L’essor du streaming par abonnement et le succès des artistes produits en France, moteurs de l’élan retrouvé de la musique enregistrée

Après 3 ans de résultats légèrement positifs, le marché français de la musique enregistrée affiche une croissance soutenue de 5,4% avec un chiffre d’affaires de 772M€ pour l’année 2019 incluant les ventes physiques et numériques, les droits voisins des producteurs et la synchronisation.

Ce résultat encourageant est le fruit du dynamisme du streaming (59% des ventes) et tout particulièrement des abonnements premium qui sont au cœur du réacteur de la création de valeur. Première source de revenus devant le CD, ils progressent de 18,5%.

DE L’AMORCE À L’ESSOR DU MARCHÉ NUMÉRIQUE : LE FRUIT DES PARTENARIATS VERTUEUX ENTRE PRODUCTEURS ET PLATEFORMES

Le nombre d’abonnements a sensiblement augmenté (+1,7 million) et franchi pour la première fois en 2019 le cap des 10% de la population. Avec les bénéficiaires des offres familles, ce sont désormais 9,4 millions de français qui écoutent la musique en streaming payant. En progression de 18,5%, les abonnements premium génèrent désormais près de 80% des revenus du streaming, et près de la moitié (46%) des ventes totales.

DES VENTES EN HAUSSE MAIS UN RÉSULTAT QUI REPRÉSENTE SEULEMENT 44% DE CELUI DE 2002

Depuis 2016, la production de musique enregistrée renoue avec la croissance mais tout n’est pas gagné pour autant.  Avec 625 M€ pour les ventes physiques et numériques, le marché 2019 rattrape tout juste le niveau d’il y a 10 ans et ne représente encore que 44% de celui de 2002.

Les ventes physiques continuent d’occuper une place significative en France, grâce à la puissance et à la diversité d’un réseau de plus de 4000 points de ventes et à la popularité réaffirmée du vinyle.

LES SCORES TOUJOURS SPECTACULAIRES DES ARTISTES PRODUITS EN FRANCE

2019 confirme encore une fois le plébiscite du public français pour les artistes produits dans l’hexagone : 19 des 20 meilleures ventes d’albums sont des productions locales, d’expression française qui plus est.

Ce score ne concerne pas simplement le haut de l’affiche puisque les talents produits en France occupent 80% du Top 200.

Derrière ces performances remarquables, il est important de relever un autre indicateur de la vitalité des productions musicales dans notre pays, celui de l’émergence de nouveaux artistes. En effet, 46 jeunes talents placent un premier album dans les 200 meilleures ventes. C’est près d’un quart du Top de l’année. Avec 121 albums et singles certifiés à l’export, la production française améliore encore les scores relevés à l’international ces dernières années, tous genres musicaux confondus et nouveaux talents compris. En 2019, ce sont 28 artistes qui ont été certifiés pour la première fois !

L’engouement des consommateurs ces dernières années pour les musiques urbaines ne se dément pas, puisqu’elles représentent dans toute leur diversité 44% du TOP albums annuel.

Mais l ’effet loupe provoqué par la consommation intensive de ces répertoires par le jeune public ne doit pas faire perdre de vue la diversité des genres musicaux produits et appréciés en France.

La pop et la chanson françaises ont connu des succès remarquables en 2019 y compris auprès des plus jeunes ; l’élargissement de la population des abonnés au streaming va progressivement corriger le phénomène de surexposition du répertoire rap, hip hop & R&B, réinstallant dans les classements une diversité plus conforme à la réalité de la consommation de musique, quelles que soient les générations.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP, commente : « Ces résultats prometteurs sont le fruit du talent des artistes, conjugué au travail des producteurs. Les labels ont repensé leurs missions, ils ont développé de nouveaux outils et de nouvelles expertises :  un tiers des effectifs des labels exercent aujourd’hui des métiers qui n’existaient pas il y a 5 ans. »

Pour accompagner les artistes dans cette nouvelle donne, les producteurs se réinventent, multiplient les services et les sources de rémunération.

Le rôle des producteurs auprès des artistes a changé, leur périmètre d’action s’est étendu bien au-delà de la production, de la promotion et de la distribution de musique.

Ils développent les revenus de leur musique bien sûr mais aussi les collaborations avec les marques grâce aux audiences et à l’engagement que génèrent les talents. Aujourd’hui les labels produisent avec les artistes des contenus toujours plus innovants pour leur permettre de renforcer sans cesse les liens étroits tissés avec le public.

 Mais l’activité des labels est fondée sur une économie de prototype, une économie du risque. Pour créer les conditions indispensables du retour à une croissance pérenne, et préserver leur capacité d’investissement, les producteurs ont besoin d’un environnement juridique et réglementaire stable et adapté.

Des défis majeurs restent à relever pour transformer les performances de ces dernières années en une croissance réellement pérenne.

D’importantes réformes sont actuellement débattues, notamment le projet de loi audiovisuel, qui risquent d’affecter un équilibre très récent et encore fragile.

Le SNEP mettra toute sa vigilance et sa détermination pour faire en sorte que ces réformes accompagnent la dynamique de croissance de la production musicale en France et ne viennent pas au contraire remettre en cause l’élan retrouvé. Dans l’immensité des contenus disponibles, le partenariat entre les labels et les artistes se renforce, l’objectif est commun : répondre aux attentes des fans, se distinguer grâce aux innovations, faire briller la musique et la faire voyager aux 4 coins du monde.

À propos du SNEP : Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2018 à 735 millions d’EUR. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact : Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

Chaque année, Le Bureau Export met en lumière les artistes ‘made in France’ qui ont rayonné dans le monde. Pour la première fois, Le Bureau Export publie conjointement les certifications export et les palmarès live, illustrant respectivement les performances de la production phonographique et de la production de spectacles à l’export. Ces classements mettent en lumière les artistes ayant marqué l’année 2019 à l’international.

L’année dernière a été une année particulièrement dynamique et riche pour la musique « made in France ». En témoignent les 121 certifications export décernées et les 5 553 dates à l’international recensées pour la seule année 2019. Qu’ils soient français ou étrangers, chacun de ces champions de l’export est accompagné par une structure française et participe au dynamisme de l’industrie musicale française.

Télécharger le bilan « Performances 2019 » réalisé par le Bureau Export

121 certifications export, 55 artistes certifiés : le succès des productions françaises à travers le monde

Le développement des réseaux sociaux et l’utilisation des services de streaming favorisent la découverte et l’accès à un plus large catalogue aux quatre coins du globe. Ainsi, le titre “Lil Mama” de Jain est devenu viral en Asie alors qu’il n’a pas fait l’objet d’un single.

L’imaginaire français fascine toujours autant : Polo & Pan incarne la nonchalance à la française ; L’Impératrice séduit par son charme frenchy ; Aya Nakamura, PNL, Lartiste font des musiques urbaines françaises une référence sur la scène internationale ; Zaz se fait l’icône d’un Paris bohème qui évoque l’âge d’or d’Edith Piaf… Dont on retrouve la vie mise en scène dans Piaf ! le spectacle en tête du Palmarès live musiques actuelles.

5 553 dates hors France répertoriées par Le Bureau Export en 2019

Le Bureau Export a recensé, auprès de 167 producteurs de spectacle, les dates de concerts de 750 artistes. Ces derniers ont visité 114 pays en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique et en Océanie.

Avec près de 600 dates répertoriées auprès des ensembles  indépendants, les spectacles de musiques classiques et contemporaine ont traversé les frontières : si l’Europe reste le premier territoire visité, l’Asie et l’Amérique du Nord se développent. Les formations de musique de chambre comme le Quatuor Modigliani et le Quatuor Arod ont décroché les deux premières places du Palmarès live musiques classiques. Les grands ensembles ne sont pas en reste : alors qu’ils fêtaient leurs 40 ans cette année, Les Arts Florissants occupent la quatrième place. Côté musique contemporaine, le public international apprécie les projets artistiques mêlant instruments et électronique, à l’image d’Accroche Note ou du Collectif Lovemusic.

Les facettes multiples du jazz français ont conquis le public international. L’éclectisme de Vincent Peirani lui vaut la première place du Palmarès jazz, soul et musiques improvisées, tandis que Tigran Hamasyan et son jazz teinté de folk arménien traverse l’Europe. Théo Ceccaldi séduit autant les programmateurs internationaux, qui l’ont plébiscité dans la sélection des Jazz Export Days, que le public international. En dehors de l’Europe, le genre se tourne vers l’Asie, deuxième continent le plus visité.

En 2019, Le Bureau Export a accompagné près de 560 projets, toutes esthétiques confondues. D’année en année, l’expertise du Bureau Export se révèle un atout stratégique : nombre de succès export 2019 ont bénéficié des services de conseil, mise en relation et aides financières de l’association.

Enfin, l’année 2020 s’annonce elle aussi prometteuse pour la musique ‘made in France’ : Aya Nakamura et L’Impératrice, deux succès export 2019, participeront au très prisé Coachella Valley Music and Arts Festival.

Contact pôle études et communication : Corinne Sadki   01 86 95 57 12 – https://www.lebureauexport.fr/
 

 

2019 ne dérogera pas à la tradition qui veut que le public français plébiscite les artistes produits dans l’hexagone : 19 des 20 meilleures ventes d’albums au cours de l’année écoulée sont des productions locales, d’expression française qui plus est.

Ce score ne concerne pas simplement le haut de l’affiche puisque les talents produits en France occupent 80% du Top 200. Derrière ces performances remarquables, il est important de relever un autre indicateur de la vitalité des productions musicales dans notre pays, celui de l’émergence de nouveaux artistes. En effet, 46 jeunes talents placent un premier album dans les 200 meilleures ventes 2019, soit près d’un quart du Top de l’année.

Enfin, l’engouement des consommateurs ces dernières années pour les musiques urbaines ne se dément pas, puisqu’elles représentent dans toute leur diversité (rap, hip hop, R&B)  44% du classement annuel ( vs 48% en 2018), confirmant le succès de ces répertoires auprès notamment du jeune public.

L’économie de la production musicale – édition 2019

L’édition 2019 de « l’Economie de la production musicale » disponible aujourd’hui.

Synthèse des résultats 2018 du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes et diffusions, les certifications.

SOMMAIRE
 
  • Chapitre 1 : Le marché français de la musique enregistrée et la vitalité de la production française en 2018
  • Chapitre 2 : La consommation de musique : le streaming poursuit sa spectaculaire ascension
  • Chapitre 3 : Le marché mondial en 2018
  • Chapitre 4 : Musique et Médias
  • Chapitre 5 : Les acteurs de la distribution de musique
  • Chapitre 6 : Les artistes qui ont marqué l’année 2018
Le dynamisme de la production française et l’essor continu du streaming, moteurs des bonnes performances du marché de la musique enregistrée.


Les résultats du premier semestre 2019 attestent de la vitalité de la production musicale et du succès des artistes français, qui s’approprient 18 des 20 meilleures ventes des 6 premiers mois de l’année.

Les productions locales représentent 80% des albums du Top 200.

Les performances des jeunes talents français sont particulièrement remarquables, 20% des meilleures ventes du semestre sont des premiers albums produits en France.

Ces scores ne sont pas un épiphénomène, mais une tendance forte dans la durée : au cours des 5 dernières années, 17 à 19 productions françaises ont figuré systématiquement dans les 20 meilleures ventes annuelles d’albums.

Avec un chiffre d’affaires de 277 M€, le marché français de la musique enregistrée affiche une croissance significative de 12,7% pour les 6 premiers mois de l’année. C’est un résultat encourageant qu’il faut néanmoins appréhender avec prudence, cette période ne représentant en moyenne pas plus de 40% du marché annuel.

En hausse de 23%, le numérique réalise désormais plus de 2/3 des revenus (vs 60% au 1er semestre 2018). En progression de 28,3% par rapport au 1er semestre 2018, le chiffre d’affaires du streaming porte la dynamique de ce marché, et représente 175,3 millions d’euros, soit 93% des revenus numériques (vs 89% au 1er semestre 2018).

Quant aux ventes physiques, elles se stabilisent et représentent encore un tiers du chiffre d’affaires grâce à un réseau de distribution unique de plus de 4000 points de ventes, et un attachement incontestable des consommateurs français au support. Mais la plus grande partie des ventes physiques restent concentrée sur le 2ème semestre et notamment sur la période des fêtes de fin d’année.

Alexandre LASCH, directeur général du SNEP, déclare :

Les abonnements streaming audio sont désormais la source majeure de la création de valeur de notre marché. Pour autant, la France compte encore moins de 6 millions d’abonnés et la marge de progression reste considérable pour transformer ce début de croissance retrouvée en un modèle pérenne.

Le développement de la musique « made in France » à l’international continue son essor et dépasse les 300 millions d’euros.
Comme chaque année, Le Bureau Export évalue le volume économique de la filière musicale française à l’international.

L’année 2018 a été riche en succès à l’export pour les producteurs phonographiques, éditeurs et producteurs de spectacles musicaux français. En croissance depuis 2010, le chiffre d’affaires à l’export de la filière dépasse en 2018 la barre des 300 millions d’euros pour atteindre les 302 millions d’euros (+6,7% par rapport à 2017).

Portée par le streaming, qui représente désormais plus de la moitié des revenus de ventes de musique enregistrée, la production phonographique française connaît une croissance à l’export sans précédent en 2018. Avec 80,1 M€, le secteur enregistre une augmentation de 16% de ses revenus par rapport à 2017.

Preuve de l’engouement international pour la production française, 37 artistes ont été certifiés cette année. Si les musiques électroniques continuent de séduire, la langue française s’affranchit des frontières et s’illustre tant dans les musiques urbaines que dans la pop et la chanson française.

Télécharger le Bilan Economique 2018 de la filière musicale à l’international réalisé par le Bureau Export

Visuel couverture Bilan Export 2018

Marché mondial 2018

IFPI 2019 Global Music Report

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Les revenus mondiaux de de la musique enregistrée en progression de 9,7%
 
  • En hausse de 34%, les revenus du streaming, portés par les abonnements payants, représentent  désormais près de la moitié du chiffre d’affaires mondial
  • l’Amérique Latine affiche le plus fort taux de progression pour la 4ème année consécutive
  • L’Asie et l’Australasie, second marché mondial de la musique enregistrée (physique et numérique cumulés)

Télécharger le Global Music Report 2019

Avec un chiffre d’affaires de 19,1 milliards de US $ en 2018, le  marché mondial de la musique enregistrée a progressé de 9,7% pour la quatrième année consécutive, selon l’IFPI, qui publie aujourd’hui le Global Music Report.

Le chiffre d’affaires généré par le streaming a progressé de 34%, et représente désormais près de la moitié (47%) du revenu mondial, sous l’impulsion du streaming par abonnement. On comptait 255 millions d’utilisateurs payants des services de streaming à la fin de l’année 2018 dans le monde. L’abonnement payant constitue aujourd’hui 37% du revenu total de la musique. Cette croissance du streaming vient plus que compenser la baisse de 10,1% du chiffre d’affaire des ventes physiques et celle de 21,2% des téléchargements.

Les investissements permanents des maisons de disques, l’innovation et les partenariats sont  autant d’atouts déployés pour faire voyager la musique des artistes vers le public du monde entier, et pour accompagner la dynamique de croissance des marchés émergents. En 2018 et pour la 4ème année consécutive, l’Amérique Latine est la région du monde qui a affiché le taux de croissance le plus élevé (+16,8%), portée notamment par la forte progression du Brésil (+15,4%) et du Mexique (+14,7%). Avec une croissance de +11,7%, la région Asie et Australasie devient le second plus important marché de la musique enregistrée dans le monde, revenus physiques et numériques confondus, avec une progression particulièrement notable de la Corée du Sud (+17,9%).

Chiffre-clés 2018

  • Croissance mondiale du CA : +9.7%
  • Revenus du streaming : 47% du CA mondial
  • Croissance des revenus du streaming payant +32.90%
  • CA Ventes physiques : -10.1 %
  • CA Téléchargements : -21.2%

Frances Moore, chief executive de l’ IFPI, déclare: “Nous constatons une quatrième année consécutive de croissance, portée par la musique de brillants artistes, qui travaillent en étroite collaboration avec les équipes talentueuses et passionnées des maisons de disques dans le monde entier.

“Les labels investissent sans cesse dans les projets des artistes, la constitution des équipes et les initiatives innovantes, aussi bien sur les marchés déjà matures que dans les régions émergentes, stimulées par la mondialisation actuelle du marché de la musique.

“À l’heure de la mutation et du développement des différents marchés, il est essentiel qu’un environnement juridique et une organisation de l’écosystème appropriés soient mis en place, pour que  la musique soit appréciée à sa juste valeur, et pour que ses ayants droits soient justement rémunérés, conditions indispensables au prochain cycle de création.

« Nous restons mobilisés pour assurer la reconnaissance et le respect du droit d’auteur dans le monde entier, et militons pour la correction du value gap  par de nouvelles règles du jeu équitables, qui assureront une juste rémunération à ceux qui créent et produisent la musique. Et surtout, nous nous attachons à tout faire pour que la musique poursuive son passionnant voyage à travers le monde. »

Note :

Global Music Report 2019: Full Report – Chiffres et analyses par pays – version payante, pour plus d’informations contacter: press@ifpi.org +44 (0)20 7878 7979 Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

À propos de L’IFPI

L’IFPI est l’organisation qui représente et assure la promotion de l’industrie de la musique enregistrée dans le monde. Elle rassemble environ 1300 labels et les major compagnies, et compte des représentations dans 57pays. La mission de l’IFPI est de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, d’œuvrer pour la défense des droits des producteurs et pour la notoriété des offres de musique dans le monde.

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

https://www.ifpi.org/

Bilan 2018 du marché de la musique enregistrée

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Télécharger le Bilan 2018 du marché de la musique enregistrée

La production musicale française en mode conquête
Pour la 3ème année consécutive, le marché de la musique enregistrée français a progressé en 2018. Si cette croissance de 1,8% reste modeste, elle confirme la tendance positive qui s’est dessinée depuis 2016, en France et dans le monde entier.

Ces résultats sont encourageants et traduisent l’adaptation de l’industrie aux nouveaux modes de consommation de la musique. Mais on est encore loin des scores du début des années 2000, avec un chiffre d’affaires équivalent à seulement 40% du marché d’il y a 15 ans.

 Le fait marquant de l’année 2018 : pour la 1ère fois, le chiffre d’affaires généré par le numérique a dépassé celui des ventes physiques. Il  représente désormais 57% des ventes globales.

 Si la part du CD continue de perdre du terrain, il résiste mieux en France que dans la plupart des autres pays, grâce à un réseau de distribution unique de plus de 4.000 points de ventes à travers le territoire. Le CD représente encore plus d’un tiers des revenus physiques et numériques.

Le support physique a aussi trouvé un nouveau relais de croissance avec l’engouement du public de 7 à 77 ans pour le vinyle. Cet  enthousiasme ne se dément pas depuis ces dernières années : avec près de 4 millions d’exemplaires écoulés, les ventes de vinyles ont quintuplé en cinq ans ! Le vinyle représente désormais près d’un cinquième des revenus du marché physique.

Mais le véritable moteur de cette croissance retrouvée c’est bien le streaming, et tout particulièrement les revenus des abonnements. Leur progression est de 23% et ils deviennent la 1ère source de chiffre d’affaires de la musique enregistrée. L’abonnement payant au streaming audio a généré à lui seul 41% des ventes de musique contre 8% il y a 5 ans. L’écoute gratuite sur les services audio et les plateformes de vidéo représentent pour leur part moins de 10% des ventes.

Le ressort de ce dynamisme ? C’est la popularité croissante des nouveaux usages, et l’industrie de la musique qui s’adapte aux attentes des consommateurs. Aujourd’hui,  près d’ 1 consommateur de musique sur 2 (46%) utilise un service de streaming audio. Parmi ces adeptes de la musique en streaming, 5,5 millions sont désormais titulaires d’un abonnement audio payant.

La pratique du streaming ne cesse de se développer et contrairement aux idées reçues, c’est loin d’être un usage réservé aux ados, même s’ils en sont les  utilisateurs les plus intensifs.  En 2018, 30% des streamers ont plus de 50 ans. L’essor constant de ce mode de consommation se traduit dans les chiffres : on a recensé 57,5 milliards de streams audio en 2018, soit + 35% par rapport à l’an dernier. Les écoutes hebdomadaires ont culminé à 1,3 milliard fin décembre.

 Alexandre Lasch, Directeur Général déclare : « Dans un marché en reconquête, nous sommes particulièrement fiers des succès spectaculaires  des artistes made in France puisqu’ils ont réalisé 19 des 20 meilleures ventes d’albums de l’année 2018, et occupent  80% du Top 200.

L’ADN des producteurs, c’est de découvrir et d’accompagner les artistes dans leur carrière. Un indicateur très important témoigne de leur engagement : l’émergence des nouveaux talents dans les meilleures performances de l’année. Sur les 200 meilleures ventes d’albums l’an dernier, 48 étaient des premiers albums dont 40 produits en France ».

Qu’ils soient les têtes d’affiche des musiques urbaines, de la pop et de la chanson françaises, des musiques du monde ou de la scène électro, les artistes produits en France ont non seulement conquis l’hexagone, mais portés par l’essor du streaming dans le monde, 37 d’entre eux ont atteint en 2018 les disques d’or, de platine, de diamant pour leurs ventes à l’export.

Assurer la relève, tout en faisant grandir les artistes qui ont déjà rencontré leur public : c’est l’objectif N°1 des producteurs pour garder le cap et continuer à investir. Ce travail intense des labels est là pour répondre aux attentes du public français, pour qui la musique reste, et de très loin, le loisir culturel préféré.

  03 2019 Graphique CP Bilan 2018

 

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2018 à 735 millions d’EUR. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

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Musique à la radio : l’efficacité des quotas

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Une année faste pour la chanson française à la radio !
Presque tous les indicateurs sont au vert en 2018, légitimant plus que jamais l’effet positif indéniable des quotas radios sur la diversité musicale et tout particulièrement de la mesure « anti-concentration » instaurée par la loi Création en 2016.

Ces mesures, que le CSA a la responsabilité de faire appliquer, ont pour objectif de doper à la fois la diffusion et la diversité francophones. Au terme de la première année complète d’application, leur efficacité est aujourd’hui largement démontrée par le bilan 2018 réalisé (pour le SNEP) par Yacast, société qui analyse les diffusions musicales.

  • Pour la première fois depuis 13 ans, un titre francophone, La même par Maître Gims et Vianney occupe la 1ère place du Top 100 Radio.
  • Le nombre des diffusions significatives (nouvelles entrées en playlist) de titres francophones a bondi en un an de près de 27%, alors que les évolutions sont habituellement de 2 à 3%. Ce sont en conséquence 1 042 titres supplémentaires qui ont fait leur entrée en programmation sur les 34 stations du panel.
  • Le nombre d’artistes francophones diffusés en radio affiche la même tendance avec une progression de plus de 10%, soit 500 artistes de plus que l’an dernier.
  • Les 100 titres les plus diffusés représentent désormais moins d’un quart des diffusions radio, soit un niveau de concentration équivalent à celui enregistré il y a 10 ans.

Les quotas radio représentent le pilier fondamental de la diversité musicale et sont le garant d’une bonne exposition francophone en radio.

Très attachée à ce dispositif depuis sa mise en place il y a 25 ans, la filière musicale se félicite de ce résultat très encourageant et salue les radios qui, en mettant en œuvre les quotas, contribuent à renforcer la diversité culturelle dans notre pays.  Elle salue la diversité exceptionnelle de tous les formats musicaux radiophoniques grâce à la bande FM la plus riche d’Europe.

Les quotas radios ont ainsi créé un cercle vertueux qu’il faut absolument conserver. La diversité culturelle est un bien précieux pour nous tous. L’existence en France d’un vivier d’artistes créatifs repose également sur des politiques publiques de régulation qui leur assurent des débouchés et des revenus sans lesquels ils disparaitraient.

La filière musicale rappelle le rôle clef des parlementaires qui en votant la modernisation des quotas radios ont permis d’en faire un outil de régulation d’une efficacité aussi rare que remarquable. Elle se réjouit d’avoir entendu Franck Riester, Ministre de la Culture, lors de ses vœux, préciser sur ce point qu’il faut « continuer dans cette voie ».

« Tous Pour la Musique » réunit l’ensemble des représentations professionnelles de la musique

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Adresse postale : C/o SNEP – 14 Boulevard du Général Leclerc – 92200 NEUILLY SUR SEINE

Tél : 01 47 38 04 04 – Fax : 01 47 38 04 00 – Site Internet : www.tplmusique.org – @TPLM Officiel