Cahiers pédagogiques 2014

L’impact des loisirs des adolescents sur les performances scolaires

Alain Lieury et Sonia Lorant

Les élèves ont changé, les livres sont remplacés par l’ordinateur et les jeux de la cour de récréation ont laissé la place au téléphone portable. Ce sont les « ?enfants du numérique? ». Avec quelles conséquences négative ou positive sur les performances cognitives ou scolaires des élèves ? La pratique intensive de jeux vidéo améliore-t-elle certaines capacités cognitives comme on le dit parfois ? Le temps passé à téléphoner et échanger des SMS a-t-il des conséquences négatives sur les performances en lecture et en compréhension ? Bref, quelles sont les nouvelles habitudes de nos ados et les impacts éventuels sur leurs performances scolaires à l’ère du numérique ?


L’enquête de la DEPP sur les loisirs des élèves de 3e

Cette enquête en 2008 chez des enfants de 11 ans, ne révélaient pas d’impact des loisirs, mêmes fréquents sur les performances scolaires et cognitives. Mais depuis les technologies du numérique ont explosé et envahi notre quotidien. C’est pourquoi la DEPP avait prévu une nouvelle enquête trois ans plus tard (en 2011) sur un large échantillon représentatif de 27 000 adolescents français (14 ans et demi) en classe de 3e de collège.
Cette enquête est l’objet de cet article. Dans cette étude, le questionnaire a été conçu pour détailler les thèmes ou les genres des loisirs, par exemple, si les jeux vidéo sont des jeux d’action/combat/plateforme ou des jeux de stratégie, ou de sports. Pour le questionnaire sur les loisirs (48 items), les élèves devaient cocher une case d’une échelle de Lickert en 5 échelons selon la fréquence estimée de leur activité (tab.1).

Tableau?1 : Exemples de questions concernant les activités extrascolaires

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De nombreux tests ont été utilisés : deux tests de lecture/compréhension, douze tests de maths répartis en trois catégories (arithmétique, algèbre, géométrie), un test de mémoire, etc. Les analyses montrent qu’il n’y a pas de différences statistiquement significatives entre les résultats des garçons et ceux des filles, qui peuvent donc être considérés comme équivalents.

Le Top 10 des loisirs des ados

Voici le Top 10 des loisirs préférés des ados, c’est à dire le classement des loisirs les plus fréquentes (en?%), c’est à dire correspondant à la réponse « ?1- tous les jours ou presque? » (fig.?1). Les deux activités les plus fréquemment pratiqués par les adolescents de 14 ans (et demi) sont l’écoute des musiques actuelles, rock, hip-hop, etc. (79?%) et de téléphoner ou d’envoyer des SMS (78?%). Vient ensuite la communication par internet avec ses ami (e) s (73?%), par exemple avec Facebook. La quatrième activité au dessus de 50?% est la navigation sur internet (61?%). Les autres loisirs concernent la téléréalité (42?%), la recherche d’infos people sur internet, les chansons et les films d’action/policier/fantastiques.

Fig.?1 : Classement des loisirs préférés des élèves de 3e (27 000 élèves) pratiqués « ?tous les jours ou presque? »
(Cliquez pour agrandir le document)

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La totalité des activités de ce Top 10 sont des loisirs « ?numériques? » et utilisent le téléphone, l’ordinateur, la télévision (qui désormais est numérique) ou des appareils musicaux… Le premier loisir d’une activité réelle et non virtuelle, les activités physiques ou sportives n’apparaissent qu’à une fréquence de 26?% (non représenté sur la figure).

Les Loisirs préférés dans la semaine

Quatre activités dominent aux environs de 90?%, l’écoute des musiques actuelles, le téléphone et SMS, Internet pour la communication et la navigation sur Internet. Viennent ensuite aux environs de 75?% les activités physiques et sportives, les émissions de téléréalité et les films d’action. Parmi ces huit activités au-dessus de 75?%, sept sont des loisirs numériques, musique, téléphone, internet et télévision.

Fig.?2 : Classement des loisirs préférés des élèves de 3e (27 000 élèves) « ?tous les jours ou presque? » +?« 1 à 2 fois par semaine? »
(Cliquez pour agrandir le document)

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Enfin, par ordre décroissant (figure?2), voici quelques exemples d’activités des adolescents, voir des copains et copines (68?%), écouter des chansons ou variétés françaises (58?%), regarder des films ou séries comiques (56?%), dessins animés (53?%), des sports (à la télévision, 47?%), jouer aux jeux vidéo d’action (44?%). La lecture n’apparaît pas comme une activité préférée, et c’est le journal ou magazine d’actualités qui sont préférés (34?%) ; viennent ensuite les bandes dessinées (et/ou mangas, comics, 31?%) qui sont lus plus fréquemment que les revues sur l’histoire ou les sciences (22?%) ou les œuvres littéraires de grands auteurs français ou étrangers (16?%). Enfin d’autres activités sont très rares comme de participer à des associations de jeunes ou aller au théâtre (2?%).

Pour la plupart des activités, les filles et les garçons ont des choix équivalents, comme de naviguer sur internet, regarder des dessins animés ou lire des journaux. Mais certaines activités sont nettement différentes. Chez les garçons prédomine le besoin d’action, comme pour les jeux vidéo d’action, ou de sport, où les différences avec les filles sont considérables, (75?% contre 14?%), les films d’action et de combats (guerre, arts martiaux, 49?% contre 13?%), etc. Ainsi quand les garçons préfèrent les bandes dessinées (37?% contre 25?%), on peut penser que ce sont plutôt le genre « ?action? » qu’ils viennent chercher (mangas, comics…). Les filles, quant à elles, téléphonent un peu plus que les garçons mais pas autant que le stéréotype le laisserait penser (93?% contre 84?%). En revanche, elles regardent plus des émissions de téléréalité (83?% contre 65?%). La différence la plus importante est dans le choix des films et séries romantiques (55?% contre 20?%), ce qui fait un net contraste avec le choix des garçons pour les films d’action. Sur le plan culturel, elles lisent plus de grands auteurs français ou étrangers, romans, poèmes, et plus encore de romans policiers et probablement fantastiques (Twilight, Harry Potter). En résumé, les garçons sont nettement plus tournés vers l’action alors que la sphère de loisirs des filles est plus intimiste et sentimentale.

Quel est l’impact des loisirs numériques sur les performances scolaires et cognitives ?

Les résultats montrent clairement les loisirs positifs ou négatifs pour les performances cognitives scolaires. La lecture est la plus bénéfique, puisque les changements liés à une pratique fréquente sont favorables à tous les tests, notamment à la compréhension (+10%) et surtout à l’acquisition de connaissances (+20%). Les jeux vidéo n’ont pas d’influence, et notamment, on remarque qu’il n’y a aucune amélioration pour le raisonnement, ce qui infirme l’hypothèse de transfert de la pratique des jeux vidéo sur l’intelligence fluide, comme l’ont supposés certains chercheurs. A l’inverse, jouer aux jeux vidéo (action, combat, plateforme) n’a pas non plus d’incidence négative. Téléphoner très souvent a une incidence mais faible, sauf pour l’acquisition des connaissances de ceux qui téléphonent (ou envoient des SMS) (-10?%). Mais c’est le visionnage très fréquent des programmes de téléréalité (et également les séries romantiques) qui a l’impact le plus négatif sur les performances cognitives et scolaires, de -11?% pour les maths à -16?% pour les connaissances.

Quand on contraste la pratique fréquente de certains loisirs, on s’aperçoit que leur influence n’est pas négligeable. Ainsi, si l’on compare le visionnage de programme de téléréalité à la lecture de romans (policiers ou de littérature), la différence est de 35?% pour les connaissances scolaires (mémoire encyclopédique) ce qui correspond à plus d’un tiers de la note. Traduit en note scolaire traditionnelle, un élève moyen qui lit beaucoup aurait une note de 14 sur 20 (+20%) comparée à une note de 8,5/20 (-alors qu’un élève qui est « ?accro? » à la téléréalité aurait 8,4 sur 20 (-16?%).

Dans l’ensemble, la majorité des loisirs, comme les jeux vidéo, n’a pas ou peu d’influences sur les performances scolaires et cognitives, ce sont des loisirs qui permettent la détente, ou l’expression des dimensions affectives et sociales des élèves (téléphone, sms). Mais la pratique trop fréquente de la télé (ou vidéo sur ordinateur) est associée à de moindres performances. A l’inverse, la lecture est bénéfique. Pourquoi ? La raison principale en est la richesse de vocabulaire. Hayes and Ahrens (1988 ; Cunningham & Stanovich, 1998) ont montré un nombre de 1 000 mots différents en moyenne dans des livres mais jusqu’à 4 000 mots différents dans des magazines scientifique. Même le vocabulaire de bandes dessinées (867) est plus riche que celui d’émissions populaires en prime time pour les adultes (598 mots). Ces chiffres sont mêmes faibles par rapport aux manuels scolaires qui comptent jusqu’à 6 000 mots en plus du vocabulaire courant en 6e et jusqu’à 24 000 en 3e, niveau scolaire des élèves de notre étude (Lieury, 2012). En conclusion, oui aux loisirs numériques à dose raisonnable, mais l’école reste la vraie source de stimulation du cerveau.

Alain Lieury
Laboratoire de psychologie expérimentale, (CRP2C, EA 1 285), université Européenne de Bretagne (Rennes2)

Sonia Lorant
Laboratoire interuniversitaire des sciences de l’éducation et de la communication (LISEC, EA 2310), Université de Strasbourg, (IUFM d’Alsace)

Cette étude a été planifiée par la DEPP (Département de l’Evaluation, de la Prospective et de la Performance), Ministère de l’Education Nationale, Paris avec : Bruno Trosseille, Chef du bureau de l’évaluation des élèves ; Françoise Champault, Chef de Projet ;Thierry Rocher, Marion Le Cam et Ronan Vourc’h du département de statistiques et plusieurs chercheurs dont les auteurs.

Références

Lieury A., Mémoire et Réussite scolaire (4e ed.), 2012, Dunod.

Lieury A., Lorant S, Champault F., Le Cam M., Vourc’h R., « Loisirs numériques et performances cognitives et scolaires : une étude chez 27 000 élèves de la 3e des collèges », Bulletin de Psychologie, 2014, à paraître.

Les éléments de la présentation faite lors de la conférence du SNEP sont disponibles dans ce PDF.

Pour la première fois depuis 2002, le marché retrouve la croissance (+2,3%), après avoir connu une contraction de 62%.

La marché du physique est en légère progression, tandis que le numérique est stable comparé à 2012.

2013 est une année marquée par le succès d’albums qui ont atteint des niveaux de ventes très élevés : Stromae, Zaz, Daft Punk, Maitre Gims, Les Enfoirés, Christophe Maé… La production francophone se porte bien avec 17 albums parmi les 20 meilleures ventes.

PRESENTATION-MIDEM-03-FEVRIER-2014

By Glenn Peoples, Nashville | January 27, 2014

There’s a good reason the global music industry pays attention to progress of new business models in a Scandinavian country with 9.5 million inhabitants. Sweden leads a handful of countries that have used the controversial streaming business model to reclaim big chunks of revenue lost in the post-Napster crunch of the 2000s.

 

Thanks to high adoption of services like Spotify, Sweden is rebounding when many countries are still seeking the bottom. Information released on Sunday by IFPI Sweden shows streaming growth drove a 5% gain in recorded music revenue. As streaming gains were able to compensate for declines in purchases, total recorded music revenues grew to 991.2 million SEK ($152.2 million). Although revenue is 40% below the peak in 2000, 2013 was the third straight year of growth and revenue is up 27% over the last five years.

Streaming revenue grew 30.3% to 705.9 million SEK ($109.8 million) to account for 71.2% of total recorded music revenue, up from 57.4% in 2012.

Purchases fall sharply again in 2013. CD losses deepened as revenue declined 164 million SEK ($25.5 million) after dropping 192 million SEK ($29.9 million) in 2012. Download sales declined 22.6%, or 12.9 million SEK ($2 million), after falling 24.7%, or 18.7 million SEK ($2.9 million), in 2012.

glennpeoples

Spotify launched in a handful of countries in late 2008. Sweden was one. Another was Norway. Like Sweden, Norway has seen its recorded music revenues rebound as consumers flocked to subscription services. Last year Norwegian recorded music revenues grew 10.6%. Digital revenue increased 39.7% and streaming accounted for 84.1% of digital revenue.

How does this matter to the United States and other markets? Sweden is seen as a model for the new business after early and quick adoption of-demand subscription services. A variety of factors, from abundance of high-speed Internet to telecom partnerships, have made the country a successful testing ground for these services. These early successes have made Sweden a frequent talking point. When people wonder what subscription services will do in the United States, music executives point them to the best-case scenario: Swedish.

The billion-dollar question is to what degree the U.S. market will follow Sweden. Will subscription services, with the help of mobile carrier partners, push into a more mainstream market? Beats Music’s partnership with AT&T is the first step to such an outcome. Will most consumers opt for free streaming because Internet radio got a head start on the subscription model? Or will the market be a mix of purchases and free and paid streaming? And what will that mix look like?

There should be little doubt streaming, in all its forms, is the future of music in the United States. What’s unknown is when that growth will come. Streaming is currently experiencing tremendous growth — Nielsen says activity was up 32% last year — as the quality of services improves and consumers have greater access to them. The U.S. market may suffer some painful years as it sheds CD and download sales; last year unit sales of CDs, digital albums and tracks all declined. But, just like in Sweden, streaming will be the force that lifts the market from the bottom.

Questions? Comments? Let us know: @billboardbiz

Pascal Negre - Le Parisien

A bientôt 53 ans, Pascal Nègre est un acteur incontournable du monde de la musique. Il est à la tête de la filiale française d’Universal Music France (groupe Vivendi), la plus grande maison de disques au monde avec quelque 30% de parts de marché et un catalogue de plus de 2 millions de titres. Il est aussi l’heureux producteur de Stromae, l’artiste francophone qui dépasse le million d’albums vendus.

Lire la suite de l’interview.

Premier secteur à avoir subit le changement de paradigme lié au numérique, la musique et ses innovations intéressent de plus en plus d’autres secteurs qui cherchent à trouver de nouveaux modèles économiques et juridiques compatibles avec l’ère numérique. Interrogé par Gilbert Azoulay, fondateur des Innovact Campus Awards et journaliste spécialiste du domaine de l’éducation, notre directeur Guillaume LEBLANC expose un regard inspiré sur la gestion du passage au numérique.

Extrait de l’article :

La musique est la première industrie de contenus à avoir subi la vague digitale. Comment s’est-elle adaptée pour faire face à l’émergence du gratuit et d’une concurrence illégale ? Avec Guillaume Leblanc, directeur général du SNEP, voyons comment le secteur a su monétiser ses contenus produits à grands frais. Un exemple à méditer pour les grandes écoles et les universités qui, elles aussi, à l’heure des MOOCs, diffusent leurs contenus. Et réfléchissent aussi à leur modèle économique.

Lire la suite sur le blog de Gilbert Azoulay

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Les Victoires de la Musique seront diffusées par France 2, France Inter et France Bleu en direct du Zénith de Paris le vendredi 14 Février 2014 à 20h35.

Les artistes ont été choisis par une académie de 600 votants représentatifs de la filière musicale qui ont voté en deux tours par internet grâce au site Deezer.

 

 

NOMINATIONS DES 29èmes VICTOIRES DE LA MUSIQUE

Par Ordre Alphabétique

ARTISTE INTERPRETE MASCULIN

  • Etienne DAHO
  • Christophe MAÉ
  • STROMAE

 

ARTISTE INTERPRETE FEMININE

  • LILLY WOOD AND THE PRICK
  • VANESSA PARADIS
  • ZAZ

 

ALBUM RÉVÉLATION

  • « Cats on trees » – CATS ON TREES
  • « My name is » – HOLLYSIZ
  • « Psycho tropical Berlin » – LA FEMME

 

GROUPE OU ARTISTE RÉVÉLATION SCÈNE (2 ex-æquo)

  • 1995
  • CHRISTINE AND THE QUEENS
  • ALBIN DE LA SIMONE
  • WOODKID

 

ALBUM DE CHANSONS

  • « Les chansons de l’innocence » – ETIENNE DAHO
  • « LØve » – JULIEN DORÉ
  • « Racine carrée » – STROMAE

 

ALBUM ROCK

  • « Bankrupt ! » – PHOENIX
  • « Black city parade » – INDOCHINE
  • « Horizons » – DETROIT (Bertrand CANTAT & Pascal HUMBERT)

 

ALBUM DE MUSIQUES URBAINES

  • « Funambule » – GRAND CORPS MALADE
  • « Paris sud minute » – 1995
  • « Subliminal » – MAÎTRE GIMS

 

ALBUM DE MUSIQUES DU MONDE

  • « A new day » – WINSTON MCANUFF & FIXI
  • « Illusions » – IBRAHIM MAALOUF
  • « Lovely difficult » – MAYRA ANDRADE

 

ALBUM DE MUSIQUES ÉLECTRONIQUES OU DANCE

  • « Aleph » – GESAFFELSTEIN
  • « Outrun » – KAVINSKY
  • « Time for a change » – ELEPHANZ

 

CHANSON ORIGINALE

  • « 20 ans » – JOHNNY HALLYDAY – Auteur : CHRISTOPHE MIOSSEC – Compositeur : DAVID FORD
  • « Formidable » – STROMAE – Auteur/Compositeur : PAUL VAN HAVER – Arrangeurs : PAPA DIZZY, ARON OTTIGNON & PAUL VAN HAVER
  • « J’me tire » – MAÎTRE GÎMS – Auteurs : GANDHI DJUNA & ADAMA DIALLO – Compositeurs : GANDHI DJUNA & RENAUD REBILLAUD
  • « Papaoutai » – STROMAE – Auteur/Compositeur : PAUL VAN HAVER – Arrangeurs : LIONEL CAPOUILLEZ & PAUL VAN HAVER

 

SPECTACLE MUSICAL/TOURNÉE/ CONCERT

  • C2C – « Tetra tour » – Production : On and on / Furax
  • M – « Îl(s) » – Production : Labo M /Auguri Productions
  • Christophe MAÉ – « Je veux du bonheur » – Production : Camus Prod

 

VIDÉO-CLIP

  • « Formidable » – STROMAE – Réalisateur : JEROME GUIOT
  • « I love you » – WOODKID – Réalisateur : YOANN LEMOINE
  • « Papaoutai » – STROMAE – Réalisateur : RAF REYNTJENS

 

Présentation : Virginie Guilhaume
Backstage animé par Bruno Guillon

Production : L’Association des Victoires de la Musique

Président des Victoires de la Musique : Christophe Palatre (Parlophone)

Directeur Général des Victoires de la Musique : Gilles Désangles

Production exécutive : Act 4, Jacques Clément et Alexandra Clément

Réalisation : Jérôme Revon

After 100 million piracy notices, it’s time for Google to take meaningful action to help curb online copyright infringement

By Frances Moore, CEO, IFPI
13th January 2014
This week marks a key milestone for the global recording industry in our efforts to develop a thriving licensed digital music business – we have sent our 100 millionth piracy notice to Google.

 

In the last two and a half years, we have informed the world’s leading search engine more than 100 million times that it is supplying links to sites providing copyright infringing music that pay nothing to artists, songwriters or record producers.

 

And this represents only a fraction of the infringing links supplied by Google, because the search engine caps the amount of piracy notices that rights holders can send.
Google, with its market capitalisation of more than US$370 billion, is directing internet users to illegal sources of music. This is not only harming a recording industry whose revenues have fallen by 40 per cent in the last decade to US$16.5 billion, but it is also harming the more than 500 licensed digital music services worldwide that offer up to 30 million tracks to internet users. How can these legitimate businesses reach their full potential when the world’s largest search engine doesn’t place them above pirate services in its search results?

 

Google has given public commitments that it wants to play its role in tackling copyright infringement online. In August 2012, it said it would take into account the number of valid copyright removal notices it receives for any given site leading them to be potentially placed lower in search results.
Unfortunately, the recording industry has seen no demonstrable demotion of sites that receive a high volume of piracy notices. If you search for an artist’s name and the term “mp3” on Google, the first page of results you get is still dominated by links to infringing sites.

 

The truth is that, whatever Google’s claims to be helping tackle infringement, they are not showing convincing results. Research indicates that search engines are a major gateway to illegal music. The Digital Entertainment Survey 2013, from law firm Wiggins, noted that 65 per cent of internet users accessing infringing content regularly use search engines to locate it.

 

We would like to see Google and other search engines play a more responsible role in encouraging safe and legal use of the internet. Our research suggests consumers share this view – 60 per cent of internet users worldwide believing that search engines should prioritise licensed music services over pirate sites in their search results according to Ipsos MediaCT.

 

IFPI and its affiliated organisations, including RIAA in the US and BPI in the UK, are calling on search engines to take meaningful action to address online copyright infringement. The recording industry has five requests:

 

  • Fulfill the admirable promise to demote sites receiving extensive numbers of piracy notices.
  • Make sure that the “take down” of a song is effective and does not mean temporary removal, to be replaced 2 seconds later.
  • Better help consumers to find legitimate sources of music – for example by using an icon to indicate authorised sites
  • Change the way the auto-complete search function works so that it no longer directs users to pirate sites
  • Make sure your stated policy on repeat offenders has teeth – why is it that, after millions of copyright notices to the same site, this is not having an impact on search results?

 

Google has a role to play in helping to make the internet a safer place for legal commerce. Indeed, it has launched its own music streaming service, licensed by record companies, which has attracted many plaudits. It has taken some steps to improve its reaction to anti-piracy notices from rights holders.
But it has the technological expertise to do more and it has a duty to its users to stop overwhelming them with links to infringing content when they search for music online.

The recording industry worldwide invests US$4.5 billion a year in nurturing, discovering and promoting artists. This ensures a continuous supply of new content that keeps people engaged with digital services and using the latest consumer electronics.

To enable it to continue to do that, leading technology players such as Google need to show a greater respect for copyright law. If they can take that step, then together we can build a sustainable digital marketplace that will continue to provide great music and a fantastic user experience for consumers around the world.

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Tags   :  #Musique / #Radio / #Quotas

 

COMMUNIQUE

 

En finir avec la mauvaise foi des radios pour l’application des quotas !

 

Alors que l’efficacité des quotas de chansons francophones à la radio a permis à de très nombreux artistes d’expression française de rencontrer leur public, les producteurs du SNEP s’alarment de la grave remise en cause de ce dispositif, sous la pression des radios.

 

Selon certaines stations musicales, le prétexte est tout trouvé : la baisse de la production francophone serait si forte qu’elle ne leur permettrait plus de respecter les quotas. Pire, la production locale serait désormais majoritairement composée d’artistes français chantant en anglais !

 

Ces arguments mensongers et provocants pour justifier la pauvreté de la diversité musicale sur les ondes sont en totale contradiction avec la réalité des chiffres de la production locale.

 

Sur l’année 2013, celle-ci est restée très majoritairement chantée en français tandis que les artistes  français chantant en anglais  demeurent  des exceptions : au sein des 200 meilleures ventes d’albums de l’année passée, 92% des artistes francophones chantent en français. La part des artistes français présents dans le top album 2013 chantant en anglais est donc résiduelle. Le constat est identique sur les plus gros succès de l’année : 17 artistes dans le TOP 20 sont francophones.

 

Alors qu’avec 100 albums internationaux, les radios musicales privées arrivent à programmer sans difficulté leur 65% de titres internationaux, pourquoi ne parviendraient-elles pas à programmer  les 35 % de musique français sur 100 albums français imposées par les quotas ? De qui se moque-t-on ?

 

L’entreprise de désinformation menée par quelques radios pour saper un dispositif protecteur de la création ne doit plus tromper personne, et notamment le régulateur. Oui, les radios ont les moyens de respecter les quotas de chansons francophones puisque la production francophone est plus vivante que jamais !

 

En cette année de vingtième anniversaire de la loi sur les quotas et dans l’attente des conclusions  de la mission Bordes, les producteurs du SNEP en appellent à la responsabilité et à la clairvoyance  de la ministre de la Culture et de la communication afin que ce dispositif, si précieux pour la vitalité de la production musicale française, soit préservé et renforcé.

Contact : Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04