LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE
PREMIER SEMESTRE 2011
(Valeur gros H.T. nette de remises et retours)
225.9 millions d’euros : ?5.7 % par rapport au 1er semestre 2010

chiffresmarche1sem11

Le marché de la musique enregistrée du premier semestre 2011 a représenté 225.9 millions d’euros, en baisse de 5.7 % par rapport au premier semestre 2010 :

Les ventes physiques chutent de 12 % (?23.7 millions)
Les ventes numériques progressent de 22.78 % (+9.8 millions) dont :

 Téléchargement Internet : +13.2% (+3.17 millions),
 Téléphonie mobile : ?20.2% (?1.7 million),
 Stre
aming financé par la publicité : +44.7% (+2.1 millions),
 Revenus des abonnements : +103% (+6.26 millions).

 La part de marché du numérique s’établit à 23.5 % vs 18.1 % en 2010.
La progression des ventes numériques a compensé un peu moins de la moitié (42 %) de la perte du marché physique.

Cependant, c’est en France que la progression du marché numérique est la plus sensible.

Progression du marché numérique sur le 1er semestre 2011

chiffresmarche3sem11

La structure des ventes numériques évolue :

Les revenus des abonnements : 23,2 % des revenus numériques contre 14,1 % au premier semestre 2010.
Les revenus du streaming financé par la publicité : 12,9 % des revenus numériques contre 10,9 % au premier semestre 2010.
Le téléchargement Internet : 51,3 % des revenus numériques contre 55,6 % au premier semestre 2010.
La téléphonie mobile : 12,6 % des revenus numériques contre 19,4 % au premier semestre 2010.

MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE PREMIER SEMESTRE 2011 (Milliers d’euros)

chiffresmarche4sem11

LES MEILLEURES VENTES DU 1er SEMESTRE 2011 (source GFK)

 Meilleure vente d’album

vente1sem11

 28 des 50 albums (56 %) les plus vendus en magasins sont également présents dans le Top Téléchargement

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Meilleure vente de single

 21 des 50 titres (42 %) les plus vendus en magasins sont également présents dans le Top
Téléchargement

vente4sem11

Classement des 200 premiers Albums par GfK Music – 2011 – Janvier à Juin

 Télécharger le classement réalisé par GfK Music

BILAN DE LA DIFFUSION DES TITRES EN RADIO PREMIER SEMESTRE 2011 – (Réalisé par Yacast)

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LES INDICATEURS CLES DES DIFFUSIONS DU 1ER SEMESTRE 2011

 PART DES DIFFUSIONS FRANCOPHONES (24h/24h, pondérées par l’audience) : 41.9%
(contre 42.8% au premier semestre 2010 , 43 % au 1er semestre 2009 et 44.8% au premier semestre 2008)

 NOMBRE TOTAL DE TITRES DIFFERENTS DIFFUSES : 59 992 ( +5.3 % par rapport au 1er semestre 2010 )

 ROTATION MOYENNE HEBDOMADAIRE PAR TITRE (24h/24h) :

Titres Francophones 5.2 diffusions (4.2 au 1er sem. 2010)
Titres Internationaux 3.7 diffusions (3.2 au 1er sem. 2010)

 NOMBRE TOTAL D’ENTREES EN PLAY LIST : 1 419 titres (+15 % par rapport au 1er semestre 2010), dont :

 Titres Francophones : 482 titres soit 34 % des entrées (+6.9% par rapport au 1er semestre 2010)

 PART DES NOUVEAUTES (mise en radio antérieure à un an) AU SEIN DES DIFFUSIONS :

 Sans pondération par l’audience : 58.8 % (+0.5 % par rapport au 1er semestre 2010)
 Avec pondération par l’audience : 54.3 % (+2.5 % par rapport au 1er semestre 2010).

 PART DES ARTISTES FRANCOPHONES ET DES NOUVEAUX TALENTS AU SEIN DES 100 MEILLEURES DIFFUSIONS :

 Artistes francophones : 40 % (41% au 1er semestre 2010)
 Nouveaux Talents Francophones: 29 % (30 % au 1er semestre 2010).

Téléchargez le bilan Radio réalisé par Yacast

Téléchargez le power point présenté lors de la conférence de presse

CEMF
Chambre syndicale des Editeurs de Musique de France
CSDEM
Chambre Syndicale De l’Edition Musicale
PRODISS
Syndicat national des Producteurs, Diffuseurs et Salles de spectacles
SACEM
Société des Auteurs Compositeurs et Editeurs de Musique
SCPP
Société Civile des Producteurs de Spectacles
SNAC
Syndicat National des Auteurs et Compositeurs
SNEP
Syndicat National de l’Edition Phonographique
SPPF
Société des Producteurs de Phonogrammes en France
UNAC
Union Nationale des Auteurs et Compositeurs
UPFI
Union des Producteurs Phonographiques Indépendants
LA FILIERE MUSICALE SE FÉLICITE DE L’APPUI APPORTÉ PAR LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE À UNE MISE EN ŒUVRE RAPIDE DES MESURES DE SOUTIEN À LA MUSIQUE PRECONISÉES DANS LE RAPPORT PUBLIÉ PAR LE MINISTRE DE LA CULTURE
Le rapport établi par les membres de la mission de réflexion destinée à éclairer les choix des pouvoirs publics quant à la mise en place de nouvelles mesures de soutien en faveur de la filière musicale vient d’être rendu public par le Ministre de la Culture et de la Communication.
Face à la dégradation des revenus de tous les ayants-droit et des sources de financement de la production musicale, ce rapport souligne l’urgence de mettre en place des moyens ambitieux et pérennes supplémentaires afin de permettre à la création musicale française de continuer à assurer le rayonnement de notre culture.
L’ensemble des organisations de la filière musicale représentant les auteurs, compositeurs, éditeurs de musique, artistes-interprètes, producteurs de phonogrammes, entrepreneurs de spectacle vivant musical, se sont mobilisées en faveur de la création d’un Centre National de la Musique qui constituerait le fer de lance d’une politique ambitieuse au service de la diversité musicale. Les profondes mutations que traverse l’économie de la musique nécessitent un dispositif d’accompagnement des professionnels pour pérenniser les investissements indispensables au maintien d’une création dynamique.
Lors d’une rencontre qui s’est tenue hier entre le Président de la République, le Ministre de la Culture et de la Communication, des artistes et des représentants de la filière musicale, à l’Elysée, Nicolas Sarkozy s’est prononcé en faveur de la création la plus rapide possible d’un Centre National de la Musique financé par un prélèvement sur l’excédent de la taxe acquittée par les Fournisseurs d’Accès Internet au titre de la Taxe sur les Services Télévisuels. Une mission de préfiguration devrait voir le jour avant la fin du mois d’octobre en vue notamment de préciser et d’agréer les modalités de gouvernance et de financement.
Forte de ce soutien, la filière musicale demande au Gouvernement d’inscrire la création du Centre National de la Musique et la dévolution des ressources publiques nouvelles nécessaires (sans pression fiscale supplémentaire) dans les projets de loi de finances 2012, afin que cet établissement public puisse démarrer son activité dans le courant de l’année 2012.

LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE
PREMIER SEMESTRE 2011
(Valeur gros H.T. nette de remises et retours)
225.9 millions d’euros : ?5.7 % par rapport au 1er semestre 2010

Le marché de la musique enregistrée du premier semestre 2011 a représenté 225.9 millions d’euros, en baisse de 5.7 % par rapport au premier semestre 2010 :

Les ventes physiques chutent de 12 % (?23.7 millions)
Les ventes numériques progressent de 22.78 % (+9.8 millions) dont :

 Téléchargement Internet : +13.2% (+3.17 millions),
 Téléphonie mobile : ?20.2% (?1.7 million),
 Stre
aming financé par la publicité : +44.7% (+2.1 millions),
 Revenus des abonnements : +103% (+6.26 millions).

 La part de marché du numérique s’établit à 23.5 % vs 18.1 % en 2010.
La progression des ventes numériques a compensé un peu moins de la moitié (42 %) de la perte du marché physique.

Cependant, c’est en France que la progression du marché numérique est la plus sensible.

Progression du marché numérique sur le 1er semestre 2011

La structure des ventes numériques évolue :

Les revenus des abonnements : 23,2 % des revenus numériques contre 14,1 % au premier semestre 2010.
Les revenus du streaming financé par la publicité : 12,9 % des revenus numériques contre 10,9 % au premier semestre 2010.
Le téléchargement Internet : 51,3 % des revenus numériques contre 55,6 % au premier semestre 2010.
La téléphonie mobile : 12,6 % des revenus numériques contre 19,4 % au premier semestre 2010.

MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE PREMIER SEMESTRE 2011 (Milliers d’euros)

LES MEILLEURES VENTES DU 1er SEMESTRE 2011 (source GFK)

 Meilleure vente d’album

 28 des 50 albums (56 %) les plus vendus en magasins sont également présents dans le Top Téléchargement

Meilleure vente de single

 21 des 50 titres (42 %) les plus vendus en magasins sont également présents dans le Top
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Classement des 200 premiers Albums par GfK Music – 2011 – Janvier à Juin

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BILAN DE LA DIFFUSION DES TITRES EN RADIO PREMIER SEMESTRE 2011 – (Réalisé par Yacast)

LES INDICATEURS CLES DES DIFFUSIONS DU 1ER SEMESTRE 2011

 PART DES DIFFUSIONS FRANCOPHONES (24h/24h, pondérées par l’audience) : 41.9%
(contre 42.8% au premier semestre 2010 , 43 % au 1er semestre 2009 et 44.8% au premier semestre 2008)

 NOMBRE TOTAL DE TITRES DIFFERENTS DIFFUSES : 59 992 ( +5.3 % par rapport au 1er semestre 2010 )

 ROTATION MOYENNE HEBDOMADAIRE PAR TITRE (24h/24h) :

Titres Francophones 5.2 diffusions (4.2 au 1er sem. 2010)
Titres Internationaux 3.7 diffusions (3.2 au 1er sem. 2010)

 NOMBRE TOTAL D’ENTREES EN PLAY LIST : 1 419 titres (+15 % par rapport au 1er semestre 2010), dont :

 Titres Francophones : 482 titres soit 34 % des entrées (+6.9% par rapport au 1er semestre 2010)

 PART DES NOUVEAUTES (mise en radio antérieure à un an) AU SEIN DES DIFFUSIONS :

 Sans pondération par l’audience : 58.8 % (+0.5 % par rapport au 1er semestre 2010)
 Avec pondération par l’audience : 54.3 % (+2.5 % par rapport au 1er semestre 2010).

 PART DES ARTISTES FRANCOPHONES ET DES NOUVEAUX TALENTS AU SEIN DES 100 MEILLEURES DIFFUSIONS :

 Artistes francophones : 40 % (41% au 1er semestre 2010)
 Nouveaux Talents Francophones: 29 % (30 % au 1er semestre 2010).

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Les producteurs de musique membres du Snep s’associent  à la tristesse de la famille et des collaborateurs de Jean-François Michel, disparu ce samedi. Il restera dans leur cœur et leur mémoire comme un professionnel emblématique de la filière musicale, un homme de dialogue qui a toujours su porter haut les valeurs de l’intérêt général et fédérer  toutes les énergies autour de ses projets.
Co-fondateur des Victoires de la Musique, premier directeur du Fond pour la Création Musicale (FCM), il a ensuite pris la tête du Bureau Export de la musique française qu’il a animé et développé durant plus de dix ans, avant de créer l’European Music Office à Bruxelles. Il avait poursuivi ces dernières années, son action de mise en avant des talents français avec la création de l’association « Diversités » qui contribue à la promotion des industries culturelles, des cultures locales et des échanges artistiques.
Jean François était un homme passionné, qui a su transmettre à toute une génération son enthousiasme et ses rêves, qui a su partager ses ambitions pour nos métiers et qui laisse l’empreinte d’un constructeur, d’un ambassadeur, d’un amoureux de la musique et plus largement de la culture.
INSTALLATION DU CONSEIL NATIONAL DU NUMERIQUE
LA FILIERE MUSICALE SALUE LES DECLARATIONS DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
Au moment où le Conseil National du Numérique vient d’être installé, les auteurs, compositeurs et éditeurs de musique ainsi que les producteurs phonographiques rappellent que le développement de l’offre de musique en ligne, qui représente à ce jour moins de 20 % des revenus de la filière musicale, reste encore fragile.
Dans ce contexte, le développement de l’économie numérique, qui fait suite au déploiement du haut débit, constitue, bien évidemment, une priorité car les enjeux liés notamment à la diffusion et à la distribution des contenus qu’ils soient d’information, musicaux ou audiovisuels sont essentiels.
La filière musicale se félicite que le Président de la République ait rappelé que la défense des droits d’auteurs sur Internet constitue un « impératif catégorique ».
 Il est donc fondamental de préserver le mécanisme  de la réponse graduée établi par la loi Hadopi afin qu’il puisse jouer son rôle   préventif et pédagogique à l’encontre des usages illicites,
La mise en œuvre de la « réponse graduée » qui résulte d’un processus de concertation avec l’ensemble des acteurs concernés, doit donc continuer à se déployer progressivement en vue d’un premier bilan d’application en fin d’année.
Compte tenu de ces enjeux, les créateurs et les producteurs de musique estiment essentiel d’accorder toute sa place aux réflexions et propositions du CSPLA qui est la seule instance associant autant les représentants des industries culturelles que ceux des éditeurs de services en ligne et des fournisseurs d’accès à internet.
Contact:
SNEP
14 bd du général Leclerc – 92500 Neuilly sur Seine
tél : 01.47.38.04.04 fax : 01.47.38.04.00
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Vous pouvez également télécharger l’intégralité du Bilan économique 2010 de la musique enregistrée au format
La filière musicale entend réagir aux propos inadmissibles du SRN sur la diversité de la programmation des réseaux musicaux
Contrairement à ce qu’indique le SRN, les représentants de la filière musicale ne reprochent pas aux radios de violer la réglementation sur les quotas mais d’en faire une application totalement dévoyée.
Ce dévoiement, contraire à l’esprit de la règlementation dont la principale finalité était de garantir une diversité musicale sur les ondes, se traduit notamment par :
De très fortes rotations sur un nombre de plus en plus restreint de nouveautés francophones et de nouveaux talents :
 en 2010, 90% des diffusions de nouveautés francophones ont été concentrés sur 15 titres,
 seulement 11 nouveaux talents francophones figurent parmi les 100 plus fortes rotations en 2010 (hors duos) soit 56% de moins qu’en 2009,
 la part des titres francophones sur les 100 plus fortes rotations n’est plus que de 30 % en 2010, soit 28% de moins qu’en 2007,
  une baisse de 10% des titres entrés en programmation, soit 300 titres de moins qu’en 2009.
 Une ghettoïsation des nouveautés et titres francophones aux heures d’écoute peu significatives.
 Les productions francophones sont principalement diffusées le week-end entre 6 h 30 et 8 h 30. Dans cette tranche horaire, la présence de la musique est 75 % le week-end contre 44 % en semaine.
 Pire encore, la part de la chanson francophone au sein des diffusions musicales est 3 fois supérieure le week-end qu’en semaine pour cette même tranche horaire.
 Une diffusion tronquée des titres francophones pour satisfaire les quotas au mépris du droit moral des artistes et des auteurs/compositeurs.
Les pratiques généralisées consistant à ne diffuser qu’une minute d’un titre pour satisfaire les quotas sont inacceptables. Outre l’atteinte au droit moral des auteurs et des artistes, comment dans ces conditions assurer une exposition des nouveaux artistes sans permettre aux auditeurs d’écouter leurs œuvres en intégralité ?
La crise économique qui frappe la filière musicale ne saurait justifier une concentration extrême des programmations.
Malgré la crise, les producteurs ont envoyé en 2010 aux radios plus de 2 185 nouveautés différentes (Source : Bya) dont 713 francophones !
Cette diversité n’est malheureusement pas représentée dans les diffusions des radios musicales.
La filière musicale en appelle au CSA et au Ministre le Culture pour que ces dérives, contraires à l’esprit de la loi, cessent.

CONTACTS
 SNEP – David EL SAYEGH
01 44 13 66 66
 SCPP – Anouchka ROGGEMAN
01 41 43 03 07
 UPFI/SPPF  – Jérôme ROGER
01 53 77 66 40
 ADAMI – Caroline BUIRE
01 44 63 10 84
 CSDEM – Angélique DASCIER
01 48 74 09 29
 MMF – Virginie BORGEAUD
01 40 16 46 52
 PRODISS – Aline RENET
01 42 65 73 17
 SACEM : Catherine BOISSIERE
01 47 15 45 21
 SNAM/CGT – Marc SLYPER
01 42 02 30 80
 SDLC – Olivier HUGON NICOLAS
01 55 90 86 69
 TPLM – Halit UMAN
01 43 70 20 17
 UNAC : Dominique PANKRATOFF
06 81 67 04 50
Les producteurs de musique membres du SNEP, se félicitent de la signature de la charte «13 engagements pour la musique en ligne », entre le Gouvernement, les ayants-droit et les éditeurs de services de musique en ligne.
Cette charte est l’aboutissement d’une année intense d’échange et de travail autour des enjeux relatifs à la transition numérique. Dans le contexte de mutation profonde et rapide de l’économie de la musique, la mission de médiation conduite par Emmanuel Hoog a joué un rôle essentiel de partage d’information entre tous les acteurs de la filière qui a conduit les professionnels à écarter une solution de gestion collective.
« Le SNEP salue cet accord qui définit un cadre reconnaissant et préservant la valeur des catalogues tant pour les artistes que pour les producteurs, qui traduit une volonté collective de proposer des services innovants et fiables, fondés sur des modèles d’activité pérennes, et attractifs pour le consommateur « , déclare Denis Ladegaillerie, président du SNEP.
Cette charte pose également les conditions d’une plus grande transparence et d’une meilleure fluidité dans les relations commerciales entre les producteurs et les éditeurs de services de musique en ligne, donnant ainsi un outil évolutif et pragmatique pour développer efficacement un marché en pleine mutation.
Les producteurs se félicitent aussi des engagements des pouvoirs publics, dans le cadre d’une véritable politique de soutien à la filière :
à œuvrer, à l’échelle européenne, en faveur de l’instauration d’un taux de TVA réduit pour les services de musique en ligne,
 à accompagner les producteurs dans cette période de transition vers l’économie numérique par l’adaptation et la véritable mise en œuvre du crédit d’impôt en faveur de la production phonographique.

 Contact SNEP :
David EL SAYEGH – 01 44 13 66 65

LE MARCHE DE GROS DE LA MUSIQUE ENREGISTREE
9 PREMIERS MOIS 2010
(Valeur gros H.T. nette de remises et retours)
340.2 millions d’euros : -2.2 % par rapport aux 9 premiers mois 2009

Au cours des 9 premier mois 2010, le marché de la musique enregistrée a représenté 340.2 millions d’euros en baisse de 2.2 % par rapport à 2009 pour la même période.

ZOOM SUR LES PRINCIPALES EVOLUTIONS 2010/2009

 Baisse des ventes d’albums : -5.5 %

Le marché des albums a baissé de 5.5 % au cours de ces 9 premiers mois. Cette baisse est essentiellement imputable à celle des ventes de supports (-10 millions d’euros et -7.6%). En revanche la vente d’albums sous forme de téléchargement a connu une augmentation sensible (+ 42 % soit + 5 millions d’euros).
En volume, 2.6 millions d’albums ont été téléchargés au cours des 9 premiers mois 2010 (contre 1.8 million en 2009). Désormais, 1 album sur 10 est vendu sous forme de téléchargement.

 Progression de 16 % des ventes de titres

La hausse du chiffre d’affaires des titres est imputable aux ventes dématérialisées. Celles-ci progressent de 29 % (+4.4 millions d’euros) alors que les ventes de singles perdent 1.3 million d’euros. Le chiffre d’affaires digital des titres vendus à l’unité représente 86 % des ventes de titres. En unités, 9 titres sur 10 sont téléchargés. Le marché des titres se réalise donc principalement par la voie du téléchargement (19.5 millions d’euros pour le digital vs 3.3 millions d’euros pour le physique).

 Progression de 22 % des revenus des abonnements et du streaming

C’est une progression importante. Les abonnements et le streaming représentent désormais plus du quart des revenus numériques.

ZOOM SUR LES REPERTOIRES (ventes physiques uniquement) :

Progression de 5 % du répertoire francophone et baisse de 20 % du répertoire international

Ainsi, le répertoire francophone gagne 6.5 points de part de marché au sein des ventes de disques de variété : 63.8 % au cours des 9 premiers mois 2010 contre 57.3 % au cours des 9 premiers mois 2009.

 

ZOOM SUR LE MARCHE NUMERIQUE : 64.3 millions d’euros (+14.2%)

Les revenus numériques des éditeurs phonographiques au cours des 9 premiers mois 2010 ont représenté 64.3 millions d’euros en progression de 14.2 % par rapport aux 9 premiers mois 2009 dont 52.3 millions pour les trois principaux marchés (téléchargement d’albums et de titres et abonnement/streaming) en progression de 30 % depuis le début de l’année et dont le rythme de croissance s’accélère.

Au sein du marché numérique : 64.3 millions d’euros :

 les revenus du téléchargement (internet + téléphonie mobile)  représentent 43.3 millions d’euros soit 67 % des revenus numériques, en progression de 17.3 % par rapport aux 9 premiers mois 2009.
 les revenus des abonnements et du streaming représentent 16.8 millions d’euros soit 26 % des revenus numériques, en hausse de 22 % par rapport aux 9 premiers mois 2009.
 les revenus des sonneries téléphoniques représentent 4.2 millions d’euros soit 6.5 % des revenus numériques en baisse de 24.6 % par rapport aux 9 premiers mois 2009.