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A la veille de l’arrivée d’un acteur majeur sur le marché du streaming, les producteurs membres du SNEP réaffirment leur ambition pour réussir le challenge de ce nouveau mode de consommation de la musique.

 La révolution du streaming permet de recréer de la valeur autour de cet usage innovant et au bénéfice de tous. La forte croissance de ses revenus depuis le début de l’année confirme la dynamique observée sur le marché français en 2014.

 C’est  l’abonnement qui s’affirme comme le modèle pérenne de rémunération : ses revenus ont triplé depuis 2013 et représentent désormais 20% des revenus du marché français  et plus de la moitié du chiffre d’affaires numérique ! L’abonnement rémunère la création à sa juste valeur et notamment les artistes, qui bénéficient sur le streaming de royautés supérieures à celles des ventes physiques.

 L’horizon s’éclaircit à mesure que de plus en plus de Français streament et basculent vers une logique d’accès à la musique. Les comportements changent : en moins d’un an, les 200 titres les plus écoutés du Top Streaming ont doublé leur volume d’écoutes, passant de 30 à 60 millions d’écoutes chaque semaine.  Chaque mois, 11 millions de français écoutent leur musique sur les plateformes de streaming audio.

 Si le retour à la croissance peut être envisagé, toutefois, tous les streams ne se valent pas. Mais cette trop grande disparité des rémunérations du streaming ne saurait être un prétexte pour légitimer une collectivisation à marche forcée des revenus des artistes, qui casserait la dynamique du marché.

 Il est capital que les pouvoirs publics accompagnent ce mouvement et n’entravent pas le potentiel de ce marché par une régulation excessive et inadaptée.

  Contact : Guillaume Leblanc  – Tel : 01 47 38 04 04   –

 

#NewMusicFridays

@Friday4newmusic

 

A PARTIR DU VENDREDI 10 JUILLET 2015

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 Un jour unique de sortie hebdomadaire pour les nouveautés musicales dans le monde à partir du 10 juillet prochain.

  • Chansons et albums seront disponibles le vendredi à minuit 01 minute dans plus de 45 pays.
  • Les fans n’auront plus à attendre qu’une nouveauté déjà commercialisée ailleurs soit disponible dans leur pays.

Le vendredi 10 juillet 2015, aura lieu la première sortie synchronisée à l’échelle internationale pour les nouveautés musicales. Cette harmonisation, réalisée par les maisons de disques, les distributeurs de musique physique et numérique, et les artistes, permettra au public de découvrir les nouveaux titres et albums en même temps, où qu’il soit.

Jusqu’alors, le jour de la commercialisation des sorties musicales variait selon les pays : le lundi en France et en Grande-Bretagne, le mardi aux USA et au Canada, et le vendredi en Australie ou en Autriche.

Cette coordination internationale donnera à tous un accès légal simultané aux nouveaux enregistrements, et mettra un terme à la frustration de certains consommateurs.

En pensant vendredi….on pensera nouvelles sorties

Un jour unique de sorties musicales dans le monde, c’est l’opportunité pour les artistes et les labels de créer un vrai rendez-vous avec le public. A partir de cet été,  le vendredi ne sera plus simplement le début du week-end mais le jour des nouveautés de la musique.

A un mois du Jour J, les acteurs de la musique enregistrée lancent la campagne qui accompagnera ce changement en dix langues dans le monde. Un site Internet www.newmusicfridays.com est ouvert à tous ceux qui voudront en savoir plus.

 Cette initiative a pu voir le jour grâce à l’implication et la concertation internationales entre maisons de disques, distributeurs et détaillants de musique, sous l’impulsion d’un comité de pilotage regroupant les parties prenantes, dont l’IFPI, WIN-Impala, la FIM. Les chaînes logistiques et les calendriers marketing ont été repensés et adaptés.

Dès le 10 juillet prochain, Les Tops hebdomadaires seront également publiés le vendredi et ces classements, réalisés en France par GFK, comptabiliseront les meilleures ventes et écoutes, du vendredi au jeudi.

Le Top streaming, diffusé depuis mai dernier sur D17 tous les mardis à 17Hh50 sera désormais diffusé tous les vendredis à 17h30 à compter du 10 juillet .

Contact France : Guillaume Leblanc

Tel :  01 47 38 04 04 –

Email : guillaume.leblanc@snepmusique.com

Contacts IFPI : Adrian Strain or Alex Jacob, IFPI

Tel: +44 (0)20 7878 7939 / 7940

Email: adrian.strain@ifpi.org /alex.jacob@ifpi.org

 

 

LE VOLUME ÉCONOMIQUE DE LA FILIÈRE MUSICALE FRANÇAISE À L’INTERNATIONAL FRANCHIT LA BARRE DES 600M€, EN 2014.

Le Bureau Export a repris et consolidé les indicateurs rassemblés dans le cadre du gruope de réflexion sur l’export de la musique réuni en 2013 (GREM), en étayant et en mettant à jour chaque chiffre aec les professionnels concernés. Sources complémentaires interrogées : ADAMI, CNV, CSDEM, FEVIS, SACEM, SCPP, SPEDIDAM, SPPF.

  • Plus de 600M€ de revenus générés à l’international par la filière musicale française, en 2014

Basé sur le coefficient mutiplicateur élaboré dans le cadre du GREM en 2013, ce chiffre est en augmentation depuis la dernière estimation concernant l’année 2012 (574M€).

Le volume économique de la filière musicale française à l’international est en constante progression depuis 2010 (Musiques Actuelles et Musiques Classiques).

  • Derrière ces chiffres, une multitude d’artistes et de créateurs, de tous les horizons musicau, et des professionnels pour les accompagner au-delà des frontières.

De nombreux succès chaque année, qui se poursuivent en 2015 : Stromae 650K exemplaires de l’album ‘Racine Carrée’ et 1M de singles ‘Papaoutai’ écoulés à l’export, tournée US au printemps dernier (Coachella, SXWS), en Afrique, au Brésil DAVID 750k ventes du dernier album ‘Listen’ à l’export, 69M de stream Spotify du single ‘Hey Mama’, Echo Awards 2015 (DE)

ZAZ 300k albums ‘Paris’ écoulés à l’export, 17 dates en Amérique Latine début 2015 (15 000 personnes à Sao Paulo !), Echo Award 2015

CHRISTINE AND THE QUEENS 2ème artiste programmée à SXSW la plus streamée sur Spotify, single Gold au Pays-Bas, album Gold en Belgique

IBEYI programmées dans 11 festivals européens après leur showcase à Eurosonic, présence remarquée à SXSW, presse US élogieuse et concerts sold-out

IBRAHIM MAALOUF tournée US sold-out en mai, concerts à venir aux Pays-Bas, UK, Allemagne, Espagne…

ISABELLE FAUST BBS Music Magazine Chamber Music Award (UK), Preis der Deutschen Schallplattenkritik (DE), concert avec le Philharmonique de Berlin

BRIGITTE belle tournée Chine:HK au printemps 2015 et #1 FM Powerplay (JP)

BLICK BASSY nouvelle synchro monde Apple/IPhone6 (TV/Web)

THE AVENER #1 iTunes dans + de 20 pays en Europe.

Des Grammy Awards (US) pour ALEXANDRE DESPAT, ANGELIQUE KIDJO et ANNE-SOFIE VON OTTER.

  • Plus de 250M€ de revenus en provenance de l’international pour la filière musicale française, en 2014.

  • Le chiffre d’affaires export réalisé par les ventes de musiques enregistrée bascule dans le digital à plus de 50%, en 2014

Les ventes de musique enregistrée réalisées à l’export en 2014 sont à 58% des ventes numériques.

A titre de comapraison, en 2014, 30% des ventes réalisées sur le marché français sont numériques : le niveau du CA export en 2010. [Source : SNEP]

  • Près de 60M€ de chiffre d’affaires réalisé par les ventes de concerts de Musiques Actuelles et Musiques Classiques à l’international, en 2014.

Le chiffre d’affaires export des producteurs de spectacles de Musiques Actuelles est estimé par le CNV à 53M€, et celui des ensembles indépendants de Musiques Classiques est estimé par la FEVIS à 5M€, pour l’année 2014.

  • Contact Bureau Export :

Fabrice Rebois – Directeur Général / fabrice.r@french-music.org

Gaëlle Heurtebis – Responsable de la Communication / gaelle.h@french-music.org / 01 49 29 52 19

IFPI welcomes adoption of European Commission’s Digital Single Market Strategy

Brussels, 7th May 2015 – IFPI welcomes the adoption of the European Commission’s Digital Single Market Strategy. The music industry has developed a successful digital market for music in Europe, licensing hundreds of services and offering unprecedented consumer choice. Europe’s music sector is a diverse landscape of more than 200 digital services, offering 43 million music tracks to EU citizens.

A successful digital music industry that invests in and rewards artists needs a fair marketplace. We look to the Commission’s DSM Strategy to support our industry’s efforts by providing a fair environment in which to do business. To achieve that, a targeted, evidence-based approach is needed.

The Commission’s DSM Strategy contains key positive elements. It recognises the need to clarify the role of certain online platforms which distribute copyright content while claiming the benefit of safe harbours. This is an important step towards creating a more level playing field between online operators and the creative sectors. The DSM Strategy also recognises the need for continued help for the creative sectors in protecting their rights, by improving cross-border enforcement and developing a greater duty of care for online intermediaries.

We look forward to the Commission’s further proposals on these key elements of the Digital Market Strategy.

Notes to editors:

About IFPI

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in 63 countries. It also has affiliated industry national groups in 57 countries.  IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, campaign for record producer rights and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

Background notes

On 6 May 2015, the European Commission announced its long planned Digital Single Market Strategy, which comprises 16 separate initiatives aimed at improving e-Commerce in Europe and strengthening the digital market for goods and services.

According the European Commission, the Digital Single Market Strategy includes a set of targeted actions to be delivered by the end of next year (see Annex). It is built on three pillars: (1) better access for consumers and businesses to digital goods and services across Europe; (2) creating the right conditions and a level playing field for digital networks and innovative services to flourish; (3) maximising the growth potential of the digital economy.

Among other points, the Commission will review the role of online platforms in the market, and how best to tackle illegal content. The strategy also aims to improve all forms of cross-border e-commerce, tackle certain instances of geo-blocking, and “improve people’s access to cultural content online”.

The press release can be found at http://europa.eu/rapid/press-release_IP-15-4919_en.htm

The full communication is available at http://ec.europa.eu/priorities/digital-single-market/docs/dsm-communication_en.pdf

For further information please contact Daniel Friedlaender, Adrian Strain or Alex Jacob, IFPI

 

daniel.friedlaender@ifpi.org  / adrian.strain@ifpi.org  / alex.jacob@ifpi.org

 

Tel.  +32 25119208 or  +44 (0)20 7878 7935

COMMUNIQUE DE PRESSE

Twitter : @SNEP / Tags : #Topstreaming

Les producteurs de musique membres du SNEP, de la SCPP et leurs partenaires plateformes de streaming se réjouissent du partenariat conclu avec D17 qui diffusera le TOP STREAMING à partir du 26 mai prochain.

Première émission télévisée dédiée à ce classement, ce rendez-vous hebdomadaire du mardi 17h50-18h50 incarne le succès grandissant de l’usage du streaming en France. En effet, chaque semaine près de 50 millions d’écoutes de titres sont comptabilisées par GFK, à partir des scores déclarés par les plateformes de streaming du panel : Deezer, Fnac, music  Me, Spotify, Google Play, Napster, Qobuz et Xbox.

Depuis sa création en septembre dernier, le TOP STREAMING est le révélateur de l’engouement du public pour ce mode de consommation de musique, qui devance désormais le téléchargement.

A son lancement en septembre 2014, la chanson en tête du TOP streaming rassemblait près d’un million de streams par semaine. Huit mois plus tard, ce chiffre a doublé.

Au-delà du caractère innovant de cette émission, les producteurs saluent l’initiative de D17 qui installe un  programme récurrent  dédié à la musique, à l’heure où celle-ci manque considérablement d’exposition en télévision.

Contact SNEP – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04

IFPI publishes RECORDING INDUSTRY IN NUMBERS – an essential guide to the global music market

L’IFPI publie aujourd’hui “RECORDS IN NUMBERS”, guide annuel exhaustif du marché de la musique enregistrée dans le monde. Le panorama des ventes, l’évolution des tendances et de la consommation de musique y sont analysées pour 50 territoires.

London, 20thApril 2015 – IFPI today publishes its annual Recording Industry in Numbers, providing comprehensive data for almost 50 territories and in-depth analysis of industry and consumer trends across the global recorded music sector.

The Recording Industry in Numbers (RIN) is the essential guide to the global music business, containing a wealth of definitive data compiled by IFPI.  Key highlights of the 2015 edition include:

  • Revenue streams.  Detailed analysis of the industry’s diverse and evolving revenue streams, as income from digital matches that from physical sales for the first time. Streaming has overtaken download revenue in no fewer than 37 markets with subscription revenue now worth 23 per cent of the total digital market.
  • Market trends.  Comprehensive data on global, regional and national music market trends, focusing both on 2014 and past years. The overall market in 2014 was essentially flat, with revenues declining by 0.4 per cent to US$14.97 billion, while global digital revenues increased by 6.9 per cent to US$6.85 billion.
  • National and regional markets.  Review of market performance in national and regional markets, where digital revenues are growing fast on the spread of licensed services and consumers’ move to mobile.  Latin America is the region with the fastest digital growth in recent years, with revenues up 7.3 per cent in 2014.
  • Consumer research.  The RIN features exclusive data from Ipsos across 13 of the leading music markets showing changing consumer behaviour in accessing music. Analysis of the shift from ownership to access to music, increasing consumption on mobile devices, and comparative consumption from licensed and unlicensed sources.
  • Global charts.  IFPI compiled three definitive global charts of 2014: the top 50 global albums chart; the top 20 global digital singles chart; and its Global Recording Artist Chart, topped by Taylor Swift in 2014, which honours the most popular artists across physical formats, downloads and streaming.
  • Innovations in digital services.  Analysis of the latest developments among the world’s key digital services.
  • Mobile music.  Analysis of the key developments in technology that are enabling consumers to access music in increasingly varied ways such as the growth of smartphones and music apps.

Frances Moore, chief executive of IFPI, says:  “IFPI’s Recording Industry in Numbers is the most comprehensive overview of the global recorded music market available.  Within its pages is analysis of global trends in the business and in-depth statistics covering almost 50 markets worldwide.  The broad picture that emerges is of an industry that has transformed itself for the digital age, adapting its business models and licensing hundreds of services and millions of tracks for use online.”

– Ends –

For further information please contact Adrian Strain or Alex Jacob

Tel.  +44 (0)20 7878 7939 / 7940

Accessing the report

To find out more about the report, including full contents list, list of key tables, sample and how to purchase a copy please go to http://rin.ifpi.org/

Notes to editors:

About IFPI

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in 63 countries. It also has affiliated industry national groups in 57 countries.  IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, safeguard the rights of record producers and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

Headline data from Recording Industry in Numbers 2015:

  • Overall global recorded music trade revenues declined by 0.4 per cent in 2014.  This was influenced by the 5.5 per cent decline in Japan, the world’s second largest recorded music market which is at the start of its digital transition.  Excluding Japan, global revenues increased by 0.7 per cent.

 

  • The US remains at the head of the top 20 markets table and increased in value by 2.1 per cent in 2014; the third largest market, Germany, increased in value by 1.9 per cent.  There was strong digital growth in many emerging markets including Argentina (+67.7%), Colombia    (+94.9%), Indonesia (+129.0%), Peru (+96.5%), South Africa (+61.5%) and Venezuela (+272.8%).
  • Revenue from digital channels increased by 6.9 per cent in 2014 and now accounts for 46 per cent of overall industry trade revenues, on a par with physical sales for the first time.  Downloads remain the biggest source of digital revenues, accounting for 52 per cent of the digital market in 2014, but declined in value by 8.0 per cent.
  • Revenues from subscription services increased by 39.0 per cent in 2014 to US$1.6 billion.  Global revenues from subscription and advertising-supported streams now account for 32 per cent of digital revenues, up from 14 per cent in 2011.  Streaming revenues have now overtaken download sales in no fewer than 37 markers.  It is estimated that more than 41 million people worldwide now pay for a music subscription, up from just eight million in 2010.
  • Revenues from physical format sales declined by 8.1 per cent in 2014 to US$6.8 billion.  There is a marked variation by country, with physical format sales taking a robust share of the overall market in Austria (65%), France (57%), Germany (70%), Japan (78%), Poland (71%) and South Africa (62%).  Vinyl remains a niche product, accounting for 2 per cent of global revenues, but the format continues to revive with sales increasing 54.7 per cent in 2014.
  • Global performance rights revenue increased by 8.3 per cent in 2014.   This income from broadcasts and public performance was worth US$948 million, now accounting for 6 per cent of total record industry revenue.   Synchronisation revenues increased by 8.4 per cent to US$347 million, now worth 2 per cent of the global market.
  • The IFPI Global Recording Artist Chart was topped by Taylor Swift.  The chart captured the popularity of artists across multiple licensed channels, including streams on access services such as YouTube and Spotify, as well as ownership services such as iTunes and physical sales across 2014.  The Top 50 Global Albums Chart was topped by the soundtrack to the motion picture Frozen, while the Top 10 Global Singles Chart was topped by Pharrell Williams with Happy.

Synthèse du Digital Music Report 2015

Nouvelle phase de transition pour l’industrie de la musique enregistrée dans un contexte numérique en évolution permanente : la mutation des usages vers le streaming, l’hétérogénéité des tendances et des revenus issus de ce nouveau mode de consommation d’un pays à l’autre, le passage du mode de propriété à celui de l’accès, sont autant de facteurs de transformation du paysage de la production musicale.

Découvrez notre synthèse du Digital Music Report 2015 (IFPI).

Digital Music Report IFPI 2015

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Le numérique à jeu égal avec le physique dans les revenus mondiaux de la musique enregistrée 

Paris, le 14 avril 2015

Pour la première fois dans l’histoire de la musique enregistrée, les revenus de la musique numérique et ceux des ventes physiques font jeu égal, annonce l’Ifpi, qui publie aujourd’hui le Digital Music Report  2015.

Télécharger le rapport complet au format PDF.

Télécharger notre synthèse au format PDF.

Le chiffre d’affaires mondial de la musique enregistrée en 2014 s’élève à 14,97 milliards $, quasiment stable par rapport à 2013 (- 0,4%).

Le streaming par abonnement devient le moteur des revenus de l’industrie musicale.

Les revenus  issus du numérique ont progressé de 6,9%, s’élevant en 2014 à 6,9 milliards $, un résultat emblématique de la profonde mutation de la musique enregistrée ces dernières années.

Ce rapport rend compte de l’évolution constante de notre secteur, avec notamment la migration des consommateurs qui délaissent le modèle de la possession de musique au profit de celui de l’accès, comme en témoigne le développement de l’usage du streaming.

Le streaming par abonnement (+39%) tire la croissance des revenus issus du numérique, alors que le téléchargement recule de -8%. Le nombre d’abonnés à des services de streaming payant progresse de 46,4% pour atteindre 41 millions d’individus dans le monde.

Avec une part de marché de 23% du chiffre d’affaires numérique mondial, les abonnements aux services de streaming ont réalisé 1,6 milliards $. Le lancement en 2015 de nouvelles offres par des acteurs clés, Music Key (Youtube), Tidal (Jay Z) et celle d’Apple, devraient confirmer et amplifier ces  performances.

Frances Moore, Directrice Générale de l’Ifpi déclare : « La musique enregistrée reste l’industrie créative la plus avancée sur le plan numérique, et après des phases de transition successives, elle poursuit sa mutation en s’adaptant aux nouveaux usages des consommateurs. La parité atteinte par les revenus issus du numérique avec ceux des ventes physiques est le premier indicateur de cette évolution. Nous sommes encore en quête d’une croissance annuelle pérenne, et si le chemin est tortueux, nous faisons chaque année un grand pas dans la bonne direction , en adoptant de nouveaux modèles, en octroyant de nouvelles licences, en investissant et en élargissant les choix  proposés aux consommateurs ».

Le Digital Music Report, dont une synthèse est ci-jointe, détaille les tendances et résultats mondiaux de la musique enregistrée, par zones géographiques et par type d’usage. Il présente les résultats d’une étude conduite en 2015 par Ipsos sur les 13 principaux marchés de la musique, qui met en avant la progression sensible de la pratique du streaming et de la notoriété des services : 69% des internautes interrogés ont utilisé un service de streaming au cours des 6 derniers mois. 38% déclarent préférer utiliser ces services plutôt que d’acquérir des CDs ou des fichiers numériques de musique.

Néanmoins, l’Ifpi estime encore à 20% la part des internautes qui utilisent régulièrement des sites illicites de P2P ou permettant le téléchargement direct (source comScore /Nielsen).

La croissance des services de streaming a  engendré un vaste  débat autour de la rémunération des artistes dans l’environnement numérique.

                                                                                                                                                                             L’IFPI a mené une étude en 2014 permettant de disposer d’une information juste sur l’évolution des royalties versées aux artistes sur les ventes d’enregistrements physiques puis numériques.
Cet état des lieux a été réalisé à partir des données des 3 majors compagnies portant sur les ventes locales de productions locales sur 18 marchés principaux, hors Etats-Unis et Japon, sur 5 ans (2009/2014). Alors que le chiffre d’affaires des maisons de disques baissait de 17% sur la période, les rémunérations versées aux artistes (royalties + avances non recoupées) fléchissaient beaucoup moins fortement (de 6%), et progressaient en termes de partage des revenus de + 13%.

En 5 ans, les maisons de disques du panel ont versé aux artistes plus de 1,5 Mds US $ sur les 18 marchés étudiés.

Un enjeu décisif pour l’industrie musicale : corriger le transfert de valeur

Si la musique enregistrée se donne tous les moyens pour s’adapter à l’environnement numérique, elle reste confrontée à des challenges majeurs pour garantir son succès à long terme. Le premier d’entre eux est celui du transfert de valeur, ce décalage injustifié entre les revenus  que certains services tirent de la musique numérique et ceux que perçoivent ses ayants droit.

C’est la première raison qui avec la piraterie, explique le fait que malgré une offre aux consommateurs en constante amélioration, la musique enregistrée n’a pas encore atteint une croissance annuelle durable.

La différence entre les sommes versées aux ayants-droit par des services comme Deezer et Spotify, et celles acquittées par certaines plateformes comme YouTube, en est la meilleure illustration. Les services d’abonnement streaming, avec 41 millions d’abonnés payants et plus de 100 millions d’utilisateurs actifs sur leurs offres gratuites ont versé plus d’1,6 milliards $ aux maisons de disques en 2014. En revanche, le revenu total des maisons de disques provenant des plateformes telles que YouTube, qui revendique à lui seul plus d’1 milliard d’utilisateurs uniques mensuels, s’est élevé à  641 millions $, soit moins de la moitié du chiffre d’affaires réalisé avec les services d’abonnements.

Ce fossé est à l’origine du transfert de valeur.

Frances Moore déclare : « Le transfert de valeur est une anomalie dans l’environnement de notre industrie qui permet à des plateformes comme Youtube ou Dailymotion de profiter d’exemption de droits d’auteur dont elle ne devraient pas bénéficier. Les lois qui ont instauré ces exonérations de responsabilité pour les simples hébergeurs au début de l’Internet –créant ainsi des « safe harbours »- n’avaient pas pour objet de dispenser des services de musique numérique  de négociations en bonne et due forme avec les ayants-droit. La loi doit être clarifiée afin que les services qui distribuent et monétisent la musique ne puissent profiter de ces exemptions ».

Jour de sortie unique des nouveautés dans le monde : la Musique, c’est Vendredi !

A partir du 10 juillet 2015, les nouveautés musicales, singles et albums, seront commercialisées le vendredi dans le monde entier. Internet et les réseaux sociaux ayant aboli les frontières, les fans de musique, où qu’ils soient, auront désormais accès aux nouveautés en même temps, et les labels auront de nouvelles opportunités de promotion à la veille du week-end

Annexe

 

 

  1. 1.     Revenus mondiaux par format: 2013 & 2014 (US$ Milliards)
Valeur 2013 (en %) Valeur 2013 Valeur 2014 (en %) Valeur 2014 % évolution en valeur
Physique 49% $7.42 Mds 46% $6.82 Mds -8.1%
Numérique 43% $6.41 Mds 46% $6.85 Mds +6.9%
Droits voisins 6% $0.88 Mds 6% $0.95 M +8.3%
Synchronisation 2% $0.32  Mds 2% $0.35 M +8.4%
MARCHE TOTAL $15.03 Mds $14.97 Mds -0.4%

 

  1. 2.     Revenus par zones géographiques (US$ Milliards)

 

 2013  2014 % évolution
Asie 3.45 3.33 -3.6%
Europe 5.37 5.36 -0.2%
Amérique Latine 0.49 0.53 +7.3%
Amérique du Nord 5.19 5.24 -1.1%

 

  1. 3.     Revenus streaming par abonnement (US$ Milliards) et estimation du nombre d’abonnés payants 2010-2014
2010 2011 2012 2013 2014 13/14  évolution en %
Revenus streaming par abonnement 0.32 Mds 0.45 Mds 0.73 Mds 1.13 Mds 1.57Mds + 39.0%
Nombre d’abonnés payants 8 M 13M 20M 28M 41M + 46.4%

 

 

Première avancée concrète du plan d’action de Fleur Pellerin contre la contrefaçon en ligne

 

Les producteurs de musique membres du SNEP et de la SCPP se félicitent de la signature ce lundi 23 mars sous l’égide du ministère de la culture et de la communication, de la  « charte des bonnes pratiques dans la publicité pour le respect du droit d’auteur et des droits voisins ». Cette charte est la première étape de l’ambitieux plan d’action contre la contrefaçon en ligne annoncé par Fleur Pellerin en Conseil des ministres le 11 mars dernier, et devrait permettre d’assécher en partie  les ressources financières des sites pirates. Ce premier pas associe les acteurs de la publicité et les ayants-droit dans une démarche commune d’éviction des sites contrefaisants.

 

Les producteurs vont poursuivre activement leur collaboration avec les pouvoirs publics pour l’élaboration d’une prochaine charte engageant les prestataires de paiement, étape suivante du processus engagé par la Ministre. Néanmoins, ces actions visant à priver les sites contrevenants de recettes, ne doivent pas occulter la nécessité d’impliquer tous les intermédiaires de l’Internet dans la lutte contre la contrefaçon et de renforcer les moyens d’action directe contre les sites diffusant massivement et sans autorisation des enregistrements protégés.

 

 

Contacts  :

SCPP : Marc Guez /  01 41 43 03 07 marc.guez@scpp.fr / @scppinfo
SNEP : Guillaume Leblanc  / 01 47 38 04 04 guillaume.leblanc@snepmusique.com / @snep

 

 

 

Plan d’action contre le piratage des œuvres : les bonnes initiatives du Gouvernement

 

#piratage

La communication de la ministre Fleur Pellerin relative à la lutte contre le piratage des œuvres sur internet à l‘occasion du Conseil des ministres de ce mercredi constitue un signal encourageant pour les producteurs de musique membres du SNEP.

Depuis de trop nombreuses années, tout un écosystème d’acteurs tirent profit du piratage industriel des contenus culturels, et notamment musicaux, au détriment du respect des droits de propriété intellectuelle. L’annonce de ce plan d’action par le Gouvernement témoigne de la volonté des pouvoirs publics de remettre enfin la lutte contre le piratage au centre de la politique culturelle, par un ensemble de mesures ciblées et pragmatiques et plus globalement, par une nécessaire coordination interministérielle sur ce sujet.

Ce plan d’action doit permettre de contrecarrer la concurrence déloyale du piratage des biens culturels en ligne au moment les Français sont de plus en plus nombreux à s’orienter vers une consommation légale de musique en ligne grâce notamment à l’explosion du streaming.

Toutefois, l’amélioration du cadre juridique actuel en matière de contrefaçon en ligne passe également par l’instauration d’une injonction de retrait prolongée des contenus illicites à six  mois afin de mettre un terme à la réapparition systématique des atteintes aux droits de  propriété intellectuelle. Le SNEP appelle de ses vœux la traduction dans la loi de cette mesure proposée par le rapport de Mireille Imbert-Quaretta.

 

Contact – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04