LES TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION
ANNEE 2008
Ces chiffres proviennent des sociétés suivantes : EMI Music France, SONY Music Entertainment, UNIVERSAL Music France et WARNER Music France.
 Le nombre d’albums commercialisés chute de 16 %  : 1 035 albums commercialisés en 2008 contre 1231 en 2007 et 1 245 en 2006.

albums francophones : -33%
(199 en 2008 contre 295 en 2007, 406 en 2006 et 407 en 2005)

albums internationaux : -12 %
(473 en 2008 contre 537 en 2007, 513 en 2006 et 857 en 2005)

 compilations/best of : -9 %
(363 en 2008 contre 399 en 2007, 326 en 2006 et 347 en 2005)

 Le nombre de singles commercialisés chute de 46 % dont -43 % pour les singles francophones et -49 % pour les singles internationaux.

Les nouvelles signatures d’artistes baissent de 30 %  : 69 nouveaux contrats en 2008 contre 99 nouveaux contrats en 2007 contre 122 en 2006. Le solde global (contrats « rendus » versus nouveaux contrats) est négatif pour la première fois depuis 2002 : 69 nouveaux contrats pour 84 contrats rendus soit un déficit de 15 nouveaux artistes.
Les investissements marketing progressent de 27 % par rapport à 2007 : 88.3 millions d’euros en 2008 contre 69.7 M€ en 2007, 129.6 M€ en 2006 et 127 M€ en 2005. Mais ce montant reste inférieur de 46 % à celui constaté avant la crise en 2002.
La baisse du nombre d’albums commercialisés touche principalement les albums de variété francophone.
LES PRINCIPALES EVOLUTIONS

 

 Les tableaux de bord de la production musicale de 1998 à 2008

Le SNEP au MIDEM 2009

LE SNEP AU MIDEM 2009

Christophe LAMEIGNÈRE,

Président

Hervé RONY,

Directeur Général

et

Les Membres du Conseil du SNEP

vous invitent à la Conférence de Presse

qu’ils donneront

LUNDI 19 JANVIER 2009

à 11 heures

au Palais des Festivals
Salle de rédaction 1 – Niveau 3

symbolrect1 (1) LE BILAN 2008 DU MARCHÉ DU DISQUE

symbolrect1 (1) LES PRIORITÉS DU SNEP

Bilan télévision 2008

LA DIFFUSION DES VIDÉOMUSIQUES A LA TÉLÉVISION EN 2008
RÉALISÉ PAR YACAST

 

 Nombre total de diffusions de vidéo-clips de l’année 2008
1 375 353 diffusions
(1 372 607 diffusions en 2007)
  Part des diffusions francophones :
 
(24h/24h) :
40.4 %
(43% en 2007, 44% en 2006, 41 % en 2005 et 2004, 38 % en 2003)
 Rotation moyenne hebdomadaire des clips (24h/24h)
International : 5.2 diffusions
(5.3 diffusions en 2007, 5.4 diffusions en 2006, 4.5 diffusions en 2005, 4.4 diffusions en 2004 et 3.6 en 2003)
 Francophone : 6.8 diffusions
(6.4 diffusions en 2007,6.8 diffusions en 2006, 5.4 diffusions en 2005, 6.1 diffusions en 2004 et 5.9 en 2003)

 Numéro 1 du classement général télévision de l’année 2008
Julien Doré “Les limites” (Jive Epic/Sony Bmg)
7 951 diffusionsArtiste le plus diffusé
RIHANNA (Barclay/Universal)
18 568 diffusions / 26 clips différents

 Une diversité plus marquée
 
13 973 clips différents (+13%)

   5 233 artistes différents (+5.8%)

  
1 184 entrées en play list (+11.8 %)

Bilan radio 2008

LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2008
Bilan réalisé par YACAST

 

Ce bilan a été réalisé par Yacast sur la base de 36 radios avec l’insertion de NOVA dans le panel. Ainsi, les chiffres 2007 ont été recalculés de manière à pouvoir effectuer des comparaisons à périmètres constants. Ceci explique donc les différences qui apparaissent sur les chiffres 2007, entre ceux de ce document et ceux publiés en 2008.
 Numéro 1 du classement général de l’année 2008 : Estelle « American Boy » (Wea/Warner)
17.991 diffusions / 1,2 milliard de contacts*
* audience accumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (126.000 Nationale, IDF et Médialocales)

 Artiste le plus diffusé : RIHANNA (Barclay/Universal)
 Nombre total de diffusions musicales : 3.786 163
(contre 3 681 866 en 2007)
 Part des diffusions francophones sur l’ensemble des diffusions
(24h/24h) :
diffusions : 34.1% / audience* : 44.4 %
Rappel 2007 : diffusions : 34.6 % / audience : 44.7 %
* diffusions pondérées par l’audience par quarts d’heure. Source Médiamétrie (126.000 + Médialocales)
 Part des diffusions de nouveautés (titres de moins de 12 mois)
(24h/24h) : 41.8 % contre 48.5 % en 2007,  50.9 % en 2006, 46.6% en 2005, 48,5 % en 2004
  Rotation moyenne hebdomadaire par titre (24h/24h)
 
 International : 4.0 diffusions
(4.7 en 2007, 4.8 en 2006, 4.4 en 2005, 4.5 en 2004)
 Francophone : 5.8 diffusions
(
6.3 en 2007 et 2006, 6.6 en 2005 et 2004)
 Part des diffusions francophones parmi les 100 plus fortes rotations : 38 %
(42% en 2007, 40% en 2006, 32% en 2005, 44% en 2004)
 Nombre de nouveaux talents francophones classés parmi les 100 plus fortes rotations : 27 singles
(31 en 2007, 40 en 2006, 32 en 2005 et 44 en 2004)
 Radio la plus éclectique : FIP
26 402 titres différents en 2008
(FIP en 2007, 2006 et 2005 avec respectivement 24 525 titres, 23 520 titres et 22 064 titres)
 

 Radio la plus francophone : France Bleu
60.3 % des diffusions
(France Bleu en 2007 avec 59.3%, MFM en 2006 et 2005 avec 60.8% et 62,5% des diffusions, France Bleu en 2004 avec 65% des diffusions).

 Radio la plus « nouveautés » : Contact Fm
89.9 % des diffusions
(Contact FM en 2007 avec 90.5%, Champagne FM en 2006 et 2005 avec 88% et 94% des diffusions, NRJ en 2004 avec 88% des diffusions)
 

L’ANNEE 2008 EN RADIO :
 La part des titres francophones en radio représente 34.1 % des diffusions, soit une chute de 3 points par rapport à 2003.
 
difradiofranco08
La présence francophone au sein des plus fortes rotations baisse sensiblement. Cette baisse est accompagnée de celle des nouveaux talents.
rotationradio08
 La part des diffusions consacrées aux nouveautés est en forte baisse : -6.7 points par rapport à 2007 et -10.2 points par rapport à 2003
diffusionnouveaute08
*titre sorti au cours des 12 derniers mois

 
 Le nombre de titres différents diffusés est stable (+0.2 %) mais on constate une forte baisse sur les nouveautés (-6.8%) et sur les nouveautés francophones (-5.8 %).
En 2008, 72 848 titres différents ont été programmés, chiffre proche de celui de l’année 2007 (72 702 titres).
Ces 72 848 titres comportent :
  • 30 471 nouveautés, en baisse de 6.8 % par rapport à 2007,
  • 7 521 nouveautés francophones, en baisse de 5.8 % par rapport à 2007.
   Le nombre d’entrées en programmation progresse de 2.1 % 

3 106 titres sont entrés en programmation cette année soit 64 titres de plus qu’en 2007 : forte progression du répertoire international au dépends du répertoire francophone.

entreeprogrammation08
 Le Top 40 représente plus de la moitié des diffusions pour 14 des 36 radios du panel et notamment :
top4008
 Le classement général radio – Top 100 de l’année 2008
LES CLASSEMENTS DES MEILLEURES VENTES
REALISES PAR IFOP

LES CHIFFRES CLES DE L’ANNEE 2008

 Ventes en magasins
 Meilleure vente de singles en 2008 :
Enrique IGLESIAS & NADIYA
« Tired of being sorry »
Polydor/Universal Music France
 Meilleure vente d’albums en 2008  :
Francis CABREL
«Des roses et des orties
»
Columbia/Sony Music Entertainment
 Meilleure vente de compilations en 2008  :
ZAZIE
“Zest of Zazie”
Mercury/Universal Music France
 Meilleure vente de vidéomusicales  en 2008 :
Les Enfoirés
«Les secrets des Enfoirés 2008»
Restos du Coeur/Sony Music Entertainment
 Classements thématiques
 Meilleure vente d’album classique en 2008 :
Roberto ALAGNA
«Sicilien»
Deutsche Grammophon/Universal Music France
 Meilleure vente d’album jazz en 2008 :
Stacey KENT
« Breakfast on the morning tram»
Capitol Music/EMI
  Ventes en téléchargement
Titre le plus téléchargé en 2008 :
GREGOIRE
« Toi Moi »
My Major COMPANY/Warner Music.
Album le plus téléchargé en 2008 :
COLDPLAY
«Viva la vida or death and all his friends»
CAPITOL MUSIC/EMI
 Les chiffres clés du classement des meilleures ventes
ventesinternet08
En 2008, sur les 10 meilleures ventes de singles 5 sont francophones (9 en 2007, 10 en 2006 et 8 en 2005). Il s’agit de William Baldé, Sheryfa Luna, Laurent Wolf, Fatal Bazooka et Magic System.
En 2008, sur les 10 meilleures ventes d’albums, 5 sont francophones (8 en 2007, 10 en 2006, 8 en 2005). Il s’agit de : Francis Cabrel, Christophe Maé (avec 2 albums), Les Enfoirés et Johnny Hallyday.
TNT & MUSIQUE
Les producteurs phonographiques sont très satisfaits de voir que le projet de loi sur la communication audiovisuelle et le nouveau service public de la télévision voté par l’Assemblée Nationale contient une disposition favorable au placement de produits autorisé dans les programmes audiovisuels et notamment les vidéomusiques. A l’heure où le secteur musical, à l’aune de la révolution numérique, doit trouver de nouvelles ressources de financement de la création, cette législation est particulièrement opportune.
Le SNEP s’étonne et  regrette cependant, malgré les efforts de certains parlementaires, notamment de Frédéric Lefebvre, l’opposition qu’a exprimée le Gouvernement à toute disposition visant à garantir la place de la musique sur les télévisions numériques terrestres à dominante ou majoritairement musicales.
C’est un signe contradictoire avec les engagements que le Président de la République a pris dès son élection en faveur de la filière musicale et la mise en œuvre d’un plan de soutien à un secteur particulièrement fragilisé.
Il est en effet indispensable que la lutte contre les téléchargements illégaux, défendue avec courage par les pouvoirs publics, s’accompagne de mesures de nature à dynamiser la diffusion de la musique, à préserver l’emploi et à maintenir les investissements dans la création.
 Contacts : Hervé RONY/Patricia SARRANT – 01 44 13 66 62

Les ventes à l’étranger 2006

titredossiers2007
ANNEE 2006 : LES VENTES DE PHONOGRAMMES FRANCOPHONES A L’ETRANGER

flechesnep1  En 2006, 27,6 millions de phonogrammes francophones ont été vendus à l’étranger contre 29,8 en 2005 (-7%)

La baisse des ventes de disques français à l’étranger initiée depuis 2003, se poursuit en 2006 mais de manière beaucoup plus modérée : 27,6 millions de copies ont été ainsi écoulées à l’international par les maisons de disques françaises, soit un recul de 7% (contre -19% en 2004 et -14% en 2005).Ces chiffres concernent les ventes physiques d’albums, de compilations et de singles d’artistes produits en France et vendus à l’étranger (hors France et DOM TOM), mais n’incluent pas les ventes digitales qui restent encore marginales pour les Français à l’international en 2006. On atteint malheureusement à nouveau un triste record, même si cette baisse de 7% se rapproche du recul général du marché mondial annoncé par l’IFPI entre 2005 et 2006 (-5% en valeur). D’ailleurs si l’on compare l’évolution des ventes françaises à l’export par rapport à la tendance du marché mondial depuis 1999, on s’aperçoit que la part de marché des Français a même plutôt tendance à s’améliorer.Enfin, n’oublions pas que l’international demeure une source de revenu vitale pour les maisons de disques françaises : avec 96,6 millions d’unités vendues sur le marché français en 2006, l’export constitue près de 29% des ventes françaises globales.

 

 

 

flechesnep1  Une hausse des ventes en 2006 en Asie au détriment de l’Europe et de l’Amérique du Nord
Venant confirmer la tendance initiée depuis 2002, on note en 2006 une forte érosion de l’Europe (-22%) et de l’Amérique du Nord (-28%) au profit de l’Asie, et notamment du Japon, où les ventes françaises ont doublé par rapport à 2005 et qui devient le second marché pour les productions françaises après le Benelux.
Ce phénomène s’explique par l’augmentation des ventes de nombreuses maisons de disques françaises au pays du soleil levant depuis quelques années, mais surtout par la mise sur le marché asiatique en 2006 de nombreuses compilations et comédies musicales françaises qui ont connu un grand succès.En ce qui concerne l’Europe, le Benelux et la Suisse/Autriche restent les principaux marchés historiques, notamment pour les artistes de variété française.
L’Allemagne, après une année 2005 particulièrement faste pour les artistes français, retrouve en 2006 la part de marché de 2004 (7,5% des exportations françaises et second pays d’exportation non-francophone après le Japon).
Le Royaume-Uni reste un territoire difficile à pénétrer, avec seulement 5,9% des ventes de productions françaises à l’export, tandis que l’Italie, l’Espagne et le Portugal se maintiennent.Les Etats-Unis connaissent le même phénomène que le marché allemand et retrouvent leur niveau de 2004 après une année 2005 à succès pour les artistes produits en France. Au vu des certifications 2007 et des très belles ventes de Feist en Amérique du Nord, nous pouvons d’ores et déjà parier sans prendre trop de risque que le marché américain connaîtra son heure de gloire l’an prochain !
Enfin, l’Amérique du Sud et l’Océanie, représenté principalement par l’Australie, se maintiennent en 2006 avec chacun 2,8% de part de marché.

 

flechesnep1 En 2007, un record de sorties et de concerts français à l’étranger
Parallèlement aux chiffres de ventes officiels communiqués avec une année de décalage, le Bureau Export, grâce à son réseau, comptabilise chaque année le nombre de sorties (licences & distributions), le nombre de concerts et l’exposition médiatique (presse, TV, radio, internet) des artistes produits en France.Les résultats sont sans appel : malgré des ventes de disques moroses, les artistes français n’ont jamais été aussi présents à l’étranger. Le nombre de sorties de disques continue de progresser (plus de 1900 sorties répertoriées dans les pays avec un Bureau Export), tandis que le nombre de concerts n’a jamais été aussi élevé. En hausse depuis 2003, les chiffres explosent en 2007 avec une progression de près de 40% par rapport à 2006 : près de 7000 concerts d’artistes produits en France sont ainsi comptabilisés l’an dernier par le réseau du Bureau Export !
ventzonegeog2007

 

LE SNEP RENFORCE SES OUTILS PROFESSIONNELS
Fin 2004, le SNEP a finalisé la mise en place de deux outils professionnels qui seront opérationnels en 2005 :
 Un système d’envois de gratuits aux médias sous forme dématérialisée L’amélioration sensible de l’outil de mesure des ventes de détail (classements et statistiques de ventes) fourni par Ifop/Tite-Live.

 La mise en place d’un système d’envois de gratuits aux médias sous forme dématérialisée

Les membres du SNEP ont mandaté la société Live Network pour mettre en place un système d’envoi des nouveautés aux média sous forme numérisée via l’ADSL ou le satellite.

La mise en place de ce système répond à l’objectif de maximiser le nombre de destinataires des nouveautés commerciales des maisons de disques, maximisation permise par la réduction des coûts d’envois unitaires.

Live Network a développé un logiciel permettant aux médias de recevoir par ADSL, ligne spécialisée et satellite les fichiers numérisés, de les consulter, les écouter, les archiver et, le cas échéant, les exporter.

Les fichiers communiqués pourront être triés par interprète/titre/genre musical, label, artiste francophone, nouveau talent, support (single, album, vidéo).

Par ailleurs, chaque fichier numérisé sera accompagné d’un fichier texte comprenant : livret, biographie, news, dossier de presse, contact label.

Le bénéficie de ce service est gratuit. Le kit d’installation et le bénéfice de la hot line ne sont en aucun cas facturés.
Néanmoins, le média doit s’équiper ou être équipé des moyens nécessaires à la réception des fichiers, si tel n’est pas d’ores et déjà le cas :

  • en logiciels :
    • Windows XP Pro ou 2000 Pro ou 2000 serveur ou 2003 serveur,
    • Windows média 9 (Fourni avec le kit d’installation,
    • Internet Explorer 6.0.
  • en ligne de transmission :
    • ADSL haut débit, ligne spécialisée ou réception satellite compatible Eutelsat.
Par ailleurs, un site internet dédié à l’écoute des nouveautés par la presse sera opérationnel à très court terme (février 2005).A ce jour, près de 200 radios sont d’ores et déjà équipées du Music Center.

Outre la publication du TOP téléchargement et de statistiques sur ce marché, cette nouvelle prestation comprendra :

 L’amélioration sensible de l’outil de mesure des ventes de détail (classements et statistiques de ventes) fourni par Ifop/Tite-Live
  • la publication du TOP sur un seul panel de 1 034 points de vente (singles, albums nouveautés, Mid, compilations (best of inclus), Top fusionné).
  • des statistiques de marché sur un panel exhaustif (plus de 3 000 points de vente),
Les autres prestations sont bien sûr maintenues (top infos, marché infos, fiches titres).Par ailleurs, IFOP étudie la faisabilité d’un TOP mid-week.

titredossiers2005

 

SNEP-UPFI, UNE ALLIANCE DE TOUS LES PRODUCTEURS POUR ATTEINDRE DES OBJECTIFS COMMUNS
Le SNEP et l’ UPFI, en signant lors de ce Midem un contrat d’objectifs communs, ont convenu de développer un partenariat pour renforcer leur capacité à développer des dossiers qui sont des enjeux professionnels essentiels, pour préserver l’ équilibre et le développement de la production phonographique, ainsi que la diversité culturelle dans le domaine musical.

Une mobilisation autour de trois axes pour construire un environnement équilibré, qui permette la diffusion et l’ exploitation de la musique enregistrée : 

flechesnep1   DEVELOPPER L’OFFRE LEGALE DE MUSIQUE EN LIGNE ET LUTTER ACTIVEMENT CONTRE LA PIRATERIE.

Le SNEP et l’ UPFIi considèrent que la piraterie musicale en ligne, via les pratiques d’ échanges de fichiers illégaux est la cause majeure de la crise que connaît la production phonographique.

Ils entendent articuler la lutte contre la contrefaçon en ligne autour d’une triple démarche :

  • La création d’un marché légal, payant et sécurisé, tant sur Internet que pour la téléphonie mobile.
  • L’information et l’éducation du grand public.
  • La répression.
Le SNEP et l’ UPFI, signataires de la charte d’ engagements du 28 juillet 2004 conclue sous l’ égide des pouvoirs publics, ont décidé d’ accentuer leur collaboration sur la base des trois volets évoqués ci-dessus. Ils s’engagent à coordonner leurs actions et leurs prises de parole afin de mieux lutter contre la piraterie numérique de la musique.

flechesnep1  L’EXPOSITION DE LA MUSIQUE ET DES NOUVEAUX TALENTS A LA RADIO : UN ENJEU ESSENTIEL DU DEVELOPPEMENT DE LA PRODUCTION MUSICALE.

Les deux syndicats de producteurs partagent la même inquiétude sur l’évolution de la programmation musicale dans les radios privées au cours de ces dernières années. Celle-ci reset marquée par une concentration excessive des playlists et par une forte rotation des titres les plus diffusés ; un phénomène qui nuit gravement à la diversité musicale. Le SNEP et l’UPFI vont mobiliser tous leurs efforts auprès des pouvoirs publics et du CSA pour que soit modifiée la loi du 30 septembre 1986. Il s’agit d’instaurer un critère de diversité de diversité musicale, notamment lors d’une demande d’octroi ou de renouvellement de fréquence radiophonique.

flechesnep1  L’EXPOSITION DE LA MUSIQUE ET DES NOUVEAUX TALENTS A LA TELEVISION.

Le SNEP et l’ UPFI coopèreront également ensemble pour améliorer tant d’ un point de vue quantitatif que qualitatif, la programmation de la musique (variété, jazz, classique etc…) sur les chaînes de télévision, en particulier les chaînes généralistes. Les producteurs réaffirment leur attachement à voir aboutir les demandes qu’ ils ont exprimées par écrit à l’ occasion des travaux du groupe de travail présidé par Madame Cayla.