L’économie de la production musicale – édition 2019

L’édition 2019 de « l’Economie de la production musicale » disponible aujourd’hui.

Synthèse des résultats 2018 du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes et diffusions, les certifications.

SOMMAIRE
 
  • Chapitre 1 : Le marché français de la musique enregistrée et la vitalité de la production française en 2018
  • Chapitre 2 : La consommation de musique : le streaming poursuit sa spectaculaire ascension
  • Chapitre 3 : Le marché mondial en 2018
  • Chapitre 4 : Musique et Médias
  • Chapitre 5 : Les acteurs de la distribution de musique
  • Chapitre 6 : Les artistes qui ont marqué l’année 2018
Le dynamisme de la production française et l’essor continu du streaming, moteurs des bonnes performances du marché de la musique enregistrée.


Les résultats du premier semestre 2019 attestent de la vitalité de la production musicale et du succès des artistes français, qui s’approprient 18 des 20 meilleures ventes des 6 premiers mois de l’année.

Les productions locales représentent 80% des albums du Top 200.

Les performances des jeunes talents français sont particulièrement remarquables, 20% des meilleures ventes du semestre sont des premiers albums produits en France.

Ces scores ne sont pas un épiphénomène, mais une tendance forte dans la durée : au cours des 5 dernières années, 17 à 19 productions françaises ont figuré systématiquement dans les 20 meilleures ventes annuelles d’albums.

Avec un chiffre d’affaires de 277 M€, le marché français de la musique enregistrée affiche une croissance significative de 12,7% pour les 6 premiers mois de l’année. C’est un résultat encourageant qu’il faut néanmoins appréhender avec prudence, cette période ne représentant en moyenne pas plus de 40% du marché annuel.

En hausse de 23%, le numérique réalise désormais plus de 2/3 des revenus (vs 60% au 1er semestre 2018). En progression de 28,3% par rapport au 1er semestre 2018, le chiffre d’affaires du streaming porte la dynamique de ce marché, et représente 175,3 millions d’euros, soit 93% des revenus numériques (vs 89% au 1er semestre 2018).

Quant aux ventes physiques, elles se stabilisent et représentent encore un tiers du chiffre d’affaires grâce à un réseau de distribution unique de plus de 4000 points de ventes, et un attachement incontestable des consommateurs français au support. Mais la plus grande partie des ventes physiques restent concentrée sur le 2ème semestre et notamment sur la période des fêtes de fin d’année.

Alexandre LASCH, directeur général du SNEP, déclare :

Les abonnements streaming audio sont désormais la source majeure de la création de valeur de notre marché. Pour autant, la France compte encore moins de 6 millions d’abonnés et la marge de progression reste considérable pour transformer ce début de croissance retrouvée en un modèle pérenne.

Le développement de la musique « made in France » à l’international continue son essor et dépasse les 300 millions d’euros.
Comme chaque année, Le Bureau Export évalue le volume économique de la filière musicale française à l’international.

L’année 2018 a été riche en succès à l’export pour les producteurs phonographiques, éditeurs et producteurs de spectacles musicaux français. En croissance depuis 2010, le chiffre d’affaires à l’export de la filière dépasse en 2018 la barre des 300 millions d’euros pour atteindre les 302 millions d’euros (+6,7% par rapport à 2017).

Portée par le streaming, qui représente désormais plus de la moitié des revenus de ventes de musique enregistrée, la production phonographique française connaît une croissance à l’export sans précédent en 2018. Avec 80,1 M€, le secteur enregistre une augmentation de 16% de ses revenus par rapport à 2017.

Preuve de l’engouement international pour la production française, 37 artistes ont été certifiés cette année. Si les musiques électroniques continuent de séduire, la langue française s’affranchit des frontières et s’illustre tant dans les musiques urbaines que dans la pop et la chanson française.

Télécharger le Bilan Economique 2018 de la filière musicale à l’international réalisé par le Bureau Export

Visuel couverture Bilan Export 2018

Marché mondial 2018

IFPI 2019 Global Music Report

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Les revenus mondiaux de de la musique enregistrée en progression de 9,7%
 
  • En hausse de 34%, les revenus du streaming, portés par les abonnements payants, représentent  désormais près de la moitié du chiffre d’affaires mondial
  • l’Amérique Latine affiche le plus fort taux de progression pour la 4ème année consécutive
  • L’Asie et l’Australasie, second marché mondial de la musique enregistrée (physique et numérique cumulés)

Télécharger le Global Music Report 2019

Avec un chiffre d’affaires de 19,1 milliards de US $ en 2018, le  marché mondial de la musique enregistrée a progressé de 9,7% pour la quatrième année consécutive, selon l’IFPI, qui publie aujourd’hui le Global Music Report.

Le chiffre d’affaires généré par le streaming a progressé de 34%, et représente désormais près de la moitié (47%) du revenu mondial, sous l’impulsion du streaming par abonnement. On comptait 255 millions d’utilisateurs payants des services de streaming à la fin de l’année 2018 dans le monde. L’abonnement payant constitue aujourd’hui 37% du revenu total de la musique. Cette croissance du streaming vient plus que compenser la baisse de 10,1% du chiffre d’affaire des ventes physiques et celle de 21,2% des téléchargements.

Les investissements permanents des maisons de disques, l’innovation et les partenariats sont  autant d’atouts déployés pour faire voyager la musique des artistes vers le public du monde entier, et pour accompagner la dynamique de croissance des marchés émergents. En 2018 et pour la 4ème année consécutive, l’Amérique Latine est la région du monde qui a affiché le taux de croissance le plus élevé (+16,8%), portée notamment par la forte progression du Brésil (+15,4%) et du Mexique (+14,7%). Avec une croissance de +11,7%, la région Asie et Australasie devient le second plus important marché de la musique enregistrée dans le monde, revenus physiques et numériques confondus, avec une progression particulièrement notable de la Corée du Sud (+17,9%).

Chiffre-clés 2018

  • Croissance mondiale du CA : +9.7%
  • Revenus du streaming : 47% du CA mondial
  • Croissance des revenus du streaming payant +32.90%
  • CA Ventes physiques : -10.1 %
  • CA Téléchargements : -21.2%

Frances Moore, chief executive de l’ IFPI, déclare: “Nous constatons une quatrième année consécutive de croissance, portée par la musique de brillants artistes, qui travaillent en étroite collaboration avec les équipes talentueuses et passionnées des maisons de disques dans le monde entier.

“Les labels investissent sans cesse dans les projets des artistes, la constitution des équipes et les initiatives innovantes, aussi bien sur les marchés déjà matures que dans les régions émergentes, stimulées par la mondialisation actuelle du marché de la musique.

“À l’heure de la mutation et du développement des différents marchés, il est essentiel qu’un environnement juridique et une organisation de l’écosystème appropriés soient mis en place, pour que  la musique soit appréciée à sa juste valeur, et pour que ses ayants droits soient justement rémunérés, conditions indispensables au prochain cycle de création.

« Nous restons mobilisés pour assurer la reconnaissance et le respect du droit d’auteur dans le monde entier, et militons pour la correction du value gap  par de nouvelles règles du jeu équitables, qui assureront une juste rémunération à ceux qui créent et produisent la musique. Et surtout, nous nous attachons à tout faire pour que la musique poursuive son passionnant voyage à travers le monde. »

Note :

Global Music Report 2019: Full Report – Chiffres et analyses par pays – version payante, pour plus d’informations contacter: press@ifpi.org +44 (0)20 7878 7979 Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

À propos de L’IFPI

L’IFPI est l’organisation qui représente et assure la promotion de l’industrie de la musique enregistrée dans le monde. Elle rassemble environ 1300 labels et les major compagnies, et compte des représentations dans 57pays. La mission de l’IFPI est de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, d’œuvrer pour la défense des droits des producteurs et pour la notoriété des offres de musique dans le monde.

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

https://www.ifpi.org/

Bilan 2018 du marché de la musique enregistrée

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Télécharger le Bilan 2018 du marché de la musique enregistrée

La production musicale française en mode conquête
Pour la 3ème année consécutive, le marché de la musique enregistrée français a progressé en 2018. Si cette croissance de 1,8% reste modeste, elle confirme la tendance positive qui s’est dessinée depuis 2016, en France et dans le monde entier.

Ces résultats sont encourageants et traduisent l’adaptation de l’industrie aux nouveaux modes de consommation de la musique. Mais on est encore loin des scores du début des années 2000, avec un chiffre d’affaires équivalent à seulement 40% du marché d’il y a 15 ans.

 Le fait marquant de l’année 2018 : pour la 1ère fois, le chiffre d’affaires généré par le numérique a dépassé celui des ventes physiques. Il  représente désormais 57% des ventes globales.

 Si la part du CD continue de perdre du terrain, il résiste mieux en France que dans la plupart des autres pays, grâce à un réseau de distribution unique de plus de 4.000 points de ventes à travers le territoire. Le CD représente encore plus d’un tiers des revenus physiques et numériques.

Le support physique a aussi trouvé un nouveau relais de croissance avec l’engouement du public de 7 à 77 ans pour le vinyle. Cet  enthousiasme ne se dément pas depuis ces dernières années : avec près de 4 millions d’exemplaires écoulés, les ventes de vinyles ont quintuplé en cinq ans ! Le vinyle représente désormais près d’un cinquième des revenus du marché physique.

Mais le véritable moteur de cette croissance retrouvée c’est bien le streaming, et tout particulièrement les revenus des abonnements. Leur progression est de 23% et ils deviennent la 1ère source de chiffre d’affaires de la musique enregistrée. L’abonnement payant au streaming audio a généré à lui seul 41% des ventes de musique contre 8% il y a 5 ans. L’écoute gratuite sur les services audio et les plateformes de vidéo représentent pour leur part moins de 10% des ventes.

Le ressort de ce dynamisme ? C’est la popularité croissante des nouveaux usages, et l’industrie de la musique qui s’adapte aux attentes des consommateurs. Aujourd’hui,  près d’ 1 consommateur de musique sur 2 (46%) utilise un service de streaming audio. Parmi ces adeptes de la musique en streaming, 5,5 millions sont désormais titulaires d’un abonnement audio payant.

La pratique du streaming ne cesse de se développer et contrairement aux idées reçues, c’est loin d’être un usage réservé aux ados, même s’ils en sont les  utilisateurs les plus intensifs.  En 2018, 30% des streamers ont plus de 50 ans. L’essor constant de ce mode de consommation se traduit dans les chiffres : on a recensé 57,5 milliards de streams audio en 2018, soit + 35% par rapport à l’an dernier. Les écoutes hebdomadaires ont culminé à 1,3 milliard fin décembre.

 Alexandre Lasch, Directeur Général déclare : « Dans un marché en reconquête, nous sommes particulièrement fiers des succès spectaculaires  des artistes made in France puisqu’ils ont réalisé 19 des 20 meilleures ventes d’albums de l’année 2018, et occupent  80% du Top 200.

L’ADN des producteurs, c’est de découvrir et d’accompagner les artistes dans leur carrière. Un indicateur très important témoigne de leur engagement : l’émergence des nouveaux talents dans les meilleures performances de l’année. Sur les 200 meilleures ventes d’albums l’an dernier, 48 étaient des premiers albums dont 40 produits en France ».

Qu’ils soient les têtes d’affiche des musiques urbaines, de la pop et de la chanson françaises, des musiques du monde ou de la scène électro, les artistes produits en France ont non seulement conquis l’hexagone, mais portés par l’essor du streaming dans le monde, 37 d’entre eux ont atteint en 2018 les disques d’or, de platine, de diamant pour leurs ventes à l’export.

Assurer la relève, tout en faisant grandir les artistes qui ont déjà rencontré leur public : c’est l’objectif N°1 des producteurs pour garder le cap et continuer à investir. Ce travail intense des labels est là pour répondre aux attentes du public français, pour qui la musique reste, et de très loin, le loisir culturel préféré.

  03 2019 Graphique CP Bilan 2018

 

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2018 à 735 millions d’EUR. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

 Contact – Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

Le public plébiscite toujours la production française et ses jeunes talents : 148 productions françaises au TOP 200 dont 45 premiers albums.

La consommation de musique en streaming s’intensifie avec 27 milliards d’écoutes au cours des 6 premiers mois de l’année : une progression de 39% (vs 1er semestre 2017)

Télécharger le dossier « MUSIQUE ENREGISTREE : LES PERFORMANCES DU 1ER SEMESTRE 2018

L’édition 2018 de « l’Economie de la production musicale » est disponible !

Découvrez la  synthèse des chiffres du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes, les meilleures diffusions, les certifications.

1ere de couv_Guide Eco 2018

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L’Economie de la Production Musicale – Edition 2018

SOMMAIRE

Chapitre 1 : Le marché français de la musique enregistrée et la vitalité de la production française en 2017

Chapitre 2 : La consommation de musique : la pratique du streaming en pleine expansion

Chapitre 3 : Le marché mondial en 2017

Chapitre 4 : Musique et Médias

Chapitre 5 : Les acteurs de la distribution de musique

Chapitre 6 : Les artistes qui ont marqué l’année 2017