Chaque année, Le Bureau Export met en lumière les artistes ‘made in France’ qui ont rayonné dans le monde. Pour la première fois, Le Bureau Export publie conjointement les certifications export et les palmarès live, illustrant respectivement les performances de la production phonographique et de la production de spectacles à l’export. Ces classements mettent en lumière les artistes ayant marqué l’année 2019 à l’international.

L’année dernière a été une année particulièrement dynamique et riche pour la musique « made in France ». En témoignent les 121 certifications export décernées et les 5 553 dates à l’international recensées pour la seule année 2019. Qu’ils soient français ou étrangers, chacun de ces champions de l’export est accompagné par une structure française et participe au dynamisme de l’industrie musicale française.

Télécharger le bilan « Performances 2019 » réalisé par le Bureau Export

121 certifications export, 55 artistes certifiés : le succès des productions françaises à travers le monde

Le développement des réseaux sociaux et l’utilisation des services de streaming favorisent la découverte et l’accès à un plus large catalogue aux quatre coins du globe. Ainsi, le titre “Lil Mama” de Jain est devenu viral en Asie alors qu’il n’a pas fait l’objet d’un single.

L’imaginaire français fascine toujours autant : Polo & Pan incarne la nonchalance à la française ; L’Impératrice séduit par son charme frenchy ; Aya Nakamura, PNL, Lartiste font des musiques urbaines françaises une référence sur la scène internationale ; Zaz se fait l’icône d’un Paris bohème qui évoque l’âge d’or d’Edith Piaf… Dont on retrouve la vie mise en scène dans Piaf ! le spectacle en tête du Palmarès live musiques actuelles.

5 553 dates hors France répertoriées par Le Bureau Export en 2019

Le Bureau Export a recensé, auprès de 167 producteurs de spectacle, les dates de concerts de 750 artistes. Ces derniers ont visité 114 pays en Europe, en Amérique, en Asie, en Afrique et en Océanie.

Avec près de 600 dates répertoriées auprès des ensembles  indépendants, les spectacles de musiques classiques et contemporaine ont traversé les frontières : si l’Europe reste le premier territoire visité, l’Asie et l’Amérique du Nord se développent. Les formations de musique de chambre comme le Quatuor Modigliani et le Quatuor Arod ont décroché les deux premières places du Palmarès live musiques classiques. Les grands ensembles ne sont pas en reste : alors qu’ils fêtaient leurs 40 ans cette année, Les Arts Florissants occupent la quatrième place. Côté musique contemporaine, le public international apprécie les projets artistiques mêlant instruments et électronique, à l’image d’Accroche Note ou du Collectif Lovemusic.

Les facettes multiples du jazz français ont conquis le public international. L’éclectisme de Vincent Peirani lui vaut la première place du Palmarès jazz, soul et musiques improvisées, tandis que Tigran Hamasyan et son jazz teinté de folk arménien traverse l’Europe. Théo Ceccaldi séduit autant les programmateurs internationaux, qui l’ont plébiscité dans la sélection des Jazz Export Days, que le public international. En dehors de l’Europe, le genre se tourne vers l’Asie, deuxième continent le plus visité.

En 2019, Le Bureau Export a accompagné près de 560 projets, toutes esthétiques confondues. D’année en année, l’expertise du Bureau Export se révèle un atout stratégique : nombre de succès export 2019 ont bénéficié des services de conseil, mise en relation et aides financières de l’association.

Enfin, l’année 2020 s’annonce elle aussi prometteuse pour la musique ‘made in France’ : Aya Nakamura et L’Impératrice, deux succès export 2019, participeront au très prisé Coachella Valley Music and Arts Festival.

Contact pôle études et communication : Corinne Sadki   01 86 95 57 12 – https://www.lebureauexport.fr/
 

 

2019 ne dérogera pas à la tradition qui veut que le public français plébiscite les artistes produits dans l’hexagone : 19 des 20 meilleures ventes d’albums au cours de l’année écoulée sont des productions locales, d’expression française qui plus est.

Ce score ne concerne pas simplement le haut de l’affiche puisque les talents produits en France occupent 80% du Top 200. Derrière ces performances remarquables, il est important de relever un autre indicateur de la vitalité des productions musicales dans notre pays, celui de l’émergence de nouveaux artistes. En effet, 46 jeunes talents placent un premier album dans les 200 meilleures ventes 2019, soit près d’un quart du Top de l’année.

Enfin, l’engouement des consommateurs ces dernières années pour les musiques urbaines ne se dément pas, puisqu’elles représentent dans toute leur diversité (rap, hip hop, R&B)  44% du classement annuel ( vs 48% en 2018), confirmant le succès de ces répertoires auprès notamment du jeune public.

L’économie de la production musicale – édition 2019

L’édition 2019 de « l’Economie de la production musicale » disponible aujourd’hui.

Synthèse des résultats 2018 du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes et diffusions, les certifications.

SOMMAIRE
 
  • Chapitre 1 : Le marché français de la musique enregistrée et la vitalité de la production française en 2018
  • Chapitre 2 : La consommation de musique : le streaming poursuit sa spectaculaire ascension
  • Chapitre 3 : Le marché mondial en 2018
  • Chapitre 4 : Musique et Médias
  • Chapitre 5 : Les acteurs de la distribution de musique
  • Chapitre 6 : Les artistes qui ont marqué l’année 2018
Le dynamisme de la production française et l’essor continu du streaming, moteurs des bonnes performances du marché de la musique enregistrée.


Les résultats du premier semestre 2019 attestent de la vitalité de la production musicale et du succès des artistes français, qui s’approprient 18 des 20 meilleures ventes des 6 premiers mois de l’année.

Les productions locales représentent 80% des albums du Top 200.

Les performances des jeunes talents français sont particulièrement remarquables, 20% des meilleures ventes du semestre sont des premiers albums produits en France.

Ces scores ne sont pas un épiphénomène, mais une tendance forte dans la durée : au cours des 5 dernières années, 17 à 19 productions françaises ont figuré systématiquement dans les 20 meilleures ventes annuelles d’albums.

Avec un chiffre d’affaires de 277 M€, le marché français de la musique enregistrée affiche une croissance significative de 12,7% pour les 6 premiers mois de l’année. C’est un résultat encourageant qu’il faut néanmoins appréhender avec prudence, cette période ne représentant en moyenne pas plus de 40% du marché annuel.

En hausse de 23%, le numérique réalise désormais plus de 2/3 des revenus (vs 60% au 1er semestre 2018). En progression de 28,3% par rapport au 1er semestre 2018, le chiffre d’affaires du streaming porte la dynamique de ce marché, et représente 175,3 millions d’euros, soit 93% des revenus numériques (vs 89% au 1er semestre 2018).

Quant aux ventes physiques, elles se stabilisent et représentent encore un tiers du chiffre d’affaires grâce à un réseau de distribution unique de plus de 4000 points de ventes, et un attachement incontestable des consommateurs français au support. Mais la plus grande partie des ventes physiques restent concentrée sur le 2ème semestre et notamment sur la période des fêtes de fin d’année.

Alexandre LASCH, directeur général du SNEP, déclare :

Les abonnements streaming audio sont désormais la source majeure de la création de valeur de notre marché. Pour autant, la France compte encore moins de 6 millions d’abonnés et la marge de progression reste considérable pour transformer ce début de croissance retrouvée en un modèle pérenne.

Le développement de la musique « made in France » à l’international continue son essor et dépasse les 300 millions d’euros.
Comme chaque année, Le Bureau Export évalue le volume économique de la filière musicale française à l’international.

L’année 2018 a été riche en succès à l’export pour les producteurs phonographiques, éditeurs et producteurs de spectacles musicaux français. En croissance depuis 2010, le chiffre d’affaires à l’export de la filière dépasse en 2018 la barre des 300 millions d’euros pour atteindre les 302 millions d’euros (+6,7% par rapport à 2017).

Portée par le streaming, qui représente désormais plus de la moitié des revenus de ventes de musique enregistrée, la production phonographique française connaît une croissance à l’export sans précédent en 2018. Avec 80,1 M€, le secteur enregistre une augmentation de 16% de ses revenus par rapport à 2017.

Preuve de l’engouement international pour la production française, 37 artistes ont été certifiés cette année. Si les musiques électroniques continuent de séduire, la langue française s’affranchit des frontières et s’illustre tant dans les musiques urbaines que dans la pop et la chanson française.

Télécharger le Bilan Economique 2018 de la filière musicale à l’international réalisé par le Bureau Export

Visuel couverture Bilan Export 2018

Marché mondial 2018

IFPI 2019 Global Music Report

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Les revenus mondiaux de de la musique enregistrée en progression de 9,7%
 
  • En hausse de 34%, les revenus du streaming, portés par les abonnements payants, représentent  désormais près de la moitié du chiffre d’affaires mondial
  • l’Amérique Latine affiche le plus fort taux de progression pour la 4ème année consécutive
  • L’Asie et l’Australasie, second marché mondial de la musique enregistrée (physique et numérique cumulés)

Télécharger le Global Music Report 2019

Avec un chiffre d’affaires de 19,1 milliards de US $ en 2018, le  marché mondial de la musique enregistrée a progressé de 9,7% pour la quatrième année consécutive, selon l’IFPI, qui publie aujourd’hui le Global Music Report.

Le chiffre d’affaires généré par le streaming a progressé de 34%, et représente désormais près de la moitié (47%) du revenu mondial, sous l’impulsion du streaming par abonnement. On comptait 255 millions d’utilisateurs payants des services de streaming à la fin de l’année 2018 dans le monde. L’abonnement payant constitue aujourd’hui 37% du revenu total de la musique. Cette croissance du streaming vient plus que compenser la baisse de 10,1% du chiffre d’affaire des ventes physiques et celle de 21,2% des téléchargements.

Les investissements permanents des maisons de disques, l’innovation et les partenariats sont  autant d’atouts déployés pour faire voyager la musique des artistes vers le public du monde entier, et pour accompagner la dynamique de croissance des marchés émergents. En 2018 et pour la 4ème année consécutive, l’Amérique Latine est la région du monde qui a affiché le taux de croissance le plus élevé (+16,8%), portée notamment par la forte progression du Brésil (+15,4%) et du Mexique (+14,7%). Avec une croissance de +11,7%, la région Asie et Australasie devient le second plus important marché de la musique enregistrée dans le monde, revenus physiques et numériques confondus, avec une progression particulièrement notable de la Corée du Sud (+17,9%).

Chiffre-clés 2018

  • Croissance mondiale du CA : +9.7%
  • Revenus du streaming : 47% du CA mondial
  • Croissance des revenus du streaming payant +32.90%
  • CA Ventes physiques : -10.1 %
  • CA Téléchargements : -21.2%

Frances Moore, chief executive de l’ IFPI, déclare: “Nous constatons une quatrième année consécutive de croissance, portée par la musique de brillants artistes, qui travaillent en étroite collaboration avec les équipes talentueuses et passionnées des maisons de disques dans le monde entier.

“Les labels investissent sans cesse dans les projets des artistes, la constitution des équipes et les initiatives innovantes, aussi bien sur les marchés déjà matures que dans les régions émergentes, stimulées par la mondialisation actuelle du marché de la musique.

“À l’heure de la mutation et du développement des différents marchés, il est essentiel qu’un environnement juridique et une organisation de l’écosystème appropriés soient mis en place, pour que  la musique soit appréciée à sa juste valeur, et pour que ses ayants droits soient justement rémunérés, conditions indispensables au prochain cycle de création.

« Nous restons mobilisés pour assurer la reconnaissance et le respect du droit d’auteur dans le monde entier, et militons pour la correction du value gap  par de nouvelles règles du jeu équitables, qui assureront une juste rémunération à ceux qui créent et produisent la musique. Et surtout, nous nous attachons à tout faire pour que la musique poursuive son passionnant voyage à travers le monde. »

Note :

Global Music Report 2019: Full Report – Chiffres et analyses par pays – version payante, pour plus d’informations contacter: press@ifpi.org +44 (0)20 7878 7979 Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

À propos de L’IFPI

L’IFPI est l’organisation qui représente et assure la promotion de l’industrie de la musique enregistrée dans le monde. Elle rassemble environ 1300 labels et les major compagnies, et compte des représentations dans 57pays. La mission de l’IFPI est de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, d’œuvrer pour la défense des droits des producteurs et pour la notoriété des offres de musique dans le monde.

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

https://www.ifpi.org/

Bilan 2018 du marché de la musique enregistrée

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La production musicale française en mode conquête
Pour la 3ème année consécutive, le marché de la musique enregistrée français a progressé en 2018. Si cette croissance de 1,8% reste modeste, elle confirme la tendance positive qui s’est dessinée depuis 2016, en France et dans le monde entier.

Ces résultats sont encourageants et traduisent l’adaptation de l’industrie aux nouveaux modes de consommation de la musique. Mais on est encore loin des scores du début des années 2000, avec un chiffre d’affaires équivalent à seulement 40% du marché d’il y a 15 ans.

 Le fait marquant de l’année 2018 : pour la 1ère fois, le chiffre d’affaires généré par le numérique a dépassé celui des ventes physiques. Il  représente désormais 57% des ventes globales.

 Si la part du CD continue de perdre du terrain, il résiste mieux en France que dans la plupart des autres pays, grâce à un réseau de distribution unique de plus de 4.000 points de ventes à travers le territoire. Le CD représente encore plus d’un tiers des revenus physiques et numériques.

Le support physique a aussi trouvé un nouveau relais de croissance avec l’engouement du public de 7 à 77 ans pour le vinyle. Cet  enthousiasme ne se dément pas depuis ces dernières années : avec près de 4 millions d’exemplaires écoulés, les ventes de vinyles ont quintuplé en cinq ans ! Le vinyle représente désormais près d’un cinquième des revenus du marché physique.

Mais le véritable moteur de cette croissance retrouvée c’est bien le streaming, et tout particulièrement les revenus des abonnements. Leur progression est de 23% et ils deviennent la 1ère source de chiffre d’affaires de la musique enregistrée. L’abonnement payant au streaming audio a généré à lui seul 41% des ventes de musique contre 8% il y a 5 ans. L’écoute gratuite sur les services audio et les plateformes de vidéo représentent pour leur part moins de 10% des ventes.

Le ressort de ce dynamisme ? C’est la popularité croissante des nouveaux usages, et l’industrie de la musique qui s’adapte aux attentes des consommateurs. Aujourd’hui,  près d’ 1 consommateur de musique sur 2 (46%) utilise un service de streaming audio. Parmi ces adeptes de la musique en streaming, 5,5 millions sont désormais titulaires d’un abonnement audio payant.

La pratique du streaming ne cesse de se développer et contrairement aux idées reçues, c’est loin d’être un usage réservé aux ados, même s’ils en sont les  utilisateurs les plus intensifs.  En 2018, 30% des streamers ont plus de 50 ans. L’essor constant de ce mode de consommation se traduit dans les chiffres : on a recensé 57,5 milliards de streams audio en 2018, soit + 35% par rapport à l’an dernier. Les écoutes hebdomadaires ont culminé à 1,3 milliard fin décembre.

 Alexandre Lasch, Directeur Général déclare : « Dans un marché en reconquête, nous sommes particulièrement fiers des succès spectaculaires  des artistes made in France puisqu’ils ont réalisé 19 des 20 meilleures ventes d’albums de l’année 2018, et occupent  80% du Top 200.

L’ADN des producteurs, c’est de découvrir et d’accompagner les artistes dans leur carrière. Un indicateur très important témoigne de leur engagement : l’émergence des nouveaux talents dans les meilleures performances de l’année. Sur les 200 meilleures ventes d’albums l’an dernier, 48 étaient des premiers albums dont 40 produits en France ».

Qu’ils soient les têtes d’affiche des musiques urbaines, de la pop et de la chanson françaises, des musiques du monde ou de la scène électro, les artistes produits en France ont non seulement conquis l’hexagone, mais portés par l’essor du streaming dans le monde, 37 d’entre eux ont atteint en 2018 les disques d’or, de platine, de diamant pour leurs ventes à l’export.

Assurer la relève, tout en faisant grandir les artistes qui ont déjà rencontré leur public : c’est l’objectif N°1 des producteurs pour garder le cap et continuer à investir. Ce travail intense des labels est là pour répondre aux attentes du public français, pour qui la musique reste, et de très loin, le loisir culturel préféré.

  03 2019 Graphique CP Bilan 2018

 

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2018 à 735 millions d’EUR. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

 Contact – Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

Musique à la radio : l’efficacité des quotas

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Une année faste pour la chanson française à la radio !
Presque tous les indicateurs sont au vert en 2018, légitimant plus que jamais l’effet positif indéniable des quotas radios sur la diversité musicale et tout particulièrement de la mesure « anti-concentration » instaurée par la loi Création en 2016.

Ces mesures, que le CSA a la responsabilité de faire appliquer, ont pour objectif de doper à la fois la diffusion et la diversité francophones. Au terme de la première année complète d’application, leur efficacité est aujourd’hui largement démontrée par le bilan 2018 réalisé (pour le SNEP) par Yacast, société qui analyse les diffusions musicales.

  • Pour la première fois depuis 13 ans, un titre francophone, La même par Maître Gims et Vianney occupe la 1ère place du Top 100 Radio.
  • Le nombre des diffusions significatives (nouvelles entrées en playlist) de titres francophones a bondi en un an de près de 27%, alors que les évolutions sont habituellement de 2 à 3%. Ce sont en conséquence 1 042 titres supplémentaires qui ont fait leur entrée en programmation sur les 34 stations du panel.
  • Le nombre d’artistes francophones diffusés en radio affiche la même tendance avec une progression de plus de 10%, soit 500 artistes de plus que l’an dernier.
  • Les 100 titres les plus diffusés représentent désormais moins d’un quart des diffusions radio, soit un niveau de concentration équivalent à celui enregistré il y a 10 ans.

Les quotas radio représentent le pilier fondamental de la diversité musicale et sont le garant d’une bonne exposition francophone en radio.

Très attachée à ce dispositif depuis sa mise en place il y a 25 ans, la filière musicale se félicite de ce résultat très encourageant et salue les radios qui, en mettant en œuvre les quotas, contribuent à renforcer la diversité culturelle dans notre pays.  Elle salue la diversité exceptionnelle de tous les formats musicaux radiophoniques grâce à la bande FM la plus riche d’Europe.

Les quotas radios ont ainsi créé un cercle vertueux qu’il faut absolument conserver. La diversité culturelle est un bien précieux pour nous tous. L’existence en France d’un vivier d’artistes créatifs repose également sur des politiques publiques de régulation qui leur assurent des débouchés et des revenus sans lesquels ils disparaitraient.

La filière musicale rappelle le rôle clef des parlementaires qui en votant la modernisation des quotas radios ont permis d’en faire un outil de régulation d’une efficacité aussi rare que remarquable. Elle se réjouit d’avoir entendu Franck Riester, Ministre de la Culture, lors de ses vœux, préciser sur ce point qu’il faut « continuer dans cette voie ».

« Tous Pour la Musique » réunit l’ensemble des représentations professionnelles de la musique

contact@tplmusique.org

Adresse postale : C/o SNEP – 14 Boulevard du Général Leclerc – 92200 NEUILLY SUR SEINE

Tél : 01 47 38 04 04 – Fax : 01 47 38 04 00 – Site Internet : www.tplmusique.org – @TPLM Officiel

RIGHTSHOLDERS UNITE IN CALLING FOR AN EFFECTIVE SOLUTION TO THE VALUE GAP
  13th December 2018 – As Commission, Parliament and Council meet in Strasbourg to negotiate the Copyright Directive, a broad coalition of rightsholders have called for them to remember the original objective of the legislation, which is to correct the distortion of the digital marketplace caused by User Upload Content (UUC) services. The Value Gap is the mismatch between the value that some user upload services extract from creative content and the revenue returned to the creators. The full text of the letter is below.

***

We are writing to you as a group of organisations representing European authors, composers, songwriters, featured artists, picture agencies, book publishers, academic publishers, audiovisual producers and broadcasters, independent and major music producers and publishers, and news and media companies.

We have reviewed the European Commission text/non-papers on article 13 and we have serious concerns about the direction of travel.

As we reach the very final stages of this process, and negotiators seek to finalise a compromise text, we urge you to remember that the overall aim of the original European Commission proposal was to correct the distortion of the digital market place caused by User Upload Content (UUC) services, which enable users to upload content onto their sites and then profit from the availability of creative content without returning fair revenues to rightsholders, who create and invest in such content.

The fundamental elements of a solution to the Value Gap/Transfer of Value remain, as acknowledged by all three institutions in their adopted texts, to clarify that UUC services now defined as Online Content Sharing Service Providers (“OCSSP”) are liable for communication to the public and/or making available to the public when protected works are made available and that they are not eligible for the liability privilege in Article 14 of the E-Commerce Directive as far as copyright is concerned. We continue to believe that only a solution that stays within these principles meaningfully addresses the Value Gap/Transfer of Value. Moreover, licensing needs to be encouraged where the rightsholders are willing to do so but at the same time not be forced upon rightsholders.

Therefore, proposals that deviate from the adopted positions of the three institutions should be dismissed.

Unfortunately, for a number of reasons, the text now put forward by the European Commission would need fundamental changes to achieve the Directive’s aim to correct the Value Gap/ Transfer of Value.

For example, solutions that seek to qualify or mitigate the liability of Online Content Sharing Service Providers should be considered with an abundance of caution to avoid the final proposal leaving rightsholders in a worse position than they are in now. Any “mitigation measures”, should they be offered to OCSSPs, must therefore be clearly formulated and conditional on OCSSPs taking robust action to ensure the unavailability of works or other subject matter on their services.

To that end, while it may be appropriate for rightsholders or their representatives to give services access to reasonably necessary identifying information concerning unauthorised works or other subject matter, unclear or open-ended provisions potentially obliging rightsholders to play the main role in preventing unauthorised uses of their works fail to provide the necessary legal certainty and therefore fail to provide a meaningful solution to the Value Gap/ Transfer of Value.

Furthermore, any proposal whereby services can effectively choose the level of diligence which will shield them against liability would perpetuate the Value Gap/ Transfer of Value and wholly undermine this crucial draft legislation.

We trust that you will take this into consideration when discussing the draft Directive.

Yours sincerely, the undersigned.

CANAL + – media group

CEPI – European Coordination of Independent Producers

CEPIC – Center of the Picture Industry

ECSA – European Composer and Songwriter Alliance

EPC – European Publishers Council

EUROCINEMA – representing the interests of film and television producers to the European Union

EUROCOPYA – European organisation of movie and television producers’ collecting societies in charge of private copy

FEP – Federation of European Publishers

GESAC – European Grouping of Societies of Authors and Composers

IAO – International Artist Organisation

IFPI – representing the music industry worldwide

IMPALA – European association of independent music companies

IMPF – Independent Music Publishers Forum

MEDIASET – media group

STM – leading global trade association for academic and professional publishers

Tf1 – media group

VIVENDI – media group