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13 mars 2014
Twitter : @TPLM_Officiel / Tags : #musique #CNV #CNM #Filippetti #numérique

CNV élargi : TPLM reçu par la ministre de la culture

L’organisation Tous Pour La Musique (TPLM), au nom de la filière musicale, a été reçue hier 12 mars 2014 par Aurélie Filippetti au sujet de l’annonce récente de la ministre d’un élargissement des missions du Centre National des Variétés et du Jazz (CNV).

TPLM constate avec satisfaction que ce sujet est désormais une priorité du ministère de la culture. La maitrise du dossier par la ministre est un signal encourageant vis à vis d’une filière qui demande à être accompagnée dans sa transition numérique. Depuis plusieurs années, les acteurs de la musique réclament la mise en place d’outils adaptés permettant le maintien d’une diversité musicale aujourd’hui menacée, tant artistique qu’économique.

Il a été entendu que ce projet pourra s’inspirer des données produites lors des missions de préfiguration du Centre National de la Musique (CNM), qui devront être actualisées, et qu’il s’appuiera sur des moyens ne mettant pas en péril les ressources d’autres secteurs culturels.

A ce stade d’avancement, TPLM rappelle que la création d’un dispositif puissant d’accompagnement à la transition numérique de la filière musicale était une promesse du candidat François Hollande. Une confirmation par le Président de la République de cet engagement serait aujourd’hui particulièrement bienvenue. Nous sollicitons de plus auprès d’Aurélie Filippetti un nouveau point d’étape à l’occasion du Printemps de Bourges du 22 au 27 avril.

Contact presse :
ADAMI / Benjamin Sauzay : 01 44 63 10 12
CSDEM / Angélique Dascier : 01 48 74 09 29
PRODISS / Aline Renet : 01 42 65 73 17
SACEM / Catherine Boissière : 01 47 15 45 21
SCPP / Anouchka Roggeman : 01 41 43 03 07
SNAM / Marc Slyper : 06 07 61 51 69
SNEP / Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04
UPFI SPPF / Valérie Thieulent : 01 53 77 66 53

Paris, le 10 mars 2014

COMMUNIQUE
RELATIF AU DISPOSITIF D’INDEMNISATION CHÔMAGE DES INTERMITTENTS DU SPECTACLE

Tags : #intermittents / #assurancechômage

Les organisations d’employeurs du spectacle soussignées, membres de la FESAC (Fédération des
entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma), entendent rappeler
que le dispositif d’assurance-chômage des Intermittents est d’abord l’expression de la solidarité
interprofessionnelle à l’égard de salariés qui travaillent dans des conditions de précarité inhérentes à
la nature des activités du spectacle.

Ce dispositif, qui participe de l’existence d’un secteur dynamique du spectacle en France, est
indispensable. Mais il n’est pas immuable, et il y a d’autres solutions que le statu quo ou la
suppression. Les signataires sont, pour leur part, prêts et disponibles pour le faire évoluer. Ils
rappellent en outre que, à travers différents mécanismes conventionnels, la profession s’est engagée
depuis longtemps dans la régulation du recours à l’intermittence.

Les employeurs du spectacle ont proposé, depuis plusieurs mois déjà, des pistes de réforme
des « annexes spectacle » qui, selon plusieurs simulations effectuées, notamment par Pôle Emploi ou
l’UNEDIC, sont susceptibles de générer de réelles économies. C’est en particulier le cas de la
proposition qui vise à interrompre le versement des indemnités UNEDIC lorsqu’un plafond mensuel
ou annuel de revenu est atteint par le cumul du revenu du travail et des allocations chômage.

Les organisations soussignées demandent que ces propositions soient étudiées en priorité : elles
expriment la capacité du secteur à évoluer au sein de la solidarité interprofessionnelle sans mettre
en danger le fonctionnement de l’un des domaines les plus dynamiques de notre pays, et dont
l’apport à l’économie nationale et à l’image internationale de la France, n’est aujourd’hui plus
contesté.

Contact : François Caillé : 01 40 53 23 00 / 01 40 53 23 18
secretariat@fesac.fr / f.caille@fesac.fr

Les membres de la FESAC signataires du présent communiqué sont :

ACCeS
Association des Chaines Conventionnées éditrices de Services

AFPF
Association Française de Producteurs de Films et de Programmes Audiovisuels

APC
Association des Producteurs de Cinéma

APFP
Association des Producteurs de Films Publicitaires

ARENES
Association de Représentation des Etablissements Nationaux Entrepreneurs de Spectacles

CNRA
Conseil National des Radios Associatives

CPDO
Chambre Professionnelle des Directions d’Opéra

CSCAD
Chambre Syndicale des Cabarets Artistiques et Discothèques

PRODISS – Union du Spectacle musical et de variété)
Syndicat National des Producteurs, Diffuseurs et Salles de Spectacles

PROFEDIM
Syndicat Professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique

SMSP
Syndicat des Médias du Service Public

SIRTI
Syndicat Interprofessionnel des Radios et Télévisions Indépendantes

SNDTP
Syndicat National des Directeurs et Tourneurs du Théatre Privé

SNEP
Syndicat National de l’Edition Phonographique

SNES
Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles

SNRL
Syndicat National des Radios Libres

SNSP
Syndicat National des Scènes Publiques

SNTP
Syndicat National des Télévisions de Proximité

SPECT
Syndicat des Producteurs et Créateurs d’Emissions de Télévision

SPFA
Syndicat des Producteurs de Films d’Animation

SRGP
Syndicat des Radios Généralistes Privées

SRN
Syndicat des Réseaux Radiophoniques Nationaux

SYNDEAC
Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelles

SYNOLYR
Syndicat National des Orchestres et des théâtres Lyriques

SYNPASE
Syndicat National des Prestataires de l’Audiovisuel Scénique et Evénementiel

TLSP
Union des Télévisions Locales de Service Public

USPA
Union Syndicale de la Production Audiovisuelle

L’organisation Digital Citizen Alliance (DCA) vient de publier une étude exhaustive sur les revenus publicitaires générés par les sites pirates. Une véritable manne financière, générant chaque année des dizaines de millions de dollars de profits. L’étude se porte sur 596 sites proposant des contenus piratés et ayant fait l’objet d’au moins 25 requêtes DMCA.

Des chiffres accablant : ces sites représentent 277 millions de dollars de recettes publicitaires. Une somme qui vient s’ajouter au préjudice subi par l’ensemble des créateurs : maisons de disques, réalisateurs, producteurs, musiciens … dû au piratage et la mise en ligne illégale de contenus protégés.

Les sites de Torrent et les réseaux P2P, d’après l’étude, sont ceux qui génèrent le plus d’argent.

L’étude ne néglige pas le rôle des annonceurs : on retrouve ainsi des marques « premium » connues du public sur ces sites. L’Hadopi attirait d’ailleurs l’attention sur ce sujet, en invitant les marques et publicitaires à vérifier la qualité des éditeurs de sites sur lesquels leurs bannières sont affichées.

Pour en savoir plus, accédez à la suite de l’article sur Zdnet.

Dimanche en fin de journée, à un horaire inhabituel, la Fnac annonçait l’une des initiatives la plus marquante de ce début d’année. Avec Fnac Jukebox, l’enseigne spécialisée se lance à son tour dans le grand bain du streaming par abonnement. La Fnac arrive sur le tard, après Deezer, Spotify ou Qobuz, mais avec une stratégie étudiée et différenciante. Si la tendance actuelle est au « gratuit » symbolisée par Spotify Free, qui propose finalement une expérience essentiellement portée par la consommation de musique sans en passer par l’abonnement, la Fnac a conçu sa stratégie tout autrement, en pensant à ses clients, qu’elle connait sur le bout des doigts.

Jukebox ne propose pas d’écoute financée par la publicité. Il n’y a pas du tout d’offre dite « gratuite » pour attirer le client, puis le contraindre, une fois appâté, à payer pour se libérer des contraintes liées à un usage limité. La Fnac rejette cette approche et lui préfère une gamme de forfait allant de 2 à 9,99 euros. Une première dans ce monde du streaming, où jusqu’à présent, la fragmentation des offres se faisait essentiellement vers le haut de gamme, notamment avec les offres Qobuz, basées sur la qualité du son et donc un tarif supérieur.

La Fnac est une enseigne populaire et entend le rester avec son offre de streaming. Avec un forfait à 2 euros par mois, qui permet d’écouter 200 titres en illimité chaque mois, le magasin culturel vise le grand public, et promet de faire éclater le « plafond de verre » du streaming – qui peine actuellement encore à séduire le grand public. Pour cela, l’offre Jukebox va également s’adosser à la force de frappe du fichier client de la Fnac. Les quelques 3,5 millions de personnes qui possèdent une carte Fnac, qui sont des clients réguliers de l’enseigne, dont les goûts musicaux sont parfaitement connus, représentent une cible toute trouvée pour cette offre. D’autant que la Fnac se propose d’accompagner ces consommateurs dans leurs choix en prodiguant conseils et recommandations, qui ont fait le succès de l’enseigne dans les produits culturels. Une attention à laquelle ces clients fidèles sont particulièrement sensibles.

Jukebox, qui a été réalisé par la société Snowite, propose un catalogue de plusieurs millions de titres. Dans un premier temps, il s’agit pour l’enseigne de proposer les artistes et les oeuvres qui se vendent. Les majors ont signé pour l’exploitation de leurs catalogues par Jukebox, ainsi que des labels comme Wagram, Naïve ou encore PIAS et Harmonia Mondi. La Fnac va agréger d’autres répertoires dans les semaines à venir pour rivaliser avec ses concurrents.

Certifications Albums – 2013

Vous l’attendiez tous, les certifications Albums 2013 sont disponibles. Portée par des succès incontestables, comme Stromae, Zaz ou Maitre Gims, cette année à été riche en succès et en découvertes d’artistes.

Télécharger le tableau des certifications Albums 2013 : Certifications_Albums_2013

Certifications Singles – 2013

Quel plaisir de pouvoir partager avec vous les excellents résultats de cette année 2013. En effet, le nombre de certifications a suivi la tendance du marché. Vous y retrouverez les nombreux tubes qui ont marqué l’année. Signe des temps, presque tous ces morceaux peuvent être qualifiés de « dansants ». Plus que jamais, les consommateurs souhaitent trouver dans leurs morceaux préférés énergie et enthousiasme.

Télécharger le tableau des certifications Singles 2013 : Certifications_Single_2013

Shazam est un service d’identification de musique. Grace à son algorithme et une base de données extrêmement riche, il permet aux utilisateurs de découvrir le titre et l’artiste d’un morceau en direct, grâce au micro de leur mobile. Le service a séduit près de 90 millions d’utilisateurs en ligne qui identifient 500 millions de morceaux chaque mois.

Ces données impressionnantes, Warner va les valoriser à l’aide d’un partenariat qui vient tout juste d’être signé. Leur concept ? Identifier les futurs hits ou artistes en devenir et les signer sur un label dédié. Une forme de « crowdsourcing » innovant et inédit dans le secteur des nouvelles technologies.

Il est intéressant de noter que les usagers utilisent Shazam essentiellement pour reconnaître des morceaux non signés. Une preuve supplémentaire de la curiosité des auditeurs et de leur désir de diversité.

Tous pour la Musique (TPLM), qui réunit toute la filière musicale, soutient l’association Calysto depuis 10 ans pour sensibiliser les jeunes au bon usage de la musique en ligne.

 

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Chaque année, une vingtaine d’intervenants de l’association Calysto parcourt 1800 écoles primaires, collèges et lycées dans toute la France afin d’informer les élèves, les parents et les professeurs sur les enjeux et les risques des outils numériques. Calysto rencontre chaque année 500 000 élèves, soit 4 millions d’élèves depuis 10 ans, et 150 000 adultes. Les sessions de formation ont lieu au sein des établissements scolaires, en complément du travail réalisé par l’Education nationale pour sensibiliser les jeunes générations aux enjeux de la création à l’ère du numérique.

La formation porte sur trois points :

–          Présentation des risques liés au piratage (virus, spywares et collecte de données personnelles, contenus pornographiques, risques juridiques).

–          Présentation des alternatives légales, payantes ou gratuites (plus de 30 plateformes légales, 20 millions de titres disponibles en France).

–          Discussion autour des enjeux de la musique dans un monde numérique et sensibilisation au droit d’auteur.

« TPLM est l’un des plus anciens soutiens de Calysto. La filière musicale a pris conscience très tôt de la nécessité d’éduquer, d’informer les jeunes publics aux enjeux du piratage et nous a aidés à communiquer vers le plus large public possible ».  (Cyril Di Palma, fondateur de Calysto)

« Expliquer, faire comprendre, tels sont les objectifs de TPLM depuis sa création et ce qui donne tout le sens de notre collaboration avec Calysto depuis 10 ans. Notre rôle est ainsi de partager avec le jeune public notre connaissance sur les offres légales de musique. Lui faire découvrir aussi que derrière la richesse et la diversité de ces offres, il y a une chaîne de valeur et des métiers qui, de la création à la diffusion permettent à la musique de vivre et au jeune public de l’apprécier(Bruno Lion, Président de l’association Tous pour la Musique)

Tous pour la musique (TPLM) et Calysto… par TPLMusique

 

Contact presse : Anouchka Roggeman / 06 61 89 59 63 / anouchka.roggeman@scpp.fr

Le marché britannique de la musique enregistrée une progression significative en 2013 de 1,9%, après les signes encourageants affichés par les Etats-Unis et la France. Tiré par une progression du « digital (+11,9%), le chiffre d’affaires de gros s’élève à 730,4 millions de livres en 2013 (885,5 M€), contre 716,8 millions de livres en 2012 (869 M€), a annoncé la British Phonographic Industry (BPI).  Le numérique est en progression de de 7,8 % sur un an, pour représenter désormais 50% du marché. Les ventes d’albums en téléchargement (+ 19,5 %) poursuivent leur forte progression d’une année sur l’autre au Royaume-Uni, alors qu’il y a un essoufflement sur les autres marchés majeurs. En revanche, les revenus du streaming (+ 41,2 %) sont à l’image de l’embellie généralisée de ce mode de consommation. Dans le détail, les revenus des services par abonnement (+ 37,3 % à 54,7 millions de livres), et ceux proposant l’écoute gratuite (+ 31,1 % pour 19 millions de livres) financée par la publicité et enfin les services de cloud on pesé 77 millions de livres en 2013. Le marché physique n’a reculé que de 6,2 % en valeur.