L’édition 2017 de « l’Economie de la production musicale » est disponible !

Découvrez la  synthèse des chiffres du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes, les meilleures diffusions, les certifications.

1ère de couv_Guide Eco 2017

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L’Economie de la Production Musicale – Edition 2017

SOMMAIRE

Chapitre 1 : Le marché français de la musique enregistrée et la vitalité de la production française en 2016

Chapitre 2 : La consommation de musique : le streaming poursuit sa spectaculaire ascension

Chapitre 3 : Le marché mondial en 2016

Chapitre 4 : Musique et Médias

Chapitre 5 : Les acteurs de la distribution de musique

Chapitre 6 : Les artistes qui ont marqué l’année 2016

Les producteurs de musique du Syndicat National de l’Edition Phonographique remercient chaleureusement la ministre de la Culture pour la qualité de son écoute à l’occasion de leur rencontre, au Midem ce jeudi 8 juin, à Cannes.

 « Cette première rencontre avec les professionnels de la musique constitue indiscutablement un signal positif pour la filière musicale et illustre une volonté de travailler activement ensemble au rayonnement de ce secteur d’avenir et d’excellence pour la culture française », a déclaré Guillaume Leblanc, directeur général du SNEP.

 Dans un contexte de mutation des usages vers la consommation de musique en streaming, qui permet de dessiner des perspectives économiques encourageantes pour les producteurs et les artistes, les producteurs du SNEP retiennent particulièrement trois chantiers prioritaires évoqués par la ministre.

 Afin de garantir la juste rémunération des acteurs de la création sur les plateformes de musique en ligne, il est indispensable de clarifier le statut de l’hébergeur, dans le cadre de la réforme de la directive sur le droit d’auteur, dans la droite ligne des efforts déployés par la France depuis plusieurs années sur ce sujet.  

 Le soutien à la création et à la diversité culturelle passe également par une politique plus ambitieuse en matière de protection des droits de propriété intellectuelle sur Internet, notamment à l’attention des sites faisant commerce de contenus illicites.

 La musique est enfin un formidable vecteur d’influence et de rayonnement pour notre culture, ce qui justifierait que les pouvoirs publics s’engagent dans une politique volontariste de soutien du développement de la carrière internationale de nos artistes. 

 Sur tous ces sujets, le SNEP continuera d’être force de proposition pour promouvoir un secteur dynamique qui incarne l’excellence de la culture française et participe à l’attractivité du territoire et à l’éducation artistique et culturelle de nos concitoyens

 

 

 

 

Les producteurs de musique du SNEP félicitent chaleureusement Françoise Nyssen pour sa nomination à la tête du Ministère de la Culture et lui adressent leurs vœux de succès.

Le choix d’une femme engagée avec succès et passion depuis plus de trente ans dans l’édition et la production d’œuvres culturelles constitue un signe très positif et présage d’une politique ambitieuse et dynamique en faveur de la création. 

À travers son parcours emblématique, qui conjugue aussi bien le livre, la musique, le cinéma, que la photographie et l’art contemporain, Françoise Nyssen incarne la pluralité et l’interaction des arts dans notre pays. Son expérience sera un atout précieux pour accompagner les producteurs de musique dans le succès de leurs nouveaux modèles de diffusion.

Les producteurs du SNEP auront à cœur d’initier avec la nouvelle ministre un dialogue ouvert et fructueux sur les enjeux majeurs du secteur de la musique enregistrée. Il s’agira avant tout, à un moment décisif de mutations et de relance pour la musique enregistrée, de préserver la diversité de nos talents et la dynamique de la production.

Alors que la consommation de musique numérique explose, la clarification du statut d’hébergeur au niveau européen apparait comme indispensable et décisive, afin de mettre un terme à son dévoiement par certaines plateformes numériques et de garantir ainsi la juste rémunération des différents acteurs de la création.

La pérennité de cet écosystème passe également par une meilleure protection des droits de propriété intellectuelle sur Internet qui nécessite des mesures plus ambitieuses.

Le SNEP tient enfin à remercier Audrey Azoulay pour son action rue de Valois.

 

 

 

L’UPFI et le SNEP se félicitent de l’arrêt rendu par la Cour de cassation dans le cadre de l’affaire opposant la Spedidam aux partenaires sociaux de l’édition phonographique signataires de la convention collective du secteur.

La société de gestion collective demandait l’annulation de l’annexe 3, relative aux artistes-interprètes, de cette convention à laquelle ont souscrit l’ensemble des organisations représentatives regroupant les labels, les artistes, les techniciens et les salariés permanents des maisons de disques. Par cette action, la Spedidam contestait les droits des artistes musiciens – qu’elle prétend représenter – en leur déniant le droit d’autoriser individuellement  l’exploitation des enregistrements de leurs prestations et aux partenaires sociaux celui de prévoir un encadrement minimal des contrats de travail.

La Cour de cassation affirme la légitimité des partenaires sociaux à négocier et conclure un tel accord collectif qui, depuis 2009, aménage les modalités de la cession des droits exclusifs des artistes-interprètes salariés dans le respect de la liberté individuelle. Elle rejette donc l’essentiel des demandes des opposants au dialogue social.

Cette décision est une excellente nouvelle dans un contexte social marqué par un important mouvement de réforme de la convention collective initié par l’accord pour un développement durable de la musique en ligne. Cet accord, fruit de la médiation menée par Marc Schwartz en 2015, avait été signé par l’Etat et vingt acteurs majeurs de la filière musicale. La Spedidam, dans sa stratégie isolationniste, avait refusé d’y prendre part.

Depuis plusieurs mois, les partenaires sociaux de l’édition phonographique négocient, pour ce qui les concerne, la mise en œuvre des engagements de l’accord Schwartz et des dispositions de la loi Création qui lui ont fait suite.

Par ailleurs, la Cour de cassation réaffirme par cet arrêt que l’incorporation d’un phonogramme publié à des fins de commerce, dans un autre support, pour la réalisation d’une publicité sonore, enregistrement distinct du phonogramme, est soumise à l’autorisation de l’artiste-interprète et du producteur. Elle annule donc sur ce point la décision de la Cour d’appel qui avait jugé que l’utilisation de phonogrammes dans des publicités sonores relevait nécessairement de la licence légale et non du droit d’autoriser des ayants droit.

Enfin, la Cour de cassation renvoie les parties devant la Cour d’appel de Versailles pour un réexamen d’un article de l’annexe 3 de la convention collective stipulant qu’un montant unique peut rémunérer à la fois le travail d’enregistrement et l’autorisation de certaines exploitations de l’enregistrement.

Sur ce dernier point, les partenaires sociaux ont d’ores et déjà prévu d’engager dans les semaines à venir les négociations visant à mettre cet article en conformité avec les dispositions nouvelles de la loi Création.

 Contacts

SNEP : Guillaume Leblanc –   01 47 38 04 04  ● UPFI :  Jérôme ROGER –  01 53 77 66 40

 

A l’occasion des Victoires de la Musique, la filière musicale, représentée par l’association Tous Pour La Musique, interpelle les candidats à l’élection présidentielle en présentant 13 propositions concrètes visant à renforcer la place de la musique en France lors du prochain quinquennat. Ces propositions sont le fruit d’un large débat engagé entre professionnels de la filière, représentants politiques, universitaires et le grand public. Un sondage IFOP publié ce jour prouve la large adhésion des Français aux mesures en faveur d’une politique artistique et culturelle ambitieuse.

 « 60 % des Français et 70 % des moins de 35 ans considèrent la musique comme leur première activité culturelle, explique Bruno Lion, président de Tous Pour La Musique. Pour plus de 80 % d’entre eux, elle est un vecteur essentiel de lien social et un outil au service du rayonnement de la France à l’international. Pourtant, la culture en général et la musique en particulier sont singulièrement absentes des débats de l’élection présidentielle et des programmes politiques ».

L’ambition de Tous Pour La Musique est née de ce constat. 7 Français sur 10 ont d’ailleurs conscience de cette absence, alors même que la musique est largement reconnue comme un outil d’émancipation, un secteur économique florissant et un creuset du vivre-ensemble. Les propositions ont pour ambition de redonner toute sa place à la musique dans les futures politiques culturelles mais également de façon transversale, dans les politiques territoriales, internationales, économiques et éducatives. Ainsi trouve-t-on parmi ces 13 propositions l’augmentation nécessaire des moyens du Bureau Export de la Musique Française, le développement d’un ensemble orchestral ou choral dans chaque établissement scolaire d’ici cinq ans, ou encore la création d’instances de concertation territoriales pour garantir une offre de musique diversifiée et accessible à tous.

Pendant quatre mois, l’association a choisi d’ouvrir le dialogue aux élus, aux experts et au grand public. A l’issue de cette consultation menée via le site internet participatif www.mavoixpourlamusique.fr et à l’occasion de quatre débats thématiques à Paris, Rennes et Aix-en-Provence, Tous Pour La Musique est en mesure de présenter13propositions, largement plébiscitées par les Français, comme le montre le sondage IFOP. Ainsi, 92 % des Français souhaitent que les grandes entreprises de l’Internet qui tirent profit de la musique participent davantage au financement de la création. Le sondage révèle également les attentes des Français quant à l’accroissement de l’offre de spectacles à proximité de chez eux, de la diversité à la radio et à la télévision ou encore des moyens en faveur de l’enseignement de la musique à l’école.

Parmi les autres propositions, Tous Pour La Musique propose notamment d’offrir un concert par an à chaque élève, pour favoriser la rencontre avec les œuvres et les artistes et découvrir les métiers de la création, de créer un fonds de soutien « music tech » en faveur de la transition numérique et de l’innovation dédiée à la musique et d’étendre aux entreprises du spectacle, afin de garantir l’accueil du public dans les meilleures conditions, les crédits du fonds interministériel de prévention de la délinquance.

« Une des mesures les plus emblématiques à mes yeux, juge Bruno Lion, sera le montant des ressources qu’accepteront de consacrer les candidats au Bureau Export. Depuis plusieurs années, cet organisme accompagne le succès de nos artistes hors de nos frontières. Nous proposons d’augmenter ses moyens de 5 millions d’euros : c’est une somme insignifiante pour le budget de l’Etat mais qui décuplerait la force de frappe de la culture française à l’international ».

Présentées à l’occasion des Victoire de la Musique, ces 13 mesures vont maintenant être soumises à l’ensemble des candidats à l’élection présidentielle. Ces derniers seront invités à prendre position sur chacune d’entre elles.

Les principaux enseignements du sondage IFOP / TPLM

 « Les Français et la musique » / Février 2017

 

1.  La musique est l’activité culturelle favorite de 60 % des Français.

Ce chiffre atteint 70 % pour le public jeune (moins de 35 ans).

2.  Seul 1 Français sur 10 (11 %) pratique la musique  souvent ou de temps en temps.

Ce chiffre diminue régulièrement avec l’âge : 25 % des jeunes pratiquent la musique.

 3.  62 % des Français jugent les moyens dédiés à l’enseignement de la musique insuffisants

75 % souhaiteraient voir davantage de moyens alloués à la création d’un orchestre ou d’une chorale

 4.  90 % des Français pensent que la musique est un vecteur de lien social,  encourageant le partage, l’échange et la rencontre.

70 %  des Français pensent que la musique et les artistes sont une force de rassemblement au service d’une cause sociale ou politique.

5.   84 % des Français estiment que le succès des artistes français à l’étranger contribue au rayonnement de la France.

6.  87 % des Français sont satisfaits des offres de musique en ligne, en termes de richesse, de diversité et d’accessibilité.

En revanche :

–          43% des Français estiment qu’il n’y a pas assez de musique à la TV aux heures de grande écoute.

–          Près d’1/3 d’entre eux regrettent le manque de diversité à la radio et à la TV.

–          1/3 des Français regrettent que l’offre de spectacles à proximité de chez eux soit insuffisante.

 7.  92 % des Français considèrent que les grandes entreprises de l’Internet qui tirent profit de la musique devraient davantage participer au financement de la création.

83 %  estiment que la musique devrait bénéficier d’un taux de TVA réduit.

62 %  sont favorables à une fiscalité avantageuse pour les entreprises du secteur musical.

8.  Pour 7 Français sur 10, la musique n’est pas assez présente dans les programmes de  la campagne présidentielle.

  

Enquête menée auprès d’un échantillon de 1000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

La représentativité a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession) après stratification par région et catégorie d’agglomération.

  

A propos de TPLM

Tous Pour La Musique est une association qui fédère les professions de la musique : auteurs, compositeurs, artistes, interprètes, éditeurs, producteurs, managers, entrepreneurs de spectacles et éditeurs de services de musique en ligne, afin de promouvoir la création musicale en France dans toute sa diversité, en particulier les nouveaux talents.

 Contact presse : Jean Burkard / 06 31 23 26 10 / presse@tplmusique.org

 

 

Drake vient d’être désigné par l’IFPI comme l’artiste ayant réalisé les meilleures ventes de musique enregistrée dans le monde au cours de l’année écoulée, avec notamment le succès international de son 4ème album « Views ».

Drake est le 4ème artiste à recevoir cette récompense depuis sa création en 2013. C’est la seule distinction qui consacre le succès mondial d’un artiste, tous modes de consommation confondus : ventes physiques, téléchargements et streaming.

Views a été le premier album à atteindre le milliard de streams sur Apple Music, et One Dance, second single de l’album a été le premier titre streamé un milliard de fois sur Spotify. Les singles suivants, Pop Style, Controlla et Too Good  ont également rencontré un énorme succès à travers le monde.

Frances Moore, chief executive de l ’IFPI déclare: “ Je suis très heureuse d’avoir l’opportunité de rendre hommage à Drake en tant qu’artiste de l’année 2016 pour la musique enregistrée. Son immense succès montre à quel point son univers musical a su séduire le public du monde entier.

Notre classement « Top 10 Global Recording Artists » réunit des artistes extraordinaires dont la diversité et l’éclat en disent long sur la vitalité  passionnante de la musique aujourd’hui. »

David Bowie, qui occupe la seconde place de ce palmarès, a publié son album Blackstar deux jours avant sa disparition, en janvier 2016. Blackstar a été classé premier dans 24 pays.

Coldplay et Adèle figurent respectivement en troisième et quatrième position, avec les albums A Head Full of Dreams et 25 dont la popularité ne s’est pas démentie tout au long de l’année 2016.

L’ “IFPI Global Recording Artist award” et le  “Top 10 chart” sont les premières et les seules récompenses qui prennent en compte avec précision tous les canaux de distribution  de la musique enregistrée, qu’il s’agisse des services de streaming audio et vidéo, des ventes physiques (vinyles / CD) ou en téléchargement, pour les albums et les singles. Les performances de toutes les musiques de chaque artiste au cours de l’année écoulée sont comptabilisées.

Les précédents lauréats de ce prix sont One Direction (2013), Taylor Swift (2014) et Adèle (2015).

 Top 10 Global Recording Artists 2016

 1    Drake

2    David Bowie

3    Coldplay

4    Adèle

5    Justin Bieber

6    Twenty One Pilots

7    Beyoncé

8    Rihanna

9    Prince

10   The Weeknd

(Source: IFPI)

For further information please contact John Blewett Tel.  +44 (0)20 7878 7939  – Email: john.blewett@ifpi.org

Notes to editors:

The chart includes all the music of each artist featured, not just one track or album. It uses album equivalent units to combine measurements of downloads, physical sales and streams.

BDO LLP has independently verified that IFPI has compiled the IFPI Global Recording Artist Chart correctly in line with certain agreed upon procedures.

About IFPI

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in 62 countries. It also has affiliated industry national groups in 57 countries. IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, safeguard the rights of record producers and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.