TPLM, l’Association qui fédère les professions de la musique, accueille avec satisfaction la décision du Conseil d’État de rejeter la tentative de Question Prioritaire de Constitutionalité,soulevée au sujet des quotas radios.

L’arrêt du 14 février dernier rendu par la plus haute juridiction administrative a pour conséquence de valider la nouvelle réglementation sur les quotas radios issue de la loi Liberté de création, architecture et patrimoine.

Le Conseil d’État considère que « cette nouvelle régulation ne constitue pas une atteinte disproportionnée à la liberté de communication ou à la liberté d’entreprendre » et estime que les quotas visent à éviter « la concentration de la programmation musicale sur un nombre
restreint de titres ».

Cette décision a le mérite de rappeler le droit en validant le compromis atteint par le législateur entre une meilleure diversité en sein de la francophonie et une adaptation aux différents formats adoptés par les radios. Elle rappelle l’apport indiscutable des quotas radio
à la diversité culturelle, un dispositif essentiel de notre exception culturelle qui ne coûte rien à l’État.

La radio reste le principal vecteur de découverte des nouveautés musicales : 59% des Français déclarent découvrir les nouveautés musicales à la radio contre 15% en streaming audio, et 14% en streaming vidéo selon le baromètre MusicUsages SNEP-GFK.

La radio est un partenaire qui permet d’exposer la richesse et le dynamisme de la production francophone ; la réforme de 2016 commence d’ailleurs à porter ses fruits: selon Yacast, le nombre de nouveautés francophones en radio et le nombre de titres francophones entrés en playlists sont repartis à la hausse depuis 2 ans.

TPLM se réjouit de cette décision de principe qui profite aux auditeurs et aux artistes en préservant l’efficacité des quotas et en garantissant une plus grande diversification de la programmation sur les radios commerciales.

Contact : Aude Tillette – contact@tplmusique.org

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Les producteurs du SNEP saluent avec émotion la carrière et la personnalité de France Gall, disparue hier.

Figure immense de la chanson française, France Gall était une artiste lumineuse mais aussi une femme d’engagement, au-delà du succès et des épreuves douloureuses de la vie.

C’était une femme originale et volontaire qui a su par son talent imposer un style indémodable et des chansons inoubliables. Interprète et muse, elle a fait vivre un répertoire devenu la bande son de nos vies.

Libre dans sa tête, enthousiaste et passionnée, cette grande dame conservera une place toute particulière dans nos cœurs.

Nos pensées les plus affectueuses vont à son fils, à sa famille et ses amis.

Le SNEP prend acte de l’arrêté publié le 21 décembre dernier au journal officiel et déterminant la représentativité des organisations patronales dans le secteur de l’édition phonographique.

Pour cette première mesure de l’audience patronale, le SNEP représente 98,34 % des salariés des entreprises de ce secteur.

Cette mesure joue un rôle majeur dans la négociation des accords collectifs, puisque pour pouvoir être étendu un accord collectif doit avoir été négocié par des organisations professionnelles d’employeurs représentatives.

Le SNEP voit ainsi reconnu et conforté son rôle essentiel pour le dialogue social dans la branche et s’attachera, en étroite concertation avec l’ensemble des employeurs du secteur, à poursuivre sa mission de négociation avec les partenaires sociaux dans l’intérêt de tous les labels et distributeurs de musique enregistrée.

En ce début d’année 2018, le SNEP et les partenaires sociaux sont d’ores et déjà en train de signer un premier accord relatif à une augmentation des salaires minima prévus par la convention collective pour l’ensemble des salariés du secteur, permanents, artistes et techniciens.

 Contact – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04               

 Le festival de musiques du monde « Babel Med Music » a annoncé l’annulation de son édition 2018, suite à l’importante diminution de la subvention attribuée par la Région PACA.

 Une diminution brutale, à quelques semaines du festival, avec pour les artistes programmés, l’annulation en dernière minute de leurs concerts et showcases.

 Pour l’association « Tous Pour la Musique » (TPLM), cette annulation constitue un signal très négatif pour la Musique.

 Plus de 10.000 spectateurs assistent chaque année aux nombreux concerts et showcases permettant la découverte de nouveaux talents au Babel Med Music.

 Babel Med Music est également un salon professionnel dédié aux musiques du monde, inscrit depuis treize ans dans l’agenda de la filière musicale, en France et à l’international ; un temps fort permettant la mise en lumière de la musique dans toute sa diversité.

 TPLM s’inquiète du désengagement des territoires sur certains projets, au moment où de nombreuses études montrent que chaque Euro investi dans la Culture produit de multiples retombées économiques et sociales sur les territoires.

 TPLM est mobilisée pour que la Musique ait toute sa place, au cœur des territoires, en France, à l’international, dans toute sa diversité.

 Contact : Aude Tillette  – contact@tplmusique.org

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DONNONS A LA PRODUCTION MUSICALE LES MOYENS DE RAYONNER !

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Le Parlement a finalement adopté, dans le cadre de l’examen du projet de loi de finances rectificative pour 2017, la prorogation du crédit d’impôt à la production phonographique pour une année supplémentaire.

Les producteurs de musique saluent cette décision, même s’il ne s’agit que d’une première étape à leurs yeux. En effet, et comme l’ont reflété les débats parlementaires, il est plus que jamais nécessaire d’inscrire ce dispositif fiscal dans la durée afin d’apporter une meilleure visibilité aux projets musicaux qui nécessitent plusieurs années de développements. À ce titre, les producteurs du SNEP, de l’UPFI et de la FELIN tiennent à remercier particulièrement les députés et sénateurs ayant défendu une prorogation du dispositif pour 3 années supplémentaires.

 Alors que la ministre de la Culture annonçait récemment ses intentions de porter un projet de filière autour de la création d’une maison commune de la musique, il serait dévastateur, pour la vitalité et la diversité musicale de notre pays, que la seule aide directe dont bénéficie la musique enregistrée soit fragilisée. L’ambition de ce projet politique ne peut se faire au détriment de tout ou partie des acteurs d’une filière musicale, qui se donne les moyens de s’adapter à la nouvelle donne numérique.

 Dans ce contexte d’incertitude, c’est avec détermination et confiance que les producteurs de musique démontreront, dans les prochains mois, la pleine utilité de cet outil fiscal pour continuer à stimuler la diversité musicale et le rayonnement de nos artistes, en France et à l’international.

 Nous attendons du Gouvernement qu’il confirme son soutien à la création musicale à l’occasion des prochains textes financiers.

 Contacts :

SNEP – Guillaume LEBLANC – 01 47 38 04 04 

UPFI  – Jérôme ROGER  – 01 53 57 66 43

FELIN – Philippe COUDERC  – 05 57 59 14 13

PLFR 2017 : ne sabordez pas la diversité musicale !

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La filière musicale unie dans sa diversité se mobilise aujourd’hui pour la prorogation du crédit d’impôt à la production phonographique, à l’occasion de l’examen en nouvelle lecture du projet de loi de finances rectificative pour 2017.

Dans sa grande sagesse, le Sénat a, la semaine dernière, rétabli la prorogation du dispositif pour 3 années supplémentaires à l’appui d’amendements soutenus par 84 sénateurs, en parfaite conformité avec l’engagement public pris par le Gouvernement ces dernières semaines.

Or, aujourd’hui, la pérennité de ce dispositif se trouve menacée par l’adoption ce lundi d’un amendement en commission des finances visant à réduire à une année la prorogation de cet outil fiscal d’accompagnement de la production musicale.

Pourtant, ce dispositif fiscal, a eu des effets décisifs sur l’économie de la production musicale au cours des 10 dernières années. Dans un contexte de crise majeure et inédite du secteur de la musique enregistrée, ce crédit d’impôt a en effet contribué à préserver la production locale et à conforter la diversité musicale à laquelle nous sommes très attachés.

En permettant à toute une génération de nouveaux talents de la chanson d’être enregistrés et proposés au public, puis pour certains de connaître le succès, les nombreux projets éligibles au crédit d’impôt portés par les sociétés de production phonographique ont un effet d’entraînement résolument positif sur l’ensemble de la filière de la musique.

Au moment où la ministre de la Culture a annoncé un projet politique structurant pour notre secteur, la filière musicale, dans toutes ses composantes, appelle donc aujourd’hui de ses vœux la prorogation de ce dispositif pour 3 années supplémentaires.

 Contact : Aude Tillette  – contact@tplmusique.org

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Alors que le Gouvernement avait plusieurs fois pris l’engagement public ces dernières semaines de proroger le crédit d’impôt phonographique pour trois années, c’est avec stupéfaction que les producteurs de musique du SNEP et de l’UPFI ont pris connaissance de la décision inattendue de l’Assemblée nationale de limiter cette prorogation à une seule année, à l’occasion de l’examen par l’Assemblée nationale du projet de loi de finances rectificative pour 2017.

 Ce dispositif fiscal, qui constitue la seule aide d’Etat dont bénéficie notre secteur, a pourtant eu des effets décisifs sur l’économie de la production musicale au cours des 10 dernières années. Dans un contexte de crise majeure et inédite du secteur de la musique enregistrée, ce crédit d’impôt a en effet contribué à préserver la production locale et à conforter la diversité musicale à laquelle nous sommes très attachés.

 D’un coût modique de 10 M€ par an, il rapporte de surcroît plus au budget de l’Etat qu’il ne pèse sur les finances publiques. Ainsi, sur une période récente (2015 et 2016), 1€ dépensé en crédit d’impôt génère près de 3€ de recettes pour l’Etat.

 Les producteurs phonographiques ont un fort besoin de visibilité sur le moyen terme afin de se projeter dans leurs investissements futurs concernant les nouveaux talents.

 C’est la raison pour laquelle nous appelons de nos vœux les sénateurs à affirmer un soutien plein et entier à la production musicale française et aux nouveaux talents en votant la prorogation de ce dispositif pour trois années supplémentaires, conformément aux engagements qui avaient été pris à l’égard de la filière.

 Contacts

SNEP – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04

UPFI – Jérôme ROGER           : 01 53 57 66 43

UN GÉANT S’EN EST ALLÉ

Un géant s’en est allé. S’il était dès les années 60 l’idole des jeunes, Johnny Hallyday fut depuis, le compagnon de toutes les générations. Il a chanté nos amours et nos peines, nos envies et nos colères, il a chanté nos vies, en criant, en murmurant, en émouvant.

Les producteurs de musique rendent hommage à un talent et une carrière hors norme. Ils saluent l’interprète qui a enregistré plus de 1300 chansons, qui a travaillé avec des centaines d’auteurs et compositeurs, s’entourant des plus grands talents et faisant siens les styles de chaque époque ; ils saluent celui qui a inspiré les créateurs et celui qui, infatigable, nous a rassemblés et nous a fait chanter depuis plus de cinquante ans.

Car au-delà des dizaines de disques d’or, de platine et de diamant, Johnny  était un fantastique homme de scène, qui avait tissé un lien exceptionnel avec son public par sa générosité, son énergie, ses émotions.

Johnny Hallyday était un homme et un artiste hors du commun, tout comme l’amour que lui portent les Français et la tristesse qui les étreint aujourd’hui.

                                                   Contact : Guillaume LEBLANC –  01 47 38 04 04