Les producteurs du Snep demandent au CSA de protéger la diversité musicale à la radio en préservant la spécificité de SKYROCK

Les producteurs manifestent depuis plusieurs jours leur vive inquiétude suite au changement annoncé à la direction à Skyrock. Indépendamment des questions d’actionnariat, l’enjeu pour la filière musicale est clairement celui de la diversité musicale à la radio : les producteurs tiennent à réaffirmer leur attachement à la pérennité d’un format très spécifique et précieux pour la diffusion d’un répertoire rarement exposé ailleurs.

Jusqu’à présent, Skyrock a mené une véritable politique éditoriale en exposant des genres musicaux, le rap français et les musiques urbaines, alors que ceux-ci sont bannis de la plupart des ondes.

Priver les musiques urbaines de cette fenêtre d’exposition serait catastrophique.

Les producteurs interpellent donc le CSA pour savoir quelles seront les mesures prises pour préserver la diversité musicale sur les ondes à laquelle Skyrock contribue activement depuis 15 ans.
Il est fondamental aux yeux des  producteurs que, à l’instar des pratiques ayant cours en Grand Bretagne, un style musical précis soit inscrit dans le cahier des charges des radios musicales lors de l’attribution des fréquences par le CSA.

Plus que jamais l’exposition de la musique française à la radio, dans toute sa diversité, constitue un enjeu majeur pour la filière musicale.

Les producteurs de musique membres du SNEP, se félicitent de la signature de la charte «13 engagements pour la musique en ligne », entre le Gouvernement, les ayants-droit et les éditeurs de services de musique en ligne.
Cette charte est l’aboutissement d’une année intense d’échange et de travail autour des enjeux relatifs à la transition numérique. Dans le contexte de mutation profonde et rapide de l’économie de la musique, la mission de médiation conduite par Emmanuel Hoog a joué un rôle essentiel de partage d’information entre tous les acteurs de la filière qui a conduit les professionnels à écarter une solution de gestion collective.
« Le SNEP salue cet accord qui définit un cadre reconnaissant et préservant la valeur des catalogues tant pour les artistes que pour les producteurs, qui traduit une volonté collective de proposer des services innovants et fiables, fondés sur des modèles d’activité pérennes, et attractifs pour le consommateur « , déclare Denis Ladegaillerie, président du SNEP.
Cette charte pose également les conditions d’une plus grande transparence et d’une meilleure fluidité dans les relations commerciales entre les producteurs et les éditeurs de services de musique en ligne, donnant ainsi un outil évolutif et pragmatique pour développer efficacement un marché en pleine mutation.
Les producteurs se félicitent aussi des engagements des pouvoirs publics, dans le cadre d’une véritable politique de soutien à la filière :
à œuvrer, à l’échelle européenne, en faveur de l’instauration d’un taux de TVA réduit pour les services de musique en ligne,
 à accompagner les producteurs dans cette période de transition vers l’économie numérique par l’adaptation et la véritable mise en œuvre du crédit d’impôt en faveur de la production phonographique.

 Contact SNEP :
David EL SAYEGH – 01 44 13 66 65
Les priorités des producteurs phonographiques au 1er semestre 2006

Assurer un environnement favorable au développement du marché numérique de la musique : application de la loi Dadvsi, actions de sensibilisation, implantation du nouvel outil Easyrights,

Conclure la convention collective de l’édition phonographique.

Définir la plate forme de propositions en faveur de la production musicale pour les élections de 2007 : droits, médias, nouvelles technologies…

Mettre en place le crédit d’impôt en faveur des entreprises phonographiques et optimiser la sécurité économique des entreprises.

Les faits marquants du 1er semestre 2006

BILAN ECONOMIQUE DU 1er SEMESTRE 2006
Les faits marquants
Les ventes physiques représentent 95 % du marché avec 353 millions d’euros, en baisse de 11 %,
Les ventes numériques représentent 5 % du marché avec 20 millions d’euros en progression de 79 %.

le chiffre d’affaires des singles baisse de 8.7 %,
le chiffre d’affaires des albums baisse de 9.4 %,
le chiffre d’affaires des vidéos musicales baisse de 25.5 %,
le répertoire classique progresse de 5 %, le répertoire francophone régresse de 13 % et le répertoire international de 11 %,
le poids du répertoire francophone au sein des disques de variété reste stable à 65 %.

Au sein des ventes numériques :

Le chiffre d’affaires numérique représente 20 millions d’euros, 36 % proviennent du téléchargement (contre 14 % au premier semestre 2004) et 64 % proviennent des revenus de la téléphonie mobile (contre 86 % au premier semestre 2004).

le chiffre d’affaires du téléchargement est multiplié par 1.9,
le chiffre d’affaires de la téléphonie mobile progresse de 73 %.
Le nombre de titres téléchargés sur les plateformes de téléchargement légal a doublé par rapport au premier semestre 2005 passant de 6.6 à 13.3 millions de titres,
40 % des titres achetés sont téléchargés (contre 25 % au premier semestre 2005).
La part des ventes physiques de singles dans la consommation de titres musicaux perd donc 15 points passant de 75 % à 60 % à une année d’intervalle.
12 millions de sonneries téléphoniques ont été achetées (contre environ 6.5 millions au premier semestre 2005),
A deux années d’intervalle, le marché du numérique a été multiplié par 3.5 et la progression des ventes en téléchargement (x par 8.7) a été trois fois plus importante que celles des revenus de la téléphonie mobile (x par 2.6).
 Meilleures ventes (source Ifop Tite Live)

Le marché de gros de la musique enregistrée représente ainsi 373 millions d’euros contre 409 millions au premier semestre 2005 (-8.8 %).

Au sein des ventes physiques :

Les ventes de disques en magasins (marché de détail TTC) ont chuté de 10.5 % en valeur et de 21.5 % en volume.
Le marché de détail des albums continue de se déconcentrer : si globalement, les ventes d’albums en magasins baissent de 21 %, le volume des 200 meilleures ventes d’albums du semestre chute de 32 %.
Ainsi la part du TOP albums (200) ne cesse de se réduite passant de 45.7 % au premier semestre 2003 à 32 % au premier semestre 2006.
 Les sorties commerciales d’albums francophones restent stables alors que les sorties d’albums internationaux chutent de 36 %.La part des artistes francophones dans la commercialisation d’albums a gagné 13 points en cinq ans passant de 19 % en 2001 à 32 % en 2006. Le solde des nouvelles signatures d’artistes poursuit sa reprise après la chute de 2003 et 2004 : 34 nouveaux artistes francophones signés au premier semestre 2006 contre 24 en 2005 mais 68 en 2002.Dans le domaine de la diffusion musicale en radio, le nombre d’entrées en play list est en baisse pour la troisième année consécutive : 1 388 titres sont entrés en play list au cours de ce semestre soit 9 % de moins qu’en 2003. Ce sont les titres francophones qui ont souffert de ce resserrement. Aujourd’hui, 2 % des titres totalisent 65 % des diffusions.

L’Actualité du Disque 2006

En vente au prix de 20 euros
A la librairie de l’IRMA – 20 rue Soleillet –
75020 PARIS
Tél : 01 43 15 11 19
SOMMAIRE
Le Marché Français de la musique enregistrée
• Les évolutions significatives de l’année 2005
• Le marché français de la musique enregistrée
• Les meilleures ventes de l’année 2005
• La saisonnalité des ventes de disques
• La production musicale en 2005
• Dix ans de production musicale
• La musique francophone à l’étranger
• L’offre de musique numérique : panorama et perspectives
Le Marché Mondial
• Panorama de l’offre numérique mondiale
• Le marché mondial de la musique enregistrée
• La mise à disposition et les téléchargements illicites sur Internet
• La mise à disposition et les téléchargements illicites sur Internet : quelques chiffres
• L’action de la SCPP
• Education et sensibilisation du public : l’action de la filière musicale
Musique et médias
• Musique et radio
• Musique et télévision
• Musique et publicité
La distribution
• Analyse de l’évolution des ventes audio par circuit de distribution
• Analyse de l’évolution des ventes vidéo par circuit de distribution
La consommation
• L’évolution des principaux marchés de biens culturels
• L’évolution du prix du disque
• L’évolution du comportement des consommateurs de musique
Les palmarès
• Les Victoires de la musique
• Les Victoires de la musique classique
• Les Victoires du Jazz
• Le Prix Constantin 2005
Les certifications décernées en 2005• Les seuils de certifications dans les principaux marchés

Le SNEP
• Missions et organisation
Nos membres

Bilan économique de l’année 2005

Bilan économique de l’année 2005
Les tableaux de bord de la production 1995-2005 TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION 2005
Les classements des meilleures ventes 2005 Les classements des meilleures ventes 2005 (IFOP-TITE LIVE)
Les certifications de l’année 2005 Les certifications de l’année 2005
Les chiffres clés de la radio (Yacast) Les chiffres clés de la radio et de la télévision 2005 (Yacast)
Les chiffres clés de la télévision (Yacast) Les chiffres clés de la télévision 2005 (Yacast)
Les performances à l’export en 2004 – Performances a l’export 2004

Bilan économique 9 premiers mois 2005

Bilan économique au premier semestre 2005
Le marché du disque au premier semestre 2005
Le Classement des meilleures ventes IFOP/TITE LIVE – Chiffres clés du premier semestre

Synthèses thématiques 2005
Rapport IFPI sur la musique en ligne – 2005

Les communiqués 2003