C’est avec une très vive émotion et une immense tristesse que les producteurs de musique membres du SNEP ont appris la disparition de Bernard Chérèze.
Catégorie : Communiqués de 2013
Les membres du SNEP et de la SCPP ont appris avec une profonde tristesse la disparition de Bernard Carbonez. D’origine belge, ce producteur a commencé sa carrière dans l’industrie phonographique en 1978, fut PDG d’Ariola Belgique avant de prendre la tête d’Ariola France, filiale du groupe allemand BMG (Bertelsmann Music Group). Il fut ensuite nommé PDG de BMG France. A ce titre, il fut également le Président du Snep.
Après une série de décisions de justice à son encontre, la SPEDIDAM essuie un nouvel échec judiciaire dans son combat rétrograde contre les producteurs de musique.
La Cour de cassation, dans six arrêts du 11 septembre 2013, a en effet confirmé dans leur totalité les arrêts de la cour d’appel du 7 mars 2012 qui avaient débouté la SPEDIDAM de l’intégralité de ses demandes contre les plateformes de téléchargement et les producteurs membres du SNEP.
La SPEDIDAM avait assigné en 2006 les six principales plateformes de téléchargement au motif d’une prétendue violation des droits des artistes interprètes.
En effet, jusqu’à ce jour, la SPEDIDAM s’obstinait encore à considérer que le téléchargement payant de fichiers musicaux était d’une toute autre nature que la vente d’exemplaires physiques et devait à ce titre faire l’objet d’une rémunération complémentaire.
Cette vision anachronique et sans fondement a été rejetée par la Cour de cassation.
La Cour consacre ainsi la validité des contrats d’autorisation conclus entre producteurs et artistes musiciens et notamment le mécanisme de rémunération de ces derniers pour les ventes de supports musicaux, qu’ils soient physiques ou numériques.
Le SNEP et ses membres se félicitent de ces décisions qui vident de leur substance toutes les contre-vérités et assertions dogmatiques toujours entretenues par certains, dont la SPEDIDAM, au sujet de la prétendue absence de rémunération des artistes interprètes sur Internet.
En outre, la Haute juridiction confirme l’analyse de la Cour d’appel qui avait écarté les prétentions de la SPEDIDAM au motif que celle-ci était dans l’incapacité de justifier de l’adhésion des musiciens concernés ou d’un mandat l’autorisant à agir au nom et pour le compte de ces artistes.
Alors que les producteurs de musique sont systématiquement mis en cause sur les conditions de rémunération des interprètes sur Internet, ces décisions rappellent, une nouvelle fois, que l’intérêt des artistes ne saurait se confondre avec celui de la SPEDIDAM, ni d’ailleurs avec celui d’autres sociétés civiles qui confisquent la parole des artistes à leur seul profit.
Contact : Guillaume LEBLANC – 01 47 38 04 04
Le SNEP a pris connaissance avec attention des résultats de la 3° vague du baromètre IFOP/ HADOPI portant sur la consommation des biens culturels en ligne, publiée aujourd’hui par la Haute autorité.
COMMUNIQUE
Le SNEP et l’UPFI se félicitent de l’appel du CSA en faveur d’une meilleure exposition de la musique à la télévision
Les producteurs de musique membres du SNEP et de l’UPFI saluent le rapport du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) publié aujourd’hui, qui déplore le manque d’exposition de la musique à la télévision, tout particulièrement aux heures de grande écoute.
Ce constat met en avant la double peine infligée à la musique : d’une part une très forte concentration des programmes musicaux sur les chaînes spécialisées (D17, W9 et M6) et ce, sous forme de vidéoclips en grande majorité ; d’autre part une quasi-disparition de la musique aux heures de forte audience : qu’il s’agisse des chaînes du service public ou des chaînes privées, la musique ne représente en moyenne que 3.5% des programmes entre 20h30 et 23h.
Cette situation alarmante est paradoxale. Alors que la place de la musique et l’exposition des artistes sont de plus en plus réduites sur les chaînes, et notamment sur les antennes du service public, les Français la citent comme leur troisième activité culturelle préférée, et les 15-24 ans comme leur activité favorite. La télévision reste le premier média prescripteur de nouveautés musicales auprès du public, et notamment des jeunes.
Dans ce contexte, les producteurs de musique prennent acte du souhait du CSA de voir « repensée » l’exposition de la musique à la télévision, en appelant les chaînes et les professionnels de la musique à se rapprocher pour y réfléchir.
Ils espèrent qu’à l’appui de ce rapport, les pouvoirs publics entameront une démarche volontariste pour remédier à cette situation intolérable. La prochaine mission consacrée à la place de la musique dans les médias annoncée par la Ministre de la Culture et de la Communication doit en ce sens déboucher rapidement sur des résultats concrets et significatifs pour que la musique ne devienne pas le parent pauvre du paysage audiovisuel français.
Contacts :
UPFI : 01 53 77 66 40 – Jérôme ROGER
SNEP : 01 47 38 38 04 – Guillaume LEBLANC
Paris : Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a appelé à « repenser l’exposition de la musique aux heures de forte audience » à la télévision, dans un rapport publié vendredi, déplorant que l’offre musicale sur les chaînes gratuites entre 20H30 et 23H ait baissé de 66% depuis 2007.
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Paris, le 21 juin 2013
Communiqué
Le SNEP et l’UPFI se félicitent de l’appel du CSA en faveur d’une meilleure exposition de la musique à la télévision
Les producteurs de musique membres du SNEP et de l’UPFI saluent le rapport du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA) publié aujourd’hui qui déplore le manque d’exposition de la musique à la télévision, tout particulièrement aux heures de grande écoute.
Ce constat met en avant la double peine infligée à la musique : d’une part une très forte concentration des programmes musicaux sur les chaînes spécialisées (D17, W9 et M6) et ce, sous forme de vidéo clips en grande majorité ; d’autre part une quasi-disparition de la musique aux heures de forte audience : qu’il s’agisse des chaînes du service public ou des chaînes privées, la musique ne représente en moyenne que 3.5% des programmes entre 20h30 et 23h.
Cette situation alarmante est paradoxale. Alors que la place de la musique et l’exposition des artistes sont de plus en plus réduites sur les chaînes, et notamment sur les antennes du service public, les Français la citent comme leur troisième activité culturelle préférée, et les 15-24 ans comme leur activité favorite. La télévision reste le premier média prescripteur de nouveautés musicales auprès du public, et notamment des jeunes.
Dans ce contexte, les producteurs de musique prennent acte du souhait du CSA de voir « repensée » l’exposition de la musique à la télévision, en appelant les chaînes et les professionnels de la musique à se rapprocher pour y réfléchir.
Ils espèrent qu’à l’appui de ce rapport, les pouvoirs publics entameront une démarche volontariste pour remédier à cette situation intolérable. La prochaine mission consacrée à la place de la musique dans les médias annoncée par la Ministre de la Culture et de la Communication doit en ce sens déboucher rapidement sur des résultats concrets et significatifs pour que la musique ne devienne pas le parent pauvre du paysage audiovisuel français.
Contacts :
UPFI : 01 53 77 66 40 – Jérôme ROGER
SNEP : 01 47 38 38 04 – Guillaume LEBLANC
En cette semaine de Fête de la musique, le SNEP publie l’édition 2013 de « L’économie de la production musicale« .
Vous y retrouverez les principales informations économiques qui ont marqué l’année 2012 pour le marché de la musique enregistrée en France et dans le monde, ainsi que les évolutions notables qui l’ont caractérisé : synthèse des ventes locales et internationales, panorama des modes de consommation et des nouveaux usages liées à la musique numérique, état des lieux sur la place de la musique dans les médias, évolution des acteurs de la distribution et succès musicaux de l’année.
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Conférence de presse du 31 Mai 2013
Télécharger la présentation de la conférence de presse : les chiffres et les priorités
LE MARCHÉ DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE 1er trimestre 2013 (Valeur gros H.T. nette de remises et retours) 107.9 millions d’euros (-6.7%) |
Sur les 3 premiers mois de l’année, le marché est en baisse de 6.7%
Les ventes physiques baissent de 7.3%
Les ventes numériques baissent de 5.2%
On assiste pour la première fois à une baisse des revenus numériques.
Cette baisse est principalement imputable à deux phénomènes conjoncturels :
Une opération spéciale réalisée en 2012 par une major et non renouvelée en 2013,
L’arrêt des paiements en provenance de YouTube qui, à la suite de la signature d’un accord avec la SACEM, reprendront au second trimestre 2013.
Ces deux phénomènes conjoncturels ont un impact sur les revenus numériques de 1.6 million sur une baisse globale de 1.7 million d’euros.
En l’absence de ces deux phénomènes, le marché numérique aurait été stable, alors que le marché numérique est supposé être le vecteur de croissance du marché de la musique enregistrée :
Les revenus du streaming audio par abonnement peinent à décoller : une croissance de seulement 2% au 1er trimestre 2013,
Le chiffre d’affaires des plateformes de téléchargement évolue faiblement.
Cette courbe montre l’évolution depuis janvier 2012 du chiffre d’affaires des plateformes de téléchargement : stabilité de janvier à septembre 2012, pic de croissance en fin d’année en raison des sorties importantes au 4ème trimestre 2012. Puis sur les premiers mois 2013, retour du marché à un niveau un peu inférieur à celui du 1er trimestre 2012.
De plus, la stabilité du marché du téléchargement cache des disparités entre les ventes de titres et les ventes d’albums :
Au cours du premier trimestre 2013 :
Le nombre de titres téléchargés baisse de 21% (13.6 millions de titres téléchargés au 1er trimestre 2012 et seulement 10.7 millions au 1er trimestre 2013),
Le nombre d’albums téléchargés a progressé de 4% (1.8 millions d’albums téléchargés au 1er trimestre 2012 et 1.9 million d’albums au 1er trimestre 2013).
La part de marché du numérique est stable à 29%.
Structure des ventes numériques :
Les producteurs membres du SNEP ont pris connaissance des conclusions du rapport remis ce matin par Pierre Lescure au Président de la République. Un rapport dont l’ambition affichée était de fonder l’acte 2 de l’exception culturelle. Force est de constater que les solutions proposées ne sont pas à la hauteur des enjeux et bien loin des attentes des producteurs de musique.
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