A l’occasion de la Semaine de la Francophonie, nous souhaitions revenir sur la place de celle-ci dans le marché de la musique enregistrée.

Les quotas garantissent l’exposition de musique francophone.

Depuis de nombreuses années, le SNEP et ses producteurs défendent l’exposition de la musique francophone dans les médias. La mobilisation de la filière musicale pour l’instauration – et le respect – des quotas de chanson francophone à la radio a porté ses fruits. Dès leur mise en place, en 1994 et jusqu’à aujourd’hui, nous avons observé une augmentation constante de la part de production francophone dans le marché français de la musique enregistrée.

En 2014, record historique, les productions francophones ont représenté 72 des 100 meilleures ventes et 75% du chiffre d’affaires variétés.

Diapositive1La production francophone s’exporte.

La vitalité de la production francophone est perceptible bien  au-delà de nos frontières. Comme l’atteste le BureauExport, le chiffre d’affaires des productions francophones ont augmenté de 71% entre 2013 et 2014. Autre bonne nouvelle : cette évolution touche autant les artistes confirmés que ceux de la nouvelle génération.

Diapositive3Ces chiffres témoignent par ailleurs de l’engagement soutenu des maisons de disques en matière de nouvelles productions francophones.

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La journée de la Francophonie a porté ses fruits !

Les chiffres publiés par Yacast le lendemain de la journée célébrant la francophonie montrent une amélioration de la part de diffusions de chansons francophones : une hausse de +4 points sur les Réseaux Musicaux Nationaux (48% vs 43%) et une hausse de +17 points sur les Radios Généralistes (67% vs 50%).

Les producteurs du Snep saluent l’initiative de certaines  stations, comme Skyrock ou France Bleu, qui ont complètement  joué le jeu en consacrant l’ensemble de leur programmation à des artistes francophones.

graphique yacast

Concernant le titre francophone le plus diffusé sur la journée du lundi, Francis Cabrel profite pleinement de cette journée thématique. En effet, le premier extrait de son nouvel album « Partis pour rester » mis en ligne sur Muzicenter le lundi matin à 6h a été diffusé 34 fois sur les Réseaux Nationaux et les stations Généralistes. Louane occupe la seconde place de ce palmarès avec « Avenir » joué 32 fois sur la journée. Enfin, la 3ème place du podium revient à Julien Doré dont le single « Chouwasabi » a bénéficié de 23 rotations sur les ondes nationales.

Dommage que la francophonie ne soit à l’honneur qu’une journée par an sur les réseaux jeunes !

Lorsqu’on se penche sur les chiffres annuels, force est de constater que l’exposition de la production francophone dans sa diversité est loin d’être satisfaisante, notamment sur les principales radios jeunes.

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Première avancée concrète du plan d’action de Fleur Pellerin contre la contrefaçon en ligne

 

Les producteurs de musique membres du SNEP et de la SCPP se félicitent de la signature ce lundi 23 mars sous l’égide du ministère de la culture et de la communication, de la  « charte des bonnes pratiques dans la publicité pour le respect du droit d’auteur et des droits voisins ». Cette charte est la première étape de l’ambitieux plan d’action contre la contrefaçon en ligne annoncé par Fleur Pellerin en Conseil des ministres le 11 mars dernier, et devrait permettre d’assécher en partie  les ressources financières des sites pirates. Ce premier pas associe les acteurs de la publicité et les ayants-droit dans une démarche commune d’éviction des sites contrefaisants.

 

Les producteurs vont poursuivre activement leur collaboration avec les pouvoirs publics pour l’élaboration d’une prochaine charte engageant les prestataires de paiement, étape suivante du processus engagé par la Ministre. Néanmoins, ces actions visant à priver les sites contrevenants de recettes, ne doivent pas occulter la nécessité d’impliquer tous les intermédiaires de l’Internet dans la lutte contre la contrefaçon et de renforcer les moyens d’action directe contre les sites diffusant massivement et sans autorisation des enregistrements protégés.

 

 

Contacts  :

SCPP : Marc Guez /  01 41 43 03 07 marc.guez@scpp.fr / @scppinfo
SNEP : Guillaume Leblanc  / 01 47 38 04 04 guillaume.leblanc@snepmusique.com / @snep

 

 

 

Plan d’action contre le piratage des œuvres : les bonnes initiatives du Gouvernement

 

#piratage

La communication de la ministre Fleur Pellerin relative à la lutte contre le piratage des œuvres sur internet à l‘occasion du Conseil des ministres de ce mercredi constitue un signal encourageant pour les producteurs de musique membres du SNEP.

Depuis de trop nombreuses années, tout un écosystème d’acteurs tirent profit du piratage industriel des contenus culturels, et notamment musicaux, au détriment du respect des droits de propriété intellectuelle. L’annonce de ce plan d’action par le Gouvernement témoigne de la volonté des pouvoirs publics de remettre enfin la lutte contre le piratage au centre de la politique culturelle, par un ensemble de mesures ciblées et pragmatiques et plus globalement, par une nécessaire coordination interministérielle sur ce sujet.

Ce plan d’action doit permettre de contrecarrer la concurrence déloyale du piratage des biens culturels en ligne au moment les Français sont de plus en plus nombreux à s’orienter vers une consommation légale de musique en ligne grâce notamment à l’explosion du streaming.

Toutefois, l’amélioration du cadre juridique actuel en matière de contrefaçon en ligne passe également par l’instauration d’une injonction de retrait prolongée des contenus illicites à six  mois afin de mettre un terme à la réapparition systématique des atteintes aux droits de  propriété intellectuelle. Le SNEP appelle de ses vœux la traduction dans la loi de cette mesure proposée par le rapport de Mireille Imbert-Quaretta.

 

Contact – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04

Cet article fait écho à celui publié par Daniel Sander pour Hypebot. Découvrez l’article original (en anglais) ici.

1. Un espace d’écoute privilégié.

Le streaming est installé dans les habitudes des consommateurs et il est clairement impossible de remonter la rivière à contre-courant. Les qualités du streaming sont indéniables et correspondent aux attentes des consommateurs aujourd’hui : richesse de l’offre, disponibilité, mobilité, possibilité de découvertes presque infinies…

Pour la première fois en 2014, les revenus du Streaming ont dépassé ceux du téléchargement. L’appétence des consommateurs pour ce mode d’écoute est donc ressentie jusqu’au niveau économique.

Notre infographie « Les chiffres clés du streaming à fin 2014 »

Diapositive1 - Copie

2. La meilleure réponse au piratage.

Dans le dernier baromètre Hadopi, seuls 5% des internautes déclaraient avoir une utilisation illicite de la musique. Un chiffre en baisse par rapport aux années précédentes. Ce taux s’élève à 24% pour la vidéo, domaine où l’offre légale de streaming n’est pas encore aussi exhaustive que pour la musique.

Autre cas d’école, au Norvège, un récent sondage dévoilait comment le streaming a fait disparaître le piratage des habitudes des jeunes.

MBWNorway

3. Une mise à disposition facilitée.

La numérisation a facilité la logistique de tous les secteurs, y compris en musique. Mais confondre facilité de distribution et succès potentiel est trompeur. On peut donc reprocher à Hypebot de reprendre le vieux mythe de la musique sur Internet. Qu’il suffise de mettre en ligne et distribuer un morceau sur une plateforme comme Spotify et l’on touchera par miracle des millions d’utilisateurs.

La réalité est toute autre, comme l’illustre le rapport « Investing In Music » réalisé par l’IFPI. Ces 10 dernières années, les maisons de disques n’ont cessé d’investir dans la musique mais également dans le marketing. Faire se rencontrer public et artiste, même à l’ère du numérique, relève d’une démarche professionnelle et nécessite d’importants investissements.

L’infographie ci-dessous, tirée du rapport de l’IFPI, indique les investissements moyens constatés pour faire émerger un artiste dans un marché majeur.

infographie-domaines d’investissements des labels

4. Une source de monétisation croissante

Comme nous l’évoquions lors de notre conférence de presse annuelle, le streaming a représenté en 2014 pour la France un chiffre d’affaires total de 72.6 Millions d’Euros, soit une hausse de 34% par rapport à 2013. Le streaming apporte un souffle nouveau à l’économie de la musique dans de nombreux pays.

Voici un petit panorama de l’évolution du marché streaming entre 2013 et 2014 dans plusieurs marchés :

Angleterre : +41%

Allemagne : +78.6%

Italie : +80%

Australie : +111%

 

5. Un précieux outil d’analyse des données

Les services de streaming recueillent et traitent énormément de données sur les préférences de leurs utilisateurs. Spotify est réputé pour avoir utilisé à plusieurs reprises ces données de façon ludique, comme en publiant un guide des préférences musicales universitaires américaines ou avec son service Insights : https://insights.spotify.com/

Ces données serviront évidemment aux artistes et labels afin de mieux connaître leur public et d’affiner certains choix stratégiques.

Le cas Taylor Swift reste isolé et pour de nombreux analystes il relève plus d’une stratégie commerciale que d’un rejet du streaming. Aujourd’hui, le streaming représente la seule source de croissance dans la majorité des marchés importants. Cette croissance devrait s’accélérer et sur le long terme, artistes, consommateurs et maisons de disques devraient tous s’y retrouver.

 

Communiqué de presse, le 9 mars 2015

 

L’Europe doit s’attacher à consolider la culture et la création

La Commission des Affaires juridiques du Parlement européen a entamé l’examen du projet de rapport de la députée européenne allemande Julia Reda, apparentée au groupe des Verts. Ce rapport doit dresser le bilan de la mise en œuvre de la directive sur l’harmonisation de certains aspects du droit d’auteur et des droits voisins dans la société de l’information (2001/29/CE). Le projet de rapport transmis au Parlement européen propose une remise en cause générale du niveau de protection des droits des créateurs en Europe, particulièrement menaçante pour l’avenir de la création et de la diversité culturelle.

 

Lundi 23 février, lors du premier examen du texte de Julia Reda, de nombreux parlementaires européens des différentes formations politiques ont déjà exprimé leur hostilité et leur inquiétude face à ce projet.

 

Alors que la question de la propriété intellectuelle, et en particulier, dans le domaine de la culture, du droit d’auteur et des droits voisins, est une question essentielle pour l’Europe, qui requiert un débat serein et objectif, il est inquiétant qu’un tel rapport ait été confié à l’unique élue, sur plus de 750 députés européens, d’un groupe, le Parti Pirate, dont l’un des combats les plus déterminés depuis sa création vise à l’abaissement du niveau de protection des droits des créateurs et des droits voisins. Sans surprise, du coup, l’approche retenue par Mme Reda vise une remise en cause générale du niveau de protection des droits d’auteur et des droits voisins en prenant prétexte des évolutions d’usage et de consommation sur internet.

 

Le projet de rapport présente le droit d’auteur comme un frein général au développement du marché unique numérique et de l’accès aux œuvres pour les consommateurs. Pourtant, l’existence du droit d’auteur et des droits voisins n’a en rien entravé l’émergence de centaines de nouveaux services nationaux, pan-européens ou mondiaux sur l’Internet permettant l’accès aux œuvres musicales de manière légale, aussi bien selon des modes de consommation payants que gratuits. Avec plus de 300 services différents en Europe, l’offre de musique n’a jamais été aussi riche ni aussi diversifiée pour les Européens, allant jusqu’à trente-cinq millions d’œuvres accessibles par l’Internet.

 

Selon un rapport EY[1] de 2014, la Culture et les Industries Créatives européennes représentent 535,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires et sont le 3e employeur avec 7,1 millions d’emplois. Le seul secteur de la musique pèse, à l’échelle de l’Union européenne, autant que l’industrie des télécommunications.

 

En France, ces mêmes industries représentent 74 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 1,2 million d’emplois non-délocalisables dont 240 000 pour le seul secteur musical qui génère 8,6 milliards d’euros[2]. Malgré la conjoncture économique et la baisse des soutiens de l’Etat ou des collectivités locales, traditionnellement limités s’agissant du secteur de la musique en France, ces industries ont maintenu leur croissance au niveau européen entre 2008 et 2012 avec une création d’emplois de +0,7% là où le nombre d’emplois dans l’économie générale reculait de 0,7%.

 

Ces industries concentrent un potentiel économique qu’il faut consolider et renforcer pour garantir la vitalité, le rayonnement et surtout la diversité de la culture européenne. Si ces industries croissent malgré une instabilité économique conjoncturelle, il ne faut pas les pénaliser avec une instabilité juridique venant fragiliser les fondations même de l’édifice.

 

Il convient d’ailleurs de saluer l’initiative des députés européens Pervenche Berès et Christian Ehler qui coprésident un intergroupe sur les industries culturelles et créatives au Parlement européen et dont la première réunion, le 3 mars, a été consacrée à l’importance économique des secteurs créatifs pour l’Europe, en présence des ministres de la Culture française et allemande, Fleur Pellerin et Monika Grütters.

 

Pour la Commission européenne et le Président Juncker qui doivent annoncer au printemps la stratégie sur le marché unique du numérique intégrant la révision de la directive relative aux droits d’auteur, suivre les recommandations du projet de rapport de Julia Reda contribuerait à déstabiliser la dynamique des Industries Créatives et de la Culture. De telles mesures ne pourraient conduire qu’à remettre en cause les performances tant économiques que sociales de nos secteurs en brisant l’équilibre économique de la chaîne de la création.

 

Il est important de souligner que les Etats-Unis empruntent un chemin inverse ayant pour objectif de renforcer le pouvoir de négociation des créateurs dans le cadre de la délivrance de licence, notamment dans le domaine de la musique en ligne.

 

Parmi les pistes du projet de rapport de Julia Reda, figure une proposition de réduction de la durée de protection du droit d’auteur de 70 à 50 ans après le décès du créateur. Cette proposition de nivellement par le bas (sur la base du minimum fixé par la convention de Berne) serait en complète contradiction avec les choix de l’Union européenne dans les 20 dernières années et aurait pour effet de créer une insécurité juridique justement sur des règles du droit d’auteur pourtant harmonisées en Europe. De surcroit, une telle proposition ne s’appuie aucunement sur une étude sérieuse du risque d’éroder la base économique que constituent le droit d’auteur et les droits voisins et affaiblit inévitablement le modèle de création et donc la diversité. C’est en effet la rémunération permise par certains succès durables qui permet le financement des nouvelles œuvres et des nouveaux talents.

 

La création culturelle est, pour les entreprises comme pour les artistes, une prise de risque. Éroder la base économique que constituent le droit d’auteur et les droits voisins affaiblit inévitablement le modèle de création. N’oublions pas surtout que la durée de protection du droit d’auteur et des droits voisins ne constitue en rien une rente, puisqu’il n’y a aucune garantie de rémunération. Il s’agit simplement d’une potentialité, l’œuvre ne rémunérant ses créateurs que si elle fait l’objet d’une exploitation commerciale. Dans la musique, rares sont les œuvres dont le succès dure au-delà du décès de leur créateur, mais ces succès sont un des leviers de financement des œuvres nouvelles, des jeunes talents, des répertoires spécifiques…

 

Elargir les exceptions, les renforcer par l’introduction du fair-use, remettre en cause la copie privée ou encore rendre l’ensemble des exceptions obligatoires, comme le propose le projet de rapport, vont également à l’encontre des principes de proportionnalité et de subsidiarité rattachés au droit européen.

 

Si de nombreux sujets sont abordés actuellement dans les débats, les vrais défis liés à l’avènement du marché numérique des biens culturels sont passés sous silence : les disparités fiscales qui handicapent les acteurs européens au profit des grands acteurs extra-européens, et notamment américains; la question des intermédiaires techniques de l’Internet qui tirent un profit publicitaire et une valorisation boursière de plus en plus considérables de l’exploitation des œuvres protégées par le droit d’auteur et les droits voisins, mais sont exonérés de toute responsabilité du fait de la directive Commerce Electronique de l’an 2000 qui a, de fait, créé une limitation générale à l’exercice de leurs droits par les acteurs de la culture ; la question générale du transfert de la valeur au détriment des Industries Culturelles et Créatives ; la question de l’adaptation des modèles de régulation qui existent dans de nombreux états membres et qui ont permis de préserver et de développer la diversité de l’offre culturelle et notamment les répertoires musicaux nationaux avec la diversité linguistique qui leur est nécessairement attachée.

 

Si la nouvelle Commission entend œuvrer à la construction d’un grand marché unique numérique, elle doit comprendre que les Européens n’auront rien à gagner d’un espace d’où les œuvres européennes seraient de plus en plus absentes, et qui ne serait alors qu’un grand marché de consommation des œuvres créées hors de l’Europe. Pour que prospère cet atout européen considérable que constitue un vaste secteur culturel dans le domaine de la musique, riche de ses auteurs, compositeurs, interprètes, musiciens, enseignants, responsables de projets culturels, producteurs, éditeurs, managers,  diffuseurs, fabricants d’instruments et de toute la chaîne économique des professionnels qui les entourent, l’Europe doit s’armer d’un vrai projet culturel de développement.

 

 

La culture est une réponse à la crise d’identité profonde que traverse l’Europe. La culture doit être le reflet des diversités culturelles européennes et assurer le rayonnement de celles-ci. La culture offre à l’Europe un levier essentiel de croissance économique, d’emplois, d’attractivité, de compétitivité et des perspectives concrètes d’emplois et d’avenir à la jeunesse européenne. Il est aujourd’hui plus que jamais nécessaire d’assurer la dynamique économique de toute cette chaîne de la création en renforçant le droit d’auteur et les droits voisins, fondement de la culture et des industries créatives, au lieu de vouloir les affaiblir.

 

 

Contacts :

ADAMI / Société civile pour l’Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes

Benjamin Sauzay : 01 44 63 10 12

BUREAU EXPORT / le partenaire de la filière musicale française à l’international

Fabrice Rebois : 01 49 29 52 10

CNV / Centre National de la chanson, des Variétés et du jazz

Pierrette Betto : 01 56 69 11 40

CSDEM / Chambre Syndicale de l’Édition Musicale

Angélique Dascier : 01 48 74 09 29

FCM / Fonds pour la Création Musicale

François Chesnais : 01 41 92 00 00

GAM / Guilde des Artistes de la Musique

Suzanne Combo : 09 70 26 12 35

IRMA / Centre d’Information et de Ressources pour les Musiques Actuelles

Gilles Castagnac : 01 43 15 11 11

MMF France / Syndicat Music Manager Forum France

Virginie Borgeaud : 01 40 16 46 52

PRODISS / Syndicat national des Producteurs, Diffuseurs et Salles de Spectacles

Aline Renet : 01 42 65 73 17

PROFEDIM / Syndicat professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique

Claire Guillemain : 01 44 76 08 16

SACEM / Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique

Elisabeth Anselin : 01 47 15 45 32

SFA / Syndicat Français des Artistes-interprètes

01 53 25 09 09

SMA / Syndicat des Musiques Actuelles

Aurélie Hannedouche : 01 42 49 21 16

SNAC / Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs

Emmanuel de Rengervé : 01 48 74 96 30

SCPP / Société Civile des Producteurs Phonographiques

Anouchka Roggeman : 01 41 43 03 07

SNAM / Union Nationale des Syndicats d’Artistes Musiciens

Marc Slyper : 06 07 61 51 69

SNEP / Syndicat National de l’Edition Phonographique

Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

SNES / Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles

Philippe Chapelon : 01 42 97 98 99

SPPF UPFI / Société civile des Producteurs de Phonogrammes en France – Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants

Valérie Thieulent : 01 53 77 66 53

UNAC / Union Nationale des Auteurs et Compositeurs

Dominique Pankratoff : 01 30 56 51 40

ZONE FRANCHE / réseau français consacré aux musiques du monde

Fabienne Bidou : 01 43 15 02 50

 

http://www.tplmusique.org/qui-sommes-nous/les-differents-membres/



[1] Disponible sur www.creatingeurope.eu

[2] Etude France Créative www.francecreative.fr

Un jour de sortie unique pour les nouveautés musicales

#GlobalReleaseDay

A l’issue d’une large consultation internationale ayant rassemblé ces derniers mois les organisations d’artistes, de musiciens, des maisons de disques et des distributeurs de musique, l’IFPI annonce un jour de sortie unique et commun à partir de l’été 2015 pour les nouveautés musicales : le vendredi.

Les sorties d’albums avaient lieu jusqu’à maintenant à des jours différents selon les pays.

Un jour de sortie unique mettra un terme à cette situation disparate, source de frustration pour les consommateurs et permettra aux artistes d’harmoniser leurs actions de promotion sur les réseaux sociaux.

Les distributeurs de musique physique et numérique sont étroitement associés aux producteurs et aux artistes pour réaliser cet objectif commun.

A compter de l’été 2015, les nouveautés singles et albums seront commercialisées le vendredi à 00h01 heure locale de chaque pays.

Guillaume Leblanc, Directeur général du SNEP déclare : «  L’instauration d’un jour de sortie unique à l’échelle mondiale pour les nouveautés musicales, le vendredi, reflète l’ambition d’une industrie musicale qui sait répondre aux attentes des consommateurs de musique ».

Voir le communiqué de l’IFPI

Vous l’avez très certainement remarqué, notre site s’est offert un petit lifting. Au premier abord, les améliorations esthétiques facilitent la navigation sur le site. Un « look and feel » plus en phase avec l’esprit du SNEP et qui reflète notre engagement dans le monde numérique. Mais nous avons également effectué un travail de fond, en améliorant considérablement une fonction clé du site : les tops.

top_stream-20150224

Nous souhaitions enrichir la présentation des tops en apportant un maximum de données statistiques, indisponibles auparavant, comme la meilleure position ou le temps de présence dans le Top. Ainsi, il est extrêmement facile d’identifier les nouveautés, ou au contraire, les morceaux qui trustent le top pendant de longues périodes.

Il nous semblait également primordial de pouvoir vous diriger vers des plateformes d’achat et d’écoute en streaming. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur le savoir-faire de Music Story en matière de métadonnées. Tous les titres sont automatiquement reconnus par le système, qui met à disposition les liens adéquats. Vous pouvez ainsi écouter les artistes du Top sur Deezer, Spotify ou Quobuz en deux clics. Et de la même manière, acheter leurs titres sur iTunes ou Amazon.

Enfin, nous avons intégré un calendrier de navigation à ces classements. Tout l’historique du SNEP est à votre portée. Un capital précieux que le SNEP souhaitait rendre public. C’est maintenant chose faite.

Nous espérons que ces évolutions amélioreront votre expérience du site. N’hésitez pas à nous faire part de votre avis directement sur Twitter ou dans la section « Contact » en bas de page.

Tribune parue le 21 Février 2015 dans Le Monde©

par Bertrand Burgalat (Vice Président du SNEP) et Stéphane Le Tavernier (Président de Sony Music France et du SNEP)

Premiers des industriels de la culture à être touchés par la vague Internet, studios et labels de musique ont su se réinventer

En  2003, Libération titrait  » Le CD bientôt DCD « . Les difficultés auxquelles a été confrontée la musique enregistrée en ont fait le laboratoire de tous les bouleversements qui ont fait vaciller les professions intellectuelles, les services, le commerce. Depuis 2002, elle a perdu plus de 65  % de son chiffre d’affaires, mais elle s’est battue avec ouverture d’esprit et une bonne dose de stoïcisme face aux poncifs et aux préjugés.

En  2003, ce quotidien évoquait  » une industrie qui n’a pas su s’adapter « . Une décennie et quelques plans sociaux plus tard, les salariés licenciés de la presse, de l’édition ou de l’audiovisuel apprécieront. Car la désindustrialisation culturelle a succédé à la désindustrialisation tout court. Il était normal que la musique ouvre le chemin : il n’y a rien de plus immatériel que les ondes sonores.

Grande singularité et impasses

Pourtant les producteurs sont toujours là. Les artistes savent qu’ils font ce que personne ne fait, surtout pas ceux qui les considèrent avec condescendance comme des  » intermédiaires « . La création en studio ne doit pas se réduire à une photographie de la scène. Le théâtre filmé n’est pas le cinéma. La plupart des disques que nous aimons, y compris les moins commerciaux, n’auraient pu être conçus de cette manière, encore moins dans un système de licence globale où tous les moyens d’expression seraient attribués sur dossier.

Quant au  » do it yourself « , il peut engendrer des œuvres d’une grande singularité, mais aussi des impasses. On ne peut pas à la fois demander le respect des conventions collectives et prôner l’économie précaire, défendre le statut des intermittents et encourager la délocalisation des productions.

Les producteurs français, qui perçoivent 10  % des recettes réelles et assurent l’intégralité des dépenses d’investissement, sont les seuls au monde à ne pas partager leurs échecs. Les artistes perçoivent en effet un pourcentage des ventes dès le premier disque vendu, quand les  » royalties  » des contrats anglo-saxons ne s’appliquent qu’une fois les frais de production amortis.

On a tendance à idéaliser ce qu’a été la musique avant Internet, mais il n’a jamais été facile d’en faire et d’en vivre. Le rôle des labels a toujours été de mettre les risques en commun pour permettre à des projets difficiles de se concrétiser grâce au succès des autres.

créer des richesses

Aujourd’hui, le problème est moins de partager des richesses qui s’amenuisent que d’en créer. Le numérique a permis un accès plus facile aux moyens de production et de diffusion, mais l’illusion du tout-gratuit a amplifié les inégalités et concentré le pouvoir entre les mains des bases de données géantes.

Il faut beaucoup de courage aux politiques pour ne pas céder aux appels à la gratuité qui fait le jeu des marchands d’algorithmes au détriment des créateurs, ou à l’exaltation des chauffards du Net. Face aux images d’Epinal, il convient de souligner la complémentarité entre  » gros  » et  » petits  » labels, musiciens et mélomanes.

Les cartes sont sur la table : l’offre légale s’est diversifiée, la musique et la chanson francophones s’exportent et bénéficient, à leur manière, de la dématérialisation des échanges. En  2014 le streaming, cette lecture par flux qui concilie droits des artistes et attentes des auditeurs, a progressé de 34  %. On ne peut pas en dire autant de la musique sur la bande FM ou la TNT, avec des diffuseurs qui trahissent délibérément les engagements qui fondent l’obtention de leurs concessions.  » Les maisons de disques n’ont pas su anticiper les nouveaux enjeux technologiques « , disait-on. Et vous ?

Depuis 1993, le BureauExport accompagne activement la filière musicale française dans le développement de ses artistes à l’international, dans le domaine des musiques actuelles et des musiques classiques.

 

C’est également l’organe qui recueille les informations relatives aux ventes effectuées par des productions françaises à l’export et certifie celles dépassant les seuils définis.

 

En 2014, le BureauExport a connu une année de transition en fusionnant avec  Francophonie diffusion et devrait renforcer dès 2015 le dispositif d’aides à l’export proposé aux professionnels de la filière musicale française.

 

L’ensemble des actions du BureauExport et de ces certifications sont disponibles dans le rapport d’activité qui vient d’être publié.

 

Télécharger le Rapport d’activité 2014 du BureauExport

Une culture vivante est une culture qui s’exporte. C’est en faisant de cette évidence un leitmotiv que le BureauExport développe et défend la production française par-delà nos frontières. Et en 2014, 22 disques ont été certifiés à l’export, dont 1/3 interprétés en Français. Ce succès commercial prouve une fois de plus l’importance de la musique dans le rayonnement culturel de la France. Une année faite de succès – comme David Guetta dont 3 singles (Warner Music) sont certifiés , de découvertes – comme l’album d’Indila (Universal Music France) certifié platine – et de confirmation – on pense notamment à Patrick Bruel dont l’album « Lequel De Nous » (Sony Music France) est certifié Or.

Fidèle à sa mission, le BureauExport vient de publier une vidéo retraçant les succès de cette année et qui montre parfaitement la vivacité et la diversité de la création musicale française, tous styles confondus.

Une vidéo à partager sans modération !