Exposition de la chanson francophone à la radio

Logo Tous pour la Musique

Vigilance des professionnels de la musique pour l’exposition de la chanson francophone à la radio
Un collectif de radios a récemment adressé une lettre au ministre de la culture demandant un réexamen des règles existantes en matière d’exposition de la chanson française, dans le cadre du projet de loi audiovisuel à venir. 

Pour justifier leur demande, les radios invoquent en particulier l’absence d’une régulation similaire applicable aux services de streaming musical. Les représentants de la filière musicale, membres de TPLM, tiennent à réagir à la démarche de ces partenaires déterminants que sont les radios :

  • Depuis leur mise en place effective en 1996, les quotas radios ont fait l’objet d’aménagements et d’assouplissements successifs, y compris en 2016, qui ont largement contribué à la diversité des formats musicaux, facteurs de la richesse du paysage radiophonique. Nous en voulons pour preuve qu’en 2018, le nombre de nouvelles entrées de titres francophones en playlist a bondi de 27%, soit 1042 titres supplémentaires programmés sur les 34 stations du panel. Les quotas ne sont donc pas une source de contrainte ni de complexité.
  • La référence aux plateformes de streaming n’est pas justifiée dans la mesure où ces plateformes n’évoluent pas sur le même marché que celui des radios et que ces opérateurs évoluent dans des conditions économiques fondamentalement différentes.
  • Enfin, nous nous réjouissons des clarifications apportées la semaine dernière par Marie-Christine Saragosse (France Médias Monde) à l’occasion de son audition par la commission des affaires culturelles de l’Assemblée Nationale : par sa voix, les radios publiques ont pu affirmer leur absence de solidarité avec les radios privées sur le chapitre des quotas et rappeler leur attachement à la promotion de la chanson francophone.

Nous rappelons qu’en moyenne les diffusions francophones ne représentent que 31% de la programmation musicale au 1er semestre 2019 (24h sur 24) et 35% aux heures de grande écoute (6h30-22h30). Cette part reste donc largement minoritaire sur l’ensemble de la programmation des radios, alors que l’appétence du public pour la chanson française ne se dément pas : 18 des 20 meilleures ventes d’albums du 1er semestre sont produites en France et chantées en français.

Les radios font désormais face aux bouleversements engendrés par l’évolution des usages numériques ; elles demeurent néanmoins le premier prescripteur des nouveautés musicales et un partenaire indispensable des auteurs, éditeurs, artistes et producteurs.

A ce titre, les professionnels de la musique tiennent à poursuivre les liens étroits et quotidiens qui les unissent à ces partenaires historiques, en faveur de la diversité musicale et de l’exposition du répertoire francophone.


« Tous Pour la Musique » réunit l’ensemble des représentations professionnelles de la musique

ADAMI-CEMF-CNV-CSDEM-CSFI-EIFEIL-ESML-FCM-LA GAM-GRANDS FORMATS-LES FORCES MUSICALES-MMFF-PRODISS-PROFEDIM-SACEM-SCPP-SFA-SMA-SNAC-SNAM/CGT-SNEP-SNES-SPPF-UCMF-UNAC-UPFI-ZONE FRANCHE

contact@tplmusique.org

www.tplmusique.org – @TPLM Officiel

Le dynamisme de la production française et l’essor continu du streaming, moteurs des bonnes performances du marché de la musique enregistrée.


Les résultats du premier semestre 2019 attestent de la vitalité de la production musicale et du succès des artistes français, qui s’approprient 18 des 20 meilleures ventes des 6 premiers mois de l’année.

Les productions locales représentent 80% des albums du Top 200.

Les performances des jeunes talents français sont particulièrement remarquables, 20% des meilleures ventes du semestre sont des premiers albums produits en France.

Ces scores ne sont pas un épiphénomène, mais une tendance forte dans la durée : au cours des 5 dernières années, 17 à 19 productions françaises ont figuré systématiquement dans les 20 meilleures ventes annuelles d’albums.

Avec un chiffre d’affaires de 277 M€, le marché français de la musique enregistrée affiche une croissance significative de 12,7% pour les 6 premiers mois de l’année. C’est un résultat encourageant qu’il faut néanmoins appréhender avec prudence, cette période ne représentant en moyenne pas plus de 40% du marché annuel.

En hausse de 23%, le numérique réalise désormais plus de 2/3 des revenus (vs 60% au 1er semestre 2018). En progression de 28,3% par rapport au 1er semestre 2018, le chiffre d’affaires du streaming porte la dynamique de ce marché, et représente 175,3 millions d’euros, soit 93% des revenus numériques (vs 89% au 1er semestre 2018).

Quant aux ventes physiques, elles se stabilisent et représentent encore un tiers du chiffre d’affaires grâce à un réseau de distribution unique de plus de 4000 points de ventes, et un attachement incontestable des consommateurs français au support. Mais la plus grande partie des ventes physiques restent concentrée sur le 2ème semestre et notamment sur la période des fêtes de fin d’année.

Alexandre LASCH, directeur général du SNEP, déclare :

Les abonnements streaming audio sont désormais la source majeure de la création de valeur de notre marché. Pour autant, la France compte encore moins de 6 millions d’abonnés et la marge de progression reste considérable pour transformer ce début de croissance retrouvée en un modèle pérenne.

Le développement de la musique « made in France » à l’international continue son essor et dépasse les 300 millions d’euros.
Comme chaque année, Le Bureau Export évalue le volume économique de la filière musicale française à l’international.

L’année 2018 a été riche en succès à l’export pour les producteurs phonographiques, éditeurs et producteurs de spectacles musicaux français. En croissance depuis 2010, le chiffre d’affaires à l’export de la filière dépasse en 2018 la barre des 300 millions d’euros pour atteindre les 302 millions d’euros (+6,7% par rapport à 2017).

Portée par le streaming, qui représente désormais plus de la moitié des revenus de ventes de musique enregistrée, la production phonographique française connaît une croissance à l’export sans précédent en 2018. Avec 80,1 M€, le secteur enregistre une augmentation de 16% de ses revenus par rapport à 2017.

Preuve de l’engouement international pour la production française, 37 artistes ont été certifiés cette année. Si les musiques électroniques continuent de séduire, la langue française s’affranchit des frontières et s’illustre tant dans les musiques urbaines que dans la pop et la chanson française.

Télécharger le Bilan Economique 2018 de la filière musicale à l’international réalisé par le Bureau Export

Visuel couverture Bilan Export 2018

Transformer les pratiques professionnelles, et pas seulement les convictions !

 

Qu’elles soient artistes, entrepreneuses, porteuses de projets ou dirigeantes, on ne compte plus les noms de ces femmes qui soufflent un véritable vent de renouveau dans l’univers de la musique et du spectacle. Ce dernier en est-il pour autant devenu plus féminin ?
Pourtant, les choses n’ont que très peu évolué depuis 2012 : les femmes sont sous représentées dans les effectifs et la masse salariale des entreprises du secteur, en particulier chez les intermittents (34% d’artistes femmes, 25% de techniciennes). Elles sont toujours moins bien payées que les hommes (a minima 20%), et ce quelque soient leur âge ou leur niveau de responsabilité, quand elles ne disparaissent pas tout simplement du marché du travail après 30 ans…

En cette semaine de la Fête de la Musique, ces constats, et la volonté d’agir ont amené 13 organisations[1] à se rassembler autour d’un acte fondateur : les 1ères assises des femmes de la musique et du spectacle, le 19 juin 2019. Sous le parrainage du Ministère de la Culture, cet ACTE I des Assises des Femmes de la musique et du spectacle est la première étape d’une démarche sur le long terme pour ENFIN changer la donne ! Elargir l’horizon des femmes de la musique et du spectacle, encourager leur leadership, insuffler une véritable dynamique de soutien pour les entrepreneuses et les porteuses de projets, et instaurer, à long terme une parité dans le secteur, tels sont les principes fondateurs de cette action.

4 actions donnent un sens immédiat aux Assises :

  • La formation, un outil pour le renforcement du leadership féminin.
  • Le mentorat, un renforcement de la capacité d’agir des femmes.
  • L’accompagnement économique des femmes dans le secteur de la musique et du spectacle.
  • La mise en place d’un observatoire avec un premier état des lieux / bilan chiffré pour le secteur2.
Les partenaires des assises se sont engagées !
  •  Établir et partager un état des lieux ;
  • Se fixer des objectifs réalistes pour mettre en œuvre un plan d’actions sur les thématiques retenues.
  • Agir sur l’ensemble des causes d’inégalités sans moraliser ou accuser ;
  • Transformer les pratiques professionnelles (et pas seulement les convictions) ;
  • Augmenter la connaissance et l’expertise sur le sujet au moyen de la formation, de l’observation ou de la recherche ;
  • Evaluer les résultats régulièrement.

Et dans l’immédiat, les partenaires des Assises annoncent la mise en place d’une cellule de soutien animée par des professionnels de santé, des psychologues cliniciens et la direction médicale de Audiens : cette cellule intervient en cas de conduite abusive dans le cadre du travail, écoute et conseille les victimes, et peut orienter si besoin vers d’autres spécialistes médicaux ou sociaux, en toute confidentialité.

Elle est joignable 7/7, 24/24 au 07 87 75 53 70 et à l’adresse soutienpsy@audiens.org.

 Agir maintenant pour une parité demain, c’est transformer les pratiques professionnelles, et pas seulement les convictions !

  Contact : assisesfemmes.ms@gmail.com   –  + 33 (0)6 63 61 74 93


[1] Le groupe Audiens, l’Adami (Société Civile pour l’administration des droits des artistes et musiciens interprètes), l’Afdas (Opérateur de compétences), le CNV (Centre national des Variétés), la CSDEM (Chambre Syndicale de l’Edition Musicale), la fédération SCÈNES (Syndicat National du Théâtre Privé), la GAM (Guilde des Artistes de la Musique), le PRODISS (Syndicat National du Spectacle Musical et de Variété), la Sacem (Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de la Musique), la SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques), le SNEP (Syndicat National de l’Edition Phonographique), la SPPF (Société Civile des Producteurs de Phonogrammes en France) et l’UPFI (Union des Producteurs Phonographiques Français Indépendants).

2 Bilan Chiffré des Assises.

 06 2019 Logos partenaires 1ères Assises Femmes de la musique

Le Dépôt légal 2.0

Comment et pourquoi conserver la musique numérique ?

Comment la BnF, les producteurs et Kantar travaillent-ils ensemble pour transformer une obligation légale en opportunité?

Comment ce nouvel outil va-t-il  simplifier la vie des labels?  Quel est l’enjeu pour la préservation du patrimoine sonore? 

Les trois partenaires présentent ici les réponses  qu’ils ont souhaiter apporter aux professionnels de la musique et aux chercheurs.

QUELS SONT LES OBJECTIFS DU DÉPÔT LÉGAL SONORE AUPRÈS DE LA BnF ?
Conservation et archivage, au-delà de l’obligation une chance et une opportunité pour les labels.

LE DÉPÔT LÉGAL DU SON FACE AU DÉFI DE LA DÉMATÉRIALISATION
Le département de l’Audiovisuel conserve aujourd’hui la 3° collection sonore au monde, soit 1,2 millions de documents, entrés par dépôt légal, dons et acquisitions :
78 tours, microsillons, cassettes audio, CD, mêlant tous les genres musicaux, tous les artistes, des plus connus à ceux auto-produits, retraçant ainsi l’histoire de l’enregistrement et de l’édition phonographique.
Aujourd’hui l’évolution des supports laisse la place à du son de plus en plus dématérialisé, créant un nouvel enjeu pour le dépôt légal : collecter et conserver cette masse impressionnante de fichiers disponibles sur internet.
La BnF s’est adaptée à cet écosystème en faisant évoluer ses modalités de collecte et de conservation afin de poursuivre l’enrichissement des collections nationales.
Les enjeux tant patrimoniaux qu’économiques, technologiques, documentaires ou juridiques sont considérables aussi bien pour l’institution que pour les acteurs de l’édition phonographique.

LA BnF, EXPERT DE LA CONSERVATION NUMÉRIQUE PÉRENNE
Un système de préservation et d’archivage sur serveurs, conforme aux normes internationales et évolutif
Une chaîne automatique pour déposer et traiter les fi chiers
Un circuit de traitement sécurisé à toutes les étapes
Un accès uniquement dans la bibliothèque de recherche sur des postes spécifiques

Téléchargez la présentation ici :  SNEP – BnF  au Midem 2019

https://www.bnf.fr/fr

Marché mondial 2018

IFPI 2019 Global Music Report

Capture

Les revenus mondiaux de de la musique enregistrée en progression de 9,7%
 
  • En hausse de 34%, les revenus du streaming, portés par les abonnements payants, représentent  désormais près de la moitié du chiffre d’affaires mondial
  • l’Amérique Latine affiche le plus fort taux de progression pour la 4ème année consécutive
  • L’Asie et l’Australasie, second marché mondial de la musique enregistrée (physique et numérique cumulés)

Télécharger le Global Music Report 2019

Avec un chiffre d’affaires de 19,1 milliards de US $ en 2018, le  marché mondial de la musique enregistrée a progressé de 9,7% pour la quatrième année consécutive, selon l’IFPI, qui publie aujourd’hui le Global Music Report.

Le chiffre d’affaires généré par le streaming a progressé de 34%, et représente désormais près de la moitié (47%) du revenu mondial, sous l’impulsion du streaming par abonnement. On comptait 255 millions d’utilisateurs payants des services de streaming à la fin de l’année 2018 dans le monde. L’abonnement payant constitue aujourd’hui 37% du revenu total de la musique. Cette croissance du streaming vient plus que compenser la baisse de 10,1% du chiffre d’affaire des ventes physiques et celle de 21,2% des téléchargements.

Les investissements permanents des maisons de disques, l’innovation et les partenariats sont  autant d’atouts déployés pour faire voyager la musique des artistes vers le public du monde entier, et pour accompagner la dynamique de croissance des marchés émergents. En 2018 et pour la 4ème année consécutive, l’Amérique Latine est la région du monde qui a affiché le taux de croissance le plus élevé (+16,8%), portée notamment par la forte progression du Brésil (+15,4%) et du Mexique (+14,7%). Avec une croissance de +11,7%, la région Asie et Australasie devient le second plus important marché de la musique enregistrée dans le monde, revenus physiques et numériques confondus, avec une progression particulièrement notable de la Corée du Sud (+17,9%).

Chiffre-clés 2018

  • Croissance mondiale du CA : +9.7%
  • Revenus du streaming : 47% du CA mondial
  • Croissance des revenus du streaming payant +32.90%
  • CA Ventes physiques : -10.1 %
  • CA Téléchargements : -21.2%

Frances Moore, chief executive de l’ IFPI, déclare: “Nous constatons une quatrième année consécutive de croissance, portée par la musique de brillants artistes, qui travaillent en étroite collaboration avec les équipes talentueuses et passionnées des maisons de disques dans le monde entier.

“Les labels investissent sans cesse dans les projets des artistes, la constitution des équipes et les initiatives innovantes, aussi bien sur les marchés déjà matures que dans les régions émergentes, stimulées par la mondialisation actuelle du marché de la musique.

“À l’heure de la mutation et du développement des différents marchés, il est essentiel qu’un environnement juridique et une organisation de l’écosystème appropriés soient mis en place, pour que  la musique soit appréciée à sa juste valeur, et pour que ses ayants droits soient justement rémunérés, conditions indispensables au prochain cycle de création.

« Nous restons mobilisés pour assurer la reconnaissance et le respect du droit d’auteur dans le monde entier, et militons pour la correction du value gap  par de nouvelles règles du jeu équitables, qui assureront une juste rémunération à ceux qui créent et produisent la musique. Et surtout, nous nous attachons à tout faire pour que la musique poursuive son passionnant voyage à travers le monde. »

Note :

Global Music Report 2019: Full Report – Chiffres et analyses par pays – version payante, pour plus d’informations contacter: press@ifpi.org +44 (0)20 7878 7979 Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

À propos de L’IFPI

L’IFPI est l’organisation qui représente et assure la promotion de l’industrie de la musique enregistrée dans le monde. Elle rassemble environ 1300 labels et les major compagnies, et compte des représentations dans 57pays. La mission de l’IFPI est de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, d’œuvrer pour la défense des droits des producteurs et pour la notoriété des offres de musique dans le monde.

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

https://www.ifpi.org/

Bilan 2018 du marché de la musique enregistrée

SNEP LOGO gris-01

Télécharger le Bilan 2018 du marché de la musique enregistrée

La production musicale française en mode conquête
Pour la 3ème année consécutive, le marché de la musique enregistrée français a progressé en 2018. Si cette croissance de 1,8% reste modeste, elle confirme la tendance positive qui s’est dessinée depuis 2016, en France et dans le monde entier.

Ces résultats sont encourageants et traduisent l’adaptation de l’industrie aux nouveaux modes de consommation de la musique. Mais on est encore loin des scores du début des années 2000, avec un chiffre d’affaires équivalent à seulement 40% du marché d’il y a 15 ans.

 Le fait marquant de l’année 2018 : pour la 1ère fois, le chiffre d’affaires généré par le numérique a dépassé celui des ventes physiques. Il  représente désormais 57% des ventes globales.

 Si la part du CD continue de perdre du terrain, il résiste mieux en France que dans la plupart des autres pays, grâce à un réseau de distribution unique de plus de 4.000 points de ventes à travers le territoire. Le CD représente encore plus d’un tiers des revenus physiques et numériques.

Le support physique a aussi trouvé un nouveau relais de croissance avec l’engouement du public de 7 à 77 ans pour le vinyle. Cet  enthousiasme ne se dément pas depuis ces dernières années : avec près de 4 millions d’exemplaires écoulés, les ventes de vinyles ont quintuplé en cinq ans ! Le vinyle représente désormais près d’un cinquième des revenus du marché physique.

Mais le véritable moteur de cette croissance retrouvée c’est bien le streaming, et tout particulièrement les revenus des abonnements. Leur progression est de 23% et ils deviennent la 1ère source de chiffre d’affaires de la musique enregistrée. L’abonnement payant au streaming audio a généré à lui seul 41% des ventes de musique contre 8% il y a 5 ans. L’écoute gratuite sur les services audio et les plateformes de vidéo représentent pour leur part moins de 10% des ventes.

Le ressort de ce dynamisme ? C’est la popularité croissante des nouveaux usages, et l’industrie de la musique qui s’adapte aux attentes des consommateurs. Aujourd’hui,  près d’ 1 consommateur de musique sur 2 (46%) utilise un service de streaming audio. Parmi ces adeptes de la musique en streaming, 5,5 millions sont désormais titulaires d’un abonnement audio payant.

La pratique du streaming ne cesse de se développer et contrairement aux idées reçues, c’est loin d’être un usage réservé aux ados, même s’ils en sont les  utilisateurs les plus intensifs.  En 2018, 30% des streamers ont plus de 50 ans. L’essor constant de ce mode de consommation se traduit dans les chiffres : on a recensé 57,5 milliards de streams audio en 2018, soit + 35% par rapport à l’an dernier. Les écoutes hebdomadaires ont culminé à 1,3 milliard fin décembre.

 Alexandre Lasch, Directeur Général déclare : « Dans un marché en reconquête, nous sommes particulièrement fiers des succès spectaculaires  des artistes made in France puisqu’ils ont réalisé 19 des 20 meilleures ventes d’albums de l’année 2018, et occupent  80% du Top 200.

L’ADN des producteurs, c’est de découvrir et d’accompagner les artistes dans leur carrière. Un indicateur très important témoigne de leur engagement : l’émergence des nouveaux talents dans les meilleures performances de l’année. Sur les 200 meilleures ventes d’albums l’an dernier, 48 étaient des premiers albums dont 40 produits en France ».

Qu’ils soient les têtes d’affiche des musiques urbaines, de la pop et de la chanson françaises, des musiques du monde ou de la scène électro, les artistes produits en France ont non seulement conquis l’hexagone, mais portés par l’essor du streaming dans le monde, 37 d’entre eux ont atteint en 2018 les disques d’or, de platine, de diamant pour leurs ventes à l’export.

Assurer la relève, tout en faisant grandir les artistes qui ont déjà rencontré leur public : c’est l’objectif N°1 des producteurs pour garder le cap et continuer à investir. Ce travail intense des labels est là pour répondre aux attentes du public français, pour qui la musique reste, et de très loin, le loisir culturel préféré.

  03 2019 Graphique CP Bilan 2018

 

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2018 à 735 millions d’EUR. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

 Contact – Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

Drake lauréat du prix “Global Recording Artist” 2018

L’IFPI désigne Drake N°1 des ventes mondiales de musique enregistrée 2018. Cette distinction  intervient après le succès international de son 5ème album « Scorpion », incluant God’s Plan, Nice for What et In My Feelings. Drake est le seul artiste à avoir obtenu ce titre à deux reprises, la première fois était en 2016. 

IFPI Global Artist Chart 2018_Top 10L’IFPI représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde 

Dès la première semaine de sa sortie en juin dernier, le double album aux 25 titres de Drake a pulvérisé plusieurs records.

Scorpion a été le premier album à atteindre un milliard de streams sur les plateformes du monde entier et selon Apple Music, il a été N°1 dans 92 pays. Avant le lancement de Scorpion, le titre « God’s Plan » sorti en avril a quant à lui explosé le nombre de streams en une journée, avec plus de 14 millions d’écoutes le premier jour sur Spotify et Deezer.

Drake reçoit ainsi le 6ème « Global Recording Artist Award » décerné par l’IPFI, une distinction unique en son genre, qui consacre le succès d’un artiste quel que soit le mode de consommation de musique, physique ou numérique, du streaming au vinyle. Les détenteurs précédents de cette prestigieuse récompense sont One Direction (2013), Taylor Swift (2014), Adèle (2015), Drake (2016) et Ed Sheeran (2017).

Frances Moore, Directrice générale de l’IFPI, déclare: “Drake a connu une année incroyable de records et de succès, qui justifie complètement son titre de « Global Recording Artist of the Year ». Qu’il obtienne une deuxième fois cette récompense témoigne de la constance de son talent et de l’attractivité qu’il a su déployer auprès des fans.

« Drake a connu une année incroyable de records et de succès, qui justifie complètement son titre de « Global Recording Artist of the Year ». Qu’il obtienne une deuxième fois cette récompense témoigne de la constance de son talent et de l’attractivité qu’il a su déployer auprès des fans. »

Le Top 10 des artistes de cette année reflète le potentiel d’attirance de la musique.

Des super stars comme Drake, Ed Sheeran ou Ariana Grande, aux talents des genres émergents comme la K-Pop, en passant par les essentiels du patrimoine comme Queen, le public découvre et s’attache à tous les genres de musiques, venues des quatre coins de monde ».

Les sept membres du groupe sud -coréen BTS prennent la seconde place du classement de l’IFPI, grâce à l’immense succès de leurs albums LOVE YOURSELF Tear sorti en mai 2018 et LOVE YOURSELF Answer, en août dernier. Dès sa création en août 2013, BTS a rassemblé une immense communauté internationale de fans – connue sous le nom the ARMY – et a contribué à faire connaître la K- Pop au public mondial.

Ed Sheeran, lauréat 2017 de ce prix, garde une solide 3ème place avec le succès toujours constant de son troisième album studio ÷ (Divide) et les titres qui le composent, dont les grands succès Shape of You, Castle on the Hill, Galway Girl and Perfect.

Le prix du “Global Recording Artist of the Year” et son top 10 est le seul classement qui traduit précisément le succès global des artistes tant sur les services de streaming que qu’à travers les ventes physiques et numériques de leurs albums et de leurs titres.

TOP 10 “GLOBAL RECORDING ARTISTS 2018”

  1. Drake
  2. BTS
  3. Ed Sheeran
  4. Post Malone
  5. Eminem
  6. Queen
  7. Imagine Dragons
  8. Ariana Grande
  9. Lady Gaga
  10. Bruno Mars

(Source: IFPI)

LAURÉATS PRÉCÉDENTS

  • 2017 – Ed Sheeran
  • 2016 – Drake
  • 2015 – Adele
  • 2014 – Taylor Swift
  • 2013 – One Direction

(Source: IFPI)

Le classement IFPI des «  Global Recording Artists » de l’année prend en compte les ventes d’albums   – numériques, CDs et vinyles – ainsi que les performances des singles, physiques, téléchargés et en streaming audio, tout au long de l’année écoulée.

Sont comptabilisés tous les enregistrements de l’artiste, pas seulement un album ou un titre. Les téléchargements, les ventes physiques et les écoutes en streaming sont convertis en équivalents ventes albums.

Ce classement a été réalisé sous le contrôle de la société indépendante  BDO LLP qui s’est assurée du respect des procédures de calcul.

Note

Les classements du Top 10 Global Albums et du Top 10 Numérique Singles seront révélés par l’IFPI dans les prochaines semaines et publiés en intégralité dans le Global Music Report 2019, à paraître le 2 avril prochain.

Pour plus d’informations contacter : press@ifpi.org +44 (0)20 7878 7979

L’ IFPI

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in almost 60 countries. It also has affiliated industry national groups in 57 countries. IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, campaign for the rights of record producers and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

https://www.ifpi.org

Musique à la radio : l’efficacité des quotas

tplm_logo

Une année faste pour la chanson française à la radio !
Presque tous les indicateurs sont au vert en 2018, légitimant plus que jamais l’effet positif indéniable des quotas radios sur la diversité musicale et tout particulièrement de la mesure « anti-concentration » instaurée par la loi Création en 2016.

Ces mesures, que le CSA a la responsabilité de faire appliquer, ont pour objectif de doper à la fois la diffusion et la diversité francophones. Au terme de la première année complète d’application, leur efficacité est aujourd’hui largement démontrée par le bilan 2018 réalisé (pour le SNEP) par Yacast, société qui analyse les diffusions musicales.

  • Pour la première fois depuis 13 ans, un titre francophone, La même par Maître Gims et Vianney occupe la 1ère place du Top 100 Radio.
  • Le nombre des diffusions significatives (nouvelles entrées en playlist) de titres francophones a bondi en un an de près de 27%, alors que les évolutions sont habituellement de 2 à 3%. Ce sont en conséquence 1 042 titres supplémentaires qui ont fait leur entrée en programmation sur les 34 stations du panel.
  • Le nombre d’artistes francophones diffusés en radio affiche la même tendance avec une progression de plus de 10%, soit 500 artistes de plus que l’an dernier.
  • Les 100 titres les plus diffusés représentent désormais moins d’un quart des diffusions radio, soit un niveau de concentration équivalent à celui enregistré il y a 10 ans.

Les quotas radio représentent le pilier fondamental de la diversité musicale et sont le garant d’une bonne exposition francophone en radio.

Très attachée à ce dispositif depuis sa mise en place il y a 25 ans, la filière musicale se félicite de ce résultat très encourageant et salue les radios qui, en mettant en œuvre les quotas, contribuent à renforcer la diversité culturelle dans notre pays.  Elle salue la diversité exceptionnelle de tous les formats musicaux radiophoniques grâce à la bande FM la plus riche d’Europe.

Les quotas radios ont ainsi créé un cercle vertueux qu’il faut absolument conserver. La diversité culturelle est un bien précieux pour nous tous. L’existence en France d’un vivier d’artistes créatifs repose également sur des politiques publiques de régulation qui leur assurent des débouchés et des revenus sans lesquels ils disparaitraient.

La filière musicale rappelle le rôle clef des parlementaires qui en votant la modernisation des quotas radios ont permis d’en faire un outil de régulation d’une efficacité aussi rare que remarquable. Elle se réjouit d’avoir entendu Franck Riester, Ministre de la Culture, lors de ses vœux, préciser sur ce point qu’il faut « continuer dans cette voie ».

« Tous Pour la Musique » réunit l’ensemble des représentations professionnelles de la musique

contact@tplmusique.org

Adresse postale : C/o SNEP – 14 Boulevard du Général Leclerc – 92200 NEUILLY SUR SEINE

Tél : 01 47 38 04 04 – Fax : 01 47 38 04 00 – Site Internet : www.tplmusique.org – @TPLM Officiel

09 2018 LOGO SNEP_VYNILE

Le SNEP annonce la nomination d’Emilie Trébouvil au poste nouvellement créé de directrice des affaires publiques et règlementaires du syndicat.

Elle a pris ses fonctions le 1er février 2019.

Âgée de 34 ans, Emilie est titulaire d’un Master 2 de philosophie politique et d’allemand de l’université Paris-Sorbonne et diplômée du CELSA en communication politique. Elle a travaillé dix ans à l’Assemblée nationale, successivement en tant que collaboratrice parlementaire, chargée de la prospective, puis chargée du suivi législatif des commissions des Affaires sociales et culturelles pour un groupe parlementaire.

 Emilie Trebouvil

  

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact – Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04