Le Groupe M6, partenaire historique de l’industrie musicale, et le SNEP, Syndicat National de l’Edition Phonographique, annoncent un accord pour développer la place et la visibilité des diffusions de musique.

Alors que la culture est particulièrement affectée par les conséquences de la crise sanitaire, le Groupe M6 affiche son engagement vis-à-vis des artistes, de la musique et des entreprises qui les accompagnent.

M6 et W9 vont ainsi accroître durablement l’exposition de la musique et l’actualité des artistes, avec notamment la diffusion d’au moins 9 émissions musicales par an en première partie de soirée ; ces émissions seront consacrées aux variétés, à la musique interprétée et aux nouveautés de l’année. C’est notamment dans ce cadre que W9 programmera une cérémonie musicale pour récompenser les succès français de l’année.

Concernant les musiques diffusées, M6, W9 et le SNEP veilleront à l’exposition de la production musicale des labels dans toute leur diversité, quelle que soit leur taille ; en tant que diffuseurs et producteurs, ils affichent aussi des ambitions communes sur la présence des artistes féminines à l’antenne et leur représentation au sein des diffusions musicales dans leur ensemble.

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À propos du Groupe M6 : Créé en 1987 autour de la chaîne M6, le Groupe M6 est un groupe plurimédia puissant, offrant une large gamme de programmes, de produits et de services. Télévision (13 chaînes dont M6, 2ème chaine privée de France), radio (3 stations dont RTL, 1ère radio privée de France) mais aussi production et acquisition de contenus, digital, e-commerce, cinéma, musique, spectacles… Fort de ses marques et de ses contenus, le Groupe M6 a progressivement étendu ses activités à travers des diversifications ciblées et des offres innovantes telles que 6play plateforme digitale lancée en 2013 (plus de 17 millions d’utilisateurs actifs) et Salto lancée en 2020. Son objectif : développer la complémentarité de ses marques afin de répondre aux attentes de ses différents publics et à leurs nouveaux modes de consommation. Plus d’informations : groupem6.fr

Contact Groupe M6 : Paul MENNESSON – paul.mennesson@m6.fr – 01 41 92 61 36

À propos du SNEP : Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2019 à 773 millions €. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB MusicSony Music FranceTricatelUniversal Music France, Verycords et Warner Music France

Contact SNEP : Patricia SARRANT –  patricia.sarrant@snepmusique.com – 01 47 38 04 04

Le SNEP, qui gère pour le compte de la SCPP la réalisation des classements officiels de musique en France, annonce un changement majeur avec le choix de la société The Official Charts Company (OCC) pour produire avec l’expertise technique de Kantar à partir du 1er janvier 2021 les classements des meilleures ventes de musique en France ainsi que les analyses statistiques de la consommation de musique enregistrée, physique et numérique.

Le SNEP remercie GfK pour le travail accompli depuis 1994 et salue l’implication des équipes qui ont adapté l’outil aux nouveaux modes de consommation de musique. Néanmoins, dans le cadre d’un appel d’offre lancé il y a un an, c’est la proposition du challenger britannique qui a prévalu pour améliorer encore cet outil indispensable aux acteurs de la musique enregistrée, producteurs, distributeurs comme diffuseurs.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP déclare : « The Official Charts Company, né du regroupement entre labels et enseignes britanniques, opère avec une très solide expérience les classements officiels de musique et de vidéo au Royaume-Uni depuis 1994 ainsi qu’en Irlande depuis 2017, fournissant également à l’industrie des synthèses et rapports hebdomadaires exhaustifs. Fort de cet ADN, nous avons la certitude qu’OCC saura apporter ce niveau de savoir-faire aux labels, mais aussi à nos partenaires de la distribution spécialisée, de la grande distribution ou aux plateformes de streaming, sans qui ce travail ne serait pas possible. »

Martin Talbot, directeur général de the Official Charts Company, déclare : « OCC est heureux d’avoir conclu un accord pour réaliser les classements officiels des meilleures ventes de musique en France et produire les données du marché français à partir de janvier 2021. Comme le Royaume-Uni, la France est l’un des marchés musicaux les plus influents et les plus importants du monde et doit disposer des classements et des données de marché les plus pertinents. Nous sommes impatients de travailler avec l’équipe du SNEP, celles des labels et tous les partenaires pour doter les acteurs du marché français de la musique enregistrée des outils les plus performants. « 

À propos du SNEP : Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2019 à 773 millions €. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact : Patricia SARRANT –  patricia.sarrant@snepmusique.com – 01 47 38 04 04

À propos de The Official Charts Company : The Official Charts Company est le fournisseur des classements officiels de musique et de vidéo au Royaume-Uni, disponibles sur OfficialCharts.com, BBC Radio 1, MTV, Music Week, The Sun, Daily Star et bien d’autres. Depuis 1994, OCC réalise ses classements à partir des données de ventes et aujourd’hui de streams directement adressées par les enseignes de la grande distribution, de la distribution spécialisée, des magasins indépendants, des services de vente en ligne et des plateformes de streaming. OCC fournit également le même service à l’industrie musicale Irlandaise depuis 2017. The Official Charts Company est une entreprise conjointe entre le syndicat des maisons de disques au Royaume-Uni, le BPI (British Phonographic Industry), et l’ERA (Entertainement Retailers Association).

Contact : Lauren Kreisler –  lauren@officialcharts.com

 

 

A l’issue des travaux des premières Assises des Femmes de la musique et du spectacle en 2019, le SNEP a mis en œuvre en janvier 2020 All Access, un programme de mentorat à destination des salariées des entreprises de la musique.

Ce programme est conçu sur le principe du rôle modèle, à travers une série de Masterclass mensuelles.

Il fait appel à des personnalités au parcours inspirant, qui ont envie de partager leur expérience, de transmettre, de conseiller, et d’apporter une contribution au développement de la carrière des femmes dans nos métiers.

Son premier objectif est de contribuer à faire bouger les lignes en faveur des femmes en offrant aux salariées en début de carrière, un accompagnement spécifique pour les aider dans leur évolution grâce à une expérience inédite :

  • Echanger régulièrement avec des professionnelles emblématiques sur tous les sujets,
  • Partager librement leurs préoccupations quotidiennes comme leurs ambitions,
  • Développer leur réseau en tissant des relations privilégiées avec leurs pairs mais aussi avec des femmes expérimentées,
  • Disposer d’un espace d’écoute et de développement de leur confiance en elles.

Dès la fin des mesures de distanciation imposées par la crise sanitaire, ces Masterclass vont s’enrichir de séances de coaching personnalisé grâce au soutien du groupe Audiens, premier partenaire de All Access, permettant ainsi d’élargir la proposition de départ et de répondre aux besoins concrets exprimés par les mentorées.

Au terme de cette première saison, le conseil syndical du SNEP a décidé d’aller plus loin dans le dispositif initialement conçu pour promouvoir la place des femmes et leur visibilité dans les entreprises de la musique.

Alexandre Lasch, directeur général du Snep déclare : « Avec « All Access – Musique » nous annonçons aujourd’hui la structuration en association de toutes les initiatives des producteurs en direction de l’égalité des chances, de l’inclusion en général et de l’éthique. Les masterclass du programme de mentorat sont une première pierre à l’édifice que nous souhaitons construire pour améliorer l’égalité des chances dans notre métier. Nous avons d’autres ambitions et d’autres projets à court et moyen termes que l’association All Access musique portera, tant auprès des pouvoirs publics que des partenaires privés, pour accélérer les mutations indispensables au sein de nos entreprises, qu’il s’agisse d’égalité ou de diversité. Les formations à destination des managers hommes et femmes à ces sujets figureront notamment en tête des initiatives prioritaires de l’année à venir. »

Natacha Krantz, directrice générale des labels Mercury et Barclay, ex Présidente des Victoires de la musique est la Présidente de l’association All Access Musique.

Les 8 autres membres du conseil d’administration sont 6 représentants des labels et maisons de disques – indépendants comme majors – et 2 membres de l’équipe du SNEP, soit 4 femmes et 4 hommes.

Natacha Krantz déclare : « Nous saluons le travail entrepris par le CNM et le ministère de la culture en matière d’égalité Femmes-Hommes et souhaitons développer avec eux des solutions complémentaires au bénéfice de nos salariées. L’association est par ailleurs ouverte à l’adhésion de toutes les personnes physiques et morales du secteur qui entendent faire progresser de manière concrète l’égalité des chances. »

Enfin, le SNEP a créé un comité de travail dédié aux sujet de l’égalité Femmes/Hommes, de l’inclusion et de l’éthique. Ce groupe de travail définira la feuille de route, le calendrier et les actions prioritaires de l’association All Access.

En partenariat avec

Contact  Patricia Sarrant : 06 46 39 40 31

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17 novembre 2020 – Le secteur de la musique représente deux millions d’emplois et contribue à l’économie à hauteur de 81,9 milliards d’euros par an dans les 27 États membres de l’UE et au Royaume-Uni (UE28), selon « The Economic Impact of Music in Europe », une étude approfondie d’Oxford Economics commandée par l’IFPI.

Cette étude détaille, à partir des données 2018, les contributions économiques annuelles de la musique à l’UE 28 recouvrent :

  • Deux millions d’emplois
  • Une contribution de 81,9 milliards d’euros en valeur ajoutée brute au PIB
  •  L’exportation de biens et de services pour une valeur de 9,7 milliards d’euros vers des pays extérieurs à l’UE28

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, a déclaré : « La musique est une pièce essentielle du puzzle européen, de l’identité et de la culture de l’Europe. À bien des égards, la valeur de la musique est incalculable, elle nous fait vibrer et nous guérit. Et au-delà de son apport à la vie sociale, comme le démontre le rapport d’Oxford Economics, premier du genre, la musique apporte une contribution économique vitale à l’Union européenne et au Royaume-Uni, en soutenant l’emploi, en stimulant le produit intérieur brut, les exportations et la fiscalité de la région.

« Au cœur de cette contribution se trouvent les 7 400 maisons de disques de l’Union européenne. Outre le fait qu’elles emploient près de 45 000 personnes dans l’UE, elles investissent considérablement dans d’autres parties du secteur de la musique et concourent substantiellement aux exportations européennes.

« Pour que cette participation essentielle de la musique à l’Europe soit pérenne, la juste valeur doit être rendue à ceux qui créent et investissent dans ce secteur. La musique a besoin d’un environnement juridique et politique équitable en Europe, et nous continuons à travailler avec les décideurs politiques pour y parvenir ».

Pete Collings, directeur de l’Economic Impact Consulting à Oxford Economics, a déclaré :  « En étudiant la manière dont le secteur de la musique interagit avec le reste de l’économie, notre étude décrit la manière dont il stimule l’activité économique, soutient l’emploi et génère des recettes fiscales dans toute l’Europe. Ce faisant, nous mettons en évidence l’apport significatif de la musique – en tant qu’écosystème de grandes et petites entreprises exerçant une grande variété d’activités – à l’économie européenne, comparable à l’ensemble des économies de plusieurs États membres.

« Toutefois, l’empreinte économique du secteur s’étend bien au-delà de ses propres activités. Les achats qu’il effectue auprès d’entreprises de toute l’Europe soutiennent de longues chaînes d’approvisionnement paneuropéennes. Ces effets multiplicateurs touchent toutes les parties de l’économie européenne, soutenant davantage l’emploi, générant des recettes fiscales et du PIB sur tout le continent ».

L’étude examine également l’impact total du secteur de la musique sur l’emploi est considérable et concerne 2 millions d’emplois dans l’UE 28, soit 1 emploi sur 119.

Elle démontre aussi que les exportations européennes de musique (y compris celles du Royaume-Uni) ont généré 9,7 milliards d’euros de recettes – dont près de la moitié (4,7 milliards d’euros) pour les maisons de disques, les éditeurs de musique et les services de streaming audio.

Le secteur de la musique a également joué un rôle essentiel dans les recettes fiscales, en générant 31 milliards d’euros de recettes fiscales dans l’UE28 en 2018. Ce montant équivaut à 19,4 % de l’ensemble du budget de l’UE pour la même année.

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Pour de plus amples informations, veuillez contacter : press@ifpi.org |+44 (0)20 7878 7979

Aux fins de cette étude, le « secteur de la musique » est défini comme englobant les entités et segments suivants, conformément à la méthodologie du Guide de l’OMPI : maisons de disques ; éditeurs de musique ; studios d’enregistrement ; auteurs ; artistes interprètes ou exécutants ; gestion des artistes ; organisations de gestion collective ; radios musicales ; télévisions musicales ; services de musique numérique ; ventes physique de musique au détail ; production d’événements musicaux en direct ; salles de concert ; tournées ; fabrication et vente au détail d’instruments de musique et d’équipements musicaux ; commercialisation de la musique ; enseignements de musique.

À propos de l’IFPI

L’IFPI est l’organisation qui représente les intérêts de la musique enregistrée dans le monde. L’IFPI et son réseau de groupes nationaux comptent plus de 8 000 membres dans plus de 70 pays. Il existe plus de 70 bureaux, groupes nationaux et affiliés à l’IFPI. Sa mission est de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs de musique et de développer les utilisations commerciales de la musique enregistrée sur tous les marchés où ses membres opèrent.

À propos d’Oxford Economics

Oxford Economics a été fondée en 1981 en tant qu’entreprise commerciale avec l’école de commerce de l’université d’Oxford pour fournir des prévisions et des modèles économiques aux entreprises et aux institutions financières britanniques qui se développent à l’étranger. Depuis lors, elle est devenue l’une des plus importantes sociétés de conseil indépendantes au monde, fournissant des rapports, des prévisions et des outils analytiques sur plus de 200 pays, 250 secteurs industriels et 7 000 villes et régions.

Les producteurs de musique enregistrée du SNEP se félicitent de l’adoption d’un amendement de renforcement du crédit d’impôt phonographique (CIPP) lors des débats budgétaires et saluent l’engagement collectif des Députés et du Gouvernement pour faire vivre la jeune scène française dans toute sa diversité.

Créé en 2006 pour soutenir la création musicale, la diversité des répertoires et le renouvellement des talents francophones, le CIPP a démontré depuis son rôle structurant, autorisant les labels à investir et à prendre des risques malgré la fragilité de leur modèle économique. Dans le contexte actuel marqué par l’effondrement des ventes physiques, la chute des droits voisins et la division par deux des aides à la création sous l’effet conjugué de la crise sanitaire et de la jurisprudence européenne, le rôle du CIPP devient plus que jamais fondamental.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP a salué cette initiative et précisé : « Nul doute que cet élargissement du dispositif se fera dans la dynamique vertueuse qui est la sienne depuis de nombreuses années, en bénéficiant à un nombre toujours grandissant d’entreprises. L’évolution actée par les pouvoirs publics est aussi l’occasion d’adapter le dispositif à la numérisation des usages qui permet à la profession de sauver une partie de ses activités dans la crise. »

Cette avancée remarquable ne doit toutefois pas masquer les dangers imminents qui pèsent sur le secteur. Le SNEP plaide pour la réouverture des commerces culturels le plus rapidement possible, dans le respect d’un protocole sanitaire strict. Près de 40% du chiffre d’affaires des ventes physiques se joue entre maintenant et Noël. L’enjeu derrière n’est pas seulement de sauver une année : il est avant tout d’éviter la disparition brutale des labels et des esthétiques (classique, jazz, une partie de la variété) qui dépendent encore d’un marché physique particulièrement résilient en France.

Contact Alexandre LASCH : 01 47 38 04 04

La France peut-elle encore interdire la vente des biens culturels alors que la Belgique, l’Autriche et l’Espagne, qui sont dans des situations de confinement similaires, ont fait le choix de considérer les biens culturels comme des biens essentiels ?

Comment les magasins culturels se sont-ils retrouvés dans la catégorie des « commerces non essentiels » ? Comment expliquer à nos concitoyens que le seul rayon fermé de leur supermarché habituel est le rayon culture ? Comment peut-on les priver, alors qu’ils sont à nouveau confinés chez eux, de l’accès aux biens culturels ? Comment a-t-on pu en arriver là ?

Parce qu’il est indispensable de préserver les derniers loisirs culturels possibles en période de confinement, après la fermeture des salles de spectacle, des théâtres, des cinémas et des musées.

Parce que la fermeture des magasins culturels risque de fragiliser un peu plus ces acteurs courageux qui restent convaincus que l’envie de découvrir une œuvre et de la partager avec ceux que l’on aime est une expérience unique à vivre.

Parce qu’il est insensé de dresser les uns contre les autres les commerces indépendants, les grandes surfaces et le commerce en ligne alors que toute l’économie est déjà soumise à de fortes pressions.

Parce que la fermeture des rayons culture de la grande distribution est une aberration qu’aucun principe juridique ou économique ne peut justifier, et ce d’autant plus qu’ils étaient restés ouverts durant toute la durée du premier confinement.

Parce que tous ces acteurs sont responsables et sauront mettre en place les mesures sanitaires renforcées propres à assurer la sécurité sanitaire de leurs clients, comme tous les autres commerces dits « essentiels ».

Parce qu’en tout état de cause, la cohérence doit primer et qu’il n’apparaît pas plus dangereux de se rendre chez son disquaire ou son libraire que dans une boucherie-charcuterie, de même que le virus ne circule pas plus activement dans les rayons aujourd’hui fermés de la grande distribution que dans les autres.

Nous, artistes, producteurs, auteurs, éditeurs, services de musique en ligne, demandons solennellement au Gouvernement d’autoriser sans délai la réouverture de l’ensemble des magasins culturels (libraires, disquaires, etc.) et des rayons culture de la grande distribution.

« Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle »

(Article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme)

Déjà près de 30 000 signataires dont 200 artistes et 20 organisations professionnelles de la musique, du livre, de l’audiovisuel et du cinéma.

Change.org/AccesCulture : pétition  adressée au gouvernement  pour la réouverture des magasins culturels et des rayons culture de la grande distribution.

Les premiers artistes signataires :   21 Juin le Duo, Dominique A, Achile, Salvatore Adamo, Jeanne Added, Roberto Alagna, Aldebert, Alice & Moi, Amadou & Mariam, Amir, Keren Ann, Juliette Armanet, Hugues Aufray, Ayo, Ben l’Oncle Soul, Benabar, Bigflo et Oli, Benjamin Biolay, Jane Birkin, Bon Entendeur, Mathieu Boogaerts, Boulevard des Airs, Dany Brillant, Patrick Bruel, Carla Bruni, Bertrand Burgalat, Cali, Calogero, Camille, Carla, Barbara Carlotti, Yvan Cassar, Catastrophe, Ian Caulfield, Cerrone, Chassol, Chien Noir, Carla de Coignac, Etienne Daho, Daran, Vincent Dedienne, Flo Delavega, Vincent Delerm, Djadja & Dinaz, Malik Djoudi, Arielle Dombasle, Julien Doré, Dr Yaro & La Folie, Tim Dup, Thomas Dutronc, Joé Dwèt Filé, Elams, Elia, Liv del Estal, Eva, Gaël Faye, Feder, Thomas Fersen, Patrick Fiori, Charlotte Gainsbourg, Adrien Gallo, Mr Giscard, Grand Corps Malade, Jean-Baptiste Guégan, H Magnum, Hervé, Jain, Jenifer, Camélia Jordana, Patricia Kaas, Kaky, Philippe Katherine, Keblack, Keen’V, Angélique Kidjo, Klon, Kyo, Claire Laffut, Serge Lama, Bernard Lavilliers, Marc Lavoine, Pierre-Yves Lebert, Lefa, L.E.J, Camille Lellouche, Léonie, Naps, Nolwenn Leroy, Dan Levy, Caroline Loeb, Louane, LTD, Clara Luciani, -M-, Christophe Maé, Maelle, Magenta, Soso Maness, Eddy Mitchell, Barry Moore, Mowdee, Yael Naim, Aya Nakamura, Naza, NTM, NTO, Ofenbach, P.R2B, Léa Paci, Florent Pagny, Philippe Paradis, Vanessa Paradis, Matt Pokora, Polo & Pan, Pomme, Poupie, Noé Preszow, Eddy de Pretto, Oxmo Puccino, Raphaël, Gaëtan Roussel, Natasha Saint-Pier, Patrick Sébastien, Eric Serra, Gauvain Sers, Shaka Ponk, Silly Boy Blue, Simia, Skáld, Victor Solf, Soprano, Alain Souchon, Joey Starr, Selah Sue, Süeür, Suzane, Antoine Tamestit, Tayc, Camille Thomas, Tiitof, Vendredi sur Mer, Vianney, Vitaa, Laurent Voulzy, Christophe Willem, Woodkid, Zazie, etc.

Les premières organisations signataires :  Association des fabricants couleurs, art, loisir, enseignement (AFCALE), Chambre syndicale de l’édition musicale (CSDEM), Fédération des éditeurs de musique indépendants en France (EIFEIL), Syndicat des éditeurs de service de musique en ligne (ESML), Fédération nationale des labels indépendants (FELIN), Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia (FICAM), Guilde des artistes de la musique (GAM), Music Managers Forum France (MMF), Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), Société civile des auteurs multimédia (SCAM), Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), Syndicat des musiques actuelles (SMA), Syndicat national de l’édition (SNE), Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles (SNES),  Société des producteurs de phonogrammes en France (SPPF), Tous pour la musique (TPLM), Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI), Les Victoires de la Musique, etc.

Comment les magasins culturels se sont-ils retrouvés dans la catégorie des « commerces non essentiels » ? Comment expliquer à nos concitoyens que le seul rayon fermé de leur supermarché habituel est le rayon culture ? Comment peut-on les priver, alors qu’ils sont à nouveau confinés chez eux, de l’accès aux biens culturels ? Comment a-t-on pu en arriver là ?

Parce qu’il est indispensable de préserver les derniers loisirs culturels possibles en période de confinement, après la fermeture des salles de spectacle, des théâtres, des cinémas et des musées.

Parce que la fermeture des magasins culturels risque de fragiliser un peu plus ces acteurs courageux qui restent convaincus que l’envie de découvrir une œuvre et de la partager avec ceux que l’on aime est une expérience unique à vivre.

Parce qu’il est insensé de dresser les uns contre les autres les commerces indépendants, les grandes surfaces et le commerce en ligne alors que toute l’économie est déjà soumise à de fortes pressions.

Parce que la fermeture des rayons culture de la grande distribution est une aberration qu’aucun principe juridique ou économique ne peut justifier, et ce d’autant plus qu’ils étaient restés ouverts durant toute la durée du premier confinement.

Parce que tous ces acteurs sont responsables et sauront mettre en place les mesures sanitaires renforcées propres à assurer la sécurité sanitaire de leurs clients, comme tous les autres commerces dits « essentiels ».

Parce qu’en tout état de cause, la cohérence doit primer et qu’il n’apparaît pas plus dangereux de se rendre chez son disquaire ou son libraire que dans une boucherie-charcuterie, de même que le virus ne circule pas plus activement dans les rayons aujourd’hui fermés de la grande distribution que dans les autres.

Nous, artistes, producteurs, auteurs, éditeurs, services de musique en ligne, demandons solennellement au Gouvernement d’autoriser sans délai la réouverture de l’ensemble des magasins culturels (libraires, disquaires, etc.) et des rayons culture de la grande distribution.

« Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle »

(Article 27 de la Déclaration universelle des droits de l’homme).

Pétition en ligne  https://bit.ly/3kQrYMX  adressée au gouvernement  pour la réouverture des magasins culturels et des rayons culture de la grande distribution

Les premiers artistes signataires :  Dominique A, Achile, Jeanne Added, Aldebert, Alice & Moi, Amadou & Mariam, Amir, Juliette Armanet, Ayo, Ben l’Oncle Soul, Benabar, Bigflo et Oli, Benjamin Biolay, Jane Birkin, Mathieu Boogaerts, Dany Brillant, Carla Bruni, Bertrand Burgalat, Cali, Calogero, Camille, Barbara Carlotti, Catastrophe, Cerrone, Chassol, Chien Noir, Etienne Daho, Vincent Dedienne, Flo Delavega, Vincent Delerm, Djadja & Dinaz, Malik Djoudi, Arielle Dombasle, Dr Yaro & La Folie, 21 Juin le Duo, Thomas Dutronc, Elams, Gaël Faye, Joé Dwèt Filé, Feder, Thomas Fersen, Patrick Fiori, Charlotte Gainsbourg, Adrien Gallo, Mr Giscard, Grand Corps Malade, Jean-Baptiste Guégan, H Magnum, Hervé, Jenifer, Camélia Jordana, Patricia Kaas, Kaky, Philippe Katherine, Keblack, Keen’V, Angélique Kidjo, Klon, Kyo, Claire Laffut, Bernard Lavilliers,  , Marc Lavoine, Lefa, Camille Lellouche, Léonie, Nolwenn Leroy, Dan Levy, Caroline Loeb, Louane, Clara Luciani, -M-, M Pokora, Christophe Maé, Maelle, Magenta, Soso Maness, Eddy Mitchell, Mowdee, Yael Naim, Aya Nakamura, Naps, Naza, NTO, Ofenbach, P.R2B, Léa Paci, Florent Pagny, Polo&Pan, Pomme, Noé Preszow, Eddy de Pretto, Oxmo Puccino, Gaëtan Roussel, Natasha Saint-Pier, Gauvain Sers, Shaka Ponk, Victor Solf, Soprano, Alain Souchon, Selah Sue, Süeür, Suzane, Antoine Tamestit, Tayc, Tiitof, Vianney, Vitaa, Christophe Willem, Woodkid, Zazie, etc.

Les premières organisations signataires : Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), Union des producteurs phonographiques français indépendants (UPFI), Syndicat national de l’édition (SNE), Chambre syndicale de l’édition musicale (CSDEM), Fédération des éditeurs de musique indépendants en France (EIFEIL), Syndicat des éditeurs de service de musique en ligne (ESML), Fédération nationale des labels indépendants (FELIN), Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia (FICAM), Guilde des artistes de la musique (GAM), Music Managers Forum France (MMF) Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD), Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (SACEM), Société civile des auteurs multimédia (SCAM), Société civile des producteurs phonographiques (SCPP), Syndicat des musiques actuelles (SMA), Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles (SNES),  Société des producteurs de phonogrammes en France (SPPF), Tous pour la musique (TPLM), Les Victoires de la Musique etc.

 

Bertrand Burgalat élu à la présidence du SNEP

Bertrand Burgalat, fondateur du label Tricatel, a été élu à l’unanimité Président du Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) pour un mandat de deux ans lors de l’Assemblée Générale annuelle du SNEP qui s’est tenue ce mercredi 23 septembre. Il succède à Olivier Nusse, Président de Universal Music France, qui assurera désormais la vice -présidence du syndicat.

Les producteurs remercient chaleureusement Olivier pour son implication constante et sa détermination dans la conduite du SNEP au cours de ces deux dernières années. Ils savent pouvoir compter sur son soutien à leurs côtés pour relever les défis majeurs auxquels l’activité de production musicale doit faire face depuis ces derniers mois.

Dans des circonstances hors norme, les producteurs ont à cœur de continuer à développer les talents et les projets les plus divers pour confirmer les performances remarquables de la production française.

Bertrand Burgalat déclare :

« Merci aux membres et à l’équipe du Snep, à Olivier Nusse et au Conseil. Je suis touché et honoré par leur confiance. Le Snep aura 100 ans en 2022, il est plus que jamais au centre d’un écosystème fondé sur la bonne entente et la complémentarité des structures, des plus artisanales, comme la mienne, aux plus importantes. La musique enregistrée, qui commençait à se relever après avoir été la première à répondre à l’épreuve du numérique, s’est comportée avec sang-froid et responsabilité face à la crise sanitaire. Mais elle est aujourd’hui confrontée à des enjeux déterminants qui vont conditionner le développement de la production musicale française : l’indispensable reprise des concerts, les conséquences de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne qui vient bouleverser le système des aides à la création et la transposition de la directive droit d’auteur. Nous y répondrons auprès du législateur et des pouvoirs publics comme de l’ensemble des organisations professionnelles du monde de la musique. » 

Cette assemblée générale a également été l’occasion d’une réforme statutaire d’importance qui installe une alternance entre majors et indépendants à la présidence du syndicat : le SNEP œuvre dans l’intérêt général de la profession et ce changement va lui permettre d’incarner cette diversité de représentation qui est à la fois la base de sa réflexion et le cœur de son fonctionnement.

Le Conseil Syndical du SNEP, renouvelé pour deux ans est composé de :

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Né en 1963, vice-président du Snep depuis 2014, Bertrand Burgalat est musicien et producteur. Il a travaillé sur plus de 200 disques, composé pour Marc Lavoine, arrangé P.J Proby ou remixé Depeche Mode. Interprète, il a publié six albums studio sous son nom. Au cinéma il a signé la musique de films de Pascal Bonitzer, Valérie Lemercier, Eva Ionesco ou Marc Fitoussi. A la télévision, il a produit Le Ben & Bertie Show, fiction musicale diffusée sur Paris Première, à la radio l’émission Face B, diffusée sur France Inter. Tricatel, la maison de disques qu’il a fondée en 1995, est entièrement consacrée aux artistes inclassables (Chassol, Ingrid Caven), aux projets hors-norme (Jonathan Coe, Michel Houellebecq, Catastrophe) et à des compositeurs comme André Popp ou David Whitaker. Auteur de nombreux articles et préfaces, directeur (avec Bertrand Dermoncourt) d’une collection consacrée à la musique pour les éditions Actes Sud, il a publié un essai, Diabétiquement vôtre en 2015 aux éditions Calmann-Lévy. Prix CSDEM 2012 du compositeur de l’année, Bertrand Burgalat est officier de l’ordre des Arts et des Lettres.

 

Photo : Christophe Roué

Musique enregistrée : résultats du premier semestre 2020 

Robustesse du nouveau business model de la musique enregistrée à l’épreuve d’un contexte hors norme mais des exploitations physiques durement touchées
 

Avec un chiffre d’affaires de 279 M€ et après 3 ans consécutifs de croissance, le marché de la musique enregistrée affiche un résultat tout juste positif (+0,4%) au terme des 6 premiers mois de l’année 2020 (vs 1er semestre 2019). Ce ralentissement brutal de la croissance retrouvée ces dernières années est bien sûr imputable aux conséquences de la crise sanitaire, et notamment à la période de confinement du printemps dernier. Les exploitations numériques, fondamentaux du nouveau modèle de développement du marché, démontrent dans ces circonstances, leur résistance aux aléas les plus sévères.

Dès le début de cette période très particulière, les producteurs de musique se sont mobilisés aux côtés des artistes et de leurs partenaires pour continuer à découvrir, investir, produire, accompagner les talents et les nouveaux projets ; ils ont trouvé des fenêtres d’exposition innovantes pour ces nouvelles productions, et des moyens de les faire rayonner partout où c’était possible.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP déclare : 

« Ces efforts conjugués à la résistance de la progression du streaming (+17,7%) ont permis de compenser le recul marqué des ventes physiques (-36,8%) dû à la fermeture de la plupart des points de vente. Compte-tenu du lien étroit et de la complémentarité entre la musique enregistrée et la scène, il est indispensable que les concerts reprennent le plus tôt possible dans des conditions économiques et sanitaires satisfaisantes. »

Les résultats présentés aujourd’hui doivent être appréhendés à l’aune des bouleversements inédits de l’économie et de la consommation constatés en France comme sur tous les territoires affectés par la pandémie. Ils donnent une photographie du marché de la musique enregistrée mais ne peuvent être appréciés dans la continuité de l’évolution constatée depuis 2016.

Néanmoins, un premier semestre qui ne pèse traditionnellement que 40% du marché annuel, des sorties décalées sur la deuxième partie de l’année s’ajoutant à celles initialement prévues et les signes encourageants constatés sur les ventes physiques depuis le déconfinement, tout particulièrement pour le vinyle, sont autant d’indicateurs positifs pour espérer raisonnablement une consommation soutenue durant les prochains mois.

Ce bilan, qui présente une franche rupture de tendance liée à la crise sanitaire, doit inciter les pouvoirs publics à maintenir et améliorer les mécanismes de soutien à la relance du marché de la musique enregistrée et de l’ensemble de ses partenaires, notamment au travers du CNM.  

Contact : Patricia Sarrant – 01 47 38 04 04

Les producteurs de musique félicitent chaleureusement Roselyne Bachelot pour sa nomination à la tête du ministère de la culture. Ils ne doutent pas que cette femme dotée d’une solide expérience politique mais également éprise de musique et de culture aura toutes les qualités pour défendre les artistes et les entreprises qui investissent dans la création et la production musicales de notre pays.

Son action dans les prochains mois sera d’autant plus décisive que les défis à relever depuis la crise sanitaire sont immenses, et demandent un accompagnement indispensable en faveur de la relance de l’écosystème de la musique.

Par ailleurs, le SNEP remercie sincèrement Franck Riester qui en moins de deux ans a su mobiliser les énergies nécessaires à la création du Centre National de la Musique si longtemps espéré par la filière musicale. Il le remercie aussi pour sa précieuse contribution à la protection de la propriété intellectuelle qui a abouti à l’adoption de la directive droit d’auteur. Grâce à son engagement, la France dispose du premier projet de texte de transposition en Europe.

Les producteurs de musique enregistrée ont confiance dans la détermination de la nouvelle ministre pour prendre en compte l’urgence de l’adoption de ce texte qui seul, permettra le nécessaire rééquilibrage de la relation entre les ayants droit et les plateformes de partage de vidéos.

Contact : Patricia SARRANT –  47 38 04 04