Bilan économique 2009

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UN NET RALENTISSEMENT DE LA CHUTE
DU MARCHE DE LA MUSIQUE EN 2009 :

Ventes éditeurs de CD/DVD musicaux (nettes de remises) et revenus numériques
587.8 millions d’euros et 133.1 millions d’unités vendues
3.2 % en valeur dont :
3.4 % pour les ventes physiques
1.9 % pour les ventes numériques

En 2009, le marché de gros de la musique enregistrée a représenté 587.8 millions d’euros, contre 607.2 millions d’euros en 2008 soit une baisse de 3.2 % par rapport à 2008 (contre -15% en 2008).

symbolencoche1 le marché physique : 512 millions d’euros, en baisse de 3.4 % (contre -19.5 % en 2008).
symbolencoche1 le marché numérique : 75.8 millions d’euros, en baisse de 1.9 %.

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En 2009, les ventes numériques représentent 12.9 % du chiffre d’affaires des éditeurs phonographiques (contre 12.7% en 2008).
Le chiffre d’affaires numérique 2009 est en pleine mutation : hausse du téléchargement internet (+56 %), baisse des sites de téléphonie mobile (-41 %) et fort développement des revenus du streaming qui ont plus que doublé.

Par ailleurs, le net ralentissement de la baisse du marché en 2009 est le résultat d’une double évolution :

symbolencoche1  une baisse de 17.8% sur le premier semestre 2008,
symbolencoche1 une hausse de 9.2 % sur le second semestre 2009.

LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE

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symbolfleche1 LES VENTES DE SUPPORTS : UN NET RALENTISSEMENT DE LA BAISSE DU MARCHE
512.1 millions d’euros : -3.4%

Les ventes de supports réalisées par les éditeurs phonographiques ont représenté en 2009 un chiffre d’affaires de 512.1 millions d’euros en baisse de 3.4 % par rapport à l’année 2008.

Pour la première fois depuis 2003, on constate un ralentissement dans la chute du marché des supports.

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symbolencoche1 L’évolution du chiffre d’affaires (-3.4 %) des supports se décompose en :
symbolrect21 -34% pour les ventes de singles,
symbolrect21 -4% pour les ventes d’albums,
symbolrect21 +16% pour les ventes de vidéomusicales.

symbolencoche1 L’évolution du chiffre d’affaires des supports se décompose également en :
symbolrect21 -14.7% pour le répertoire classique,
symbolrect21 -6.7% pour le répertoire francophone,
symbolrect21 +5.2% pour le répertoire international.

La crise touche les répertoires de façon inégale.
Le répertoire local, assis sur un marché plus restreint, souffre davantage que le répertoire international.
Depuis le début de la crise en 2003, le marché physique a chuté de plus de 60% dont -30% pour le classique, -63% pour le répertoire francophone et -60% pour le répertoire international.

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Aujourd’hui, le répertoire francophone représente 60 % des ventes de disques de variété, contre 62 % en 2002.

LES VENTES DE SUPPORTS PHYSIQUES EN FRANCE  (ventes gros H.T. nettes de remises) – ANNÉE 2009

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symbolfleche1LES VENTES NUMERIQUES DES EDITEURS PHONOGRAPHIQUES : -1.9 % EN VALEUR
Un marché qui se restructure.

Après quatre années de progression, le marché numérique enregistre une très  légère régression en 2009.
Il s’établit à 75.8 millions d’euros contre 77.2 millions en 2008.
Historiquement axé sur la sonnerie téléphonique, le marché numérique se repositionne sur le téléchargement (d’albums notamment) et sur le streaming.

symbolencoche1 Le téléchargement internet progresse fortement : +56%
Cette progression concerne à la fois le téléchargement de titres à l’unité (+38 %) et le téléchargement d’albums (+60 %). Le téléchargement internet représente aujourd’hui plus de la moitié des revenus numériques.

symbolencoche1 Les revenus des sonneries et de la téléphonie mobile chutent de 41.5 %

symbolencoche1 L’émergence du streaming dont le chiffre d’affaires est multiplié par 2.4
Apparu en 2008, le chiffre d’affaires du streaming a plus que doublé en 2009, passant de 3.6 à 8.8 millions d’euros. Sa part de marché s’établit aujourd’hui à 11.6 % des revenus numériques.

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La structure de ces revenus est donc aujourd’hui très différente de celle des débuts de l’offre légale.

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Voir aussi :

 Les ventes de disques détail 2009

 Les tableaux de bord de la production – Année 2009 

 Les classements des meilleurs ventes 

 Les chiffres clés de la Radio en 2009

 La diffusion des vidéomusiques à la télévision en 2009 

 Le Digital Music Report 2010 de l’IFPI

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Les producteurs de musique tiennent à exprimer leur profonde consternation à la suite  des déclarations de la Ministre de la Culture concernant l’abandon du projet de Centre National de la musique.

En sacrifiant le CNM, qui avait pourtant fait l’objet d’un consensus au sein de toute la filière musicale, Madame Filippetti trahit sa propre parole, alors même qu’elle avait affirmé aux professionnels en juillet dernier vouloir soutenir cette initiative.

La Ministre trahit également l’engagement de campagne du Président de la République, qui avait clairement affirmé son intention  de poursuivre le chantier du CNM.

Les producteurs de musique enregistrée, rappelons-le, ont perdu plus de 60% de leur chiffre d’affaires ces dix dernières années, et sont atterrés de la volte face de la Ministre, qui feint d’ignorer la crise profonde qui frappe ce secteur.

Les producteurs de musique ne sauraient accepter comme mesure  compensatoire  à cet abandon, le renforcement d’un crédit d’impôt au profit des seuls producteurs indépendants.

Il s’agit d’une discrimination inacceptable pour les artistes produits par les majors qui participent tout autant à la diversité culturelle que ceux développés par les producteurs indépendants.

Les producteurs de musique en appellent au Président de la République et au Premier Ministre pour que soit revue la position de la rue de Valois, à la lumière du travail déjà accompli, de la pertinence d’un projet porté par l’ensemble d’une filière et des engagements de soutien pris pendant la campagne présidentielle.


Contact : David El Sayegh 01 47 38 04 04

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Le Conseil Constitutionnel : plus sévère que le Parlement

Les producteurs membres du SNEP et de la SCPP ont pris connaissance de la décision du Conseil Constitutionnel rendue cet après-midi sur la loi « Création et Internet ». Ils se réjouissent de la mise en place d’une Haute Autorité dédiée à la défense de la propriété intellectuelle sur Internet et du dispositif pédagogique destiné aux internautes grâce à l’envoi de messages d’avertissement.

En renvoyant au juge la responsabilité de prononcer des sanctions, le Conseil Constitutionnel replace les téléchargements illégaux sur Internet dans le champ des sanctions applicables à la contrefaçon et renforce ainsi le caractère dissuasif des messages envoyés par l’Hadopi.

Le juge suprême reconnaît ainsi la gravité de la violation des droits d’auteur et des droits voisins.

Le dispositif d’avertissements de l’Hadopi et l’intervention de l’autorité judiciaire constitueront ainsi un cadre efficace contre les pratiques illicites sur Internet.

Le SNEP et la SCPP attendent que les décrets d’application puissent être publiés le plus rapidement possible et que la Chancellerie puisse désigner dans les meilleurs délais les magistrats spécialisés en la matière.

Contacts :

 SCPP : Marc GUEZ 01 41 43 03 03
 SNEP : Hervé RONY 01 44 13 66 66

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COMMUNIQUE DE PRESSE DU SNEP DU 13/05/2009

Les membres du SNEP ont appris avec une profonde satisfaction l’adoption définitive par le parlement français du projet de loi « Création & Internet ».

Ils tiennent à remercier le Président de la République, le gouvernement tout particulièrement la Ministre de la Culture, les rapporteurs du projet et tous les parlementaires qui ont soutenu ce texte.  Ils saluent tous les professionnels, tous les artistes et créateurs qui depuis dix huit mois se sont mobilisés pour proposer une règle du jeu pour l’accès aux œuvres musicales et audiovisuelles sur Internet.

Cette loi est issue d’un long processus de réflexion et de concertation, qui depuis la mission Olivennes et la signature des accords de l’Elysée en novembre 2007 a permis d’aboutir à la protection de la création à l’heure du numérique.

Pour l’avenir, il faut souhaiter que l’Hadopi puisse rapidement se mettre en place et que sa mission pédagogique fasse son œuvre.

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Communiqué de presse du 9/04/2009

 

Le SNEP a appris avec une profonde déception le rejet inattendu du projet de loi « Création et Internet » par l’Assemblée Nationale

Il dénonce les manœuvres de ceux qui s’opposent à tous les créateurs, les artistes, les producteurs et les professionnels de la musique confrontés à une mutation sans précédent de leur activité. Les responsables de ce rejet retardent d’autant le développement des offres légales et la relance du processus de création.

Le SNEP est confiant dans la détermination du Président de la Républiquedu gouvernement, deChristine Albanel pour que le texte soit adopté conformément aux engagements qu’ils ont pris et grâce à la majorité qui existe tant au Sénat qu’à l’Assemblée Nationale en faveur de ce texte.

 Contacts SNEP : Hervé RONY & Patricia SARRANT : 01 44 13 66 66

LES CERTIFICATIONS DE L’ANNÉE 2008

 

La crise actuelle de la musique enregistrée se reflète dans les certifications : de moins en moins nombreuses, les certifications marquent aussi des niveaux de ventes plus faibles.
En mai 2005, le SNEP a modifié les seuils des certifications SINGLES afin de mieux tenir compte des récentes évolutions du marché. Les nouveaux seuils sont les suivants :
En juin 2006, le SNEP a modifié les seuils des certifications ALBUMS afin de mieux tenir compte des récentes évolutions du marché. Les nouveaux seuils sont les suivants :
SINGLE ARGENT 100 000 exemplaires
SINGLE OR 200 000 exemplaires
SINGLE PLATINE 300 000 exemplaires
SINGLE DIAMANT 500 000 exemplaires
ALBUM ARGENT   à partir de
35 000 exemplaires
ALBUM OR
75 000 exemplaires
ALBUM PLATINE
200 000 exemplaires
ALBUM DOUBLE PLATINE
400 000 exemplaires
ALBUM TRIPLE PLATINE
600 000 exemplaires
ALBUM DIAMANT
750 000  exemplaires
 Nombre de singles certifiés -65 %
En 2008, le SNEP a certifié 6 singles contre 17 en 2007, 37 en 2006, 53 en 2005, 42 en 2004, 67 en 2003, 83 en 2002, et 91 en 2001. Parmi ces 6 singles, 4 appartiennent au répertoire francophone et 3 sont des singles de nouveaux talents.

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La répartition de ces 6 singles certifiés entre les différents seuils est la suivante :
Année 2008
Argent (plus de 100 000 exemplaires vendus) 5
OR (plus de 200 000 exemplaires vendus) 1
 Nombre d’albums certifiés -19 %
En 2008, le SNEP a certifié 112 albums contre 138 en 2007, 191 en 2006, 172 en 2005, 157 albums en 2004, 188 en 2003, et 202 en 2002. Parmi ces 111 albums, 66 sont francophones dont 17 nouveaux talents.
Le répertoire francophone représente donc 59 % des distinctions albums.
Le nombre de nouveaux talents baisse avec 17 distinctions (contre 23 en 2007, 28 en 2006, 29 en 2005, 25 en 2004, 26 en 2003 et 32 en 2002).
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Grâce aux distinctions 2008, trois artistes ont obtenu un deuxième disque d’or devenant ainsi des talents confirmés :
Christophe Maé, Pauline et Vox Angeli.
Par ailleurs, 11 artistes ont reçu cette année une première distinction : BB Brunes, Julien Doré, Louisy Joseph, Marc Antoine, Psy 4 de la Rime, Quentin Mosmann, Soha, Stanislas, Tunisiano, Yelle et Zaho
(Rappel : les seuils ont baissé depuis juin 2006)

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Cette année, 1 seul album a dépassé les 750 000 ventes (diamant et plus) depuis sa sortie : Francis Cabrel (des Roses et des Orties).
 Nombre de vidéomusiques certifiées -44 %.
31 vidéomusiques ont été certifiées en 2008 contre 55 en 2007, 81 en 2006, 102 en 2005, 74 en 2004.
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La liste des talents confirmés est disponible sur le site du CSA :csa.fr
  Récapitulatif des certifications décernées par le SNEP

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La liste complète des certifications de l’année 2008 est disponible sur note site :
disqueenfrance.com

LES PRIORITES DES PRODUCTEURS FRANCAIS POUR L’ANNEE 2009

 Une urgence : des règles du jeu et des offres légales dynamiques

 Une adoption et une mise en oeuvre de la loi Création & Internet sans retard.
 Une diversité des modes d’accès à la musique et suppression des mesures anticopie pour les téléchargements à l’acte sur Internet.
 Une « Faites du téléchargement », un évènement grand public pour accompagner la loi et promouvoir les services légaux.

 Un dispositif d’accompagnement de la filière dans un contexte de crise majeure

 Revoir les règles du crédit d’impôt et en augmenter le montant.
 Lancer, après les engagements du Président Sarkozy, une action européenne offensive pour une TVA réduite.
 Obtenir l’allongement de la durée des droits.
 Renforcer les obligations musicales des chaînes de la TNT et de France Télévisions.
 Disposer d’un nouveau mode de financement, le placement de produits et assouplir le parrainage à la télévision.

 La convention collective de l’édition phonographique : un nouveau cadre social indissociable d’une gestion sereine des droits des artistes et du fond de catalogue.


 Les éléments du dossier de presse du Midem 2009 : priorités des producteurs

 Le SNEP se félicite de l’adoption par le sénat du projet de loi « Création et Internet »

 Projet de loi relatif à la communication audiovisuelle

  Le Snep favorable au projet de directive européenne sur l’allongement de la durée de protection des droits voisins

 Convention collective nationale de l’édition phonographique

.

LES TABLEAUX DE BORD DE LA PRODUCTION
ANNEE 2008
Ces chiffres proviennent des sociétés suivantes : EMI Music France, SONY Music Entertainment, UNIVERSAL Music France et WARNER Music France.
 Le nombre d’albums commercialisés chute de 16 %  : 1 035 albums commercialisés en 2008 contre 1231 en 2007 et 1 245 en 2006.

albums francophones : -33%
(199 en 2008 contre 295 en 2007, 406 en 2006 et 407 en 2005)

albums internationaux : -12 %
(473 en 2008 contre 537 en 2007, 513 en 2006 et 857 en 2005)

 compilations/best of : -9 %
(363 en 2008 contre 399 en 2007, 326 en 2006 et 347 en 2005)

 Le nombre de singles commercialisés chute de 46 % dont -43 % pour les singles francophones et -49 % pour les singles internationaux.

Les nouvelles signatures d’artistes baissent de 30 %  : 69 nouveaux contrats en 2008 contre 99 nouveaux contrats en 2007 contre 122 en 2006. Le solde global (contrats « rendus » versus nouveaux contrats) est négatif pour la première fois depuis 2002 : 69 nouveaux contrats pour 84 contrats rendus soit un déficit de 15 nouveaux artistes.
Les investissements marketing progressent de 27 % par rapport à 2007 : 88.3 millions d’euros en 2008 contre 69.7 M€ en 2007, 129.6 M€ en 2006 et 127 M€ en 2005. Mais ce montant reste inférieur de 46 % à celui constaté avant la crise en 2002.
La baisse du nombre d’albums commercialisés touche principalement les albums de variété francophone.
LES PRINCIPALES EVOLUTIONS

 

 Les tableaux de bord de la production musicale de 1998 à 2008

Le SNEP au MIDEM 2009

LE SNEP AU MIDEM 2009

Christophe LAMEIGNÈRE,

Président

Hervé RONY,

Directeur Général

et

Les Membres du Conseil du SNEP

vous invitent à la Conférence de Presse

qu’ils donneront

LUNDI 19 JANVIER 2009

à 11 heures

au Palais des Festivals
Salle de rédaction 1 – Niveau 3

symbolrect1 (1) LE BILAN 2008 DU MARCHÉ DU DISQUE

symbolrect1 (1) LES PRIORITÉS DU SNEP