CHRONIQUE M6 |
Catégorie : Rapports / Dossiers
LA DIFFUSION DES VIDÉOMUSIQUES A LA TÉLÉVISION EN 2008
RÉALISÉ PAR YACAST |
1 375 353 diffusions
(1 372 607 diffusions en 2007)
(24h/24h) : 40.4 %
(43% en 2007, 44% en 2006, 41 % en 2005 et 2004, 38 % en 2003)
International : 5.2 diffusions
(5.3 diffusions en 2007, 5.4 diffusions en 2006, 4.5 diffusions en 2005, 4.4 diffusions en 2004 et 3.6 en 2003) Francophone : 6.8 diffusions
(6.4 diffusions en 2007,6.8 diffusions en 2006, 5.4 diffusions en 2005, 6.1 diffusions en 2004 et 5.9 en 2003)
Julien Doré “Les limites” (Jive Epic/Sony Bmg)
7 951 diffusionsArtiste le plus diffusé
RIHANNA (Barclay/Universal)
18 568 diffusions / 26 clips différents
13 973 clips différents (+13%)
5 233 artistes différents (+5.8%)
1 184 entrées en play list (+11.8 %)
LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2008
Bilan réalisé par YACAST |
17.991 diffusions / 1,2 milliard de contacts*
* audience accumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (126.000 Nationale, IDF et Médialocales)
(contre 3 681 866 en 2007)
(24h/24h) : diffusions : 34.1% / audience* : 44.4 %
Rappel 2007 : diffusions : 34.6 % / audience : 44.7 %
* diffusions pondérées par l’audience par quarts d’heure. Source Médiamétrie (126.000 + Médialocales)
(24h/24h) : 41.8 % contre 48.5 % en 2007, 50.9 % en 2006, 46.6% en 2005, 48,5 % en 2004
International : 4.0 diffusions
(4.7 en 2007, 4.8 en 2006, 4.4 en 2005, 4.5 en 2004)
(6.3 en 2007 et 2006, 6.6 en 2005 et 2004)
(42% en 2007, 40% en 2006, 32% en 2005, 44% en 2004)
(31 en 2007, 40 en 2006, 32 en 2005 et 44 en 2004)
26 402 titres différents en 2008
(FIP en 2007, 2006 et 2005 avec respectivement 24 525 titres, 23 520 titres et 22 064 titres)
Radio la plus francophone : France Bleu
60.3 % des diffusions
(France Bleu en 2007 avec 59.3%, MFM en 2006 et 2005 avec 60.8% et 62,5% des diffusions, France Bleu en 2004 avec 65% des diffusions).
89.9 % des diffusions
(Contact FM en 2007 avec 90.5%, Champagne FM en 2006 et 2005 avec 88% et 94% des diffusions, NRJ en 2004 avec 88% des diffusions)
L’ANNEE 2008 EN RADIO :
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Le nombre de titres différents diffusés est stable (+0.2 %) mais on constate une forte baisse sur les nouveautés (-6.8%) et sur les nouveautés francophones (-5.8 %).
En 2008, 72 848 titres différents ont été programmés, chiffre proche de celui de l’année 2007 (72 702 titres).
Ces 72 848 titres comportent :
- 30 471 nouveautés, en baisse de 6.8 % par rapport à 2007,
- 7 521 nouveautés francophones, en baisse de 5.8 % par rapport à 2007.
3 106 titres sont entrés en programmation cette année soit 64 titres de plus qu’en 2007 : forte progression du répertoire international au dépends du répertoire francophone.
LES CLASSEMENTS DES MEILLEURES VENTES
REALISES PAR IFOP LES CHIFFRES CLES DE L’ANNEE 2008 |
Meilleure vente de singles en 2008 :
Enrique IGLESIAS & NADIYA
« Tired of being sorry »
Polydor/Universal Music FranceMeilleure vente d’albums en 2008 :
Francis CABREL
«Des roses et des orties»
Columbia/Sony Music EntertainmentMeilleure vente de compilations en 2008 :
ZAZIE
“Zest of Zazie”
Mercury/Universal Music FranceMeilleure vente de vidéomusicales en 2008 :
Les Enfoirés
«Les secrets des Enfoirés 2008»
Restos du Coeur/Sony Music Entertainment
Meilleure vente d’album classique en 2008 :
Roberto ALAGNA
«Sicilien»
Deutsche Grammophon/Universal Music FranceMeilleure vente d’album jazz en 2008 :
Stacey KENT
« Breakfast on the morning tram»
Capitol Music/EMI
Titre le plus téléchargé en 2008 :
GREGOIRE
« Toi Moi »
My Major COMPANY/Warner Music.Album le plus téléchargé en 2008 :
COLDPLAY
«Viva la vida or death and all his friends»
CAPITOL MUSIC/EMI
En 2008, sur les 10 meilleures ventes de singles 5 sont francophones (9 en 2007, 10 en 2006 et 8 en 2005). Il s’agit de William Baldé, Sheryfa Luna, Laurent Wolf, Fatal Bazooka et Magic System.
En 2008, sur les 10 meilleures ventes d’albums, 5 sont francophones (8 en 2007, 10 en 2006, 8 en 2005). Il s’agit de : Francis Cabrel, Christophe Maé (avec 2 albums), Les Enfoirés et Johnny Hallyday.
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SOMMAIRE | ||
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ANNEE 2006 : LES VENTES DE PHONOGRAMMES FRANCOPHONES A L’ETRANGER |
En 2006, 27,6 millions de phonogrammes francophones ont été vendus à l’étranger contre 29,8 en 2005 (-7%)
Ce phénomène s’explique par l’augmentation des ventes de nombreuses maisons de disques françaises au pays du soleil levant depuis quelques années, mais surtout par la mise sur le marché asiatique en 2006 de nombreuses compilations et comédies musicales françaises qui ont connu un grand succès.En ce qui concerne l’Europe, le Benelux et la Suisse/Autriche restent les principaux marchés historiques, notamment pour les artistes de variété française.
L’Allemagne, après une année 2005 particulièrement faste pour les artistes français, retrouve en 2006 la part de marché de 2004 (7,5% des exportations françaises et second pays d’exportation non-francophone après le Japon).
Le Royaume-Uni reste un territoire difficile à pénétrer, avec seulement 5,9% des ventes de productions françaises à l’export, tandis que l’Italie, l’Espagne et le Portugal se maintiennent.Les Etats-Unis connaissent le même phénomène que le marché allemand et retrouvent leur niveau de 2004 après une année 2005 à succès pour les artistes produits en France. Au vu des certifications 2007 et des très belles ventes de Feist en Amérique du Nord, nous pouvons d’ores et déjà parier sans prendre trop de risque que le marché américain connaîtra son heure de gloire l’an prochain !
Enfin, l’Amérique du Sud et l’Océanie, représenté principalement par l’Australie, se maintiennent en 2006 avec chacun 2,8% de part de marché.
SNEP-UPFI, UNE ALLIANCE DE TOUS LES PRODUCTEURS POUR ATTEINDRE DES OBJECTIFS COMMUNS |
Une mobilisation autour de trois axes pour construire un environnement équilibré, qui permette la diffusion et l’ exploitation de la musique enregistrée :
Le SNEP et l’ UPFIi considèrent que la piraterie musicale en ligne, via les pratiques d’ échanges de fichiers illégaux est la cause majeure de la crise que connaît la production phonographique.
Ils entendent articuler la lutte contre la contrefaçon en ligne autour d’une triple démarche :
- La création d’un marché légal, payant et sécurisé, tant sur Internet que pour la téléphonie mobile.
- L’information et l’éducation du grand public.
- La répression.
L’EXPOSITION DE LA MUSIQUE ET DES NOUVEAUX TALENTS A LA RADIO : UN ENJEU ESSENTIEL DU DEVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION MUSICALE.
Les deux syndicats de producteurs partagent la même inquiétude sur l’évolution de la programmation musicale dans les radios privées au cours de ces dernières années. Celle-ci reset marquée par une concentration excessive des playlists et par une forte rotation des titres les plus diffusés ; un phénomène qui nuit gravement à la diversité musicale. Le SNEP et l’UPFI vont mobiliser tous leurs efforts auprès des pouvoirs publics et du CSA pour que soit modifiée la loi du 30 septembre 1986. Il s’agit d’instaurer un critère de diversité de diversité musicale, notamment lors d’une demande d’octroi ou de renouvellement de fréquence radiophonique.
L’EXPOSITION DE LA MUSIQUE ET DES NOUVEAUX TALENTS A LA TELEVISION.
Le SNEP et l’ UPFI coopèreront également ensemble pour améliorer tant d’ un point de vue quantitatif que qualitatif, la programmation de la musique (variété, jazz, classique etc…) sur les chaînes de télévision, en particulier les chaînes généralistes. Les producteurs réaffirment leur attachement à voir aboutir les demandes qu’ ils ont exprimées par écrit à l’ occasion des travaux du groupe de travail présidé par Madame Cayla.
LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE DU PREMIER TRIMESTRE 2008 CHIFFRES CLES |
Le marché de gros de la musique enregistrée : 141.8 millions d’euros (-17.8%)
dont :
ventes numériques : 17.7 millions d’euros (+61%)
(téléchargement Internet, téléphonie mobile,streaming) téléchargement Internet : 6.9 M d’€ (+56%)
téléphonie mobile : 9.9 M d’€ (+64%)
streaming (dont offres illimitées) : 0.6 M d’€ (+22%)
autres (abonnements) : 0.3 M d’€ (x par 9)
Au sein des ventes numériques :
Ce sont les revenus de la téléphonie mobile qui sont les plus importants avec 9.9 millions d’euros soit 56% des revenus numériques. Au cours du premier trimestre 2008, le chiffre d’affaire des titres téléchargés via les téléphones mobiles (3.8 millions d’euros) est devenu supérieur à celui des sonneries (2.7 millions d’euros).
Les revenus du téléchargement Internet arrivent en deuxième position avec 6.9 millions d’euros soit 39% des revenus numériques. Le téléchargement d’albums a plus fortement progressé que celui des titres. A noter que le chiffre d’affaire des titres téléchargés via Internet (3.1 millions d’euros) est devenu , au cours de ce trimestre, inférieur à celui des titres téléchargés via la téléphonie mobile (3.8 millions d’euros)
Les revenus du streaming, essentiellement composés du chiffre d’affaires des offres illimitées, se développent mais restent encore marginaux 600.000 euros au cours du premier trimestre 2008.
Les ventes éditeurs par format se répartissent entre
ventes de supports : 124.1 millions d’euros (-23.2%)
(ventes gros HT nettes de remises) * tous supports et livres
** logos, fonds d’écran …en relation avec les artistes *** abonnements A noter :
Les titres sont majoritairement vendus par les opérateurs mobiles (3.8 millions d’euros) ; puis par les plateformes de téléchargement Internet (3.1 millions d’euros) puis dans les magasins (1.9 million d’euros) Les ventes de singles en magasins ne représentent plus que 21% des ventes contre 43% pour la téléphonie mobile et 36% pour le téléchargement Internet.
Les albums restent très majoritairement vendus en magasins (98%)
Le marché de détail de la musique enregistrée : 241.6 millions d’euros (-14.9%)
Le marché de détail inclue les ventes caisses TTC de supports et le chiffre d’affaires des plateformes de téléchargement légal. Ne sont donc compris ni le chiffre d’affaire musique réalisé par les opérateurs de téléphonie mobile, ni celui des fournisseurs d’accès dans le cadre d’offres illimitées
Les ventes de supports en magasins : 231.7 millions d’euros (-16.5%)
Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée est composé par les ventes physiques à hauteur de 88% et par les ventes numériques à hauteur de 12% (contre respectivement 94% et 6% au premier trimestre 2007).
LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE :
(ventes gros H.T. nettes de retours et remises) 1er trimestre 2008 : 141.8 millions d’euros (-17.8%) Au cours du premier trimestre 2008, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 141.8 millions d’euros, dont :
124.1 millions d’euros pour le marché physique (-23.2%),
17.7 millions d’euros pour le marché numérique (+61%). Le marché de gros H.T. de la musique enregistrée perd 17.8% de sa valeur soit 30.7 millions d’euros.
Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée est composé par les ventes physiques à hauteur de 88% et par les ventes numériques à hauteur de 12% (contre respectivement 94% et 6% au premier trimestre 2007).
LES VENTES NUMERIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE 17.7 millions d’euros (+61%)
Les ventes numériques de musique enregistrée du premier trimestre 2008 ont représenté un chiffre d’affaires de 17.7 millions d’euros en progression de 61% par rapport au premier trimestre 2007.
Les ventes en téléchargement ont représenté 6.9 millions d’euros (contre 4.4 millions d’euros au premier trimestre 2007) : +56%
Les ventes en téléphonie mobile ont représenté 9.9 millions d’euros (contre 6 millions d’euros au premier trimestre 2007) : +64%
dont
Le solde des revenus (vidéo, logos et fonds d’écran en relation avec des artistes, etc.) représente 3.4 millions d’euros soit un tiers des revenus de la téléphonie mobile.
Les revenus des offres en streaming (dont offres illimitées) ont représenté 0.6 million d’euros (soit 3% des revenus numériques) en progression de 22% par rapport au premier trimestre 2007. Elles ont été multipliées par 4 en deux ans mais restent faibles en valeur absolue.
vente de titres : 3.8 millions d’euros (trois fois plus qu’au premier trimestre 2007)
Le solde des revenus (vidéo, logos et fonds d’écran en relation avec des artistes, etc.) représente 3.4 millions d’euros soit un tiers des revenus de la téléphonie mobile.
Les revenus des offres en streaming (dont offres illimitées) ont représenté 0.6 million d’euros (soit 3% des revenus numériques) en progression de 22% par rapport au premier trimestre 2007. Elles ont été multipliées par 4 en deux ans mais restent faibles en valeur absolue. LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE : 124 millions d’€ (-23.2%)
(Ventes gros H.T., nettes de retours, remises et ristournes) Les ventes physiques (audio et vidéo) du premier trimestre 2008 ont représenté un chiffre d’affaires de 124 millions d’euros, en baisse de 23.2 % par rapport au premier trimestre 2007.
Le marché du premier trimestre a été divisé par 2,5 depuis 2002 et quasiment par 2 sur la seule période 2006/2008.
Sur une période de 6 ans, les baisses modérées (2003, 2005 et 2006) ont alterné avec de fortes déflations (2004, 2007 et 2008).
Mais on assiste aujourd’hui à 2 années consécutives de très forte baisse (-42% entre 2006 et 2008).
La baisse de 23.2 % du marché se décompose en :
Le marché audio chute de 21.9 %
Le chiffre d’affaires des singles a représenté moins de 2 millions d’euros contre 5.1 millions d’euros au premier trimestre 2007, 13.8 millions d’euros au premier trimestre 2006, 14.7 millions d’euros au premier trimestre 2005, 20.6 millions d’euros au premier trimestre 2004 et 30.1 millions d’euros au premier trimestre 2003.
Le chiffre d’affaires des albums a représenté 110.2 millions d’euros contre 138.5 millions en 2007, 175.6 millions d’euros en 2006, 194.2 millions d’euros en 2005, 174 millions d’euros en 2004 et 232.3 millions d’euros en 2003.
Le marché des vidéo musicales a donc été divisé par 2 à 3 années d’intervalle (1er trimestre 2005/1er trimestre 2008) Répertoires : dans un marché déflationniste, les parts de marchés des différents répertoires sont relativement stables : la variété francophone gagne près de 2 points (à 64.8%) aux dépends de la variété internationale (à 26.2%).
Au cours de ce premier trimestre 2008, le répertoire classique a réalisé un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros contre 14 millions en 2007 et 25 millions en 2006.
Au cours de ce trimestre, le chiffre d’affaires francophone a perdu 21 % de sa valeur, passant de 102 millions d’euros en 2007 à 80 millions d’euros en 2008. Par rapport au niveau record de 2003, le chiffre d’affaires francophone a été réduit de moitié.
Le chiffre d’affaires de la variété internationale : – 29 %
Entre 2003 et 2008, le chiffre d’affaires de la variété internationale a été divisé par 3 : 105 millions d’euros au premier trimestre 2003 et 32 millions d’euros au premier trimestre 2008.
Compte tenu des évolutions, la part de marché du répertoire francophone au sein des ventes de disques de variété dépasse le cap des 70% au cours de ce trimestre.
Parts de marché au sein du répertoire variété (premiers trimestres)
LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE
(ventes gros H.T. nettes de remises) PREMIER TRIMESTRE 2008 LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE :
1er trimestre 2008 : 241,6 millions d’euros (-14.9%) Au cours du premier trimestre 2008, le marché de détail de la musique enregistrée (ventes physiques et téléchargement plateformes Internet, hors mobile) a représenté 241,6 millions d’euros (-14.9%), dont :
Le chiffre d’affaires des magasins perd 45.7 millions d’euros au cours de ce premier trimestre 2008 (-19 millions d’euros au premier trimestre 2007) alors que le chiffre d’affaires des plateformes de téléchargement gagne 3.3 millions d’euros. (+0.5 million d’euros au premier trimestre 2007)
Aujourd’hui, le marché de détail de la musique enregistrée, hors téléphonie mobile, se décompose donc entre le marché des supports physiques à hauteur de 96% et le marché du téléchargement à hauteur de 4%.
En valeur :
Panel IFOP (SONY CONNECT, E-COMPIL, FNACMUSIC, iTUNES, STARZIK, VIRGINMEGA ainsi que toute les marques blanches et les sites cobrandés de ces plates-formes).
Au cours du premier trimestre 2008, le chiffre d’affaires du téléchargement on-line représente 9.9 millions d’euros dont :
Répartition des ventes titres/albums : premier trimestre 2008
PREMIER TRIMESTRE 2008 : 231.7 millions d’euros (-16.5%) dont :
MARCHE AUDIO :
Au cours de ces cinq dernières années, le marché audio de détail TTC n’a cessé de chuter pour atteindre un taux de régression cumulé de 48% soit une perte de chiffre d’affaires de 191 millions d’euros.
La chute du marché audio (-15%) se décompose en -14% pour les albums et -44% pour les singles
MARCHE VIDEO :
LE MARCHE DE DETAIL DU DISQUE AU PREMIER TRIMESTRE 2008 (comparatif 2008/2007/2006/2005/2004/2003)
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LES PRODUCTEURS PHONOGRAPHIQUES
FRANÇAIS MOBILISES EN 2007 POUR : |
Conclure un accord avec les organisations de musiciens et signer la convention collective de l’édition phonographique.
POUR QUE LA MUSIQUE SOIT AU CŒUR DES ENJEUX ET DES MUTATIONS DES MEDIAS |
La place de la musique dans les médias à l’heure où ceux-ci traversent une nouvelle phase de mutation n’est jamais acquise comme en témoigne la décision du CSA approuvant la diminution sur M6 de la durée des programmes consacrée à la musique sans véritable contrepartie. Cette décision n’est pas un signe positif. Il importe donc de rester très vigilant sur les dossiers qui vont dominer l’année 2008.
I. LA SUPPRESSION DE LA PUBLICITE SUR LE SERVICE PUBLIC
La suppression de la publicité sur le service public de la télévision et corrélativement de Radio France aura pour effet induit un très probable surenchérissement du coût des messages publicitaires sur les medias privés. Intervenant en pleine crise du disque, cette réforme peut donc avoir des effets indirects défavorables à la promotion de la production phonographique.
Il importe que le SNEP puisse avoir sur ce point tant avec le Gouvernement qu’avec le CSA une concertation visant à examiner quelles mesures peuvent être prises : maintien de messages publicitaires pour les biens culturels, mécénat, sponsoring etc… …
II. LA RADIO NUMERIQUE TERRESTRE (RNT)
Après le déploiement réussi de la TNT, il importe de réussir celui de la RNT dont le lancement effectif aura lieu en 2008.
Le SNEP a eu, à différentes reprises, l’occasion d’adresser au CSA ses souhaits en ce domaine, plus particulièrement sur les points suivants :
assurer la couverture nationale la plus complète possible des offres musicales,
au sein de l’offre musicale, et dans une mesure compatible avec l’objectif à terme de basculer l’analogique en numérique, favoriser la diversité et la complémentarité de cette offre par rapport aux services existants,
préserver l’existence d’un format radiophonique fondé notamment sur la variété des émissions constituant le programme diffusé sur un même canal (ce qui induit la nécessité d’éviter des programmations fondées par exemple sur la simple diffusion à la suite des titres d’un album du commerce) la présence d’un animateur à l’antenne et la qualité du programme,
établir un équilibre entre le programme sonore et les données associées, tout particulièrement la faculté de télécharger les titres au moment de leur diffusion ; ces données devront venir au soutien du programme sonore et non l’inverse,
prévoir des garde-fous adaptés aux possibilités d’associations de données de diffusion.
Le SNEP fera valoir au CSA qu’il importe de délivrer les autorisations, sur la base de ces principes afin que la RNT soit un vecteur supplémentaire et innovant pour l’exposition de la musique.
III. LA TELEVISION MOBILE PERSONNELLE (TMP)
2008 sera l’année de lancement de la TMP par le Conseil Supérieur Audiovisuel avec les normes DUB-H.
16 chaînes sont appelées à être diffusées selon ce mode dont trois préemptes par France Télévisions.
Selon le Cabinet NPA, en 2012, 5,6 millions de clients devraient être connectés à la TMP, soit 10 % de pénétration.
Il est évidemment souhaitable que la musique qui reste avec le sport un contenu parmi les plus attractifs puisse avoir toute sa place sur la TMP.
IV. RECOMANDATION DE LA COMMISSION EUROPEENNE SUR LES CONTENUS EN LIGNE
Sous l’égide de la Commissaire Viviane Reding, la Commission, pour la première fois, marque l’importance qu’elle attache au développement des offres légales numériques dans le secteur culturel dans un projet de recommandation :
1. Rendre les contenus davantage encore disponibles,
2. Mettre en place des licences multi-territoriales,
3. Instaurer des mécanismes rendant les systèmes de DRM interopérables,
4. Mettre en place des « codes de bonne conduite » entre FAI, consommateurs et propriétaires de contenus, les accords signés sous l’égide de Denis Olivennes en France ayant eu un écho très positif.
Sur cette base de réflexion, intéressante et positive, le SNEP et sa fédération, l’IFPI, souhaitent que l’Union Européenne puisse créer un cadre favorable aux offres légales, l’action contre le peer-to-peer ne pouvant être enfermée dans les frontières étatiques.