« Tous pour la Musique » s’élargit et se dote d’une nouvelle gouvernance.

Accueil de nouveaux membres et profonde réforme statutaire.

Près de cinq ans après sa création, l’association Tous pour la Musique (TPLM) s’élargit et se dote d’une nouvelle gouvernance à même de prendre en considération les différentes sensibilités de la filière musicale et de relever les défis auxquels celle-ci va devoir faire face.
Ce sont d’ores et déjà cinq nouveaux membres qui viennent de rejoindre l’association : la GAM (Guilde des artistes de la Musique), l’ESML (Syndicat des Editeurs de Services de Musique en Ligne), le SNES (Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles), le SMA (Syndicat des Musiques Actuelles), le Profedim (Syndicat Professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de Musique).

TPLM compte désormais 26 structures (dont les 11 fondateurs : Adami, CSDEM, MMF, Prodiss, Sacem, UNAC, SNAC, SNEP, SCPP, UFPI, SPPF), la réforme statutaire qui vient d’être validée ouvrant la porte à de nouvelles adhésions.
Portée par TPLM, la filière musicale dans ses différentes composantes démontre qu’elle n’est pas une galaxie d’électrons dispersés et qu’elle sait se rassembler pour défendre ses intérêts et se donner les moyens de se faire entendre. En s’élargissant et en réformant sa gouvernance, TPLM renforce sa légitimité et sa capacité à agir, à peser sur les choix de politique culturelle qui la concernent et à multiplier les initiatives pédagogiques auprès des différents publics.

Comme l’ont démontré deux études récentes dont le Panorama sur les Industries culturelles et créatives, le secteur de la musique contribue de manière déterminante à la croissance et à l’emploi de notre pays et à la vitalité de ses territoires.

Au lendemain des élections municipales et de la formation d’un nouveau gouvernement et à la veille d’un scrutin européen qui s’annonce décisif pour le secteur culturel, l’association TPLM compte faire entendre une voix forte afin que soient pris en compte les intérêts de la filière musicale et de l’ensemble de ses représentants.

Le nouveau bureau de TPLM devient le nouvel organe de gouvernance :
Président : Bruno Lion (CSDEM)
Vice-président : Aline Renet (PRODISS)
Vice-président : Guillaume Leblanc (SNEP)
Trésorier : Michel Joubert (ADAMI)
Secrétaire : Jean-Marie Moreau (SNAC)

Membres :
MMF, la GAM, SPPF, SNAM, Sacem, SNES, ESML, Profedim, SMA.

Bruno Lion, président de TPLM :
« Nous sommes très heureux d’accueillir aux côtés des fondateurs de TPLM, des organisations de l’univers des musique classiques comme le Profedim, au cœur du numérique comme l’ESML, une nouvelle représentation d’artistes avec la GAM, et d’élargir encore notre représentativité avec des producteurs comme ceux qui sont regroupés au sein du SNES ou du SMA, particulièrement ancrés dans nos territoires. Nous espérons que d’autres organisations de la musique nous rejoindront bientôt, pour construire ensemble, la parole de la filière musicale, et convaincre que les enjeux de la musique peuvent et doivent être mieux pris en compte dans ce pays. A plus court terme, nous sommes évidemment mobilisés pour obtenir plus de diversité musicale dans les médias, comme nous l’annonce le rapport Bordes, et bien sûr pour obtenir enfin cet établissement public dont la filière musicale a besoin, autour d’un CNV aux moyens significativement renforcés, comme s’y est engagée la Ministre de la Culture ».

Tous Pour la Musique regroupe l’ensemble des représentations professionnelles de la musique

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Adresse postale : C/o SNEP – 14 Boulevard du Général Leclerc – 92200 NEUILLY SUR SEINE
 01 47 38 04 04 – Fax : 01 47 38 04 00 – Site Internet : www.tplmusique.org – @TPLM Officiel

2013 photo Guillaume Leblanc 2

 

Le quinquennat de François Hollande entre dans sa deuxième phase. Pour les industries de la culture, et tout particulièrement pour la musique, la première levée ressemble à une morne plaine. Les rapports se sont accumulés (Lescure, Phéline, Bordes, etc.), mais aucun travail législatif n’est parvenu à son terme. La loi Création reste dans les cartons. Pour autant, Guillaume Leblanc, le directeur général du SNEP (Syndicat National de l’édition Phonographique), salue aujourd’hui la garantie de la continuité de l’action du gouvernement avec le renouvellement d’Aurélie Filippetti en tant que ministre de la Culture et de la Communication. Les grandes problématiques du secteur, exposition de la musique dans les médias, lutte contre le piratage, et partage de la valeur, sont donc toujours autant d’actualité pour la ministre et une filière qui a fini par retrouver la croissance en 2013.

ElectronLibre : Aurélie Filippetti vient d’être confirmée ministre de la Culture et de la Communication. Est-ce un bon choix ?
– Guillaume Leblanc, directeur général du SNEP : Je salue la confirmation d’Aurélie Filippetti en tant que ministre de la Culture et de la Communication. Depuis 2012, la ministre a pris un certain nombre d’engagements, notamment en faveur de l’exposition des artistes dans les médias de lutte contre la concurrence déloyale du piratage si néfaste pour notre filière ou encore de promotion des artistes français à l’étranger. La continuité est primordiale pour des enjeux si importants.

EL : 
Dans la première partie de son mandat, au sein du gouvernement Ayrault, Aurélie Filippetti s’est à peine penchée sur les problématiques des producteurs de musique, exposition dans les médias de la musique, partage de la valeur, piratage, etc. Les projets législatifs sont en retards, malgré l’accumulation des rapports. Est-ce que cela signifie que l’ère Hollande est une grande période de glaciation pour les producteurs en matière d’action politique ?

La suite de l’interview sur ElectronLibre…

Les quatrièmes Prix de la création musicale, organisés par la CSDEM (Chambre syndicale de l’édition musicale) se sont déroulés le 07/04/2014 à Paris. Le jury, présidé par Pierre LESCURE, était composé de neuf professionnels de la musique et des médias. Voici la liste des nominations
:

  • Compositeur de l’année : Mathieu Boogaerts (Lili Louise Musique-Super Super) et Guillaume Brière (Rouge et Or Musique-Sony/ATV Music Publishing) ex-aequo
  • Synchronisation publicitaire d’une œuvre internationale : Whole Lotta Love de Led Zeppelin pour la campagne Dior (Flame Of Albion Music Inc., représenté par Warner Chappell Music France)
  • Chanson de l’année : Tourner la page (Zaho et Philippe Greiss) interprété par Zaho (Warner Chappell Music France-High Up Publishing)
  • Recueil de partitions : Best Of 50 de Barbara (divers éditeurs)
  • Musique originale à l’image : générique télévisé de l’émission Alcaline (Gaëtan Roussel et Benjamin Lebeau) (Éditions Gazoline, administrées par BMG-France Télévision Distribution-Grand Angle Production)
  • Auteur de l’année : Mathieu Boogaerts (Lili Louise Musique-Super Super)
  • Jeune talent : Gesaffelstein (Savoir Faire Publishing, représenté par EMI Music Publishing France)
  • Synchronisation publicitaire d’une œuvre française : Tonight (écrit et composé par Rover) sur la campagne Prada (Wagram Publishing)
  • Réinterprétation : Bruxelles (Dick Annegarn) par Sophie Tith (Warner Chappell Music France)
  • Création originale pour un spectacle : Memory de Vincent Delerm (Lili Louise Musique-DR)
  • Prix spécial du jury : Orelsan
  • Prix hommage : Michel Delpech

PRESS RELEASE

 

Record companies file legal proceedings against vKontakte for deliberately facilitating piracy on a large scale.

vKontakte should be licensed, respect copyright and pay artists.

 

London, April 3, 2014 – Legal proceedings have been filed by the recording industry today against vKontakte (VK), the Russian social network that operates a music service deliberately facilitating copyright piracy on a large scale.

 

The action is taken to protect the rights of record companies investing in Russia and to help develop a thriving licensed music business. The litigation comes after months of preparation, during which repeated attempts have been made to persuade VK to tackle its copyright infringements.

 

The claims, filed in the Saint Petersburg & Leningradsky Region Arbitration Court, charge VK with creating a service aimed at large-scale infringement of the rights of copyright holders.  The company operates an unlicensed music service involving a huge library of copyright-infringing tracks that are stored on its website. The service provides unlimited access to this repertoire, enabling its tens of millions of users to search and stream music.

 

Three separate cases have been filed by three  record companies: Sony Music Russia, Universal Music Russia & Warner Music UK. The actions are supported by the organisation representing record labels in Russia, the National Federation of the Music Industry (NFMI), and coordinated by IFPI, the organisation representing the recording industry worldwide.

 

The cases involve a sample of artists, for which the recording industry seeks court orders requiring VK to remove the infringing repertoire from its service. The record companies also seek a court order requiring VK to implement effective industry-standard measures, such as audio fingerprinting, to prevent unauthorised re-upload of that specific repertoire and to prevent unauthorised uploading of the companies’ catalogues generally.  The legal action also includes a claim for compensation of just over RUB 50 million (US$1.4 million) in respect of the infringing repertoire.

 

IFPI Chief Executive Frances Moore said:

 

“For the music industry to grow and prosper, it needs digital partners that are licensed, that respect copyright and which pay artists and producers for their work and investment.  VK’s music service, unlike others in Russia, is an unlicensed file-sharing service that is designed for copyright infringement on a large scale.

 

“We have repeatedly highlighted this problem over a long period of time. We have encouraged VK to cease its infringements and negotiate with record companies to become a licensed service. To date the company has taken no meaningful steps to tackle the problem, so today legal proceedings are being commenced.”

 

Leonid Agronov, CEO of NFMI, said:  “Music companies in Russia need a secure environment where they can invest in artists, offer new music to consumers and develop a viable business. Today this is extremely difficult due to the unlicensed service of  vKontakte, which is earning revenues from music without respecting the rights of those who created and produced it. This is why NFMI has  supported the efforts of the international industry to persuade vKontakte to stop its infringements and why we support the legal proceedings filed today. This is an action which can benefit the whole music industry in Russia, and an opportunity to improve the business environment for those who depend on copyright and other rights for their livelihood.”

 

VK is the most popular social network in Russia, with more than 88 million registered users from Russia and 143 million worldwide.  Its music service has a vast amount of infringing material stored on its music service, with thousands of copies of most of the tracks in the Russian and US Top 20 Charts.  The social network generates revenue from targeted advertising, and the company is reported to have made USD $172 million in revenue in 2012.  VK has never paid the claimant companies for the use of their recordings.

 

Developing a licensed music business in Russia

 

Record companies are committed to developing a thriving licensed music business by making music available to consumers via different licensed channels and formats.   A number of digital music services are licensed in Russia: consumers can choose from free, ad-supported, subscription and download services, including Yandex, Trava and several mobile operators, as well as global music brands iTunes and Deezer.

 

However, despite its potential to be a top 10 world market,  the licensed Russian digital music business remains marginal, ranking the country outside the top 20 among music markets internationally.

 

As the largest social network in Russia, vKontakte’s unlicensed service is a significant factor in this under-performance.  Russian recorded music revenues in 2013 totalled RUB 2.2 billion (US$69.4 million). By contrast, record companies globally have developed a fast-growing digital music business worth US$5.9 billion globally, licensing hundreds of digital partners in over 100 countries, ranging from paid-for downloads to free streaming services.

 

“Notorious” market for fourth year running

There has been extensive public comment and media coverage, in Russia and internationally, about VK’s record on copyright infringement. In February 2014, the US Trade Representative’s annual report listing “notorious markets” for piracy named VK for the fourth year running.

http://www.ustr.gov/about-us/press-office/press-releases/2014/February/Notorious-markets-list-focuses-fight-against-global-piracy-and-counterfeiting.

For further information contact:

 

Andrey Bykasov, Mikhailov and Partners, Moscow

Phone: + 7 495 956 3972 ext.1198

Mobile +7 916 590 4314

Email: Bykasov@m-p.ru

 

Adrian Strain or Alex Jacob, IFPI, London

Email adrian.strain@ifpi.org / alex.jacob@ifpi.org
Tel: +44 (0)20 7878 7935 (Press Office)

 

Note to editors:

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in 66 countries. It also has affiliated industry groups in 55 countries. IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, safeguard the rights of record producers and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

 

vKontakte –  IFPI Media Backgrounder

 

VK, formerly known as ‘vKontakte’ and still often referred to in Russia as ВКонтакте (‘in touch’ or ‘in contact’), is the most popular social network in Russia with more than 88 million registered users from Russia and 143 million worldwide. Web monitoring companies report that 49 million unique Russian users visit the site each month[1]. In January 2014, the founder of VK reported that the site registered 60 million visits in a single day[2].

 

The VK site looks and functions in a similar fashion to Facebook. However, unlike Facebook, VK operates an unrestricted music file sharing service.  It offers users the ability to upload and store music and video files which then become available for all other users of the service to search and stream. Any music file stored on VK can be added with a single-click to the user’s own music library. Music and video files uploaded by a user can be found by all other users regardless of the uploader’s privacy settings, and the site’s functionality does not enable the uploader to prevent them from being shared further, nor remove them from the service once uploaded.

 

VK Music offers a site-wide search function and the amount of unlicensed material stored on the VK music service is vast. Thousands of search results are shown for popular titles. For instance, a search in February 2014 the track ‘Young and Beautiful’ by Lana Del Rey showed 69,211 results and a search for the track ‘Radioactive’ by Imagine Dragons found 84,857 results. Searches for the Top 20 Billboard singles from the US Billboard chart, the Top 20 UK singles, and the Top 20 Russian singles for a week in February 2014 found thousands of copies of most tracks. On average, 21,386 links to each track in the Russian Top 20 were located on VK Music and 20,302 links to each track in the US Top 20. Technical analysis found that all music content uploaded by users is stored on and accessed from VK’s own servers.

 

VK offers copyright owners a process to request the blocking or removal of infringing content from the site. However, the process is heavily weighted towards the individual who uploaded the infringing material and can require the copyright owner to request a court order before the content is removed. The process is time-consuming and the document published by VK outlining the process requires individual requests to be issued and pursued for each single instance of infringement.

 

VK generates revenue from targeted advertising, a virtual token system known as ‘votes’ that can be purchased by users to pay for gifts, and in-app purchases. The site is reported to have made USD $172 million in revenue in 2012 from these activities with most revenue generated by advertising.

 

 

The Russian Music Market – IFPI Media Backgrounder

 

Despite a growing choice of licensed digital services,  including advertising-supported services that are free to the consumer, Russia’s digital music business is highly undeveloped by international standards.

 

Recorded music revenues in 2013 totalled RUB 2.2 billion (US$ 69.4 million), making Russia the world’s 23rd music market by size.  Based data published in IFPI’s Recording Industry in Numbers in 2014, music revenues per capita in Russia total US$0.5 compared to a European average of US$8.4 per user.

 

New services, established in the last two years are already illustrating the massive potential for a licensed digital music business, helping the overall recorded music revenues in Russia to increase by 12.5% in 2013.

 

Digital revenues account for a growing share of the Russian music market overall (56% in 2013), the majority of which comes from downloads, mobile products such as ringtones and subscription streams.  In 2013, digital revenues were boosted by the arrival of iTunes which has seen a sharp increase in download revenues from a small base. This helps illustrate that consumer demand exists for legitimate paid-for services, and that the potential is high to build a sustainable and diverse digital music sector within Russia.

 

Yandex, the free-to-user streaming services is licensed by local and international record companies. Deezer, the international subscription service, was established in Russia in 2012.

 

Widespread copyright infringement means that artists receive little revenue from the exploitation of recorded music in Russia. Artists attempting to make a career from music are therefore denied investment from record companies and forced to rely on whatever income they can make from live performance.

 

IFPI’s Pro-music website www.pro-music.org provides a comprehensive directory of licensed digital services for over 150 countries. A number of digital music services are licensed in Russia, with consumers able to choose between free ad-supported, paid-for subscription, and download services. The site lists the following licensed services in Russia:

 

 

  • Key Free/ Ad-Supported services
    • Clipyou
    • IVI Music
    • Megafon (Trava)
    • Muz.ru
    • Yandex Music
    • YouTube
    • Zvooq
  • Key Subscription Services
    • Deezer
    • Google Play
    • Megafon
    • Nokia MixRadio
  • Key Download Services
    • Beeline
    • iTunes
    • Megafon (Trava)
    • Tele 2

Comment s’articule la relation entre le grand public, les marques et l’industrie musicale ? Telle est la question à laquelle ont tenté de répondre les agences The Hours et Les Gaulois (groupe Havas) lors d’une conférence  donnée hier – « Musique : Je t’aime, moi non plus ».

Dans l’étude réalisée en partenariat avec le CSA et l’agence The Hours, on découvre que les perceptions du grand public sont tout à fait favorables à ce genre de collaboration.

Du rôle de la musique à la télévision

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Des auditeurs actifs dans leur quête de nouveauté

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Comment les auditeurs reconnaissent-ils une musique ?

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Ce qu’attend le grand public d’une collaboration Musique-Marque : des contenus de qualité, de la découverte, des morceaux à télécharger…
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Toutes les marques ne font pas preuve du même degré de maturité dans la gestion de leur relation avec le monde de la musique mais leur intérêt est grandissant. Elles attendent de la part de l’industrie musicale plus de transparence et aussi plus d’autonomie : une démarche active qui permettrait à l’industrie musicale de démystifier son organisation et d’ouvrir des nouvelles perspectives financières et créatives en collaborant avec des marques.

Du côté des annonceurs donc, c’est le besoin de créer une expérience vivante et vibrante avec leurs publics qui les poussent à mieux comprendre, voire anticiper les goûts des consommateurs en matière de musique. Le bénéfice qu’elles en tirent est d’ordre relationnel. On parle de Retour sur Engagement, ou Retour sur Emotion, plutôt que de Retour sur Investissement. Autre avantage pour les annonceurs : un choix artistique permet de cibler de manière parfois plus précise et plus juste une communauté de fans.

Côté artistes enfin, les points de vue ont évolué ces dernières années. Même si certaines personnalités refusent toute exposition marketing, il est de plus en plus courant de voir marques et artistes s’associer, avec souvent à la clé, non pas une simple apparition ou présence de l’artiste, mais que ce dernier participer à la conception du produit jusqu’à qu’à la campagne elle-même. (Voir : Tommy Hilfiger fait chanter les Ting Tings)

Les évolutions de la filière musicale passent aussi par ce genre de collaborations croissantes entre marques et artistes. Dans le domaine du clip la publicité représente une opportunité de réaliser des projets audacieux et créatifs.

Les intervenants :

Ana Vogric, Directrice Générale The Hours
Adélaïde Gesset, Planneur stratégique Les Gaulois
Antoine Arvis, Directeur du Développement Les Gaulois

Alors que la concurrence s’accroit sur le marché du streaming et des webradios, de nombreux outils d’analyse des data voient le jour ou se développent, promettant à ceux qui les maîtrisent un avantage sur leurs rivaux.

En mars, trois nouveaux services de streaming ont vu le jour, Pono, Beats et Fnac Jukebox venant donc d’ajouter à la liste déjà longue des plateformes de musique en ligne. Tous ou presque ont à leur disposition des catalogues similaires, de plusieurs dizaines de millions de titres. L’enjeu n’est donc plus dans l’acquisition des répertoires mais bien dans la recommandation, façon de guider les utilisateurs dans leur utilisation des services et de leur faire découvrir de nouveaux artistes ou des albums inconnus jusqu’alors. La radio a été pendant ces dernières décennie le premier vecteur auprès des amateurs de musique pour découvrir de nouveaux talents. L’importance de ce média n’est pas à remettre en cause. La recommandation sur le réseau des réseaux représente une étape supplémentaire, et par certains aspects complémentaires avec les médias classiques.

L’importance cruciale de l’analyse et du traitement des « data » a d’ailleurs été soulignée il y a peu lors de la reprise de The Echo Nest par Spotify pour 100 à 125 millions de dollars. Ce système était jusqu’alors utilisé par de nombreux rivaux de la plateforme suédoise, dont Rdio qui a depuis décidé de cesser sa collaboration avec The Echo Nest. Le problème n’est pas tant de collecter des données, pour ces services de streaming qui comptent des dizaines de millions d’utilisateurs. C’est surtout de savoir qu’en faire pour offrir une valeur ajoutée à leurs utilisateurs, en particulier en apportant des recommandations pertinentes. Et à l’approche probable de son entrée en Bourse, il semble que Spotify l’ait bien compris. A l’inverse, l’échec de Twitter Music dans ce domaine a été cuisant puisque l’appli sera retirée le 18 avril. Le réseau social travaillerait d’ailleurs à un autre projet dans la musique.

Mais il n’y a pas que dans le streaming que la recommandation est un levier important de fidélisation et de conquête des clients de musique, puisque le download s’appuie également largement dessus, à travers des services comme Soundcloud ou Shazam. Ce dernier était d’ailleurs, en 2013, à l’origine de 10% des revenus de la musique grâce à ses liens vers des sites de téléchargement. Et grâce à un partenariat avec Juno Records, reconnaitra désormais aussi des pistes uniquement disponibles sur vinyles et pourrait donc faire gonfler leur ventes. Une sorte de cercle vertueux est donc ainsi bouclé.

Le rapport Bordes a été au coeur de l’actualité ces dernières semaines. Posant les bases d’un renouveau à venir pour la musique dans les médias, il a été accueilli positivement par de nombreux acteurs de la filière. Découvrez ci-dessous la liste récapitulative des propositions du rapport :

1 – Maintenir le seuil minimum de diffusion de chansons d’expression originale française pour continuer à défendre la langue française.

2 – Diligenter une étude d’opportunité sur l’utilisation de nouvelles technologies comme l’e-MBMS pour la radio numérique.

3 – Mettre en place un système de malus pour empêcher une trop forte concentration des diffusions, pratiquée par certaines radios musicales sur leur Top 10.

4 – Soutenir les auteurs et paroliers en langue française par une aide au développement et à l’écriture, financée par une contribution des radios musicales, perçue par les éditeurs.

5 – Provoquer une réunion de la Commission de la rémunération équitable en 2014 pour réétudier les barèmes.

6 – Etudier la possibilité d’alléger certaines obligations concernant les programmes d’intérêt locaux en contrepartie d’engagements des radios locales de promouvoir davantage les spectacles locaux musicaux.

7 – Reprendre une des conclusions de la mission Vallet qui a invité le CSA et le CNC à harmoniser, sans nécessairement les faire coïncider, leurs appréciations respectives quant à la comptabilisation au titre des obligations de production d’une part et à l’accès au compte de soutien d’autre part.

8 – Enregistrer la volonté de la filière musicale de vouloir accéder au rang des oeuvres patrimoniales et inviter les parties à réfléchir à des formats innovants et à établir au préalable une étude de marché et une étude d’impact sur la question.

9 – Insérer dans le cahier des charges de France Télévisions, dans l’article 5, une obligation de diffuser nationalement sur les antennes France2/France3/France5 au moins une émission musicale par semaine aux heures de grande écoute (20h-23h).

10 – Introduire pour les concerts diffusés sur France Télévisions un système de points identique à celui de l’article 6 du cahier des charges, et globaliser le calcul des points sur l’ensemble des retransmissions de spectacles musicaux, lyriques, chorégraphiques et dramatiques, tout en réajustant le nombre de points fixés comme objectif. Ce réajustement étant confié annuellement aux diligences du Conseil d’Administration ainsi qu’il en est prévu dans le cahier des charges.

11 – Réaliser une analyse spécifique sur le financement, les coûts et la valorisation des vidéomusiques sur les différents supports.

12 – Prévoir une batterie de règles d’exposition sur pages d’accueil, rubriques, pays d’origine, promotions croisées, applicables aux SMAD du secteur musical ; mais écarter les règles d’exposition sur le catalogue pour le secteur musical.

13 – Instaurer un registre d’immatriculation des programmes utilisant des bases d’empreintes et clarifier la qualité de distributeur de SMAD.

14 – Exiger l’application du lieu de consommation du service numérique, et plaider pour une consultation européenne en vue de rassembler les pays de l’UE qui pourraient accompagner une telle démarche de révision.

15- Expertiser davantage les aspects juridiques et économiques du conventionnement et la possibilité d’un « must-register ».

16 – Taxer les services de VAD dont le siège est installé hors de France et qui s’adressent aux publics français (mesure défendue par la mission Lescure et le CNC et qui vient d’aboutir dans le projet de loi de finance rectificative 2013).

17 – Mettre en place une taxe VAD pour le modèle gratuit financé par la publicité.

18 – Renforcer la phase pédagogique dans la lutte contre la piraterie.

MONTE LE SON

L’émission « Monte Le Son » (France 4) lancée en Octobre 2011 présentera à la fin du mois un nouveau site internet. Une plateforme proposant des contenus exclusifs comme des concerts et des actualités musicales. Ce site accompagne le lancement de la nouvelle formule de l’émission, qui sera ne désormais diffusée que le premier lundi du mois à partir du 07/04/2013 (au lieu d’être diffusée tous les samedis).

Au programme, trois chroniques :

  • Le Mag : sur les nouveaux talents.
  • Le Doc : une collection de documentaires autour de quatre thématiques (musique & ville, musique & société, portraits d’artistes et découvertes de courants musicaux).
  • Les Sessions : production live de quatre artistes dans un lieu parisien.

Un programme enrichie par la production de documentaires de 90 min sur certains festivals, comme le Printemps de Bourges, les Francofolies de La Rochelle et Rock en Seine.

Rejoindre « Monte Le Son » sur Facebook.

Digital Music Report  IFPI 2014

Les revenus des abonnements tirent la croissance des principaux marchés de la musique enregistrée

 Pour télécharger le Digital Music Report complet cliquez ici.

–          Les revenus issus des services de musique par abonnement ont augmenté de 51% en 2013, dopant la croissance générale du marché numérique, qui progresse de 4,3%.

–          En Europe, le marché progresse pour la première fois depuis 12 ans, il est stable aux USA et en croissance en Amérique Latine.

–          Le chiffre d’affaires mondial de la musique enregistrée est en baisse de 3,9%, un résultat largement impacté par la chute du marché japonais.

–          Le résultat pour le marché mondial de la musique enregistrée (hors Japon) est de  de +0 ,1%.

 

Londres, 18 mars 2014

Le développement de la consommation  de musique via les services de streaming et d’abonnement a largement contribué à la croissance des principaux marchés de musique en 2013 avec une hausse des revenus numériques de 4,3% dans le monde, et un retour à des résultats positifs en Europe pour la première fois depuis dix ans.

Le marché américain de la musique enregistrée poursuit sa stabilisation, avec une progression de 0,8% de son chiffre d’affaires et une forte hausse du streaming.

Après 12 ans de baisse, l’Europe a renoué avec la croissance sur ses cinq principaux marchés : France, Allemagne, Italie, Pays-Bas et Grande Bretagne.

L’Amérique latine connait une hausse de 1,4% avec un développement du marché numérique qui permet de compenser la baisse des ventes physiques.

Le Digital Music Report de l’IFPI publié aujourd’hui, montre l’évolution du marché mondial de la musique enregistrée qui offre désormais au consommateur une très large palette d’offres de musique en ligne.

Les revenus issus du streaming et des abonnements ont augmenté de 51,3% dépassant le milliard de dollars.

Malgré cette tendance positive sur de nombreux marchés, le chiffre d’affaires mondial de la musique, soit 15 milliards de dollars, a baissé de 3,9% en 2013.

Un résultat essentiellement dû à l’impact de la chute de 16,7% du marché japonais, qui représente plus d’1/5 du CA mondial.

Le Japon est un marché en transition avec un poids historique de la téléphonie mobile et des ventes physiques qui commencent seulement à décliner, alors que les offres de streaming et d’abonnement sont encore en gestation.

–          En 2013, le marché mondial de la musique enregistrée (hors Japon) est globalement stable en valeur avec un résultat de -0,1%.

–          Frances Moore, Directrice Générale de l’IFPI déclare : « Même en tenant compte de la situation difficile du Japon, l’industrie mondiale de la musique enregistrée est désormais dans une phase positive de développement. le chiffre d’affaires des principaux marchés est revenu à la croissance. Les services de streaming et d’abonnement se développent. Les consommateurs ont un choix de plus en plus large entre les différents services et plateformes disponibles. La musique numérique est clairement entrée dans une nouvelle ère, au moment où les maisons de disques, après avoir donné en licence leurs catalogues à des services dans le monde entier, commencent à présent à développer l’énorme potentiel des marchés émergents. »

 

–          La percée du streaming et des abonnements

Le marché numérique a continué de se diversifier avec les revenus des services tels Deezer et Spotify, en augmentation de 51,3% et dépassant la barre du Milliard de $ en 2013.

Le chiffre d’affaires mondial du streaming représente maintenant 27% des revenus numériques (14% en 2011).

On estime à plus de 28 Millions dans le monde le nombre de personnes payant désormais pour un abonnement à un service de musique. (20 Millions en 2012 et 8 Millions en 2010).

La musique par abonnement, qui a transformé les marchés  suédois et Norvégien ces dernières années, a maintenant un impact  similaire sur le Danemark et les Pays-Bas.

Les maisons de disques continuent de multiplier leurs accords avec de nouveaux services, dont Beats et iTunes Radio, récemment lancés aux USA. Elles comptent sur une expansion rapide de ces services dans le monde entier.

On compte aujourd’hui environ 450 services de streaming dans le monde, certains internationaux, comme Spotify, qui s’est développé dans 38 territoires en 2013, Deezer, Google Play, et des services régionaux comme Muve (USA) et KKBox (Asie).

 

–          Le téléchargement et les ventes physiques occupent encore une place majeure dans les ventes de musique.

Les ventes issues du téléchargement à l’acte restent un revenu essentiel, soit 2/3 des revenus numériques (67%). Elles sont à l’origine de la croissance du numérique dans des marchés en développement, comme Hong Kong, les Philippines, la Slovaquie et l’Afrique du Sud.

A l’échelle mondiale, les revenus du téléchargement ont légèrement baissé en valeur (-2,1%), mais ont été compensés par la hausse des revenus du streaming et des abonnements.

Les ventes physiques représentent encore une part substantielle du chiffre d’affaires de la musique enregistrée dans de nombreux marchés clés. Elles réalisent plus de la moitié (51,4%) des revenus de l’industrie, contre 56% en 2012. Malgré cette baisse de 11,8% en 2013,  leur déclin s’est ralenti en Allemagne, en Italie, en Grande-Bretagne et aux USA. Elles ont même connu une légère progression en France (+0,8%).
Si les ventes de vinyles restent marginales dans le chiffre d’affaires de la musique, elles ont néanmoins augmenté de manière significative ces dernières années sur certains grands marchés : + 32% aux USA (Nielsen Soundscan), +101% en Grande-Bretagne (BPI).

–          Croissance des revenus liés aux droits voisins et aux droits de synchronisation

Nette progression des revenus liés aux droits (diffusion radio, webradio, sonorisation des lieux publics) : avec une croissance de +19%, qui a doublé en 2013 par rapport à la progression constatée en 2012, ils dépassent pour la 1ère fois le milliard de $ (1,1Milliard$) dans le chiffre d’affaires mondial des producteurs dont ils représentent désormais 7,3%.

Quant aux revenus issus des droits de synchronisation (publicité, films, programmes audiovisuels), ils ont baissé de – 3,4% en 2013 et représentent 2,1% du chiffre d’affaire total des producteurs.

 

–          Les marchés émergents

L’un des points clés du rapport publié aujourd’hui est le potentiel considérable des nouveaux marchés, compte tenu des accords de licence passés entre les maisons de disques et les plateformes ces 3 dernières années. De nombreux marchés jusqu’ici secondaires, car dépourvus de réseaux de distribution  physique suffisants, commencent désormais à recueillir des revenus significatifs issus de la distribution numérique de musique. Parmi les pays ayant connu des progressions spectaculaire de leur chiffres d’affaires s : Argentine, (+69%), Pérou (+149%), Afrique du sud (+ 107%), Venezuela (+85%).

 

–          TOP mondial

L’Ifpi a lancé en janvier dernier un classement mondial « Artistes », qui rend compte de la popularité internationale des artistes en 2013 à travers toute la diversité des canaux de distribution de musique, qu’il s’agisse des services de streaming comme Youtube ou Spotify, de téléchargement à l’acte, ou des ventes physiques.

C’est le groupe britannique One Direction qui remporte la 1° place de ce Top international, tant pour le classement Artistes que pour celui des meilleures ventes Albums : + d’un million d’exemplaires en 5 semaines aux USA, et 1° du Top dans une douzaine de pays, de la Suède à l’Australie.

Rank Artist

1

One Direction

2

Eminem

3

Justin Timberlake

4

Bruno Mars

5

Katy Perry

6

P!nk

7

Macklemore & Ryan lewis

8

Rihanna

9

Michael Bublé

10

Daft Punk

 

Rank Artist Album

1

One Direction Midnight Memories

2

Eminem The Marshall Mathers LP 2

3

Justin Timberlake The 20/20 Experience

4

Bruno Mars Unorthodox Jukebox

5

Daft Punk Random Access Memories

6

Katy Perry PRISM

7

Michael Bublé To Be Loved

8

Imagine Dragons Night Visions

9

Lady GaGa ARTPOP

10

Beyoncé BEYONCÉ

Source IFPI

Rank Artist Single

1

Robin Thicke Blurred Lines

2

Macklemore & Ryan Lewis Thrift Shop

3

Avicii Wake Me Up

4

Katy Perry Roar

5

P!nk feat. Nate Ruess Just Give Me a Reason

6

Daft Punk feat. Pharrell Williams and Nile Rodgers Get Lucky

7

Imagine Dragons Radioactive

8

Bruno Mars When I Was Your Man

9

will.i.am Scream & Shout

10

Rihanna Stay

Source: IFPI

C’est Robin Thicke qui a décroché la 1° place de TOP international pour les singles avec l’extrait de son 6° album : « Blurred Lines ».

 

–         Les bons scores des répertoires locaux

L’investissement dans les répertoires locaux reste le nerf de la guerre pour l’industrie de la musique. Les classements de meilleures ventes Albums témoignent de leur très bonne performance dans les ventes mondiales. Sur de nombreux marchés, les artistes locaux trustent la majorité des places dans le TOP 2013 des meilleures ventes d’albums. En France, 17 artistes francophones sont présents dans le TOP 20 (10 en 2011). En Allemagne 7 artistes allemands figurent au TOP 10. Les chiffres de 13 pays non anglophones confirment cette tendance.

  Country % of top 10 albums in 2013 that were domestic repertoire
1 Japan 100%
2 South Korea 100%
3 Brazil 90%
4 Italy 90%
5 Sweden 90%
6 France 80%
7 Denmark 80%
8 Netherlands 80%
9 Germany 70%
10 Norway 60%
11 Spain 60%
12 Portugal 50%
13 Malaysia 50%

Source IFPI

 

Le succès des nouveaux services de musique en ligne auprès du public se confirme

Les offres de musique numérique constituent une alternative attractive à la piraterie, comme le montre l’étude réalisée pour la seconde année par Ipsos MediaCT, qui couvre 10 territoires sur 4 continents. 62% des internautes de ces marchés ont utilisé un service de musique en ligne au cours des 6 derniers mois. Le taux de satisfaction des utilisateurs est élevé : ¾ des internautes interrogés (76%) trouvent ces offres « excellentes » ou « très bonnes ».

 

Améliorer et sécuriser l’environnement juridique du commerce en ligne

Le développement et la réussite de l’industrie musicale sont étroitement liés à l’environnement légal  et au respect du droit d’auteur sur Internet, car elle doit encore faire face à la concurrence déloyale des services illégaux.

L’Ifpi estime que 26% des internautes dans le monde utilisent régulièrement des services illicites (étude comScore/Nielsen), mais ce chiffre ne concerne que l’Internet fixe et ne tient pas compte des pratiques qui se développent rapidement à partir des smartphones et tablettes.
La piraterie numérique sous toutes ses formes est une réelle menace qui pèse sur le secteur de la musique enregistrée et sa capacité d’investissement.

Le Digital music Report met en avant les axes autour desquels l’industrie musicale oriente son action anti-piraterie : auprès des fournisseurs d’accès et des moteurs de recherche, à travers les actions judiciaires, l’évolution des législations, la règlementation de la publicité en ligne.

 

1.      Chiffre d’affaires mondial : 2012 & 2013 (US$ million)

2012 share 2012 value 2013 share 2013 value % value change
Physical

56%

8,752

51%

7,730

-11.7%

Digital

36%

5,637

39%

5,872

+4.3%

Performance Rights

6%

929

8%

1,106

+19.0%

Synchronisation

2%

334

2%

322

-3.4%

TOTAL MARKET

15,652

15,029

-3.9%

  

2.       Evolution 2012/2013 par zones géographiques  ($US millions)

2012 2013 % change
North America

4,871

4,897

0.5%

Europe

5,363

5,389

0.6%

Latin America

514

521

1.4%

Japan

3,616

3,012

-16.7%

  

3.        Progression des services d’abonnement :  abonnements payants 2010-2013 ($US millions)

2010 2011 2012 2013 12/13 % Change
Subscription streams revenue

322

450

734

1,111

 + 51%

Number of Paying Subscribers

8m

13m

20m

28m

+ 40%

Twitter : @snep
Tags : #Musique / #Radio / #Télévision

le 17 mars 2014

COMMUNIQUE

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Les solutions innovantes du rapport Bordes pour améliorer l’exposition
de la musique dans les médias.

Les producteurs de musique membres du SNEP saluent le rapport de la mission confiée à Jean-
Marc Bordes sur l’exposition de la musique dans les médias par la ministre de la Culture et de
la Communication, rendu public hier.

A l’issue d’une large concertation des professionnels concernés, ce rapport propose plusieurs
mesures pertinentes de nature à améliorer la place de la musique dans les médias et à
renforcer leur rôle central dans la découverte des nouveaux talents.

Concernant la radio, qui demeure pour 74% des français le média privilégié pour découvrir de
nouveaux titres de musique1, le SNEP se félicite que le rapport réaffirme avec force
l’importance du dispositif des quotas d’expression francophone et qu’il préconise son
indispensable maintien, à l’heure où certains militent pour sa suppression.

Mieux, il apporte une solution originale pour lutter contre la concentration des titres en radio,
alors qu’aujourd’hui, 50 titres représentent la moitié des diffusions francophones en radio sur
une année. Guillaume LEBLANC, Directeur général du SNEP remarque : « Constatant un
manque criant de diversité des artistes diffusés en radio, le rapport Bordes propose une
solution innovante pour améliorer la diversité musicale dans le respect de la liberté éditoriale
des radios ». Ainsi, la part des titres francophones les plus diffusés ne pourrait plus excéder
50% de la diffusion francophone mensuelle des radios, alors que 10 titres seulement font
aujourd’hui 65% voire 75 % des diffusions francophones sur certains réseaux dits « jeunes » !

Si le déficit d’exposition de la musique à la télévision est, de la même manière, clairement
identifié par le rapport, les producteurs du SNEP regrettent que la possibilité d’assimiler les
oeuvres musicales et de variétés aux oeuvres audiovisuelles ou patrimoniales ait été écartée.
Cette mesure constituerait pourtant un puissant facteur d’incitation à l’amélioration de l’offre
musicale par les chaînes de télévision. La responsabilité particulière en matière d’offre
musicale du service public audiovisuel est par ailleurs soulignée, ce qui est bienvenu.

 

Afin d’améliorer la visibilité de la production francophone parmi les 30 millions de titres de
musique disponibles en ligne légalement, le rapport préconise utilement d’inciter les
plateformes à mettre en avant la production locale de manière suffisamment souple et
adaptée.

Le SNEP se satisfait de la proposition de révision des barèmes de la licence légale en radio et
encourage les pouvoirs publics à réunir la commission en charge de la rémunération équitable
dans les meilleurs délais. En revanche, la préconisation visant à instaurer une « taxe au clic »
sur les plateformes de musique en ligne est un non-sens économique. Ce nouvel impôt
risquerait de fragiliser l’offre légale de musique en ligne ainsi que les accords de licences
passés entre producteurs et plateformes.

Le soutien à la filière musicale affiché par la ministre de la Culture et de la Communication
passe d’abord et avant tout par l’amélioration de la place de la musique dans les médias,
traditionnels ou en ligne, qui demeurent des prescripteurs de premier plan. Si le rapport
Bordes a clairement pris conscience de cet enjeu central, il appartient désormais aux pouvoirs
publics d’agir concrètement en faveur de la diversité musicale dans les médias.

Contact Guillaume LEBLANC : 06 63 84 81 26 – 01 47 38 04 04