de la synchronisation est en hausse de 22,3 %.

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, commente:

« Le travail, l’investissement et l’innovation au sein des maisons de disques continuent d’alimenter la croissance mondiale de l’industrie musicale.

« Il est vraiment passionnant de voir à quel point la musique est devenue interconnectée à l’échelle internationale, les producteurs continuant à construire et à développer des équipes locales dans le monde entier, travaillant avec des artistes issus d’une variété croissante de scènes musicales. Cela favorise le développement de la musique tout en permettant aux fans de saisir les opportunités de plus en plus nombreuses d’apprécier et de célébrer leurs propres cultures et artistes locaux.

« Le cœur de la mission d’une maison de disques reste d’aider les artistes à réaliser leur meilleur potentiel créatif et commercial. Aujourd’hui, ce partenariat s’est étendu à d’autres domaines et à d’autres régions du monde, car les labels ne cessent de développer des solutions innovantes.

« Cependant, alors que les formes d’exploitation de la musique ne cessent de se multiplier, c’est aussi le cas pour de nouveaux usages qui exigent des maisons de disques une mobilisation permanente pour faire en sorte que la valeur de la musique créée par les artistes soit reconnue et restituée. Ce défi devient de plus en plus complexe, car un nombre croissant d’acteurs cherchent à tirer profit de la musique tout en ne jouant aucun rôle dans l’investissement et le développement de celle-ci ».

Croissance dans toutes les régions du monde :

En 2022, les revenus de la musique enregistrée ont progressé dans toutes les régions du monde:

  • Le résultat de l’Asie a progressé de 15,4 %, avec une croissance de 5,4% de son premier marché, le Japon, tandis que le second plus grand marché, la Chine, augmentait de plus de 20 % (28,4 %), devenant pour la première fois l’un des cinq premiers marchés du monde. Dans le prolongement de cette tendance, l’Asie a également représenté près de la moitié des recettes physiques mondiales (49,8 %).
  • L’Océanie a connu une croissance de 8,1 %, soit une hausse par rapport au taux de croissance de l’an dernier (+4,7 %). L’Australie (+8,1 %) est restée l’un des dix premiers marchés mondiaux et la Nouvelle-Zélande a vu une augmentation de ses recettes en streaming, ce qui a permis au territoire d’enregistrer une croissance de 8 %.
  • Le chiffre d’affaires de l’Europe, deuxième région du monde pour la musique enregistrée, a augmenté de 7,5 %, les trois plus grands marchés de la région affichant tous une progression : Royaume-Uni (+5,4%), Allemagne (+2,2%) et France (+7,7%).
  •  L’Amérique latine a enregistré pour sa part une progression de 25,9 %, soit plus de 10 ans d’augmentation du chiffre d’affaires pour cette région du monde. Tous les marchés de la région ont affiché une croissance à deux chiffres.
  • Moyen-Orient et Afrique du Nord – précédemment le marché à la progression la plus forte en 2021, la région MENA a connu le troisième taux de croissance le plus élevé en 2022, avec une augmentation de 23,8 %, et représentant la part la plus élevée pour le streaming de toutes les régions du monde (95,5 %).
  •  L’Afrique subsaharienne – qui devient la région à la croissance la plus rapide en 2022 avec plus de 30 % de croissance (34,7 %), l’Afrique subsaharienne a été largement portée par une hausse significative des revenus du premier marché de la région, l’Afrique du Sud (+31,4 %).
  • USA & Canada – Première région en termes de revenus – a progressé de 5 % en 2022 ; premier marché mondial, les États-Unis, ont progressé de 4,8 % a – dépassant pour la première fois les 10 milliards de dollars – et les revenus de la musique enregistrée au Canada ont augmenté de 8,1 %.

Notes:
Les valeurs en monnaie locale sont exprimées à partir de taux de change 2022 fixés par des sources indépendantes. L’IFPI retraite chaque année toutes les valeurs historiques en monnaie locale. Les valeurs de marché peuvent donc varier rétrospectivement en fonction des fluctuations de ces taux de change.

À propos de l’IFPI
Avec plus de 8 000 labels et producteurs membres, L’IFPI représente l’industrie du disque dans le monde. Nous nous efforçons de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs de musique enregistrée et de développer les utilisations commerciales de la musique enregistrée dans le monde.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter : press@ifpi.org | +44 (0)20 7878 7979

Télécharger le décryptage des résultats 2022 du marché de la musique enregistrée
Voir la vidéo

Avec un chiffre d’affaires de 920 M€, le marché français de la musique enregistrée affiche un résultat en progression de 6,4% en 2022, soit une sixième année consécutive de hausse. Ce chiffre conforte les performances observées depuis 2017.

La croissance reste significative malgré un environnement complexe, marqué par l’incertitude économique, l’inflation et les challenges nés de l’évolution constante des usages.
Les revenus des ventes retrouvent leur niveau d’il y a 15 ans, mais n’atteignent que 52% du pic historique de 2002. Ils sont générés aux trois quarts par les exploitations numériques et un quart par les supports physiques, soit exactement l’inverse d’il y a 10 ans.

Le streaming par abonnement, avec 426 M€, reste de loin la première source de revenu de la musique enregistrée et le levier de croissance du marché, en progression de 11% par rapport à 2021.
Si 16 millions d’utilisateurs ont adopté le streaming payant, l’usage est encore loin de toucher au but dans la conquête de tous les publics. Toutes générations confondues, il peine à atteindre en France les niveaux des autres grands marchés de la musique. Plateformes et producteurs ont là un défi majeur à relever : convaincre les consommateurs, jeunes et adultes, de franchir le pas de l’abonnement.
Quant au streaming financé par la pub et au streaming vidéo, ils progressent à un rythme plus soutenu mais génèrent des revenus encore modestes. Ces deux segments représentent respectivement 8% et 9% du chiffre d’affaires des ventes.

Les résultats des supports marquent le pas dans leur ensemble mais le vinyle tire son épingle du jeu en hausse de 13% en valeur. Il représente désormais 45% des ventes physiques, contre moins de 1% il y a 10 ans et n’est pas loin de faire jeu égal avec le CD. Ce dernier reprend la courbe antérieure à la pandémie et reste tout juste la seconde source de revenu du marché.
Quant à la synchronisation (musique à l’image, dans les films, les pubs, les jeux vidéo…) et aux droits voisins (copie privée, musique à la radio, clips TV, sonorisation…), ils représentent respectivement 32 M€ (+34%) et 122 M€ (+12%).

Par ailleurs, les projets des artistes produits en France et chantant en français confirment cette année encore leurs performances remarquables, toutes générations et toutes esthétiques musicales confondues : 17 albums du TOP 20 sont des productions françaises, comme 77% des 200 meilleures ventes 2022, une tendance de fond constatée depuis une dizaine d’année.
Le signe de la vitalité de la production française, c’est aussi la présence de la jeune génération aux côtés des artistes confirmés sur le podium des meilleurs scores de l’année : 32 premiers albums se sont classés au TOP 200 dont 26 productions françaises.
Autre indicateur très parlant du rôle de locomotive des nouvelles productions françaises en streaming : parmi les 100 000 titres les plus écoutés en 2022, on recense trois quarts de titres de moins de 10 ans dont les deux tiers sont des productions françaises.

Au-delà de ces succès, les défis restent immenses pour répondre aux besoins des artistes et aux attentes des consommateurs. L’innovation est le premier atout de la stratégie des producteurs, pour anticiper les nouvelles zones d’influence, enrichir l’expérience des fans et les rapprocher de l’artiste au-delà des supports, sur plusieurs formats, et tirer parti du développement de nouveaux canaux : le gaming, les métavers, les NFT et leurs interactions avec les communautés déjà existantes.
Désormais ces développements sont intégrés dès la conception des lancements en phase avec la vision de l’artiste.

Alexandre Lasch, directeur général, déclare : « les producteurs multiplient les expériences musicales et les sources de revenus, ajustant leur stratégie à des enjeux sans cesse renouvelés : juguler les manipulations de streams qui faussent les règles du jeu, redéfinir la place de TikTok dont l’utilisation massive détourne les consommateurs des offres d’abonnement, moteurs du modèle économique de la musique aujourd’hui , ou encore assimiler les multiples applications de l’intelligence artificielle qui influencent déjà la manière de faire et d’écouter la musique ».
Dans cet environnement en perpétuelle mutation, l’expertise des labels, au-delà de la découverte et de la révélation des talents consiste aujourd’hui plus que jamais, à augmenter l’intensité et l’ampleur des liens entre fans et artistes et à développer l’engagement sous toutes ses formes en mettant l’expérience au cœur des usages.

À propos du SNEP : Le syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2022 à 920 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes Music, Sony Music France , Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact : Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

ALL ACCESS : LA RELEVE

8 Mars 2023 : Journée internationale du droit des femmes
L’égalité Femmes Hommes, c’est l’affaire de tous, tous les jours.
C’est un enjeu collectif de réussite.
C’est l’ambition quotidienne d’All Access.

Ce 8 mars, Journée internationale des droits des femmes nous offre un portevoix pour faire entendre les projets, les idées et les ambitions que les producteurs portent pour faire bouger les lignes et faire grandir plus vite les femmes dans les entreprises de la musique.

All Access est un de ces jeunes réseaux qui met tout en œuvre pour les rendre :
+ Fortes
+ Visibles
+ Nombreuses

Pour faire monter le son des femmes de la musique : nous sommes fiers d’accueillir pour la quatrième saison des Master class ALL ACCESS, 50 professionnelles remarquables, enthousiastes, qui rêvent en grand et changent le monde.

Grâce au soutien du Centre National de la Musique, l’association a mis en place des comptes dédiés sur les réseaux sociaux, et communiqué régulièrement sur les activités d’All Access. Les participantes au programme de mentorat bénéficient aussi d’un kit de communication pour leur assurer une meilleure visibilité.

Avec le cofinancement du CNM et du Fonds de Justice de Sony Music International un séminaire de deux jours tourné vers le développement du leadership est proposé à l’ensemble des participantes

En partenariat avec Audiens depuis la création d’All Access Musique, les jeunes femmes qui participent au programme de mentorat ont accès à des séances de coaching individuel prodiguées par des coachs certifiés.

Merci aux mentors, aux coachs, aux partenaires !

Palmarès des 38èmes Victoires de la Musique

FÉLICITATIONS À TOUS LES LAURÉATS DES VICTOIRES DE LA MUSIQUE 2023 ET AUX ÉQUIPES DE PASSIONNÉS QUI LES ONT ENTOURÉS ET AIDÉS À PORTER LEURS PROJETS  LE PLUS LOIN POSSIBLE.

Artiste masculin
Stromae
Polydor / Universal Music

Artiste féminine
Angèle
Romance Musique / Universal Music

Révélation masculine
Pierre De Maere
CINQ 7 / Wagram

Révélation féminine
november ultra
Virgin Records / Universal Music

Album
« Multitude » – Stromae
Polydor / Universal Music

Chanson originale
« La quête » – OrelSan – Auteur : OrelSan/Compositeurs : Phazz – Skread

Concert
OrelSan – « Civilisation tour » – Production : Astérios Spectacles/Strong Ninja/7TH Magnitude

Création audiovisuelle
« La quête » – OrelSan – Réalisateur : Victor Haegelin

Album le plus streamé d’une artiste
« Nonante-Cinq » – Angèle
Romance Musique / Universal Music

Album le plus streamé d’un artiste
« Jefe » – Ninho
Rec. 118 / Warner Music

 

L’accord conclu ce jour entre le SNEP et NJJ est le plus ambitieux jamais signé entre les producteurs de musique et un service de télévision : le projet SIX entend présenter au public la richesse et la diversité de la production musicale française dans son ensemble, des labels TPE aux grandes entreprises.

En assurant une exposition optimale de la musique aux heures de grande écoute et dans les programmes d’information, en œuvrant à une représentation équilibrée des artistes féminines et des artistes masculins, en faisant toute leur place aux jeunes talents dans tous les genres musicaux, cet accord vient compléter les engagements pris par NJJ dans le cadre de sa candidature à l’obtention d’une fréquence TNT. A cet égard, NJJ surclasse très nettement les annonces faites par son concurrent direct.

La musique a toute sa place au sein de l’offre de télévision, elle est l’art fédérateur par excellence et doit permettre aux médias linéaires de renouer avec tous leurs publics. Cette ambition partagée avec Xavier Niel et son équipe ne se traduit pas par des promesses mais par des actes et des engagements concrets.

Dans ces conditions, les producteurs de musique du SNEP ont fait savoir à l’Arcom qu’ils soutenaient sans réserve le projet SIX proposé par NJJ, qui laisse entrevoir la possibilité d’un retour à l’esprit de la loi de 1986 et d’un dialogue respectueux.

 

 

La prolongation des accords en cours concernant la musique sur les chaines du groupe M6, bien que tardive, est un pas dans le bon sens pour la place de la musique sur la TNT dans les années à venir. Ces accords ne sauraient toutefois constituer un blanc-seing donné à M6 dans le cadre du renouvellement éventuel de sa fréquence par l’ARCOM.

A cet égard, notre organisation sera extrêmement attentive aux engagements musicaux que les deux candidats à l’attribution de cette fréquence défendront le 15 février prochain devant l’Autorité. Le SNEP soutiendra le projet qui présentera les meilleures garanties à long terme en faveur de la création musicale et du public.

Le choix de l’attributaire par l’ARCOM dans les semaines à venir doit être guidé par un mieux-disant culturel. Alors que les producteurs de musique réaffirment le rôle majeur des médias traditionnels dans le développement de la carrière des artistes, ce choix est l’opportunité unique d’assurer aux téléspectateurs une offre télévisuelle ambitieuse, diverse et de nature à préserver l’attrait des programmes linéaires.

Deux candidatures ont été déposées auprès de l’ARCOM dans le cadre du renouvellement de l’autorisation d’émettre de M6. Deux candidatures et de toute évidence deux projets éditoriaux qui seront de nature à se différencier fortement.

C’est l’occasion pour les acteurs de la filière musicale de rappeler que la musique est un élément constitutif de l’ADN de cette chaîne depuis sa création en 1987 à partir de la chaîne musicale TV6. Le renouvellement de sa fréquence, ne doit pas être l’occasion d’une remise en cause des engagements actuels de M6 en faveur de la musique qui occupe 20 % de sa programmation.

Les auteurs-compositeurs, les artistes interprètes, les managers, les éditeurs de musique, les producteurs phonographiques, et les producteurs de spectacles, considèrent que c’est au contraire, l’occasion d’un renforcement du montant des investissements consacrés à la production d’émissions musicales sur M6. Le montant actuel de 19 M€, mutualisable avec l’ensemble des autres chaînes du groupe, ne représente que 3,7 % du coût total de la grille du groupe M6, ce qui est parfaitement dérisoire, au regard notamment des obligations musicales de M6 et de W9. Par ailleurs, M6 assure aujourd’hui 29 000 diffusions de vidéomusiques par an. Ce dispositif doit être maintenu au cours des prochaines années car complémentaire avec les vidéomusiques accessibles sur les sites de partage de vidéos.

L’exposition des nouveaux talents, des nouvelles productions et le bon équilibre entre les diverses esthétiques musicales sur les chaînes de la TNT constituent un enjeu important pour la diversité musicale et le développement de la notoriété d’un artiste. Les fortes audiences générées par certaines émissions musicales en prime-time restent à cet égard incomparables par rapport aux réseaux sociaux. Cette dimension fédératrice conjuguée au rôle éditorial et de prescription des chaînes hertziennes, en font un maillon toujours fondamental de la réussite de la scène française.

Les acteurs de la filière musicale seront extrêmement attentifs aux engagements souscrits par chacun des deux candidats en matière de programmation musicale et d’investissements, à l’occasion de leur audition le 15 février prochain. Ils soutiendront auprès de l’ARCOM le projet qui leur paraîtra le plus ambitieux en matière de programmation musicale et de niveau d’investissement dans ce domaine.

Tous Pour La Musique (TPLM) fédère l’ensemble des professionnels de la musique en France : auteurs, compositeurs, artistes interprètes, musiciens, éditeurs, producteurs, managers, entrepreneurs de spectacles (producteurs de spectacles, diffuseurs, festivals, exploitants de salles), les distributeurs de musique physique et numérique, les fabricants d’instruments de musique, les attachés de presse, et agit en faveur de la création musicale en France dans toute sa diversité.

Les 100 titres les plus diffusés en radio ont cumulé plus de 3,8 millions de diffusions sur l’ensemble de l’année, soit 20% du total de l’offre musicale du média radio et un quart du nombre total des contacts musicaux.

Le single de Camila Cabello feat. Ed Sheeran « Bam Bam » (RCA) décroche la 1ère place du Top 100. Le tube aux sonorités latines a été joué près de 90.000 fois sur les stations du panel et a généré, en termes d’audience, 1,3 milliard de contacts.

Rema « Calm down » (Virgin Records) occupe la 2ème place du Top avec quelque 82.000 diffusions et 1,2 milliard de contacts suivi de très près par The Weeknd classé 3ème avec « Sacrifice » (Island-Def Jam). On soulignera que l’artiste canadien est un habitué du classement radio. Il est le seul artiste à avoir réussi l’exploit du figurer, pour la 3ème année consécutive, dans le haut des Tops annuels. Classé N°1 l’an passé avec « Save your tears », The Weeknd a surtout réussi l’exploit de se positionner, en 2020, aux 2 premières places du Top 100 radio avec « Blinding lights » et « In your eyes ». Une performance jamais observée depuis la mise en place des bilans radio.

S’agissant des artistes francophones, la meilleure performance revient à Stromae classé 6ème du Top avec « L’enfer » (Polydor). Le titre cumule plus de 66.000 diffusions et 1 milliard de contacts. Mis en radio début janvier, « L’enfer » s’est positionné directement à la 42eme place de l’airplay lors de sa sortie. Le single de Stromae, très attendu par les programmateurs, a été joué par la quasi-totalité des stations du Panel. Une vingtaine de radios, essentiellement des stations locales, ont joué le titre plus de 1.000 fois sur l’ensemble de l’année dont Lorfm, la radio lorraine qui a programmé « l’enfer » 1.350 fois sur son antenne. Europe 2 est le réseau national qui a le plus joué le titre de Stromae avec 1.134 passages. La station a, à elle seule, contribué à 10% de l’audience totale du titre en radio.

Sur l’ensemble du Top 100, la performance globale des titres francophones progresse à nouveau cette année pour représenter 40% de l’audience totale du classement radio. Une progression continue amorcée depuis 2018. En 5 ans, la part de marché des titres francophones dans le Top 100 a gagné +10 points (40% vs 30% en 2018). On compte cette année 43 titres francophones classés dans le Top 100 radio dont 16 dans les 50 premiers. Parmi les meilleures performances, Amir (Parlophone) se distingue avec 2 tubes classés dans le Top 30, « Ce soir » 11ème et « Rétine » 28ème.

S’agissant des artistes internationaux, Imagine Dragons (Polydor) signe la meilleure performance avec 4 tubes classés dans le Top 100 « Enemy » 25ème , « Sharks » 29ème , « Bones » 30ème et « Wrecked » 86ème. Ed Sheeran (Wea) s’illustre également avec 3 tubes classés « 2step » 10ème , « Shivers » 21ème et « Bad habits » 80ème. En comptabilisant les duos, Ed Sheeran compterait 2 tubes de plus dont le duo avec Camila Cabello « Bam Bam » N°1 du Top 100 et celui avec Vianney « Call on me » (Tôt ou tard) classé 52ème.

Après la signature – sous l’impulsion de l’IFPI – d’un premier code international de bonnes pratiques par l’industrie mondiale de la musique enregistrée en 2019, l’étude « manipulation de streams » publiée aujourd’hui par le Centre National de la Musique marque une avancée décisive pour stopper ces comportements illicites.

A l’échelle française, le SNEP s’est mobilisé dès 2017 sur ce sujet et a multiplié les alertes auprès des pouvoirs publics, notamment lors des débats du projet de loi ARCOM, alertes qui ont conduit à la mise en œuvre de l’étude réalisée par le CNM.

Les manipulations en ligne affectent l’ensemble de l’économie : fausses informations, faux avis, faux likes, faux abonnés… et la musique n’échappe pas à ces usages déviants qui viennent déséquilibrer un environnement attractif mais encore fragile. Augmentant artificiellement les écoutes en ligne d’un titre ou du répertoire d’un artiste sur les plateformes de streaming, ils visent à fausser la visibilité et la rémunération des projets artistiques.

Cette première étude montre que les répertoires sont concernés dans toute leur profondeur ; sur Spotify comme sur Deezer, plus de 80% des détections concernent la « longue traîne », soit les titres au-delà du Top 10.000 des meilleures écoutes.

Face à ce constat, les producteurs du SNEP se félicitent que la plupart des acteurs du marché de la musique en France aient pris la juste mesure de ce phénomène nuisible à tous. En ce qui les concerne, ils se sont dotés d’importants moyens techniques et d’équipes dédiées pour y répondre.

Le panel des distributeurs ayant participé à cette étude (Sony Music, Universal Music, Warner Music, Wagram et Believe) représente ainsi plus de 75% des volumes de streams sur Deezer, mais une part significativement moindre de l’activité frauduleuse.

Après avoir ouvert une première voie, ils expriment une volonté sans faille et appellent de leurs vœux la mise en œuvre d’actions systématiques de la part de tous les distributeurs, agrégateurs et plateformes pour appréhender plus largement ces pratiques et en intensifier la répression.

En effet, si l’étude donne à voir qu’entre 1 et 3% des volumes de streams en France sont générés artificiellement, il s’agit uniquement des comportements anormaux détectés par les plateformes  et non de la réalité effective des manipulations de streams, qui est nécessairement supérieure.

Chaque plateforme ayant sa propre méthodologie de détection, les résultats ne sont pas comparables d’un service de streaming à l’autre. Cette étude appelle donc des suites pour dégager une vision plus complète, réunissant tous les acteurs concernés et unifiant leurs méthodologies avec l’appui d’un tiers de confiance indépendant.

Cette étude se limitant par ailleurs aux écoutes générées en France, elle ne reflète pas le niveau des manipulations de streams ailleurs dans le monde.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP, déclare : « Il est nécessaire de parcourir rapidement le chemin qui permettra de gagner en exhaustivité et en efficacité dans la lutte contre les écoutes artificielles, en s’appuyant notamment sur le développement d’une pédagogie en direction de l’ensemble des protagonistes, des structures les plus installées jusqu’aux artistes autoproduits. »

A cet égard, le SNEP souscrit pleinement aux recommandations de l’étude. En particulier, l’appui de l’Etat via le Pôle d’Expertise de la Régulation Numérique (PEReN) et la répression des fraudes (DGCCRF) serait extrêmement utile pour aller plus loin et plus vite dans les processus mis en œuvre.

Cette mobilisation des pouvoirs publics et des acteurs du marché français de la musique enregistrée doit s’inscrire dans la durée. Elle vient s’ajouter aux actions judiciaires passées ou en cours menées par l’IFPI et d’autres organisations, en Europe et sur d’autres continents.

A propos du SNEP www.snepmusique.com :

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation professionnelle regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

 

Télécharger ici le communiqué de presse et l‘étude sur la manipulation des écoutes en ligne du CNM