titredossiers2006

 

Les classements 2006

LES CLASSEMENTS DES MEILLEURES VENTES
REALISES PAR IFOP/TITE LIVE
LES CHIFFRES CLES DE L’ANNEE 2006

 

symbolrect1 (1) VENTES EN MAGASINS

puceorange  Meilleure vente de singles en 2006 : 
FAF LARAGE
« Pas le temps »
M6 Interactions / Sony Bmg Entertainment

puceorange Meilleure vente d’albums en 2006  : 
DIAM’S 
«Dans ma bulle »
Capitol Music/ Emi Music

puceorange Meilleure vente de compilations en 2006  : 
NRJ Music Awards 2006
ULM/Universal Licensing Music

puceorange Meilleure vente de vidéomusicales  en 2006 : 
Multi-Interprètes
«Le Roi Soleil»
TF1 Vidéo / TF1 Vidéo

CLASSEMENTS THEMATIQUES

 puceorange Meilleure vente d’album classique en 2006 : 
Wolfgang Amadeus Mozart
«Intégrale» 
Abeille Musique / Abeille Musique Distribution

puceorange Meilleure vente d’album jazz en 2006 : 
Diana KRALL
« From this moment on»
Universal Jazz / Universal Music France

 

symbolrect1 (1) VENTES EN TELECHARGEMENT

  Titre le plus téléchargé en 2006 :
Madonna
« Hung up »
Warner Bros. / Maverick

 Album le plus téléchargé en 2006 :
Laurent Voulzy
« La Septième Vague»
R C A / Sony BMG

symbolrect1 (1)LES CHIFFRES CLES DU CLASSEMENT DES MEILLEURES VENTES

classementventes06* La publication des classements en téléchargement n’a démarré qu’à partir de juin 2005.

En 2006, les 10 meilleures ventes d’albums sont toutes francophones (contre 8 en 2005). DIAM’S, Laurent VOULZY, Les Enfoirés, BENABAR, Olivia RUIZ, RAPHAEL, RENAUD, Patrick BRUEL, Yannick NOAH et Grand Corps Malade.

titredossiers2007

LA LOI SUR LES DROITS D’AUTEUR
ET
DROITS VOISINS DANS LA SOCIETE
DE L’INFORMATION (DADVSI)
DU 1ER AOUT 2006

 

Le SNEP demande une application rapide et effective de la loi concernant tout particulièrement la question des DRM et de l’interopérabilité

L’adoption de décrets d’application est urgente :

puceorange  Concernant la mise en place effective de la nouvelle Autorité de régulation des mesures techniques, , pour favoriser l’interopérabilité prévue par la loi et permettre le jeu de l’exception pour copie privée dans le respect des conditions d’exploitation des enregistrements. Tout retard en ce domaine est préjudiciable aux ayants droit et risque de provoquer la plus grande confusion quant à l’avenir des modalités d’exploitation en ligne

Et aussi pour :

puceorange  Préciser le régime de sensibilisation et de responsabilisation contraventionnelle des abonnés à l’Internet au titre de la sécurisation contre les usages illicites  de leur accès au réseau,

puceorange et la mise en place de messages d’avertissement par les FAI à l’intention des internautes pour le respect de la propriété littéraire et artistique.


POUR EN SAVOIR PLUS SUR LA DADVSI

Le SNEP approuve les principales dispositions de la DADVSI 
 

flechesnep1  La licence globale a été rejetée avec succès.

flechesnep1 Les sanctions pénales contre le contournement des DRM ont été adoptées tout comme celles contre les éditeurs de logiciels manifestement destinés à l’échange illicites d’œuvres en « peer-to-peer » ; des mesures civiles larges sont venues compléter le dispositif pour permettre au juge d’ordonner à tout intermédiaire technique de prendre les mesures nécessaires en l’état de l’art pour respecter le droit d’auteur.

flechesnep1 Une responsabilité de l’abonné a été prévue en cas d’absence de sécurisation de son accès contre un usage illicite (typiquement : responsabilité des parents au titre de l’usage irrégulier par leurs enfants de leur abonnement à l’Internet).

Une circulaire du 3 janvier 2007 adressée par la Chancellerie aux parquets tient compte du degré de gravité des pratiques constatées pour appliquer des sanctions adaptées à chaque situation.

Par ailleurs :

flechesnep1 la copie privée a été maintenue sans que cela soit un droit pour le consommateur mais une exception dont le bénéfice est garanti par une nouvelle autorité administrative indépendante (l’Autorité de régulation des mesures techniques) dans le respect des conditions d’exploitation des œuvres;

flechesnep1 un mécanisme en faveur de l’interopérabilité des mesures techniques de protection des œuvresavec les appareils de lecture a été assurée par l’intervention de cette nouvelle autorité, sur saisine des professionnels concernés ; le logiciel libre pourra bénéficier de cette procédure pour autant que, conformément au droit européen, la protection des œuvres assurée par ces mesures techniques soit conservée ;

flechesnep1 la loi a prévu une obligation d’information sur les DRMs, d’une part, auprès des artistes et des auteurs dans les contrats qu’ils concluent avec les producteurs et, d’autre part, auprès des consommateurs.

Il faut aussi souligner l’apport de la décision du Conseil constitutionnel du 27 juillet 2006 confirmant la validité des orientations prises à l’origine affirmant sans ambiguïté que :

  Le droit d’auteur et les droits voisins font partie intégrante du droit de propriété, protégé comme tel par la Constitution ;

puceorange  il sanctionnera toute violation manifeste d’une directive européenne qu’une loi a pour objet de transposer.

Le Conseil a ainsi censuré la loi sur trois points, dans le sens d’une plus grande rigueur dans le respect de la propriété littéraire et artistique en supprimant :

puceorange l’exonération aux sanctions pénales pour contournement des DRM qui avait été prévue au titre de l’interopérabilité ; en effet, cette notion n’était pas définie ce qui annulait de fait les sanctions ;

puceorange l’exonération aux sanctions pénales contre les éditeurs de logiciels manifestement destinés à la contrefaçon, qui avait été prévue au bénéfice du « travail collaboratif » ce qui n’avait pas non plus été défini ;

puceorange la « contraventionnalisation » (régime d’amendes) des échanges illicites d’œuvres via le « peer-to-peer », au titre notamment de la rupture du principe d’égalité devant la loi, car rien ne justifie de moins punir certains actes (échanges entre particuliers) par rapport à d’autres actes de contrefaçon.

titredossiers2006

Le marché de la musique enregistrée 2006 (GROS, HT, net de remises)

 

Ventes éditeurs de CD/DVD musicaux (nettes de remises) et revenus numériques

10.7% en valeur dont :
12.4% pour les ventes physiques
+42% pour les ventes numériques

En 2006, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 862.7 millions d’euros, en baisse de 10.7 % par rapport à  2005.

3puces le marché physique à  819.2 millions d’euros est en baisse de 12.4% soit une perte de chiffre d’affaires de 116 millions d’euros,
3puces le marché numérique à  43.5 millions d’euros est en hausse de 42% soit un gain de chiffre d’affaires de 13 millions d’euros.

Au cours de ces 4 dernières années, le marché physique a perdu 37% de sa valeur soit 440 millions d’euros (862.7 millions en 2006 vs 1302 millions en 2002). Cette perte de chiffre d’affaires n’a été que très partiellement compensée par l’apparition des revenus numériques en (43 millions d’euros en 2006 vs 9 millions d’euros en 2004).

Le marché de la musique enregistrée a donc perdu 34% de sa valeur soit 440 millions d’euros depuis 2002. En 2006, les ventes numériques représentent 5% du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques contre 3% en 2005 et 1% en 2004.

Les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux en 2006 (nettes de remises et retours)

 

En 2006, les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux ont représenté 819.2 millions d’euros en baisse de 12.4 % par rapport à  2005;
Le marché de la musique enregistrée a donc perdu 34% de sa valeur soit 440 millions d’euros depuis 2002.
En 2006, les ventes numériques représentent 5% du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques contre 3% en 2005 et 1% en 2004.

Le marché du disque enregistre donc une nouvelle baisse pour la quatrième année consécutive : -13.6 % en 2003 et 2004, -3% en 2005 et -12.4 % en 2006.

Entre 2002 et 2006, le marché du disque sera passé de 1 302 millions d’euros à  819.2 millions soit une chute de 37 % en quatre ans et une perte cumulée de 483 millions d’euros.

Le marché audio chute de 9.8% dont -24% pour les singles et -8.6% pour les albums

  Le marché des singles est en baisse de 24%.

En 2006, le marché des singles a représenté 46.4 millions d’euros contre 61.3 millions en 2005 et 134 millions en 2002.

A quatre années d’intervalle, le marché des singles aura donc été divisé par 3, la perte cumulée de chiffre d’affaires représente 88 millions d’euros.

 

3puces  Le marché des albums est en baisse de 8.6%

En 2006, le marché des albums a représenté 701 millions d’euros contre 767 millions en 2005.

En 4 ans, le marché des albums a perdu 36% de sa valeur soit 395 millions d’euros.

 

Le marché des vidéomusicales chute de 31.5%.

Le marché des vidéomusicales, jusqu’à  présent épargné par la crise, chute cette année de faà§on très significative. Néanmoins, cette évolution ne tient pas compte des ventes de la vidéomusicale du « Roi Soleil » distribuée par TF1 Vidéo, non membre du SNEP. Le « Roi Soleil » étant la meilleure vente de vidéomusicale de l’année, cette baisse est donc en réalité un peu plus modérée.

 

Répertoires : les ventes du répertoire classique progressent de façon significative (+13.3%), le répertoire francophone résiste mieux que le répertoire international.

L’évolution 2006/2005 du marché (-12.4%) se répartit entre le répertoire classique +13.3%, le répertoire francophone -12% et le répertoire international -18%.

evolutionrepertoire

Entre 2002 et 2006, le marché a perdu 37 % de sa valeur soit 446 millions d’euros. Cette perte de chiffre d’affaires est essentiellement imputable au répertoire variété : -490 millions d’euros dont :

variété francophone : -270 millions d’euros soit -35% de sa valeur
variété internationale : -221 millions d’euros soit -47% de sa valeur

Le répertoire classique est donc le seul répertoire en progression. A cet égard, une évolution importante doit àªtre relevée :
la société Abeille Musique, membre du SNEP, a été intégrée pour la première fois à  l’échantillon statistiques du SNEP,
Les ventes du répertoire classique connaissent structurellement depuis deux/trois ans, une meilleure situation que les autres répertoires. Ce dernier a été, en 2006, particulièrement dynamique en raison des succès populaires des coffrets Mozart et Bach distribués par Abeille Musique.

 

La part de marché du répertoire francophone au sein des ventes de disques de variété a donc progressé de plus de 4 points au cours des ces quatre dernières années passant de 62% en 2202 à  66.6% en 2006.

Les ventes numériques des éditeurs phonographiques

En 2006, les revenus numériques des éditeurs phonographiques ont représenté 43.5 millions d’euros, en progression de 42 % par rapport à  2005.

evolution0406

Au sein des revenus numériques, la part du téléchargement progresse de 22 % en 2004 à  39 % en 2006 alors que celle de la téléphonie mobile passe de 78 % en 2004 à  61 % en 2006.

revenusnumeric06
*les données en volume ne sont  pas encore disponible
**Ce montant est légèrement inférieur au chiffre annoncé au Midem 2006. Ce dernier était une estimation, les chiffres définitifs n’étaient pas disponibles en janvier 2006. Figure donc ici le montant définitif 2005 soit 30.66 millions d’euros

A deux années d’intervalle :
3puces  les revenus du téléchargement ont été multiplié par 9 (x par 5 en 2005 puis par 1.8 en 2006),
3puces  les revenus de la téléphonie mobile ont été multipliés par 4 (x par 3 en 2005 puis par 1.2 en 2006).

 

titredossiers2006

LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2006

 

Ventes en magasins TTC et téléchargement légal sur internet hors mobile

11.2% en valeur dont :
11.8% pour les ventes en magasins
+44.6% pour les ventes en téléchargement

En 2006, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 1 310 millions d’euros en baisse de 11.2% par rapport à 2005.

Le marché de détail de la musique enregistrée en 2006 (valeur TTC)

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En volume (audio, hors vidéo), ce sont 70.6 millions d’albums et 28.8 millions de singles/titres qui ont été vendus.

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Le nombre d’albums vendus a donc chuté de 13 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins (-13.4 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+0.4 million d’unités).
Le nombre de singles vendus chute de 4.3 millions d’unités dont -7.4 millions pour les singles vendus en magasins et +3.1 millions pour les titres téléchargés.

En 2006 :
 2% des albums vendus sont téléchargés (1% en 2005)
 40% des titres vendus sont téléchargés (25% en 2005)

 

LES VENTES DE DISQUES ET VIDEOMUSIQUES EN MAGASINS :
11.8% en valeur et -20% en volume

Les données communiquées sont relevées par IFOP TITE LIVE à partir d’un échantillon d’environ 3 000 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e-commerce).

 Evolution par support

En 2006, les ventes de disques et de vidéomusicales en magasins ont représenté 1 287 millions d’euros en baisse de 11.8% par rapport à 2005 et de 19.4% par rapport à 2004.
Cette baisse touche l’ensemble des supports : -30% pour les singles (-41% en deux ans), -11% pour les albums (-19% en deux ans), -6% pour les vidéomusicales (-8% en deux ans).

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 Evolution par canal de distribution

La baisse du marché (-19% en deux ans) s’est plus fortement ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (le chiffre d’affaires a chuté de 25 % en deux ans) que dans les grandes surfaces spécialisées (le chiffre d’affaires a chuté de 14% en deux ans).

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 Evolution par genre musical

Avec 33.1% de part de marché, la variété francophone reste le genre musical le plus vendu. Viennent ensuite la variété internationale (23.4%) et les compilations/best of (22.8%). A noter la sensible progression du classique (5.8% contre 4% en 2001).

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 Evolution des meilleures ventes d’albums

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Entre 2003 et 2006
3pucesle marché des albums a perdu 19% de ses volumes
3puces le marché s’est déconcentré : les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté 30% du marché en 2006 contre 33% en 2003.
3puces au sein des 200 meilleures ventes d’albums, les ventes des 10 premiers titres se sont maintenues : les ventes du TOP n’ont baissé que de 6% entre 2003 et 2006 quand le marché global a chuté de 19%.

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3puces Pour les titres/singles : le marché est plus concentré dans les magasins (le Top 20 représente 29% des ventes) que sur les plateformes de téléchargement (le Top 20 représente 6% des ventes).
3puces Pour les albums : la concentration des ventes est relativement homogène : le Top 20 représente 8% des ventes dans les magasins et 10% des ventes sur les plateformes de téléchargement.

LES VENTES DE TITRES ET D’ALBUMS EN TELECHARGEMENT
+45% en valeur et + 50.5% en volume

Information méthodologique :
Depuis juin 2005, IFOP / TITE LIVE collecte auprès des plateformes de téléchargement légal (I-tunes, E-compil, Virgin Méga, Fnacmusic, Starzik, Connect) les chiffres de vente de la musique en ligne.

En 2006, 28.8 millions de titres ont été achetés sur les plateformes de téléchargement légal dont 11 millions de titres à l’unité et 1.1 million d’albums téléchargés dans leur totalité. C’est 50 % de plus qu’en 2005.

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*équivalent de 15 titres pour un album.

En valeur, le marché TTC du téléchargement légal a représenté 22.7 millions d’euros soit une progression de 44.6 % par rapport à 2005.

Les offres numériques 2006

titredossiers2006

LA NUMERISATION CROISSANTE DES CATALOGUES

Fin novembre 2006, à l’international, les majors compagnies avaient numérisé 2,2 millions de titres soit 47% de plus qu’en novembre 2005 et 2,6 fois plus qu’en 2004.

En France, plus d’un million de titres des majors disposent d’ores et déjà de l’autorisation des ayant droits pour être digitalement commercialisés.

3puces  Près de 89% d’entre eux (soit 974 000 titres) sont d’ores et déjà numérisés pour être mis à disposition sur les plates formes françaises.

3puces Parmi les 974 000 titres numérisés disponibles des majors, la moitié d’entre eux appartient au répertoire international contre 21% pour le répertoire francophone et 30% pour les répertoires classique et jazz.

Fin novembre 2006, les 974 000 titres étaient tous disponibles sur les plateformes. Ce chiffre a triplé en deux ans.

 

 

3puces 100% des singles classés sont également disponibles en téléchargement.

3puces 100% des albums classés sont également disponibles en téléchargement.

3puces 99 % des 60 titres les plus diffusés en radio sont également disponibles en téléchargement.

TABLEAUX DE BORD SUR LA DISPONIBILITE DES TITRES DES MAJORS COMPAGNIES A LA VENTE EN TELECHARGEMENT LEGAL

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RAPPORT IFPI 2007
MUSIQUE NUMERIQUE DANS LE MONDE

2006 marque la croissance de la musique dématérialisée

3puces Les ventes mondiales de musique numérique ont quasiment doublé, au cours de l’année 2006 pour atteindre une valeur de 2 milliards de dollars (1,1 milliard en 2005).
La part des revenus issus du téléchargement et ceux de la téléphonie reste globalement équivalente, mais cette répartition varie de façon substantielle selon les pays.

La part des ventes numériques dans le chiffre d’affaires de l’industrie mondiale est passée de 5,5% à 10% en 2006.

3puces Les téléchargements payants au titre représentent 795 millions en 2006, progressant de 89% par rapport à 2005. Si ce mode de consommation a connu une croissance significative, d’autres offres se sont nettement développées l’an dernier, qu’il s’agisse de téléchargements via les mobiles, de téléchargement d’albums ou de vidéos musicales, de sonneries téléphoniques.

3puces Le nombre de titres disponibles en ligne a doublé depuis l’an dernier pour dépasser les 4 millions.Chiffre à rapprocher des 150 000 albums que l’on peut trouver dans les plus grands magasins de musique.

 3puces Il existe aujourd’hui 498 services de musique en ligne recensés par l’IFPI dans plus de 40 pays,proposant aux consommateurs le choix et les prix les plus divers. Il en existe plus de 20 en France.

3puces Les ventes de lecteurs de musique numérique ont dopé la consommation de musique dématérialisée.
120 millions de lecteurs portables de musique ont été vendus dans le monde, soit une croissance de 43% par rapport à l’an dernier (source : Understanding & Solutions). Si les propriétaires de lecteurs numériques semblent plus enclins à acheter légalement leur musique que la population internaute en général, le volume de musique achetée et stockée sur ces lecteurs est encore faible

 3puces Emergence de nouvelles sources de revenus et de nouveaux modèles économiques, multiplication des offres, avec notamment les services financés par la publicité, les vidéos en ligne (Yahoo ! music, MSN ….). A noter également le développement des sites communautaires.

3puces L’essor du numérique dope le répertoire classique. Aux USA ce genre musical a progressé de 23%

3puces Les actions judiciaires ont eu un impact sur le comportement des internautes : en 2006 ces actions ont concerné plus de 10 000 internautes ayant mis à disposition massivement illégalement des titres sur Internet, et ce dans 18 pays, dont pour la première fois le Brésil, le Mexique, la Pologne et le Portugal.
En moyenne les amendes s’élèvent à 2420 euros. L’institut Jupiter a démontré dans l’une de ces récentes études que le nombre de fichiers illégaux mis en partage sur le net en Europe n’a pas progressé alors que dans le même temps la pénétration du haut débit dans les foyers a augmenté de 30%.

symbolrect1 (1) La progression du marché mondial de la musique numérique

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symbolrect1 (1) Le marché américain de la musique numérique – les chiffres clé

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symbolrect1 (1) Le marché européen de la musique numérique – les chiffres clé

 

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Les priorités des producteurs phonographiques

 

Assurer un environnement favorable au développement du marché numérique de la musique: application de la loi Dadvsi, actions de sensibilisation, implantation du nouvel outil Easyrights

Mettre en place le crédit d’impôt en faveur des entreprises phonographiques et optimiser la sécurité économique des entreprises.

Conclure la convention collective de l’édition phonographique.

Définir la plate forme de propositions en faveur de la production musicale pour les élections de 2007 : droits, médias, nouvelles technologies…

Assurer un environnement favorable au développement du marché numérique de la musique

titredossiers2006

Le projet de loi sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information
flechesnep1  LE SUJET

Les droits des artistes (auteurs, compositeurs, interprètes…) et les conditions d’accès du public aux œuvres dans l’univers des réseaux numériques : les possibilités d’échanger des fichiers ouvertes par Internet, et la nécessité d’inscrire ces téléchargements dans un cadre légal alors qu’ils se sont développés ces dernières années hors de toute autorisation et toute rémunération des artistes, et à leur détriment.

flechesnep1 QUE DIT LE PROJET DE LOI ?

1 – Il ajoute à la loi deux exceptions aux droits des auteurs, des artistes et des producteurs :

3puces  une exception en faveur des handicapés
3puces  une exception en faveur des copies transitoires et accessoires sur les réseaux numériques

Le champ de l’exception pour copie privée est maintenu.

2 – Il donne un cadre juridique à la protection des œuvres dans l’univers numérique :

Comment ? Par l’utilisation de mesures techniques adéquates dites « DRM » (Digital Right Management) permettant d’exploiter les œuvres (paiements, répartition des droits) et de lutter contre les usages non autorisés (copies illicites, mise en circulation vers des tiers…).

3 – De surcroît, la loi permet de garantir l’usage de la copie privée :

Les « DRM » ne peuvent remettre en cause l’exception pour copie réalisée à titre privé pour son usage personnel. Le projet de loi prévoit ainsi la mise en place d’un collège de médiateurs, qui peut être saisi par les consommateurs et/ou les associations les représentants, pour apprécier les différends en relation avec la copie privée et les systèmes de protection technique des droits. Cette procédure a le grand mérite de centraliser le traitement de ces questions auprès d’experts, dont la mission sera de se plonger dans une matière mêlant droit et technologie.

Sur ce point, le projet de loi est un juste compromis car il utilise une possibilité d’intervention publique concernant la copie privée qui n’est que facultative dans la directive et n’a pas été transposée dans les grands pays européens, comme l’Allemagne, l’Italie ou la Grande-Bretagne.

4 – Des mesures d’accompagnement (hors transposition) de ces mesures ont été proposées aux parlementaires :

 3puces La responsabilité des éditeurs de logiciels : un amendement d’origine parlementaire, soutenu par le Rapporteur du projet de loi et le Ministre de la culture, prévoit :
une responsabilité des éditeurs des logiciels qui permettent d’effectuer massivement des échanges illicites d’œuvres protégées afin qu’ils effectuent les diligences nécessaires pour préserver le droit d’auteur à partir de leurs logiciels,
avec pour objectif d’inciter au développement d’un P2P légal permettant d’échanger des oeuvres protégées en payant les droits qui peuvent être dus, tout en n’empêchant pas l’échange libre des autres fichiers. C’est ce que l’on appelle le « peer-to-peer monétisé ».

Lors d’un sondage effectué au dernier trimestre 2005 auprès d’un échantillon de plus de 1.000 personnes représentatif de la population française, 88 % des personnes interrogées se sont montrées favorables à ce que les éditeurs de ces logiciels prennent de telles mesures pour garantir le respect du droit d’auteur.

3puces Un mécanisme de « réponse graduée » a été présenté par le gouvernement afin de disposer d’un éventail d’actions pour lutter contre le téléchargement illégal d’œuvres.

Cet éventail comporte des messages d’avertissement auprès des internautes dont l’abonnement d’accès à l’Internet est utilisé pour des échanges, et des amendes correspondant à la situation de l’abonné.

  flechesnep1  LE CONTEXTE

LES POSITIONS DES PRODUCTEURS AU SUJET DE CE PROJET DE LOI

1 – La directive doit être transposée fidèlement.
Pour l’essentiel, le projet de loi soumis au Parlement transpose fidèlement la directive européenne sur le droit d’auteur et les droits voisins dans la société de l’information, déjà transposée dans la plupart des pays européens. Contrairement à ce qui a été affirmé, il a fait l’objet d’une large consultation, à plusieurs reprises dans le cadre du Conseil supérieur de la propriété littéraire et artistique et d’autres enceintes.

2 – Il ne faut pas transposer plus d’exceptions au droit de reproduction que celles prévues au projet de loi .

Le but est d’améliorer la protection des ayants-droit, il ne faut pas l’oublier. L’exception pour les copies techniques est obligatoire, celle en faveur des handicapés est légitime mais il serait inacceptable qu’il y en ait d’autres. La liste d’exceptions facultatives dressée dans la directive ne visait nullement à favoriser leur adoption. Bien au contraire, la démarche de l’Union européenne a été de « fermer » les possibilités de créer de nouvelles exceptions, ce qui a conduit à une liste quasi-exhaustive pour permettre aux Etats membres de conserver les exceptions qui existaient déjà dans leur législation en fonction de leur histoire respective.

3 – Il faut soutenir l’apport majeur du projet de loi pour garantir l’utilisation de dispositifs techniques de protection des enregistrements musicaux et audiovisuels et permettant de les identifier en format numérique.

Les producteurs de phonogrammes :

3puces Ne remettent pas en cause l’exception pour copie privée dans l’usage des mesures techniques.

3puces Approuvent la création du collège de médiateurs dont le rôle sera essentiel  en permettant un dialogue là où il n’a pu se construire et, à défaut d’accord, d’intervenir pour régler les litiges subsistant au sujet des mesures techniques et de la copie privée.

3puces Soutiennent l’interopérabilité des lecteurs de fichiers musicaux et vidéos protégés, cette interopérabilité ne devant pas aboutir à supprimer la protection permise par les dispositifs de protection. Compte tenu de l’existence du marché unique européen, une démarche française au plus haut niveau de l’Union européenne est indispensable pour qu’une politique industrielle active soit mise en oeuvre rapidement pour assurer cette interopérabilité.

4 – Il faut soutenir également les mesures d’accompagnement proposées. 

3puces  l’amendement concernant la responsabilité des logiciels est très important car les éditeurs de logiciels sont les premiers à pouvoir agir pour prévenir la violation systématique des droits d’auteur ; nombre de ces éditeurs profitent des échanges illicites pour développer leur chiffre d’affaires, en rejetant jusqu’à présent toute la responsabilité de la contrefaçon sur les internautes ; ils doivent agir, sur demande du juge ;

3puces le principe d’une « réponse graduée » doit être maintenu , à condition que le dispositif envisagé soit à la fois efficace, juste et adapté aux situations rencontrées ; cela suppose une combinaison d’actions, notamment dans le domaine de la prévention et de l’information, avec des sanctions en cas de persistance des activités illicites ; cela suppose également des moyens financiers et une adaptation avec les situations rencontrées, notamment la simplicité des procédures. L’exonération de responsabilité de téléchargeurs « petits » ou « modérés » ne serait pas acceptable.

5 – Il faut rejeter les mécanismes d’expropriation de type « licence légale » ou « licence globale »

La licence globale sur le « peer-to-peer » par exemple serait à la fois juridiquement illégale et économiquement non viable.

Cela reviendrait à ce que les œuvres et enregistrements protégés deviennent de simples accessoires des « tuyaux », ce qui représenterait une atteinte insupportable à la possibilité de maintenir une production française, dans tous les domaines de la création, et constituerait une mise en cause radicale de la diversité culturelle.

Cette position n’est pas une remise en cause du « peer-to-peer » lui-même mais des dérives dans l’utilisation qui en est faite. Des technologies permettent désormais que le peer-to-peer respecte les droits d’auteur. Elles commencent à être utilisées par des réseaux d’échange et il faut qu’elles se généralisent.

De même, la mise en ligne de flux musicaux en continu (webcasting) qui n’a rien à voir avec la radiodiffusion (qui, elle, est notamment très fortement encadrée par le CSA) ne saurait davantage relever de la licence légale . Pour permette le développement de l’activité des webcasters, les producteurs de phonogrammes ont mis en place des mécanismes de gestion collective des droits par les deux sociétés de gestion collective des droits des producteurs. De premiers contrats ont été signés et les négociations se poursuivent avec les représentants des webcasters.

6 – Les négociations avec les syndicats de musiciens pour parvenir à une convention collective des artistes du secteur doivent se poursuivre.

Toutes les fédérations nationales représentatives des artistes et des producteurs de phonogrammes négocient une convention collective des artistes du secteur de l’édition phonographique, qui est actuellement très avancée.

Sous l’égide du ministère du travail, ils ont renouvelé récemment leur volonté d’aboutir rapidement à cette convention collective, prévoyant en particulier le cadre juridique minimal permettant aux musiciens de recevoir du producteur de phonogrammes des rémunérations fonction de l’exploitation de la musique contenant leur prestation, notamment sur l’Internet.

CONCLUSION

Le projet de loi, sous réserve des évolutions en cours qui appellent notre vigilance et qui ne doivent pas le dénaturer, repose sur une philosophie générale de protection des œuvres, de respect de la copie privée et de responsabilité des différents intervenants, constitue un cadre propice au développement d’un marché légal de la musique numérique.

   Au niveau français : l’adaptation de la loi de 1957 (sur les droits des auteurs et des compositeurs) et de la loi de 1985 (sur les droits voisins, ceux des artistes interprètes et des producteurs).
  Au niveau international, (traités OMPI) et au moins européen : développer une approche commune, particulièrement importante s’agissant de réseaux interconnectés.

Le projet de loi en discussion vise à assurer cette adaptation, conformément aux dispositions de la Directive arrêtées en commun par les Etats européens et que 23 sur 25 ont déjà intégrées à leur droit interne. La France, du fait de son retard, a été condamnée par les instances européennes, ce qui a conduit le gouvernement à utiliser la procédure d’urgence parlementaire.

Ce texte est d’abord le reflet du compromis intervenu pour la directive, compromis qui consiste à trouver un équilibre entre l’adoption de mesures de protection et le bénéfice de l’exception pour copie privée.

L’ABERRATION DE LA LICENCE GLOBALE
QU’EST-CE QUE LA LICENCE GLOBALE ?

Le système proposé consiste à ouvrir à l’internaute un droit illimité à télécharger et à faire circuler toutes sortes d’œuvres musicales, cinématographiques, littéraires, graphiques, moyennant un supplément très modique (estimé par ceux qui le proposent entre 2 et 6,90 euros) à sa facture d’abonnement à Internet.

Ce système est optionnel pour l’internaute qui choisit ou non l’option « licence globale » et donc son paiement. Son fournisseur d’accès est chargé de percevoir cette redevance et de la reverser à une société de gestion collective qui la reverse aux sociétés de gestion collective existantes avant qu’elle ne soit enfin reversée aux ayants droit de la musique, du cinéma, des arts graphiques et littéraires etc …
La licence globale nie le droit moral des créateurs, qui ne peuvent plus contrôler ni la qualité, ni le format, ni la circulation de leurs œuvres.
pxmoyens

Au final, la licence globale n’a rien de commun avec le modèle de la licence légale utilisé en radio , et dont elle prétend s’inspirer. Voici quelques unes des différences : un nombre d’intervenants très identifiés et implantés en France d’une part (quelques centaines de radios) et des éditeurs de logiciels d’échange la plupart délocalisés, de l’autre ; un pourcentage sur les recettes des diffuseurs négocié avec ceux-ci en fonction de la réalité des usages, d’une part, et un forfait prélevé sur le coût de l’infrastructure d’accès sans aucun rapport avec la valeur des oeuvres, de l’autre ; un média qui participe à la promotion des œuvres dans un cadre très régulé par le droit français (sous l’égide du CSA), d’une part, et des téléchargements illimités qui se substituent très largement aux achats de supports physiques, de l’autre.

flechesnep1  POURQUOI LA LICENCE GLOBALE MENACE-T-ELLE LA CREATION ?
1 – Un système non viable économiquement

La rémunération susceptible d’être générée par la licence globale est sans commune mesure avec le niveau d’activité des secteurs qu’elle menace.

En considérant que le niveau de la contribution mensuelle se situe à 7€ (fourchette haute par rapport aux propositions entendues) et qu’elle est obligatoire, donc payée par l’ensemble des internautes, le produit est près de deux fois inférieur au revenu des entrées en salle, plus de trois fois inférieure à celui de l’édition phonographique et à celui de l’édition vidéo, ou encore cinq fois moindre que celui de la télévision payante…
licenceglobal

La licence globale revient à déconnecter la rémunération perçue (qui ne dépend plus que de l’évolution du nombre des internautes) du niveau d’investissement réalisé sur la création, et de la satisfaction que le public a pu en tirer. Un tel système aboutirait à une économie administrée, se limitant à répartir la pénurie, tuera dans l’oeuf la prise de risque et la création.

3puces  Comme certains de ses portes paroles l’ont reconnu lors des débats de l’Assemblée Nationale, la volonté de mettre en place la licence globale provient d’abord d’un renoncement à lutter contre la piraterie, alors que l’offre légale se développe et que les technologies permettent d’envisager un peer-to-peer légal.

Alors que le système de licence globale figerait la situation actuelle et maintiendrait les industries culturelles françaises sur une pente décroissante, une alternative existe et a commencé à porter ses fruits en dehors de France :

puceorange  cadre légal qui encourage la mise en place d’offres larges attractives, pénalise la distribution de logiciels exclusivement destinés au peer to peer pirate et combine en direction des internautes pédagogie (messages électroniques d’avertissement) et dispositifs plus efficaces de sanction de ceux qui se placent délibérément et durablement en infraction. Cette approche combinée devrait être fortement développée mi février, lors du prochain Conseil Européen, par le Commissaire européen Viviane Reding ;

puceorange  mise en place de nouveaux services bâtis sur des modèles innovants (vente en ligne, P2P monétisé….) qui eux, maintiennent une rémunération juste et directe du créateur par son public. Les résultats encourageants enregistrés l’an dernier aux Etats-Unis confirment que le rebond est possible, sans renoncement aux valeurs qui fondent les relations avec les artistes.

2 – Un mécanisme irréaliste
3puces   Il serait impossible de répartir ce prélèvement forfaitaire entre les ayants droit compte tenu des milliards de fichiers (musiques, films, logiciels, jeux vidéos, livres, photos, …) qui seraient échangés sans limite sur les réseaux du monde entier. Comment va-t-on distinguer les fichiers échangés ?

3puces S’il est optionnel, le système de licence globale pose la question du contrôle des déclarations faites par les internautes – comment vérifier qu’un internaute ayant choisi de ne pas régler son abonnement « licence globale » ne téléchargera pas ? – et s’il est obligatoire, l’objection de bon sens – comment justifier de faire contribuer un internaute qui ne télécharge pas ? – se double d’une forte incertitude sur son caractère constitutionnel.


flechesnep1  CONCLUSION

Ces amendements, qui assimilent le téléchargement d’une œuvre depuis internet à de la copie privée, autorisent l’« industrialisation » de la copie privée et la mondialisation du pillage légal en décourageant l’investissement dans la production, en détruisant la rémunération directe des acteurs de la filière pour leur travail, et réduisant, à terme la diversité de la production à peau de chagrin. Enfin, ils ne profiteraient qu’à ceux qui n’investissent pas dans la création : les sites de P2P qui s’enrichissent, via la publicité, de l’échange des œuvres, et les fournisseurs d’accès à internet.
LES FRANÇAIS FAVORABLES A LA RESPONSABILITE DES EDITEURS DE LOGICIELS « P2P »
Le SNEP a demandé à la société IFOP de réaliser une enquête sur la perception par le public de la responsabilité des sociétés éditrices de logiciels gratuits de téléchargement de fichiers musicaux ou de films sur internet.
Les personnes sondées ont ensuite été interrogées sur la nécessité de prendre des mesures garantissant le respect du droit d’auteur.

Ainsi, deux questions ont été posées à un échantillon de 1004 individus âgés de 15 ans et plus et structuré selon la méthode des quotas. Cette enquête a été réalisée les 24 et 25 novembre 2005.

3puces  Vous personnellement pensez-vous que les sociétés qui éditent des logiciels qui permettent aux Internautes de télécharger en ligne de la musique et des films de façon gratuite en violation des droits d’auteur devraient être considérées comme responsables de ces violations ?

3puces  Dans ce cadre, estimez-vous qu’il serait normal que ces sociétés éditrices de logiciels de téléchargement soient obligées de prendre des mesures afin de garantir que leurs logiciels permettent de respecter les droits d’auteur ?

flechesnep1  LES RESULTATS
3puces  Les deux tiers des personnes interrogées pensent que les sociétés qui éditent des logiciels permettant aux internautes de télécharger en ligne de la musique et des films de façon gratuite en violation des droits d’auteur, devraient être considérées comme responsables de ces violations.

 
Nombre de personnes interrogées 1004 personnes
Nombre de personnes jugeant les sociétés éditrices de logiciels de téléchargement responsables 663 personnes 66%
 dont 627 personnes en faveur de mesures de protection 95%
Nombre de personnes jugeant les sociétés éditrices de logiciels de téléchargement non responsables 309 personnes 31%
 dont 231 personnes en faveur de mesures de protection 75%

Ces personnes sont majoritairement jeunes : 56% d’entre elles sont âgées de 15 à 34 ans dont 29% entre 15 et 24 ans et 27% entre 25 et 34 ans.

A 57% les 15/24 ans et à 66% les 25/34 ans approuvent ce principe de responsabilité des éditeurs de logiciels.

3puces 88% des personnes interrogées pensent qu’il serait normal que ces sociétés éditrices de logiciels de téléchargement soient obligées de prendre des mesures afin de garantir que leurs logiciels permettent de respecter les droits d’auteur.
Nombre de personnes interrogées 1004 personnes
 En faveur de mesures de protection: 884 personnes 88%
 dont 627 personnes jugeant les sociétés éditrices de logiciels de téléchargement responsables 71%
 dont 231 personnes jugeant les sociétés éditrices de logiciels de téléchargement non responsables 26%
 dont 25 personnes ne se sont pas prononcées 3%
60% d’entre elles sont âgées de 15 à 34 ans, soit quasiment le double de leur représentation au sein de la population (33%).
Parmi ces 60% de jeunes, 34% ont entre 15 et 24 ans (pour une représentativité de 16% au sein de la population) et 26% ont entre 25 et 34 ans (pour une représentativité de 17% au sein de la population).

A 88% les 15/24 ans et à 85% les 25/34 ans approuvent une telle obligation de prendre ces mesures techniques.

3puces Au sein des personnes qui se sont exprimées en faveur de l’obligation de mesures garantissant le respect des droits (88% des personnes interrogées) 71% d’entre elles jugent les sociétés éditrices de logiciels de téléchargement gratuit responsables des violations des droits d’auteur et 26% ne les jugent pas responsables.

Si la quasi-totalité (95%) des personnes jugeant responsables les sociétés éditrices de logiciels de téléchargement sont en faveur de mesures de protection, le pourcentage de personnes en faveur de mesures est également fort au sein des personnes ayant répondu négativement à la question sur la responsabilité (75%).

Cela signifie qu’au-delà de la question de la responsabilité de la piraterie l’opinion est très majoritairement en faveur de mesures de protection (et surtout les jeunes).

PROFIL DE L’ECHANTILLON / PROFIL DES PERSONNES AYANT REPONDU OUI AUX QUESTIONS POSEES
enquete

Les offres légales

titredossiers2006
La numérisation croissante des catalogues

(Evaluations comparées au 1er novembre 2004, au 31 janvier 2005, au 30 avril 2005 , au 31 août 2005 et 30 novembre 2005)

Fin novembre 2005, à l’international, les majors compagnies avaient numérisé plus d’un million et demi de titres. Ce chiffre est en progression de 78 % par rapport à novembre 2004.

En France, 910 000 titres des majors disposent d’ores et déjà de l’autorisation des ayant droits pour être digitalement commercialisés, soit 60 % de plus qu’il y a un an. 

3puces Près de 80% d’entre eux (soit 700 000 titres) sont d’ores et déjà numérisés pour être mis à disposition sur les plates formes françaises. Les majors compagnies disposent donc d’une « réserve » de 800 000 titres disponibles. Il s’agit des répertoires spécialisés des autres territoires (folklore local, country américaine, etc.).

En l’espace d’une année, le nombre de titres « clearés » pour la France a progressé de 60% (passant de 574 à 910 000 titres) et , parmi ceux-ci , le nombre de titres disponibles en digital augmentent de 88 % (passant de 373 à 702 000 titres).

3puces Parmi les 702 000 titres numérisés disponibles des majors, 52% d’entre eux appartiennent au répertoire international (+126 000 titres et + 53 % en un an) contre 20 % pour le répertoire francophone (+66 000 titres et +89% en un an) et 28 % pour les répertoires classique et jazz (+ 136 000 titres et un coefficient multiplicateur de 2,2 en un an).

3puces 93 % des titres des majors disponilbles en digital sont d’ores et déjà disponibles sur les plates formes de téléchargement légal contre 82 % il y a un an. Au 1er novembre 2004, les majors compagnies avaient mis plus de 308 000 titres à la disposition des sites de téléchargement. Fin janvier, on dénombrait 436 000 titres, 500 000 titres fin avril , 621 000 titres fin août 2005 et 652 000.titres fin novembre 2005.

3puces  Le nombre de titres mis à la disposition des plates formes a donc plus que doublé en un an.

3puces  Les nouveautés, et notamment les meilleures ventes des périodes considérées sont fortement présentes sur les sites de téléchargement légaux.
95 % des singles classés sont également disponibles en téléchargement,
95 % des albums classés sont également disponibles en téléchargement.

En outre, 93 % des 60 titres les plus diffusés en radio sont également disponibles en téléchargement.

Ces chiffres émanent des sociétés Emi Music France, Sony Bmg Entertainment, Universal Music France, Warner Music France. Pour sa part, l’Observatoire de la Musique indique qu’au 31 décembre 2005 les labels indépendants avaient mis 110 000 titres à la disposition des plateformes.


TABLEAUX DE BORD SUR LA DISPONIBILITE DES TITRES DES MAJORS COMPAGNIES A LA VENTE EN TELECHARGEMENT LEGAL
cataloguenumerise

Lien : IFPI/RAPPORT 2006 SUR LA MUSIQUE EN LIGNE DANS LE MONDE/CHIFFRES CLES