LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2010

Réalisé par YACAST

Deux faits marquants pour l’année 2010 en radio.

 Une baisse très sensible des titres francophones et plus particulièrement des nouveaux talents dans le classement des 100 meilleures diffusions.

  Seulement 30 titres francophones parmi les 100 premiers soit 11 % de moins qu’en 2009 et 28 % de moins qu’en 2007,

  Seulement 11 nouveaux talents parmi les 100 premiers (18 nouveaux talents recensés auxquels il conviendrait de soustraire 7 duos qui, au regard des définitions, sont considérés comme des nouveaux talents), contre 25 en 2009 soit une baisse de plus de la moitié.

 Moins de relais pour le format pop/rock

Les 3 principales radios pop/rock ont changé de format :
 Oui FM     gold
 Le Mouv    talk
 Virgin        généraliste

Numéro 1 du classement général de l’année 2010
Sean Paul et Zaho « Hold my hand»
 (WEA/Warner)
27.095 diffusions / 1,2 milliard de contacts*

* audience cumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (126.000 Nationale, IDF et Médialocales)

Artiste le plus diffusé
Rihanna (Barclay/Universal)
48 479 diffusions / 34 titres différents
3.2 milliards de contacts

Nombre total de diffusions musicales
3.760 764
(contre 3.682 373 en 2009)

Rotation moyenne hebdomadaire par titre (24h/24h)
 International : 3.9 diffusions
(identique à 2009)
 Francophone : 5.4 diffusions
(identique à 2009)

Part des diffusions francophones parmi les 100 plus fortes rotations : 30 %
(34% en 2009, 38% en 2008, 42% en 2007 et 40% en 2006)

Nombre de nouveaux talents francophones classés parmi les 100 plus fortes rotations : 18
(25 en 2009, 27 en 2008, 31 en 2007 et 40 en 2006)

L’ANNEE 2010 EN RADIO

La part des titres francophones en radio représente 33.1 % des diffusions, en légère progression par rapport à 2009.

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La présence francophone au sein des plus fortes rotations baisse sensiblement. Cette baisse est accompagnée de celle des nouveaux talents.

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La part des diffusions consacrées aux nouveautés est en légère baisse : 57 % en 2010 contre 57.3 % en 2009, 58.8 % en 2008.

 Le nombre d’entrées en programmation baisse de 9.9 %

2 690 titres sont entrés en programmation cette année soit près de 300 titres de moins qu’en 2009 : forte baisse du répertoire international (-16%), baisse plus modérée du répertoire francophone (-4.5%).

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 Téléchargez le Classement Yacast des titres les plus écoutés en radio au cours de l’année 2010 au format pdf.

VOIR AUSSI :

 Le marché de gros de la musique enregistrée 2010
 Les pratiques des Français en matière de musique numérique
 Le marché de détail de la musique enregistrée 2010
 Les classements des meilleures ventes 2010
 La diffusion des vidéomusiques à la télévision en 2010
 Les tableaux de bord de la production année 2010
 Export : les Chiffres-Clé 2009/2010

LES CLASSEMENTS DES MEILLEURES VENTES
DE L’ANNEE 2010

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Source GFK

Les classements 2010 présentés cette année sont fusionnés, c’est-à-dire qu’ils sont réalisés en comptabilisant à la fois les ventes physiques et les ventes numériques.

La hiérarchie des titres/albums vendus tient donc compte de l’ensemble de leurs modes de distribution.

Des raisons techniques ne permettent pas encore de faire apparaître le/les distributeurs qui, pour certains titres, sont différents selon qu’il s’agit de l’univers physique ou de l’univers numérique. Cette question sera résolue au cours du premier trimestre 2011. En attendant, seul le nom du label apparaît.

 Meilleure vente de titres/singles :
Shakira : 
« Waka Waka »
Sony Music Jive Epic Group

 Meilleure vente d’albums  :
Christophe Maé : 
«On trace la route»
Warner

 Les meilleures ventes de titres/singles en 2010  :

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 René la Taupe, Justin Bieber et Christophe Maé : classés dans le top 5 physique et absents du top 5 numérique,
 Sexion d’Assaut et Ke$ha : classés dans le top 5 numérique et absents du top 5 physique.

Les 100 meilleures ventes de titres/singles ont représenté en 2010 un volume de 9 millions d’unités dont 12 % dans la distribution physique et 88 % en téléchargement (web et mobile).

Les meilleures ventes d’albums en 2010  :

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 Seul Christophe Maé se classe à la fois dans le top 5 physique et le top 5 numérique pour être la meilleure vente de l’année au sein du top fusionné.

Les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté en 2010 un volume de 17 millions d’unités dont 94 % dans la distribution physique et 6 % en téléchargement (web et mobile).

 Téléchargez le Classement des meilleures ventes de l’année 2010 au format pdf

VOIR AUSSI :

 Le marché de gros de la musique enregistrée 2010
 Les pratiques des Français en matière de musique numérique
Le marché de détail de la musique enregistrée 2010
Les classements des meilleures ventes 2010
 Les chiffres clés de la Radio en 2010
 La diffusion des vidéomusiques à la télévision en 2010
 Les tableaux de bord de la production année 2010
 Export : les Chiffres-Clé 2009/2010

LE MARCHE DE DETAIL
DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2010
Ventes en magasins TTC et téléchargement légal
(Internet et téléphonie mobile)
817.4 millions d’euros
9.6 % en valeur dont :
 -12.7 % pour les ventes en magasins
+32.4 % pour les ventes en téléchargement (internet fixe)
En 2010, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 817.4 millions d’euros en baisse de 9.6 % par rapport à 2009.
Le marché de détail de la musique enregistrée en 2010 (valeur TTC)
En volume, ce sont 52.7 millions d’albums, 3.2 millions de DVD musicaux et 35 millions de singles/titres qui ont été vendus pour un total de 90.9 millions d’unités soit un chiffre identique à celui de 2009 (90.7millions d’unités).
Le nombre de singles vendus progresse de 4.4 millions d’unités grâce exclusivement à la progression de 5.6 millions pour les titres téléchargés.
Le nombre d’albums vendus a donc chuté de 3.8 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins (-5.2 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+1.4 million d’unités).
 Le nombre de DVD vendus baisse de 0.4 million d’unités.
En 2010 :

 10 % des albums vendus sont téléchargés (7 % en 2009, 4% en 2008, 2.4 % en 2007 et 2% en 2006)
 95 % des titres vendus sont téléchargés (91 % en 2009, 78% en 2008, 59 % en 2007 et 40% en 2006)

En téléchargement :

 La vente de titres progresse de 20.5% en volume et de 25.3% en valeur
 La vente d’albums progresse de 34.6% en volume et de 38.5% en valeur

TELECHARGEMENT DE TITRES ET D’ALBUMS (Internet + mobile) :
90.2 millions d’euros (+32.4%)

 Titres : +20.5% en volume et +25.3% en valeur

 Albums : +34.6% en volume et +38.5% en valeur


En 2010, près de 120 millions de titres ont été achetés sur les plateformes de téléchargement légal dont 40 millions de titres à l’unité et 80 millions de titres sous forme d’albums.
En valeur, le marché TTC du téléchargement légal a représenté 90.2 millions d’euros (dont 49% pour les titres vendus à l’unité et 51% pour les albums) soit une progression de 32.4% par rapport à 2009.
* équivalent de 15 titres pour un album.
** progression web seulement car pas d’historique sur le mobile (intégration du mobile en 2010)
LES VENTES DE DISQUES ET VIDEOMUSIQUES EN MAGASINS : 727.2 millions d’euros
?12.7 % en valeur et ?11.4 % en volume
Les données communiquées sont relevées par GFK à partir d’un échantillon d’environ 3 000 points de vente, représentatifs à la fois de la structure et de l’exhaustivité des ventes de détail en France (hors clubs, hors e?commerce).

  Evolution par support

En 2010, les ventes de disques et de vidéomusicales en magasins ont représenté 727.2 millions d’euros en baisse de 12.7 % par rapport à 2009.
Cette baisse touche l’ensemble des supports : ?42 % pour les singles, ?12.9 % pour les albums et ?5.3 % pour les vidéomusicales.

Evolution par canal de distribution
La baisse du marché est ressentie dans les grandes surfaces alimentaires (-10.3 %) comme dans les grandes surfaces spécialisées (-14%). Aujourd’hui, les deux tiers des ventes de supports sont réalisées dans les enseignes spécialisées.
 Evolution par genre musical
En 2010, la part de marché de la variété francophone (27.4%) gagne tu terrain aux dépends de la variété internationale (24.6%). Au total, la variété représente 52 % des ventes (53% en 2009).

LES TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION ANNEE 2010

Ces chiffres proviennent des sociétés suivantes : EMI Music France, SONY Music Entertainment, UNIVERSAL Music France et WARNER Music France.

 Le nombre d’albums commercialisés est en baisse de 3 %  : 946 albums en 2010 contre 973 en 2009.

 Le nombre de singles commercialisés chute de 13 % : 109 singles en 2010 contre 125 en 2009.

 88 nouvelles signatures d’artistes en 2010 pour 63 contrats rendus : le solde des signatures d’artistes redevient positif après deux années consécutives de déficit.

Les investissements marketing régressent de 11 % : 63.9 millions d’euros en 2010 contre 72.1 millions en 2009.

Les principales évolutions

bilantab2010

bilantab22010 bilantab32010

Les tableaux de bord de la production de 2000 à 2010

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bilantab52010 bilantab62010

VOIR AUSSI :

Le marché de gros de la musique enregistrée 2010
 Les pratiques des Français en matière de musique numérique
 Le marché de détail de la musique enregistrée 2010
 Les classements des meilleures ventes 2010
Les chiffres clés de la Radio en 2010
 La diffusion des vidéomusiques à la télévision en 2010
 
Export : les Chiffres-Clé 2009/2010

MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2010 :
Ventes éditeurs de CD/DVD musicaux (nettes de remises) et revenus numériques
554.4 millions d’euros et 97.7 millions d’unités vendues
5.9 % en valeur dont :
 +14.1 % pour les ventes numériques
8.9 % pour les ventes physiques
En 2010, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 554.4 millions d’euros, contre 589.3 millions d’euros en 2009 soit une baisse de 5.9 % par rapport à 2009.
 le marché numérique : 88.1 millions d’euros, en hausse de 14.1 %.
 le marché physique : 466.3 millions d’euros, en baisse de 8.9 %.
Il s’agit néanmoins d’une baisse en trompe l’œil puisque l’année 2009 avait été dopée par les fortes ventes de Michael Jackson disparu en juin 2009.
Hors effet Michael Jackson, le marché n’aurait chuté que de 2.5 %.
L’évolution du marché en 2010 a par ailleurs été pénalisée par une consommation de fin d’année qui a beaucoup souffert : novembre et décembre 2010 ont tous les deux enregistré une baisse de 9 % des achats dans les magasins.
En 2010, les ventes numériques représentent 16 % du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques (contre 13 % en 2009).
LES FAITS MARQUANTS DE L’EVOLUTION DU MARCHE EN 2010
 Explosion des revenus issus des abonnements : + 60 %
14.5 millions d’euros en 2010 VS 9 millions d’euros en 2009.
Cette progression témoigne du succès de ces offres : fin décembre 2010, plus de 600 000 personnes en France avaient souscrit à un abonnement à un service de musique en ligne.
La structure des revenus numériques est donc en pleine évolution :
 Croissance de la part du téléchargement : 60 % en 2010 contre 51 % en 2007,
 Forte croissance des modèles de streaming (notamment par abonnement)  : 28 % en 2010 contre   5 % en 2009,
 Déclin des sonneries : seulement 12 % en 2010 contre 44 % en 2007.

 Forte progression des ventes en téléchargement : +29 %

+25 % pour les titres
+35 % pour les albums

  35 millions de titres ont été téléchargés en 2010
Le marché des titres est aujourd’hui un marché quasiment numérique puisque 96 % des ventes sont réalisées en téléchargement.
 4 millions d’albums ont été téléchargés en 2010

Le marché des albums, malgré la forte progression des ventes numériques en 2010 (+34.6 %), reste axé sur les supports physiques qui représentent 92 % des ventes d’albums : 4 millions d’albums vendus en téléchargement vs 47 millions vendus dans les magasins.

 Progression de 8 % des revenus du streaming financé par la publicité
Ces revenus atteignent 9.8 millions d’euros en 2010 vs 9 millions en 2009.
 Les ventes de sonneries sont en fin de cycle
Le chiffre d’affaires des sonneries a chuté de 21 % passant de 6.7 millions d’euros en 2009 à 5.2 millions d’euros en 2010.

PREMIER SEMESTRE 2010 :
LES TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION FRANCOPHONE

 458 albums ont été commercialisés au cours de ce semestre (+1 % par rapport au premier semestre 2009).
Ces 458 albums se décomposent en 90 albums francophones (-16 %), 211 albums internationaux (+20%) et 157 compilations (-8%).

albumscommercialises

evolalbums

Le nombre de singles commercialisés est en baisse de 3 % : les singles francophones sont stables et les singles internationaux chutent de 6 %.

nouvotalents

 La commercialisation d’albums de nouveaux talents francophones est en forte baisse : -41 % entre le premier semestre 2009 et le premier semestre 2010. Ils ne représentent plus que 8 % du nombre total d’albums commercialisés.

evolsingle

 Le solde des nouvelles signatures d’artistes redevient positif : 17 nouveaux artistes au cours du 1er semestre 2010 contre un déficit de 12 nouveaux artistes au premier semestre 2009.

evolsignatures (1) evolsignature2s (1)

Les investissements marketing et promotion chutent de 17 %.

invest

LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE
PREMIER SEMESTRE 2010
Valeur gros H.T. nette de remises et retours)
239.3 millions d’euros : +4.1 % par rapport au 1er semestre 2009

Le marché physique : +2.5 % représentant 82 % du marché de la musique enregistrée
Le marché numérique : +12 % représentant 18 % du marché de la musique enregistrée

marche1semestre

Au cours du premier semestre 2010, le marché de la musique enregistrée a représenté 239.3 millions d’euros en hausse de +4.1 % par rapport à 2009 pour la même période.

 ZOOM SUR LES PRINCIPALES EVOLUTIONS 2010/2009

Stabilité des ventes d’albums : -0.1 %

Le marché des albums est resté stable au cours de ce semestre : la baisse des ventes de supports (-3.5 millions d’euros et -2%) est compensée par la hausse des ventes dématérialisées (+3.4 millions d’euros et + 47 %).

Progression de 25 % des ventes de titres

La hausse du chiffre d’affaires des titres est imputable aux ventes digitales. Celles-ci progressent de 33 % alors que les ventes de singles sont relativement stables. Le chiffre d’affaires digital des titres vendus à l’unité est aujourd’hui cinq fois supérieur à celui des ventes physiques.

Progression de 42 % des ventes de vidéomusicales

Cette progression est due aux ventes physiques. Après plusieurs années consécutives de baisse, le chiffre d’affaires des vidéomusiques s’est nettement redressé cette année grâce aux succès d’enregistrements d’importantes tournées (Les Enfoirés, Mylène Farmer, U 2, Cléopâtre, Johnny Hallyday).

Progression de 16 % des revenus des abonnements et du streaming

Baisse de 9 % des ventes de sonneries téléphoniques

carepertoire

ZOOM SUR LES REPERTOIRES (ventes physiques uniquement) :

Progression de 8 % du répertoire francophone et baisse de 5 % du répertoire international

Ainsi, le répertoire francophone gagne près de 3 points de part de marché au sein des ventes de disques de variété : 65.2 % au premier semestre 2010 contre 62.3 % au premier semestre 2009 et 63.5 % au premier semestre 2002.
Le répertoire classique est, quant à lui, en légère baisse (-3%) par rapport aux six premiers mois de l’année 2009.

 ZOOM SUR LE MARCHE NUMERIQUE : + 42.9 millions d’euros (+12%)

Les revenus numériques des éditeurs phonographiques du premier semestre 2010 ont représenté 42.9 millions d’euros en progression de 12 % par rapport au premier semestre 2009.

numericsemestre

Au sein du marché numérique : 42.9 millions d’euros :

– les revenus du téléchargement (internet + téléphonie mobile)  représentent 28.3 millions d’euros soit 66 % des revenus numériques, en progression de 13.2 % par rapport au premier semestre 2009.
– les revenus des sonneries téléphoniques représentent 3 millions d’euros soit 7 % des revenus numériques en baisse de 8.6 % par rapport au premier semestre 2009.
– les revenus des abonnements et du streaming représentent 11.5 millions d’euros soit 27 % des revenus numériques, en hausse de 16 % par rapport au premier semestre 2009.

revenusnumeric

LE DEVELOPPEMENT DE L’OFFRE NUMERIQUE ET DES SERVICES

Depuis l’apparition des premiers sites de téléchargement à la carte (FnacMusic et VirginMega en 2003, puis l’arrivée d’iTunes en France en 2004) l’offre numérique s’est considérablement développée.

Ce développement a été permis par :

La numérisation de l’ensemble des catalogues
Cette numérisation s’est opérée rapidement, grâce à la réactivité des producteurs. Aujourd’hui, les catalogues numériques sont exhaustifs et représentent plusieurs millions de titres disponibles.

 L’abandon des mesures de protection techniques
L’abandon des MTP, préconisé par la commission Olivennes en novembre 2007 a été progressivement réalisé au cours de l’année 2008. Depuis cette date, l’offre légale propose un format garantissant une interopérabilité entre les différents services en ligne.

 La diversité des modèles économiques et des services

Après l’apparition du modèle de téléchargement « à la carte », bien d’autres modes de consommation ont été proposés :

– Développement de l’écoute nomade avec l’arrivée des smartphones.

– Développement des sites communautaires spécialisés. Cette spécialisation a permis de proposer une actualité complète du genre musical concerné et d’établir des contacts entre fans et artistes.

– Développement des formules d’abonnement et de streaming : depuis 2007, l’écoute en streaming a modifié les habitudes des consommateurs. Aujourd’hui, ces derniers peuvent soit écouter gratuitement l’ensemble de l’offre musicale (gratuité financée par la publicité), soit souscrire à une offre prémium. Ce mode d’exploitation, en constante progression, représente aujourd’hui 27 % du chiffre du numérique et a été multiplié par 5 depuis 2008.

Aujourd’hui, l’offre légale est représentée par plus de 150 services offrant de multiples possibilités de consommation, du téléchargement à la carte aux offres illimitées.

Cependant, ce développement doit être accéléré.

Comment ?

Avec la mise en œuvre effective de la loi Hadopi

Une modification des comportements attendue : 69 % des personnes interrogées renonceraient à télécharger illégalement, compte –tenu des sanctions encourues.

 Une incitation vers les offres légales : 66 % des utilisateurs seraient incités à se tourner vers les services légaux.

 Avec le lancement de la Carte Musique

Un budget de 25 M € à destination des 12-24 ans

Lancement fin octobre

Par ailleurs, le SNEP, dans le cadre de la médiation conduite par Emmanuel Hoog, réaffirme sa totale opposition à la gestion collective obligatoire pour le streaming et le téléchargement.

 VOIR AUSSI POUR LE PREMIER SEMESTRE 2010

  Les tableaux de bord de la production musicale de 2001 à 2010
 Les tableaux de bord de la production francophone
 Le bilan de la diffusion des titres en radio
 Les meilleures ventes

LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE
9 PREMIERS MOIS 2010
(Valeur gros H.T. nette de remises et retours)
340.2 millions d’euros : -2.2 % par rapport aux 9 premiers mois 2009

Au cours des 9 premier mois 2010, le marché de la musique enregistrée a représenté 340.2 millions d’euros en baisse de 2.2 % par rapport à 2009 pour la même période.

ZOOM SUR LES PRINCIPALES EVOLUTIONS 2010/2009

 Baisse des ventes d’albums : -5.5 %

Le marché des albums a baissé de 5.5 % au cours de ces 9 premiers mois. Cette baisse est essentiellement imputable à celle des ventes de supports (-10 millions d’euros et -7.6%). En revanche la vente d’albums sous forme de téléchargement a connu une augmentation sensible (+ 42 % soit + 5 millions d’euros).
En volume, 2.6 millions d’albums ont été téléchargés au cours des 9 premiers mois 2010 (contre 1.8 million en 2009). Désormais, 1 album sur 10 est vendu sous forme de téléchargement.

marche19mois Progression de 16 % des ventes de titres

La hausse du chiffre d’affaires des titres est imputable aux ventes dématérialisées. Celles-ci progressent de 29 % (+4.4 millions d’euros) alors que les ventes de singles perdent 1.3 million d’euros. Le chiffre d’affaires digital des titres vendus à l’unité représente 86 % des ventes de titres. En unités, 9 titres sur 10 sont téléchargés. Le marché des titres se réalise donc principalement par la voie du téléchargement (19.5 millions d’euros pour le digital vs 3.3 millions d’euros pour le physique).

 Progression de 22 % des revenus des abonnements et du streaming

C’est une progression importante. Les abonnements et le streaming représentent désormais plus du quart des revenus numériques.

ZOOM SUR LES REPERTOIRES (ventes physiques uniquement) :

Progression de 5 % du répertoire francophone et baisse de 20 % du répertoire international

marche29mois

Ainsi, le répertoire francophone gagne 6.5 points de part de marché au sein des ventes de disques de variété : 63.8 % au cours des 9 premiers mois 2010 contre 57.3 % au cours des 9 premiers mois 2009.

ZOOM SUR LE MARCHE NUMERIQUE : 64.3 millions d’euros (+14.2%)

Les revenus numériques des éditeurs phonographiques au cours des 9 premiers mois 2010 ont représenté 64.3 millions d’euros en progression de 14.2 % par rapport aux 9 premiers mois 2009 dont 52.3 millions pour les trois principaux marchés (téléchargement d’albums et de titres et abonnement/streaming) en progression de 30 % depuis le début de l’année et dont le rythme de croissance s’accélère.

Au sein du marché numérique : 64.3 millions d’euros :

marche39mois

– les revenus du téléchargement (internet + téléphonie mobile)  représentent 43.3 millions d’euros soit 67 % des revenus numériques, en progression de 17.3 % par rapport aux 9 premiers mois 2009.

– les revenus des abonnements et du streaming représentent 16.8 millions d’euros soit 26 % des revenus numériques, en hausse de 22 % par rapport aux 9 premiers mois 2009.
– les revenus des sonneries téléphoniques représentent 4.2 millions d’euros soit 6.5 % des revenus numériques en baisse de 24.6 % par rapport aux 9 premiers mois 2009.

marche49mois

 

LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE
PREMIER SEMESTRE 2009

(Valeur gros H.T. nette de remises et retours)


 229.2 millions d’euros : ?17.8 % par rapport au 1er semestre 2008
Au cours du premier semestre 2009, le marché de la musique enregistrée a représenté 229.2 millions d’euros en baisse de ?17.8 % par rapport à 2008 pour la même période.
Le marché physique : ?21 % et 83 % du marché de la musique enregistrée
Le marché numérique : +3 % et 17 % du marché de la musique enregistrée
Le marché de la musique enregistrée a perdu un peu plus de 50 millions d’euros au cours de ce semestre. La faible progression du marché numérique (+ 1.7 million d’euros), sensiblement inférieure à celle des années précédentes, est donc toujours très loin de compenser la perte réalisée sur le marché physique (-52 millions d’euros).
Aujourd’hui, le marché numérique représente 17 % du total du marché de la musique enregistrée contre 13 % en 2008, 7 % en 2007, 5 % en 2006, 3 % en 2005 et 1 % en 2004.
Mais en 2009, la progression de la part de marché du numérique est seulement imputable à la baisse du marché physique.
A sept années d’intervalle, le marché semestriel de la musique enregistrée est divisé par 2.5 (577 millions d’euros en 2002 et 229 millions d’euros en 2009) et perd 348 millions d’euros (?52 %).


VENTES PHYSIQUES
(Ventes gros H.T. nettes de remises et retours)
PREMIER SEMESTRE 2009 : 191 millions d’euros (- 21 %)

Les ventes gros éditeurs H.T. nettes de remises du premier semestre 2009 ont représenté un chiffre d’affaires de 191.5 millions d’euros en baisse de  21 % par rapport au premier semestre 2008.
A sept années d’intervalle, le marché semestriel a donc perdu 67 % de sa valeur soit 385.5 millions d’euros. Le marché
des disques et des vidéomusiques a été divisé par 3.

Le marché audio chute de 21.5 % par rapport au premier semestre 2008.

Le marché des singles chute de 50.4 % pour atteindre 2.6 millions d’euros.
La chute du chiffre d’affaires des singles se poursuit.

A 7 années d’intervalle, le marché des singles est passé de 68 millions d’euros à 2.6 millions d’euros en 2009. Il a donc été divisé par 26 soit une quasi disparition.
Rappelons que cette perte cumulée de 65.4 millions d’euros n’est compensée qu’à hauteur de 14 % (9.2 millions d’euros) par le téléchargement de titres
Le marché des albums chute de 20.8 % pour atteindre 173.3 millions d’euros.
Le marché des albums enregistre également une forte dégradation.

Depuis 2002, le marché des albums a perdu près de 309 millions d’euros soit 64 % de sa valeur.
Le marché vidéo chute de 15.7 %

Après plusieurs années consécutives de hausse, le chiffre d’affaires des vidéomusiques avait amorcé en 2006 une baisse qui s’est poursuivie depuis.

Répertoires : Le chiffre d’affaires classique chute de 22 %, le chiffre d’affaires de la variété de 21 %.

La chute du marché constatée au cours du premier semestre 2009 touche le répertoire classique comme le répertoire variétés.
La baisse du répertoire variété (?21 %) se porte plus particulièrement sur le répertoire francophone ?23 % contre 17 % pour le répertoire international.
Ainsi, le répertoire francophone perd 1.6 point de part de marché au sein des ventes de disques de variété : 62.3 % au premier semestre 2009 contre 63.9 % au premier semestre 2008, 69.1 % au premier semestre 2007 et 63.5 % au premier semestre 2002.
A sept années d’intervalle, les ventes du répertoire variété ont chuté de 68 % et de façon semblable pour les 2 répertoires (?69 % pour la variété francophone et ?67 % pour la variété internationale).
LES VENTES DE DISQUES EN FRANCE
(vente gros H.T. nettes de remises et retours)
PREMIERS SEMESTRE 2003, 2004, 2005, 2006, 2007, 2008 et 2009

VENTES NUMERIQUES PREMIER SEMESTRE 2009 : 37.6 millions d’euros (+3.3 %)
Les revenus numériques des éditeurs phonographiques du premier semestre 2009 ont représenté 37.6 millions d’euros en progression de 3.3 % par rapport au premier semestre 2008.
Au sein du marché numérique : 37.6 millions d’euros :
les revenus du téléchargement internet représentent 17.8 millions d’euros soit 47.3 % des revenus numériques, en progression de 39 % par rapport au premier semestre 2008.
les revenus de la téléphonie mobile représentent 9.8 millions d’euros soit 26 % des revenus numériques en baisse de 51 % par rapport au premier semestre 2008.
les autres revenus (streaming et abonnement) totalisent 10 millions d’euros soit 26.7 % des revenus numériques et ont été multipliés par 3 depuis le premier semestre 2008.
Néanmoins, pour des raisons techniques, les producteurs phonographiques membres de cet échantillon statistique ne peuvent, en ce qui concerne iTunes, distinguer les revenus du téléchargement via la téléphonie mobile des revenus de l’internet fixe au sein des revenus générés par cet opérateur.
Par défaut, tous les revenus iTunes sont inclus dans la rubrique « téléchargement internet » venant ainsi sous évaluer le montant des téléchargements de titres via la téléphonie mobile.

 

Au cours du premier semestre 2009 :

 Téléchargement internet : + 39 % dont :
 téléchargement de titres à l’unité : + 20 %,
 téléchargement d’albums : + 43 %.

Téléphonie mobile : ?51.4 % dont :
 sonneries téléphoniques : ?22 %,
 titres via la téléphonie mobile : ? 66 %.

Au total, le chiffre d’affaires des titres téléchargés représente 9.2 millions d’euros contre 12.8 millions d’euros en 2008 (?28 %). La hausse du téléchargement internet (+1.1 millions d’euros) n’a pas compensé la baisse des titres téléchargés via la téléphonie mobile (?4.7 millions d’euros).

 Revenus du streaming : x par 4.

 Revenus des abonnements : x par 2.3.

L’évolution des revenus numériques du premier semestre 2009 a donc été marquée par :

  le maintien du rythme de croissance soutenue du téléchargement internet (+39 % en 2009 et + 32 % en 2008),
Néanmoins, cette croissance ne représente qu’un gain de 5 millions d’euros.
 la chute des ventes de contenus musicaux en téléphonie mobile (?51 %). En valeur absolue, cette baisse représente 10.4 millions d’euros.
 les revenus du streaming sont multipliés par 4 pour une progression de 3.8 millions d’euros.
  Les revenus des abonnements gagnent 2.8 millions d’euros (+ 130 %) dont +760 K€ (+45 %) pour les souscriptions internet et +2.1 millions d’euros (x par 5) pour les souscriptions mobile.

Enfin, la comparaison des deux trimestres composant le premier semestre 2009 montre une progression significative des revenus du téléchargement internet (+23 %) entre le premier et le second trimestre 2009.Cette hausse pourrait être imputable à l’abandon des DRM.

LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE :
(ventes gros éditeurs H.T. nettes de retours et remises)
1er trimestre 2010 : 128.6 millions d’euros (+8 %)

Au cours du premier trimestre 2010, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 128.6 millions d’euros, dont :

 105.5 millions d’euros pour le marché physique (+4.3 %),
 23.1 millions d’euros pour le marché numérique (+28.7 %).

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Aujourd’hui, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée est composé par les ventes physiques à hauteur de 82 % et par les ventes numériques à hauteur de 18 %   (contre  respectivement 85 % et 15 % au premier trimestre 2009).

LES VENTES PHYSIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE :
105.5 millions d’euros (+ 4.3 %)
(Ventes gros H.T., nettes de retours, remises et ristournes)

Les ventes physiques (audio et vidéo) du premier trimestre 2010 ont représenté un chiffre d’affaires de 105.5 millions d’euros, en progression de 4.3 % par rapport au premier trimestre 2009.

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Pour la première fois depuis 2005, le marché physique connaît une progression.

La hausse de 4.3 % du marché se décompose en :

 pour le marché audio :  +3.8 %
 pour le marché vidéo :  +8.7 %

Le marché audio progresse de 3.8 %

  Le chiffre d’affaires des singles perd 16 % de sa valeur

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 Le chiffre d’affaire des albums progresse de 4 %

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Le marché vidéo : +8.7 %

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Répertoires : baisse du classique et de l’international compensée par la progression du répertoire francophone.

Le chiffre d’affaires classique : -7.2 %

Au cours de ce premier trimestre 2010, le répertoire classique a réalisé un chiffre d’affaires de 8.7 millions d’euros contre 9.4 millions en 2009, 11 millions en 2008, 14 millions en 2007 et 25 millions en 2006. La part de marché de ce répertoire perd un point, passant de 9.3 % à 8.2 %.

Le chiffre d’affaires de la variété francophone : +10.8 %

Au cours de ce trimestre, le chiffre d’affaires francophone progresse de 10.8 % passant de 59 millions d’euros en 2009 à 65 millions d’euros en 2010.

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Le chiffre d’affaires de la variété internationale en légère baisse -4 %

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Compte tenu des évolutions, la part de marché du répertoire francophone au sein des ventes de disques de variété gagne 4 points, passant de 64 % en 2009 à 68 % en 2010.

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LES VENTES NUMERIQUES DE MUSIQUE ENREGISTREE
23.1 millions d’euros (+28.7 %)

Les ventes numériques de musique enregistrée du premier trimestre 2010 ont représenté un chiffre d’affaires de 23.1 millions d’euros en hausse de 28.7 % rapport au premier trimestre 2009.

 Les ventes en téléchargement internet ont représenté 12.5 millions d’euros: + 50 %

 croissance soutenue des ventes de titres à l’unité (+55 %), relayée par une croissance encore plus soutenue des ventes d’albums (+68 %).

 Les ventes en téléphonie mobile ont représenté 4.1 millions d’euros : – 21.8 %

 baisse du chiffre d’affaires des sonneries, insuffisamment compensée par une croissance des ventes de titres (+ 11%).

Les revenus des offres en streaming ont représenté 2.6 millions d’euros soit un  doublement par rapport au premier trimestre 2009.

Les revenus des abonnements ont représenté 3.8 millions d’euros, soit 27 % de plus qu’au premier trimestre 2009.

La restructuration des ventes numériques autour du téléchargement Internet et du streaming amorcée en 2009 se poursuit donc en 2010.

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Le téléchargement Internet devient majoritaire au sein des ventes numériques avec 54 % de part de marché.

Les revenus des abonnements font jeu égal avec la téléphonie mobile (respectivement 17% et 18 % de part de marché).

Enfin le poids du streaming passe de 7 % à 11 %.

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Téléchargez le dossier de presse de la conférence du SNEP du 4 mai 2010, au format