L’EDITO

LA MUSIQUE S’INVITE DANS LA CAMPAGNE ET ATTEND DES ENGAGEMENTS CONCRETS DES CANDIDATS
Dans son programme, intitulé « Mes 60 engagements pour la France », François Hollande propose sur la question des droits de propriété intellectuelle sur Internet la mesure suivante :
« Je remplacerai la loi Hadopi par une grande loi signant l’acte 2 de l’exception culturelle française, qui conciliera la défense des droits des créateurs et un accès aux œuvres par internet facilité et sécurisé. La lutte contre la contrefaçon commerciale sera accrue en amont, pour faire respecter le droit moral, pilier des droits d’auteur, et développer les offres en ligne.


Les auteurs seront rémunérés en fonction du nombre d’accès à leurs œuvres grâce à un financement reposant à la fois sur les usagers et sur tous les acteurs de l’économie numérique qui profitent de la circulation numérique des œuvres.
»

Cette proposition est problématique dans la mesure où son point de départ réside dans la suppression de la loi Hadopi.

La suppression de cette loi constituerait une catastrophe pour la filière musicale dans la mesure où elle entrainerait une dérégulation qui profiterait aux seuls intermédiaires techniques de l’Internet et porterait préjudice à l’ensemble des industries culturelles.

Contrairement aux idées reçues, la loi Hadopi est avant tout une loi pédagogique. La mise en place d’une réponse graduée a eu un effet dissuasif sur la fréquentation des services P2P. Ces derniers ont vu leur audience chuter de 29 % [1]  (soit une perte de 2 millions de visiteurs uniques) entre octobre 2010 et octobre 2011 alors qu’aucun internaute n’a été sanctionné.

D’après Nielsen, cette baisse d’audience en France des services P2P est d’ailleurs trois fois plus forte [2]que celle constatée dans le monde.

Parallèlement, l’audience des sites légaux en France a progressé de 19 % pour la même période considérée (de 39.7 millions de visiteurs uniques à 47.4 millions de visiteurs uniques).

Enfin, une étude réalisée par des économistes anglo-saxons [3] démontre que, sur une période de deux ans, la progression du téléchargement à l’acte est en France supérieure de 22.5 points par rapport à la progression moyenne des cinq principaux pays européens sur ce même marché (Royaume Uni, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique).
La plus-value générée par l’Hadopi est estimée, selon ces économistes, à un montant de 13.8 millions d’euros pour le seul marché du téléchargement de musique à l’acte en France.

Dans ces conditions, il est inenvisageable pour la filière musicale de soutenir toute proposition visant à supprimer cette instance de régulation et son volet pédagogique.

Une telle suppression reviendrait à envoyer un message catastrophique auprès de toutes les entités (plateformes légales, distributeurs numériques, producteurs) qui investissent dans le développement de l’offre légale de musique sur Internet.

Lutter contre la contrefaçon commerciale est en revanche un point positif.

La fermeture du site Megapload constitue à cet égard une illustration des actions qu’il convient d’entreprendre.

Cependant, opposer la contrefaçon commerciale à des échanges « hors marché » afin de justifier ces derniers (pour mieux les légaliser ?) constitue un argument spécieux. L’échange de fichiers musicaux via Internet (qui en réalité n’est pas un échange étant donné que les détenteurs de ces fichiers ne disposent pas des droits de propriété intellectuelle sur les œuvres concernées) est aussi préjudiciable aux ayants droit que la contrefaçon commerciale en raison notamment de son ampleur. En annihilant le consentement à payer des internautes, ces prétendus échanges ont pour principale conséquence de supprimer toute valeur à la distribution de musique enregistrée sur Internet et ont ainsi entraîné une paupérisation sans précédent de la filière musicale. [4]

Prévoir d’ailleurs une compensation financière au bénéfice des ayants droit en contrepartie de la légalisation de ces « échanges » reviendrait à instaurer une licence globale, laquelle se caractérise avant tout par une paralysie des droits de propriété intellectuelle moyennant une indemnité compensatoire dérisoire pour être socialement acceptable.

En 2002, année précédant le début de la crise du disque, le chiffres d’affaires détail hors taxes de l’industrie phonographique représentait 1505 millions d’euros, soit 1760 millions en euros constants.

Pour réinitialiser ce montant sur 22 millions d’internautes haut débit, le « forfait » annuel par internaute devrait représenter 80 euros, soit 6.67 euros par mois et par abonné pour le seul secteur de la musique enregistrée, ce qui se traduirait par une augmentation de plus de 22 % du prix aujourd’hui acquitté par l’abonné à Internet.

Pas besoin d’être un expert pour anticiper la forte hostilité que susciterait l’adoption d’une telle mesure auprès des citoyens, surtout de la part de ceux qui ne piratent pas.

Par ailleurs, la proposition N°45 est critiquable en raison des sujets primordiaux qu’elle élude : la mise en place d’un fonds de soutien destiné à la filière musicale (Centre National de la Musique), la diversité musicale à la radio ou encore l’exposition de la musique à la télévision.

Après huit ans de bouleversements technologiques, économiques et juridiques, les industries culturelles et au premier chef d’entre elles la musique, doivent pérenniser de nouveaux modèles de développement.

L’enjeu majeur pour l’industrie musicale dans ce contexte de mutation profonde est de réussir à préserver la diversité et la dynamique de la production, qui sont l’ADN de la filière musicale française.
Mais gagner cette bataille de la diversité passe par :

Une protection efficace des droits de propriété intellectuelle sur Internet.
La consolidation d’une offre riche par des acteurs français, qui subissent aujourd’hui une distorsion de concurrence à défaut d’une harmonisation des taux de TVA.
La mise en place d’un dispositif de soutien à la production locale, fragilisée dans cette période de transition.
Une exposition plus large et plus qualitative de la musique, de toutes les musiques, à la télévision et à la radio.
Ces objectifs font l’objet d’un consensus au sein de la filière musicale, comme en témoigne d’ailleurs le récent accord autour du futur centre national de la musique. Il serait donc regrettable que les candidats à la présidentielle ne s’en emparent pas.
David El Sayegh
Directeur Général
[1] Sources Nielsen.
[2] La baisse de la fréquentation des sites P2P est de 29 % en France contre une diminution de – 9, 6 en Europe et – 8, 7 % dans le monde.
[3] Danaher, Smith, Telang, Chen, The effect of graduated response on Music sales.
[4] Entre 2002 et 2011 : -59,4% pour le marché de la musique enregistrée

Le marché du disque en 2011

LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE  2011

En 2011, le marché de la musique enregistrée représente 617.2 millions d’euros, en baisse de 3.9 % par rapport à 2010 :

Les ventes physiques chutent de 11.5 % (-53.7 millions)

Les ventes numériques progressent de 25.7 % (+22.6 millions) dont :

  Téléchargement Internet : +18.4% (+ 8.8 millions),
 Téléphonie mobile : 17.4 % (-3 millions),
 Streaming financé par la publicité : +50.2% (+4.7millions),
 Revenus des abonnements : +73.6% (+16.9 millions).

Les droits voisins progressent de 7 %.

La part de marché du numérique au sein des ventes s’établit à 21 % vs 15.9 % en 2010

La structure du marché du numérique :

 Les revenus des abonnements : 23.5 % des revenus numériques (15.5 %  en 2010).
 Les revenus du streaming financé par la publicité : 12.5 % des revenus numériques (10.5 %  en 2010).
 Le téléchargement Internet : 51 % des revenus numériques (54 %  en 2010).
 La téléphonie mobile : 13 % des revenus numériques (20 %  en 2010).

POUR EN SAVOIR PLUS

Ventes de la Musique enregistrée Année 2011
Le marché de détail de la musique enregistrée en 2011
Les tableaux de bord de la production année 2011


LE CLASSEMENT DES MEILLEURES VENTES 2011
(Source GFK Music)

Les classements 2011 présentés sont fusionnés, c’est-à-dire qu’ils sont réalisés en comptabilisant à la fois les ventes physiques et les ventes numériques.

Meilleure vente de titres/singles :
LMFAO «Party Rock Anthem»
 – Interscope Records

 Meilleure vente d’albums :
ADELE «21» – Beggars group/XL Recordings

Les meilleures ventes de titres/singles en 2011

VENTES TOTALES FUSIONNEES
LMFAO
Adèle
Israel Kamakawiwo Ole
Adèle
The Black Eyed Peas

Les 100 meilleures ventes de titres/singles ont représenté en 2011 un volume de 8.7 millions d’unités dont 7.3% dans la distribution physique et 92.7 % en téléchargement (web et mobile).

Les meilleures ventes d’albums en 2011

VENTES TOTALES FUSIONNEES
1 Adèle

2

Nolwenn Leroy

3

Les Enfoirés

4

Les Prêtres

5

The Black Eyed Peas
VENTES PHYSIQUES VENTES NUMERIQUES

1

Adèle Adèle

2

Nolwenn Leroy David Guetta

3

Les Enfoirés Selah Sue

4

Les Prêtres Coldplay

5

ZAZ The Black Eyed Peas

Les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté en 2011 un volume de 16.3 millions d’unités dont 91.5 % dans la distribution physique et 8.5 % en téléchargement (web et mobile).

Tous les classements sont disponibles sur musiqueautop.com

POUR EN SAVOIR PLUS

Les classements des 100 meilleures ventes singles 2011

(fusionnées physiques + numériques)

Les classements des 200 premiers formats longs fusionnés 2011


LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2011
(Réalisé par Yacast)

Moins de diffusions musicales
3.6 millions de diffusions musicales en 2011 soit 85 000 de moins qu’en 2010.

 Accroissement de la part du TOP 100  dans l’ensemble des diffusions
Les 100 titres les plus diffusés en 2011 représentent 26 % des diffusions contre 24.7 % en 2010, 23.4 % en 2008 et 22.8 % en 2007.

Nouvelle baisse des titres entrés en programmation
2 602 titres sont entrés en programmation en 2011, contre 2690 en 2010, 2987 en 2009 et 3106 en 2008.

En trois ans, le nombre de titres entrés en programmation a chuté de 16 %  soit un déficit de 500 titres.

 La part des titres francophones et des nouveaux talents francophones dans les 100 plus fortes diffusions se redresse sans combler le retard accumulé depuis 2007.

 Un tiers des 100 titres les plus diffusés est francophone (contre 42 % en 2007),
 Un quart des 100 titres les plus diffusés est un nouveau talent (contre 31 % en 2007).

Microsoft Word - Document1

Numéro 1 du classement général de l’année 2011
Adèle « Rolling in the deep» (Beggars/Naive) 42.315 diffusions / 1,4 milliard de contacts*
* audience cumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (126.000 Nationale, IDF et Médialocales)

Artiste le plus diffusé
David Guetta (Virgin Group/Emi Music) 61 311 diffusions / 64 titres différents
4 milliards de contacts

Nombre total de diffusions musicales
3.676 367 (-2.3% par rapport à 2010)

Rotation moyenne hebdomadaire par titre (24h/24h)

 International : 3.7 diffusions (3.9 en 2010)
 Francophone : 5.5 diffusions (5.4 en 2010)

Part des diffusions francophones parmi les 100 plus fortes rotations :
33 % (30 % en 2010, 34% en 2009, 38% en 2008, 42% en 2007 et 40% en 2006)

Nombre de nouveaux talents francophones classés parmi les 100 plus fortes rotations :
26
 (18 en 2010, 25 en 2009, 27 en 2008, 31 en 2007 et 40 en 2006)

POUR EN SAVOIR PLUS

Classement général radio 2011

LES CLASSEMENTS DES MEILLEURES VENTES
DE L’ANNEE 2011
Source :
 Music


Les classements 2011 présentés sont fusionnés, c’est-à-dire qu’ils sont réalisés en comptabilisant à la fois les ventes physiques et les ventes numériques.

 Meilleure vente de titres/singles :
LMFAO – « Party Rock Anthem »
Interscope Records
Meilleure vente d’albums  :
Adèle  – « 21 »

Beggars group/XL Recordings
Les meilleures ventes de titres/singles en 2011  :
  Ventes totales fusionnées
1      LMFAO
2    
Adèle
3
Israel Kamakawiwo Ole
4
Adèle
5
The Black Eyed Peas

Les 100 meilleures ventes de titres/singles ont représenté en 2011 un volume de 8.7 millions d’unités dont 7.3 % dans la distribution physique et 92.7 % en téléchargement (web et mobile
).
Les meilleures ventes d’albums en 2011  :
  Ventes totales fusionnées
1      Adèle
2
Nolwenn Leroy
3
Les Enfoirés
4
Les Prêtres
5
The Black Eyed Peas
  Ventes physiques Ventes numériques
1    
Adèle Adèle
2
Nolwenn Leroy David Guetta
3
Les Enfoirés Selah Sue
4
Les Prêtres Coldplay
5
ZAZ The Black Eyed Peas
Les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté en 2011 un volume de 16.3 millions d’unités dont 91,5% dans la distribution physique et 8.5% en télchargement (web et mobile)
Les classements des 100 meilleures ventes singles 2011 (fusionnées physiques + numériques)
Les classements des 200 premiers formats longs fusionnés 2011
Tous les classements sont disponibles ici

 

LES TABLEAUX DE BORD DE L’ANNEE 2011
Ces chiffres proviennent des sociétés suivantes : EMI Music France, SONY Music Entertainment, UNIVERSAL Music France et WARNER Music France.
Le nombre d’albums commercialisés est en hausse de 6 %  : 1 004 albums en 2011, 946 en 2010 et 973 en 2009.
72 nouvelles signatures d’artistes en 2011 pour 45 contrats rendus.
Les investissements marketing sont stables : 63.8 millions en 2011 contre 63.9 millions d’euros en 2010 et 72.1 millions en 2009.

 

Les principales évolutions

 

 

LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2011
Ventes en magasins TTC et téléchargement légal (Internet et téléphonie mobile)
756 millions d’euros
7.5 % en valeur dont :
10.5 % pour les ventes en magasins
+16.7 % pour les ventes en téléchargement (internet fixe et téléphonie mobile)
En 2011, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 756 millions d’euros en baisse de 7.5 % par rapport à 2010.
Le marché de détail de la musique enregistrée en 2011 (valeur TTC)
En volume, ce sont 50.4 millions d’albums, 2.5 millions de DVD musicaux et 43.9 millions de singles/titres qui ont été vendus pour un total de 96.8 millions d’unités.
 Le nombre de singles vendus progresse de 9 millions d’unités exclusivement en raison de la progression des titres téléchargés (+9.6 millions d’unités).
 Le nombre d’albums vendus chute de 2.3 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins       (-3.5 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+1.2 million d’unités).
  Le nombre de DVD vendus baisse de 0.7 million d’unités.
En 2011 :
13 % des albums vendus sont téléchargés (10 % en 2010, 7% en 2009, 4% en 2008, 2.4% en 2007)
 98 % des titres vendus sont téléchargés (95% en 2010, 91% en 2009, 78% en 2008, 59% en 2007)

Le marché musical français à l’export en 2011

[Sources : bureauexport / CNV / SACEM / CEMF / CSDEM]
55.2M€ [stable par rapport à 2010] Chiffre d’affaires des producteurs phonographiques* français à l’export en 2011 [*48 sociétés déclarantes avec une activité de producteur phonographique en 2011]

Répartition du CA Export 2011 [Physique / Digital]

 Part du CA effectué sur les ventes physiques = 65%  Part du CA effectué sur les ventes digitales = 35% [calcul effectué sur un échantillon de 42 déclarants représentant 54.2M€]

Répartition géographique du CA Export 2011

 Europe : 70%  Hors-Europe : 30%

Revenus Export liés à la synchro en 2011 = 1.6M€ [10 déclarants]
Evolution du CA Export entre 2009 et 2011
21M€ Chiffre d’affaires des producteurs de spectacles* français à l’export en 2011 [*84 sociétés déclarantes avec une activité de producteur de spectacles en 2011]
Répartition géographique du CA Export 2011
 Europe : 80%  Hors-Europe : 20%
80,2M€ [+8,3% par rapport à 2010] Droits d’auteur perçus par la SACEM à l’export en 2011
13M€ [stable par rapport à 2010] Perceptions directes des éditeurs français à l’export en 2011
Les ventes de phonogrammes français à l’export ont connu leur apogée en 2003 et ont ensuite baissé chaque année jusqu’en 2009, suivant la tendance du marché français. Or, alors que le marché français des ventes de supports physiques et numériques continue de baisser, le chiffre d’affaires export des producteurs phonographiques français a augmenté pour la première fois en 2010 (+12%) et est constant en 2011 à échantillon de sociétés déclarantes constant = 55,2M€ en 2011. La baisse des ventes physiques est compensée à l’international par la forte progression des revenus issus du numérique : depuis 2009, la part du numérique dans le chiffre d’affaires des producteurs phonographiques français n’a fait que croître. Il représente 35% des ventes export en 2011, contre 30% en 2010 et seulement 18% en 2009. A titre de comparaison, 21% seulement des ventes de musique enregistrée en France sont numériques (source SNEP).
Grâce à une enquête menée conjointement par le bureauexport et le CNV fin 2012, nous pouvons communiquer pour la première fois au Midem sur le chiffre d’affaires des producteurs de spectacles français à l’export qui est de 21M€ en 2011. Ce sont plus de 4400 concerts d’artistes produits ou édités en France qui ont été répertoriés dans les 5 pays couverts par le bureauexport en 2011, 68% d’entre eux ayant été logistiquement, financièrement ou promotionnellement par le réseau du bureauexport.
Les droits d’auteur perçus par la SACEM à l’export s’élèvent à 80,2M€ en 2011, en augmentation de 8% par rapport à l’année précédente. Quant aux perceptions directes des éditeurs français à l’export, elles sont stables, avec 13M€ en 2011.
En cumulant ces quatre sources de revenus, on arrive à un chiffre d’affaires de la musique française à l’export en 2011 de près de 170M€, 90M€ hors perceptions SACEM. Ce dernier chiffre peut être mis en parallèle avec les recettes des exportations de films français à l’étranger qui s’élèvent à 156,7M€ en 2011 (source CNC).
Le bureauexport en chiffres / 2012
2,9M€ Budget total du bureauexport en 2012
 Pouvoirs publics = 1.39K€ [47%]  Organismes professionnels de la filière musicale = 1.26K€ [43%] dont 537K€ de la part des producteurs phonographiques [SCPP, SPPF] 440K€ de la part de la SACEM 180K€ de la part du CNV dont 120K€ au titre de la commission export [CNV-bureauexport] 112K€ de la part du FCM  Autres = 278K€ [10%] dont sponsors et adhésions

1,1M€ Aides directes versées aux professionnels français en 2012 [38% du budget total]

 295K€ en aides aux tournées à l’international [86 tournées / 803 dates]  347K€ en aides aux actions de promotion et projets numériques à l’international  205K€ en aides à la promotion et au spectacle vivant apportées par les 5 antennes du bureauexport  250K€ en aides via les fonds pour la musique contemporaine [antennes de Londres & Berlin]

1,38M€ Aides indirectes* fournies aux professionnels français en 2012 [48% du budget total]  [*conseil, mise en relation, veille & promotion]
 110 professionnels internationaux invités en France en 2012, à Paris ou à l’occasion de festivals/salons : BabelMed, Printemps de Bourges, Jazz sous les Pommiers, Musicora, Nuits Sonores, Ubiq, Francofolies de La Rochelle, MaMA, Classique First!, Trans Musicales.  16 salons/festivals internationaux sur lesquels le bureauexport a été présent en 2012 : MIDEM, Eurosonic, SXSW, Jazzahead, Classical:Next, The Great Escape, IOMMA, CMJ Music Marathon, Womex, Fujirock Festival, Summersonic Festival, Tokyo Jazz Festival, London Jazz Festival, Reeperbahn Festival, MIMO, Berlin Music Week  814 rendez-vous individuels/speedmeetings organisés en 2012 pour 112 sociétés françaises membres du bureauexport avec 83 sociétés internationales identifiées au préalable.
293 Nombre de sociétés membres du bureauexport en 2012
116 Nombre de sociétés aidées financièrement par le bureauexport en 2012
192 Nombre d’artistes aidés financièrement par le bureauexport en 2012
4444 concerts d’artistes produits ou édités en France* dans les territoires couverts par le bureauexport à Berlin, Londres, New York, Sao Paulo et Tokyo en 2012
 dont 68% aidés logistiquement et promotionnellement par le réseau bureauexport [*artistes développés par une entreprise membre du bureauexport]

Le bilan de l’année 2011 du marché de la musique enregistrée présentéau Midem 2012

Le marché de la musique enregistrée en 2011

Le marché de détail de la musique enregistrée

Les tableaux de bord de l’année 2011

Les classements des meilleures ventes 2011

Les chiffres clés de la radio en 2011

Les chiffres export 2010

Téléchargez l’intégralité du dossierdepressesnep-midem2012

LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE
ANNEE 2011
(Valeur gros H.T. nette de remises et retours)
617.2 millions d’euros : -3.9%

tab1

En 2011, le marché de la musique enregistrée représente 617.2 millions d’euros, en baisse de 3.9 % par rapport à 2010 :

Les ventes physiques chutent de 11.5 % (-53.7 millions)

Les ventes numériques progressent de 25.7 % (+22.6 millions) dont :

 Téléchargement Internet : +18.4% (+ 8.8 millions),
 Téléphonie mobile : -17.4 % (-3 millions),
 Streaming financé par la publicité : +50.2% (+4.7millions),
 Revenus des abonnements : +73.6% (+16.9 millions).

Les droits voisins progressent de 7 %.

La part de marché du numérique au sein des ventes s’établit à 21 % vs 15.9 % en 2010.

La structure du marché du numérique :

 Les revenus des abonnements : 23.5 % des revenus numériques
(15.5 %  en 2010).
 Les revenus du streaming financé par la publicité : 12.5 % des revenus numériques
(10.5 %  en 2010).
 Le téléchargement Internet : 51 % des revenus numériques
(54 %  en 2010).
 La téléphonie mobile : 13 % des revenus numériques
(20 %  en 2010).

 

VOIR EGALEMENT :

Le marché de détail de la musique enregistrée

Les tableaux de bord de l’année 2011

Les classements des meilleures ventes 2011

Les chiffres clés de la radio en 2011

Les chiffres export 2010