Classements 2024 : entre succès confirmés et révélations, découvrez les albums les plus vendus en France et les grandes tendances qui façonnent le paysage musical.


Le podium des 3 meilleures ventes d’albums de l’année 2024 est entièrement occupé par des artistes français : Werenoi, qui monte pour la 2eme année consécutive sur la première marche, PLK et Indochine, confirmant ainsi la vitalité et l’excellence de la scène musicale française .

Avec 18 des 20 meilleures ventes d’albums 2024, le public plébiscite cette année encore les projets des artistes produits en France – et chantant en français – toutes générations et tous styles musicaux confondus, avec une mention spéciale pour le rap qui domine la tête de ce classement.

Top Albums completTop Streaming complet

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Décryptage de ces performances remarquables à travers les 200 meilleures ventes 2024 :

  • 18 albums du Top 20 sont des productions françaises.
  • 145 productions françaises sont présentes dans les 200 meilleures ventes 2024, et comptent pour 77% des écoutes de ce classement.
  • 138 milliards d’écoutes en streaming en 2024, en progression de 17 milliards ( +14%) par rapport à 2023.
  • + de 14 millions d’albums physiques vendus.
  • Les artistes francophones émergents performent eux aussi18 premiers albums produits en France intègrent le Top 200 albums annuel dont « Chaque seconde » de Pierre Garnier qui s’invite directement à la 5ème place et « la Symphonie des éclairs » de Zaho de Sagazan à la 6ème position.
  • 32 artistes placent 2 albums ou plus dans le classement annuel : Jul y inscrit à lui seul 8 projets comme l’an passé !
  • Les performances des artistes féminines dans le Top 200 Albums enregistrent une progression notable par rapport à 2023 : quatre artistes françaises figurent désormais parmi les 20 premières places, contre une seule l’année précédente. Une évolution encourageante, mais qui appelle à être renforcée.

Sur l’ensemble du Top 200, 41 projets sont féminins soit un peu plus d’un album sur 5. Billie Eilish performe à la 4ème place devant Zaho de Sagazan et Taylor Swift  respectivement aux 6ème et 9ème place.

A saluer tout particulièrement : le succès des premiers albums de Zaho de Sagazan, Santa, Sabrina Carpenter, Mentissa et Tyla.

Les femmes s’imposent également en tête, occupant les premières places des classements vinyles, jazz et radio.

  • Les répertoires :

En tête du Top 200, les artistes Rap, Hip Hop et R&B, produits en France, continuent d’occuper le haut de l’affiche, imposant cette scène comme l’une des plus dynamiques du monde.

Sur le seul Top 20, ils représentent 12 projets : Werenoi (avec 2 albums), PLK à la 2ème place du Top suivis ensuite par SDM, JUL (avec 3 projets), Gazo x Tiakola, Dadju & Tayc, SCH, Tiakola et Bouss .

Les albums de  Variété et Chanson Française, progresse cette année avec 5 projets classés dans le Top 20 Albums, contre 3 en 2023. Cette dynamique se fait au bénéfice de deux artistes émergents : Pierre Garnier et Santa.

Dans le tout récent Top Rock & Metal, 5 projets français se distinguent en se classant dans le Top 10 : Indochine s’impose en occupant la 1ere place ainsi que la 6eme place avec son album live.

Le groupe domine également le Top physique en décrochant la 1ere position suivi par Zaho de Sagazan à la 2eme place. En toute logique Indochine brille également dans le Top 200 en se hissant à la 3eme position .

Quant au Top vinyle, Billie Eilish se démarque en atteignant la 1ere place.

Top Rock & Metal complet / Top Vinyle complet

 

 

 

 

 

 

 

Enfin, les productions françaises se distinguent aussi dans le classement des meilleures ventes pour les répertoires Classique et Jazz : Sofiane Pamart, en tête du top classique, avec ses 3 projets et Ibrahim Maalouf, avec 3 projets dans le classement Jazz dont son nouvel album dans le Top 10, se sont tout particulièrement illustrés au cours de l’année 2024.

Top Jazz complet / Top Classique complet

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Le classement radio

En 2024, les artistes féminines brillent en occupant la moitié du Top 10 des classements radio: Sabrina Carpenter et Dua Lipa se disputant la premières place à quelques auditeurs près, tandis que Joseph Kamel à la 5ème place et Pierre Garnier à la 10ème place, deux nouveaux talents issus de programmes télévisés se distinguent.

Top Radio complet

 

Classements officiels de la SCPP établis par OCC.
Tous les droits de reproduction et de communication au public sont réservés à la SCPP.

Les classements des ventes couvrent la période du 29 décembre 2023 au 26 décembre 2024.
Le classement radio couvre l’année civile 2024 – source YACAST


À propos du SNEP : Le syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2023 à 968 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes Music, Sony Music France , Tricatel, Universal Music France, SCHERZO Production et Warner Music France.


Contact Presse :
Candice de La Richardière
+33 (0) 6 01 04 85 48
Candice.delarichardiere@snepmusique.com

Le SNEP vous présente ses meilleurs vœux pour 2025 ! 

Que cette nouvelle année soit synonyme de créativité, de succès et d’innovation pour toute l’industrie musicale.

Ensemble, continuons à soutenir les talents, défendre la musique et relever les défis de demain.

Merci à tous les professionnels qui font vibrer cette passion au quotidien.

L’EMISSION LES DISQUES D’OR DE L’ANNÉE 

L’EMISSION LES DISQUES D’OR DE L’ANNÉE 

 

M6 diffuse ce 24 décembre 2024 la première édition des « Disques d’Or de l’année », un événement musical en partenariat avec le SNEP, produit par Hanaé Productions qui met à l’honneur les artistes certifiés de l’année dans tous les genres musicaux. (Certifications Or, Platine ou Diamant entre le 1er novembre 2023 et le 31 octobre 2024). 

Mardi 24 décembre 2024 à 21H10, M6 crée l’événement au Dôme de Paris et célèbre les artistes qui, en 2024, ont décroché un disque d’or, de platine ou de diamant lors d’une grande soirée musicale exceptionnelle : « LES DISQUES D’OR DE L’ANNÉE ». 

Présentée par Élodie Gossuin entourée de nombreux artistes, cette émission inédite vous invite à découvrir sur scène les grandes performances musicales 2024 avec des prestations live conçues spécialement pour l’événement. 

Performances parmi lesquelles, celles de  : JULIEN DORÉ, CLARA LUCIANI, PIERRE GARNIER, CALOGERO, VITAA, KENDJI GIRAC, AMIR, HOSHI, EDDY DE PRETTO, DAVID HALLYDAY, CHIMÈNE BADI, JOSEPH KAMEL, KEBLACK, HÉLÈNE SEGARA, NUIT INCOLORE, THEODORT, CHRISTOPHE WILLEM, JUNGELI…  

Cette soirée est aussi l’occasion de célébrer les 50 ans du Disque d’Or et de se remémorer quelques-uns des tubes incontournables qui ont marqué l’histoire de cette récompense historique et toujours au Top de l’actualité musicale. 

Ci-dessous vous trouverez les liens vers les tableaux de certifications albums et Singles 

Singles Certifiés                                                            Albums certifiés 

Cinquième épisode proposé par le SNEP pour mettre en lumière des performances remarquables réalisées à l’international par des artistes produits en France, et saluer au fil de l’actualité, le rayonnement de celles et ceux qui portent haut les couleurs de la production musicale française dans le monde et le travail des équipes qui les entourent.

Sous l’impulsion de l’essor mondial du streaming, les artistes produits en France, talents confirmés ou de la nouvelle génération, sont de plus en plus nombreux à rencontrer des succès spectaculaires aux quatre coins de la planète.

Ils sont le symbole de la diversité des genres musicaux et des générations, ils sont programmés dans les plus grands festivals du monde, de Coachella au Reeperbahn, et leurs titres parviennent au Top des plateformes de streaming en Allemagne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Italie, aux Etats-Unis mais aussi en Asie ou en Amérique du Sud.

Dans l’ombre de ces succès : le travail des labels pour développer des featuring avec les stars locales, les synchros dans les séries les plus populaires sur Netflix, Amazon Prime ou Disney+, dans les campagnes publicitaires internationales ou dans les jeux vidéo qui participent très largement à la mondialisation de l’audience des artistes produits en France.

 

FOLAMOUR – FHUO

2024 : l’année des nouveaux défis et des belles récompenses pour Folamour !

Cela fait maintenant plus de 10 ans que le producteur multi-instrumentiste et DJ français Folamour se produit aux quatre coins du globe. Son année 2024 fut marquée par de belles réussites et des nouveaux défis, relevés avec brio : une tournée pour ses 10 ans de carrière à guichets fermés, ses débuts dans le très renommé festival Coachella, une performance de 8 heures lors de l’Amsterdam Dance Event qui affichait complet des mois à l’avance…

Et pour couronner le tout, la réception tant attendue de sa première certification single d’or à l’export pour son titre « These Are Just Places To Me Now »!

Depuis la sortie en 2017 du premier de ses quatre albums, Folamour cumule plus 170 millions de streams toutes plateformes confondues, certains de ses titres atteignent à eux seuls plus de 20 millions de streams sur Spotify. Parallèlement et en tant que producteur, il a toujours eu à cœur de proposer une vision bien à lui de la musique qui revendique fièrement ses racines soul, funk, disco, afrobeat ou pop avec toujours le groove comme boussole.


MYLA – Parlophone / Warner Music France

Myla, jeune chanteuse et autrice-compositrice parisienne, est devenue un talent incontournable de la scène Dark Pop. Révélée sur les réseaux sociaux, elle a rapidement captivé TikTok grâce à ses contenus mêlant humour et musique, cumulant aujourd’hui plus d’un million de followers.

En février 2024, elle a publié son premier EP, “Sweet Melodies”, qui inclut le morceau “Under the Same Moon”. Ce titre est devenu un véritable phénomène viral, en Belgique, en Suisse mais aussi plus particulièrement…en Indonésie, où il a généré à ce jour plus d’un million de créations et plus d’un milliard de vues. Il y atteint même la première place du classement Spotify Viral 100. Le succès de “Under the Same Moon” repose sur un trend où les utilisateurs partagent des vidéos de souvenirs agrémentées de l’effet vocal “écho” de TikTok, soulignant l’aspect nostalgique de la chanson.

Cette dynamique a propulsé le titre dans des playlists Spotify majeures en Indonésie puis très vite aux Philippines et en Malaisie, comme “Lagi Viral” (1, 3M abonnés), “Chillax Ka Muna!” (1,2M abonnés) et “Hugot” (1,9M abonnés). Aujourd’hui, le morceau cumule plus de 6 millions de streams et continue d’inspirer plus de 15 000 créations TikTok par semaine.

Le succès fulgurant de ce titre a valu à Myla une nomination aux TikTok Awards dans la catégorie Révélation musicale de l’année. Avec une carrière en pleine expansion et une audience grandissante, Myla incarne cette nouvelle génération d’artistes français prêts à conquérir la scène internationale.


GODWIN – Sony Music France

De Kaduna à Hollywood, la musique résonne avec le cinéma.

Le film Gladiator avait fortement marqué les esprits à sa sortie il y a 20 ans et imprégné par sa force et son lyrisme des fans du monde entier. Parmi eux Godwin, artiste nigérian, signé chez Sony Music France. Godwin y a puisé l’inspiration, fusionnant sa passion pour la narration à travers le cinéma (il est membre du collectif cinématographique nigérian The Critics Company) avec la puissance émotionnelle de ses créations musicales.

A la sortie du trailer de Gladiator II , les thèmes omniprésents du sacrifice, de la résilience et de la rédemption lui ont immédiatement inspiré un nouveau titre.

Blood for Blood est né de cette rencontre entre cinéma et musique. Godwin a partagé le processus de création de ce morceau avec ses fans sur les réseaux sociaux, expliquant comment il avait été inspiré à la fois par le teaser du film, et par des chansons marquantes comme l’envoûtant Strange Fruit de Billie Holiday, Love on the Brain de Rihanna, ou encore Famous de Kanye West.

La transparence de Godwin sur son processus créatif et sa passion ont attiré l’attention des studios Paramount. Impressionnés par sa vision artistique, ils ont vu une synergie naturelle entre la narration de Godwin et le récit du film, et l’ont autorisé à insérer des images du film dans le clip de Blood for Blood.

L’artiste a pu présenter son titre lors des avant-premières de Gladiator II en Allemagne, avec des performances live spéciales à Berlin et Munich ainsi qu’une diffusion exceptionnelle du clip à Francfort et Leonberg.

Blood For Blood témoigne du talent artistique de Godwin, qui fusionne ses racines nigérianes avec un son contemporain qui transcende les genres musicaux. À seulement 23 ans, il se distingue sur la scène musicale en créant une musique qui s’éloigne du courant dominant de l’afrobeats, élaborant un récit intérieur plein d’émotions. Son travail s’inspire de ses expériences personnelles, de son héritage culturel et de son parcours artistique, faisant de lui une voix unique dans le paysage musical mondial.


KAVINSKY x ANGÈLE x PHOENIX – Loyauté / Angèle VL Records / Deadcruiser / Record Makers / Universal Music France (Virgin Music)

Après avoir marqué durablement la scène musicale, Kavinsky s’impose à nouveau à l’international grâce à une performance inédite lors de la clôture des Jeux Olympiques de Paris, le 11 août 2024. Accompagné par Angèle et le groupe Phoenix, il interprète son titre emblématique « Nightcall », offrant une version revisitée qui suscite un engouement mondial.

Cette prestation remarquable a relancé « Nightcall » sur le devant de la scène, avec une portée sans précédent grâce à la diffusion planétaire des Jeux. La performance a notamment permis au titre de battre le record du morceau le plus shazamé en une minute, et le plus shazamé en 24 heures, un exploit soulignant l’impact de cette réapparition.

Le titre original comptabilise aujourd’hui 700 millions de streams, alors qu’une nouvelle version du titre, en collaboration avec Angèle et Phoenix, continue de nourrir l’audience internationale. Portée par l’engagement des artistes sur les réseaux sociaux, cette nouvelle version attire un public croissant. Des contenus exclusifs alimentent l’intérêt et touchent une audience diversifiée. La collaboration avec Angèle et Phoenix permet au morceau d’élargir son rayonnement, notamment auprès des fans de ces artistes. Cette version revisitée de « Nightcall » s’impose ainsi non seulement comme un hommage à un titre culte, mais comme un succès renouvelé qui capte l’attention des plateformes de streaming et des radios internationales.


ANGÉLIQUE KIDJO – Parlophone / Warner Music France

Angélique Kidjo nommée aux prochains Grammy Awards 2025

Icône mondiale de la musique africaine, la chanteuse franco-béninoise (Parlophone France) vient d’être nommée dans la catégorie Best Global Music Performance pour son morceau ‘Sunlight to my Soul’ avec la chorale Sud africaine du Soweto Gospel Choir. En pleine tournée nord américaine, elle vient notamment de se produire à guichets fermés au prestigieux Carnegie Hall de New York, où elle a été rejointe sur scène par Nile Rodgers ou encore la star Nigériane Davido pour interpréter son dernier single  ‘Joy’  qui cumule déjà 10 millions de streams à l’export. La cérémonie des Grammy Awards 2025 se tiendra le 2 février prochain à Los Angeles.

Angélique sera de retour en concert en France à la Philharmonie de Paris le 15 février 2025 pour célébrer la richesse du patrimoine musical africain avec un concert symphonique au programme panoramique mêlant des chansons phares de son répertoire et celles d’autres artistes d’hier ou d’aujourd’hui.


TALISCO – Roy Music

En 10 ans de carrière, Talisco s’est imposé comme l’une des références pop électro en France et à l’export. Plus de 600 concerts dans le Monde (Etats-Unis, Canada, Australie, Royaume-Uni, Allemagne, Pays Bas, Autriche, Espagne, Italie, Belgique, Suisse, Croatie, Luxembourg, Grèce, Monténégro…) témoignent de ce succès international.

Talisco, ce sont 5 albums studio dont sont issus de nombreux succès tel que « Your wish », « The Keys », « Sun », « My home », « To you »…

Avec plus de 150 synchros à son actif, Talisco s’est forgé une réputation de leader mondial de la synchronisation de musique à l’image.

En France sa musique a constitué l’identité sonore de Bouygues Télécom pendant plus de 4 ans, et illustre actuellement les campagnes de Côte d’Or ou Leroy Merlin…Elle est aussi le générique de la série quotidienne de France TV, Un si grand soleil.

A l’export ses titres ont conquis de nombreux annonceurs tels qu’AT&T, Peugeot, Porsche, Vodafone, Google, Toyota, HBO, O2, Japan by Van, Abercrombie & Fitch, etc. et figurent dans de nombreux films tels que Les invincibles, 3 Days to Kill, States of Grace, Der Geilste Tag, The Lake, Black Pills…


ZAHO DE SAGAZAN – Disparate / Universal Music France (Virgin Music)

Après avoir séduit  le public français, Zaho de Sagazan crée désormais l’engouement à l’international.

L’artiste avait déjà attiré l’attention le public étranger lors des Music Moves Europe (Euro Sonic) aux Pays-Bas en janvier dernier, où elle avait remporté à la fois le prix du Grand Jury et celui du public. Quelques mois plus tard, elle annonce une tournée européenne (Allemagne, Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique) qui a affiché complet en quelques minutes.

L’enthousiasme atteint les Etats-Unis, lorsque des concerts annoncés pour décembre 2024 à New-York, San Francisco et Los Angeles sont là aussi complets très rapidement, provoquant l’ouverture de deux nouvelles dates à New-York.

Dans le même temps, Zaho de Sagazan annonce la sortie de la réédition de son premier album ‘’La Symphonie des éclairs’’ (incluant un featuring avec Tom Odell), qui enthousiasme vivement les médias étrangers.

En Allemagne, l’artiste passionne, elle passe dans des émissions TV telles que Tagesthemen (ARD), fait la couverture de Spiegel et crée l’unanimité des magazines les plus populaires : Stern, Die Zeit, Diffus, Brigitte, Muzikexpress. La musique de Zaho de Sagazan est aussi plébiscitée par les radios locales : Radio Eins, 1Live, SWR3… La réédition se hisse à la 28ème place du top albums Allemand la semaine de sortie !

D’autres territoires tels que le Royaume-Uni, le Canada, les Etats-Unis et le Benelux prennent part à ce rayonnement international. Le New York Times lui consacre un portrait, elle est à la Une de Puss Puss Magazine (Royaume-Uni),tandis que le Guardian la décrit comme « l’une des meilleures songwriter de notre temps’’.

Zaho de Sagazan sera de retour en live sur la scène internationale en 2025, avec une tournée canadienne puis européenne (14 dates). L’artiste a également annoncé sa participation au mythique festival Primavera Sound à Barcelone.


TIAKOLA – Warner Music France

En quelques années, Tiakola s’est imposé comme l’un des rappeurs français les plus populaires du moment.

La première signature d’Atlantic Records en France (Warner Music France) a dévoilé, le 20 septembre 2024, son projet « BDLM VOL.1 » se hissant immédiatement à la première place du classement albums en France, mais aussi en Belgique et en Suisse.

Riche de collaborations, 10 morceaux de ce projet ont figuré dans les charts internationaux dès la première semaine de sa sortie, notamment en Belgique, en Suisse, au Maroc, en Côte d’Ivoire, au Sénégal, ou encore au Cameroun.

Tiakola, dont le profil international est très prometteur, a été désigné comme le nouvel ambassadeur de la campagne EA SPORTS FC25.

Il apparaît dans le spot télévisé mondial aux côtés de l’artiste anglais Dave, et son single              « FORMIDABLE » figure sur la playlist officielle du jeu. Tiakola a également annoncé une tournée mondiale, le « M3LO WORLD TOUR », qui débutera fin 2024 et inclura 25 dates à travers l’Afrique (Abidjan, Conakry, Dakar…), l’Europe (Paris, Stockholm, Londres, Amsterdam, Bruxelles…) et le continent américain (New York, Montréal, Toronto, Los Angeles…).


GIMS – Sony Music France

Maître Gims, star en Indonésie, avec un titre créé il y a 9 ans. « Est-ce que tu m’aimes ? » fait le tour du monde et crée la sensation en Asie.

Du foot, du foot et encore du foot. Au printemps dernier un début de trend TikTok est détecté par les équipes Sony Music France : des contenus liés au foot se multiplient, très souvent illustrés par un titre de Maître Gims, « Est-ce que tu m’aimes ? ».

Dès les premiers signaux, l’équipe export de Sony Music France met en place une stratégie marketing pour porter et amplifier ce début de trend. L’objectif : installer le titre comme le référent musical de tous les créateurs de contenus alors que les planètes foot s’apprêtent à s’aligner : la Ligue des Champions UEFA en Europe, la Copa America en Amérique latine et les qualifications du mondial de foot en Asie ont lieu au même moment, au début de l’été.

Rien n’est laissé au hasard : optimisation des audios, travail sur les métadonnées, mise en avant des top tracks de Maître Gims sur les plateformes de streaming, mise à jour des playlists « Best Of » de l’artiste, livraison de sped up / slow versions, campagnes d’influence sur les réseaux sociaux.

Résultat, en à peine 3 mois, « Est-ce que tu m’aimes ? » est un raz de marée avec plus de 40 millions de streams, entrant dans le Spotify Daily Top Charts de 7 territoires (Suisse, Pays-Bas, Belgique, Allemagne, Autriche, Malaisie, Danemark, Norvège).

Une stratégie marketing export efficace, travaillée main dans la main avec les pays affiliés de Sony Music, qui dépasse même l’objectif initial. L’Indonésie est ainsi devenue le premier marché mondial sur la version sped up ainsi que sur la version originale du titre, l’Allemagne se classant second territoire, avec une utilisation tout azimuth de « Est-ce que tu m’aimes ? » : sur les contenus foot bien sûr, mais également des mangas, des animés, du gaming etc…


 

JOINT LETTER OF CREATORS AND RIGHTHOLDERS ORGANISATIONS

Calling for a meaningful implementation of the AI Act to enable creators and rightholders to exercise and enforce their rights when it comes to ingesting and copying copyright-protected works for training by AI models.

Dear Members of the European Parliament,

Dear Executive Vice-Presidents and Commissioners-Designate,

Dear Representatives of the Member States,

We are writing to you as a broad coalition of creators and rightholders active across the EU’s cultural and creative industries to reiterate our support for the aims of the AI Act and to encourage you to promote and oversee its effective and meaningful implementation.The AI Act is a pioneering model of ethical and responsible AI regulation that sets the basis for best practice at global level. If implemented and applied effectively it will foster an environment in the EU where AI innovation can develop in an ethical and accountable way alongside flourishing cultural and creative industries across the EU.

As cultural and creative industries, we are both essential and a prerequisite for cultural diversity and freedom of expression in the European Union. We invest in and embrace cutting-edge technologies (including for many years now Artificial Intelligence systems and products), we drive significant economic growth in Europe and bolster Europe’s global competitiveness.

However, we are contending with the seriously detrimental situation of generative AI companies taking our content without authorisation on an industrial scale in order to develop their AI models. Their actions result in illegal commercial gains and unfair competitive advantages for their AI models, services, and products, in violation of European copyright laws.

The implementation and application of the EU’s new AI Act provides a crucial opportunity to address such malpractices and ensure accountability in the AI industry. It should aim at achieving a healthy and sustainable licensing market that encourages responsible AI innovation and complies with core principles of fair market competition and remuneration for creators and rightholders, while effectively preventing unauthorised uses of their works.

To achieve this, the rules provided in the AI Act – from the obligation for general purpose AI model providers to make publicly available a sufficiently detailed summary of the content used for training of their models to the obligation for such providers to demonstrate that they have put in place policies to respect EU copyright law – must be made meaningful. As is made clear under the AI Act, these measures should enable creators and rightholders to exercise and enforce their rights when it comes to ingesting and copying copyright-protected works for training by AI models.

This is not only essential for safeguarding the value of Europe’s world-renowned creative content in a global marketplace, but also for ensuring that AI services generate outputs based on high-quality, diverse, and trustworthy inputs. We support the standards you have set in the AI Act that should enable the cultural and creative industries to evolve and thrive. We now ask for your continued support in translating them into concrete steps in the forthcoming implementation phase to ensure a fair and equitable framework, where AI innovation in the EU also safeguards and strengthens cultural and creative industries.

Communiqué complet ici

 

Communiqué

 

Rock et Metal, des répertoires au Top, avec le lancement d’un nouveau classement officiel hebdomadaire

Après les classements « jazz » et « classique », le SNEP présente un troisième Top thématique réalisé par OCC. Disponible depuis le 7 octobre, le Top Rock et Metal fait écho à la popularité non démentie d’un genre musical auprès d’un public intergénérationnel et très engagé.

L’objectif est de mettre en lumière ses scores en France, rarement appréciés à leur juste valeur. Ces genres, dans toutes leurs nuances, font précisément partie de ceux qui sont les plus écoutés et donc toujours très présents dans le classement des meilleures ventes d’albums.

C’est en partenariat avec des médias incontournables que cette initiative voit le jour : Rolling Stone, Rock Hard et Hard Force sont aux côtés des producteurs pour déployer des relais spécifiques à leurs audiences et contribuer à célébrer ces répertoires qui traversent les générations et les modes.

La présentation du dispositif a eu lieu aujourd’hui au MaMA et n’est que la première pierre d’un édifice qui se veut plus large et déclinera d’autres formes dans les prochains mois pour faire rayonner le mieux possible tous les artistes du genre auprès du public français.

Ce sont tout particulièrement les nouveautés de ces répertoires qui seront ainsi mises en avant chaque semaine, soit des albums commercialisés depuis moins de trois ans, tous modes de consommation confondus (streaming, téléchargement, ventes physiques) et selon la même méthodologie que les classements existants.

MaMA 2024 : Les rendez-vous SNEP et All Access Musique

 

Rendez-vous All Access Musique

16 octobre à 15h

Qu’est ce qui a changé en 5 ans ? Comment les femmes ont-elles développé leur leadership ? Comment progresse l’inclusion dans les métiers de la musique ?

Une conversation pour échanger sur l’évolution du leadership des femmes dans l’industrie de la musique, sur les retours d’expérience de professionnels de la musique et en dehors, et en proposant des pistes d’amélioration quant à la parité, l’inclusion et l’égalité des chances.

Rendez-vous SNEP

18 octobre à 11h

Pour découvrir le nouveau classement hebdomadaire officiel « Rock & Métal ». Avec les classements « jazz » et  « classique », il s’agit du troisième Top thématique réalisé par OCC pour le SNEP.
L’ambition :  mettre en lumière ces répertoires qui traversent les générations et les modes avec les partenaires médias associés à ce projet. Le Top Rock et Métal est centré sur les nouveautés (albums de moins de trois ans), et prend en compte les ventes physiques, les téléchargements et les écoutes en streaming.


Autres participations du SNEP :


L’AVENIR DES VIDEOCLIPS – TENDANCES, DEFIS ET OPPORTUNITES

Proposé par Google / Youtube
Mer. 16/10/2024 de 12h00 à 13h00
à L’Elysée Montmartre Stage – 72 bd de Rochechouard, Paris 18

L’industrie musicale a été profondément transformée par l’évolution des modes de consommation, remettant en question le rôle traditionnel du vidéoclip. YouTube, en développant des formats comme les Shorts et le live streaming, a su s’adapter à ces changements. Malgré cela, le vidéoclip reste un outil essentiel pour les artistes. L’inclusion des vues YouTube dans les classements de ventes français souligne son impact. Au sein de ce forum, nous explorerons, avec des acteurs de l’industrie, comment le vidéoclip continue de façonner les carrières musicales.

​​​​Avec :

  • Marie-Laure Bebey, modération
  • Chilla, Chris Macari, Moussa Diawara
  • Ivette Hubackova (Snep)

 Modération : Marie-Laure Bebey, artiste relation manager chez Youtube France


WORKSHOP LA SCÈNE INDÉPENDANTE

Aides à l’emploi : FONPEPS spectacle vivant et musique enregistrée
Mer. 16/10/2024 de 15h à 15h45
au Trianon, 80 bd de Rochechouart, Paris 18e

La Scène Indépendante – Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles-, associée au Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) vous présenteront les critères et modalités des dispositifs de soutien à l’emploi du Fonds national pour l’emploi pérenne (FONPEPS), dans le spectacle vivant et enregistré :

  • L’Aide unique à l’embauche en contrat à durée déterminée ou indéterminée dans le spectacle (AESP)
  • Dispositif de soutien à l’emploi du plateau artistique de spectacles vivants diffusés dans des salles de petites jauges (APAJ)
  • Dispositif de soutien à l’emploi dans le secteur de l’édition phonographique (ADEP)

​​​​Avec :

  • Marie Beffeyte, Chargée de mission Musique et Humour, La Scène Indépendante
  • Judith Gloux-Frenkiel, Juriste, La Scène Indépendante
  • Aurélie Heux, Responsable relations adhérents et projets spéciaux, Snep

Le marché français de la musique enregistrée en progression au 1er semestre 2024

Le marché de la musique enregistrée affiche une progression de +5.9% pour le 1er semestre 2024 comparé à la même période l’an dernier, avec un chiffre d’affaires de 415 M€, confirmant ainsi la dynamique constatée depuis cinq ans.

Téléchargez le dossier de presse ici

Les indicateurs sont contrastés entre des ventes physiques qui repartent à la baisse (-6.8%) après un sursaut conjoncturel au 1er semestre 2023 et les exploitations numériques certes en progression mais encore en deçà des 10% (+9.6%).

Des performances contrastées :

  • Le chiffre d’affaires généré par les ventes de vinyles dépasse pour la première fois depuis les années 80 celui du CD, en recul de 13%, et la progression du disque noir se stabilise (+0.2%).
  • Le sursaut des ventes de CD du 1er semestre 2023 qui s’expliquait par un calendrier de sorties commerciales très populaires a fait place à un retour de la tendance baissière constatée lors des 1ers semestres de ces dernières années. Pour autant, le CD toujours populaire reste le premier support en nombre d’actes d’achat.

De la conjugaison de ces deux phénomènes résulte un recul des ventes physiques de 6,8%, lesquelles pèsent pour près de 20% dans le résultat total, sachant toutefois que les 6 premiers mois de l’année ne sont jamais les plus significatifs pour les ventes de supports.

  • En croissance de 11.3%, les revenus de l’abonnement portent à eux seuls le résultat positif du marché français, représentant plus de 60% du chiffre d’affaires du semestre. Néanmoins ces performances ne suffisent pas à combler le retard de développement du streaming payant dans l’hexagone.

Les progressions des exploitations financées par la publicité, qu’elles soient audio (+ 6.1%) ou vidéo (+5.1%) sont plus modestes et comptent ensemble pour moins de 17% du résultat semestriel.

  • Le poids du téléchargement reste stable et marginal avec à peine plus d’1% du chiffre d’affaires total.

Alexandre Lasch, directeur général, déclare : « Nous constatons des résultats encourageants mais ils devraient être meilleurs, en particulier ceux des abonnements aux services de streaming, au regard du chemin qu’il reste à parcourir pour atteindre un niveau de maturité satisfaisant. L’un de nos principaux enjeux de progression est la fidélisation du public jeune, nous avons donc besoin de redéfinir avec les pouvoirs publics la place de l’abonnement streaming au sein du Pass Culture. Nous avons des arguments forts et légitimes : un abonnement, c’est un accès à l’ensemble du patrimoine musical mondial, partout, tout le temps, sur tout le territoire, y compris en zone rurale ou en zone blanche.

Quant à l’intelligence artificielle, défi majeur à relever pour notre industrie aujourd’hui, elle est avant tout porteuse de nouvelles opportunités de développement, pour autant que les pouvoirs publics fassent respecter le cadre règlementaire européen. La transparence est la condition d’un marché compétitif respectueux du droit d’auteur et des droits voisins, qui ouvre la voie à une croissance pérenne, tant pour le secteur de l’IA que pour les industries culturelles et créatives. »

COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le mercredi 18 septembre 2024

Restitution du projet REC
« Réduisons notre Empreinte Carbone !  »


Une initiative collective française 
pour mesurer et réduire l’empreinte carbone de la musique enregistrée,

portée par le CNM, le Snep, l’UPFI et le SMA

 

Ce mercredi 18 septembre à l’Académie du Climat, à Paris, le Centre national de la musique (CNM) et les producteurs du Snep, de l’UPFI et du SMA ont rendu publics les résultats du projet REC « Réduisons notre empreinte carbone ! » : un diagnostic des émissions de gaz à effet de serre du secteur de la musique enregistrée distribuée par des acteurs français, une projection de ces émissions à l’horizon 2030, ainsi qu’une première feuille de route collective pour engager la décarbonation.

La prise de conscience des professionnels du secteur de la musique enregistrée quant à leur impact carbone et la nécessité d’intégrer cet enjeu à leurs stratégies s’est accélérée au cours des dernières années. Le Centre national de la musique et les organisations syndicales représentatives des producteurs et distributeurs phonographiques — le Syndicat national de l’édition phonographique, l’Union des producteurs phonographiques français indépendants et le Syndicat des musiques actuelles — ont décidé de porter collectivement le projet REC « Réduisons notre empreinte carbone ! » dans le cadre de l’appel à projets « Alternatives vertes », financé par le Gouvernement dans le cadre de France 2030, conçu en lien avec le Secrétariat général pour l’investissement et le Ministère de la Culture, et opéré par la Banque des Territoires (Groupe Caisse des Dépôts) pour le compte de l’Etat.

Lauréat de la première version de cet appel à projets, le projet REC vise à mesurer l’empreinte carbone du secteur de la musique enregistrée afin de contribuer à sa réduction. Le projet s’est attaché à observer les émissions de gaz à effet de serre des productions françaises écoutées en France et à l’international et des productions internationales distribuées par des acteurs français, avec comme périmètre le cycle de vie de la musique, de sa production à son écoute.

Une collecte de données a été effectuée auprès de vingt-cinq structures volontaires (trois grandes entreprises, onze labels/distributeurs de moyenne à grande taille, six labels de petite taille, une plateforme de streaming, une entreprise de fabrication de CD/vinyles et trois studios d’enregistrement) pour aboutir à une estimation globale des émissions du secteur de la musique enregistrée de 2 780 kilotonnes équivalent carbone (2 780 ktCO2e) pour l’année 2022, soit plus d’un million d’allers-retours Paris-New York en avion.

À ce diagnostic s’ajoutent des tendances prospectives prévoyant le risque d’un triplement des émissions entre 2022 et 2030, dû principalement à la croissance du marché et à la hausse des qualités audio et vidéo.

Afin d’engager une décarbonation efficace et soutenable de ses activités, de mieux appréhender les futures réglementations et d’apporter sa contribution à la lutte contre la crise climatique, le secteur français de la production et de la distribution de musique enregistrée a décidé de formaliser une stratégie bas carbone fondée sur les données et enjeux sous-jacents mis en lumière dans la première phase de diagnostic. Pour cela, trente-cinq professionnelles et professionnels de tous horizons ont été mobilisés pour proposer des pistes de réflexion et des recommandations pour nourrir une feuille de route, corédigée par le CNM et ses partenaires.

La fabrication et la fin de vie de tous les matériels nécessaires à l’écoute de musique occupent une place prépondérante dans l’empreinte globale du secteur de la musique enregistrée en 2022 puisqu’ils représentent 51 % des émissions. Les leviers de réduction de ce poste sont partagés avec d’autres parties prenantes qu’il faudra interroger, qu’elles appartiennent à la filière musicale ou à d’autres secteurs. En ce sens, la feuille de route prévoit des recommandations à adresser aux partenaires des professionnels de la musique, dans une logique de responsabilité collective, multi-industrielle et mondiale.

Avec 22 % des émissions, les activités de distribution digitale de la musique enregistrée doivent également être interrogées, d’autant que les projections tendent à montrer que la part d’impact sur le climat de cette activité risque d’augmenter fortement. Un affinage des diagnostics est donc notamment prévu pour permettre l’identification d’actions pérennes de réduction. Il pourra se faire à deux niveaux : micro avec le développement d’outils d’autodiagnostic ; macro en précisant certains aspects du projet REC, en particulier par la création de référentiels d’évaluation communs.

Parce que 23 % des émissions du secteur concernent les usages, une sensibilisation active des publics devra être engagée. Elle ne pourra l’être qu’en mobilisant l’ensemble des parties prenantes de l’écosystème musical, et plus spécifiquement du secteur de la musique enregistrée, artistes en tête, avec le soutien des médias comme des distributeurs physiques et des plateformes de diffusion de musique en ligne (à titre principal comme secondaire).

Pour leurs activités propres, dont elles ont la pleine maîtrise (production et distribution de musique, vie de bureau…, soit 4% des émissions), les entreprises de la production et de la distribution phonographique s’engagent par l’intermédiaire de leurs organisations à définir avec le CNM une trajectoire de réduction progressive de leur impact carbone.

La bonne implication des professionnels du secteur ne pourra se faire sans un alignement des compétences de chacune et chacun et un engagement à agir sur ses postes émissifs. Un pan important de la feuille de route est en conséquence consacré aux questions de sensibilisation et d’adaptation des cursus de formation initiale et continue.

Le projet REC est une étape préalable mais indispensable à la prise de conscience des enjeux et à la décarbonation du secteur de la musique enregistrée. Son caractère collectif a permis de fixer le socle d’actions concrètes et viables de fléchissement de la courbe des émissions du secteur. Mais le spectre des leviers à activer est bien plus large que ceux aux seules mains des producteurs et distributeurs de musique enregistrée.

C’est pourquoi, les partenaires du projet proposent une pérennisation et un élargissement aux acteurs concourant à la diffusion numérique de musique, du comité de pilotage mobilisé sur ce projet, afin d’assurer le suivi de la présente feuille de route et d’en envisager les prolongements. Le Snep, l’UPFI et le SMA s’y engagent, ainsi que le CNM qui assure la coordination de cette initiative collective. Car toutes et tous sont persuadés qu’il est urgent d’agir tant pour la décarbonation que pour la soutenabilité environnementale, sociale et sociétale de nos activités.

A propos du Centre national de la musique (CNM) : 

Le Centre national de la musique est un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Le CNM est le premier établissement public au service de la musique et des variétés dans leur globalité. La musique dans toutes ses esthétiques et dans la grande diversité de ses métiers ainsi que les variétés historiquement définies comme regroupant les spectacles visuels, les cabarets, les comédies musicales et les spectacles d’humour se trouvent ainsi dans une « maison commune ».

A propos du Syndicat National de l’Edition phonographique (SNEP): 

Fondé en 1922, le SNEP, Syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, auprès des pouvoirs publics, des autres organisations professionnelles et des médias. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC).

A propos de l’Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI): 

L’UPFI est le principal syndicat de producteurs et distributeurs phonographiques indépendants en France. Fondé en 1993, il réunit une centaine de labels, TPE, PME et ETI, dont il porte la parole auprès de la filière musicale, des pouvoirs publics et des médias. Promoteur de la diversité musicale, l’UPFI s’engage pour faire rayonner la création française et pour favoriser son financement.

A propos du Syndicat des Musiques Actuelles (SMA): 

Le SMA, créé en 2005, est le syndicat de la filière des musiques actuelles et rassemble aujourd’hui plus de six cents entreprises. Il représente des producteurs de disques (labels), des festivals, des salles de concert (dont les salles labellisées SMAC par l’État), des producteurs de spectacles, des centres de formation ou encore des radios, ainsi que des fédérations et réseaux. Ces entreprises indépendantes et majoritairement associatives ont pour point commun d’œuvrer en faveur de l’intérêt général et de la diversité, notamment en soutenant l’expression des artistes et l’accès à la culture des populations. Elles revendiquent une lucrativité limitée.

A propos d’ekodev & Carbone 4: 

Créée en 2009, ekodev rassemble une équipe audacieuse et un écosystème d’experts mobilisés afin de (r)éveiller les organisations pour stimuler l’engagement et provoquer le changement. Ses membres conduisent les organisations à élaborer et à déployer opérationnellement une stratégie de développement durable ambitieuse.

Le groupe Carbone 4 accompagne la transformation du monde vers la décarbonation et l’adaptation au changement climatique. Trait d’union entre l’excellence scientifique et le monde économique, Carbone 4 accompagne ses collaborateurs à appréhender le monde qui se dessine.

A propos de France 2030

  • Traduit une double ambition : transformer durablement des secteurs clés de notre économie (santé, énergie, automobile, aéronautique ou encore espace) par l’innovation technologique, et positionner la France non pas seulement en acteur, mais bien en leader du monde de demain. De la recherche fondamentale à l’émergence d’une idée jusqu’à la production d’un produit ou service nouveau, France 2030 soutient tout le cycle de vie de l’innovation jusqu’à son industrialisation.
  • Est inédit par son ampleur : 54 Md€ seront investis pour que nos entreprises, nos universités, nos organismes de recherche réussissent pleinement leurs transitions dans ces filières stratégiques. L’enjeu : leur permettre de répondre de manière compétitive aux défis écologiques et d’attractivité du monde qui vient, et faire émerger les futurs leaders de nos filières d’excellence. France 2030 est défini par deux objectifs transversaux consistant à consacrer 50 % de ses dépenses à la décarbonation de l’économie, et 50 % à des acteurs émergents, porteurs d’innovation sans dépenses défavorables à l’environnement (au sens du principe Do No Significant Harm).
  • Sera mis en œuvre collectivement : pensé et déployé en concertation avec les acteurs économiques, académiques, locaux et européens pour en déterminer les orientations stratégiques et les actions phares. Les porteurs de projets sont invités à déposer leur dossier via des procédures ouvertes, exigeantes et sélectives pour bénéficier de l’accompagnement de l’État.
  • Est piloté par le Secrétariat général pour l’investissement pour le compte du Premier ministre et mis en œuvre par l’Agence de la transition écologique (Ademe), l’Agence nationale de la recherche (ANR), Bpifrance et la Banque des Territoires.

A propos de la Banque des Territoires

Créée en 2018, la Banque des Territoires est un des cinq métiers de la Caisse des Dépôts. Elle rassemble dans une même structure les expertises internes à destination des territoires. Porte d’entrée client unique, elle propose des solutions sur mesure de conseil et de financement en prêts et en investissement pour répondre aux besoins des collectivités locales, des organismes de logement social, des entreprises publiques locales et des professions juridiques. Elle s’adresse à tous les territoires, depuis les zones rurales jusqu’aux métropoles, avec l’ambition de lutter contre les inégalités sociales et les fractures territoriales. La Banque des Territoires est déployée dans les seize directions régionales et les trente-sept implantations territoriales de la Caisse des Dépôts afin d’être mieux identifiée auprès de ses clients et au plus près d’eux.


Contacts presse :  
CNM Nathalie Leduc presse@cnm.fr 
SNEP Alexandre Lasch alexandre.lasch@snepmusique.com 
UPFI Guilhem Cottet guilhem.cottet@upfi.fr 
SMA Aurélie Hannedouche dg@sma-syndicat.org 
Ekodev Benjamin Dekester bdekester@ekodev.com

COMMUNIQUE IFPI


PUBLICATION DU PREMIER RAPPORT DE L’IFPI  SUR LA MUSIQUE DANS L’UE

~ Ce rapport décrypte le moment clé dans lequel se trouve le marché européen de la musique

~ Dans un contexte de concurrence mondiale croissant, les décideurs politiques ont la possibilité de conforter l’avenir de la musique en Europe.

Pour télécharger le rapport complet, cliquez ici.

10 septembre 2024 – L’IFPI, qui représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde, publie aujourd’hui « La musique dans l’UE : une opportunité mondiale », premier rapport sur la musique enregistrée dans l’Union européenne. 

Le rapport présente le travail et les investissements des maisons de disques et leur contribution au succès des artistes européens et de leurs productions, tant à l’échelle locale qu’internationale. Il décrypte aussi les défis et les opportunités pour maintenir et renforcer la position de l’UE dans l’écosystème mondial de la musique aujourd’hui.  A l’heure où d’autres régions du monde connaissent une croissance et un développement plus rapides, le rapport explique comment les responsables politiques de l’UE ont le pouvoir de contribuer à sécuriser un avenir prospère pour la musique dans une période charnière pour la musique en Europe.

Principaux points:

1. L’UE est l’un des principaux marchés de la musique à l’échelle mondiale, mais dispose encore d’une marge de progression conséquente.

Les revenus annuels de la musique enregistrée dans l’UE s’élèvent à 5,2 milliards d’euros, soit plus que le Japon (2,5 milliards d’euros), le Royaume-Uni (1,7 milliard d’euros) et la Chine (1,3 milliard d’euros). Graph 1 ci-dessous.

Corrigés de l’inflation, les revenus de la musique enregistrée dans l’UE ne représentent en 2023 que 61 % de ceux de 2001, pic historique du chiffre d’affaires de l’industrie. Graphique 2 ci-dessous. Graphique 2 ci-dessous.

2. Les investissements des maisons de disques ont un effet positif de levier sur l’ensemble de l’industrie musicale européenne et contribuent de manière significative à l’économie de l’UE.

Chaque euro directement généré ou investi par les maisons de disques induit une création de valeur supplémentaire d’1,80 € à d’autres endroits de la chaîne de valeur de l’écosystème musical. Graphique 3 ci-dessous.

3. Les artistes nationaux dominent relativement les succès en Europe, mais l’UE risque d’être distancée sur un marché mondial extrêmement concurrentiel.

Sur les 22 marchés de l’UE qui font l’objet d’un recueil annuel des données par l’IFPI, 60 % en moyenne des 10 titres classés dans le Top 10 étaient des titres d’artistes locaux, contre 47 % seulement sur les marchés hors UE. Graphique 4 ci-dessous.

En revanche, les artistes américains ont dominé le top 10 mondial des exportations de singles, et les artistes d’Amérique latine et d’Amérique centrale remportent eux aussi  de beaux succès. Graphique 5 ci-dessous.

Le rapport met également en lumière le rôle des institutions européennes pour soutenir à la fois un secteur musical prospère et le développement d’une intelligence artificielle responsable et éthique :

– En devançant toute initiative nationale susceptible de compromettre le fonctionnement du marché unique numérique et la capacité de l’industrie musicale à croître et à évoluer de manière dynamique.

– En empêchant les entreprises d’IA d’ingérer sans autorisation des contenus protégés par des droits d’auteur.

– En faisant appliquer pleinement les règles de l’UE en matière de propriété intellectuelle dans toute l’Europe.

Victoria Oakley, directrice générale de l’IFPI, commente: « L’UE est un marché d’une importance vitale pour la musique. Elle a une longue histoire de production d’artistes formidables qui ont enchanté les fans de musique du monde entier depuis des générations et ont contribué à maintenir la place de l’Europe sur l’échiquier culturel mondial.

« Il est certain que le travail, l’investissement et l’engagement des maisons de disques, ainsi que leur collaboration avec des artistes européens de grand talent, génèrent une dynamique d’évolution positive dans l’UE et contribuent au rôle de premier plan qu’elle occupe dans le paysage musical international. 

« Cependant, les données de ce rapport nous montrent que d’autres régions du monde se développent et croissent rapidement et que l’UE risque de se laisser distancer.  Les décideurs politiques sont en mesure de nous aider à remédier à cette situation en garantissant le bon fonctionnement du marché intérieur, en assurant la sécurité juridique et la protection des ayants droit de la musique, en soutenant le développement d’une intelligence artificielle responsable et éthique et en créant des conditions de concurrence qui permettent au secteur musical dynamique d’aujourd’hui de poursuivre son évolution.

« Actuellement, la musique européenne est confrontée à de grands risques, mais aussi à de d’immenses opportunités. La manière dont les décideurs politiques aborderont ces questions contribuera à déterminer son avenir.

L’IFPI publie chaque année au printemps le Global Music Report, qui présente l’analyse annuelle du marché mondial de la musique enregistrée, comprenant les données officielles sur les revenus de la musique enregistrée dans le monde, ainsi qu’un décryptage des tendances et des évolutions du secteur.

Notes aux rédacteurs :

Les données sur les revenus et les investissements des maisons de disques sont tirées du rapport « The Economic Impact of Music in Europe » (L’impact économique de la musique en Europe) produit par Oxford Economics, 2020

Graphique 1

Graphique 2

Graphique 3

Graphique 4

#MusicinTheEU

À propos de l’IFPI

L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représentant plus de 8 000 maisons de disques et labels à travers le monde. Nous travaillons pour promouvoir la valeur de la musique enregistrée, faire valoir les droits des producteurs de musique enregistrée et développer les exploitations commerciales de la musique partout dans le monde.

Pour de plus amples informations, contacter : press@ifpi.org | +44 (0) 20 7878 7979