Digital Music Report  IFPI 2014

Les revenus des abonnements tirent la croissance des principaux marchés de la musique enregistrée

 Pour télécharger le Digital Music Report complet cliquez ici.

–          Les revenus issus des services de musique par abonnement ont augmenté de 51% en 2013, dopant la croissance générale du marché numérique, qui progresse de 4,3%.

–          En Europe, le marché progresse pour la première fois depuis 12 ans, il est stable aux USA et en croissance en Amérique Latine.

–          Le chiffre d’affaires mondial de la musique enregistrée est en baisse de 3,9%, un résultat largement impacté par la chute du marché japonais.

–          Le résultat pour le marché mondial de la musique enregistrée (hors Japon) est de  de +0 ,1%.

 

Londres, 18 mars 2014

Le développement de la consommation  de musique via les services de streaming et d’abonnement a largement contribué à la croissance des principaux marchés de musique en 2013 avec une hausse des revenus numériques de 4,3% dans le monde, et un retour à des résultats positifs en Europe pour la première fois depuis dix ans.

Le marché américain de la musique enregistrée poursuit sa stabilisation, avec une progression de 0,8% de son chiffre d’affaires et une forte hausse du streaming.

Après 12 ans de baisse, l’Europe a renoué avec la croissance sur ses cinq principaux marchés : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas et Grande Bretagne.

L’Amérique latine connait une hausse de 1,4% avec un développement du marché numérique qui permet de compenser la baisse des ventes physiques.

Le Digital Music Report de l’IFPI publié aujourd’hui, montre l’évolution du marché mondial de la musique enregistrée qui offre désormais au consommateur une très large palette d’offres de musique en ligne.

Les revenus issus du streaming et des abonnements ont augmenté de 51,3% dépassant le milliard de dollars.

Malgré cette tendance positive sur de nombreux marchés, le chiffre d’affaires mondial de la musique, soit 15 milliards de dollars, a baissé de 3,9% en 2013.

Un résultat essentiellement dû à l’impact de la chute de 16,7% du marché japonais, qui représente plus d’1/5 du CA mondial.

Le Japon est un marché en transition avec un poids historique de la téléphonie mobile et des ventes physiques qui commencent seulement à décliner, alors que les offres de streaming et d’abonnement sont encore en gestation.

–          En 2013, le marché mondial de la musique enregistrée (hors Japon) est globalement stable en valeur avec un résultat de -0,1%.

–          Frances Moore, Directrice Générale de l’IFPI déclare : « Même en tenant compte de la situation difficile du Japon, l’industrie mondiale de la musique enregistrée est désormais dans une phase positive de développement. le chiffre d’affaires des principaux marchés est revenu à la croissance. Les services de streaming et d’abonnement se développent. Les consommateurs ont un choix de plus en plus large entre les différents services et plateformes disponibles. La musique numérique est clairement entrée dans une nouvelle ère, au moment où les maisons de disques, après avoir donné en licence leurs catalogues à des services dans le monde entier, commencent à présent à développer l’énorme potentiel des marchés émergents. »

 

–          La percée du streaming et des abonnements

Le marché numérique a continué de se diversifier avec les revenus des services tels Deezer et Spotify, en augmentation de 51,3% et dépassant la barre du Milliard de $ en 2013.

Le chiffre d’affaires mondial du streaming représente maintenant 27% des revenus numériques (14% en 2011).

On estime à plus de 28 Millions dans le monde le nombre de personnes payant désormais pour un abonnement à un service de musique. (20 Millions en 2012 et 8 Millions en 2010).

La musique par abonnement, qui a transformé les marchés  suédois et Norvégien ces dernières années, a maintenant un impact  similaire sur le Danemark et les Pays-Bas.

Les maisons de disques continuent de multiplier leurs accords avec de nouveaux services, dont Beats et iTunes Radio, récemment lancés aux USA. Elles comptent sur une expansion rapide de ces services dans le monde entier.

On compte aujourd’hui environ 450 services de streaming dans le monde, certains internationaux, comme Spotify, qui s’est développé dans 38 territoires en 2013, Deezer, Google Play, et des services régionaux comme Muve (USA) et KKBox (Asie).

 

–          Le téléchargement et les ventes physiques occupent encore une place majeure dans les ventes de musique.

Les ventes issues du téléchargement à l’acte restent un revenu essentiel, soit 2/3 des revenus numériques (67%). Elles sont à l’origine de la croissance du numérique dans des marchés en développement, comme Hong Kong, les Philippines, la Slovaquie et l’Afrique du Sud.

A l’échelle mondiale, les revenus du téléchargement ont légèrement baissé en valeur (-2,1%), mais ont été compensés par la hausse des revenus du streaming et des abonnements.

Les ventes physiques représentent encore une part substantielle du chiffre d’affaires de la musique enregistrée dans de nombreux marchés clés. Elles réalisent plus de la moitié (51,4%) des revenus de l’industrie, contre 56% en 2012. Malgré cette baisse de 11,8% en 2013,  leur déclin s’est ralenti en Allemagne, en Italie, en Grande-Bretagne et aux USA. Elles ont même connu une légère progression en France (+0,8%).
Si les ventes de vinyles restent marginales dans le chiffre d’affaires de la musique, elles ont néanmoins augmenté de manière significative ces dernières années sur certains grands marchés : + 32% aux USA (Nielsen Soundscan), +101% en Grande-Bretagne (BPI).

–          Croissance des revenus liés aux droits voisins et aux droits de synchronisation

Nette progression des revenus liés aux droits (diffusion radio, webradio, sonorisation des lieux publics) : avec une croissance de +19%, qui a doublé en 2013 par rapport à la progression constatée en 2012, ils dépassent pour la 1ère fois le milliard de $ (1,1Milliard$) dans le chiffre d’affaires mondial des producteurs dont ils représentent désormais 7,3%.

Quant aux revenus issus des droits de synchronisation (publicité, films, programmes audiovisuels), ils ont baissé de – 3,4% en 2013 et représentent 2,1% du chiffre d’affaire total des producteurs.

 

–          Les marchés émergents

L’un des points clés du rapport publié aujourd’hui est le potentiel considérable des nouveaux marchés, compte tenu des accords de licence passés entre les maisons de disques et les plateformes ces 3 dernières années. De nombreux marchés jusqu’ici secondaires, car dépourvus de réseaux de distribution  physique suffisants, commencent désormais à recueillir des revenus significatifs issus de la distribution numérique de musique. Parmi les pays ayant connu des progressions spectaculaire de leur chiffres d’affaires s : Argentine, (+69%), Pérou (+149%), Afrique du sud (+ 107%), Venezuela (+85%).

 

–          TOP mondial

L’Ifpi a lancé en janvier dernier un classement mondial « Artistes », qui rend compte de la popularité internationale des artistes en 2013 à travers toute la diversité des canaux de distribution de musique, qu’il s’agisse des services de streaming comme Youtube ou Spotify, de téléchargement à l’acte, ou des ventes physiques.

C’est le groupe britannique One Direction qui remporte la 1° place de ce Top international, tant pour le classement Artistes que pour celui des meilleures ventes Albums : + d’un million d’exemplaires en 5 semaines aux USA, et 1° du Top dans une douzaine de pays, de la Suède à l’Australie.

Rank Artist

1

One Direction

2

Eminem

3

Justin Timberlake

4

Bruno Mars

5

Katy Perry

6

P!nk

7

Macklemore & Ryan lewis

8

Rihanna

9

Michael Bublé

10

Daft Punk

 

Rank Artist Album

1

One Direction Midnight Memories

2

Eminem The Marshall Mathers LP 2

3

Justin Timberlake The 20/20 Experience

4

Bruno Mars Unorthodox Jukebox

5

Daft Punk Random Access Memories

6

Katy Perry PRISM

7

Michael Bublé To Be Loved

8

Imagine Dragons Night Visions

9

Lady GaGa ARTPOP

10

Beyoncé BEYONCÉ

Source IFPI

Rank Artist Single

1

Robin Thicke Blurred Lines

2

Macklemore & Ryan Lewis Thrift Shop

3

Avicii Wake Me Up

4

Katy Perry Roar

5

P!nk feat. Nate Ruess Just Give Me a Reason

6

Daft Punk feat. Pharrell Williams and Nile Rodgers Get Lucky

7

Imagine Dragons Radioactive

8

Bruno Mars When I Was Your Man

9

will.i.am Scream & Shout

10

Rihanna Stay

Source: IFPI

C’est Robin Thicke qui a décroché la 1° place de TOP international pour les singles avec l’extrait de son 6° album : « Blurred Lines ».

 

–         Les bons scores des répertoires locaux

L’investissement dans les répertoires locaux reste le nerf de la guerre pour l’industrie de la musique. Les classements de meilleures ventes Albums témoignent de leur très bonne performance dans les ventes mondiales. Sur de nombreux marchés, les artistes locaux trustent la majorité des places dans le TOP 2013 des meilleures ventes d’albums. En France, 17 artistes francophones sont présents dans le TOP 20 (10 en 2011). En Allemagne 7 artistes allemands figurent au TOP 10. Les chiffres de 13 pays non anglophones confirment cette tendance.

  Country % of top 10 albums in 2013 that were domestic repertoire
1 Japan 100%
2 South Korea 100%
3 Brazil 90%
4 Italy 90%
5 Sweden 90%
6 France 80%
7 Denmark 80%
8 Netherlands 80%
9 Germany 70%
10 Norway 60%
11 Spain 60%
12 Portugal 50%
13 Malaysia 50%

Source IFPI

 

Le succès des nouveaux services de musique en ligne auprès du public se confirme

Les offres de musique numérique constituent une alternative attractive à la piraterie, comme le montre l’étude réalisée pour la seconde année par Ipsos MediaCT, qui couvre 10 territoires sur 4 continents. 62% des internautes de ces marchés ont utilisé un service de musique en ligne au cours des 6 derniers mois. Le taux de satisfaction des utilisateurs est élevé : ¾ des internautes interrogés (76%) trouvent ces offres « excellentes » ou « très bonnes ».

 

Améliorer et sécuriser l’environnement juridique du commerce en ligne

Le développement et la réussite de l’industrie musicale sont étroitement liés à l’environnement légal  et au respect du droit d’auteur sur Internet, car elle doit encore faire face à la concurrence déloyale des services illégaux.

L’Ifpi estime que 26% des internautes dans le monde utilisent régulièrement des services illicites (étude comScore/Nielsen), mais ce chiffre ne concerne que l’Internet fixe et ne tient pas compte des pratiques qui se développent rapidement à partir des smartphones et tablettes.
La piraterie numérique sous toutes ses formes est une réelle menace qui pèse sur le secteur de la musique enregistrée et sa capacité d’investissement.

Le Digital music Report met en avant les axes autour desquels l’industrie musicale oriente son action anti-piraterie : auprès des fournisseurs d’accès et des moteurs de recherche, à travers les actions judiciaires, l’évolution des législations, la règlementation de la publicité en ligne.

 

1.      Chiffre d’affaires mondial : 2012 & 2013 (US$ million)

2012 share 2012 value 2013 share 2013 value % value change
Physical

56%

8,752

51%

7,730

-11.7%

Digital

36%

5,637

39%

5,872

+4.3%

Performance Rights

6%

929

8%

1,106

+19.0%

Synchronisation

2%

334

2%

322

-3.4%

TOTAL MARKET

15,652

15,029

-3.9%

  

2.       Evolution 2012/2013 par zones géographiques  ($US millions)

2012 2013 % change
North America

4,871

4,897

0.5%

Europe

5,363

5,389

0.6%

Latin America

514

521

1.4%

Japan

3,616

3,012

-16.7%

  

3.        Progression des services d’abonnement :  abonnements payants 2010-2013 ($US millions)

2010 2011 2012 2013 12/13 % Change
Subscription streams revenue

322

450

734

1,111

 + 51%

Number of Paying Subscribers

8m

13m

20m

28m

+ 40%

Twitter : @snep
Tags : #Musique / #Radio / #Télévision

le 17 mars 2014

COMMUNIQUE

Téléchargez le communiqué au format PDF

Les solutions innovantes du rapport Bordes pour améliorer l’exposition
de la musique dans les médias.

Les producteurs de musique membres du SNEP saluent le rapport de la mission confiée à Jean-
Marc Bordes sur l’exposition de la musique dans les médias par la ministre de la Culture et de
la Communication, rendu public hier.

A l’issue d’une large concertation des professionnels concernés, ce rapport propose plusieurs
mesures pertinentes de nature à améliorer la place de la musique dans les médias et à
renforcer leur rôle central dans la découverte des nouveaux talents.

Concernant la radio, qui demeure pour 74% des français le média privilégié pour découvrir de
nouveaux titres de musique1, le SNEP se félicite que le rapport réaffirme avec force
l’importance du dispositif des quotas d’expression francophone et qu’il préconise son
indispensable maintien, à l’heure où certains militent pour sa suppression.

Mieux, il apporte une solution originale pour lutter contre la concentration des titres en radio,
alors qu’aujourd’hui, 50 titres représentent la moitié des diffusions francophones en radio sur
une année. Guillaume LEBLANC, Directeur général du SNEP remarque : « Constatant un
manque criant de diversité des artistes diffusés en radio, le rapport Bordes propose une
solution innovante pour améliorer la diversité musicale dans le respect de la liberté éditoriale
des radios ». Ainsi, la part des titres francophones les plus diffusés ne pourrait plus excéder
50% de la diffusion francophone mensuelle des radios, alors que 10 titres seulement font
aujourd’hui 65% voire 75 % des diffusions francophones sur certains réseaux dits « jeunes » !

Si le déficit d’exposition de la musique à la télévision est, de la même manière, clairement
identifié par le rapport, les producteurs du SNEP regrettent que la possibilité d’assimiler les
oeuvres musicales et de variétés aux oeuvres audiovisuelles ou patrimoniales ait été écartée.
Cette mesure constituerait pourtant un puissant facteur d’incitation à l’amélioration de l’offre
musicale par les chaînes de télévision. La responsabilité particulière en matière d’offre
musicale du service public audiovisuel est par ailleurs soulignée, ce qui est bienvenu.

 

Afin d’améliorer la visibilité de la production francophone parmi les 30 millions de titres de
musique disponibles en ligne légalement, le rapport préconise utilement d’inciter les
plateformes à mettre en avant la production locale de manière suffisamment souple et
adaptée.

Le SNEP se satisfait de la proposition de révision des barèmes de la licence légale en radio et
encourage les pouvoirs publics à réunir la commission en charge de la rémunération équitable
dans les meilleurs délais. En revanche, la préconisation visant à instaurer une « taxe au clic »
sur les plateformes de musique en ligne est un non-sens économique. Ce nouvel impôt
risquerait de fragiliser l’offre légale de musique en ligne ainsi que les accords de licences
passés entre producteurs et plateformes.

Le soutien à la filière musicale affiché par la ministre de la Culture et de la Communication
passe d’abord et avant tout par l’amélioration de la place de la musique dans les médias,
traditionnels ou en ligne, qui demeurent des prescripteurs de premier plan. Si le rapport
Bordes a clairement pris conscience de cet enjeu central, il appartient désormais aux pouvoirs
publics d’agir concrètement en faveur de la diversité musicale dans les médias.

Contact Guillaume LEBLANC : 06 63 84 81 26 – 01 47 38 04 04

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 Paris, le 17 mars 2014

COMMUNIQUE

# : rapportpheline, partagedelavaleur, adami, snep, scpp
@scppinfo / @snep

 

La SCPP et le SNEP dénoncent le communiqué outrancier de l’ADAMI

La SCPP a tenu le 13 mars un déjeuner de presse. Dans le dossier de presse remis à cette occasion aux journalistes figure une analyse critique du rapport de Monsieur Christian PHELINE, préparée par le SNEP en coopération avec la SCPP.

Cette publication a conduit l’ADAMI à publier aujourd’hui un communiqué de presse outrancier auquel la SCPP et le SNEP sont tenus de réagir.

Comme il est établi par le rapport EY remis à Christian PHELINE, la nouvelle production phonographique française est en déficit, ce qui atteste que, s’il y a un problème de partage de valeur, il se fait au détriment des producteurs phonographiques et non des artistes interprètes. Toutes les mesures proposées par le rapport de M. Christian PHELINE pour ré-équilibrer le partage de la valeur entre les plateformes et les producteurs d’un côté, entre les producteurs et les artistes de l’autre, n’ont en fait aucune justification et il fallait que ce soit dit.

Ou plutôt que cela soit répété, car contrairement à ce qu’affirme l’ADAMI, nous avions dénoncé en leur temps les propositions du rapport LESCURE comme les analyses du rapport MAZARS.

La différence dans la situation d’aujourd’hui par rapport à celle qui prévalait alors, c’est que le rapport EY présente le compte d’exploitation réel de la nouvelle production phonographique française, ce qu’aucun autre document ou rapport n’avait effectué jusqu’à présent, et que celui-ci présente malheureusement un déficit.

Quant à la gestion collective obligatoire des exploitations en ligne soutenues par l’ADAMI et la SPEDIDAM, il s’agit d’une revendication franco-française, qui n’a été reprise dans aucun autre pays dans le monde, contrairement à ce que voudrait faire croire l’ADAMI.

L’ADAMI n’entrera certainement pas dans le 21ème siècle en s’appuyant sur un déni de la réalité de l’économie de la production phonographique en France et en proposant des mesures datant du début du siècle précédent.

 

Contacts  :

SCPP : Anouchka Roggeman / 06 61 89 59 63 / 01 41 43 03 07 anouchka.roggeman@scpp.fr / @scppinfo
SNEP : Guillaume Leblanc / 06 63 84 81 26 / 01 47 38 04 04 guillaume.leblanc@snepmusique.com / @snep

Paris, le 10 mars 2014

COMMUNIQUE
RELATIF AU DISPOSITIF D’INDEMNISATION CHÔMAGE DES INTERMITTENTS DU SPECTACLE

Tags : #intermittents / #assurancechômage

Les organisations d’employeurs du spectacle soussignées, membres de la FESAC (Fédération des
entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma), entendent rappeler
que le dispositif d’assurance-chômage des Intermittents est d’abord l’expression de la solidarité
interprofessionnelle à l’égard de salariés qui travaillent dans des conditions de précarité inhérentes à
la nature des activités du spectacle.

Ce dispositif, qui participe de l’existence d’un secteur dynamique du spectacle en France, est
indispensable. Mais il n’est pas immuable, et il y a d’autres solutions que le statu quo ou la
suppression. Les signataires sont, pour leur part, prêts et disponibles pour le faire évoluer. Ils
rappellent en outre que, à travers différents mécanismes conventionnels, la profession s’est engagée
depuis longtemps dans la régulation du recours à l’intermittence.

Les employeurs du spectacle ont proposé, depuis plusieurs mois déjà, des pistes de réforme
des « annexes spectacle » qui, selon plusieurs simulations effectuées, notamment par Pôle Emploi ou
l’UNEDIC, sont susceptibles de générer de réelles économies. C’est en particulier le cas de la
proposition qui vise à interrompre le versement des indemnités UNEDIC lorsqu’un plafond mensuel
ou annuel de revenu est atteint par le cumul du revenu du travail et des allocations chômage.

Les organisations soussignées demandent que ces propositions soient étudiées en priorité : elles
expriment la capacité du secteur à évoluer au sein de la solidarité interprofessionnelle sans mettre
en danger le fonctionnement de l’un des domaines les plus dynamiques de notre pays, et dont
l’apport à l’économie nationale et à l’image internationale de la France, n’est aujourd’hui plus
contesté.

Contact : François Caillé : 01 40 53 23 00 / 01 40 53 23 18
secretariat@fesac.fr / f.caille@fesac.fr

Les membres de la FESAC signataires du présent communiqué sont :

ACCeS
Association des Chaines Conventionnées éditrices de Services

AFPF
Association Française de Producteurs de Films et de Programmes Audiovisuels

APC
Association des Producteurs de Cinéma

APFP
Association des Producteurs de Films Publicitaires

ARENES
Association de Représentation des Etablissements Nationaux Entrepreneurs de Spectacles

CNRA
Conseil National des Radios Associatives

CPDO
Chambre Professionnelle des Directions d’Opéra

CSCAD
Chambre Syndicale des Cabarets Artistiques et Discothèques

PRODISS – Union du Spectacle musical et de variété)
Syndicat National des Producteurs, Diffuseurs et Salles de Spectacles

PROFEDIM
Syndicat Professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique

SMSP
Syndicat des Médias du Service Public

SIRTI
Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes

SNDTP
Syndicat National des Directeurs et Tourneurs du Théatre Privé

SNEP
Syndicat National de l’Edition Phonographique

SNES
Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles

SNRL
Syndicat National des Radios Libres

SNSP
Syndicat National des Scènes Publiques

SNTP
Syndicat National des Télévisions de Proximité

SPECT
Syndicat des Producteurs et Créateurs d’Emissions de Télévision

SPFA
Syndicat des Producteurs de Films d’Animation

SRGP
Syndicat des Radios Généralistes Privées

SRN
Syndicat des Réseaux Radiophoniques Nationaux

SYNDEAC
Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelles

SYNOLYR
Syndicat National des Orchestres et des théâtres Lyriques

SYNPASE
Syndicat National des Prestataires de l’Audiovisuel Scénique et Evénementiel

TLSP
Union des Télévisions Locales de Service Public

USPA
Union Syndicale de la Production Audiovisuelle

After 100 million piracy notices, it’s time for Google to take meaningful action to help curb online copyright infringement

By Frances Moore, CEO, IFPI
13th January 2014
This week marks a key milestone for the global recording industry in our efforts to develop a thriving licensed digital music business – we have sent our 100 millionth piracy notice to Google.

 

In the last two and a half years, we have informed the world’s leading search engine more than 100 million times that it is supplying links to sites providing copyright infringing music that pay nothing to artists, songwriters or record producers.

 

And this represents only a fraction of the infringing links supplied by Google, because the search engine caps the amount of piracy notices that rights holders can send.
Google, with its market capitalisation of more than US$370 billion, is directing internet users to illegal sources of music. This is not only harming a recording industry whose revenues have fallen by 40 per cent in the last decade to US$16.5 billion, but it is also harming the more than 500 licensed digital music services worldwide that offer up to 30 million tracks to internet users. How can these legitimate businesses reach their full potential when the world’s largest search engine doesn’t place them above pirate services in its search results?

 

Google has given public commitments that it wants to play its role in tackling copyright infringement online. In August 2012, it said it would take into account the number of valid copyright removal notices it receives for any given site leading them to be potentially placed lower in search results.
Unfortunately, the recording industry has seen no demonstrable demotion of sites that receive a high volume of piracy notices. If you search for an artist’s name and the term “mp3” on Google, the first page of results you get is still dominated by links to infringing sites.

 

The truth is that, whatever Google’s claims to be helping tackle infringement, they are not showing convincing results. Research indicates that search engines are a major gateway to illegal music. The Digital Entertainment Survey 2013, from law firm Wiggins, noted that 65 per cent of internet users accessing infringing content regularly use search engines to locate it.

 

We would like to see Google and other search engines play a more responsible role in encouraging safe and legal use of the internet. Our research suggests consumers share this view – 60 per cent of internet users worldwide believing that search engines should prioritise licensed music services over pirate sites in their search results according to Ipsos MediaCT.

 

IFPI and its affiliated organisations, including RIAA in the US and BPI in the UK, are calling on search engines to take meaningful action to address online copyright infringement. The recording industry has five requests:

 

  • Fulfill the admirable promise to demote sites receiving extensive numbers of piracy notices.
  • Make sure that the “take down” of a song is effective and does not mean temporary removal, to be replaced 2 seconds later.
  • Better help consumers to find legitimate sources of music – for example by using an icon to indicate authorised sites
  • Change the way the auto-complete search function works so that it no longer directs users to pirate sites
  • Make sure your stated policy on repeat offenders has teeth – why is it that, after millions of copyright notices to the same site, this is not having an impact on search results?

 

Google has a role to play in helping to make the internet a safer place for legal commerce. Indeed, it has launched its own music streaming service, licensed by record companies, which has attracted many plaudits. It has taken some steps to improve its reaction to anti-piracy notices from rights holders.
But it has the technological expertise to do more and it has a duty to its users to stop overwhelming them with links to infringing content when they search for music online.

The recording industry worldwide invests US$4.5 billion a year in nurturing, discovering and promoting artists. This ensures a continuous supply of new content that keeps people engaged with digital services and using the latest consumer electronics.

To enable it to continue to do that, leading technology players such as Google need to show a greater respect for copyright law. If they can take that step, then together we can build a sustainable digital marketplace that will continue to provide great music and a fantastic user experience for consumers around the world.

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Tags   :  #Musique / #Radio / #Quotas

 

COMMUNIQUE

 

En finir avec la mauvaise foi des radios pour l’application des quotas !

 

Alors que l’efficacité des quotas de chansons francophones à la radio a permis à de très nombreux artistes d’expression française de rencontrer leur public, les producteurs du SNEP s’alarment de la grave remise en cause de ce dispositif, sous la pression des radios.

 

Selon certaines stations musicales, le prétexte est tout trouvé : la baisse de la production francophone serait si forte qu’elle ne leur permettrait plus de respecter les quotas. Pire, la production locale serait désormais majoritairement composée d’artistes français chantant en anglais !

 

Ces arguments mensongers et provocants pour justifier la pauvreté de la diversité musicale sur les ondes sont en totale contradiction avec la réalité des chiffres de la production locale.

 

Sur l’année 2013, celle-ci est restée très majoritairement chantée en français tandis que les artistes  français chantant en anglais  demeurent  des exceptions : au sein des 200 meilleures ventes d’albums de l’année passée, 92% des artistes francophones chantent en français. La part des artistes français présents dans le top album 2013 chantant en anglais est donc résiduelle. Le constat est identique sur les plus gros succès de l’année : 17 artistes dans le TOP 20 sont francophones.

 

Alors qu’avec 100 albums internationaux, les radios musicales privées arrivent à programmer sans difficulté leur 65% de titres internationaux, pourquoi ne parviendraient-elles pas à programmer  les 35 % de musique français sur 100 albums français imposées par les quotas ? De qui se moque-t-on ?

 

L’entreprise de désinformation menée par quelques radios pour saper un dispositif protecteur de la création ne doit plus tromper personne, et notamment le régulateur. Oui, les radios ont les moyens de respecter les quotas de chansons francophones puisque la production francophone est plus vivante que jamais !

 

En cette année de vingtième anniversaire de la loi sur les quotas et dans l’attente des conclusions  de la mission Bordes, les producteurs du SNEP en appellent à la responsabilité et à la clairvoyance  de la ministre de la Culture et de la communication afin que ce dispositif, si précieux pour la vitalité de la production musicale française, soit préservé et renforcé.

Contact : Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04

 

SNEP/ADMAI/SACEM

Twitter : @ADAMI_Artistes – @sacem – @snep

Tags CSA / radios / Musique  

                                  Le 8 janvier 2014

COMMUNIQUE
 

Les propositions du CSA pour  améliorer l’exposition de la musique à la radio ratent leur cible

 

L’ADAMI, la SACEM et le SNEP  ont pris connaissance avec intérêt du rapport rendu public aujourd’hui par  le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) sur « l’exposition des musiques actuelles par les radios privées ».

Les artistes interprètes, les auteurs, compositeurs, éditeurs et producteurs de musique, saluent l’état des lieux dressé par le Conseil qui  reconnait le déficit d’exposition de la production francophone à  la radio, la concentration et  l’absence de diversité des play-lists. Ce constat confirme clairement les dérives dénoncées depuis des années par les professionnels de la musique.

En revanche ils sont  profondément déçus  par les solutions préconisées, qui éludent les trois obstacles majeurs auxquels est confrontée la filière musicale: la surexposition extrême de certains titres, l’uniformisation des programmations  et l’absence de diversité musicale au sein des radios jeunes.

Le rapport du CSA n’apporte pas de réponse aux effets pervers des très fortes rotations sur les nouvelles productions francophones. A titre d’illustration, les réseaux jeunes concentrent les deux tiers de leur diffusion de nouveautés sur 10 titres et  une radio musicale peut aujourd’hui réaliser un tiers de ses obligations de quotas de chanson française avec seulement la diffusion de 3 titres !

Introduire de manière facultative dans les conventions des radios, des critères généraux concernant la variété des interprètes ou des œuvres ne résoudra certainement pas  la problématique de diversité sur les ondes qui met chaque année davantage en difficulté la production de chanson francophone. Celle-ci demeure, contrairement aux idées reçues, riche, diversifiée et très largement majoritaire au sein de la production française, les titres d’artistes francophones ne chantant pas en français représentant une infime part de la production locale.

Par ailleurs, la proposition principale du rapport du CSA, qui consiste à prévoir des mesures alternatives aux quotas, constitue un véritable dévoiement la loi de 1986 qui imposait des mesures de diversité aux radios musicales. Ces mesures ne sauraient être une alternative au cadre juridique actuel.

L’ADAMI, le SNEP et la SACEM expriment donc leur plus vive inquiétude à la lecture de ces préconisations inappropriées et demeurent convaincus de la nécessité d’établir un plafonnement de diffusions d’un titre pour sa prise en compte dans le périmètre des quotas, proposition simple et directement efficace pour résoudre la problématique de la surexposition des titres.

Gageons que la mission Bordes saura  proposer des solutions courageuses et innovantes afin d’assurer une réelle amélioration de l’exposition des chansons d’expression francophone  à la radio, qui reste pour les Français le principal média de découverte de la musique

 

Contacts :

ADAMI / Benjamin Sauzay : 01 44 63 10 12

SACEM / Elisabeth Anselin : 01 47 15 45 32

SNEP / Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04