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Kantar Media et le Snep dotent l’industrie musicale d’un outil innovant : Bee Music, version enrichie de la base de référencement BIPP (Base de données interprofessionnelles des producteurs phonographiques).

  L’évolution d’une base référente

Issue d’un partenariat exclusif avec l’ensemble des producteurs, la base BIPP a été créée en 2008. Composée majoritairement de métadonnées, d’extraits sonores ou full tracks, de pochettes de disques, elle sert aujourd’hui au référencement des catalogues physiques et digitaux aux principaux distributeurs de musique.

Dans sa logique de performance, de qualité de services et pour répondre aux besoins des utilisateurs de toutes les informations liées aux enregistrements, qui évoluent constamment avec la transformation numérique, Kantar Media a lancé il y a 3 ans, le projet Bee Music.

L’objectif, aujourd’hui atteint, était de transformer le potentiel déjà fort existant de BIPP en un outil incontournable par sa qualité et sa richesse de contenu, pour les professionnels de la filière musicale.

« C’est une grande fierté pour nous d’avoir piloté ce projet qui va marquer l’avenir du référencement dans le marché musical. » déclare Denis Gaucher, Directeur général de Kantar Media Advertising Intelligence. « Grâce à l’expertise de nos partenaires, aux technologies employées, nous sommes en mesure de présenter un outil à la pointe de la technologie, homogène, exhaustif et dont le contenu considérablement enrichi, répond parfaitement à la demande de l’industrie musicale. »

 Pour Guillaume Leblanc, Directeur Général du SNEP, « l’enjeu crucial des métadonnées nous a conduits  à faire évoluer le potentiel de la base BIPP en un outil incontournable  pour la filière musicale. Bee Music proposera désormais l’exhaustivité et l’homogénéité des catalogues, une riche indexation des contenus, une grande variété des angles de recherches et de recommandation, ainsi qu’une conformité des métadonnées avec les principaux standards internationaux. »

Bee Music, une réalisation innovante

Développer les données de la base BIPP, les valoriser, les centraliser, les contrôler et créer ainsi une base de référencement performante et commune à toute l’industrie musicale, voilà ce qui caractérise ce projet ambitieux.

Avec le soutien du Ministère de l’industrie et du ministère de la culture et de la communication, la Base Bee Music a été conçue par un consortium composé de 6 partenaires techniques, dont Kantar Media est le leader.

Chaque acteur a pu apporter son expertise et son savoir-faire pour garantir une base de données exhaustive et performante.

 

Les partenaires du consortium :

           Partenaires consortium

Les professionnels bénéficieront désormais de ces travaux grâce à la richesse de l’information alimentée quotidiennement par 54 distributeurs physiques et 22 distributeurs digitaux.

Ils auront accès à une mine d’informations relatives à plus de 1,4 millions de produits, d’ 1,2 millions de pochettes,  de 14 millions d’extraits sonores et plus de 6 millions de full tracks.

 

Après 3 années de travaux, le projet Bee Music sera officiellement présenté le 30 mars 2016, à L’IRCAM Paris, aux professionnels de la filière musicale et aux médias.

Une table ronde composée de professionnels du secteur sera l’occasion d’échanger sur les besoins en référencement, sur les métadonnées et l’importance de ces innovations. 

 A propos de Kanta Media 

Kantar Media est l’acteur majeur des données et analyses médias. Partout dans le monde nous apportons à nos clients la « media data » nécessaire à la prise de décisions éclairées dans tous les domaines de la mesure, du suivi et des stratégies médias.
Rattaché au groupe Kantar, la branche de WPP dédiée au management de données, Kantar Media propose les informations les plus complètes et précises sur la consommation des médias, leur performance et la valeur médiatique. Retrouvez tous nos insights sur http://www.kantarmedia.com

A propos du Snep

Le Snep est un syndicat professionnel, membre de la Fédération Internationale de l’Industrie Phonographique (IFPI). Les membres du SNEP qui réalisent environ 80% du chiffre d’affaire du marché de la musique enregistrée en France sont des fabricants (presseurs, duplicateurs, studios d’enregistrement), des producteur et éditeurs de phonogrammes et de vidéomusiques. Le SNEP représente les intérêts de ses membres auprès des pouvoirs publics, ses activités recouvrent toutes les questions d’ordre juridique, fiscal, social ou économique. https://snepmusique.com

Programme –  30 mars 2016

 17H30    Discours d’accueil par l’Ircam, le Snep et Kantar Media

Introduction de Thierry Correard, Direction Générale des Entreprises (ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique) sur l’accompagnement du projet

17h40   Présentation du consortium et résultats du projet par Sophie Le Barazer et  Delphine Retho, Kantar Media

18H15    Keynote sur l’état de l’art des métadonnées par Geoffroy Peeters, l’Ircam

18H30    Table ronde « Les métadonnées : Un enjeu majeur pour la filière musicale »

Avec le développement d’Internet et des technologies numériques, les acteurs historiques  du secteur de la musique se sont repositionnés sur toute la chaîne de valeur. En quoi les métadonnées constituent-elles pour eux, mais aussi pour les nouveaux acteurs un enjeu ?

Débat animé par Gilles Castagnac, Directeur de l’Irma

–        Guillaume Quelet, VP, Digital Business – Sony Music

–        Yvan Boudillet, Directeur Stratégie Consommateurs – Warner Music

–        Ludovic Pouilly, SVP, Institutional & Music Industry Relations – Deezer

–        Hervé Riesen, Directeur-Adjoint délégué aux antennes & programmes – Radio France

–        Elisabeth Racine, Partnerships Development Manager – Cap Digital

–        Hugues Vinet, Directeur Scientifique – Ircam

Conclusion par Gilles Castagnac

19H30    Cocktail

Lieu : L’Ircam, 1 Place Igor-Stravinsky, 75004 Paris

invitation Lancement Base de données BIPP_Ircam 30 03 2016

 

Les producteurs de musique membres du SNEP félicitent Audrey Azoulay pour sa nomination comme ministre de la Culture et de la Communication.

Ils ont à cœur d’initier avec la nouvelle ministre un dialogue ouvert et fructueux sur les nombreux enjeux de la  filière musicale et saluent le travail accompli par Fleur Pellerin.

En particulier, les producteurs du SNEP réaffirment leur attachement à la poursuite de la dynamique issue des accords Schwartz et à leur mise en œuvre dans leurs différentes déclinaisons.  C’est dans cette voie du consensus et du dialogue qu’ils seront pleinement engagés aux côtés de la nouvelle ministre.

Contact : Guillaume LEBLANC – 01.47.38.04.04

Nomination du Secrétaire Général du SNEP

ALEXANDRE LASCH

Alexandre Lasch, Directeur juridique du SNEP, est nommé Secrétaire Général du syndicat au 1er janvier 2016.

Âgé de 34 ans, Alexandre Lasch est en charge des affaires juridiques et sociales du SNEP depuis 2009. Il avait préalablement travaillé à la SACEM pendant 6 ans au sein du département du droit de reproduction, Internet, Médias puis au Département juridique.

Par cette nomination, le Directeur Général, Guillaume Leblanc et le conseil syndical ont souhaité témoigner de leur volonté d’inscrire les questions juridiques et sociales davantage encore au cœur de l’ensemble des actions du SNEP.

L’IFPI vient de publier le classement des 10 artistes les plus populaires dans le monde en 2015 et c’est Adèle qui décroche le titre de “ Global Recording Artist of 2015” avec son album « 25 » qui a dépassé les 15 millions d’exemplaires vendus depuis sa sortie en novembre dernier. Elle succède ainsi à One Direction (2013) et à Taylor Swift (2014).

Cette liste est établie à partir des performances des enregistrements d’un artiste au cours de l’année écoulée, à travers toutes les formes de consommation: CDs, téléchargements, streaming audio et vidéo.

 

International music trade body names Adele the Global Recording Artist of 2015 across all music formats

 London, 8th February 2016 – Adele has been named by IFPI as the most popular recording artist across the globe in 2015, reflecting the phenomenal success of her record-breaking third album, 25.

The singer/songwriter is the third recipient of the IFPI Global Recording Artist of the year award, a unique accolade that reflects an artist’s worldwide popularity across physical formats, downloads and streams.

Adele’s success at the top of the chart was driven by the October release and subsequent phenomenal global success of lead single Hello from the album.  The track was number one in more than 30 countries worldwide, including the US, Germany, France, Italy, Australia and the UK.

Adele’s album 25 followed in November and to date has notched up worldwide sales of over 15 million.

Commenting on today’s award, IFPI chief executive Frances Moore said: “I’m delighted to be able to honour Adele as the most popular global recording artist of 2015. Her album 25 has been the runaway global sensation of the year, breaking records across the world and reaching a vast audience of fans. All of the artists in our top 10 chart have achieved incredible success – and Adele’s achievement is simply phenomenal”.

IFPI’s Global Recording Artist award and top 10 chart is the first and only ranking to accurately capture the popularity of artists across streaming channels, alongside digital and physical album and singles sales on a global basis.  Recipients in 2013 and 2014, respectively, were One Direction and Taylor Swift.

Of the top 10 artists featuring in IFPI’s 2015 global chart, Ed Sheeran took second place, one up from the third spot he occupied on the 2014 ranking.

The singer/songwriter, who released his second studio album x in June 2014, sold out Wembley stadium in the UK on three consecutive nights in summer 2015.  He also had a high profile in 2015 with a busy schedule of touring, award wins and personal appearances, whilst launching his very own record label, Gingerbread Man Records, an imprint of Atlantic Records UK.

In February 2015, Sheeran received the award for British Male Solo Artist and the top accolade for British Album of the Year for x at the 2015 BRIT Awards and in May picked up an Ivor Novello Award for songwriter of the year.  He also co-hosted the 2015 MTV Europe Music Awards in October and ended the year as Spotify’s most streamed act of all time (overtaking Eminem) with more than three billion streams, including more than 59 million listens in 2015 alone.

In third place this year was Taylor Swift, who was the recipient of the 2014 IFPI Global Recording Artist award.  Swift had a phenomenally busy  year with her October 2014 release 1989 continuing to dominate the worldwide charts in 2015 after notching up 1.3 million sales in the first week of release in the US alone.  The album subsequently went on to sell 5.5 million copies by the end of 2015 in the US.

In early 2015 Swift released a deluxe version of 1989, which had been exclusively launched the previous year at Target and, in May, she began the massive 85-date 1989 World Tour.  By the time the tour, which featured guests including Ed Sheeran and The Weeknd, ended in December 2015 it had become the highest grossing tour of the year.

Justin Bieber took the fourth spot and One Direction (recipients of the 2013 Global Recording Artist award) were placed fifth.

Top 10 Global Recording Artists of 2015 (source: IFPI)

1                 Adele

2                 Ed Sheeran

3                 Taylor Swift

4                 Justin Bieber

5                 One Direction

6                 Coldplay

7                 Maroon 5

8                 Sam Smith

9                 Drake

10              The Weeknd

The independently verified Global Recording Artist chart includes sales of albums – across digital, CD and vinyl formats; singles, both downloaded and physical; on-demand audio streams and music videos across the calendar year.

The chart includes all the music of each artist featured, not just one track or album. It uses track and album equivalents to combine measurements of downloads, physical sales and streams.

For further information please contact Adrian Strain Tel.  +44 (0)20 7878 7939 / 7935   Email: adrian.strain@ifpi.org

Notes to editors:

The compilation of the IFPI top artist chart has been independently verified through certain agreed procedures by BDO LLP.  BDO LLP has verified that IFPI has compiled the chart correctly in line with the outlined procedures.

About IFPI

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in 62 countries. It also has affiliated industry national groups in 57 countries.  IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, safeguard the rights of record producers and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

 

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 En 2015, le Snep a certifié 107 albums, 10 vidéos et 37 singles

40 artistes produits en France figurent dans le TOP 50 des meilleures ventes d’albums 2015, dont 37 chantant en français.

Les disques d’or, de platine et de diamant certifiés au long de l’année écoulée viennent illustrer ces performances, et l’on observera que les talents de la jeune génération s’affirment avec brio aux côtés des artistes confirmés.

Coups de maître pour 8 premiers albums :

DIAMANT :

Avec plus de 800 000 exemplaires vendus de « Chambre 12 », Louane décroche la plus haute distinction pour ce premier album, meilleure vente de l’année 2015.

Carton plein pour Kendji Girac qui obtient une certification double diamant pour son premier album « Ensemble » et diamant pour le second « Kendji ».

PLATINE :

Double Platine pour L.E.J. avec « En attendant l’album ».

Nekfeu avec « Feu », Mariana Kaye avec « Fearless » et Lilian Renaud avec « Le bruit de l’aube » obtiennent une certification platine pour leur premier album.

OR :

Pour Benjamin Clementine avec « At least for now », Gradur avec « L’homme au bob », Bigflo & OLI avec « La cour des grands ».

Retrouvez toutes les certifications en cliquant ci dessous, ou en utilisant la fonction « Rechercher » de notre base de données :

Les Seuils

Singles

  • Singles or : 75 000 exemplaires
  • Singles platine : 150 000 exemplaires
  • Singles diamant : 250 000 exemplaires

Albums

  • Albums or : 50 000 exemplaires
  • Albums platine : 100 000 exemplaires
  • Albums double platine : 200 000 exemplaires
  • Albums triple platine : 300 000 exemplaires
  • Albums diamant : 500 000 exemplaires

Vidéos

  • Vidéos or : 7 500 exemplaires
  • Vidéos platine : 15 000 exemplaires
  • Vidéos double platine : 30 000 exemplaires
  • Vidéos triple platine : 45 000 exemplaires
  • Vidéos diamant : 60 000 exemplaires

Les certifications albums 2015 sont basées sur les ventes physiques et téléchargement. Pour les certifications 2016, les écoutes en streaming seront agrégées aux ventes.

                                                                                                                                                                                                   logosnepnew_1                                                                                                                                                           
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#AccordSchwartz 

#Rémunérationartistes  

Moins de trois mois après la signature de l’accord Schwartz dont l’un des volets essentiels portait sur la rémunération des artistes, les producteurs de musique ont conclu le 21 décembre dernier deux accords collectifs clés avec les représentants des salariés, artistes, techniciens et permanents du secteur, en vue d’améliorer leurs revenus.

A cette occasion, le SNEP et l’UPFI saluent la voie du dialogue social, encouragée par la Ministre de la Culture et de la Communication, notamment dans le projet de Loi relatif à la liberté de création.

Quelles sont les avancées de ces accords ?

D’une part, les partenaires sociaux ont convenu d’augmenter de 1,5%  les rémunérations minimales des artistes mais aussi celles des techniciens et salariés permanents du secteur. Les producteurs consentent ainsi un effort significatif dans un contexte d’inflation nulle sur les 12 derniers mois (chiffres INSEE novembre 2015).

D’autre part, un accord a été trouvé pour débloquer des droits à revenir aux artistes musiciens, en application de la convention collective signée en 2008. Celle-ci prévoit en effet le versement à leur bénéfice de rémunérations proportionnelles aux exploitations gérées collectivement : diffusion de clips à la télévision, webcasting, attentes téléphoniques, etc.

Une part significative de ces sommes était en effet gelée du fait des sociétés civiles d’artistes, qui refusent d’appliquer la convention en question, estimant que ces rémunérations n’ont pas d’intérêt pour leurs membres, alors qu’elles n’ont pas d’équivalent ailleurs dans le monde.

Paradoxalement, les sociétés de gestion collective d’artistes rejettent la gestion collective volontaire.

Les partenaires sociaux ont donc décidé de confier la gestion collective de ces sommes à la SCPP et à la SPPF, les sociétés civiles de producteurs, jusqu’à fin 2018.

A ce stade, ce sont ainsi plus de 2.25 millions d’euros qui ont été ou vont être versés aux artistes musiciens. Ce chiffre dépassera les 3 millions d’euros lorsque tous les musiciens concernés auront été identifiés et a naturellement vocation à croître au fil des exploitations.

Ces sommes s’ajoutent aux 2 millions d’euros que la SCPP et la SPPF avaient d’ores et déjà la charge de répartir aux musiciens au titre des exploitations antérieures à l’entrée en vigueur de la convention collective. A cet égard, pour faciliter les reversements des différentes rémunérations supplémentaires, les producteurs de musique invitent les artistes musiciens ayant participé à des enregistrements de phonogrammes à se faire connaître sur la plateforme dédiée https://musiciens.lascpa.org/.

Au-delà de ces premières avancées, les producteurs restent mobilisés aux côtés des partenaires sociaux pour la mise en œuvre rapide de l’ensemble des engagements de l’accord Schwartz.

Contacts 

SNEP – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04

UPFI – Jérôme  ROGER          : 01 53 77 66 40

 

 

A l’issue du 1er  comité de pilotage du protocole d’accord « Pour un développement de la musique en ligne »  présidé par la Ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin, la filière musicale marque sa détermination à faire vivre pleinement cet accord, en engageant sa concrétisation et notamment l’ouverture des négociations nécessaires.

Dès à présent et au cours des prochaines semaines, les partenaires vont s’attacher à :

  • Coopérer à la réalisation d’une étude d’évaluation de la répartition des rémunérations entre producteurs phonographiques et interprètes, confiée au cabinet Bearing Point ,
  • Les partenaires sociaux ont adressé une lettre à Mme la Ministre du Travail et à Mme la Ministre de la Culture et de la Communication pour demander la convocation d’une commission mixte paritaire afin de « tirer un bilan précis de l’application de la Convention collective nationale de l’édition phonographique, d’y apporter toutes modifications pour améliorer son applicabilité et de mettre en œuvre, pour la part revenant aux partenaires sociaux du secteur de l’édition phonographique, les dispositions du protocole d’accord «Pour un développement équitable de la musique en ligne» signé le 2 octobre dernier. Il s’agira notamment de soumettre à la négociation collective certaines dispositions de l’objectif n° 5, conformément à l’article 5.9 du protocole d’accord, et le point 6.2.». Il s’agit de préciser et d’améliorer encore la convention qui est déjà un accord unique en Europe et dans le monde ;
  • Travailler ensemble, dans le cadre d’un groupe de travail dédié, à la mise en œuvre des outils nécessaires à l’amélioration de la transparence. Cette mise en œuvre est indispensable pour permettre aux artistes de mieux comprendre leur rémunération, et ainsi leur garantir un partage approprié de la valeur totale générée par leur travail et collectée, pour eux, par leurs labels ou leurs sociétés de gestion de droits ;
  • Travailler ensemble à une meilleure politique de rationalisation des aides en faveur de la musique entre les différentes SPRD de notre secteur ;
  • Entamer les travaux de création d’un fonds de soutien à l’emploi direct afin d’aider les TPE à maintenir leurs efforts en faveur de la production d’albums ;
  • Mettre en œuvre l’Observatoire de l’économie de la musique.

Un nouveau chapitre des relations au sein de la filière, et tout particulièrement des rapports contractuels entre artistes interprètes et producteurs phonographiques, s’est ouvert avec les accords Schwartz. Ces engagements volontaires, qui ont été salués au plan international par des organisations d’artistes interprètes et de producteurs, doivent être confirmés par l’ouverture des négociations et la mise en œuvre de l’ensemble des objectifs du protocole.

La filière musicale ne laissera pas croire que les artistes interprètes ont été écartés de ce processus et que leurs droits ont été bafoués. La signature de cet accord démontre, au contraire, qu’au-delà des divergences, voire des désaccords, l’avenir est au débat, à la confrontation, à la négociation au sein de la filière et notamment entre artistes interprètes et producteurs.

Organisations signataires : CFDT-F3C /  FELIN / GAM /  MMFF / SNAM-CGT /  SPPF / SCPP  / SFA  / SNEP /  UPFI / SNACOPVA CFE-CGC /  SNAPS-CFE-CGC  / PRODISS /  ESML / SMA

Les producteurs, membres du SNEP,  ont appris avec une profonde tristesse la disparition d’Eric Hauville, leur collègue et ami, ce lundi 7 décembre.

Agé de 58 ans, Eric était avant tout un passionné de musique, une passion qu’il a tout d’abord vécue à travers la radio. Co-fondateur en 1978 avec trois amis de l’association Radio Vallée de Seine à Rouen, devenue RVS en juin 1981, il animera de son inlassable énergie cette station, devenue une radio locale culte pendant  plus de quinze ans. Il dirigea aussi parallèlement pendant deux ans la radio électro  Maxximum lancée par RTL en 1989, radio qui allait elle aussi marquer toute une génération d’auditeurs.

Eric aimait les sons, le son électronique, celui des DJs. En 1994, il crée son propre label, Pschent, dédié à la musique Electro Lounge, qu’il  réussit à imposer comme une marque indépendante français synonyme de qualité et d’esthétique.

Ses compilations  chics pour les lieux branchés et les marques tendances  feront vite autorité. Hôtel Costes, Conran Shop, Mezzanine de l’Alcazar, Barbara Bui, Maxim’s… c’était Eric.

Après avoir vendu  plus de 8 millions de compilations Hotel Costes dans le monde, Pschent a accompagné le développement artistique de ses DJs stars, en produisant leurs albums : Stéphane Pompougnac, Charles Schilling, Albert de Paname, Emmanuel Santarromana  Sous sa direction, le label s’est aussi consacré avec son goût du travail bien fait, dans la production d’albums d’artistes tels que Grand Popo Football Club, Rouge Rouge, Pascale Borel, plus récemment Shazz et Variety Lab.

Eric avait rejoint le SNEP dès 1996 et a été depuis douze ans un administrateur dévoué et assidû de son Conseil. Les producteurs du SNEP rendent aujourd’hui hommage à leur ami, qui a partagé leurs combats  avec toute la constante et l’ardeur dont il savait faire preuve.

Nos pensées vont à sa famille et à ses proches auxquels nous adressons nos sincères condoléances.