LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE :
(ventes gros éditeurs H.T. nettes de retours et remises)
 1er trimestre 2009 : 118.7 millions d’euros (?16.4 %)
Au cours du premier trimestre 2009, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 118.7 millions d’euros, dont :
101 millions d’euros pour le marché physique (?18.5 %),
17.6 millions d’euros pour le marché numérique (?1 %).
Le marché de gros H.T. de la musique enregistrée perd 16.4 % de sa valeur soit 23.3 millions d’euros.
Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée est composé par les ventes physiques à hauteur de 85 % et par les ventes numériques à hauteur de 15 % (contre respectivement 88 % et 12 % au premier trimestre 2008).
 LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE :
101 millions d’euros (?18.5 %)
(Ventes gros H.T., nettes de retours, remises et ristournes)
 Les ventes physiques (audio et vidéo) du premier trimestre 2009 ont représenté un chiffre d’affaires de 101.1 millions d’euros, en baisse de 18.5 % par rapport au premier trimestre 2008.
Premiers trimestres 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Evolution 09/02
En millions d’euros 305 285 224 237 217 161 124 101 66.9%
Evolution/à l’année précédente
6% 21% 6% 8% 25% 23% 18.5%
Le marché du premier trimestre a été divisé par 3 depuis 2002 et par 2 sur la seule période 2006/2008.

 La baisse de 18.5 % du marché se décompose en :

pour le marché audio : ?19.5 9%
pour le marché vidéo : ?8.2 %


Le marché audio chute de 19.5 %

Le chiffre d’affaire des singles perd 17.4 % de sa valeur
Le chiffre d’affaires des singles a représenté 1.6 million d’euros contre 2 millions d’euros au premier trimestre 2008, 13.8 millions d’euros au premier trimestre 2006, 14.7 millions d’euros au premier trimestre 2005, 20.6 millions d’euros au premier trimestre 2004 et 30.1 millions d’euros au premier
trimestre 2003.

Le chiffre d’affaire des albums perd 19.6 % de sa valeur
Le chiffre d’affaires des albums a représenté 88.6 millions d’euros contre 110.2 en 2008, 138.5 millions en 2007, 175.6 millions d’euros en 2006, 194.2 millions d’euros en 2005, 174 millions d’euros en 2004 et 232.3 millions d’euros en 2003.

Le marché vidéo : -8.2 %
 Répertoires  : dans un marché toujours en forte régression, la part de marché du répertoire francophone perd plus de 6 points au profit de la variété internationale
Le chiffre d’affaires classique : -15.9 %
 
Au cours de ce premier trimestre 2009, le répertoire classique a réalisé un chiffre d’affaires de 9.4 millions d’euros contre 11 millions en 2008, 14 millions en 2007 et 25 millions en 2006. La part de marché de ce répertoire est en légère progression pour atteindre 9.3 %.
 Le chiffre d’affaires de la variété francophone : -26.4 %
Au cours de ce trimestre, le chiffre d’affaires francophone a perdu 21 % de sa valeur, passant de 102 millions d’euros en 2007 à 80 millions d’euros en 2008.
Par rapport au niveau record de 2003, le chiffre d’affaires francophone a été quasiment divisé par 3.
Le chiffre d’affaires de la variété internationale est stable : + 0.2 % 
Entre 2003 et 2009, le chiffre d’affaires de la variété internationale a été divisé par 3 : 105 millions d’euros au premier trimestre 2003 et 32 millions d’euros au premier trimestre 2009.
Compte tenu des évolutions, la part de marché du répertoire francophone au sein des ventes de disques de variété perd 7 points, passant de 71 % en 2008 à 64 % en 2009.
Parts de marché au sein du répertoire variété (premiers trimestres)
LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE
(ventes gros éditeurs H.T. nettes de remises)
PREMIER TRIMESTRE 2009
 LES VENTES NUMERIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE
17.6 millions d’euros (-1 %)
 Les ventes numériques de musique enregistrée du premier trimestre 2009 ont représenté un chiffre d’affaires de 17.6 millions d’euros en légère baisse de 1 % par rapport au premier trimestre 2008.

 Les ventes en téléchargement internet ont représenté 8 millions d’euros (contre 7.1 millions d’euros au premier trimestre 2008) : + 13 %
la vente de titres à l’unité (3.2 millions d’euros) est stable (+1 %) et représente 40 % du chiffre d’affaires téléchargement,
la vente d’albums entiers (3.1  millions d’euros) progresse de 32 % et représente 39 % du chiffre d’affaires téléchargement 
  Les ventes en téléphonie mobile ont représenté 5.3 millions d’euros (contre 9.9 millions d’euros au premier trimestre 2008) : 46 %
Dont :
Vente de sonneries téléphoniques : 1.8 million d’euros (- 31 %)
Vente de titres : 1.5 million d’euros (- 60%)
Le solde des revenus (vidéo, logos et fonds d’écran en relation avec des artistes, etc.) représente près de 2 millions d’euros (-43 %).
 Les revenus des offres en streaming ont représenté 1.2 million d’euros soit un quasi doublement par rapport au premier trimestre 2008.
 Les revenus des abonnements ont représenté 3.1 millions d’euros, soit 11 fois plus qu’au premier trimestre 2008.
Les revenus numériques du premier trimestre 2009 sont marqués par leur stabilité aux environs de 18 millions d’euros. On assiste à un transfert de consommation de la téléphonie mobile à la carte (-4.6 millions d’euros) vers les offres de streaming (+0.6 million d’euros) et les offres d’abonnement (+ 2.9 millions d’euros).
Le téléchargement internet à la carte reste quant à lui en progression (+0.9 million d’euros) mais à un rythme moins soutenu que lors des trimestres précédents (+ 13 % au premier trimestre 2009 contre + 58 % au premier trimestre 2008/premier trimestre 2007 et + 22 % au premier trimestre 2007/premier trimestre 2006).
Répartition des revenus numériques : 1er trimestre 2009
Répartition des ventes en téléchargement à la carte
Répartition des ventes en téléphonie mobile à la carte
Faits marquants de l’année 2008
  Le marché de gros HT à 606.3 millions d’euros (ventes éditeurs physiques et numériques) connaît sa  6ème année de baisse consécutive : -15 % en valeur dont -19.9 % pour les ventes physiques et + 49 % pour les ventes numériques.
 Le marché physique représente 530 millions d’euros (87.5 % du marché)

 Le marché numérique représente 76 millions d’euros (12.5 % du marché)

 Au cours de ces 6 dernières années, le marché physique a perdu 60 % de sa valeur soit 772 millions d’euros (530 millions en 2008 vs 1 302 millions en 2002). Cette perte de chiffre d’affaires n’a été que très partiellement compensée par l’apparition des revenus numériques (76.3 millions d’euros en 2008 vs 9 millions d’euros en 2004).

UNE BAISSE ACCELEREE DU MARCHE PHYSIQUE : 530 millions d’euros (-19.9 %)
  Chute de l’ensemble des ventes de supports : -46.6 % pour les singles, -16 % pour les albums  et     46.6 % pour les DVD musicaux.
  Chute de l’ensemble des répertoires : -24 % pour le classique, -21 % pour la variété francophone et -16 % pour la variété internationale.
  Le répertoire francophone représente aujourd’hui 63 % des ventes de disques de variété (62 % en 2007).
UNE HAUSSE SIGNIFICATIVE DU MARCHE NUMERIQUE :76,3 millions d’euros (+49%)
Les revenus numériques ont représenté 76.3 millions d’euros et se répartissent entre :
  revenus du téléchargement internet (hors abonnements) :     24 millions d’euros (32%)
  revenus de la téléphonie mobile (hors abonnements) :          35 millions d’euros (46 %)
  revenus du streaming et des abonnements :                          17.3 millions d’euros (22 %)
En réintégrant les revenus du streaming et des abonnements, l’ensemble du marché se répartit entre la téléphonie mobile à hauteur de 58 % (dont 12 % pour les abonnements) et le téléchargement internet à hauteur de 42 % (dont 10 % pour les revenus du streaming et des abonnements).
Le marché de détail : sorties caisses magasins TTC + téléchargement internet (hors mobile)
Le marché de détail TTC représente 982.7 millions d’euros en baisse de 15 % par rapport à 2007. Il se répartit entre :
Ventes de supports : 940.6 millions d’euros (-16.5 %)
Téléchargement internet : 42.1 millions d’euros (+44.3 %)
 En 2008 :
4 % des albums vendus sont téléchargés (2.4 % en 2007 et 2% en 2006)
78 % des titres vendus sont téléchargés (59 % en 2007 et 40% en 2006)
 Meilleures ventes (source Ifop)
Singles
Meilleure vente en magasins
Enrique Iglesias & Nadiya
« Tired of being sorry »
(Polydor/Universal Music France)
(13ème en téléchargement)
Meilleure vente en téléchargement
Grégoire
« Toi Moi»
(My Major Company/Warner Music $)
(non classé dans les magasins)
 
Albums
Meilleure vente en magasins
Francis CABREL
« Des roses et des orties »
(Columbia/Sony Music Entertainment)
(3ème en téléchargement)
Meilleure vente en téléchargement
Coldplay
« Viva la Vida or death and all his friends »
(Capitol Music/EMI)
(5ème  dans les magasins)
  Part des titres francophones dans le TOP 10 albums : 50 % (contre 80 % en 2007).
 
 Chiffre clés de la radio en 2008
 Baisse de la part des titres francophones au sein des diffusions : 34.1 % contre 34.6 % en 2007 et 38% en 2004.
 Forte baisse des titres francophones et des nouveaux talents francophones au sein des 100 meilleures diffusions radios : 38 titres (dont 27 nouveaux talents) en 2008 contre 42 titres (dont 31 nouveaux talents) en 2007.
 Forte baisse de la part de diffusion consacrées aux nouveautés (titre de moins de 12 mois) : 41.8 % en 2008 contre 48.5 % en 2007.
 Le top 40 représente plus de la moitié des diffusions pour 14 des 36 radios du panel.
 Les tableaux de bord de la production en 2008 (Majors) 

 Le nombre d’albums commercialisés chute de 16 % : 1 035 albums commercialisés en 2008 contre 1231 en 2007 et 1 245 en 2006.
 Le nombre de singles commercialisés chute de 46 % dont – 43 % pour  les singles  francophones et      49 % pour les singles internationaux.
 Les nouvelles signatures d’artistes baissent de 30 % : 69 nouveaux contrats en 2008 contre 99 nouveaux contrats en 2007 contre 122 en 2006. Le solde global (contrats « rendus » versus nouveaux contrats) est négatif pour la première fois depuis 2002 : 69 nouveaux contrats pour 84 contrats rendus soit un déficit de 15 nouveaux artistes
 Les investissements marketing progressent de 27 % par rapport à 2007 : 88.3 millions d’euros en 2008 contre 69.7 M€ en 2007, 129.6 M€ en 2006 et 127 M€ en 2005. Mais ce montant reste inférieur de 46 % à celui constaté avant la crise en 2002.

Des certifications en forte baisse, qui suivent l’évolution du marché 

 65 % pour le nombre de certifications singles et -19 % pour les certifications albums.

 

 
 
 

Ventes de disques détail 2008

LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2008
Ventes en magasins TTC et téléchargement légal sur Internet hors mobile
15 % en valeur dont :
16.5 % pour les ventes en magasins
+44.3% pour les ventes en téléchargement
En 2008, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté  982.7 millions d’euros en baisse de 15 % par rapport à 2007.
 Le marché de détail de la musique enregistrée en 2008 (valeur TTC)
En millions d’euros 2006 2007 2008
Evolution
Part de marché
Ventes en magasins 1 287 1 127 940,6 16?5% 96%
Téléchargement sur internet 23 29 42,1 +44,3% 4%
TOTAL 1 310 1 156 982,7 15% 100%
En volume, ce sont 61.1 millions d’albums, 3.7 millions de DVD musicaux et 25.2 millions de singles/titres qui ont été vendus pour un total de 90 millions d’unités.
En millions d’unités
2006
2007
2008
Evolution
 Nombre d’albums vendus
70,6 67 61,1 8,8%
 – en magasins
69,5 65,4 58,7 10,2%
sur les plateformes de téléchargement Internet
1,1 1,6 2,4 +50%
Nombre de singles/titres vendus
28,8 22,6 25,2 +11,5%
en magasins
17,3 9,2 5,6 39,1%
sur les plateformes de téléchargement Internet
11,5 13,4 19,6 +46,2%
Le nombre d’albums vendus a donc chuté de 5.9 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins (-6.7 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+0.8 million d’unités).
Le nombre de singles vendus progresse de 2.6 millions d’unités dont -3.6 millions pour les singles vendus en magasins et +6.2 millions pour les titres téléchargés.
En 2008 :
  • 4 % des albums vendus sont téléchargés (2.4 % en 2007 et 2% en 2006)
  • 78 % des titres vendus sont téléchargés (59 % en 2007 et 40% en 2006)
LES VENTES DE DISQUES ET VIDEOMUSIQUES EN MAGASINS :
16.5 % en valeur et -15.5 % en volume
 
Les données communiquées sont relevées par IFOP à partir d’un échantillon d’environ 3 000 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e-commerce).
 Evolution par support
En 2008, les ventes de disques et de vidéomusicales en magasins ont représenté 940.6 millions d’euros en baisse de 16.5 % par rapport à 2007.
Cette baisse touche l’ensemble des supports : -37.7 % pour les singles, -13.5 % pour les albums et -36.2 % pour les vidéomusicales 
  • Evolution par canal de distribution
La baisse du marché s’est plus fortement ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (-31.1 %) que dans les grandes surfaces spécialisées (-6.3%). 
VENTES DETAIL TTC
2005 2006 2007 2008 Evolution 2008/2007 
Chiffres d’affaires (millions d’euros) 1 459 1 287 1 127 940,6 16,5%
dont
singles 101 71 38 23,4 37,7%
albums 1219 1 086 978 845,9 13,5%
vidéomusicale 139 130 112 71,3 36,2%
Unités Vendues
(millions d’unités)
115
92
80.5
68
15,5%
Dont :
Singles 25 17,3 9,2 5,6 39,1%
Albums 83 69,5 65,4 58,7 10,2%
Vidéomusicales 7 6
5.9
3,7 36,6%
Evolution par canal de distribution
La baisse du marché s’est plus fortement ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (-31.1 %) que dans les grandes surfaces spécialisées (-6.3%).
2005 2006 2007 2008 Evolution 2007/2008 Part de marché
Chiffre d’affaires magasins
1 459 1 287 1 127 940,6 16,5% 100%
dont GSA 677 567 465 320,1 31;1% 34%
dont GSS 782 720 662 620,5 6;3% 66%
Evolution par genre musical
Avec 29.5% de part de marché, la variété francophone reste le genre musical le plus vendu. Viennent ensuite la variété internationale (26%) et les compilations/best of (22.2%).
 Evolution des meilleures ventes d’albums
 
Entre 2003 et 2008
  • le marché des albums a perdu  31.3 % de ses volumes.
  • le marché s’est déconcentré : les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté 30 % du marché en 2008 contre 33% en 2003.
  LES VENTES DE TITRES ET D’ALBUMS EN TELECHARGEMENT SUR INTERNET (hors mobile)
+ 44.3 % en valeur et + 48.6 % en volume
Information méthodologique :
Depuis juin 2005, IFOP collecte auprès des plateformes de téléchargement légal (I-tunes, E-compil, Virgin Méga, Fnacmusic, Starzik, Nokia, Orange, SFR, 7 Digital et Universal Mobile) les chiffres de vente de la musique en ligne.
En 2008, 55.6 millions de titres ont été achetés sur les plateformes de téléchargement légal dont 19.6 millions de titres à l’unité et 2.4 millions d’albums téléchargés dans leur totalité. C’est 48.6 % de plus qu’en 2007.
En valeur, le marché TTC du téléchargement légal a représenté 42.1 millions d’euros soit une progression de 44.3 % par rapport à 2007.
evolutioninternet08
* équivalent de 15 titres pour un album.
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LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2008
Ventes éditeurs de CD/DVD musicaux (nettes de remises) et revenus numériques
606.3 millions d’euros et 104.5 millions d’unités vendues15 % en valeur dont :
19.9 %  pour les ventes physiques
+49 % pour les ventes numériques
flechesnep1  En 2008, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 606.3 millions d’euros, contre 712.9 millions d’euros en 2007 soit une baisse de 15 % par rapport à 2007.
 symbolrect1 (1)le marché physique à 530 millions d’euros est en baisse de 19.9 % soit une perte de chiffre d’affaires de 132 millions d’euros. (60 millions d’unités vendues en baisse de 18.3%).
symbolrect1 (1)le marché numérique à 76.3 millions d’euros est en hausse de 49 % soit un gain de chiffre d’affaires de 25.5 millions d’euros. (44.5 millions d’unités vendues en hausse de 11 %).
marchegrosunites08
Au cours de ces 6 dernières années, le marché physique a perdu 60 % de sa valeur soit 772 millions d’euros (530 millions en 2008 vs 1 302 millions en 2002). Cette perte de chiffre d’affaires n’a été que très partiellement compensée par l’apparition des revenus numériques (76.3 millions d’euros en 2008 vs 9 millions d’euros en 2004).
evolutionmarchegros08
En 2008, les ventes numériques représentent 12.6 % du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques (contre 6% en 2006, 3% en 2005 et 1% en 2004), marquées par des mouvements contraires de baisse des ventes de sonneries (-27 %), de progression des ventes d’albums en ligne (+36 %) et de titres sur mobile (+88 %).
flechesnep1  Les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux en 2008 (nettes de remises et retours)
En 2008, les ventes éditeurs de CD/DVD musicaux ont représenté 530 millions d’euros en baisse de 19.9 % par rapport à 2007 pour un nombre d’unités vendues de 60 millions contre 73.4 en 2007 soit une baisse en volume de 18.3%.
 
caventesgros08
 
Le marché du disque physique enregistre donc une nouvelle baisse pour la sixième année consécutive et la plus forte : -19.9% contre -19.2% en  2007, -12.4 % en  2006, -3% en  2005 et -13.6% en 2004 et 2003.
Entre 2002, début de la crise, et 2008, le marché du disque physique sera ainsi passé de 1 302 millions d’euros à 530  millions soit une chute de 60 % en six ans et une perte cumulée de 772 millions d’euros.
evolutionmarchegros208
flechesnep1 Le marché audio chute de 17 % dont -47 % pour les singles et -16 % pour les albums
 symbolrect1 (1)le marché des singles est en baisse de 47 %.
En 2008, le marché des singles a représenté  10.4 millions d’euros contre 19.5 millions en 2007.
A six années d’intervalle, la perte cumulée de chiffre d’affaires représente 123.6 millions d’euros. Le marché des singles a été divisé par 13 passant de 134 millions d’euros en 2002 à 10.4 millions d’euros en 2008.
evolutionsingle08
symbolrect1 (1)Le marché des albums est en baisse de 16 %
En 2008, le marché des albums a représenté 484.4 millions d’euros contre 577 millions en 2007.
En 6 ans, le marché des albums a perdu 56 % de sa valeur soit 612 millions d’euros.
evolutionalbums08
En valeur, on observera que la baisse du chiffre d’affaires des ventes d’albums est presqu’aussi forte en 2008 (-16 %) qu’en  2007 (-17.7%). En revanche, en unités vendues,  la baisse est moins forte (-14 %) qu’en 2007 (-17%) , ce qui témoigne  d’un effet prix à la baisse.
flechesnep1  Le marché des vidéomusicales baisse de 46.6 %.
Le marché des vidéomusicales, qui avait chuté sévèrement en 2006 puis connu en 2007 une fragile stabilité, baisse encore fortement cette année (-46.6 %) pour s’établir à près de 35 millions d’euros. Depuis le début de la dégradation du marché des DVD musicaux en 2005, ce dernier aura perdu les deux tiers de sa valeur  en seulement 3 ans.
evolutionvideo08
flechesnep1  Répertoires : La baisse du marché 2008 (- 19.9 %) est ventilée entre le répertoire classique -24.4 %, le répertoire francophone -21.1 % et le répertoire international -16.5 %.
evolutionrepertoire08
evolutionrepertoire208
Le répertoire francophone continue de dominer très largement les ventes de variétés, dans une part sensiblement identique à celle de 2002.
evolutionrepertoire308
flechesnep1 Les ventes numériques des éditeurs phonographiques
76.3 millions d’euros (+49 %) et 44.6 millions d’unités (+11 %)
En 2008, les revenus numériques des éditeurs phonographiques ont représenté 76.3 millions d’euros, contre 50.8 millions en 2007, 43.5 millions en 2006, en progression de 49 % par rapport à 2007.
evolutionnumerique08
Au sein du chiffre d’affaires numérique, la part de l’internet en 2008 est de 42 % soit 31.7 millions d’euros, celle de la téléphonie mobile est de 58 % soit 44.6 millions d’euros.
canumerique08
internetmobile08
symbolrect1 (1) les revenus de l’internet, 31.7 millions d’euros et 42 % des revenus numériques, se décomposent en :
  internet à la carte : 23.9 millions d’euros (+20%)
Streaming et abonnement : 7.8 millions d’euros (x par 3.8)
 symbolrect1 (1) les revenus de la téléphonie mobile, 44.6 millions d’euros et 58 % des revenus numériques, se décomposent en :

         –  mobile à la carte : 34.7 millions d’euros (+21 %)
–  abonnement mobile : 9.9 millions d’euros (x par 38)

 En 2008, les revenus du streaming et des abonnements auront totalisé un revenu de 17.7 millions d’euros soit 22 % du total des revenus numériques.
Enfin, en volume, 44.6 millions d’unités ont été téléchargées en 2008 (+11 %) dont :
internetmobile208
En transformant le nombre d’albums vendus (1.5 million) en équivalent titres (15 titres par album) on obtient un nombre total de 54.8 millions de titres téléchargés en 2008 contre 36.3 millions en 2007.
Ces 54.8 millions de titres ont été téléchargés via internet à hauteur de 68 % et via la téléphonie mobile à hauteur de 32 %.
Revenus numériques année 2008
revenusnumerique08
PARTS DE MARCHE PHYSIQUE ET NUMERIQUE
ANNEE 2008
partmarchenumericphysic08

 

Les ventes à l’étranger 2006

titredossiers2007
ANNEE 2006 : LES VENTES DE PHONOGRAMMES FRANCOPHONES A L’ETRANGER

flechesnep1  En 2006, 27,6 millions de phonogrammes francophones ont été vendus à l’étranger contre 29,8 en 2005 (-7%)

La baisse des ventes de disques français à l’étranger initiée depuis 2003, se poursuit en 2006 mais de manière beaucoup plus modérée : 27,6 millions de copies ont été ainsi écoulées à l’international par les maisons de disques françaises, soit un recul de 7% (contre -19% en 2004 et -14% en 2005).Ces chiffres concernent les ventes physiques d’albums, de compilations et de singles d’artistes produits en France et vendus à l’étranger (hors France et DOM TOM), mais n’incluent pas les ventes digitales qui restent encore marginales pour les Français à l’international en 2006. On atteint malheureusement à nouveau un triste record, même si cette baisse de 7% se rapproche du recul général du marché mondial annoncé par l’IFPI entre 2005 et 2006 (-5% en valeur). D’ailleurs si l’on compare l’évolution des ventes françaises à l’export par rapport à la tendance du marché mondial depuis 1999, on s’aperçoit que la part de marché des Français a même plutôt tendance à s’améliorer.Enfin, n’oublions pas que l’international demeure une source de revenu vitale pour les maisons de disques françaises : avec 96,6 millions d’unités vendues sur le marché français en 2006, l’export constitue près de 29% des ventes françaises globales.

 

 

 

flechesnep1  Une hausse des ventes en 2006 en Asie au détriment de l’Europe et de l’Amérique du Nord
Venant confirmer la tendance initiée depuis 2002, on note en 2006 une forte érosion de l’Europe (-22%) et de l’Amérique du Nord (-28%) au profit de l’Asie, et notamment du Japon, où les ventes françaises ont doublé par rapport à 2005 et qui devient le second marché pour les productions françaises après le Benelux.
Ce phénomène s’explique par l’augmentation des ventes de nombreuses maisons de disques françaises au pays du soleil levant depuis quelques années, mais surtout par la mise sur le marché asiatique en 2006 de nombreuses compilations et comédies musicales françaises qui ont connu un grand succès.En ce qui concerne l’Europe, le Benelux et la Suisse/Autriche restent les principaux marchés historiques, notamment pour les artistes de variété française.
L’Allemagne, après une année 2005 particulièrement faste pour les artistes français, retrouve en 2006 la part de marché de 2004 (7,5% des exportations françaises et second pays d’exportation non-francophone après le Japon).
Le Royaume-Uni reste un territoire difficile à pénétrer, avec seulement 5,9% des ventes de productions françaises à l’export, tandis que l’Italie, l’Espagne et le Portugal se maintiennent.Les Etats-Unis connaissent le même phénomène que le marché allemand et retrouvent leur niveau de 2004 après une année 2005 à succès pour les artistes produits en France. Au vu des certifications 2007 et des très belles ventes de Feist en Amérique du Nord, nous pouvons d’ores et déjà parier sans prendre trop de risque que le marché américain connaîtra son heure de gloire l’an prochain !
Enfin, l’Amérique du Sud et l’Océanie, représenté principalement par l’Australie, se maintiennent en 2006 avec chacun 2,8% de part de marché.

 

flechesnep1 En 2007, un record de sorties et de concerts français à l’étranger
Parallèlement aux chiffres de ventes officiels communiqués avec une année de décalage, le Bureau Export, grâce à son réseau, comptabilise chaque année le nombre de sorties (licences & distributions), le nombre de concerts et l’exposition médiatique (presse, TV, radio, internet) des artistes produits en France.Les résultats sont sans appel : malgré des ventes de disques moroses, les artistes français n’ont jamais été aussi présents à l’étranger. Le nombre de sorties de disques continue de progresser (plus de 1900 sorties répertoriées dans les pays avec un Bureau Export), tandis que le nombre de concerts n’a jamais été aussi élevé. En hausse depuis 2003, les chiffres explosent en 2007 avec une progression de près de 40% par rapport à 2006 : près de 7000 concerts d’artistes produits en France sont ainsi comptabilisés l’an dernier par le réseau du Bureau Export !
ventzonegeog2007
FOCUS SUR QUELQUES POINTS CLES DE L’INDUSTRIE MUSICALE
 
 L’impact des pratiques illégales sur Internet : la déstabilisation de l’industrie musicale et de son économie
Les pratiques illicites en matière de téléchargement de contenus sont depuis 6 ans un phénomène de masse qui a détruit plus de 50% (soit 700 millions d’euros) de la valeur du marché de la musique en France.
Une tendance à la baisse qui se confirme au niveau mondial.
 
Ce qu’il faut savoir :
 Baisse de 20% des nouvelles signatures d’artistes et la chute de 46% des dépenses de promotion.
 Multiplication des plans sociaux qui conduit à une réduction massive des emplois de la filière musicale.
 L’impossibilité pour le marché légal de se développer face à une telle concurrence déloyale. L’offre marchande, aussi attractive et diversifiée soit elle, ne peut se développer dans un contexte aussi favorable aux actes de piraterie domestique.
 Pour un titre téléchargé légalement, 20 le sont de façon illégale.
 L’augmentation des ventes numériques en France ne compense pas la chute des ventes de supports physiques
Les revenus de la musique numérique représentent 15% du CA de la musique enregistrée. Ce poids est de 36% aux Etats-Unis.
 Nouvelles signatures / contrats rendus : un solde négatif pour 2008
Le maintien de l’effort de production en France est très menacé, comme en témoigne la chute du nombre d’artistes nouvellement signés par les maisons de disques.

 Production des albums francophones de 2002 à 2008

Entre 2002 et 2008, le nombre d’albums francophones commercialisés a chuté de 62 %.
 La musique enregistrée trop chère ?
Le disque est le seul bien culturel dont le prix a baissé depuis 18 ans
 Sur le Net et sur le mobile, un titre vaut entre 70 centimes et 1 euro, 1 album entre 7 et 10 euros.
 En 18 ans, et en euros constants, le prix du disque a baissé de près de 40 % alors que celui de la place de cinéma a augmenté de 11 % et de 32 % pour les théâtres et concerts.
 
 Les maisons de disques diversifient leurs modèles économiques pour répondre aux nouveaux usages et modes de consommation de la musique

Ces dernières années, l’offre de musique numérique disponible pour le consommateur a considérablement évolué avec :
  Une numérisation exhaustive des catalogues et des répertoires dans le monde
Aujourd’hui 10 millions de titres sont disponibles dans le monde sur plus de 500 services en ligne contre 350 à 500 000 titres en 2004. Des offres et des plateformes se développent chaque jour.
  Une multiplication des services légaux en France  tels que :
 des services de ventes à l’acte sur le Net ou sur mobile : iTunes, VirginMega, Fnacmusic, Starzik, Qobuz, SFR, NokiaMusic ….
des services  d’abonnement ou de simple écoute en « streaming »: Deezer, Orange, Youtube, Last FM, Jiwa, Spotify
des Webradios type AOL, Yahoo….
Le retrait des mesures techniques de protection pour tous les achats d’albums ou de titres à l’acte permettant ainsi un nombre illimité de copies, la lecture de la musique sur tous les types d’appareils et le transfert des fichiers d’un appareil à l’autre.
 Mais la fréquentation des plateformes légales par les consommateurs français reste faible : 1 sur 40 comparé  pour 1 sur 5 aux USA
Un taux de substitution entre le physique et le numérique inférieur à 20 % pour la France.
 Une règlementation sur Internet est nécessaire et efficace : l’exemple suédois
A la fin du premier trimestre 2009, la Suède adoptait une législation en vue de lutter contre le piratage sur Internet.
Ce nouveau dispositif a entraîné une baisse spectaculaire de la consommation de la bande passante dans les jours qui ont suivi son adoption. Mais surtout la mise en œuvre d’une régulation de l’Internet a eu des effets immédiats sur le marché de la musique enregistrée en Suède : les ventes de musique en ligne ont augmenté au deuxième trimestre 2009 de 78 % par rapport au deuxième trimestre de l’année précédente.
De même, le marché des supports physiques a connu une progression de 0,4% sur la même période.
Le rythme de croissance du digital en Suède a plus que doublé en l’espace de trois mois.
LA DIFFUSION DES VIDÉOMUSIQUES A LA TÉLÉVISION
EN 2007 RÉALISÉ PAR YACAST

 

Nombre total de diffusions de vidéo-clips de l’année 2007
1 147 922 diffusions
(1 171 708 diffusions en 2006)
Part des diffusions francophones :
(24h/24h) : 43 %
(44% en 2006, 41 % en 2005 et 2004, 38 % en 2003)
Rotation moyenne hebdomadaire des clips (24h/24h)
International : 5.3 diffusions
(5.4 diffusions en 2006, 4.5 diffusions en 2005, 4.4 diffusions en 2004 et 3.6 en 2003)
Francophone : 6.4 diffusions
(6.8 diffusions en 2006, 5.4 diffusions en 2005, 6.1 diffusions en 2004 et 5.9 en 2003)
 

Numéro 1 du classement général télévision de l’année 2007
Christophe WILLEM “Double Je” (Vogue/Sony Bmg)
5 260 diffusions

Artiste le plus diffusé
SHY’M (UP Music/Warner)
15 426 diffusions / 4 clips différents

Une diversité plus marquée
12 379 clips différents (+2%)
4 974 artistes différents (+8.8%)
1 059 entrées en play list (+5.7 %)
BILAN TV CHAINES THEMATIQUES MUSICALES
Bilan réalisé à partir des vidéo-clips diffusés 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 entre le 1er janvier et le 31 décembre 2007 sur les 13 chaînes thématiques musicales du panel Yacast.
Les classements et les statistiques présentés dans ce document sont pondérés à partir de l’audience des chaînes de télévision (source Médiametrie) : Méthodologie

Médiamat pour M6, W9, NRJ 12, et Virgin 17
MediaCabSat pour M6 Music Hits, MCM, MCM Top, MTV, Trace TV, M6 Music Rock, Fun TV, MTV Idol et MTV Pulse
Cible : 4 ans et plus
Audience moyenne lundi – dimanche.
Diffusions musicales pondérées sur les tranches horaires suivantes : [3h-9h] – [9h-18h] – [18h-23h] – [23h-27h]
I. Panel étudié (13 chaînes)
II Analyse de la programmation musicale (24h/24)
BILAN DES CHAINES MUSICALES 2007 : Synthèse

Les indicateurs publiés dans le bilan TV tiennent compte, pour la première fois, de la pondération des diffusions des clips à partir de l’audience des chaînes. Cette innovation méthodologique apporte un regard nouveau sur l’offre musicale en TV et permet de mesurer la consommation réelle des téléspectateurs sur ce média.

Dans l’ensemble, on note que la pondération des diffusions réévalue le poids des clips francophones et des nouveautés en télévision. Le répertoire local, dont la programmation rassemble 43% des diffusions, représente -en réalité- 1 clip sur 2 regardé en télévision. Les nouvelles productions bénéficient de la même courbe de redressement avec un écart [diffusions vs audience] de +10 points, ce qui porte la consommation de nouveautés sur ce média à 85%. La répartition des genres musicaux subie les mêmes variations. L’exploitation des données d’audience corrige la surexposition des clips Pop-Rock et Rn’B sur les chaînes ultra thématiques. L’offre Pop Rock passe ainsi de 23% des diffusions à 16% de l’audience. Idem pour le Rn’B qui glisse de 25% des diffusions à 22% de l’audience. En revanche, la Dance et la Variété Francophone profitent de l’effet pondération. Le redressement des diffusions à partir des données d’audience permet à ces deux genres musicaux de gagner 6 points termes d’exposition pour représenter respectivement 15% et 18% de l’offre musicale en télévision. Le croisement des diffusions et de l’audience nous permet également de constater que l’offre musicale en télévision est très proche de la répartition des genres musicaux en radio.

S’agissant des indicateurs de diversité, un peu plus de 12.300 clips différents ont été programmés sur le panel TV en 2007, un chiffre en hausse de 2% par rapport à l’an passé. Le nombre de clips ayant bénéficié de plus de 3 passages sur le petit écran progresse plus fortement avec une hausse de 5% pour représenter plus du tiers de clips programmés en télévision. Le nombre de nouvelles entrées en play-list suit la même tendance avec une hausse de près de 6%. Au total, 1.059 nouveaux clips sont venus alimenter la programmation musicale des chaînes. Au niveau de l’analyse détaillée par média, MTV – dont le nombre total de clips différents programmé a baissé de -17% en 2007 – a, en revanche, augmenté sensiblement le nombre d’entrées en play-list sur son antenne. Quelques 276 nouveautés sont venues rafraîchir la programmation de la chaîne, un chiffre en hausse de 23% par rapport à l’an passé. Trace TV a également renforcé le nombre de nouvelles entrées sur son antenne. La chaîne a injecté 352 nouveaux clips en programmation, soit 26% de plus qu’en 2006. Soulignons que la chaîne qui entre le plus grand nombre de nouveautés en programmation est MCM. La chaîne thématique du groupe Lagardère a soutenu 378 nouveaux clips sur son antenne en 2007.

Concernant les clips les plus programmés en TV cette année, Christophe Willem « Double Je », Timbaland « The way I are » et Rihanna « Umbrella » se partagent les 3 premières places du classement général. En termes de rotations, le tube de Christophe Willem, a cumulé 5.260 diffusions auprès de 9 des 13 chaînes du panel et a rassemblé, en audience, près de 95 millions de contacts ; Une performance qui est à l’image des bons résultats obtenus par les nouveaux talents francophones sur le média TV. En effet, les deux artistes les plus diffusés en TV cette année entrent dans cette catégorie. Il s’agit de Shy’m et de Superbus qui cumulent respectivement 15.426 et 14.412 diffusions en TV.

titredossiers2007
LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2007

 

Numéro 1 du classement général de l’année 2007
P. Diddy « Last Night » (Wea/Warner)
13.597 diffusions / 1,1 milliards de contacts*

* audience accumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (126.000 et Médialocales)
Artiste le plus diffusé
Mika (Barclay/Universal)

 

Nombre total de diffusions musicales
3.681.866 (contre 3 710 941 en 2006)
Part des diffusions francophones sur l’ensemble des diffusions
(24h/24h) : diffusions : 35,5% / audience* : 44.9 %
Rappel 2006 : diffusions : 36,3 % / audience : 45,5 %
* diffusions pondérées par l’audience par quarts d’heure. Source Médiamétrie (126.000 + Médialocales)
Part des diffusions de nouveautés (titres de moins de 12 mois)
(24h/24h) : 49.9 % contre 50.9 % en 2006, 46.6% en 2005, 48,5 % en 2004
Rotation moyenne hebdomadaire par titre (24h/24h)
International : 4.0 diffusions
(4.8 en 2006, 4.4 en 2005, 4.5 en 2004)
Francophone : 6.3 diffusions
(6.3 en 2006, 6.6 en 2005 et 2004)
Part des diffusions francophones parmi les 100 plus fortes rotations : 36 %
(40% en 2006, 32% en 2005, 44% en 2004)
Nombre de nouveaux talents francophones classés parmi les 100 plus fortes rotations : 31 singles
(40 en 2006, 32 en 2005 et 44 en 2004) Radio la plus éclectique : FIP
24 525 titres différents en 2007

Radio la plus francophone : France Bleu
59.3 % des diffusions
(MFM en 2006 et 2005 avec 60.8% et 62,5% des diffusions, France Bleu en 2004 avec 65% des diffusions.
Radio la plus « nouveautés » : Contact Fm
90.5 % des diffusions
(Champagne FM en 2006 et 2005 avec 88% et 94% des diffusions, NRJ en 2004 avec 88% des diffusions)
L’ANNEE 2007 EN RADIO :
La part des titres francophones en radio est stable à 36 % des diffusions
Années 2003 2004 2005 2006 2007
Part des diffusions francophones (24h/24h) 37% 38% 36% 36% 36%
La présence francophone au sein des plus fortes rotations baisse sensiblement avec une stabilité des nouveaux talents.
La part des diffusions consacrées aux nouveautés est en légère baisse
Années 2003 2004 2005 2006 2007
Part des nouveautés* dans les diffusions 52% 48.5% 46.6% 50.9% 49.9%

*titre sorti au cours des 12 derniers mois

Les titres sortis au cours des 12 derniers mois atteignent près de 50% des diffusions. Il s’agit donc d’un léger tassement guère significatif.
Le nombre de titres différents diffusés progresse de + 3.6% au détriment du répertoire francophone. 67 953 titres différents ont été diffusés en 2007 contre 65 588 en 2006.
Le nombre d’entrées en programmation progresse de +12%
2 872 titres sont entrés en programmation cette année soit 306 titres de plus qu’en 2006.
Le Top 40 représente plus de la moitié des diffusions pour 16 des 35 radios du panel et notamment :
L’évolution de la part du TOP 40 est très sensible sur Skyrock avec une hausse record (+ 6 points à 80 %) et sur Vibration et Voltage avec à l’inverse une baisse sensible (-5 points).

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LES CHIFFRES CLES DE L’ANNEE 2007

LE MARCHE

flechesnep1 Chiffre d’affaires gros éditeurs net : 713 millions d’euros (-17,4%)
dont

puceorange   ventes physiques : 662 millions d’euros (-19.2%)
puceorange   ventes Internet et téléphonie mobile : 50.8 millions d’euros (+16.6%)

flechesnep1 Chiffre d’affaires détail de la musique enregistrée : 1.16 milliard d’euros (-11.8%)

dont
puceorange  ventes physiques : 1 127 millions d’euros (-12.4%)
puceorange  ventes Internet : 29 millions d’euros (+26.1%) (hors téléphonie mobile)

LES EVOLUTIONS SIGNIFICATIVES

puceorange  Le nombre de titres téléchargés (Internet et mobile) est désormais supérieur au nombre de singles vendus en magasins : 36.3 millions contre 19.5 millions.
puceorange  Les téléchargements de titres et albums (Internet et mobile) progressent de 30 % en volume.
puceorange  La progression globale du marché numérique français (+ 16.6%) et sa PDM (7%) sont plus faibles que la progression de + 40% et une PDM de 15% au niveau mondial.
puceorange  La France, hors Japon et avec la Grande-Bretagne, reste un des pays ou la PDM de la téléphonie mobile est aussi élevé (58.7%).
puceorange  Le classique résiste mieux à la crise : – 10.3% mais progression de sa PDM avec 9.3% (8,4% en 2006).
puceorange  Malgré la crise, les majors ont signé sensiblement plus d’artistes qu’ils n’ont rendu de contrats.

UN BILAN RADIO MARQUE PAR UN TASSEMENT DU REPERTOIRE FRANCOPHONE

puceorange  Le nombre d’artistes francophones présents dans le top 100 des diffusions radio rechute : 36 contre 40 en 2006 (32 en 2005 et 44 en 2004).
puceorange  Le nombre de nouveaux talents dans le top 100 est stable : 25 en 2006, 18 en 2005 et 33 en 2004.

MEILLEURES VENTES

puceorange  Ventes en magasins :
Single : Christophe Willem « Double Je » (Vogue/Sony Bmg)
Album : Mika « Life in the cartoon motion » (Barclay/Universal Music France)
Compilation : Francis Cabrel « L’Essentiel (1977-2007) » (Columbia Group/Sony Music Entertainment)

puceorange  Meilleur téléchargement Titre : Mika « Relax take it easy » (Universal Music Division Barclay)
puceorange  Meilleur téléchargement Album : Mika : « Life in the cartoon motion » (Universal Music Division Barclay)

MEILLEURE DIFFUSION RADIO

puceorange P. Diddy « Last Night » (WEA/Warner)

EXPORT 2006

puceorange  -7% de ventes à l’export (27.6 millions de phonogrammes contre 29.8 en 2005).
puceorange  De bien meilleures performances en Asie.

 

titredossiers2007

 

LE MARCHÉ DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE
NEUF PREMIERS MOIS DE L’ANNÉE 2007

 

(valeur gros H.T. nette de remises)
317.8 millions d’euros : -17 % par rapport au 1er semestre 2006

 

Au cours des 9 premiers mois de l’année 2007, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 443.9 millions d’euros en baisse de 20.5 % par rapport à 2006 pour la même période.

Millions d’euros 9 premiers mois 2006 9 premiers mois 2007 Evolution 2007/2006
Marché physique 526.4 409.3 22.2%
Marché numérique 32 34.6 +8.1%
Marché de la musique enregistrée 558.4 443.9 20.5%

 

symbolrect1 (1) Le marché physique : – 22.2 % et 92% du marché de la musique enregistrée.

symbolrect1 (1) Le marché numérique : + 8.1 % et 8 % du marché de la musique enregistréee.

Le marché de la musique enregistrée a perdu 114.5 millions d’euros. La progression du marché numérique (+ 2.6 millions d’euros) est donc très loin de compenser la perte réalisée sur le marché physique (-117.1 millions d’euros).
Aujourd’hui, le marché numérique représente 8 % du total du marché de la musique enregistrée contre 5 % en 2006, 3 % en 2005 et 1 % en 2004.

VENTES DE PHONOGRAMMES

(Ventes gros H.T. nettes de remises)

PREMIER SEMESTRE 2007 : -18.9 % en valeur

symbolrect1 (1) 409.3 millions d’euros : – 22,2% en valeur

Les ventes gros éditeurs H.T. des neuf premiers mois de l’année 2007 ont représenté un chiffre d’affaires de 409,3 millions d’euros en baisse de 22,2% par rapport à 2006 et de 51.3 % par rapport à 2002;

A cinq années d’intervalle, le marché du disque aura donc été divisé par 2.

ÉVOLUTION DU MARCHÉ (9 premiers mois)

2003/2002 2004/2003 2005/2003 2006/2005 2007/2006 2007/2002
13 % 19% 1% 9% 22% 51.3%

La chute du marché des 9 premiers mois de 2007 est la plus importante de ces dernières années.
Le chiffre d’affaires de ces trois premiers trimestres (409 millions d’euros) représente à peu près ce que le marché a perdu en 5 ans (431 millions d’euros).
L’évolution du chiffre d’affaires (- 22,2%) se décompose en – 22.9% pour les ventes audio et -12.5 % pour les ventes vidéo.

 

symbolrect1 (1) Le chiffre d’affaires des ventes audio est en baisse de 22.9 %, avec un fort contraste entre les formats : – 61 % pour les singles et – 20 % pour les albums.

  • Les ventes de singles régressent de 61 % en valeur par rapport à 2006, le marché a été divisé par 7 en 5 ans.

  • Les ventes d’albums chutent de 20 % en valeur.

  • Si le marché des singles a été divisé par 7 entre 2002 et 2007, le marché divisé par 2 : 364 millions d’euros en 2007 et 705 millions en 2002.

  • Les ventes vidéo chutent de 12.5 9 % en valeur.
    La décroissance du marché des vidéomusicales amorcée en 2006 se poursuit : -12.5 % en 2007 consécutive à une baisse de 28.6 % en 2006. Néanmoins, contrairement au marché audio, le chiffre d’affaires des vidéomusicales reste supérieur de 29 % à celui de 2002.

symbolrect1 (1) Répertoires : – 14 % pour le répertoire classique et – 23 % pour le répertoire variété

Le répertoire classique régresse de 14 % malgré un mois de septembre très performant (+ 86 %). Avec un chiffre d’affaires de 38.5 millions d’euros, le marché classique est aujourd’hui très proche de celui constaté avant la crise (37.7 millions d ‘euros sur les 9 premiers mois de l’année 2002).

  • Le répertoire variété régresse de 23 %. Cette baisse très sensible se porte maintenant à la fois sur le répertoire francophone (-23.6 %) et sur le répertoire international (- 21.8%).
    Ainsi, la part du chiffre d’affaires francophone s’effrite, passant de 64.8 % en 2006 à 64.3 % en 2007 (cumul des 9 premiers mois).
    En 5 ans les ventes du répertoire francophone ont chuté de 52 % et celles du répertoire international de 57 %. Néanmoins, le répertoire francophone représente 64.8 % des ventes de variété contre 61.8 % en 2002.

VENTES DE DISQUES EN FRANCE
(ventes gros H.T. nettes de remises)

ventilationsupports07

 

VENTES NUMÉRIQUES

NEUF PREMIERS MOIS DE L’ANNÉE 2007

+ 8.1 % en valeur

Les revenus numériques des éditeurs phonographiques des 9 premiers mois 2007 ont représenté 34.6 millions d’euros en progression de 8.1 % par rapport aux 9 premiers mois 2006.

 

ÉVOLUTION DU MARCHÉ NUMÉRIQUE
Comparaison des 9 premiers mois 2006-2007

Au sein du marché numérique : 34.6 millions d’euros

symbolrect1 (1) les revenus du téléchargement représentent 14.4 millions d’euros soit 42 % des revenus numériques, (9.4 millions d’euros et 41 % des revenus en 2006 pour la même période),

symbolrect1 (1) les revenus de la téléphonie mobile représentent 18.7 millions d’euros soit 54 % des revenus numériques, (12.7 millions d’euros et 55 % des revenus en 2006 pour la même période),

symbolrect1 (1) les autres revenus (streaming et abonnement) totalisent 1.4 million d’euros soit 4 % des revenus numériques, (0.9 million d’euros et 4 % des revenus en 2006 pour la même période).

Au cours des 9 premiers mois 2007 :

symbolrect1 (1) Le marché téléchargement internet progresse de 23.6 % et s’établit à 14.4 millions d’euros : cette progression est essentiellement imputable au marché des albums (+ 24.8 % et + 4.6 millions d’euros) alors que le téléchargement des titres à l’unité semble s’être stabilisé à 6.6 millions d’euros.

symbolrect1 (1) Les ventes via la téléphonie mobile se sont stabilisées aux environs de 19 millions d’euros : la baisse du chiffre d’affaires des sonneries (- 2.1 millions d’euros) est compensée par le doublement du chiffre d’affaires des titres musicaux (+ 2.2 millions d’euros).

En cumulant le chiffre d’affaires du téléchargement internet (14.3 millions d’euros) et le téléchargement de titres musicaux sur mobile (4.3 millions d’euros), on obtient un chiffre d’affaires total téléchargement de 18.6 millions d’euros, en progression de près de 35 % par rapport à 2006 sur la même période.
Aujourd’hui le téléchargement de musique via la téléphonie mobile représente près d’un quart du total du téléchargement contre seulement 15 % il y a un an.

REVENUS NUMÉRIQUES : PREMIER SEMESTRE 2007

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LE MARCHÉ DE DÉTAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE À FIN SEPTEMBRE 2007

Ventes de supports en magasins : 741.7 millions d’euros soit -11.4 % en valeur

Les ventes en magasins ont représenté un chiffre d’affaires de 741.7 millions d’euros à fin septembre 2007, en baisse de 11.4 % par rapport à 2006 pour la même période.

evol9mois07

A quatre années d’intervalle, le marché physique de détail a perdu 356 millions d’euros soit 32 % de sa valeur.

 Le marché audio chute de 11.5 % et s’établit à 676 millions d’euros

  • Le marché des singles perd 46.1 % de sa valeur

    Il a représenté 28.2 millions d’euros, contre 52.4 millions en 2006 et 126 millions en 2003. Le marché des formats courts a donc été divisé par 4.5 en 4 ans, soit une perte de près de 100 millions d’euros.

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symbolrect1 (1) Le marché des albums perd 9 % de sa valeur

Il a représenté 648.5 millions d’euros contre 712.3 millions en 2003 et 971 millions en 2003. En 4 ans, le marché des formats longs a régressé de 33 % soit 323 millions d’euros.

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  • Au total, le chiffre d’affaires audio des enseignes a chuté de 421 millions d’euros sur 4 ans dont 98 millions pour les formats courts et 323 millions pour les formats longs.
    Aujourd’hui, le chiffre d’affaires des formats courts ne représente plus que 4 % du chiffre d’affaires des supports audio en magasins contre 12 % en 2003.

  • Le marché vidéo chute de 9.7 % et s’établit à 64.9 millions d’euros
    Cette régression représente une perte de chiffre d’affaires de 7 millions d’euros. Le marché des vidéomusicales, traditionnellement inférieur au chiffre d’affaires généré par les formats courts est aujourd’hui 2 fois plus important (64.9 millions d’euros vs 28 millions d’euros).

symbolrect1 (1) La chute du marché de détail des supports physiques (-11.4 %) a touché plus fortement le réseau de l’hyperdistribution que celui des enseignes spécialisées.

Le chiffre d’affaires disques et vidéos des grands surfaces alimentaires chute en effet de 14.8 % alors que celui des grands surfaces spécialisées ne perd que 8.6 %.

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Cette tendance est confirmée par l’analyse sur 4 ans : la chute du chiffre d’affaires des grandes surfaces alimentaires est 1.5 fois plus forte que celle des grandes surfaces spécialisées (-39.8 % vs -25.2 %).

Aujourd’hui, la part de marché de la distribution spécialisée s’établit à 56.3 % contre 51 % en 2003.

symbolrect1 (1) La chute du marché de détail des supports physiques touche les répertoires de façon inégale.

Les ventes des répertoires jazz (+ 8 %) et Techno/House (+ 52.9 %) progressent.

  • les ventes des répertoires variété francophone (-13.7 %), variété internationale (-11.5 %), classique (-12.5 %) régressent à un rythme proche de celui du marché audio (-11.5 %).
  • les ventes de compilations (-15.3 %), de Rap/Hip Hop (- 32.9 %), de musique world (-18.3 %) et de Bandes Originales de Films (-19.6 %) chutent plus fortement que le marché.

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Les répertoires Variété Francophone, Variété Internationale et Compilations restent les trois genres musicaux prédominants, totalisant à eux trois 77 % du chiffre d’affaires audio.

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LE MARCHÉ DE DÉTAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE À FIN SEPTEMBRE 2007

Ventes en téléchargement : 20.3 millions d’euros soit +25 % en valeur. Sur les 9 premiers mois de l’année, le marché du téléchargement a représenté 20.3 millions d’euros, en progression de 25 % par rapport à 2006.

Le chiffre d’affaires téléchargement se décompose en :

symbolrect1 (1) titres vendus à l’unité : 9.7 millions d’euros, en progression de 11.9 %,

symbolrect1 (1) albums téléchargés : 10.6 millions d’euros en progression de 40.1 %.

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La croissance des ventes d’albums téléchargés a été 4 fois plus importante que celle des titres vendus à l’unité.

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Enfin, le marché du téléchargement d’albums est plus concentré que le marché du téléchargement de titres. Pour les albums, les 50 meilleures ventes ont représenté 25.5 % du marché en 2007 (26.9 % en 2006).
Pour les titres, les 50 meilleures ventes ont représenté 16.8 % du marché en 2007 (17.9 % en 2006).

LES MEILLEURES VENTES DES NEUF PREMIERS MOIS 2007

MEILLEURE VENTE DE SINGLE

En 2007, le téléchargement des albums est devenu majoritaire au sein du marché du téléchargement passant de 47 % en 2006 à 52.2 % en 2007 (cumul 9 premiers mois).

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• 26 des 50 titres (52 %) les plus vendus en magasins sont également présents dans le Top Téléchargement

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MEILLEURE VENTE D’ALBUM

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• 31 des 50 albums (62 %) les plus vendus en magasins sont également présents dans le Top Téléchargement

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