

![]() |
![]() |
LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2009 Bilan réalisé par YACAST |
Numéro 1 du classement général de l’année 2009
Black Eyed Peas – « I gotta feeling » (Polydor/Universal)
17.963 diffusions / 1,2 milliard de contacts*
* audience accumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (126.000 Nationale, IDF et Médialocales)
Artiste le plus diffusé
Black Eyed Peas (Polydor/Universal)
40 994 diffusions / 31 titres différents
2.9 milliards de contacts
Nombre total de diffusions musicales
3.682 373 (contre 3 786 163 en 2008)
Part des diffusions francophones sur l’ensemble des diffusions
(24h/24h) : diffusions : 32.5% / audience* : 42.7 %
Rappel 2008 : diffusions : 34.1 % / audience : 44.4 %
* diffusions pondérées par l’audience par quarts d’heure. Source Médiamétrie (126.000 + Médialocales)
Part des diffusions de nouveautés (titres de moins de 12 mois)
(24h/24h) : diffusions : 53.7% / audience* : 49.8 %
Rappel 2008 : diffusions : 58.8 % / audience : 50.3 %
Rotation moyenne hebdomadaire par titre (24h/24h)
International : 3.9 diffusions (4 en 2008, 4.7 en 2007, 4.8 en 2006, 4.4 en 2005, 4.5 en 2004)
Francophone : 5.4 diffusions (5.8 en 2008, 6.3 en 2007 et 2006, 6.6 en 2005 et 2004)
Part des diffusions francophones parmi les 100 plus fortes rotations :
34 % (38% en 2008, 42% en 2007, 40% en 2006)
Nombre de nouveaux talents francophones classés parmi les 100 plus fortes rotations :
25 singles (27 en 2008, 31 en 2007, 40 en 2006)
Radio la plus éclectique : FIP
29 013 titres différents (FIP 2008, en 2007, 2006 et 2005 avec respectivement 26 402 titres, 24 525 titres, 23 520 titres et 22 064 titres)
Radio la plus francophone : France Bleu
56.5 % des diffusions (France Bleu en 2008 et 2007 avec 60.3% et 59.3%, MFM en 2006 et 2005 avec 60.8% et 62,5% des diffusions, France Bleu en 2004 avec 65% des diffusions).
Radio la plus « nouveautés » : Champagne Fm
87.7 % des diffusions (Contact FM en 2008 avec 89.9% et 2007 avec 90.5%, Champagne FM en 2006 et 2005 avec 88% et 94% , NRJ en 2004 avec 88%)
L’ANNEE 2009 EN RADIO
La part des titres francophones en radio représente 32.5 % des diffusions, soit une chute de 4.5 points par rapport à 2003.
La présence francophone au sein des plus fortes rotations baisse sensiblement. Cette baisse est accompagnée de celle des nouveaux talents.
La part des diffusions consacrées aux nouveautés est en baisse : elle atteint 57.3 % contre 58.8 % en 2008.
Phénomène plus inquiétant, les nouveautés ont représenté cette année moins de la moitié des contacts musicaux des radios (49.8 % contre 50.3 en 2008).
Le nombre de titres différents diffusés est en hausse de près de 2 %.
En 2009, 74 193 titres différents ont été programmés, chiffre en hausse de près de 2 % par rapport à 2008.
Ces 74 193 titres comportent :
30 368 nouveautés, stable par rapport à 2008,
8 195 nouveautés francophones, en hausse de 9 % par rapport à 2008.
Le nombre d’entrées en programmation baisse de 3.8 %
2 987 titres sont entrés en programmation cette année soit 119 titres de moins qu’en 2008 : progression du répertoire international au dépens du répertoire francophone.
Le Top 40 représente plus de la moitié des diffusions pour 14 des 36 radios du panel et notamment :
Le TOP 100 RADIO 2009
Classement des titres les plus écoutés en radio – diffusions pondérées partir de l’audience des stations (source Médiamétrie) : Télécharger le TOP 100
Voir aussi :
|
LES CLASSEMENTS DES MEILLEURES VENTES |
||
![]() ![]()
|
LES VENTES NUMERIQUES DES EDITEURS PHONOGRAPHIQUES : -1.9 % EN VALEUR
Un marché qui se restructure.
Après quatre années de progression, le marché numérique enregistre une très légère régression en 2009.
Il s’établit à 75.8 millions d’euros contre 77.2 millions en 2008.
Historiquement axé sur la sonnerie téléphonique, le marché numérique se repositionne sur le téléchargement (d’albums notamment) et sur le streaming.
Le téléchargement internet progresse fortement : +56%
Cette progression concerne à la fois le téléchargement de titres à l’unité (+38 %) et le téléchargement d’albums (+60 %). Le téléchargement internet représente aujourd’hui plus de la moitié des revenus numériques.
Les revenus des sonneries et de la téléphonie mobile chutent de 41.5 %
L’émergence du streaming dont le chiffre d’affaires est multiplié par 2.4
Apparu en 2008, le chiffre d’affaires du streaming a plus que doublé en 2009, passant de 3.6 à 8.8 millions d’euros. Sa part de marché s’établit aujourd’hui à 11.6 % des revenus numériques.
La structure de ces revenus est donc aujourd’hui très différente de celle des débuts de l’offre légale.
Voir aussi :
|
LE BILAN ECONOMIQUE 2009 |
![]() |
|
En sacrifiant le CNM, qui avait pourtant fait l’objet d’un consensus au sein de toute la filière musicale, Madame Filippetti trahit sa propre parole, alors même qu’elle avait affirmé aux professionnels en juillet dernier vouloir soutenir cette initiative.
La Ministre trahit également l’engagement de campagne du Président de la République, qui avait clairement affirmé son intention de poursuivre le chantier du CNM.
Les producteurs de musique enregistrée, rappelons-le, ont perdu plus de 60% de leur chiffre d’affaires ces dix dernières années, et sont atterrés de la volte face de la Ministre, qui feint d’ignorer la crise profonde qui frappe ce secteur.
Les producteurs de musique ne sauraient accepter comme mesure compensatoire à cet abandon, le renforcement d’un crédit d’impôt au profit des seuls producteurs indépendants.
Il s’agit d’une discrimination inacceptable pour les artistes produits par les majors qui participent tout autant à la diversité culturelle que ceux développés par les producteurs indépendants.
Les producteurs de musique en appellent au Président de la République et au Premier Ministre pour que soit revue la position de la rue de Valois, à la lumière du travail déjà accompli, de la pertinence d’un projet porté par l’ensemble d’une filière et des engagements de soutien pris pendant la campagne présidentielle.
Contact : David El Sayegh 01 47 38 04 04
Le Conseil Constitutionnel : plus sévère que le Parlement |
Les producteurs membres du SNEP et de la SCPP ont pris connaissance de la décision du Conseil Constitutionnel rendue cet après-midi sur la loi « Création et Internet ». Ils se réjouissent de la mise en place d’une Haute Autorité dédiée à la défense de la propriété intellectuelle sur Internet et du dispositif pédagogique destiné aux internautes grâce à l’envoi de messages d’avertissement. En renvoyant au juge la responsabilité de prononcer des sanctions, le Conseil Constitutionnel replace les téléchargements illégaux sur Internet dans le champ des sanctions applicables à la contrefaçon et renforce ainsi le caractère dissuasif des messages envoyés par l’Hadopi. Le juge suprême reconnaît ainsi la gravité de la violation des droits d’auteur et des droits voisins. Le dispositif d’avertissements de l’Hadopi et l’intervention de l’autorité judiciaire constitueront ainsi un cadre efficace contre les pratiques illicites sur Internet. Le SNEP et la SCPP attendent que les décrets d’application puissent être publiés le plus rapidement possible et que la Chancellerie puisse désigner dans les meilleurs délais les magistrats spécialisés en la matière.
|
COMMUNIQUE DE PRESSE DU SNEP DU 13/05/2009 |
Les membres du SNEP ont appris avec une profonde satisfaction l’adoption définitive par le parlement français du projet de loi « Création & Internet ». Ils tiennent à remercier le Président de la République, le gouvernement tout particulièrement la Ministre de la Culture, les rapporteurs du projet et tous les parlementaires qui ont soutenu ce texte. Ils saluent tous les professionnels, tous les artistes et créateurs qui depuis dix huit mois se sont mobilisés pour proposer une règle du jeu pour l’accès aux œuvres musicales et audiovisuelles sur Internet. Cette loi est issue d’un long processus de réflexion et de concertation, qui depuis la mission Olivennes et la signature des accords de l’Elysée en novembre 2007 a permis d’aboutir à la protection de la création à l’heure du numérique. Pour l’avenir, il faut souhaiter que l’Hadopi puisse rapidement se mettre en place et que sa mission pédagogique fasse son œuvre.
|