Bilan télévision 2008

LA DIFFUSION DES VIDÉOMUSIQUES A LA TÉLÉVISION EN 2008
RÉALISÉ PAR YACAST

 

 Nombre total de diffusions de vidéo-clips de l’année 2008
1 375 353 diffusions
(1 372 607 diffusions en 2007)
  Part des diffusions francophones :
 
(24h/24h) :
40.4 %
(43% en 2007, 44% en 2006, 41 % en 2005 et 2004, 38 % en 2003)
 Rotation moyenne hebdomadaire des clips (24h/24h)
International : 5.2 diffusions
(5.3 diffusions en 2007, 5.4 diffusions en 2006, 4.5 diffusions en 2005, 4.4 diffusions en 2004 et 3.6 en 2003)
 Francophone : 6.8 diffusions
(6.4 diffusions en 2007,6.8 diffusions en 2006, 5.4 diffusions en 2005, 6.1 diffusions en 2004 et 5.9 en 2003)

 Numéro 1 du classement général télévision de l’année 2008
Julien Doré “Les limites” (Jive Epic/Sony Bmg)
7 951 diffusionsArtiste le plus diffusé
RIHANNA (Barclay/Universal)
18 568 diffusions / 26 clips différents

 Une diversité plus marquée
 
13 973 clips différents (+13%)

   5 233 artistes différents (+5.8%)

  
1 184 entrées en play list (+11.8 %)

Bilan radio 2008

LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2008
Bilan réalisé par YACAST

 

Ce bilan a été réalisé par Yacast sur la base de 36 radios avec l’insertion de NOVA dans le panel. Ainsi, les chiffres 2007 ont été recalculés de manière à pouvoir effectuer des comparaisons à périmètres constants. Ceci explique donc les différences qui apparaissent sur les chiffres 2007, entre ceux de ce document et ceux publiés en 2008.
 Numéro 1 du classement général de l’année 2008 : Estelle « American Boy » (Wea/Warner)
17.991 diffusions / 1,2 milliard de contacts*
* audience accumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (126.000 Nationale, IDF et Médialocales)

 Artiste le plus diffusé : RIHANNA (Barclay/Universal)
 Nombre total de diffusions musicales : 3.786 163
(contre 3 681 866 en 2007)
 Part des diffusions francophones sur l’ensemble des diffusions
(24h/24h) :
diffusions : 34.1% / audience* : 44.4 %
Rappel 2007 : diffusions : 34.6 % / audience : 44.7 %
* diffusions pondérées par l’audience par quarts d’heure. Source Médiamétrie (126.000 + Médialocales)
 Part des diffusions de nouveautés (titres de moins de 12 mois)
(24h/24h) : 41.8 % contre 48.5 % en 2007,  50.9 % en 2006, 46.6% en 2005, 48,5 % en 2004
  Rotation moyenne hebdomadaire par titre (24h/24h)
 
 International : 4.0 diffusions
(4.7 en 2007, 4.8 en 2006, 4.4 en 2005, 4.5 en 2004)
 Francophone : 5.8 diffusions
(
6.3 en 2007 et 2006, 6.6 en 2005 et 2004)
 Part des diffusions francophones parmi les 100 plus fortes rotations : 38 %
(42% en 2007, 40% en 2006, 32% en 2005, 44% en 2004)
 Nombre de nouveaux talents francophones classés parmi les 100 plus fortes rotations : 27 singles
(31 en 2007, 40 en 2006, 32 en 2005 et 44 en 2004)
 Radio la plus éclectique : FIP
26 402 titres différents en 2008
(FIP en 2007, 2006 et 2005 avec respectivement 24 525 titres, 23 520 titres et 22 064 titres)
 

 Radio la plus francophone : France Bleu
60.3 % des diffusions
(France Bleu en 2007 avec 59.3%, MFM en 2006 et 2005 avec 60.8% et 62,5% des diffusions, France Bleu en 2004 avec 65% des diffusions).

 Radio la plus « nouveautés » : Contact Fm
89.9 % des diffusions
(Contact FM en 2007 avec 90.5%, Champagne FM en 2006 et 2005 avec 88% et 94% des diffusions, NRJ en 2004 avec 88% des diffusions)
 

L’ANNEE 2008 EN RADIO :
 La part des titres francophones en radio représente 34.1 % des diffusions, soit une chute de 3 points par rapport à 2003.
 
difradiofranco08
La présence francophone au sein des plus fortes rotations baisse sensiblement. Cette baisse est accompagnée de celle des nouveaux talents.
rotationradio08
 La part des diffusions consacrées aux nouveautés est en forte baisse : -6.7 points par rapport à 2007 et -10.2 points par rapport à 2003
diffusionnouveaute08
*titre sorti au cours des 12 derniers mois

 
 Le nombre de titres différents diffusés est stable (+0.2 %) mais on constate une forte baisse sur les nouveautés (-6.8%) et sur les nouveautés francophones (-5.8 %).
En 2008, 72 848 titres différents ont été programmés, chiffre proche de celui de l’année 2007 (72 702 titres).
Ces 72 848 titres comportent :
  • 30 471 nouveautés, en baisse de 6.8 % par rapport à 2007,
  • 7 521 nouveautés francophones, en baisse de 5.8 % par rapport à 2007.
   Le nombre d’entrées en programmation progresse de 2.1 % 

3 106 titres sont entrés en programmation cette année soit 64 titres de plus qu’en 2007 : forte progression du répertoire international au dépends du répertoire francophone.

entreeprogrammation08
 Le Top 40 représente plus de la moitié des diffusions pour 14 des 36 radios du panel et notamment :
top4008
 Le classement général radio – Top 100 de l’année 2008
LES CLASSEMENTS DES MEILLEURES VENTES
REALISES PAR IFOP

LES CHIFFRES CLES DE L’ANNEE 2008

 Ventes en magasins
 Meilleure vente de singles en 2008 :
Enrique IGLESIAS & NADIYA
« Tired of being sorry »
Polydor/Universal Music France
 Meilleure vente d’albums en 2008  :
Francis CABREL
«Des roses et des orties
»
Columbia/Sony Music Entertainment
 Meilleure vente de compilations en 2008  :
ZAZIE
“Zest of Zazie”
Mercury/Universal Music France
 Meilleure vente de vidéomusicales  en 2008 :
Les Enfoirés
«Les secrets des Enfoirés 2008»
Restos du Coeur/Sony Music Entertainment
 Classements thématiques
 Meilleure vente d’album classique en 2008 :
Roberto ALAGNA
«Sicilien»
Deutsche Grammophon/Universal Music France
 Meilleure vente d’album jazz en 2008 :
Stacey KENT
« Breakfast on the morning tram»
Capitol Music/EMI
  Ventes en téléchargement
Titre le plus téléchargé en 2008 :
GREGOIRE
« Toi Moi »
My Major COMPANY/Warner Music.
Album le plus téléchargé en 2008 :
COLDPLAY
«Viva la vida or death and all his friends»
CAPITOL MUSIC/EMI
 Les chiffres clés du classement des meilleures ventes
ventesinternet08
En 2008, sur les 10 meilleures ventes de singles 5 sont francophones (9 en 2007, 10 en 2006 et 8 en 2005). Il s’agit de William Baldé, Sheryfa Luna, Laurent Wolf, Fatal Bazooka et Magic System.
En 2008, sur les 10 meilleures ventes d’albums, 5 sont francophones (8 en 2007, 10 en 2006, 8 en 2005). Il s’agit de : Francis Cabrel, Christophe Maé (avec 2 albums), Les Enfoirés et Johnny Hallyday.

SOMMAIRE

LES CHIFFRES CLES EN 2007

• Les chiffres clés du marché de la musique enregistrée
• Les chiffres clés à l’export
• Les chiffres de la distribution de musique
• Les chiffres clés du marché mondial

L’ADAPTATION DE L’OFFRE DE MUSIQUE AUX NOUVEAUX COMPORTEMENTS DES CONSOMMATEURS

• Une mutation profonde des modes de consommation de la musique
• Le succès de la TNT
• Télévision et mobile : la TMP
• Le modèle des sites communautaires évolue vers celui des médias
• L’avenir de France Télévisions : les travaux de la commission pour la Nouvelle
• Télévision Publique

MUSIQUE ET MEDIA

Le média radio
• L’évolution de l’audience de la radio
• L’année 2007 en radio
• 2008 : la radio passe enfin au numérique
• Le succès de la radio sur Internet

Le média télévision
• Bilan des chaînes musicales en 2007

Musique et publicité
• Les investissements publicitaires en radio
• Les investissements publicitaires en télévision

LE BILAN RADIO

• Les meilleures ventes
• La mise en place d’une offre légale attractive
• L’abandon progressif des mesures techniques de protection
• Des modèles économiques foisonnants
• La concurrence déloyale du téléchargement illégal
• L’action anti-piraterie des sociétés civiles de producteurs
• Les campagnes de sensibilisation
• Les Français face au téléchargement illégal

LA DISTRIBUTION DE MUSIQUE ENREGISTREE

• La Distribution Physique
• Zoom sur les grandes surfaces spécialisées (GSS)
• Hiérarchie des dix principales enseignes
• Zoom sur les ventes de singles
• Zoom sur les ventes d’albums
• La Distribution Numérique


LE MARCHE MONDIAL

• Les évolutions par pays
• Les différentes structures de marché

Téléchargez l’Economie de la production musicale 2008 au format 

Les ventes à l’étranger 2006

titredossiers2007
ANNEE 2006 : LES VENTES DE PHONOGRAMMES FRANCOPHONES A L’ETRANGER

flechesnep1  En 2006, 27,6 millions de phonogrammes francophones ont été vendus à l’étranger contre 29,8 en 2005 (-7%)

La baisse des ventes de disques français à l’étranger initiée depuis 2003, se poursuit en 2006 mais de manière beaucoup plus modérée : 27,6 millions de copies ont été ainsi écoulées à l’international par les maisons de disques françaises, soit un recul de 7% (contre -19% en 2004 et -14% en 2005).Ces chiffres concernent les ventes physiques d’albums, de compilations et de singles d’artistes produits en France et vendus à l’étranger (hors France et DOM TOM), mais n’incluent pas les ventes digitales qui restent encore marginales pour les Français à l’international en 2006. On atteint malheureusement à nouveau un triste record, même si cette baisse de 7% se rapproche du recul général du marché mondial annoncé par l’IFPI entre 2005 et 2006 (-5% en valeur). D’ailleurs si l’on compare l’évolution des ventes françaises à l’export par rapport à la tendance du marché mondial depuis 1999, on s’aperçoit que la part de marché des Français a même plutôt tendance à s’améliorer.Enfin, n’oublions pas que l’international demeure une source de revenu vitale pour les maisons de disques françaises : avec 96,6 millions d’unités vendues sur le marché français en 2006, l’export constitue près de 29% des ventes françaises globales.

 

 

 

flechesnep1  Une hausse des ventes en 2006 en Asie au détriment de l’Europe et de l’Amérique du Nord
Venant confirmer la tendance initiée depuis 2002, on note en 2006 une forte érosion de l’Europe (-22%) et de l’Amérique du Nord (-28%) au profit de l’Asie, et notamment du Japon, où les ventes françaises ont doublé par rapport à 2005 et qui devient le second marché pour les productions françaises après le Benelux.
Ce phénomène s’explique par l’augmentation des ventes de nombreuses maisons de disques françaises au pays du soleil levant depuis quelques années, mais surtout par la mise sur le marché asiatique en 2006 de nombreuses compilations et comédies musicales françaises qui ont connu un grand succès.En ce qui concerne l’Europe, le Benelux et la Suisse/Autriche restent les principaux marchés historiques, notamment pour les artistes de variété française.
L’Allemagne, après une année 2005 particulièrement faste pour les artistes français, retrouve en 2006 la part de marché de 2004 (7,5% des exportations françaises et second pays d’exportation non-francophone après le Japon).
Le Royaume-Uni reste un territoire difficile à pénétrer, avec seulement 5,9% des ventes de productions françaises à l’export, tandis que l’Italie, l’Espagne et le Portugal se maintiennent.Les Etats-Unis connaissent le même phénomène que le marché allemand et retrouvent leur niveau de 2004 après une année 2005 à succès pour les artistes produits en France. Au vu des certifications 2007 et des très belles ventes de Feist en Amérique du Nord, nous pouvons d’ores et déjà parier sans prendre trop de risque que le marché américain connaîtra son heure de gloire l’an prochain !
Enfin, l’Amérique du Sud et l’Océanie, représenté principalement par l’Australie, se maintiennent en 2006 avec chacun 2,8% de part de marché.

 

flechesnep1 En 2007, un record de sorties et de concerts français à l’étranger
Parallèlement aux chiffres de ventes officiels communiqués avec une année de décalage, le Bureau Export, grâce à son réseau, comptabilise chaque année le nombre de sorties (licences & distributions), le nombre de concerts et l’exposition médiatique (presse, TV, radio, internet) des artistes produits en France.Les résultats sont sans appel : malgré des ventes de disques moroses, les artistes français n’ont jamais été aussi présents à l’étranger. Le nombre de sorties de disques continue de progresser (plus de 1900 sorties répertoriées dans les pays avec un Bureau Export), tandis que le nombre de concerts n’a jamais été aussi élevé. En hausse depuis 2003, les chiffres explosent en 2007 avec une progression de près de 40% par rapport à 2006 : près de 7000 concerts d’artistes produits en France sont ainsi comptabilisés l’an dernier par le réseau du Bureau Export !
ventzonegeog2007
titredossiers2005

 

SNEP-UPFI, UNE ALLIANCE DE TOUS LES PRODUCTEURS POUR ATTEINDRE DES OBJECTIFS COMMUNS
Le SNEP et l’ UPFI, en signant lors de ce Midem un contrat d’objectifs communs, ont convenu de développer un partenariat pour renforcer leur capacité à développer des dossiers qui sont des enjeux professionnels essentiels, pour préserver l’ équilibre et le développement de la production phonographique, ainsi que la diversité culturelle dans le domaine musical.

Une mobilisation autour de trois axes pour construire un environnement équilibré, qui permette la diffusion et l’ exploitation de la musique enregistrée : 

flechesnep1   DEVELOPPER L’OFFRE LEGALE DE MUSIQUE EN LIGNE ET LUTTER ACTIVEMENT CONTRE LA PIRATERIE.

Le SNEP et l’ UPFIi considèrent que la piraterie musicale en ligne, via les pratiques d’ échanges de fichiers illégaux est la cause majeure de la crise que connaît la production phonographique.

Ils entendent articuler la lutte contre la contrefaçon en ligne autour d’une triple démarche :

  • La création d’un marché légal, payant et sécurisé, tant sur Internet que pour la téléphonie mobile.
  • L’information et l’éducation du grand public.
  • La répression.
Le SNEP et l’ UPFI, signataires de la charte d’ engagements du 28 juillet 2004 conclue sous l’ égide des pouvoirs publics, ont décidé d’ accentuer leur collaboration sur la base des trois volets évoqués ci-dessus. Ils s’engagent à coordonner leurs actions et leurs prises de parole afin de mieux lutter contre la piraterie numérique de la musique.

flechesnep1  L’EXPOSITION DE LA MUSIQUE ET DES NOUVEAUX TALENTS A LA RADIO : UN ENJEU ESSENTIEL DU DEVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION MUSICALE.

Les deux syndicats de producteurs partagent la même inquiétude sur l’évolution de la programmation musicale dans les radios privées au cours de ces dernières années. Celle-ci reset marquée par une concentration excessive des playlists et par une forte rotation des titres les plus diffusés ; un phénomène qui nuit gravement à la diversité musicale. Le SNEP et l’UPFI vont mobiliser tous leurs efforts auprès des pouvoirs publics et du CSA pour que soit modifiée la loi du 30 septembre 1986. Il s’agit d’instaurer un critère de diversité de diversité musicale, notamment lors d’une demande d’octroi ou de renouvellement de fréquence radiophonique.

flechesnep1  L’EXPOSITION DE LA MUSIQUE ET DES NOUVEAUX TALENTS A LA TELEVISION.

Le SNEP et l’ UPFI coopèreront également ensemble pour améliorer tant d’ un point de vue quantitatif que qualitatif, la programmation de la musique (variété, jazz, classique etc…) sur les chaînes de télévision, en particulier les chaînes généralistes. Les producteurs réaffirment leur attachement à voir aboutir les demandes qu’ ils ont exprimées par écrit à l’ occasion des travaux du groupe de travail présidé par Madame Cayla.

LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE DU PREMIER TRIMESTRE 2008 CHIFFRES CLES
Le marché de gros de la musique enregistrée : 141.8 millions d’euros (-17.8%)
 dont : 
 ventes numériques : 17.7 millions d’euros (+61%)
(téléchargement Internet, téléphonie mobile,streaming)
 téléchargement Internet : 6.9 M d’€ (+56%)
 téléphonie mobile : 9.9 M d’€ (+64%)
 streaming (dont offres illimitées) : 0.6 M d’€ (+22%)
 autres (abonnements) : 0.3 M d’€ (x par 9)
Au sein des ventes numériques :
 Ce sont les revenus de la téléphonie mobile qui sont les plus importants avec 9.9 millions d’euros soit 56% des revenus numériques. Au cours du premier trimestre 2008, le chiffre d’affaire des titres téléchargés via les téléphones mobiles (3.8 millions d’euros) est devenu supérieur à celui des sonneries (2.7 millions d’euros).
 Les revenus du téléchargement Internet arrivent en deuxième position avec 6.9 millions d’euros soit 39% des revenus numériques. Le téléchargement d’albums a plus fortement progressé que celui des titres. A noter que le chiffre d’affaire des titres téléchargés via Internet (3.1 millions d’euros) est devenu , au cours de ce trimestre, inférieur à celui des titres téléchargés via la téléphonie mobile (3.8 millions d’euros)
  Les revenus du streaming, essentiellement composés du chiffre d’affaires des offres illimitées, se développent mais restent encore marginaux 600.000 euros au cours du premier trimestre 2008.
 Les ventes éditeurs par format se répartissent entre
 ventes de supports : 124.1 millions d’euros (-23.2%)
(ventes gros HT nettes de remises)
* tous supports et livres
** logos, fonds d’écran …en relation avec les artistes
*** abonnements
A noter :
Les titres sont majoritairement vendus par les opérateurs mobiles (3.8 millions d’euros) ; puis par les plateformes de téléchargement Internet (3.1 millions d’euros) puis dans les magasins (1.9 million d’euros) Les ventes de singles en magasins ne représentent plus que 21% des ventes contre 43% pour la téléphonie mobile et 36% pour le téléchargement Internet.
Les albums restent très majoritairement vendus en magasins (98%)
Le marché de détail de la musique enregistrée : 241.6 millions d’euros (-14.9%)
Le marché de détail inclue les ventes caisses TTC de supports et le chiffre d’affaires des plateformes de téléchargement légal. Ne sont donc compris ni le chiffre d’affaire musique réalisé par les opérateurs de téléphonie mobile, ni celui des fournisseurs d’accès dans le cadre d’offres illimitées
 Les ventes de supports en magasins : 231.7 millions d’euros (-16.5%)
Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée est composé par les ventes physiques à hauteur de 88% et par les ventes numériques à hauteur de 12% (contre respectivement 94% et 6% au premier trimestre 2007).
 
LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE :
(ventes gros H.T. nettes de retours et remises)
1er trimestre 2008 : 141.8 millions d’euros (-17.8%)
Au cours du premier trimestre 2008, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 141.8 millions d’euros, dont :
 124.1 millions d’euros pour le marché physique (-23.2%),
 17.7 millions d’euros pour le marché numérique (+61%). Le marché de gros H.T. de la musique enregistrée perd 17.8% de sa valeur soit 30.7 millions d’euros.
Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée est composé par les ventes physiques à hauteur de 88% et par les ventes numériques à hauteur de 12% (contre respectivement 94% et 6% au premier trimestre 2007).
 
LES VENTES NUMERIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE 17.7 millions d’euros (+61%)
 Les ventes numériques de musique enregistrée du premier trimestre 2008 ont représenté un chiffre d’affaires de 17.7 millions d’euros en progression de 61% par rapport au premier trimestre 2007.
 Les ventes en téléchargement ont représenté 6.9 millions d’euros (contre 4.4 millions d’euros au premier trimestre 2007) : +56%
 la vente de titres à l’unité (3.1 millions d’euros), progresse de 31% et représente 45% du chiffre d’affaires téléchargement,
 la vente d’albums entiers (2.2 millions d’euros) progresse de 37% et représente 32% du chiffre d’affaires téléchargement
  Les ventes en téléphonie mobile ont représenté 9.9 millions d’euros (contre 6 millions d’euros au premier trimestre 2007) : +64%
dont
 vente de sonneries téléphoniques : 2.7 millions d’euros (-18%)
Le solde des revenus (vidéo, logos et fonds d’écran en relation avec des artistes, etc.) représente 3.4 millions d’euros soit un tiers des revenus de la téléphonie mobile.
 Les revenus des offres en streaming (dont offres illimitées) ont représenté 0.6 million d’euros (soit 3% des revenus numériques) en progression de 22% par rapport au premier trimestre 2007. Elles ont été multipliées par 4 en deux ans mais restent faibles en valeur absolue.
 vente de titres : 3.8 millions d’euros (trois fois plus qu’au premier trimestre 2007)
Le solde des revenus (vidéo, logos et fonds d’écran en relation avec des artistes, etc.) représente 3.4 millions d’euros soit un tiers des revenus de la téléphonie mobile.
 

Les revenus des offres en streaming (dont offres illimitées) ont représenté 0.6 million d’euros (soit 3% des revenus numériques) en progression de 22% par rapport au premier trimestre 2007. Elles ont été multipliées par 4 en deux ans mais restent faibles en valeur absolue.

LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE : 124 millions d’€ (-23.2%)
(Ventes gros H.T., nettes de retours, remises et ristournes)
 
Les ventes physiques (audio et vidéo) du premier trimestre 2008 ont représenté un chiffre d’affaires de 124 millions d’euros, en baisse de 23.2 % par rapport au premier trimestre 2007.
Le marché du premier trimestre a été divisé par 2,5 depuis 2002 et quasiment par 2 sur la seule période 2006/2008.
Sur une période de 6 ans, les baisses modérées (2003, 2005 et 2006) ont alterné avec de fortes déflations (2004, 2007 et 2008).
Mais on assiste aujourd’hui à 2 années consécutives de très forte baisse (-42% entre 2006 et 2008).
La baisse de 23.2 % du marché se décompose en :
  pour le marché audio -21.9%
  pour le marché vidéo -33.7%
 
Le marché audio chute de 21.9 %
  Le chiffre d’affaire des singles perd 62 % de sa valeur
Le chiffre d’affaires des singles a représenté moins de 2 millions d’euros contre 5.1 millions d’euros au premier trimestre 2007, 13.8 millions d’euros au premier trimestre 2006, 14.7 millions d’euros au premier trimestre 2005, 20.6 millions d’euros au premier trimestre 2004 et 30.1 millions d’euros au premier trimestre 2003.
  Le chiffre d’affaire des albums perd 20.4 % de sa valeur
 

Le chiffre d’affaires des albums a représenté 110.2 millions d’euros contre 138.5 millions en 2007, 175.6 millions d’euros en 2006, 194.2 millions d’euros en 2005, 174 millions d’euros en 2004 et 232.3 millions d’euros en 2003.

  Le marché vidéo : – 33.7 %

Le marché des vidéo musicales a donc été divisé par 2 à 3 années d’intervalle (1er trimestre 2005/1er trimestre 2008)

Répertoires : dans un marché déflationniste, les parts de marchés des différents répertoires sont relativement stables : la variété francophone gagne près de 2 points (à 64.8%) aux dépends de la variété internationale (à 26.2%).

 Le chiffre d’affaires classique : – 20 %

Au cours de ce premier trimestre 2008, le répertoire classique a réalisé un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros contre 14 millions en 2007 et 25 millions en 2006.

 Le chiffre d’affaires de la variété francophone : -21 %

Au cours de ce trimestre, le chiffre d’affaires francophone a perdu 21 % de sa valeur, passant de 102 millions d’euros en 2007 à 80 millions d’euros en 2008.

Par rapport au niveau record de 2003, le chiffre d’affaires francophone a été réduit de moitié.
  Le chiffre d’affaires de la variété internationale : – 29 %
Entre 2003 et 2008, le chiffre d’affaires de la variété internationale a été divisé par 3 : 105 millions d’euros au premier trimestre 2003 et 32 millions d’euros au premier trimestre 2008.
Compte tenu des évolutions, la part de marché du répertoire francophone au sein des ventes de disques de variété dépasse le cap des 70% au cours de ce trimestre.
 Parts de marché au sein du répertoire variété (premiers trimestres)
LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE
(ventes gros H.T. nettes de remises)
PREMIER TRIMESTRE 2008
LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE :
1er trimestre 2008 : 241,6 millions d’euros (-14.9%)
 
Au cours du premier trimestre 2008, le marché de détail de la musique enregistrée (ventes physiques et téléchargement plateformes Internet, hors mobile) a représenté 241,6 millions d’euros (-14.9%), dont :
 231.7 millions d’euros pour le marché physique (-16.5%)
 9.9 millions d’euros pour le marché du téléchargement (+50%)
Le chiffre d’affaires des magasins perd 45.7 millions d’euros au cours de ce premier trimestre 2008 (-19 millions d’euros au premier trimestre 2007) alors que le chiffre d’affaires des plateformes de téléchargement gagne 3.3 millions d’euros. (+0.5 million d’euros au premier trimestre 2007)
 Aujourd’hui, le marché de détail de la musique enregistrée, hors téléphonie mobile, se décompose donc entre le marché des supports physiques à hauteur de 96% et le marché du téléchargement à hauteur de 4%.
 En valeur :
 Titres/singles : le chiffre d’affaires du « format court » a représenté 10.2 millions d’euros dont 5.7 millions (56%) pour les singles vendus en magasins et 4.5 millions pour les titres téléchargés à l’unité (44%),
  Albums : le chiffre d’affaires des albums a représenté 208.4 millions d’euros dont 203 millions (97%) pour les albums vendus en magasins et 5.4 millions pour les albums téléchargés (3%).
LES VENTES DETAIL EN TELECHARGEMENT ON-LINE PREMIER TRIMESTRE 2008 :
9.9 millions d’euros (+50%)
 Panel IFOP (SONY CONNECT, E-COMPIL, FNACMUSIC, iTUNES, STARZIK, VIRGINMEGA ainsi que toute les marques blanches et les sites cobrandés de ces plates-formes).
 Source Ifop/Tite Live

Au cours du premier trimestre 2008, le chiffre d’affaires du téléchargement on-line représente 9.9 millions d’euros dont :
 4.5 millions d’euros pour les titres téléchargés à l’unité (hors mobile)
 5.4 millions d’euros pour les albums téléchargés dans leur totalité (hors mobile).
Répartition des ventes titres/albums : premier trimestre 2008
 
 
LES VENTES DETAIL EN MAGASINS
(Ventes détail TTC, hors ventes kiosques)
 PREMIER TRIMESTRE 2008 : 231.7 millions d’euros (-16.5%) dont :
 marché audio : 208.7 millions d’euros (-15%)
 marché vidéo : 23 millions d’euros (-27%)
 
MARCHE AUDIO :
 Le marché de détail audio TTC a représenté 208.7 millions d’euros contre 245.8millions d’euros au premier trimestre 2007, 271 millions d’euros au premier trimestre 2006, 311 millions d’euros au premier trimestre 2005, 339 millions d’euros au premier trimestre 2004 et 400 millions d’euros au premier trimestre 2003.  
Au cours de ces cinq dernières années, le marché audio de détail TTC n’a cessé de chuter pour atteindre un taux de régression cumulé de 48% soit une perte de chiffre d’affaires de 191 millions d’euros.
La chute du marché audio (-15%) se décompose en -14% pour les albums et -44% pour les singles
MARCHE VIDEO :
 Le marché de détail des vidéomusiques TTC a représenté 23 millions d’euros en 2007 et 26 millions d’euros en 2006, soit une baisse de 27%.
 Le marché vidéo perd 8.6 millions d’euros et le marché audio en perd 37.
LE MARCHE DE DETAIL DU DISQUE AU PREMIER TRIMESTRE 2008 (comparatif 2008/2007/2006/2005/2004/2003)
titredossiers2007
LES PRODUCTEURS PHONOGRAPHIQUES
FRANÇAIS MOBILISES EN 2007
POUR :
flechesnep1  Assurer le succès des multiples offres de musique qu’ils ont développées pour les consommateurs.
 flechesnep1 Décréter un moratoire sur l’application de la TVA sur la musique numérique.
flechesnep1  Voir mise en place sans délai l’autorité chargée des questions de l’interopérabilité et des DRM avec de véritables moyens.
 flechesnep1 Privilégier des actions judiciaires contres les opérateurs techniques, associées à des actions contre l’impunité des particuliers.

flechesnep1  Disposer d’une réelle diversité musicale dans les médias :

puceorange  Politique des quotas
puceorange  Renforcement des critères de diversité dans la loi
puceorange  Favoriser la diversité de nouveaux programmes (FM numérique)
flechesnep1  Obtenir la prolongation de la durée de leurs droits.

flechesnep1  Conclure un accord avec les organisations de musiciens et signer la convention collective de l’édition phonographique.

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POUR QUE LA MUSIQUE SOIT AU CŒUR DES ENJEUX
ET DES MUTATIONS DES MEDIAS

La place de la musique dans les médias à l’heure où ceux-ci traversent une nouvelle phase de mutation n’est jamais acquise comme en témoigne la décision du CSA approuvant la diminution sur M6 de la durée des programmes consacrée à la musique sans véritable contrepartie. Cette décision n’est pas un signe positif. Il importe donc de rester très vigilant sur les dossiers qui vont dominer l’année 2008.

I. LA SUPPRESSION DE LA PUBLICITE SUR LE SERVICE PUBLIC

La suppression de la publicité sur le service public de la télévision et corrélativement de Radio France aura pour effet induit un très probable surenchérissement du coût des messages publicitaires sur les medias privés. Intervenant en pleine crise du disque, cette réforme peut donc avoir des effets indirects défavorables à la promotion de la production phonographique.

Il importe que le SNEP puisse avoir sur ce point tant avec le Gouvernement qu’avec le CSA une concertation visant à examiner quelles mesures peuvent être prises : maintien de messages publicitaires pour les biens culturels, mécénat, sponsoring etc… …

II. LA RADIO NUMERIQUE TERRESTRE (RNT)

Après le déploiement réussi de la TNT, il importe de réussir celui de la RNT dont le lancement effectif aura lieu en 2008.

Le SNEP a eu, à différentes reprises, l’occasion d’adresser au CSA ses souhaits en ce domaine, plus particulièrement sur les points suivants :

assurer la couverture nationale la plus complète possible des offres musicales,
au sein de l’offre musicale, et dans une mesure compatible avec l’objectif à terme de basculer l’analogique en numérique, favoriser la diversité et la complémentarité de cette offre par rapport aux services existants,
préserver l’existence d’un format radiophonique fondé notamment sur la variété des émissions constituant le programme diffusé sur un même canal (ce qui induit la nécessité d’éviter des programmations fondées par exemple sur la simple diffusion à la suite des titres d’un album du commerce) la présence d’un animateur à l’antenne et la qualité du programme,
établir un équilibre entre le programme sonore et les données associées, tout particulièrement la faculté de télécharger les titres au moment de leur diffusion ; ces données devront venir au soutien du programme sonore et non l’inverse,
prévoir des garde-fous adaptés aux possibilités d’associations de données de diffusion.

Le SNEP fera valoir au CSA qu’il importe de délivrer les autorisations, sur la base de ces principes afin que la RNT soit un vecteur supplémentaire et innovant pour l’exposition de la musique.

III. LA TELEVISION MOBILE PERSONNELLE (TMP)

2008 sera l’année de lancement de la TMP par le Conseil Supérieur Audiovisuel avec les normes DUB-H.

16 chaînes sont appelées à être diffusées selon ce mode dont trois préemptes par France Télévisions.

Selon le Cabinet NPA, en 2012, 5,6 millions de clients devraient être connectés à la TMP, soit 10 % de pénétration.

Il est évidemment souhaitable que la musique qui reste avec le sport un contenu parmi les plus attractifs puisse avoir toute sa place sur la TMP.

IV. RECOMANDATION DE LA COMMISSION EUROPEENNE SUR LES CONTENUS EN LIGNE

Sous l’égide de la Commissaire Viviane Reding, la Commission, pour la première fois, marque l’importance qu’elle attache au développement des offres légales numériques dans le secteur culturel dans un projet de recommandation :

1. Rendre les contenus davantage encore disponibles,
2. Mettre en place des licences multi-territoriales,
3. Instaurer des mécanismes rendant les systèmes de DRM interopérables,
4. Mettre en place des « codes de bonne conduite » entre FAI, consommateurs et propriétaires de contenus, les accords signés sous l’égide de Denis Olivennes en France ayant eu un écho très positif.

Sur cette base de réflexion, intéressante et positive, le SNEP et sa fédération, l’IFPI, souhaitent que l’Union Européenne puisse créer un cadre favorable aux offres légales, l’action contre le peer-to-peer ne pouvant être enfermée dans les frontières étatiques.