Shazam est un service d’identification de musique. Grace à son algorithme et une base de données extrêmement riche, il permet aux utilisateurs de découvrir le titre et l’artiste d’un morceau en direct, grâce au micro de leur mobile. Le service a séduit près de 90 millions d’utilisateurs en ligne qui identifient 500 millions de morceaux chaque mois.

Ces données impressionnantes, Warner va les valoriser à l’aide d’un partenariat qui vient tout juste d’être signé. Leur concept ? Identifier les futurs hits ou artistes en devenir et les signer sur un label dédié. Une forme de « crowdsourcing » innovant et inédit dans le secteur des nouvelles technologies.

Il est intéressant de noter que les usagers utilisent Shazam essentiellement pour reconnaître des morceaux non signés. Une preuve supplémentaire de la curiosité des auditeurs et de leur désir de diversité.

Tous pour la Musique (TPLM), qui réunit toute la filière musicale, soutient l’association Calysto depuis 10 ans pour sensibiliser les jeunes au bon usage de la musique en ligne.

 

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Chaque année, une vingtaine d’intervenants de l’association Calysto parcourt 1800 écoles primaires, collèges et lycées dans toute la France afin d’informer les élèves, les parents et les professeurs sur les enjeux et les risques des outils numériques. Calysto rencontre chaque année 500 000 élèves, soit 4 millions d’élèves depuis 10 ans, et 150 000 adultes. Les sessions de formation ont lieu au sein des établissements scolaires, en complément du travail réalisé par l’Education nationale pour sensibiliser les jeunes générations aux enjeux de la création à l’ère du numérique.

La formation porte sur trois points :

–          Présentation des risques liés au piratage (virus, spywares et collecte de données personnelles, contenus pornographiques, risques juridiques).

–          Présentation des alternatives légales, payantes ou gratuites (plus de 30 plateformes légales, 20 millions de titres disponibles en France).

–          Discussion autour des enjeux de la musique dans un monde numérique et sensibilisation au droit d’auteur.

« TPLM est l’un des plus anciens soutiens de Calysto. La filière musicale a pris conscience très tôt de la nécessité d’éduquer, d’informer les jeunes publics aux enjeux du piratage et nous a aidés à communiquer vers le plus large public possible ».  (Cyril Di Palma, fondateur de Calysto)

« Expliquer, faire comprendre, tels sont les objectifs de TPLM depuis sa création et ce qui donne tout le sens de notre collaboration avec Calysto depuis 10 ans. Notre rôle est ainsi de partager avec le jeune public notre connaissance sur les offres légales de musique. Lui faire découvrir aussi que derrière la richesse et la diversité de ces offres, il y a une chaîne de valeur et des métiers qui, de la création à la diffusion permettent à la musique de vivre et au jeune public de l’apprécier(Bruno Lion, Président de l’association Tous pour la Musique)

Tous pour la musique (TPLM) et Calysto… par TPLMusique

 

Contact presse : Anouchka Roggeman / 06 61 89 59 63 / anouchka.roggeman@scpp.fr

Le marché britannique de la musique enregistrée une progression significative en 2013 de 1,9%, après les signes encourageants affichés par les Etats-Unis et la France. Tiré par une progression du « digital (+11,9%), le chiffre d’affaires de gros s’élève à 730,4 millions de livres en 2013 (885,5 M€), contre 716,8 millions de livres en 2012 (869 M€), a annoncé la British Phonographic Industry (BPI).  Le numérique est en progression de de 7,8 % sur un an, pour représenter désormais 50% du marché. Les ventes d’albums en téléchargement (+ 19,5 %) poursuivent leur forte progression d’une année sur l’autre au Royaume-Uni, alors qu’il y a un essoufflement sur les autres marchés majeurs. En revanche, les revenus du streaming (+ 41,2 %) sont à l’image de l’embellie généralisée de ce mode de consommation. Dans le détail, les revenus des services par abonnement (+ 37,3 % à 54,7 millions de livres), et ceux proposant l’écoute gratuite (+ 31,1 % pour 19 millions de livres) financée par la publicité et enfin les services de cloud on pesé 77 millions de livres en 2013. Le marché physique n’a reculé que de 6,2 % en valeur.

Les Victoires de la musique ont remporté cette année une de leurs plus belles audiences depuis longtemps, certainement portées par l’embellie des ventes de disques et en particulier d’artistes français ou francophones en 2013.

Avec quelque 3 millions de téléspectateurs soit plus de 15% de part d’audience, la cérémonie de remise des prix des Victoires de la musique bat très largement son score de l’année précédente (2,4 millions de téléspectateurs, et une part d’audience à peine au-dessus des 11%). Si plusieurs facteurs peuvent expliquer ce renouveau, il est évident que l’engouement pour la musique française et francophone que soulignait également le Snep et qui s’est illustré en 2013 avec des ventes à la hausse, n’y est pas pour rien.

En effet 17 des 20 meilleures ventes sont des albums d’artistes francophones, avec bien évidemment en première place le belge Stromae qui a écoulé pas moins de 835 000 exemplaires de son « Racine Carrée » en 2013, et qui devance donc de très loin les Daft Punk (488 000 albums vendus), Les Enfoirés (408 000), Maître Gims (383.000 albums écoulés) ou encore Christophe Mae, Zaz ou Génération Goldman. Par ailleurs, sur les 200 meilleures ventes d’albums (qui représentent 35% des ventes totales d’albums) on trouve 59% d’artistes francophones et 92% d’entre eux chantent en français.

Un constat un peu plus nuancé en ce qui concerne les singles, mais ce sont encore des Français qui ont tenu le haut du pavé avec les 348 000 ventes du titre « Get Lucky » du duo électro le plus connu de la « french touch » et le belge Stromae qui occupe les quatrième et cinquième places avec « Papaoutai » et « Formidable » (qui se sont vendus respectivement à 201 000 et 165 000 exemplaires) tandis qu’on retrouve le membre de Sexion d’assaut en huitième et neuvième positions avec « J’me tire » (156 000 ventes)  et « Bella » (153 000 ventes). En tout, les français ou francophones n’occupent que 5 places sur 20 dans ce classement, ce qui reste un net progrès puisqu’en 2012, il n’y en avait aucun dans le top 5 des singles.

Année faste pour la chanson française et les artistes francophones donc, ce qui s’est reflété dans la diversité des Victoires de la musique qui ont donné à voir autant les plus chevronnés et « mainstream » comme Adamo, Stromae, Julien Doré, Christophe Mae, Johnny Hallyday, Indochine ou Vanessa Paradis que des groupes ou musiciens plus « pointus » comme La Femme, Cats on Trees ou Ibrahim Maalouf.

Les Victoires de la Musique 2014 ont séduit 3.1 millions de téléspectateurs. Une audience en hausse qui confirme les bons scores de la production française auprès du public. Revenons sur plus de 2 heures de spectacle, à travers deux prestations qui nous ont séduit :

Une rencontre inédite : celle d’Asa (récompensée lors du Prix Constantin 2008), Grand Corps Malade et Ibrahim Maalouf. Trois artistes d’exception réunis sur la scène des Victoires de la Musique pour une prestation à donner la chair de poule. Ibrahim Maalouf recevra également le Prix de l’Album de l’année dans la catégorie Musique du Monde.

Autre artiste francophone, le groupe La Femme est composé de membres issus des quatre coins de l’hexagone : Biarritz, Bretagne, Marseille et Paris. Les influences « surf music » du groupe sont indéniables et se ressentent jusque dans la mise en scène. Une performance originale qui devrait faire découvrir ce groupe sorti de la confidence ces derniers mois. Leur album « Psycho Tropical Berlin » a quant à lui été sacré « Album Révélation ».

Interviewé par l’AFP, Aurélie Filippetti, ministre de la culture, souligne la richesse de la production francophone et le rôle des quotas dans ce succès.

Pour tous ceux qui comme nous ne se lassent pas de revoir ce spectacle unique, Les Victoires de la Musique ont créé un channel Youtube avec tous les live.

Les téléspectateurs des Victoires de la musique n’ont pas attendu la fin du weekend pour s’offrir les albums des artistes qu’ils ont découverts ou redécouverts lors de la diffusion de la cérémonie sur France2 vendredi soir. Profitant d’une offre en ligne riche et clairement identifiée, ils ont été nombreux sur leurs ordinateurs, téléphones et tablettes à se procurer les albums numériques des artistes qui jouaient en live et en direct. Nommés et lauréats ont bénéficié d’une exposition trop rare à la télé et dont l’effet prescripteur est parfaitement illustré par les chiffres des ventes.

A noter : « l’effet Victoires » n’a joué dans le classement que sur les deux derniers jours de la semaine, le comptage s’arrêtant le dimanche soir.

Nous vous laissons découvrir cet excellent effet de levier grâce à l’infographie suivante.

Effet Exposition Victoires 1 Effet Exposition Victoires 2

En pleine saison des Awards et autres Victoires de la Musique, l’IFPI vient de mettre en ligne une vidéo inédite et originale célébrant un siècle de musique.

Prenant la forme d’un grand domino, le plan séquence filmé dans les fameux studios Abey Road à Londres illustre d’une manière créative et décalé toutes les innovations et créations qui ont fait la musique d’hier et d’aujourd’hui. La bande originale a reçu le même traitement : un « medley » de grands titres que vous reconnaîtrez sûrement créé la trame sonore de cet historique, finissant sur la boucle entêtante de « Get Lucky » des Daft Punk. La vidéo s’achève sur une signature profonde et émouvante : « ce qui reste, c’est la musique ».

Aux manettes de la caméra : Steve Milbourne, directeur créatif chez Sony Music à Londres.

Comme chaque année, de nouveaux artistes rejoignent les bancs des « talents confirmés ». Il s’agit des artistes ayant reçu deux albums certifiés « or » (50.000 exemplaires).

Cette année, sans surprise, ce sont quatre artistes ou groupes connus et reconnus du public qui quittent  le statut de « Nouveaux Talents ».

Voici leurs noms :

  • Stromae
  • Les Stentors
  • Tal
  • Zaho

Bravo à eux pour leurs talents ainsi qu’aux équipes et labels qui les accompagnent au quotidien dans leur réussite.

LES 21èmes VICTOIRES DE LA MUSIQUE CLASSIQUE
Palmarès

Soliste instrumental

Nemanja RADULOVIC, violon

Artiste lyrique

Julie FUCHS, soprano

Révélation, soliste instrumental

Adrien LA MARCA, alto

Révélation, artiste lyrique
Stanislas de BARBEYRAC, ténor

Compositeur

Richard GALLIANO Fables of Tuba (création)

Enregistrement

DUTILLEUX CORRESPONDANCES
Barbara Hannigan, Anssi Karttunen
Orchestre Philharmonique de Radio France dirigé par Esa-Pekka Salonen
Deutsche Grammophon