CROISSANCE DU MARCHÉ FRANÇAIS DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE AU 1ER SEMESTRE 2023

Télécharger le bilan

Avec un chiffre d’affaires de 397 M€, le marché physique et numérique affiche une progression de 9,4% au 1er semestre 2023.

Si la plupart des indicateurs sont au vert tant pour les ventes physiques (+7,3%) que pour les exploitations numériques (+10 %) – hormis le téléchargement dont l’usage poursuit son déclin – ils doivent être interprétés à l’aune de la progression des autres grands marchés européens et de l’évolution des différents segments de consommation sur notre territoire.

Dans ce contexte, les performances sont relatives :

  • S’il montre encore des résultats positifs (+7,9%), le phénomène du vinyle se tasse, sous l’effet de l’inflation et de l’arbitrage des dépenses par les consommateurs.
  •  Le sursaut des ventes de CD, comparé à la tendance baissière constatée lors des 1ers semestres de ces dernières années est conjoncturel, du fait d’un calendrier de sorties commerciales très populaires (Indochine, Jul, Aya, Ninho).
  • Quant à la progression du revenu de l’abonnement (10%), elle reste insuffisante du fait d’un taux de conversion encore trop faible dans notre pays, alors que l’usage même du streaming s’est très largement installé et que nous devrions observer une phase de croissance plus rapide pour rattraper le niveau des grands marchés occidentaux de la musique enregistrée.

Alexandre Lasch, directeur général, déclare : « l’anomalie vient du fait que le streaming audio freemium et vidéo qui réalise désormais près de 20% du marché, contribue davantage à la progression des revenus du streaming que les offres payantes. La part de marché de ces segments dont le modèle s’appuie sur la publicité démontre la difficulté à développer en France un marché solide de l’abonnement et handicape la création de valeur. »

Alors que l’écosystème musical négocie, à la demande du chef de l’État, un modèle de financement du Centre National de la Musique, le SNEP rappelle qu’un nouvel impôt de production ciblant l’abonnement en France, ne peut pas être une option.

 

À propos du SNEP : Le syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2022 à 920 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes MusicSony Music France , TricatelUniversal Music FranceVerycords et Warner Music France.

Contact : Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

17 PRODUCTIONS FRANÇAISES EN TÊTE DU CLASSEMENT SEMESTRIEL DES MEILLEURES VENTES D’ALBUMS ET 3/4 DU TOP 200

EN TÊTE L’ALBUM «2023 ENFOIRÉS UN JOUR, TOUJOURS » DU COLLECTIF DES ENFOIRÉS AVEC PLUS DE 152 000 EQ. VENTES, DEVANT HAMZA ET DJADJA & DINAZ.

LES JEUNES TALENTS CONTINUENT DE SE DISTINGUER AUX CÔTÉS DES ARTISTES CONFIRMÉS : 33 JEUNES ARTISTES CLASSENT UN PREMIER ALBUM DANS LE TOP 200 DONT PLUS DES ¾ SONT PRODUITS EN FRANCE.

43 ARTISTES FÉMININES CLASSENT UN ALBUM AU TOP 200 DONT 22 SONT DES PROD FRANÇAISES

CETTE VITALITÉ SE CONSTATE AUSSI DANS LES RÉPERTOIRES CLASSIQUE ET JAZZ, TOUT COMME DANS LE CLASSEMENT DES TITRES LES PLUS ÉCOUTÉS EN STREAMING AUDIO (PREMIUM)

QUANT AUX PERFORMANCES DE LA PRODUCTION FRANCOPHONE EN RADIO, ELLES SE CONFIRMENT ET REPRESENTENT PRES DE LA MOITIE (46%) DES MEILLEURES DIFFUSIONS DU SEMESTRE, PARMI LESQUELLES FIGURENT 21 NOUVEAUX TALENTS.

6 TITRES FRANCAIS SE POSITIONNENT DANS LE TOP 20 DE L’AIRPLAY DU SEMESTRE

 

 

TOP ALBUMS

17 productions françaises dans les 20 meilleures ventes du semestre
3/4 de productions françaises dans le TOP 200, dont 33 premiers albums qui représentent 23% de la consommation totale

Est resté numéro 1 le plus longtemps : JUL avec l’album « C’est quand qu’il s’éteint ? » (3 semaines)

Les 3 meilleures entrées du semestre au Top 200du semestre :
Les Enfoirés – 2023 Enfoirés un jour, toujours avec 86.897 EV
Hamza – Sincèrement avec 40.458 EV
Jul – C’est quand qu’il s’éteint ? avec 38.997 EV

 

TOP STREAMING
13 titres produits en France au TOP 20

61% de productions françaises au TOP 200
Les 200 titres les plus écoutés en streaming audio payant représentent 10,5% du nombre total des écoutes payantes.

Au cours des 6 premiers mois 2023, on a recensé 60,4 milliards de streams audio, soit+ 20% vs 2022 dont 81% de streams issus des abonnements payants.

TOP ARTISTES
L’attachement du public aux répertoires  les plus achetés et écoutés en streaming 

100% d’artistes produits en France au TOP 10
67 artistes produits en France sont  installés aux 100 premières places du classement qui recense les performances de tous leurs albums au cours du semestre écoulé.

 

TOPS ALBUMS « CLASSIQUE » & « JAZZ »

Les artistes français ou produits en France en bonne position dans les classements semestriels

TOP RADIO
46 titres francophones classés dans le TOP 100 des meilleures diffusions radios au cours des 6 premiers mois de l’année

Avec 29 titres classés au TOP 100, la variété francophone est encore pour ce premier semestre, le genre dominant du classement.
Les 100 titres les plus diffusés représentent environ 30% des diffusions radio ( -3,3points vs 2022)

 

 

 

 

Le Centre national de la musique dévoile les albums et singles français les plus écoutés à l’international et annonce un disque d’or, de platine ou de diamant pour 149 artistes, soit un nombre d’artistes « certifiés » en hausse de +39% par rapport à 2021.

Ce mercredi 10 mai 2023, le Centre national de la musique publie les certifications des écoutes à l’international des artistes produits en France, en partenariat avec le SNEP. Aux côtés d’artistes déjà établis à l’export tels qu’Aya Nakamura, David Guetta, Stromae, Petit Biscuit ou encore Angèle, plusieurs artistes certifiés pour la première fois rencontrent un important public hors de nos frontières comme Orelsan ou Sofiane Pamart.

(Les certifications Export sont réalisées par le CNM en collaboration avec le SNEP)

Les performances de la production française et francophone à l’international témoigne de son dynamisme et de sa forte diversité.

L’export de la musique française se porte bien. En 2022, on comptabilise 326 certifications, dont 279 singles et 47 albums, soit une augmentation conséquente de +38% (toutes certifications confondues) par rapport à 2021.

En 2022, ce sont 63 nouveautés qui sont certifiées à l’export (albums ou singles sortis en 2021 ou 2022). Parmi elles, 11 titres parviennent à passer un nouveau seuil en moins d’un an. C’est le cas de Gjon’s Tears dont le titre « Tout l’univers », troisième au concours de l’Eurovision, totalise déjà plus de 55 millions de streams et passe de la certification Or à Platine. Plusieurs artistes obtiennent quant à eux une certification à l’export pour la première fois. C’est le cas de Tayc qui, avec plus de 47% d’auditeurs basés à l’étranger, obtient un nombre important de certifications : Platine pour « D O D O », Or pour « Le temps », « P A S C O M M E C A » et « N’y pense plus ». Son album « Fleur froide » atteint quant à lui la certification Platine. C’est aussi le cas de Sofiane Pamart dont l’album « Planet » est certifié Or à l’export.

Avec des certifications pour des artistes relevant d’esthétiques allant du métal (Carpenter Brut), à l’electro swing (ProleteR sur son titre « April Showers »), en passant par la rumba (Fally Ipupa) ou encore la pop (l’Impératrice), ces résultats révèlent la diversité musicale française et attestent de sa grande capacité de développement hors de nos frontières. Seul regret, l’export français reste encore en dessous des attentes en termes de parité femmes-hommes puisque seulement 8% des nouveautés certifiées sont portées par des femmes : Aya Nakamura, Angèle et Nej.

La langue française n’est pas une barrière à l’export

Présente dans 68% des nouveautés certifiées, la langue française est de plus en plus présente dans les titres et albums certifiés (+ 14% par rapport à 2021). La langue française est d’ailleurs portée par des artistes aujourd’hui incontournables en France comme à l’international. Aya Nakamura décroche 8 nouvelles certifications et passe notamment le seuil Platine avec son précédent album AYA (2020). Après un retour remarqué en octobre 2021 avec son single « Santé » (Diamant), l’artiste Stromae crée l’évènement avec son single « L’Enfer » en janvier 2022 (Diamant) puis avec la sortie de son album « Multitude », qui sera double Platine à fin 2022. L’opus est accompagné par une tournée internationale d’envergure, avec entre autres une performance remarquée à Coachella en avril 2022. Avec la sortie fin 2021 de son deuxième album « Nonante-Cinq », Angèle continue elle aussi à séduire l’audience internationale et voit son projet certifié Or avec plus de 80 000 ventes. L’artiste entame la tournée de « Nonante-Cinq » en 2022 avec un passage remarqué au festival Primavera et enchaîne en 2023 sa première tournée nord-américaine. Enfin, ZAZ continue de porter la chanson française à travers le monde et son single ‘Que vendra’ atteint le seuil Diamant à l’export.

Le rap domine pour la première fois les ventes à l’international, suivi de l’électro

Fait majeur de l’année 2022, le rap représente 38% des nouveautés certifiées et devient ainsi le genre musical qui domine l’export. Parmi les artistes certifiés dans cette esthétique, Gazo s’est rapidement positionné comme un artiste majeur de la drill française. Son titre « Die » est certifié Or à l’export de même que ses deux albums « KMT » et « Drill FR ». Récent lauréat des Victoires de la musique 2023 pour « JEFE », album le plus streamé en France en 2022, Ninho obtient quant à lui 3 nouvelles certifications albums et 5 nouvelles certifications singles. Dans le même temps, l’album « QALF » de Damso franchit un nouveau seuil et devient Platine à l’export, Niska obtient une certification Or pour son album « Le monde est méchant » et Orelsan décroche également une certification Or pour son album « civilisation ».
Si la part de l’électro dans les succès à l’international est en baisse, les performances des artistes de ce genre restent parmi les plus impressionnantes et les plus internationales. Dans la continuité de ces dernières années marquées par le succès en Asie de son single « Easy Come » (6 fois Diamant), Antoine Chambe voit son single « Andalusia » rencontrer une belle visibilité en Europe de l’Est (certifié Platine). De même, avec plus de 3 milliards de streams, plusieurs hits européens et des tournées sur les plus grosses scènes de festivals, Ofenbach s’est progressivement imposé comme l’un des groupes français les plus exportés de ces dernières années, jusqu’à devenir officiellement l’année dernière le duo français le plus streamé à l’étranger. Avec 2.5 milliards de streams à l’export sur son répertoire, soit près de 80% des volumes globaux, le groupe a réussi à asseoir un statut international sur des territoires tels que l’Allemagne, les Pays-Bas, l’Italie ou encore les Etats-Unis.

Le numérique est central dans les stratégies de développement à l’international mais on constate également un retour du physique

Les certifications export 2022 sont fortement marquées par l’essor du format vidéo. Il se positionne comme un outil de communication devenu incontournable, une manière supplémentaire pour chaque artiste de promouvoir sa musique par-delà les frontières. En 2022, le catalogue d’Indila a connu une exposition internationale exceptionnelle sur les plateformes vidéo telles que TikTok ou YouTube. La musique du groupe français Caravan Palace continue d’agréger une fanbase toujours plus large et plus jeune qui la relaie sur les formats courts de TikTok ou YouTube Shorts. Grâce à une tendance sur les réseaux sociaux à travers le monde (+1M de créations sur TikTok), le célèbre « Me gustas tu » de Manu Chao a connu une croissance exponentielle depuis deux ans. Vendredi Sur Mer certifie 3 titres cette année, « Écoute chérie » (Platine), et « Les filles désir » et « La femme à la peau bleue » tous deux Or et principalement portés par leur viralité sur TikTok.

Les plateformes de streaming participent également activement au développement international des artistes français. A titre d’exemple, JAIN, dont le titre « Lil Mama » continue son ascension, a été fortement soutenue par le programme EQUAL Global de Spotify.

Si l’export de la musique enregistrée passe par le numérique, il est depuis peu également soutenu par des ventes physiques. Ainsi, l’album de Nicolas Jaar, « Space Is Only Noise » a surpassé de nombreuses nouveautés depuis sa sortie en 2011 et Christophe Mae est l’un des rares artistes français réalisant à l’export davantage de ventes physiques que de digital.

Enfin, post-covid, il est intéressant de noter que le live reprend son rôle de catalyseur des succès à l’export avec d’importantes tournées et une présence française renforcée sur des festivals internationaux majeurs. Après avoir enchaîné deux prestigieuses tournées en Amérique du Nord, le duo Polo & Pan enchainera en 2023 avec une tournée en Amérique Latine et se produira sur d’importants festivals (Lollapalooza au Chili, Argentine, Brésil et Estereo Picnic en Colombie). Il voit aujourd’hui ses 2 albums passer de nouveaux paliers : « Cyclorama » est certifié disque d’Or et « Caravelle » passe 2x platine avec plus de 200 000 ventes.

 

VOIR TOUTES LES CERTIFICATIONS EXPORT 2022

 

 

 

RAPPORT IFPI SUR LA MUSIQUE DANS LE MONDE:
LES REVENUS MONDIAUX DE LA MUSIQUE ENREGISTRÉE
ONT AUGMENTÉ DE 9 % EN 2022

TELECHARGER LE RAPPORT

 

21 mars 2023 – Selon l’IFPI, qui représente l’industrie mondiale de la musique enregistrée, annonce à l’occasion de la publication du Global Music Report, une progression du marché mondial de 9%,  portée par la croissance du streaming payant par abonnement avec un chiffre d’affaires total de 26,2 milliards de dollars US pour 2022.

Les revenus du streaming audio par abonnement ont augmenté de 10,3 % pour atteindre 12,7 milliards de dollars US avec 589 millions d’utilisateurs de comptes d’abonnement payants fin 2022. Le streaming dans son ensemble (y compris les abonnements payants et la publicité) a progressé de 11,5 % pour atteindre 17,5 milliards de dollars, soit 67 % du total des revenus mondiaux de la musique enregistrée. D’autres secteurs sont également en croissance : les revenus physiques sont restés stables (+4%), les droits voisins ont augmenté de 8,6 % et sont revenus aux niveaux antérieurs à la pandémie, alors que le chiffre d’affaires de la synchronisation est en hausse de 22,3 %.

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, commente:

« Le travail, l’investissement et l’innovation au sein des maisons de disques continuent d’alimenter la croissance mondiale de l’industrie musicale.

« Il est vraiment passionnant de voir à quel point la musique est devenue interconnectée à l’échelle internationale, les producteurs continuant à construire et à développer des équipes locales dans le monde entier, travaillant avec des artistes issus d’une variété croissante de scènes musicales. Cela favorise le développement de la musique tout en permettant aux fans de saisir les opportunités de plus en plus nombreuses d’apprécier et de célébrer leurs propres cultures et artistes locaux.

« Le cœur de la mission d’une maison de disques reste d’aider les artistes à réaliser leur meilleur potentiel créatif et commercial. Aujourd’hui, ce partenariat s’est étendu à d’autres domaines et à d’autres régions du monde, car les labels ne cessent de développer des solutions innovantes.

« Cependant, alors que les formes d’exploitation de la musique ne cessent de se multiplier, c’est aussi le cas pour de nouveaux usages qui exigent des maisons de disques une mobilisation permanente pour faire en sorte que la valeur de la musique créée par les artistes soit reconnue et restituée. Ce défi devient de plus en plus complexe, car un nombre croissant d’acteurs cherchent à tirer profit de la musique tout en ne jouant aucun rôle dans l’investissement et le développement de celle-ci ».

Croissance dans toutes les régions du monde :

En 2022, les revenus de la musique enregistrée ont progressé dans toutes les régions du monde:

  • Le résultat de l’Asie a progressé de 15,4 %, avec une croissance de 5,4% de son premier marché, le Japon, tandis que le second plus grand marché, la Chine, augmentait de plus de 20 % (28,4 %), devenant pour la première fois l’un des cinq premiers marchés du monde. Dans le prolongement de cette tendance, l’Asie a également représenté près de la moitié des recettes physiques mondiales (49,8 %).
  • L’Océanie a connu une croissance de 8,1 %, soit une hausse par rapport au taux de croissance de l’an dernier (+4,7 %). L’Australie (+8,1 %) est restée l’un des dix premiers marchés mondiaux et la Nouvelle-Zélande a vu une augmentation de ses recettes en streaming, ce qui a permis au territoire d’enregistrer une croissance de 8 %.
  • Le chiffre d’affaires de l’Europe, deuxième région du monde pour la musique enregistrée, a augmenté de 7,5 %, les trois plus grands marchés de la région affichant tous une progression : Royaume-Uni (+5,4%), Allemagne (+2,2%) et France (+7,7%).
  •  L’Amérique latine a enregistré pour sa part une progression de 25,9 %, soit plus de 10 ans d’augmentation du chiffre d’affaires pour cette région du monde. Tous les marchés de la région ont affiché une croissance à deux chiffres.
  • Moyen-Orient et Afrique du Nord – précédemment le marché à la progression la plus forte en 2021, la région MENA a connu le troisième taux de croissance le plus élevé en 2022, avec une augmentation de 23,8 %, et représentant la part la plus élevée pour le streaming de toutes les régions du monde (95,5 %).
  •  L’Afrique subsaharienne – qui devient la région à la croissance la plus rapide en 2022 avec plus de 30 % de croissance (34,7 %), l’Afrique subsaharienne a été largement portée par une hausse significative des revenus du premier marché de la région, l’Afrique du Sud (+31,4 %).
  • USA & Canada – Première région en termes de revenus – a progressé de 5 % en 2022 ; premier marché mondial, les États-Unis, ont progressé de 4,8 % a – dépassant pour la première fois les 10 milliards de dollars – et les revenus de la musique enregistrée au Canada ont augmenté de 8,1 %.

Notes:
Les valeurs en monnaie locale sont exprimées à partir de taux de change 2022 fixés par des sources indépendantes. L’IFPI retraite chaque année toutes les valeurs historiques en monnaie locale. Les valeurs de marché peuvent donc varier rétrospectivement en fonction des fluctuations de ces taux de change.

À propos de l’IFPI
Avec plus de 8 000 labels et producteurs membres, L’IFPI représente l’industrie du disque dans le monde. Nous nous efforçons de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs de musique enregistrée et de développer les utilisations commerciales de la musique enregistrée dans le monde.
Pour de plus amples informations, veuillez contacter : press@ifpi.org | +44 (0)20 7878 7979

Télécharger le décryptage des résultats 2022 du marché de la musique enregistrée
Voir la vidéo

Avec un chiffre d’affaires de 920 M€, le marché français de la musique enregistrée affiche un résultat en progression de 6,4% en 2022, soit une sixième année consécutive de hausse. Ce chiffre conforte les performances observées depuis 2017.

La croissance reste significative malgré un environnement complexe, marqué par l’incertitude économique, l’inflation et les challenges nés de l’évolution constante des usages.
Les revenus des ventes retrouvent leur niveau d’il y a 15 ans, mais n’atteignent que 52% du pic historique de 2002. Ils sont générés aux trois quarts par les exploitations numériques et un quart par les supports physiques, soit exactement l’inverse d’il y a 10 ans.

Le streaming par abonnement, avec 426 M€, reste de loin la première source de revenu de la musique enregistrée et le levier de croissance du marché, en progression de 11% par rapport à 2021.
Si 16 millions d’utilisateurs ont adopté le streaming payant, l’usage est encore loin de toucher au but dans la conquête de tous les publics. Toutes générations confondues, il peine à atteindre en France les niveaux des autres grands marchés de la musique. Plateformes et producteurs ont là un défi majeur à relever : convaincre les consommateurs, jeunes et adultes, de franchir le pas de l’abonnement.
Quant au streaming financé par la pub et au streaming vidéo, ils progressent à un rythme plus soutenu mais génèrent des revenus encore modestes. Ces deux segments représentent respectivement 8% et 9% du chiffre d’affaires des ventes.

Les résultats des supports marquent le pas dans leur ensemble mais le vinyle tire son épingle du jeu en hausse de 13% en valeur. Il représente désormais 45% des ventes physiques, contre moins de 1% il y a 10 ans et n’est pas loin de faire jeu égal avec le CD. Ce dernier reprend la courbe antérieure à la pandémie et reste tout juste la seconde source de revenu du marché.
Quant à la synchronisation (musique à l’image, dans les films, les pubs, les jeux vidéo…) et aux droits voisins (copie privée, musique à la radio, clips TV, sonorisation…), ils représentent respectivement 32 M€ (+34%) et 122 M€ (+12%).

Par ailleurs, les projets des artistes produits en France et chantant en français confirment cette année encore leurs performances remarquables, toutes générations et toutes esthétiques musicales confondues : 17 albums du TOP 20 sont des productions françaises, comme 77% des 200 meilleures ventes 2022, une tendance de fond constatée depuis une dizaine d’année.
Le signe de la vitalité de la production française, c’est aussi la présence de la jeune génération aux côtés des artistes confirmés sur le podium des meilleurs scores de l’année : 32 premiers albums se sont classés au TOP 200 dont 26 productions françaises.
Autre indicateur très parlant du rôle de locomotive des nouvelles productions françaises en streaming : parmi les 100 000 titres les plus écoutés en 2022, on recense trois quarts de titres de moins de 10 ans dont les deux tiers sont des productions françaises.

Au-delà de ces succès, les défis restent immenses pour répondre aux besoins des artistes et aux attentes des consommateurs. L’innovation est le premier atout de la stratégie des producteurs, pour anticiper les nouvelles zones d’influence, enrichir l’expérience des fans et les rapprocher de l’artiste au-delà des supports, sur plusieurs formats, et tirer parti du développement de nouveaux canaux : le gaming, les métavers, les NFT et leurs interactions avec les communautés déjà existantes.
Désormais ces développements sont intégrés dès la conception des lancements en phase avec la vision de l’artiste.

Alexandre Lasch, directeur général, déclare : « les producteurs multiplient les expériences musicales et les sources de revenus, ajustant leur stratégie à des enjeux sans cesse renouvelés : juguler les manipulations de streams qui faussent les règles du jeu, redéfinir la place de TikTok dont l’utilisation massive détourne les consommateurs des offres d’abonnement, moteurs du modèle économique de la musique aujourd’hui , ou encore assimiler les multiples applications de l’intelligence artificielle qui influencent déjà la manière de faire et d’écouter la musique ».
Dans cet environnement en perpétuelle mutation, l’expertise des labels, au-delà de la découverte et de la révélation des talents consiste aujourd’hui plus que jamais, à augmenter l’intensité et l’ampleur des liens entre fans et artistes et à développer l’engagement sous toutes ses formes en mettant l’expérience au cœur des usages.

À propos du SNEP : Le syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2022 à 920 millions d’Euros. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF, de l’UNIFAB et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés Antipodes Music, Sony Music France , Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact : Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

 

L’accord conclu ce jour entre le SNEP et NJJ est le plus ambitieux jamais signé entre les producteurs de musique et un service de télévision : le projet SIX entend présenter au public la richesse et la diversité de la production musicale française dans son ensemble, des labels TPE aux grandes entreprises.

En assurant une exposition optimale de la musique aux heures de grande écoute et dans les programmes d’information, en œuvrant à une représentation équilibrée des artistes féminines et des artistes masculins, en faisant toute leur place aux jeunes talents dans tous les genres musicaux, cet accord vient compléter les engagements pris par NJJ dans le cadre de sa candidature à l’obtention d’une fréquence TNT. A cet égard, NJJ surclasse très nettement les annonces faites par son concurrent direct.

La musique a toute sa place au sein de l’offre de télévision, elle est l’art fédérateur par excellence et doit permettre aux médias linéaires de renouer avec tous leurs publics. Cette ambition partagée avec Xavier Niel et son équipe ne se traduit pas par des promesses mais par des actes et des engagements concrets.

Dans ces conditions, les producteurs de musique du SNEP ont fait savoir à l’Arcom qu’ils soutenaient sans réserve le projet SIX proposé par NJJ, qui laisse entrevoir la possibilité d’un retour à l’esprit de la loi de 1986 et d’un dialogue respectueux.

 

 

 

Le Groupe M6, partenaire historique de l’industrie musicale, et le SNEP / la SCPP / la SPPF, annoncent qu’ils signent le renouvellement de leurs accords en cours, auxquels s’associe désormais l’UPFI. Le Groupe M6 affiche ainsi son engagement vis-à-vis des artistes de la musique et des entreprises qui les accompagnent.

Dans les prochaines années : M6 et W9 prolongent avec la SCPP et la SPPF l’accord sur les vidéomusiques. M6 et W9 prolongent avec le SNEP l’accord sur au moins 9 émissions musicales par an en première partie de soirée, consacrées aux variétés, à la musique interprétée et aux nouveautés de l’année. L’UPFI est pleinement associée à ces accords.

Concernant les musiques, M6, W9, le SNEP, la SCPP, la SPPF et l’UPFI continueront de veiller à l’exposition de la production musicale des labels dans toute leur diversité ; en tant que diffuseurs et producteurs, ils affichent aussi des ambitions communes sur la présence des artistes féminines à l’antenne et leur représentation au sein des diffusions musicales dans leur ensemble.

Les 100 titres les plus diffusés en radio ont cumulé plus de 3,8 millions de diffusions sur l’ensemble de l’année, soit 20% du total de l’offre musicale du média radio et un quart du nombre total des contacts musicaux.

Le single de Camila Cabello feat. Ed Sheeran « Bam Bam » (RCA) décroche la 1ère place du Top 100. Le tube aux sonorités latines a été joué près de 90.000 fois sur les stations du panel et a généré, en termes d’audience, 1,3 milliard de contacts.

Rema « Calm down » (Virgin Records) occupe la 2ème place du Top avec quelque 82.000 diffusions et 1,2 milliard de contacts suivi de très près par The Weeknd classé 3ème avec « Sacrifice » (Island-Def Jam). On soulignera que l’artiste canadien est un habitué du classement radio. Il est le seul artiste à avoir réussi l’exploit du figurer, pour la 3ème année consécutive, dans le haut des Tops annuels. Classé N°1 l’an passé avec « Save your tears », The Weeknd a surtout réussi l’exploit de se positionner, en 2020, aux 2 premières places du Top 100 radio avec « Blinding lights » et « In your eyes ». Une performance jamais observée depuis la mise en place des bilans radio.

S’agissant des artistes francophones, la meilleure performance revient à Stromae classé 6ème du Top avec « L’enfer » (Polydor). Le titre cumule plus de 66.000 diffusions et 1 milliard de contacts. Mis en radio début janvier, « L’enfer » s’est positionné directement à la 42eme place de l’airplay lors de sa sortie. Le single de Stromae, très attendu par les programmateurs, a été joué par la quasi-totalité des stations du Panel. Une vingtaine de radios, essentiellement des stations locales, ont joué le titre plus de 1.000 fois sur l’ensemble de l’année dont Lorfm, la radio lorraine qui a programmé « l’enfer » 1.350 fois sur son antenne. Europe 2 est le réseau national qui a le plus joué le titre de Stromae avec 1.134 passages. La station a, à elle seule, contribué à 10% de l’audience totale du titre en radio.

Sur l’ensemble du Top 100, la performance globale des titres francophones progresse à nouveau cette année pour représenter 40% de l’audience totale du classement radio. Une progression continue amorcée depuis 2018. En 5 ans, la part de marché des titres francophones dans le Top 100 a gagné +10 points (40% vs 30% en 2018). On compte cette année 43 titres francophones classés dans le Top 100 radio dont 16 dans les 50 premiers. Parmi les meilleures performances, Amir (Parlophone) se distingue avec 2 tubes classés dans le Top 30, « Ce soir » 11ème et « Rétine » 28ème.

S’agissant des artistes internationaux, Imagine Dragons (Polydor) signe la meilleure performance avec 4 tubes classés dans le Top 100 « Enemy » 25ème , « Sharks » 29ème , « Bones » 30ème et « Wrecked » 86ème. Ed Sheeran (Wea) s’illustre également avec 3 tubes classés « 2step » 10ème , « Shivers » 21ème et « Bad habits » 80ème. En comptabilisant les duos, Ed Sheeran compterait 2 tubes de plus dont le duo avec Camila Cabello « Bam Bam » N°1 du Top 100 et celui avec Vianney « Call on me » (Tôt ou tard) classé 52ème.

10 productions françaises au Top 10 des meilleures ventes d’albums de l’année

Avec 17 des 20 meilleures ventes d’albums 2022, les projets des artistes produits en France – et chantant en français – confirment cette année encore leur succès auprès des fans, toutes générations et toutes esthétiques musicales confondues.

Bravo à eux, à toutes les équipes qui les entourent et merci au public!

Décryptage de ces performances remarquables à travers les 200 meilleures ventes

  • 17 albums du TOP 20 sont des productions françaises.
  • 154 productions françaises sont classées dans les 200 meilleures ventes 2022, soit 77%

Ces scores confirment une tendance forte constatée dans la durée : depuis près de 10 ans, 17 à 19 productions françaises figurent systématiquement dans les 20 meilleurs scores annuels. 

Indicateur de la vitalité de la production française : la jeune génération toujours très présente aux côtés des artistes confirmés.

  • 32 premiers albums se classent au TOP 200, -dont 26 productions françaises.

Des artistes encore peu connu(e)s du grand public il y a encore 3 ans sont à fin décembre bien installé(e)s au TOP :

  • Une douzaine de ces jeunes artistes placent même 2 albums dans le classement annuel: Gazo, Harry Styles, Soolking, Laylow, SDM, Timal, Dinos, ZKR, Pomme, Sofiane Pamart, Franglish et Enhypen.

Les artistes féminines classent 29 albums au TOP 200 dont 17 sont des productions Françaises

La présence des femmes en tête des meilleures performances musicales de l’année n’est certes toujours pas à l’image du potentiel des artistes féminines mais elles sont bien là, les jeunes talents côtoyant les artistes confirmées (Angèle, Clara Luciani, Juliette Armanet, Pomme, Ronisia, Amel Bent, Hoshi, Zaz, Mylène Farmer, Adèle, Beyonce, Billie Eilish, Taylor Swift, Doja Cat, Aya Nakamura, Camelia Cabello, Ava Max, Dua Lipa, Rosalia, Imen es etc.)

3 artistes féminines figurent parmi les 20 meilleures ventes: Angèle avec Nonante cinq, Clara Luciani avec Cœur et Mylène Farmer avec L’emprise. 

Les répertoires

Les musiques urbaines dans toute leur diversité se taillent encore la part du lion dans le classement annuel. Pour ne citer que le TOP 20 :  Orelsan, Ninho, Gazo, Lomepal, Vald, Tiakola, Jul (avec 2 projets), Niska, Bigflo & Oli, Tayc et PLK s’imposent en tête des meilleurs scores de l’année.

Pour autant, la chanson et la pop, avec les jeunes talents comme avec les artistes consacrés rencontrent également un franc succès : Stromae, Angèle, Clara Luciani, Mylène Farmer, Vianney, Grand corps malade, Indochine, Renaud, Juliette Armanet, Patrick Bruel, Julien Doré, Keen V, Ben Mazué ou Michel Polnareff ont été parmi bien d’autres, au rendez-vous.

Enfin, les productions françaises dominent aussi dans le classement des meilleures ventes pour les répertoires classique et Jazz avec en tête du premier, Sofiane Pamart – également en 2° position – Gautier Capuçon à la 3° place, tandis que les albums de Melody Gardot & P. Baden Powell, de Gregory Porter ou d’Ibrahim Maalouf tiennent la tête du second.

Logo IFPI 2019
RAPPORT 2022 DE l’IFPI SUR LA CONSOMMATION DE MUSIQUE DANS LE MONDE

Télécharger le rapport complet  
Télécharger l’infographie France

 

17 novembre 2022 – L’IFPI, représentante de l’industrie du disque dans le monde, publie aujourd’hui son rapport 2022 « Engaging in Music » – la plus vaste étude menée sur la consommation de musique, qui décrypte les usages de 44 000 personnes dans 22 pays.

Parmi les points forts du rapport 2022

  • L’écoute hebdomadaire de musique en progression à 20,1 heures.
    Les amateurs de musique n’ont jamais dédié autant de temps à son écoute, y consacrant en moyenne 20,1 heures par semaine (versus 18,4 heures en 2021). Cette hausse représente l’équivalent de 34 chansons de 3 minutes supplémentaires par semaine en 2022.
  • Plus de 45 % des consommateurs choisissent les services d’abonnement payants
    46 % des personnes interrogées utilisent des services de streaming audio par abonnement, qui offrent un accès ininterrompu et à la demande, à des millions de titres.
  • La musique est indissociable du bien-être psychologique et physique.
    Elle joue un rôle essentiel dans la santé mentale et l’activité physique. Alors que 69 % des répondants déclarent que la musique est importante pour leur bien-être psychologique, 68 % affirment que la musique est importante pour eux lorsqu’ils font de l’exercice.
  • Aujourd’hui plus que jamais, le choix des modes de consommation de musique est multiple.
    Plus des trois quarts des personnes interrogées apprécient la musique sous des formes extrêmement variées. En moyenne, les consommateurs utilisent plus de six méthodes différentes pour écouter ou se servir de la musique : du streaming vidéo en passant par la radio, la télévision, les films, les bandes sonores de jeux vidéo, ou la création de vidéos courtes et bien d’autres usages.
  • La musique est au cœur de l’engagement des utilisateurs des applications de vidéos courtes
    63 % des personnes interrogées reconnaissent le rôle majeur de la musique dans leur intérêt et le temps passé à regarder des vidéos courtes.
  • Les consommateurs écoutent un large éventail de genres musicaux – Outre les genres populaires tels que le hip-hop, le rock et la pop, plus de 500 genres différents ont été identifiés par au moins une personne interrogée, dont le « sertanejo », la « samba », le « disco-polo » et le « dangdut », offrant ainsi un riche mélange de musique locale et internationale aux amateurs de musique du monde entier.
  • La musique reste un moteur essentiel de l’écoute de la radio
    La popularité historique de la radio se maintient, 73% des personnes interrogées déclarant qu’elles écoutent la radio principalement pour la musique qu’elle diffuse.
  •  les usages illicites restent une menace pour l’écosystème de la musique
    Près d’un répondant sur trois (30 %) utilise des méthodes illicites pour écouter ou télécharger de la musique.

Frances Moore, directrice générale de l’IFPI, déclare : « Cette année, le rapport « Engaging with Music » dresse un tableau enthousiasmant de la manière dont les fans du monde entier écoutent et multiplient les usages de la musique aujourd’hui. Il montre le résultat fructueux du partenariat entre les maisons de disques et les artistes, ainsi que les efforts accomplis pour renforcer les techniques innovantes qui permettent aux fans de se connecter avec leurs artistes et morceaux préférés de manière toujours plus diversifiée.
« Nous continuons à travailler d’arrache-pied pour faire en sorte que ceux qui cherchent à tirer profit de la musique sans licence et sans autorisation ne soient plus en mesure de menacer le dynamisme d’un écosystème musical essentiel pour les artistes et les fans. « Engaging 2022 » est un rappel utile et divertissant de l’importance réelle de la musique dans le monde, de sa valeur et de la nécessité de la protéger et de la soutenir. »

Pour de plus amples informations, contacter
Mail : press@ifpi.org
Tel. +44 (0)20 7878 7979

À propos de l’IFPI
L’IFPI est le porte-parole de l’industrie du disque dans le monde, représentant plus de 8 000 maisons de disques membres dans le monde. Nous nous efforçons de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, de faire campagne pour les droits des producteurs de musique enregistrée et de développer les utilisations commerciales de la musique enregistrée sur tous les territoires.

Méthodologie

Les données sont basées sur un travail de terrain mené en juin et juillet 2022 dans 22 pays qui a permis de recueillir les opinions de plus de 44 000 personnes âgées de 16 à 64 ans. Les panels étaient représentatifs au niveau national dans chaque pays.