Les faits marquants du 1er semestre 2006

BILAN ECONOMIQUE DU 1er SEMESTRE 2006
Les faits marquants
Les ventes physiques représentent 95 % du marché avec 353 millions d’euros, en baisse de 11 %,
Les ventes numériques représentent 5 % du marché avec 20 millions d’euros en progression de 79 %.

le chiffre d’affaires des singles baisse de 8.7 %,
le chiffre d’affaires des albums baisse de 9.4 %,
le chiffre d’affaires des vidéos musicales baisse de 25.5 %,
le répertoire classique progresse de 5 %, le répertoire francophone régresse de 13 % et le répertoire international de 11 %,
le poids du répertoire francophone au sein des disques de variété reste stable à 65 %.

Au sein des ventes numériques :

Le chiffre d’affaires numérique représente 20 millions d’euros, 36 % proviennent du téléchargement (contre 14 % au premier semestre 2004) et 64 % proviennent des revenus de la téléphonie mobile (contre 86 % au premier semestre 2004).

le chiffre d’affaires du téléchargement est multiplié par 1.9,
le chiffre d’affaires de la téléphonie mobile progresse de 73 %.
Le nombre de titres téléchargés sur les plateformes de téléchargement légal a doublé par rapport au premier semestre 2005 passant de 6.6 à 13.3 millions de titres,
40 % des titres achetés sont téléchargés (contre 25 % au premier semestre 2005).
La part des ventes physiques de singles dans la consommation de titres musicaux perd donc 15 points passant de 75 % à 60 % à une année d’intervalle.
12 millions de sonneries téléphoniques ont été achetées (contre environ 6.5 millions au premier semestre 2005),
A deux années d’intervalle, le marché du numérique a été multiplié par 3.5 et la progression des ventes en téléchargement (x par 8.7) a été trois fois plus importante que celles des revenus de la téléphonie mobile (x par 2.6).
 Meilleures ventes (source Ifop Tite Live)

Le marché de gros de la musique enregistrée représente ainsi 373 millions d’euros contre 409 millions au premier semestre 2005 (-8.8 %).

Au sein des ventes physiques :

Les ventes de disques en magasins (marché de détail TTC) ont chuté de 10.5 % en valeur et de 21.5 % en volume.
Le marché de détail des albums continue de se déconcentrer : si globalement, les ventes d’albums en magasins baissent de 21 %, le volume des 200 meilleures ventes d’albums du semestre chute de 32 %.
Ainsi la part du TOP albums (200) ne cesse de se réduite passant de 45.7 % au premier semestre 2003 à 32 % au premier semestre 2006.
 Les sorties commerciales d’albums francophones restent stables alors que les sorties d’albums internationaux chutent de 36 %.La part des artistes francophones dans la commercialisation d’albums a gagné 13 points en cinq ans passant de 19 % en 2001 à 32 % en 2006. Le solde des nouvelles signatures d’artistes poursuit sa reprise après la chute de 2003 et 2004 : 34 nouveaux artistes francophones signés au premier semestre 2006 contre 24 en 2005 mais 68 en 2002.Dans le domaine de la diffusion musicale en radio, le nombre d’entrées en play list est en baisse pour la troisième année consécutive : 1 388 titres sont entrés en play list au cours de ce semestre soit 9 % de moins qu’en 2003. Ce sont les titres francophones qui ont souffert de ce resserrement. Aujourd’hui, 2 % des titres totalisent 65 % des diffusions.

L’Actualité du Disque 2006

En vente au prix de 20 euros
A la librairie de l’IRMA – 20 rue Soleillet –
75020 PARIS
Tél : 01 43 15 11 19
SOMMAIRE
Le Marché Français de la musique enregistrée
• Les évolutions significatives de l’année 2005
• Le marché français de la musique enregistrée
• Les meilleures ventes de l’année 2005
• La saisonnalité des ventes de disques
• La production musicale en 2005
• Dix ans de production musicale
• La musique francophone à l’étranger
• L’offre de musique numérique : panorama et perspectives
Le Marché Mondial
• Panorama de l’offre numérique mondiale
• Le marché mondial de la musique enregistrée
• La mise à disposition et les téléchargements illicites sur Internet
• La mise à disposition et les téléchargements illicites sur Internet : quelques chiffres
• L’action de la SCPP
• Education et sensibilisation du public : l’action de la filière musicale
Musique et médias
• Musique et radio
• Musique et télévision
• Musique et publicité
La distribution
• Analyse de l’évolution des ventes audio par circuit de distribution
• Analyse de l’évolution des ventes vidéo par circuit de distribution
La consommation
• L’évolution des principaux marchés de biens culturels
• L’évolution du prix du disque
• L’évolution du comportement des consommateurs de musique
Les palmarès
• Les Victoires de la musique
• Les Victoires de la musique classique
• Les Victoires du Jazz
• Le Prix Constantin 2005
Les certifications décernées en 2005• Les seuils de certifications dans les principaux marchés

Le SNEP
• Missions et organisation
Nos membres

Bilan économique de l’année 2005

Bilan économique de l’année 2005
Les tableaux de bord de la production 1995-2005 TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION 2005
Les classements des meilleures ventes 2005 Les classements des meilleures ventes 2005 (IFOP-TITE LIVE)
Les certifications de l’année 2005 Les certifications de l’année 2005
Les chiffres clés de la radio (Yacast) Les chiffres clés de la radio et de la télévision 2005 (Yacast)
Les chiffres clés de la télévision (Yacast) Les chiffres clés de la télévision 2005 (Yacast)
Les performances à l’export en 2004 – Performances a l’export 2004

Bilan économique 9 premiers mois 2005

Bilan économique au premier semestre 2005
Le marché du disque au premier semestre 2005
Le Classement des meilleures ventes IFOP/TITE LIVE – Chiffres clés du premier semestre

Synthèses thématiques 2005
Rapport IFPI sur la musique en ligne – 2005

L’extension de la durée des droits

titredossiers2006
Pour l’allongement de la durée de protection des droits voisins, du droit d’auteur des artistes et des producteurs de phonogrammes

 I – ASPECTS JURIDIQUES
La première explication à présenter doit bien évidemment concerner les aspects juridiques de la problématique de la durée des droits voisins des artistes et des producteurs.

Il faut en effet exposer les éléments suivants :

3puces les règles applicables en France et la durée de protection qui en découle,

3puces les différences avec la durée de protection des droits des auteurs, des éditeurs et des producteurs audiovisuels,

3puces les fondements de cette durée, à savoir les traités internationaux de 1996 en tant que  » durée minimum  » et la directive européenne en tant que  » durée obligatoire « ,

flechesnep1 la possibilité à l’expiration de cette durée d’utiliser quelques arguments juridiques pour tenter de se protéger contre certains agissements (notamment sur le fondement de la concurrence déloyale) mais sans grande portée,

3puces  l’existence d’une durée de protection de 95 voire 120 ans pour les phonogrammes aux Etats-Unis et d’une durée de protection située entre 50 ans et la durée américaine dans un certain nombre d’autres pays,

3puces  le caractère  » référentiel  » de la protection aux Etats-Unis compte tenu de l’importance économique de ce pays et de la concurrence internationale.


CONSEQUENCES

3puces  Du point de vue de l’équité : les artistes et producteurs bénéficient d’une durée de protection de leurs droits environ deux à trois fois plus courte que celle reconnue aux droits des auteurs et éditeurs, et des producteurs audiovisuels, alors que :

la prestation de l’artiste et  » l’enregistrement original  » sont fréquemment les facteurs les plus forts d’attractivité vis-à-vis du public ;

l’allongement de la durée de vie fait qu’un artiste pourra ne plus percevoir de droits de son vivant (ex : Arletty) et ses héritiers seront désavantagés par rapport à ceux de ses paroliers ou compositeurs.

3puces  D’un point de vue économique : la durée d’exploitation des enregistrements du fonds de catalogue s’est allongée, en parallèle à l’accroissement des investissements pour cette exploitation, ainsi que du seuil de rentabilité des nouveautés.

L’expiration de la durée de protection :

ôte au producteur l’exclusivité qui lui permet de justifier son action pour la promotion et l’exploitation des phonogrammes (et des œuvres) concernés ; cette réalité est plus particulièrement importante dans le contexte du transfert des phonogrammes sur de nouveaux supports et du développement de nouveaux modes d’exploitation (bases de données en ligne notamment) qui sont de nature à amener d’importantes améliorations pour la qualité de restitution et l’exploitation du fonds de catalogue mais ne pourront intervenir qu’à l’aide d’importants investissements de la part des producteurs;

supprime une importante source de rentabilité, particulièrement utile pour l’investissement dans les nouveautés.

3puces  D’un point de vue international : la distorsion entre la durée de protection aux Etats-Unis et celle applicable en France va accroître le déséquilibre économique entre ces deux marchés :pour ce qui concerne les supports : compte tenu du fait que peu de phonogrammes non anglophones sont exploités aux Etats-Unis (et bénéficient de la protection sur ce marché), l’impact le plus fort de l’expiration de la durée de protection en Europe portera sur les phonogrammes non anglophones ;

pour ce qui concerne les exploitations en ligne : les plates-formes américaines seront favorisées par rapport aux plates-formes européennes.

II – ASPECTS ECONOMIQUES
En 2004, 1237 enregistrements tombent dans le domaine public.

Sur les vingt années à venir, ce nombre ne fera qu’augmenter : le nombre annuel d’enregistrements tombant dans le domaine public aura doublé à l’horizon 2016, il aura presque quadruplé à l’horizon 2023.

Au total, sur les vingt années à venir, ce sont 47 000 enregistrements qui vont tomber dans le domaine public.

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3puces  LES REPERTOIRES

La structure par répertoire des enregistrements tombant dans le domaine public en 2004 montre une prédominance de la part du classique et du jazz au regard de leur part de marché actuelle : 44.5 % pour la variété, 32.8 % pour le classique et 21.1 % pour le jazz.On assistera, dans les années à venir, à une lente mais constante progression de la part du répertoire variétés au sein des enregistrements annuels tombant dans le domaine public.
Celle-ci passera en effet de 44.5 % en 2004 à 67.5 % en 2023 alors que, dans le même temps, la part du classique passera de 32.8 % à 25.8 %.

L’évolution de la part du répertoire jazz sera encore plus significative : 21.1 % du nombre d’enregistrements tombant dans le domaine public en 2004, 9 % en 2011 et 2.8 % en 2023.

repertoires
repertoires2011
repertoires2023
Il convient donc de souligner que :dans les dix années qui viennent (2004 – 2013), ce sont tous les enregistrements de jazz produits dans les années 50 et au début des années 60 qui tomberont dans le domaine public. Il s’agit donc d’une part significative du patrimoine musical.

dans les dix années qui viennent (2004 – 2013), ce sont tous les enregistrements de jazz produits dans les années 50 et au début des années 60 qui tomberont dans le domaine public. Il s’agit donc d’une part significative du patrimoine musical.

au delà de 2023, après avoir été multiplié par près de 4 entre 2004 et 2023, le nombre d enregistrements tombant dans le domaine public devrait exploser. En effet, l’après 2023 suivra la courbe de la très forte progression de la production phonographique du début des années 70.
L’évolution du marché du disque au cours de la décennie 70 – 80 en est un bon indicateur : le nombre d’unités vendues entre 1970 et 1980 a plus que doublé : 66 millions d’unités vendues en 1970, 100 millions en 1075 et 137 millions en 1980.

3puces LES ARTISTESEn 2004, les 1237 enregistrements tombant dans le domaine public concernent 95 artistes différents.

Sur les vingt prochaines années, les 47 000 enregistrements tombant dans le domaine public concerneront 2 589 artistes différents.

Dix de ces 2 589 artistes totalisent à eux seuls 8.3 % du nombre d’enregistrements tombant dans le domaine public au cours de ces vingt prochaines années.

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Notons que Johnny HALLYDAY, qui totalise le plus grand nombre d’enregistrements tombant dans le domaine public au cours des vingt prochaines années, commence à perdre ses premiers droits en 2011 (16 œuvres).3puces Au sein du répertoire variétés, le nombre d’enregistrements tombant dans le domaine public s’accélère très fortement à partir de 2007, avec les premières  » fins de droits  » de :

artistes_1
Au sein du répertoire classique plus de 80 % des enregistrements du répertoire classique tombant dans le domaine public en 2004 sont concentrées sur dix interprètes principaux :
classique2004
Dans cinq ans, en 2009, cette concentration des dix artistes classique totalisant le plus grand nombre d’enregistrements tombant dans le domaine public ne représentera plus que 44 % des enregistrements  » en fin de droits  » du répertoire classique.
3puces Au sein du répertoire jazz :Dizzy GILLESPIE est l’artiste jazz qui totalise le plus grand nombre d’enregistrements qui tombent dans le domaine public en 2004 (60 enregistrements soit 23 % des enregistrements du jazz).
Viennent ensuite Clifford BROWN (22 enregistrements en 2004), Django REINHARDT (22 enregistrements également) et Sidney BECHET (21 enregistrements en 2004).

Ces quatre artistes totalisent donc près de la moitié des enregistrements du répertoire jazz du domaine public en 2004.

Ces tableaux traduisent l’enjeu de la prorogation de la durée des droits.

En effet, un grand nombre de ces artistes sont encore vivants et la plupart d’entre eux sont encore actifs dans le domaine de la chanson, que ce soit par le biais d’enregistrements de nouvelles œuvres ou par le biais du spectacle vivant.

3puces Pourquoi ces artistes ne pourraient-ils plus toucher des royalties sur les ventes de leurs enregistrements alors que les auteurs et compositeurs de ces mêmes œuvres continueront encore pendant vingt ans de percevoir des droits ?

3puces Pourquoi les producteurs de ces artistes ne pourraient-ils plus faire valoir leur droit exclusif leur permettant d’exploiter cette part de catalogue qualifiée de patrimoine ?

3puces Pourquoi les producteurs ne pourraient-ils plus percevoir les droits afférents à ces enregistrements et notamment la rémunération équitable et la rémunération pour copie privée sonore et copie privée audiovisuelle ?

Les ventes de disques de 2000 à 2003

Les ventes de Disques 2003
Les ventes de Disques 2003 (9 premiers mois)
Les ventes de Disques 2003 (1er semestre)
Les ventes de Disques 2003 (1er trimestre)

Les ventes de Disques 2002
 Les ventes de Disques 2002 (9 premiers mois)
Les ventes de Disques 2002 (1er semestre)
 Les ventes de Disques 2002 (1er trimestre)

Les ventes de Disques 2001

Les ventes de Disques 2000

Bilan économique de l’année 2001

titredossierssnep

symbolrect1Le bilan 2001

symbolrect1Les Certifications de l’Année 2001
En 2001, le SNEP a certifié 91 singles contre 76 en 2000 et 80 en 1999. Parmi ces 91 singles, 40 appartiennent au répertoire local (soit 44%) et 27 sont des singles de nouveaux talents (soit les deux tiers des certifications francophones).

symbolrect1ANNEE 2001 +10,8 % EN VALEUR + 7,4 % EN VOLUME
Le chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques franchit, en 2001, le cap des 8 milliards de francs. Avec 1,2 milliard d’euros, les ventes de disques progressent de près de 11% en 2001.

symbolrect1LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2001 BILAN REALISE PAR YACAST

symbolrect1LES TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION
Les statistiques publiées le sont à partir des informations communiquées par les sociétés suivantes : BMG, EMI, SONY MUSIC, VIRGIN, UNIVERSAL et WARNER MUSIC

symbolrect1TELEVISION NUMERIQUE HERTZIENNE TERRESTRE : POUR UNE CHAINE MUSICALE
Le CSA a procédé le 24 juin au lancement de l’appel aux candidatures pour l’exploitation de services de télévision par voie numérique hertzienne terrestre : trente-trois canaux sont ouverts ainsi à la compétition dont huit pour le secteur public.

symbolrect1 Les performances de l’export
La présence de la musique française sur le marché international en 2001 est exceptionnelle.

symbolrect1Export : poursuivre l’export
Le montant de la contribution du SNEP au Bureau Export est passé de 1 650 000 F en 2001 à 2 050 000 F en 2002, pour accroître le montant des aides allouées par la commission export.

symbolrect1LES NOUVELLES FRONTIERES DES INDUSTRIES CULTURELLES EN EUROPE COLLOQUE DU 20 JUIN 2001 ASSEMBLEE NATIONALE
Après les précédents colloques organisés par les présidents du Groupe d’études de l’Assemblée Nationale sur les nouvelles technologies de l’information et de la communication en concertation avec le SNEP …

symbolrect1Les disques d’or du premier semestre 2001
47 singles ont été certifiés au cours du premier semestre 2001 (contre 41 en 2000, 35 en 1999 et 44 en 1998) soit une progression de 15 % par rapport à l’année précédente sur la même période.

symbolrect1Premier semestre 2001 : Les tableaux de bord de la production francophone
Depuis 1995, le SNEP publie deux fois par an (pour le semestre et pour l’année) des tableaux de bord synthétisant les indicateurs clés de la production phonographique.

symbolrect1Premier semestre 2001 : Les tableaux de bord de la production francophone

Toutes les conventions de chacune des radios ont été agréées par le CSA.
La nouvelle donne des quotas est donc effective depuis le 1er mars.

symbolrect1Premier semestre 2001 : Les tableaux de bord de la production francophone
Les chiffres clés de la radio – 1er semestre 2001

Bilan économique 2000

titredossierssnep
 
symbolrect1 (1)Bilan de l’année 2000
Le bilan de l’année 2000 révèle un marché atone avec -1 % en valeur à 7,38 milliards de francs (1,125 milliard euros) et -0,5 % en volume pour 153 millions d’unités .
symbolrect1 (1)LES VENTES DE PHONOGRAMMES FRANCOPHONES A L’ETRANGER EN 1999
Les ventes d’albums francophones à l’étranger en 1999 ont représenté 34 millions d’unités, générant un chiffre d’affaires de 643 millions de francs.
symbolrect1 (1)QUOTAS DE CHANSONS FRANCOPHONES A LA RADIO EN 2000
La nouvelle loi sur les quotas de chansons francophones à la radio a été promulguée le 1er août 2000.
La piraterie musicale représente un problème croissant pour l’industrie du disque. Les chiffres publiés en juin 2000 par l’IFPI (International Federation of the Phonographic Industry) sont révélateurs : un enregistrement musical sur 3 dans le monde est piraté, soit un volume qui atteint désormais 500 millions de copies pirates par an.