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POUR UNE TVA REDUITE
SUR LA MUSIQUE ENREGISTREE

Satisfaits que le Parlement français ait accepté, à l’initiative du Président de la République et du Gouvernement, d’améliorer le crédit d’impôt phonographique institué en 2006, les membres du SNEP estiment impératif d’aller plus loin, en particulier au niveau européen pour instituer un véritable plan de soutien à l’industrie musicale à caractère fiscal.

Or, le Président de la République s’est déclaré favorable à l’application d’un taux de TVA réduit et de son côté la commissaire européenne Viviane Redding, dans le cadre de la publication d’un projet de recommandation ayant trait au développement des contenus créatifs en ligne, se dit favorable à la diminution de la TVA sur les biens et produits culturels vendus en ligne.

Dans ce cadre, le SNEP soutient l’idée de l’établissement d’un taux de TVA qui serait spécifique à l’ensemble des biens culturels vendus « off line » ou « on line ».

Toutefois, les producteurs de phonogrammes ne sauraient se contenter de pures pétitions de principe et attendent du Gouvernement français et des Instances européennes des résultats concrets en la matière.

Les principales raisons incitant à une révision à la baisse de la TVA sur la vente de musique enregistrée peuvent se résumer de la manière suivante :

puceorange  la musique enregistrée est, à l’évidence, un produit culturel au même titre que le livre et sa consommation légale doit être encouragée par des prix plus bas,

puceorange la baisse du taux de TVA, en réduisant les prix de vente permettra de favoriser l’accès à ce bien culturel et constitue ainsi un facteur de développement de la diversité culturelle,

puceorange la vente de musique enregistrée, en Europe et notamment en France, représente un secteur économique important mais fragile. Une baisse des prix de vente ne peut que faciliter son développement et contribuant ainsi à endiguer ce phénomène de masse que constitue la piraterie en ligne.

En outre, le coût de cette mesure pour les finances publiques sera compensé par l’augmentation des ventes liées à la baisse des prix.

A cet égard, il convient de rappeler que la dernière baisse de TVA en France en 1987 sur le disque a , d’une part, été répercutée par les producteurs de phonogrammes en entraînant une baisse des prix au public de 8 % en 1988 et, d’autre part, a largement participé à la progression des ventes de phonogrammes de 35,7 % en 1988 , la progression cumulée des ventes entre 1988 et 1990 ayant été de 91 %.

titredossierssnep
LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE :
NEUF PREMIERS MOIS DE L’ANNEE 2008
Au cours des 9 premiers mois de l’année 2008, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 382 millions d’euros en baisse de 13.9 % par rapport à 2007 pour la même période.
Millions d’euros
9 premiers mois 2006 9 premiers mois 2007 9 premiers mois 2008 Evolution 08/07
Marché physique
526.4
409.3
329.2
19.6%
Marché numérique
32
34.6
52.8
+52.6 %
MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE 558.4 443.9 382 13.9 %
 Le marché physique : -19.6 % et 86% du marché de la musique enregistrée
 Le marché numérique : +52.6 % et 14 % du marché de la musique enregistrée
Le marché de la musique enregistrée a perdu 61.9 millions d’euros.  La progression du marché numérique (+ 18.2 millions  d’euros)  est  donc  très loin  de  compenser  la  perte  réalisée sur  le  marché  physique     (-80.1 millions d’euros).
Aujourd’hui, le marché numérique représente 14 % du total du   marché de la musique   enregistrée contre 8 % en 2007, 5 % en 2006, 3 % en 2005 et 1 % en 2004.
VENTES DE SUPPORTS Neuf premiers mois de l’année 2008
329.2 millions d’euros : – 19.6 % en valeur
Les ventes gros éditeurs H.T. des neuf premiers mois de l’année 2008 ont représenté un chiffre d’affaires de 329.2 millions d’euros en baisse de 19.6 % par rapport à 2007 et de 60.8 % par rapport à 2002.
 A six années d’intervalle, le marché du disque aura donc été divisé par 2.5.
L’évolution du chiffre d’affaires (-19.6%) se décompose en -18.6% pour les ventes audio et -31.6 % pour les ventes vidéo
  Le chiffre d’affaires des ventes audio est en baisse de 18.6 %, avec un fort contraste entre les formats : -44 % pour les singles et -17.6 % pour les albums.
Les ventes de singles régressent de 44 % en valeur par rapport à 2007, le marché a été divisé par 12 en six ans, passant de 100 millions d’euros en 2002 à seulement 8 millions d’euros en 2008.
Les ventes d’albums chutent de 17.6 % en valeur.
Si le marché des singles a été divisé par 12 entre 2002 et 2008, le marché des albums a quant à lui été divisé par 2.3 : 299 millions d’euros en 2008 et 705 millions en 2002.
Le chiffre d’affaires des ventes vidéo chute de 31.6 % en valeur.
La décroissance du marché des vidéomusicales amorcée en 2006 se poursuit : -31.6 % en 2008 consécutive à une baisse de 12.5 % en 2007 et 28.6 % en 2006.
Le chiffre d’affaires des vidéomusicales est revenu à un niveau inférieur à celui de 2002.
  Répertoires : -31 % pour le répertoire classique et -18.3 % pour le répertoire variété
Le répertoire classique enregistre une forte baisse (-31%) après trois années consécutives de hausse et revient légèrement en deçà du chiffre réalisé en 2004.
Le répertoire variété régresse de 18 %.
Cette baisse très sensible se porte maintenant à la fois sur le répertoire francophone (-18.5 %) et sur le répertoire international (-18%).
Ainsi, la part du chiffre d’affaires francophone s’effrite, passant de 64.8 % en 2006 à 64.3 % en 2007  et 64.1 % en 2008 (cumul des 9 premiers mois).
En 6 ans les ventes du répertoire francophone ont chuté de 61 % (-302 millions d’euros) et celles du répertoire international de 64.5 % (-197 millions d’euros).
LES VENTES DE SUPPORTS EN FRANCE
(vente gros H.T. nettes de remises)
CUMUL A FIN SEPTEMBRE 2008

VENTES NUMERIQUES
Neuf premiers mois de l’année 2008
52.8 millions d’euros : + 52.5 % en valeur
Les revenus numériques des éditeurs phonographiques des 9 premiers mois 2008 ont représenté 52.8 millions d’euros en progression de 52.5 % par rapport aux 9 premiers mois 2007.
Au sein du marché numérique : 52.8 millions d’euros :
  • les revenus du téléchargement représentent 17.8 millions d’euros soit 33.7 % des revenus numériques, (14.4 millions d’euros et 42 % des revenus en 2007 pour la même période),
  • les revenus de la téléphonie mobile représentent 23.8 millions d’euros soit 45.1 % des revenus numériques, (18.7 millions d’euros et 54 % des revenus en 2007 pour la même période),
  • les autres revenus (streaming et abonnement) totalisent 11.1 millions d’euros soit 21 % des6 revenus numériques, (1.4 million d’euros et 4 % des revenus en 2007 pour la même période).
 
Au cours des 9 premiers mois 2008 :
  • Le marché téléchargement internet progresse de 23 % et s’établit à 17.8 millions d’euros : cette progression est essentiellement imputable au marché des albums (+42 %) soit une croissance deux fois supérieure à celle du téléchargement de titres (+19 %).
  • Les ventes via la téléphonie mobile progressent de 27 % : la baisse du chiffre d’affaires des sonneries (-29 %) est plus que compensée par la forte progression du chiffre d’affaires des titres musicaux (+58 %).
En cumulant le chiffre d’affaires du téléchargement internet (17.8 millions d’euros) et le téléchargement de titres musicaux sur mobile (6.8 millions d’euros), on obtient un chiffre d’affaires total téléchargement de 24.6 millions d’euros, en progression de près de 32 % par rapport à 2007 sur la même période et un doublement par rapport à 2006.
Aujourd’hui le téléchargement de musique via la téléphonie mobile représente près de 28 % du total du téléchargement contre un quart en 2007 et 15 % en 2006.
REVENUS NUMERIQUES EN VALEUR
(en milliers d’euros)
9 PREMIERS MOIS 2007/2008

Le dossier de presse présentant les résultats semestriels du marché du disque :

 Les ventes de gros
 Les ventes de détail
 Les classements IFOP des meilleures ventes
 Les classements YACAST des meilleures diffusions radio
 Les tableaux de bord de la production
 Position du SNEP sur les principaux dossiers de la profession
titredossiers2008
POUR UN PARTENARIAT MEDIAS/PLATEFORME NUMERIQUE EN VUE DE LA DIFFUSION D’UN NOUVEAU TOP DES VENTES PHYSIQUES ET NUMERIQUES
Le Syndicat National de l’Edition phonographique (SNEP) a lancé un appel à candidature auprès de l’ensemble des opérateurs de l’Internet et de la téléphonie mobile visant à leur proposer en exclusivité l’exploitation des classements des meilleures ventes de disques en magasin et sous forme numérique, établi chaque semaine par IFOP.

En effet, le SNEP a décidé de créer un nouveau classement combinant pour la première fois les ventes de disques en magasin et les ventes de musique digitale.

Le SNEP a donné jusqu’au 8 février 2008 aux opérateurs la possibilité de répondre favorablement à cette offre.

Cette initiative marque la volonté des producteurs de disques de s’inscrire dans la mutation actuellement en cours dans le secteur musical et de manifester ainsi collectivement la place que doit avoir la musique auprès des consommateurs dans l’univers numérique.

titredossiers2007
LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2007

 

flechesnep1 Ventes en magasins TTC et téléchargement légal sur Internet hors mobile
11.8% en valeur dont :
puceorange  -12.4% pour les ventes en magasins
puceorange  +26.1% pour les ventes en téléchargement
En 2007, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 1 156 millions d’euros en baisse de 11.8% par rapport à 2006.
Le marché de détail de la musique enregistrée en 2007 (valeur TTC)
marchedetail2007
En volume (audio, hors vidéo), ce sont 67 millions d’albums et 22.6 millions de singles/titres qui ont été vendus.
marchedetail22007
* équivalent de 15 titres pour un album.
Le nombre d’albums vendus a donc chuté de 3.6 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins (-4.1 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+0.5 million d’unités).
Le nombre de singles vendus chute de 6.2 millions d’unités dont -8.1 millions pour les singles vendus en magasins et +1.9 millions pour les titres téléchargés.
En 2007 :
puceorange  2,4% des albums vendus sont téléchargés (2% en 2006)
puceorange 
59% des titres vendus sont téléchargés (40% en 2006)

flechesnep1  Les ventes de disques et vidéomusiques en magasins :

puceorange -12.4% en valeur et –13.3% en volume

Les données communiquées sont relevées par IFOP à partir d’un échantillon d’environ 3 000 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e-commerce).

 

puceorange  Evolution par support

En 2007, les ventes de disques et de vidéomusicales en magasins ont représenté 1 128 millions d’euros en baisse de 12.4% par rapport à 2006 et de 22.7% par rapport à 2005.

Cette baisse touche l’ensemble des supports : -46.5% pour les singles (-62.4% en deux ans), -9.9% pour les albums (-19.8% en deux ans), -13.8% pour les vidéomusicales (-19.4% en deux ans).
ventesdetailssupports
puceorange  Evolution par canal de distribution
La baisse du marché (-22.8% en deux ans) s’est plus fortement ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (le chiffre d’affaires a chuté de 31.3 % en deux ans) que dans les grandes surfaces spécialisées (le chiffre d’affaires a chuté de 15.3% en deux ans).
evolcanaldistrib
puceorange  Evolution par genre musical
Avec 30.9% de part de marché, la variété francophone reste le genre musical le plus vendu. Viennent ensuite la variété internationale (24%) et les compilations/best of (22.7%). A noter la sensible progression du jazz (3.4% contre 2.8% en 2001) et la bonne progression de la variété internationale (24% contre 17.5% en 2001).
evolutiongenre
puceorange  Evolution des meilleures ventes d’albums
evolutitonvente
Entre 2003 et 2007
  • le marché des albums a perdu 24% de ses volumes
  • le marché s’est déconcentré : les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté 29% du marché en 2007 contre 33% en 2003.
  • au sein des 200 meilleures ventes d’albums, les ventes des 10 premiers titres se sont maintenues : les ventes du TOP sont identiques à celles de 2003.
detailvolume
  • Pour les titres/singles : le marché est plus concentré dans les magasins (le Top 20 représente 31% des ventes) que sur les plateformes de téléchargement (le Top 20 représente 6% des ventes).
  • Pour les albums : la concentration des ventes est identique entre les magasins et les plateformes de téléchargement le Top 20 avec 11% et sur Top 100 avec 23% des ventes.
flechesnep1  LES VENTES DE TITRES ET D’ALBUMS EN TELECHARGEMENT SUR INTERNET (hors mobile)
+28.6% en valeur et + 39.3% en volume
Information méthodologique :
Depuis juin 2005, IFOP collecte auprès des plateformes de téléchargement légal (I-tunes, E-compil, Virgin Méga, Fnacmusic, Starzik, Connect, Nokia et Orange) les chiffres de vente de la musique en ligne.
En 2007, 37.4 millions de titres ont été achetés sur les plateformes de téléchargement légal dont 13.4 millions de titres à l’unité et 1.6 million d’albums téléchargés dans leur totalité. C’est 39.3 % de plus qu’en 2006.
volumetchgt07
* équivalent de 15 titres pour un album.
En valeur, le marché TTC du téléchargement légal a représenté 29.2 millions d’euros soit une progression de 28.6 % par rapport à 2006.

En vente au prix de 20 euros
A la librairie de l’IRMA – 22 rue Soleillet –
75020 PARIS
Tél : 01 43 15 11 19

Sur : www.irma.asso.fr

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Sommaire

Le Marché de la musique enregistrée

• Les chiffres clés de l’année 2006
• Le marché français
• Le marché mondial

L’offre de la musique enregistrée

• Les indicateurs de la production musicale
• La numérisation des catalogues
• La diversité des offres numériques en France et dans le monde

La consommation de musique

• Panorama de la consommation de biens culturels
• L’achat de musique enregistrée en magasins
• L’achat de musique enregistrée sous forme numérique
– Le téléchargement légal
– La téléphonie mobile
• Les usages et pratiques en matière de téléchargement illégal
• Comparatif des usages en matière de téléchargement des contenus musicaux
• Les évolutions du téléchargement de fichiers musicaux à l’horizon 2010
• L’action des producteurs contre la contrefaçon

La distribution de la musique enregistrée

• La distribution physique
• La distribution numérique

Musique, média et spectacle vivant

• Musique et radio
• Musique et internet
• Musique et télévision
• Musique et spectacle vivant
• Musique et publicité

Les palmarès

• Les Victoires de la musique
• Le prix constantin
• Les certifications

Le SNEP

• Missions et organisation
• Nos membres

Les classements

titredossiers2007

puce-12-2-1 VENTES EN MAGASINS
puceorange  Meilleure vente de singles en 2007 :
CHRISTOPHE WILLEM
« Double Je »

Vogue/ Sony Bmg Entertainment
puceorange  Meilleure vente d’albums en 2007 :
MIKA
«Life in the cartoon motion»

Barclay/Universal Music France
puceorange  Meilleure vente de compilations en 2007 :
FRANCIS CABREL
«L’Essentiel (1977-2007)»

Columbia Group/Sony Music Entertainment
puceorange  Meilleure vente de vidéomusicales en 2007 :
Les Enfoirés
«La Caravane des Enfoirés 2007»

Les Restaurants du Coeur/Universal Music France
puce-12-2-1 CLASSEMENTS THEMATIQUES
puceorange  Meilleure vente d’album classique en 2007 :
LUCIANO PAVAROTTI
«Pavarotti forever»
Universal Music Division Barclay
puceorange  Meilleure vente d’album jazz en 2007 :
NORAH JONES
« Not too late»
Capitol Music/EMI
puce-12-2-1 VENTES EN TELECHARGEMENT
puceorange  Titre le plus téléchargé en 2007 :
MIKA
« Relax take it easy »
Universal Music Division Barclay
puceorange  Album le plus téléchargé en 2007 :
MIKA
«Life in the cartoon motion»
Universal Music Division Barclay

puce-12-2-1 LES CHIFFRES CLES DU CLASSEMENT DES MEILLEURES VENTES
classementventes07

* La publication des classements en téléchargement n’a démarré qu’à partir de juin 2005.

En 2007, sur les 10 meilleures ventes de singles 9 sont francophones (10 en 2006 et 8 en 2005). Il s’agit de : Christophe Willem, Koxie, Kamini, Grégory Lemarchal Patrick Fiori & Jean Jacques Goldman, Fatal Bazooka (avec 2 singles), Yannick Noah et Sheryfa Luna.
En 2007, sur les 10 meilleures ventes d’albums, 8 sont francophones (10 en 2006, 8 en 2005). Il s’agit de : Christophe Maé, Grégory Lemarchal, Christophe Willem, Les Enfoirés, Yannick Noah, Johnny Hallyday, Vanessa Paradis et Vitaa.

Classement des 100 premiers Singles par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

Classement des 200 premiers Albums par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

Classement des 40 premières Compil par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

Classement des 50 premiers Titres téléchargés par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

Classement des 50 premiers Albums téléchargés par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

Classement des 40 premières Vidéos Musicales par IFOP
ANNEE 2007 – Janvier à Décembre

titredossiers2007
LES CERTIFICATIONS DE L’ANNÉE 2007

 

La crise actuelle de la musique enregistrée se reflète dans les certifications : de moins en moins nombreuses, les certifications marquent aussi des niveaux de ventes plus faibles. Mais la production française se comporte bien.
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 Nombre de singles certifiés -54 %
En 2007, le SNEP a certifié 17 singles contre 37 en 2006, 53 en 2005, 42 en 2004, 67 en 2003, 83 en 2002, et 91 en 2001. Parmi ces 17 singles, 11 appartiennent au répertoire francophone (65 %) et 7 sont des singles de nouveaux talents (41 %).
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La répartition de ces 17 singles certifiés entre les différents seuils est la suivante :
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 Nombre d’albums certifiés -28 %
En 2007, le SNEP a certifié 138 albums contre 191 en 2006, 172 en 2005, 157 albums en 2004, 188 en 2003, et 202 en 2002. Parmi ces 138 albums, 69 sont francophones dont 23 nouveaux talents.
Le répertoire francophone représente donc 50 % des distinctions albums.
Le nombre de nouveaux talents baisse légèrement avec 23 distinctions (contre 28 en 2006, 29 en 2005, 25 en 2004, 26 en 2003 et 32 en 2002).
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Grâce aux distinctions 2007, trois artistes ont obtenu un deuxième disque d’or devenant ainsi des talents confirmés : Amel Bent, Arsenik et Olivia Ruiz.
Par ailleurs, 16 artistes ont reçu cette année une première distinction : Christophe Maé (diamant), Christophe Willem (triple platine), Renan Luce (platine), Rose (platine), Vitaa (platine) , Agnès Jaoui, Anis, Ridan, Soprano, Thomas Dutronc, Sheryfa, El Matador, Keren Ann, Mademoiselle K, Melissa M, Mick est tout seul.
(Rappel : les seuils ont baissé depuis juin 2006)
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Cette année, 7 albums ont dépassé les 750 000 ventes (diamant et plus) depuis leur sortie : Chimène Badi, Christophe Maé, Diam’s, Laurent Voulzy, Mika, Olivia Ruiz et Yannick Noah.
 Nombre de vidéomusiques certifiées -32 %.
55 vidéomusiques ont été certifiées en 2007 contre 81 en 2006, 102 en 2005, 74 en 2004. Cette baisse s’est essentiellement réalisée sur les certifications OR (16 distinctions contre 32 en 2006) et PLATINE (13 distinctions contre 21 en 2006).
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La liste des talents confirmés est disponible sur le site du CSA : csa
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LES TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION ANNEE 2007

 

flechesnep1 Le nombre d’albums commercialisés est stable à -1% : 1231 en 2007 contre 1 245 en 2006.
La baisse du nombre d’albums francophones commercialisés est principalement compensée par la forte hausse des compilations/best of.
puceorange  albums francophones : -27%(295 en 2007, 406 en 2006 et 407 en 2005)
puceorange  albums internationaux : +5 %(537 en 2007, 513 en 2006 et 857 en 2005)
puceorange  compilations/best of : +22 %(399 en 2007, 326 en 2006 et 347 en 2005)
 flechesnep1  Le nombre de singles commercialisés baisse de 14 % dont -31% pour les singles francophones et +4% pour les singles internationaux.
 flechesnep1  Après la reprise constatée en 2006, les nouvelles signatures d’artistes baissent de 19 % : 99 nouveaux contrats en 2007 contre 122 en 2006. Mais, le solde global (contrats « rendus » versus nouveaux contrats) estlargement positif (+ 44).
flechesnep1 Les investissements marketing chutent de 46 % par rapport à 2006 : 69.7 k€ en 2007, 129.6 k€ en 2006 et 127 k€ en 2005.

 

Ces chiffres proviennent des sociétés suivantes : EMI Music France, SONY BMG Entertainment, UNIVERSAL Music France et WARNER Music France.
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principalesevolutions072
nvellessignature

titredossiers2007

LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2007

 

Ventes éditeurs de CD/DVD musicaux (nettes de remises) et revenus numériques

 flechesnep1 17.4 % en valeur dont :
19.2 % pour les ventes physiques
+16.6 % pour les ventes numériques

En 2007, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 712.9 millions d’euros, contre 862.6 millions d’euros en 2006 soit une baisse de 17.4 % par rapport à 2006 qui avait connu une baisse de 10.7 %.

puceorange  le marché physique à 662 millions d’euros est en baisse de 19.2 % soit une perte de chiffre d’affaires de 157 millions d’euros,
puceorange  le marché numérique à 50.8 millions d’euros est en hausse de 16.6 % soit un gain de chiffre d’affaires de 7.2 millions d’euros.

marchephysique

Au cours de ces 5 dernières années, le marché physique a perdu 49.2 % de sa valeur soit 640 millions d’euros (662 millions en 2007 vs 1 302 millions en 2002). Cette perte de chiffre d’affaires n’a été que très partiellement compensée par l’apparition des revenus numériques (50.8 millions d’euros en 2007 vs 9 millions d’euros en 2004).

evolmarche07

En 2007, les ventes numériques représentent un peu plus de 7% du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques contre 6% en 2006, 3% en 2005 et 1% en 2004 marquées par des mouvements contraires de baisse des ventes de sonneries et de progression des ventes d’albums en ligne et de titres sur mobile.

flechesnep1 Les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux en 2007 (nettes de remises et retours)

En 2007, les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux ont représenté 662 millions d’euros en baisse de 19.2 % par rapport à 2006 pour un nombre d’unités vendues de 73.4 millions contre 96.6 en 2006 soit une baisse en volume de 24%.

ventesdisques2007

Le marché du disque physique enregistre donc une nouvelle baisse pour la cinquième année consécutive et la plus forte : -13.6% en 2003 et 2004, -3% en 2005, -12.4% en 2006 et -19.2% en 2007.

Entre 2002, début de la crise, et 2007, le marché du disque physique sera ainsi passé de 1 302 millions d’euros à 662 millions soit une chute de 49.2 % en cinq ans et une perte cumulée de 640 millions d’euros.

ventesdisques20072

 Le marché audio chute de 20.1 % dont -58 % pour les singles et -17.7 % pour les albums

  le marché des singles est en baisse de 58 %.

En 2007, le marché des singles a représenté 19.5 millions d’euros contre 46.4 millions en 2006.

A cinq années d’intervalle, la perte cumulée de chiffre d’affaires représente 114.5 millions d’euros.

marchesingle07

puceorange  Le marché des albums est en baisse de 17.7 %

En 2007, le marché des albums a représenté 577 millions d’euros contre 701 millions en 2006.

En 5 ans, le marché des albums a perdu 47.4 % de sa valeur soit 519 millions d’euros.

marchealbums07

En valeur, on observera que si la baisse du chiffre d’affaires des ventes d’albums est plus forte en 2007 (-17.7%) qu’en 2006 (-8.6%), en revanche en unités vendues la baisse est moins forte en 2007 (-17%) qu’en 2006 (-21%) ce qui témoigne d’un effet prix à la baisse.

 

puceorange  Le marché des vidéomusicales baisse de 9 %.

Le marché des vidéomusicales, qui avait chuté sévèrement en 2006 baisse encore bien que moins fortement qu’en 2006

marchevideo07

flechesnep1 Répertoires : les ventes du répertoire classique baissent sensiblement moins que les autres répertoires (-10.3%) : le francophone est à -22.7 % étant ainsi plus affecté que le répertoire international qui baisse de -14.5 % ce qui n’était pas le cas les années précédentes.

La baisse du marché 2007 (-17.4%) est ventilée entre le répertoire classique -10.3%, le répertoire francophone -22.7 % et le répertoire international -14.5 %.

 

evolrepertoire07

Malgré le recul de 2007 au regard d’une année 2006 exceptionnelle (succès des coffrets Abeille) on peut considérer que le répertoire classique tire plutôt bien son épingle du jeu.

Le répertoire francophone continue de dominer très largement les ventes de variétés.

repertoirefrancophone07
NB : base 100 variétés (hors classique)

flechesnep1 Les ventes numériques des éditeurs phonographiques

En 2007, les revenus numériques des éditeurs phonographiques ont représenté 50.8 millions d’euros, contre 43.5 millions d’euros en 2006, en progression de 16.6 %, très inférieure à la progression enregistrée en 2006 (+42%). Mais, les revenus numériques ont quand même été multipliés par 6 entre 2004 et 2007.

Au sein des revenus numériques, la part du téléchargement légal sur internet en 2007 est de 41.3% (39% en 2006), celle de la téléphonie mobile est de 58.7% (61 % en 2006).

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Le « téléchargement » inclut aussi bien les téléchargements de titres, albums et vidéos en entier que les autres produits musicaux types logos, sonneries, sonneries d’attente téléphoniques, etc.

Une progression de 30 % du nombre de titres entiers téléchargés légalement « à la carte » (hors forfait).

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*1 album équivaut à 15 titres