Après plusieurs années de procédure, la SPEDIDAM a été déboutée de l’ensemble de ses demandes par la Cour d’appel de Paris dans six contentieux l’opposant aux plateformes de téléchargement et aux producteurs de phonogrammes.
La SPEDIDAM avait assigné en 2006 les six principales plateformes de téléchargement au motif d’une prétendue violation des droits des artistes-interprètes.
En réalité, la SPEDIDAM entendait par ces actions entraver le développement de l’offre légale pour tenter d’imposer la licence globale alors débattue par le Parlement. Elle est en outre condamnée à verser aux plateformes et aux producteurs plus de 550 000 euros au titre des frais de procédure.
Le SNEP et les producteurs se félicitent de ces décisions qui viennent consacrer la validité de l’offre légale de musique et celle des contrats d’autorisation conclus entre producteurs et artistes musiciens, ainsi qu’entre producteurs et plateformes.
La décision rappelle également qu’on ne saurait confondre l’intérêt de la SPEDIDAM et celui des artistes que cette société de gestion collective prétend défendre.
Ces jugements balaient d’un revers de la main toutes les contre-vérités et pétitions de principe entretenues par certains, dont la SPEDIDAM, au sujet de l’absence de rémunération des artistes interprètes sur Internet.
A cette occasion, le SNEP réaffirme que la rémunération des artistes reste une préoccupation majeure pour les producteurs, comme en témoigne la mise en place de la convention collective de l’édition phonographique négociée avec les syndicats d’artistes.
En 2011, les artistes interprètes ont reçu de leurs producteurs plus de 15 millions d’euros au titre de l’exploitation de leurs droits sur Internet.
  

Contact : David El Sayegh, Directeur Général
Tél : 01 47 38 04 04

titreeditofev

Il est parfois affirmé que les artistes-interprètes seraient mal ou pas rémunérés dans le cadre de l’exploitation en ligne de leurs enregistrements musicaux.

Pour étayer cette assertion, certaines personnes invoquent les montants qui seraient collectés (quelques centaines d’euros !) par les sociétés de perception et de répartition d’artistes-interprètes ainsi que certaines pratiques contractuelles qui seraient imposées par les producteurs phonographiques.


Le rôle des sociétés civiles d’artistes dans le numérique

Rappelons que les artistes-interprètes bénéficient d’un droit exclusif dans le cadre de l’exploitation en ligne de leurs prestations.

La plupart du temps, ce droit exclusif est cédé par les artistes aux producteurs phonographiques dans le cadre d’un contrat de travail conformément aux dispositions de l’article L.212-3 du Code de la propriété intellectuelle.

Dans ces conditions, la rémunération des exploitations en ligne des prestations des artistes-interprètes n’est pas assurée par les sociétés de gestion collective d’artistes (ADAMI, SPEDIDAM) mais par leur producteur.

Ces sociétés civiles gèrent en revanche pour le compte des artistes-interprètes les licences légales que sont la rémunération équitable et celle pour copie privée.

Par conséquent, il convient de ne pas confondre le périmètre d’intervention des sociétés de gestion collective d’artistes avec la question de la rémunération des artistes sur Internet.


Les artistes-interprètes dits principaux et les artistes-interprètes musiciens

Les artistes-interprètes dits principaux sont ceux qui ont conclu un contrat d’exclusivité avec une maison de disques. Leur rémunération est le plus souvent composée, d’une part, d’un salaire, dont le montant minimum est encadré par la convention collective de l’édition phonographique, d’autre part, de redevances et d’avance sur redevances qui correspondent aux produits de l’exploitation de leurs enregistrements.

Les artistes musiciens ont vocation à accompagner l’artiste dit principal dans l’enregistrement de son album. Leurs rémunérations sont encadrées par la convention collective de l’édition phonographique qui fixe des montants minimums. Outre les salaires perçus par les musiciens, ces derniers bénéficient également de rémunérations complémentaires forfaitaires et proportionnelles en contrepartie de l’acquisition de leurs droits dits secondaires selon une grille précise.


La rémunération des artistes : une rémunération par définition contractuelle dont la nature n’a pas changé avec Internet

En ce qui concerne les exploitations en ligne, tout comme pour la vente de supports physiques, les artistes-interprètes sont rémunérés directement par leur producteur et les modalités de cette rémunération sont fixées par le contrat de travail conclu entre eux. Celles-ci varient donc au gré de ces négociations contractuelles.

Outre les salaires qui rémunèrent le temps passé en studios d’enregistrement, les artistes-interprètes perçoivent également des rémunérations proportionnelles en contrepartie de l’exploitation de leurs droits.

L’exploitation d’enregistrements musicaux sur Internet n’a entraîné aucune modification de ces usages [1] : les artistes qui percevaient une rémunération proportionnelle au titre des ventes de supports continuent à percevoir une rémunération de même nature s’agissant des exploitations sur Internet.

En outre, la rémunération des exploitations sur Internet s’inscrit toujours dans le cadre général du contrat d’artiste, lequel a vocation à régir l’ensemble des aspects caractérisant les rapports entre ce dernier et son producteur dont notamment la rémunération due pour d’autres modes d’exploitation, les avances consenties, la durée d’exclusivité et ses modalités d’application.

Par conséquent, la rémunération pour les exploitations en ligne des prestations des artistes ne saurait, pour être appréciée à sa juste mesure, être extrapolée des autres conditions contractuelles qui constituent un tout indivisible permettant d’évaluer le lien contractuel entre un artiste et un producteur.


Le niveau de la rémunération des artistes sur Internet : un pourcentage qui se maintient sur une assiette qui diminue au détriment de l’ensemble des acteurs de la filière musicale

Le taux négocié entre l’artiste et le producteur dans le cadre de la vente sur supports physiques est appliqué de la même manière s’agissant des exploitations dématérialisées sur Internet. En revanche, l’assiette de cette rémunération diminue non pas au seul détriment des artistes mais de l’ensemble de la filière musicale (artistes, producteurs, auteurs/compositeurs).

Cette diminution de l’assiette de rémunération de l’ensemble des ayants droits bénéficie d’ailleurs aux seuls consommateurs qui acquièrent un album sur Internet à un prix inférieur d’au moins de 35 % par rapport à son prix sur un support physique.

Ainsi, on observe que :

 La marge nette du producteur est inférieure dans le domaine du numérique par rapport à celle dégagée dans le cadre la vente de supports physiques ;

 Le taux de rémunération d’un artiste-interprète n’est pas inférieur dans le numérique par rapport au taux effectivement perçu dans de le cadre de la vente de supports physiques ;

 Nonobstant un taux de redevance identique pour l’artiste-interprète, les sommes sont à quantités comparables, de  moins 35 % pour le téléchargement ;

 Pour les ayants-droit, un téléchargement correspond à une vingtaine d’écoutes sur un service de streaming payant et à plus de deux cent écoutes sur un service de streaming gratuit.

La diminution des coûts de distribution sur Internet ne permet pas de compenser l’augmentation sensible des frais fixes supportés par les producteurs

Les coûts liés à la structure purement logistique de distribution ont vocation à varier en présence d’une distribution physique ou numérique.

Toutefois, cette variation impacte peu sur le coût total des dépenses des producteurs étant donné que les frais liés à la logistique de distribution de supports physiques constituent un poste secondaire des dépenses consenties par les producteurs, environ 8 %.

En revanche, près de 66 % des dépenses des producteurs sont affectés à la production (frais d’enregistrement) et au marketing (publicités télé, radio et presse).

Or, la production d’un album et sa promotion ne coûtent pas moins cher parce qu’il est distribué sur Internet.

Le même principe s’applique sur les frais de structure supportés par les producteurs. Rappelons à cet égard que l’industrie phonographique emploie très peu d’intermittents par rapport aux autres industries culturelles (spectacle vivant, audiovisuel et cinéma)  puisque 90 % de la masse salariale des producteurs concerne des permanents.

En définitive, la nécessité de préserver la rémunération des artistes sur Internet passe nécessairement par une juste valorisation de la musique sur Internet pour l’ensemble des acteurs de la filière musicale.

A défaut, c’est la capacité des entreprises culturelles implantées en France de continuer à produire des nouveaux talents qui est menacée.

David El Sayegh
Directeur Général

 

[1]Contrairement aux auteurs, le Code de la propriété intellectuelle n’impose pas le principe d’une rémunération proportionnelle au bénéfice des artistes-interprètes.

L’EDITO

LA MUSIQUE S’INVITE DANS LA CAMPAGNE ET ATTEND DES ENGAGEMENTS CONCRETS DES CANDIDATS
Dans son programme, intitulé « Mes 60 engagements pour la France », François Hollande propose sur la question des droits de propriété intellectuelle sur Internet la mesure suivante :
« Je remplacerai la loi Hadopi par une grande loi signant l’acte 2 de l’exception culturelle française, qui conciliera la défense des droits des créateurs et un accès aux œuvres par internet facilité et sécurisé. La lutte contre la contrefaçon commerciale sera accrue en amont, pour faire respecter le droit moral, pilier des droits d’auteur, et développer les offres en ligne.


Les auteurs seront rémunérés en fonction du nombre d’accès à leurs œuvres grâce à un financement reposant à la fois sur les usagers et sur tous les acteurs de l’économie numérique qui profitent de la circulation numérique des œuvres.
»

Cette proposition est problématique dans la mesure où son point de départ réside dans la suppression de la loi Hadopi.

La suppression de cette loi constituerait une catastrophe pour la filière musicale dans la mesure où elle entrainerait une dérégulation qui profiterait aux seuls intermédiaires techniques de l’Internet et porterait préjudice à l’ensemble des industries culturelles.

Contrairement aux idées reçues, la loi Hadopi est avant tout une loi pédagogique. La mise en place d’une réponse graduée a eu un effet dissuasif sur la fréquentation des services P2P. Ces derniers ont vu leur audience chuter de 29 % [1]  (soit une perte de 2 millions de visiteurs uniques) entre octobre 2010 et octobre 2011 alors qu’aucun internaute n’a été sanctionné.

D’après Nielsen, cette baisse d’audience en France des services P2P est d’ailleurs trois fois plus forte [2]que celle constatée dans le monde.

Parallèlement, l’audience des sites légaux en France a progressé de 19 % pour la même période considérée (de 39.7 millions de visiteurs uniques à 47.4 millions de visiteurs uniques).

Enfin, une étude réalisée par des économistes anglo-saxons [3] démontre que, sur une période de deux ans, la progression du téléchargement à l’acte est en France supérieure de 22.5 points par rapport à la progression moyenne des cinq principaux pays européens sur ce même marché (Royaume Uni, Allemagne, Espagne, Italie, Belgique).
La plus-value générée par l’Hadopi est estimée, selon ces économistes, à un montant de 13.8 millions d’euros pour le seul marché du téléchargement de musique à l’acte en France.

Dans ces conditions, il est inenvisageable pour la filière musicale de soutenir toute proposition visant à supprimer cette instance de régulation et son volet pédagogique.

Une telle suppression reviendrait à envoyer un message catastrophique auprès de toutes les entités (plateformes légales, distributeurs numériques, producteurs) qui investissent dans le développement de l’offre légale de musique sur Internet.

Lutter contre la contrefaçon commerciale est en revanche un point positif.

La fermeture du site Megapload constitue à cet égard une illustration des actions qu’il convient d’entreprendre.

Cependant, opposer la contrefaçon commerciale à des échanges « hors marché » afin de justifier ces derniers (pour mieux les légaliser ?) constitue un argument spécieux. L’échange de fichiers musicaux via Internet (qui en réalité n’est pas un échange étant donné que les détenteurs de ces fichiers ne disposent pas des droits de propriété intellectuelle sur les œuvres concernées) est aussi préjudiciable aux ayants droit que la contrefaçon commerciale en raison notamment de son ampleur. En annihilant le consentement à payer des internautes, ces prétendus échanges ont pour principale conséquence de supprimer toute valeur à la distribution de musique enregistrée sur Internet et ont ainsi entraîné une paupérisation sans précédent de la filière musicale. [4]

Prévoir d’ailleurs une compensation financière au bénéfice des ayants droit en contrepartie de la légalisation de ces « échanges » reviendrait à instaurer une licence globale, laquelle se caractérise avant tout par une paralysie des droits de propriété intellectuelle moyennant une indemnité compensatoire dérisoire pour être socialement acceptable.

En 2002, année précédant le début de la crise du disque, le chiffres d’affaires détail hors taxes de l’industrie phonographique représentait 1505 millions d’euros, soit 1760 millions en euros constants.

Pour réinitialiser ce montant sur 22 millions d’internautes haut débit, le « forfait » annuel par internaute devrait représenter 80 euros, soit 6.67 euros par mois et par abonné pour le seul secteur de la musique enregistrée, ce qui se traduirait par une augmentation de plus de 22 % du prix aujourd’hui acquitté par l’abonné à Internet.

Pas besoin d’être un expert pour anticiper la forte hostilité que susciterait l’adoption d’une telle mesure auprès des citoyens, surtout de la part de ceux qui ne piratent pas.

Par ailleurs, la proposition N°45 est critiquable en raison des sujets primordiaux qu’elle élude : la mise en place d’un fonds de soutien destiné à la filière musicale (Centre National de la Musique), la diversité musicale à la radio ou encore l’exposition de la musique à la télévision.

Après huit ans de bouleversements technologiques, économiques et juridiques, les industries culturelles et au premier chef d’entre elles la musique, doivent pérenniser de nouveaux modèles de développement.

L’enjeu majeur pour l’industrie musicale dans ce contexte de mutation profonde est de réussir à préserver la diversité et la dynamique de la production, qui sont l’ADN de la filière musicale française.
Mais gagner cette bataille de la diversité passe par :

Une protection efficace des droits de propriété intellectuelle sur Internet.
La consolidation d’une offre riche par des acteurs français, qui subissent aujourd’hui une distorsion de concurrence à défaut d’une harmonisation des taux de TVA.
La mise en place d’un dispositif de soutien à la production locale, fragilisée dans cette période de transition.
Une exposition plus large et plus qualitative de la musique, de toutes les musiques, à la télévision et à la radio.
Ces objectifs font l’objet d’un consensus au sein de la filière musicale, comme en témoigne d’ailleurs le récent accord autour du futur centre national de la musique. Il serait donc regrettable que les candidats à la présidentielle ne s’en emparent pas.
David El Sayegh
Directeur Général
[1] Sources Nielsen.
[2] La baisse de la fréquentation des sites P2P est de 29 % en France contre une diminution de – 9, 6 en Europe et – 8, 7 % dans le monde.
[3] Danaher, Smith, Telang, Chen, The effect of graduated response on Music sales.
[4] Entre 2002 et 2011 : -59,4% pour le marché de la musique enregistrée

Le marché du disque en 2011

LE MARCHE DE LA MUSIQUE ENREGISTREE  2011

En 2011, le marché de la musique enregistrée représente 617.2 millions d’euros, en baisse de 3.9 % par rapport à 2010 :

Les ventes physiques chutent de 11.5 % (-53.7 millions)

Les ventes numériques progressent de 25.7 % (+22.6 millions) dont :

  Téléchargement Internet : +18.4% (+ 8.8 millions),
 Téléphonie mobile : 17.4 % (-3 millions),
 Streaming financé par la publicité : +50.2% (+4.7millions),
 Revenus des abonnements : +73.6% (+16.9 millions).

Les droits voisins progressent de 7 %.

La part de marché du numérique au sein des ventes s’établit à 21 % vs 15.9 % en 2010

La structure du marché du numérique :

 Les revenus des abonnements : 23.5 % des revenus numériques (15.5 %  en 2010).
 Les revenus du streaming financé par la publicité : 12.5 % des revenus numériques (10.5 %  en 2010).
 Le téléchargement Internet : 51 % des revenus numériques (54 %  en 2010).
 La téléphonie mobile : 13 % des revenus numériques (20 %  en 2010).

POUR EN SAVOIR PLUS

Ventes de la Musique enregistrée Année 2011
Le marché de détail de la musique enregistrée en 2011
Les tableaux de bord de la production année 2011


LE CLASSEMENT DES MEILLEURES VENTES 2011
(Source GFK Music)

Les classements 2011 présentés sont fusionnés, c’est-à-dire qu’ils sont réalisés en comptabilisant à la fois les ventes physiques et les ventes numériques.

Meilleure vente de titres/singles :
LMFAO «Party Rock Anthem»
 – Interscope Records

 Meilleure vente d’albums :
ADELE «21» – Beggars group/XL Recordings

Les meilleures ventes de titres/singles en 2011

VENTES TOTALES FUSIONNEES
LMFAO
Adèle
Israel Kamakawiwo Ole
Adèle
The Black Eyed Peas

Les 100 meilleures ventes de titres/singles ont représenté en 2011 un volume de 8.7 millions d’unités dont 7.3% dans la distribution physique et 92.7 % en téléchargement (web et mobile).

Les meilleures ventes d’albums en 2011

VENTES TOTALES FUSIONNEES
1 Adèle

2

Nolwenn Leroy

3

Les Enfoirés

4

Les Prêtres

5

The Black Eyed Peas
VENTES PHYSIQUES VENTES NUMERIQUES

1

Adèle Adèle

2

Nolwenn Leroy David Guetta

3

Les Enfoirés Selah Sue

4

Les Prêtres Coldplay

5

ZAZ The Black Eyed Peas

Les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté en 2011 un volume de 16.3 millions d’unités dont 91.5 % dans la distribution physique et 8.5 % en téléchargement (web et mobile).

Tous les classements sont disponibles sur musiqueautop.com

POUR EN SAVOIR PLUS

Les classements des 100 meilleures ventes singles 2011

(fusionnées physiques + numériques)

Les classements des 200 premiers formats longs fusionnés 2011


LES CHIFFRES CLES DE LA RADIO EN 2011
(Réalisé par Yacast)

Moins de diffusions musicales
3.6 millions de diffusions musicales en 2011 soit 85 000 de moins qu’en 2010.

 Accroissement de la part du TOP 100  dans l’ensemble des diffusions
Les 100 titres les plus diffusés en 2011 représentent 26 % des diffusions contre 24.7 % en 2010, 23.4 % en 2008 et 22.8 % en 2007.

Nouvelle baisse des titres entrés en programmation
2 602 titres sont entrés en programmation en 2011, contre 2690 en 2010, 2987 en 2009 et 3106 en 2008.

En trois ans, le nombre de titres entrés en programmation a chuté de 16 %  soit un déficit de 500 titres.

 La part des titres francophones et des nouveaux talents francophones dans les 100 plus fortes diffusions se redresse sans combler le retard accumulé depuis 2007.

 Un tiers des 100 titres les plus diffusés est francophone (contre 42 % en 2007),
 Un quart des 100 titres les plus diffusés est un nouveau talent (contre 31 % en 2007).

Microsoft Word - Document1

Numéro 1 du classement général de l’année 2011
Adèle « Rolling in the deep» (Beggars/Naive) 42.315 diffusions / 1,4 milliard de contacts*
* audience cumulée sur la période basée sur les enquêtes Médiamétrie (126.000 Nationale, IDF et Médialocales)

Artiste le plus diffusé
David Guetta (Virgin Group/Emi Music) 61 311 diffusions / 64 titres différents
4 milliards de contacts

Nombre total de diffusions musicales
3.676 367 (-2.3% par rapport à 2010)

Rotation moyenne hebdomadaire par titre (24h/24h)

 International : 3.7 diffusions (3.9 en 2010)
 Francophone : 5.5 diffusions (5.4 en 2010)

Part des diffusions francophones parmi les 100 plus fortes rotations :
33 % (30 % en 2010, 34% en 2009, 38% en 2008, 42% en 2007 et 40% en 2006)

Nombre de nouveaux talents francophones classés parmi les 100 plus fortes rotations :
26
 (18 en 2010, 25 en 2009, 27 en 2008, 31 en 2007 et 40 en 2006)

POUR EN SAVOIR PLUS

Classement général radio 2011

LES CLASSEMENTS DES MEILLEURES VENTES
DE L’ANNEE 2011
Source :
 Music


Les classements 2011 présentés sont fusionnés, c’est-à-dire qu’ils sont réalisés en comptabilisant à la fois les ventes physiques et les ventes numériques.

 Meilleure vente de titres/singles :
LMFAO – « Party Rock Anthem »
Interscope Records
Meilleure vente d’albums  :
Adèle  – « 21 »

Beggars group/XL Recordings
Les meilleures ventes de titres/singles en 2011  :
  Ventes totales fusionnées
1      LMFAO
2    
Adèle
3
Israel Kamakawiwo Ole
4
Adèle
5
The Black Eyed Peas

Les 100 meilleures ventes de titres/singles ont représenté en 2011 un volume de 8.7 millions d’unités dont 7.3 % dans la distribution physique et 92.7 % en téléchargement (web et mobile
).
Les meilleures ventes d’albums en 2011  :
  Ventes totales fusionnées
1      Adèle
2
Nolwenn Leroy
3
Les Enfoirés
4
Les Prêtres
5
The Black Eyed Peas
  Ventes physiques Ventes numériques
1    
Adèle Adèle
2
Nolwenn Leroy David Guetta
3
Les Enfoirés Selah Sue
4
Les Prêtres Coldplay
5
ZAZ The Black Eyed Peas
Les 200 meilleures ventes d’albums ont représenté en 2011 un volume de 16.3 millions d’unités dont 91,5% dans la distribution physique et 8.5% en télchargement (web et mobile)
Les classements des 100 meilleures ventes singles 2011 (fusionnées physiques + numériques)
Les classements des 200 premiers formats longs fusionnés 2011
Tous les classements sont disponibles ici

 

LES TABLEAUX DE BORD DE L’ANNEE 2011
Ces chiffres proviennent des sociétés suivantes : EMI Music France, SONY Music Entertainment, UNIVERSAL Music France et WARNER Music France.
Le nombre d’albums commercialisés est en hausse de 6 %  : 1 004 albums en 2011, 946 en 2010 et 973 en 2009.
72 nouvelles signatures d’artistes en 2011 pour 45 contrats rendus.
Les investissements marketing sont stables : 63.8 millions en 2011 contre 63.9 millions d’euros en 2010 et 72.1 millions en 2009.

 

Les principales évolutions

 

 

LE MARCHE DE DETAIL DE LA MUSIQUE ENREGISTREE EN 2011
Ventes en magasins TTC et téléchargement légal (Internet et téléphonie mobile)
756 millions d’euros
7.5 % en valeur dont :
10.5 % pour les ventes en magasins
+16.7 % pour les ventes en téléchargement (internet fixe et téléphonie mobile)
En 2011, le marché de détail de la musique enregistrée a représenté 756 millions d’euros en baisse de 7.5 % par rapport à 2010.
Le marché de détail de la musique enregistrée en 2011 (valeur TTC)
En volume, ce sont 50.4 millions d’albums, 2.5 millions de DVD musicaux et 43.9 millions de singles/titres qui ont été vendus pour un total de 96.8 millions d’unités.
 Le nombre de singles vendus progresse de 9 millions d’unités exclusivement en raison de la progression des titres téléchargés (+9.6 millions d’unités).
 Le nombre d’albums vendus chute de 2.3 millions d’unités : la baisse des ventes d’albums en magasins       (-3.5 millions d’unités) n’a pas été compensée par la hausse des ventes d’albums en téléchargement (+1.2 million d’unités).
  Le nombre de DVD vendus baisse de 0.7 million d’unités.
En 2011 :
13 % des albums vendus sont téléchargés (10 % en 2010, 7% en 2009, 4% en 2008, 2.4% en 2007)
 98 % des titres vendus sont téléchargés (95% en 2010, 91% en 2009, 78% en 2008, 59% en 2007)