Musique enregistrée : résultats du premier semestre 2020 

Robustesse du nouveau business model de la musique enregistrée à l’épreuve d’un contexte hors norme mais des exploitations physiques durement touchées
 

Avec un chiffre d’affaires de 279 M€ et après 3 ans consécutifs de croissance, le marché de la musique enregistrée affiche un résultat tout juste positif (+0,4%) au terme des 6 premiers mois de l’année 2020 (vs 1er semestre 2019). Ce ralentissement brutal de la croissance retrouvée ces dernières années est bien sûr imputable aux conséquences de la crise sanitaire, et notamment à la période de confinement du printemps dernier. Les exploitations numériques, fondamentaux du nouveau modèle de développement du marché, démontrent dans ces circonstances, leur résistance aux aléas les plus sévères.

Dès le début de cette période très particulière, les producteurs de musique se sont mobilisés aux côtés des artistes et de leurs partenaires pour continuer à découvrir, investir, produire, accompagner les talents et les nouveaux projets ; ils ont trouvé des fenêtres d’exposition innovantes pour ces nouvelles productions, et des moyens de les faire rayonner partout où c’était possible.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP déclare : 

« Ces efforts conjugués à la résistance de la progression du streaming (+17,7%) ont permis de compenser le recul marqué des ventes physiques (-36,8%) dû à la fermeture de la plupart des points de vente. Compte-tenu du lien étroit et de la complémentarité entre la musique enregistrée et la scène, il est indispensable que les concerts reprennent le plus tôt possible dans des conditions économiques et sanitaires satisfaisantes. »

Les résultats présentés aujourd’hui doivent être appréhendés à l’aune des bouleversements inédits de l’économie et de la consommation constatés en France comme sur tous les territoires affectés par la pandémie. Ils donnent une photographie du marché de la musique enregistrée mais ne peuvent être appréciés dans la continuité de l’évolution constatée depuis 2016.

Néanmoins, un premier semestre qui ne pèse traditionnellement que 40% du marché annuel, des sorties décalées sur la deuxième partie de l’année s’ajoutant à celles initialement prévues et les signes encourageants constatés sur les ventes physiques depuis le déconfinement, tout particulièrement pour le vinyle, sont autant d’indicateurs positifs pour espérer raisonnablement une consommation soutenue durant les prochains mois.

Ce bilan, qui présente une franche rupture de tendance liée à la crise sanitaire, doit inciter les pouvoirs publics à maintenir et améliorer les mécanismes de soutien à la relance du marché de la musique enregistrée et de l’ensemble de ses partenaires, notamment au travers du CNM.  

Contact : Patricia Sarrant – 01 47 38 04 04

Palmarès des 35èmes Victoires de la Musique

ARTISTE MASCULIN

Philippe Katerine

ARTISTE FEMINIE

Clara Luciani

REVELATION SCENE

Suzane

ALBUM REVELATION

Pomme « Les failles »

ALBUM
Alain Souchon « Âme fifties »

CHANSON ORIGINALE
Vitaa & Slimane « Ça va ça vient »

CONCERT

Angèle « Brol Tour »

CREATION AUDIOVISUELLE

PNL, Au DD

 

Le budget annuel de la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) sera bien réduit. Selon un document publié mardi 2 octobre sur le site du ministère du budget, les « crédits centraux » aloués à l’organe censé lutter contre le téléchargement illégal s’élèveront à 8 millions d’euros pour l’année 2013. Continue reading « 03.10.2012 Le Monde / Le budget de la Hadopi passe à 8 millions d’euros »

Quand Philippe Astor écrit que le streaming de musique est dans une impasse, il tire des conclusions trop hâtives.

 

En effet :

 

  • Le chiffre d’affaires mondial du streaming par abonnement a progressé de 58 % ente le 1er semestre 2011 et le 1er semestre 2012 pour atteindre 309 millions de dollars.

 

Cette spectaculaire croissance se retrouve chez chacun des principaux marchés : +78% aux Etats-Unis, +83 % en Grande Bretagne, +48 % en Allemagne et +80 % en Suède,+24% en France .

 

  • La croissance mondiale du chiffre d’affaires des abonnements (+58 %) est près de 7 fois plus élevée que celle du marché numérique mondial (+8.9 %).

 

Au sein des cinq principaux marchés (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Grande Bretagne, France), c’est en France que la part des abonnements, au sein du chiffre d’affaires numérique, est la plus importante avec près de 25 % pour une moyenne mondiale de 11 %.

 

Le cas de la Suède illustre parfaitement le succès de ce mode de consommation de la musique : les abonnements streaming y représentent 89 % des revenus numériques.

 

  • La forte croissance du streaming par abonnement ne s’est pas opérée au détriment du téléchargement légal (dont le chiffre d’affaires mondial a progressé de 13 % entre le 1er semestre 2011 et le 1er semestre 2012) mais par l’attrait de nouveaux consommateurs.

 

  • La forte croissance du streaming par abonnement s’est opérée sans la présence du principal distributeur de musique numérique : iTunes.

 

L’arrivée d’iTunes sur le marché du streaming par abonnement pourrait voir le jour en 2013 donnant ainsi un nouveau coup d’accélérateur à ce marché.

 

  • La forte croissance du streaming par abonnement s’est opérée malgré des échanges P2P encore importants.

 

La gratuité de la musique reste un frein à l’offre légale dont le modèle par abonnement fait partie.

 

  • La forte croissance du streaming par abonnement s’est opérée malgré l’absence de campagnes marketing.

 

En France : Deezer et Spotify n’ont jamais communiqué sur leurs offres par le biais de campagnes publicitaires, ni en presse ni en radio ni en télévision.

 

Ce mode de consommation a ainsi un fort potentiel de développement compte tenu du déficit de notoriété de ces acteurs.

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Dans le cadre de l’examen de la loi de finances pour 2012, l’Assemblée Nationale a adopté un amendement gouvernemental plafonnant le produit de la taxe affectée sur les spectacles, perçue et redistribuée par le CNV (Centre National de la chanson, des Variétés et du jazz).
TPLM s’associe pleinement aux organisations professionnelles et syndicats du spectacle vivant, des musiques actuelles et des variétés, ainsi qu’aux associations d’élus des collectivités territoriales siégeant au Conseil d’Administration de cet établissement public pour déplorer vivement l’adoption d’une disposition qui porte une lourde atteinte à la réalisation des missions du CNV, à savoir le soutien au développement économique du spectacle vivant musical et la promotion de la diversité culturelle et artistique du secteur.
Cette mesure, si elle devait être confirmée, prive de toute perspective de développement un outil indispensable aux entreprises de spectacle et aux artistes et à la régulation de l’économie intrinsèquement fragile du spectacle vivant. Elle intervient en outre dans le contexte de la crise profonde que traverse la filière musicale.
C’est pourquoi TPLM exprime sa totale solidarité avec les professionnels du spectacle vivant musical, et demande le retrait immédiat du plafonnement, afin de préserver les chances de la création musicale, de la production et de la diffusion des concerts, au bénéfice des publics les plus larges.
Tous pour la musique regroupe l’ensemble des représentations professionnelles de la musique

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Les producteurs phonographiques membres du SNEP et de la SCPP rendent hommage à Pierre Chesnais, personnalité emblématique de la filière musicale, disparu aujourd’hui.

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Né en 1924, Pierre Chesnais a consacré sa vie à la défense des droits des producteurs et à ceux des artistes interprètes dont il co-fonda la première société de perception, de contrôle et de répartition des droits (l’Adami) avec les comédiens Roger Bourdin, Jean Giraudeau et Pierre Olivier, et qu’il géra de 1955 à 1968.

Il servit ensuite avec talent et détermination la cause des producteurs, à  la direction du syndicat national de l’édition phonographique (Snep) jusqu’en 1986, et à celle de la société civile des producteurs phonographiques (SCPP) de 1985 à 1987. Il fut également gérant de la Société pour la perception de la rémunération équitable (SPRE) de 1985 à 1988, président du Comité national de la musique de 1987 à 1990, et président du Fond pour la création musical (FCM), de 1985 à 1988.

Pierre Chesnais était également reconnu comme étant l’un des plus brillants juristes en matière de propriété intellectuelle

Les producteurs de musique saluent avec émotion la mémoire d’un homme qui restera aussi dans la mémoire collective des professionnels de la musique comme l’un des pères fondateurs de la loi « Lang » du 3 juillet 1985, qui reconnut les droits des producteurs et des artistes interprètes en France.

Contact :

Snep
14 bd du général Leclerc – 92500 Neuilly sur Seine
tél : 01.47.38.04.04 fax : 01.47.38.04.00

SCPP
14 bd du général Leclerc – 92500 Neuilly sur Seine
tél : 01.41.43.03.03  fax : 01.41. 43.03.26