Les producteurs de musique membres du Snep s’associent  à la tristesse de la famille et des collaborateurs de Jean-François Michel, disparu ce samedi. Il restera dans leur cœur et leur mémoire comme un professionnel emblématique de la filière musicale, un homme de dialogue qui a toujours su porter haut les valeurs de l’intérêt général et fédérer  toutes les énergies autour de ses projets.
Co-fondateur des Victoires de la Musique, premier directeur du Fond pour la Création Musicale (FCM), il a ensuite pris la tête du Bureau Export de la musique française qu’il a animé et développé durant plus de dix ans, avant de créer l’European Music Office à Bruxelles. Il avait poursuivi ces dernières années, son action de mise en avant des talents français avec la création de l’association « Diversités » qui contribue à la promotion des industries culturelles, des cultures locales et des échanges artistiques.
Jean François était un homme passionné, qui a su transmettre à toute une génération son enthousiasme et ses rêves, qui a su partager ses ambitions pour nos métiers et qui laisse l’empreinte d’un constructeur, d’un ambassadeur, d’un amoureux de la musique et plus largement de la culture.
INSTALLATION DU CONSEIL NATIONAL DU NUMERIQUE
LA FILIERE MUSICALE SALUE LES DECLARATIONS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Au moment où le Conseil National du Numérique vient d’être installé, les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ainsi que les producteurs phonographiques rappellent que le développement de l’offre de musique en ligne, qui représente à ce jour moins de 20 % des revenus de la filière musicale, reste encore fragile.
Dans ce contexte, le développement de l’économie numérique, qui fait suite au déploiement du haut débit, constitue, bien évidemment, une priorité car les enjeux liés notamment à la diffusion et à la distribution des contenus qu’ils soient d’information, musicaux ou audiovisuels sont essentiels.
La filière musicale se félicite que le Président de la République ait rappelé que la défense des droits d’auteurs sur Internet constitue un « impératif catégorique ».
 Il est donc fondamental de préserver le mécanisme  de la réponse graduée établi par la loi Hadopi afin qu’il puisse jouer son rôle   préventif et pédagogique à l’encontre des usages illicites,
La mise en œuvre de la « réponse graduée » qui résulte d’un processus de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, doit donc continuer à se déployer progressivement en vue d’un premier bilan d’application en fin d’année.
Compte tenu de ces enjeux, les créateurs et les producteurs de musique estiment essentiel d’accorder toute sa place aux réflexions et propositions du CSPLA qui est la seule instance associant autant les représentants des industries culturelles que ceux des éditeurs de services en ligne et des fournisseurs d’accès à internet.
Contact:
SNEP
14 bd du général Leclerc – 92500 Neuilly sur Seine
tél : 01.47.38.04.04 fax : 01.47.38.04.00
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Vous pouvez également télécharger l’intégralité du Bilan économique 2010 de la musique enregistrée au format
La filière musicale entend réagir aux propos inadmissibles du SRN sur la diversité de la programmation des réseaux musicaux
Contrairement à ce qu’indique le SRN, les représentants de la filière musicale ne reprochent pas aux radios de violer la réglementation sur les quotas mais d’en faire une application totalement dévoyée.
Ce dévoiement, contraire à l’esprit de la règlementation dont la principale finalité était de garantir une diversité musicale sur les ondes, se traduit notamment par :
De très fortes rotations sur un nombre de plus en plus restreint de nouveautés francophones et de nouveaux talents :
 en 2010, 90% des diffusions de nouveautés francophones ont été concentrés sur 15 titres,
 seulement 11 nouveaux talents francophones figurent parmi les 100 plus fortes rotations en 2010 (hors duos) soit 56% de moins qu’en 2009,
 la part des titres francophones sur les 100 plus fortes rotations n’est plus que de 30 % en 2010, soit 28% de moins qu’en 2007,
  une baisse de 10% des titres entrés en programmation, soit 300 titres de moins qu’en 2009.
 Une ghettoïsation des nouveautés et titres francophones aux heures d’écoute peu significatives.
 Les productions francophones sont principalement diffusées le week-end entre 6 h 30 et 8 h 30. Dans cette tranche horaire, la présence de la musique est 75 % le week-end contre 44 % en semaine.
 Pire encore, la part de la chanson francophone au sein des diffusions musicales est 3 fois supérieure le week-end qu’en semaine pour cette même tranche horaire.
 Une diffusion tronquée des titres francophones pour satisfaire les quotas au mépris du droit moral des artistes et des auteurs/compositeurs.
Les pratiques généralisées consistant à ne diffuser qu’une minute d’un titre pour satisfaire les quotas sont inacceptables. Outre l’atteinte au droit moral des auteurs et des artistes, comment dans ces conditions assurer une exposition des nouveaux artistes sans permettre aux auditeurs d’écouter leurs œuvres en intégralité ?
La crise économique qui frappe la filière musicale ne saurait justifier une concentration extrême des programmations.
Malgré la crise, les producteurs ont envoyé en 2010 aux radios plus de 2 185 nouveautés différentes (Source : Bya) dont 713 francophones !
Cette diversité n’est malheureusement pas représentée dans les diffusions des radios musicales.
La filière musicale en appelle au CSA et au Ministre le Culture pour que ces dérives, contraires à l’esprit de la loi, cessent.

CONTACTS
 SNEP – David EL SAYEGH
01 44 13 66 66
 SCPP – Anouchka ROGGEMAN
01 41 43 03 07
 UPFI/SPPF  – Jérôme ROGER
01 53 77 66 40
 ADAMI – Caroline BUIRE
01 44 63 10 84
 CSDEM – Angélique DASCIER
01 48 74 09 29
 MMF – Virginie BORGEAUD
01 40 16 46 52
 PRODISS – Aline RENET
01 42 65 73 17
 SACEM : Catherine BOISSIERE
01 47 15 45 21
 SNAM/CGT – Marc SLYPER
01 42 02 30 80
 SDLC – Olivier HUGON NICOLAS
01 55 90 86 69
 TPLM – Halit UMAN
01 43 70 20 17
 UNAC : Dominique PANKRATOFF
06 81 67 04 50
Les producteurs de musique membres du SNEP, se félicitent de la signature de la charte «13 engagements pour la musique en ligne », entre le Gouvernement, les ayants-droit et les éditeurs de services de musique en ligne.
Cette charte est l’aboutissement d’une année intense d’échange et de travail autour des enjeux relatifs à la transition numérique. Dans le contexte de mutation profonde et rapide de l’économie de la musique, la mission de médiation conduite par Emmanuel Hoog a joué un rôle essentiel de partage d’information entre tous les acteurs de la filière qui a conduit les professionnels à écarter une solution de gestion collective.
« Le SNEP salue cet accord qui définit un cadre reconnaissant et préservant la valeur des catalogues tant pour les artistes que pour les producteurs, qui traduit une volonté collective de proposer des services innovants et fiables, fondés sur des modèles d’activité pérennes, et attractifs pour le consommateur « , déclare Denis Ladegaillerie, président du SNEP.
Cette charte pose également les conditions d’une plus grande transparence et d’une meilleure fluidité dans les relations commerciales entre les producteurs et les éditeurs de services de musique en ligne, donnant ainsi un outil évolutif et pragmatique pour développer efficacement un marché en pleine mutation.
Les producteurs se félicitent aussi des engagements des pouvoirs publics, dans le cadre d’une véritable politique de soutien à la filière :
à œuvrer, à l’échelle européenne, en faveur de l’instauration d’un taux de TVA réduit pour les services de musique en ligne,
 à accompagner les producteurs dans cette période de transition vers l’économie numérique par l’adaptation et la véritable mise en œuvre du crédit d’impôt en faveur de la production phonographique.

 Contact SNEP :
David EL SAYEGH – 01 44 13 66 65

LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE
9 PREMIERS MOIS 2010
(Valeur gros H.T. nette de remises et retours)
340.2 millions d’euros : -2.2 % par rapport aux 9 premiers mois 2009

Au cours des 9 premier mois 2010, le marché de la musique enregistrée a représenté 340.2 millions d’euros en baisse de 2.2 % par rapport à 2009 pour la même période.

ZOOM SUR LES PRINCIPALES EVOLUTIONS 2010/2009

 Baisse des ventes d’albums : -5.5 %

Le marché des albums a baissé de 5.5 % au cours de ces 9 premiers mois. Cette baisse est essentiellement imputable à celle des ventes de supports (-10 millions d’euros et -7.6%). En revanche la vente d’albums sous forme de téléchargement a connu une augmentation sensible (+ 42 % soit + 5 millions d’euros).
En volume, 2.6 millions d’albums ont été téléchargés au cours des 9 premiers mois 2010 (contre 1.8 million en 2009). Désormais, 1 album sur 10 est vendu sous forme de téléchargement.

 Progression de 16 % des ventes de titres

La hausse du chiffre d’affaires des titres est imputable aux ventes dématérialisées. Celles-ci progressent de 29 % (+4.4 millions d’euros) alors que les ventes de singles perdent 1.3 million d’euros. Le chiffre d’affaires digital des titres vendus à l’unité représente 86 % des ventes de titres. En unités, 9 titres sur 10 sont téléchargés. Le marché des titres se réalise donc principalement par la voie du téléchargement (19.5 millions d’euros pour le digital vs 3.3 millions d’euros pour le physique).

 Progression de 22 % des revenus des abonnements et du streaming

C’est une progression importante. Les abonnements et le streaming représentent désormais plus du quart des revenus numériques.

ZOOM SUR LES REPERTOIRES (ventes physiques uniquement) :

Progression de 5 % du répertoire francophone et baisse de 20 % du répertoire international

Ainsi, le répertoire francophone gagne 6.5 points de part de marché au sein des ventes de disques de variété : 63.8 % au cours des 9 premiers mois 2010 contre 57.3 % au cours des 9 premiers mois 2009.

 

ZOOM SUR LE MARCHE NUMERIQUE : 64.3 millions d’euros (+14.2%)

Les revenus numériques des éditeurs phonographiques au cours des 9 premiers mois 2010 ont représenté 64.3 millions d’euros en progression de 14.2 % par rapport aux 9 premiers mois 2009 dont 52.3 millions pour les trois principaux marchés (téléchargement d’albums et de titres et abonnement/streaming) en progression de 30 % depuis le début de l’année et dont le rythme de croissance s’accélère.

Au sein du marché numérique : 64.3 millions d’euros :

 les revenus du téléchargement (internet + téléphonie mobile)  représentent 43.3 millions d’euros soit 67 % des revenus numériques, en progression de 17.3 % par rapport aux 9 premiers mois 2009.
 les revenus des abonnements et du streaming représentent 16.8 millions d’euros soit 26 % des revenus numériques, en hausse de 22 % par rapport aux 9 premiers mois 2009.
 les revenus des sonneries téléphoniques représentent 4.2 millions d’euros soit 6.5 % des revenus numériques en baisse de 24.6 % par rapport aux 9 premiers mois 2009.

 

Les producteurs de musique membres du Snep sont heureux de s’associer au lancement du dispositif de la Carte Musique à destination du jeune public (12-25 ans). Cette opération, issue du rapport Création & Internet, très attendue par la filière musicale, est un encouragement  à la découverte des offres légales de musique en ligne disponibles en France, qui sont aujourd’hui multiples, simples d’utilisation et proposent une grande diversité de répertoires (8 millions de titres).
Les producteurs se sont engagés aux cotés des éditeurs de services en ligne pour proposer des offres spécifiques aux bénéficiaires de la Carte Musique afin de la rendre encore plus attractive, et vont relayer ce dispositif à travers les campagnes  publicitaires de leurs artistes à la télévision, pour en accroitre la visibilité. Ils contribueront ainsi  avec les plateformes à hauteur de 20% à l’ensemble de l’opération .
L’enjeu est essentiel : donner aux jeunes l’envie d’utiliser à des tarifs très accessibles les services légaux proposant une grande diversité d’offres , qu’il s’agisse de téléchargement, d’abonnement , de streaming, et de les inciter à délaisser les usages illicites.

Contact :
 David El Sayegh : 01 44 13 66 66
Le SNEP se réjouit de l’envoi par l’HADOPI des premiers messages d’avertissement en application de la loi Création & Internet qui désormais devient effective. Il salue le travail accompli par cette autorité indépendante qui, malgré les critiques injustifiées, a démontré sa capacité à agir.
La mise en œuvre de la loi Création et Internet permettra ainsi de responsabiliser les internautes sur les dangers de la piraterie et de les sensibiliser sur l’existence d’une alternative légale de qualité.
Cependant, le SNEP déplore l’attitude inadmissible de Free qui, selon ses déclarations, n’entend pas répercuter auprès de ses abonnés les messages d’avertissement de l’HADOPI.
Cette attitude témoigne d’une volonté de la part de Free de ne pas respecter la loi, en mettant en avant des arguties juridiques, qui ne sauraient masquer sa volonté de « racoler » des internautes qui se livrent à des actes de piraterie. 
Une telle conduite est d’autant plus déplorable qu’elle crée des distorsions de concurrence au détriment des autres fournisseurs d’accès, qui eux respectent la loi. Or la loi ne vaut qui si elle est respectée par tous, y compris par Free.
Le SNEP demande donc aux pouvoirs publics d’agir afin que Free respecte ses obligations, comme tout fournisseur d’accès, vis-à-vis de l’HADOPI.

Contacts :
 David El Sayegh : 01 44 13 66 66
 
 
Les producteurs de musique se félicitent du vote largement majoritaire du Parlement Européen intervenu hier à Strasbourg  procédant à l’adoption du rapport  Gallo, qui  réaffirme l’importance  du renforcement de l’application des droits de propriété intellectuelle pour toute une filière économique.
Par ce vote, les eurodéputés appellent la Commission à préconiser des sanctions en cas de téléchargement illégal, ouvrant ainsi la voie à une lutte efficace contre le piratage en ligne à l’échelle européenne.
« Les producteurs de musique se réjouissent de l’adoption du rapport Gallo par le parlement européen, signal d’une véritable prise de conscience des enjeux culturels et économiques liés à la protection de la propriété intellectuelle en Europe. Il conforte la pertinence et la modernité de la loi Hadopi et de la carte musique en France et renforce encore l’importance qui doit être attachée à leurs mises en oeuvre pour développer avec succès la consommation légale de musique sur internet », déclare Denis Ladegaillerie,  président du SNEP.
« L’attachement marqué par le Parlement Européen au respect de la propriété intellectuelle est à saluer dans un contexte de remise en cause permanent  des droits d’auteurs et des droits voisins. Le rapport Gallo propose des solutions équilibrées entre le développement de l’offre légale et la nécessité de sensibiliser les internautes » déclare Stephan Bourdoiseau, Président de l’UPFI.
Contacts :
 SNEP : David El Sayegh / 01 44 13 66 66
 UPFIJérôme Roger   / 01 53 77 66 40