RIAA : Labels At Work

La RIAA vient de publier un nouveau rapport intitulé « Labels At Work », mettant en exergue les évolutions du secteur de la musique et plus spécifiquement des maisons de disques et labels qu’elle représente. Le rapport se penche sur des éléments variés : la croissance du numérique, les investissements, le marketing, le développement du répertoire artistique, la croissance dans d’autre secteur du marché, et le rôle des labels dans l’écosystème de la musique enregistrée. Le rapport se construit autour des thématiques abordés par le Digital Music Report et Investing in Music en y incluant une section sur le Music Matters.

Vous pouvez consulter le dossier de presse à cette adresse.

labels_at_worklabels_at_work2 Télécharger le rapport au format PDF

A l’occasion de son assemblée générale, la SCPP a dévoilé ces chiffres clés pour l’année 2013 ainsi que ses priorités pour 2014.

Retrouvez l’ensemble de ces informations dans le dossier de presse : Télécharger le dossier de presse

 

LES CHIFFRES CLES EN 2013

 

  1. 1.                  PERCEPTIONS

 

La SCPP a perçu 81,909 millions d’euros en 2013, soit 11,5% de plus qu’en 2012 (73,438 millions d’euros). Cette forte augmentation est due principalement à la progression importante de la Rémunération équitable (+6,5%), elle-même due à la progression de la perception auprès des lieux sonorisés (+18%), qui a permis de compenser la baisse des perceptions auprès des radios (-6,6%), et à des régularisations exceptionnelles de rémunération pour copie privée, majoritairement relatives à l’année de droit 2012. Sans ces régularisations exceptionnelles, la rémunération pour copie privée sonore aurait baissé de 2% (effet baissier des tarifs adoptés en décembre 2012).

 

  1. REPARTITIONS

 

67,49 millions d’euros ont été mis en répartition en 2013, soit un montant en baisse de 7% par rapport à celui de 2012 (72,8 millions d’euros), qui comprenait des répartitions exceptionnelles non récurrentes. A titre de comparaison, les répartitions de 2011 s’étaient élevées à 57,930 millions d’euros.

 

  1. PRODUITS FINANCIERS

 

La SCPP a distribué l’intégralité de ses produits financiers en 2013 à ses ayants droit, soit 180.000 euros.

 

  1. COUT DE GESTION

 

Le coût de la gestion représentant le total de charges de gestion par rapport aux perceptions de droits, sans imputation de produits financiers et sans prélèvement sur des réserves, qui constitue le seul critère fiable pour apprécier la gestion d’une SPRD, s’est élevé à 7,7% en 2013 (8,3% en 2012). Cette baisse est liée à la progression de nos perceptions.

 

  1. AIDES

 

La SCPP a disposé à ce titre en 2013 d’un montant total de 11.944.000 euros. Durant l’exercice 2013, la Commission des aides s’est réunie 11 fois pour étudier 784 dossiers de demande de subvention (845 en 2012). Le Conseil d’Administration a accordé, sur proposition de la Commission 703 subventions (698 en 2012) pour un montant de 10.594.345 euros. 89,7% des demandes ont reçu une réponse positive.

 

Durant l’exercice 2013, la SCPP a conclu 25 conventions avec des salles de spectacles permettant de subventionner 195 « show-cases » (172 en 2012) :

Athénée Théâtre, Batofar, Cabaret Sauvage, Café de la Danse, Flèche d’Or, Gibus Club, L’Européen, La Bellevilloise, La Boule Noire, La Maroquinerie, La Maison des cultures du Monde, Le Divan du Monde, Le Duc des Lombards, Le New Morning, Le Sentier des Halles, Le Trabendo, Le Zèbre de Belleville, , Les Trois Baudets, Nouveau Casino, Pan Piper, Petit Bain, Point Ephémère,  Royal Factory, Studio de l’Ermitage, Vingtième Théâtre.

 

18 organismes ont bénéficié d’une subvention de la SCPP :

–          au titre du Spectacles/Projets Spéciaux : pour la quatrième année consécutive (et pour certains depuis plus longtemps), Les Victoires de la Musique (cérémonie 2014), Le Printemps des Poètes et pour la deuxième année Calif (3ème édition du Disquaire Day), et pour la première fois, Protoclip, Festival au fil des voix et La Locomotive des Arts.

 

–          au titre de la Formation : depuis plus de quatre ans, Le Fair, Le Studio des Variétés et Voix du Sud, pour la deuxième année, ACP-La Manufacture Chanson et pour la première année, Paulette Productions et LKF et partenaires.

 

–          en tant qu’organismes : depuis plus de quatre ans : Francophonie Diffusion, Zone Franche, le FCM, le FAM, Tous pour la Musique.

 

 

Enfin, 1 406 781 € ont été affectés à des actions de lutte contre la piraterie musicale ainsi qu’à des actions d’intérêt collectif (directement ou indirectement).

 

 

 

LES PRIORITES DE LA SCPP EN 2014

(SECOND SEMESTRE)

 

 

 

1)      Maintien d’un dispositif de réponse graduée dissuasif

 

La mission Lescure avait eu le mérite de reconnaître la réalité de l’efficacité de la réponse graduée mise en œuvre par l’HADOPI. On ne peut que regretter que la mission n’ait néanmoins pas crue devoir recommander le maintien de l’HADOPI.

 

Aujourd’hui, le transfert annoncé des missions de l’HADOPI au CSA n’a toujours été effectué alors que les moyens de l’HADOPI ont été diminués en anticipation du transfert de ses missions au CSA, ce qui peut nuire à la bonne exécution de ses missions.

 

C’est pourquoi la SCPP sera très attentive au maintien effectif de la réponse graduée, ce qui implique que l’HADOPI dispose des moyens nécessaires à cette mission et que le dispositif comprenne des sanctions dissuasives, soit par leur montant, soit par leur fréquence en cas de négligence continue.

 

 

2)      Maintien d’un régime juridique viable pour le création phonographique en France

 

Les producteurs phonographiques ont déjà eu à faire face à des demandes de modification du régime juridique sous lequel ils produisent et exploitent les phonogrammes. Avant la mission Lescure et la Mission Phéline, la mission Hoog avait déjà recommandé l’extension de la licence légale au webcasting et la mise en place d’une gestion collective obligatoire pour les exploitations en ligne. Après près d’un an de discussions, ces recommandations avaient été abandonnées. Pour des raisons simples : rien ne les justifiaient et elles ne réglaient aucun des problèmes auxquels elles étaient censées apporter des réponses. La situation n’a pas changé aujourd’hui.

 

  • Rien ne justifie l’expropriation des droits de propriété des producteurs de phonogrammes que constituerait l’extension de la licence légale au webcasting. Cette exploitation est déjà gérée collectivement par les producteurs, les tarifs des sociétés civiles ont été acceptés par l’ensemble des syndicats de webradios, que ce soit l’ESML pour les webcasters commerciaux ou les organisations de webradios associatives pour les webradios non commerciales.

 

Il n’existe aucun contentieux entre les SPRD de producteurs et des webradios.

 

Cette activité génère des revenus proportionnels tant pour les artistes principaux que pour les artistes musiciens, dont le montant est en phase avec l’économie actuelle de la production phonographique française.

 

Enfin, on rappellera, à ceux qui évoquent la neutralité technologique pour justifier cette extension, que rien n’interdit de la mettre en œuvre en étendant le régime de droits exclusifs à la radiodiffusion traditionnelle.

 

  • Par ailleurs, rien ne justifie l’intervention des sociétés d’artistes dans le versement des redevances dues par les producteurs phonographiques aux artistes principaux. Cela fait plus d’un siècle que les producteurs phonographiques versent des redevances aux artistes interprètes principaux sans que les tribunaux soient régulièrement saisis de plaintes d’artistes interprètes pour défaut de versement de redevances par leur producteur.

 

Le fait que les producteurs aient désormais à rendre compte à leurs artistes des nombreuses exploitations en ligne dont leurs interprétations font l’objet n’a pas changé cette situation.

 

  • Enfin, l’idée que l’on puisse arrêter un pourcentage minimum de rémunération proportionnelle pour les artistes interprètes principaux indépendamment de l’économie de l’exploitation des phonogrammes est une absurdité économique. Il est stupéfiant que les auteurs du rapport de la mission Lescure comme de la mission Phéline aient trouvé insupportable que, non seulement le prix de vente des phonogrammes en ligne soit moins élevé que le prix de vente des supports physiques, mais que cette baisse s’accompagne d’une réduction des taux de redevances versées par les maisons de disques, alors qu’il s’agit d’une conséquence inéluctable de la crise que connaît l’industrie phonographique depuis près de 10 ans.

 

On rappellera que l’industrie phonographique a perdu plus de la moitié de son chiffre d’affaires depuis 2003. Comment s’étonner que, pour survivre dans un environnement aussi désastreux, elle ait dû, non seulement réduire les effectifs de son personnel, c’est-à-dire ses frais fixes, mais également ses frais variables, dont les redevances des artistes interprètes constituent une part significative.

 

Les artistes, leurs agents et manageurs, leurs avocats ont bien compris cette règle économique incontournable et ont accepté, dans le cadre de la négociation de leurs contrats d’enregistrements, des conditions de rémunérations plus basses que celles qui se pratiquaient avant la crise. L’étude EY a permis de démontrer ce que nous affirmions depuis plusieurs années, c’est-à-dire que la nouvelle production phonographique française est déficitaire et qu’il n’y a donc pas de problème de partage de valeur entre les artistes interprètes te les producteurs.

 

Le meilleur moyen de permettre une augmentation des taux de redevances versées aux artistes interprètes n’est pas d’affaiblir la compétitivité des entreprises phonographiques françaises par des mesures contraignantes absurdes, mais de les aider à retrouver une nouvelle prospérité.

 

C’est ce qui s’est produit dans les années 80, quand l’avènement du CD et l’autorisation de la publicité pour les phonogrammes en télévision ont permis un développement important du marché du disque, qui s’est accompagné, dans le cadre de la négociation contractuelle, d’une hausse significative des taux de redevances proportionnelles des artistes interprètes.

 

Quant à la menace d’une gestion collective obligatoire imposée par la loi pour le cas où les producteurs refuseraient de mettre en œuvre volontairement ces deux recommandations[1], il est consternant de voir qu’il existe encore en France des personnes qui voient dans le Kolkhoze un modèle d’entreprise, à l’heure de la mondialisation de l’économie.

 

La mise en œuvre des propositions des rapports des missions Lescure et Phéline pour la production phonographique, si elle allait jusqu’à son terme, ce dont nous doutons sérieusement compte tenu des obstacles juridiques qui devront être préalablement surmontés (les propositions sont, selon l’analyse de nombreux professeurs de droit, contraires soit à la constitution, soit au droit européen, soit aux conventions internationales) ne pourrait  provoquer qu’un immense mouvement de délocalisation de la production phonographique française.

 

Comment croire en effet que les entreprises accepteraient de continuer à produire en France, avec des contraintes absurdes qui n’existeraient dans aucun autre pays au monde, alors qu’elles pourraient s’en exonérer si facilement en délocalisant leur production dans un quelconque état de l’union européenne ?

 

 

 

 

 

 

****


[1] On notera qu’il s’agit de la seule industrie créative qui est ainsi menacée d’une loi coercitive, alors qu’aucune mesure de cette nature n’est envisagée pour les autres industries créatives qui refuseraient de mettre en œuvre ces mêmes recommandations, qui s’appliquent également à elles.

L’annonce vient d’être faite via l’IFPI : Les classements des ventes et certifications anglaises comptabiliseront les chiffres issus du streaming à partir du mois prochain. Face à l’augmentation du nombre de streams, passant de 100 millions à plus de 200 millions par semaine entre 2012 et 2013 – des chiffres qui devraient doubler à nouveau en 2014 – la UK Official Charts Company a décidé de comptabiliser les écoutes en streaming dans le calcul des Tops et des Certifications.

Selon quelle règle seront convertis les stream ?

Pour tenir compte de la différence entre une écoute en stream et un téléchargement ou une vente physique, le BPI comptabilisera 100 écoutes en stream comme un téléchargement.

Les plateformes concernées.

Les certifications et tops se doivent de coller au plus près de la réalité du marché, en prenant en compte un maximum d’acteurs. De fait, on retrouve dans la liste des plateformes du panel toutes celles qui composent le marché britannique d’aujourd’hui :

Bientôt en France

En France, ce système sera disponible dès la rentrée.

uk-charts-growth-streaming Télécharger l’infographie « Growth Of Music Streaming » [Eng]
official-charts-company Télécharger le dossier de presse [Eng]

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Paris, le 20 juin 2014

Twitter : @SNEP / Tags : #snep –  #FDLM

 

Pour fêter vraiment la musique, Madame la Ministre,

 prenez 3 mesures urgentes et qui ne coûtent rien à l’Etat !

 

En cette veille de la Fête de la Musique, les producteurs membres du SNEP interpellent la ministre de la Culture et de la Communication sur la nécessité d’agir d’urgence en faveur de la filière musicale.

Depuis le début du quinquennat, on peine à distinguer la véritable politique de Madame Filippetti en faveur la musique. Nous n’avons cessé d’être ballotés entre les promesses d’un acte 2 de l’exception culturelle sans véritable ligne directrice, les atermoiements sur la réponse graduée ou encore le projet de centre national des variétés élargi à de nouvelles ressources, dont personne n’entend aujourd’hui plus parler.  Et maintenant ?

Pourtant, dans un contexte politique et budgétaire délicat, des mesures simples et consensuelles existent ! Le temps n’est plus à la parole mais à l’action. Pour le SNEP, trois mesures essentielles et sans impact pour les finances de l’Etat doivent être engagées par la ministre.

Premièrement, la copie privée ne peut demeurer plus longtemps otage de l’attitude inadmissible des importateurs qui ont démissionné de la commission de la rémunération pour copie privée en novembre 2012. Celle-ci ne s’est plus réunie depuis dix-huit mois. Sans attendre davantage, la nomination de nouveaux membres et la convocation de cette commission pour la rémunération  de la copie privée sont une exigence de premier ordre.

En second lieu, la commission ad hoc sur la rémunération équitable doit être recréée. La précédente commission a pris fin en février 2012, et n’a pas été recréée par le ministère de la Culture et de la Communication malgré les multiples demandes des représentants des producteurs et des artistes-interprètes. Pendant de trop nombreuses années, les barèmes de la rémunération équitable ont été figés sans aucune justification, pénalisant les revenus des producteurs et des artistes. Leur réévaluation progressive entamée il y a quelques années doit à présent se poursuivre.

Enfin, il est urgent de rétablir la diversité musicale dans les médias. Le constat est connu de tous et sans appel : aujourd’hui, sous l’effet conjugué de la concentration massive de quelques titres en radio et de la disparition de la musique à la télévision, nos jeunes talents n’ont plus les moyens de rencontrer leur public. La solution pour remettre de la diversité en radio existe : la proposition du rapport Bordes en ce sens doit être implémentée sans délai par voie règlementaire.

Le temps politique doit absolument se mettre au diapason de la réalité économique des producteurs, des créateurs et des artistes.

 

Contact : Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04

 

SNEP 2014 GUIDE ECO

Télécharger L’Economie de la Production Musicale – Edition 2014

Sommaire

Chapître 1 : Le marché français en 2013

Chapître 2 : Le partage des revenus de la musique enregistrée

Chapître 3 : Le marché mondial en 2013

Chapître 4 : La consommation de musique

Chapître 5 : Musique et médias

Chapître 6 : Les acteurs de la distribution de la musique

Chapître 7 : Les artistes qui ont marqué l’année 2013

Télécharger le Guide : SNEP 2014 GUIDE ECO WEB

Le 12 juin dernier, nous étions invités dans les locaux de Qobuz à Paris. L’occasion de découvrir les coulisses de cette société française dont l’ADN, qui se définit entre avance technologique, accompagnement des utilisateurs et passion pour la musique, la démarque de tous ses concurrents. Comment Qobuz crée de la valeur autour de la musique ? La réponse en trois temps.

En proposant une technologie unique au service des audiophiles

Ce n’est un mystère pour personne, l’une des particularité de Qobuz est d’être le seul service de streaming HD. Véritable spécialiste du son Haute Définition, l’entreprise nous propose de juger par nous-même. Dans son studio, nous découvrons les joies de la HD lors d’un blind test grandeur nature. C’est ainsi que six adultes, avec un émerveillement non dissimulé, découvrent ce que peut offrir la musique … et les capacités de leurs oreilles par la même occasion. Dès les premières notes, on ressent un son mieux définit, sans plafonnement. Dans le jargon, on parle de « dynamique ». Ce sont les différences de volume entre les sons les plus bas et les sons les plus forts. En d’autre terme, tout ce qui fait la beauté, la richesse, la profondeur d’un son.

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Sur « Thriller » de Michael Jackson, les effets sont plus réalistes. L’introduction, où l’on entend une porte se refermer, prend toute sa dimension cinématographique. Côté musique, les bas plus profonds et mieux définit honorent le travail des producteurs sur ce morceau légendaire.

Sur de la musique classique, on distingue clairement tous les instruments, le frottement des cordes et tous ces détails qui donnent de la vie à l’expérience d’écoute.

Bref, nous sommes conquis.

En accompagnant l’auditeur dans sa relation avec la musique

Mark ZISMAN, responsable du pôle éditorial, a pris quelques minutes pour nous faire découvrir sa boite à outil. Qobuz dispose de toute une équipe en interne, l’équivalent d’un petit magazine spécialisé. Des journalistes, des bloggers, un photographe et un studio d’enregistrement sont mis à profit pour créer des contenus de qualité : interviews d’artistes, podcasts audio et vidéo, sessions live et acoustiques.

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Sur le site et l’appli’, les albums se dévoilent à travers des chroniques originales et leurs livrets numériques haute définition, créant une expérience proche voir meilleure que celle du CD : nous accédons à tous les objets, vidéos, photos ou textes permettant une immersion complète dans l’œuvre. Un bonheur pour les fans et une vraie plus-value pour les artistes dont l’histoire est contée.

Son équipe conseille, déniche les talents et nouveautés obscures, sans négliger les classiques et les incontournables à connaître – à travers leur concept de « discothèque idéale » notamment. L’éditorialisation « humaine » de Qobuz permet de retrouver cette proximité qu’on pouvait avoir avec un disquaire passionné.

L’équipe a même créé les « Qobuzissime » pour mettre en avant ses coups de cœurs. Réservée aux nouveaux talents (premier ou deuxième album), cette distinction s’accompagne d’une interview à la sortie de l’album – en version master évidemment. Une préconisation qui fonctionne, puisqu’à chaque fois, les ventes d’albums décollent.

Mark fustige également le mythe des auditeurs de jazz, rappelant que la meilleure vente du moment est Led Zeppelin. Les « têtes de gondole », comme Bruel ou Lady Gaga, ne sont pas en reste, une grande partie de leur public souhaites écouter ces artistes avec la meilleure qualité possible.

Cette stratégie d’identification se remarque dans les ventes : en téléchargement, les charts Qobuz se démarquent fortement. Alors qu’iTunes est représentatif du marché, Qobuz « fait aimer aux gens la musique » déclare Mark, avec une certaine satisfaction.

L’utilisateur peut jouer le jeu en recommandant et commentant ses écoutes, faisant de Qobuz un réseau social à part entière.

La prochaine étape de cet accompagnement de l’auditeur est en route. A partir du 1er août, les sites européens seront différenciés avec une mise en avant plus marqué des artistes locaux. Les consommateurs auront ainsi accès à un contenu spécialisé en fonction de leur localisation.

En développant les contenus audio HD

Sébastien CATTANT, audio content manager est, entre autre mission, responsable de l’évangélisation auprès des producteurs. « Le contenu HD est un contenu premium, donc plus cher. De fait, il rapporte plus d’argent au producteur, sans nécessairement lui couter plus cher » nous confie-t-il. « La plupart des albums sont déjà produits en HD, ou pourrait l’être pour le même coût. Mais comme personne ne proposait ces contenus avant nous, tous ces fichiers haute qualité ne bénéficiaient à personne ».

Comme le vinyle, la HD est un excellent levier de visibilité pour les artistes. Le marché étant plus petit et le nombre de références réduit, sortir son album en HD donne une certaine exclusivité et différencie le produit.

Qui dit musique HD, dit bien sûr lecteur et matériel HD. Pour accompagner ses utilisateurs, Qobuz possède donc son propre labo. Banc d’essais, comparatif et autre crash-test sonore : les dernières nouveautés hardware sont littéralement mises à nue pour conseiller les meilleurs achats aux membres de Qobuz.

En accompagnant l’utilisateur, de la découverte de musique à la procuration de matériel de qualité, Qobuz a créé une véritable communauté d’audiophile, qui grandit de jour en jour. Un petit acteur face à des géants, mais qui réussit à se développer grâce à un modèle et un état d’esprit unique.

La 12ème édition des Victoires du Jazz ont eu lieu jeudi 12 et vendredi 13 juin au Parc Floral de Paris, dans le cadre des 20 ans du Paris Jazz Festival et dans le Jazz à fip spécial Victoires le 15 juin à 20h30. Voici le palmares de cette année.

 

LES 12èmes VICTOIRES DU JAZZ (2014)

PALMARES

Artiste de l’année

Emile PARISIEN

Révélation de l’année

(Prix Frank Ténot)

Vincent PEIRANI

Album de l’année

“Play Sun Ra” – Thomas de POURQUERY & SUPERSONIC

PLÁCIDO DOMINGO ADDRESSES INTERNATIONAL IP ENFORCEMENT SUMMIT

 

London, 11th June 2014 – Plácido Domingo, the world renowned artist and chairman of IFPI, has addressed the International IP Enforcement Summit being held in London.

 

Domingo urged governments not to allow copyright to be eroded in the digital age and highlighted the importance of intellectual property enforcement for protection of creators and culture.

 

He told the meeting of international IP experts that protecting and enforcing intellectual property rights “is one of the most important missions in our society and for our culture today.”

 

Domingo added: “There is a view – mistaken in my opinion – that in the digital world copyright matters less than in the physical world.  It is emphatically not so.  In fact, copyright needs protecting as vigorously – if not more vigorously – on the internet.”

 

He addressed the debate around copyright reform in the EU.  “Europe will this year have new Commissioners and a new Parliament.  I urge them, in their review of copyright, to promote and protect copyright, not to weaken it.  Please, do not allow artist and producers’ rights to be eroded.  Rather, look at how they can be better enforced.”

 

Domingo stressed the need for collaboration to protect intellectual property rights in the online world.  “We, in the creative world, cannot protect our rights alone.  We need help from the bigger actors.  The search engines, for example. When someone uses a search engine to find music, they should not be directed to illegal sources of music. This directly hurts artists and other creators.”

 

He also called for help from governments.  “Enlightened governments will understand that strong, properly-enforced intellectual property rights lead to a rich culture and economic prosperity.”

The International IP Enforcement Summit is backed by the European Commission, the Office for Harmonisation in the Internal Market (OHIM) and the UK’s Intellectual Property Office.  The summit aims to provide an effective forum for discussion and debate on crucial international IP enforcement matters; increase engagement between national and international partners in combating counterfeiting and piracy; and support interaction and sharing of successful examples of international best practice strategies and techniques.

For further information please contact Alex Jacob

Tel.  +44 (0)20 7878 7940

 

Notes to editors:

 

About IFPI

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in 66 countries. It also has affiliated industry national groups in 55 countries. IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, safeguard the rights of record producers and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

 

Twitter handle: @IFPI_org

About Plácido Domingo

Plácido Domingo became honorary chairman of IFPI in July 2011.  He is a world-renowned artist.

 

Recognised as one of the finest and most influential singing actors in the history of opera, he is also a conductor and a major force as an opera administrator in his role as general director of the LA Opera.

 

As a singer, his repertoire encompasses 134 roles, a number unmatched by any other tenor in history, with more than 3,500 career performances. His more than 100 recordings of complete operas, compilations of arias and duets, and crossover discs include DG’s anthology of the complete Verdi arias for tenor and EMI’s albums of Wagnerian roles that he has not sung on stage: Siegfried in both Siegfried and Götterdämmerung, and Tristan in a complete recording of Tristan und Isolde.  His work in the recording studio has earned him 12 Grammy Awards, three of which are Latin Grammys, and he has made more than 50 music videos.

 

In addition to three feature opera films-Carmen, La Traviata and Otello-he voiced the role of Monte in Disney’s Beverly Hills Chihuahua, played himself on The Simpsons, and his telecast of Tosca from the authentic settings in Rome was seen by more than one billion people in 117 different countries.  He has conducted more than 450 opera performances and symphonic concerts with the Metropolitan Opera, Covent Garden, Vienna Staatsoper, LA Opera, Chicago Symphony, Vienna Philharmonic, Montréal Symphony, National Symphony, London Symphony, Los Angeles Philharmonic and Berlin Philharmonic, among others.  In 1993, he founded the international voice competition Operalia.

 

 

Le Midem déménage en juin

L’édition 2015 du Marché international de la musique (Midem), organisé chaque année au mois de janvier à Cannes, se déroulera du 5 au 8 juin. Une révolution de calendrier qui va permettre de bénéficier d’une météo plus clémente, avec le Brésil comme pays invité.

Après avoir subi les affres d’une météo capricieuse au fil de ses dernières éditions à Cannes, le Midem, marché international de l’industrie musicale, qui se déroule chaque année vers la fin du mois de janvier, a décidé de révolutionner son calendrier. L’édition 2015 se déroulera du 5 au 8 juin prochain. Désormais, la musique envahira la Croisette quelques semaines à peine après le cinéma et son festival de Cannes. « Nous nous attendons à accueillir plus de participants du monde entier au mois de juin, quand l’atmosphère de Cannes est idéale », confie Bruno Crolot, le directeur des Marchés Musique chez Reed Midem, la société qui organise la manifestation.

Alors que l’industrie musicale s’enfonçait dans la crise, le Midem a beaucoup perdu de son lustre au cours des années 2000, et a vu sa fréquentation s’étioler, pour passer plus de 10 000 participants à 6400 cette année, au début du mois de février 2014. Mais le salon a gardé sa dimension internationale, avec le Brésil comme pays invité en 2015. Depuis le début des années 2010, le Midem a pris résolument le virage du numérique, sous la direction de Bruno Crolot. De plus en plus de start-up ou d’entreprises du secteur numérique sont présentes au Palais des festivals à Cannes au moment de la manifestation, et de nouveaux espaces de conférence comme les Midemnet Labs ou Innovation Factory ne désemplissent pas.

Dès la première édition qu’il a dirigée, Bruno Crolot a également  tenté d’ouvrir le Midem – qui s’adresse d’abord, historiquement, aux producteurs et distributeurs de musique enregistrée – au spectacle vivant et à la musique live : avec l’organisation d’un Midem Festival ouvert pour partie au public et d’un Midem-off, avec des concerts de découvertes dans les bars de la ville. Mais les artistes sont rarement en tournée au mois de janvier et difficiles à « booker » pour l’occasion. Le mois de juin, en revanche, est une période idéale.

« Nouveau look, nouveaux contenus et formats, ouverture partielle au grand public, le Midem 2015 fait peau neuve pour une expérience unique et encore plus dynamique. », promet Bruno Crolot. Si le soleil, la plage et la musique sont de la partie, toutes les conditions seront réunies. »

Startup Assembly 2014
Une matinÉe chez Qobuz
Le 12 Juin 2014, de 9 heures à 13 heures

Au cœur de la fabrique d’un service
de musique en ligne unique au monde !

Télécharger le communiqué de presse complet

Du 12 au 14 juin 2014, Startup Assembly, le festival des startups, ouvre les portes au grand public de plus de 500 entreprises innovantes partout en France. L’événement est organisé en partenariat avec la French Tech, avec le soutien de Google for entrepreneurs, Orange et l’Afic.


A l’occasion de “Startup Assembly 2014”, QOBUZ vous ouvre ses portes jeudi 12 juin, de 9h00 à 13h00, pour une matinée au cœur de ce service de musique en ligne 100% français, unique au monde.

La matinée sera ponctuée de trois temps forts auxquels vous êtes convié :

1) Les mystères de la musique en ligne révélés ! Comment fonctionne un service de musique en ligne en général, et Qobuz en particulier ?

– Rencontre avec l’équipe technique Qobuz
– Présentation de la chaîne de fabrication du service
– Les différents départements en action

2) Comment écouter et apprécier la musique en ligne Haute-Fidélité proposée par Qobuz ?

– Séance d’écoute en Haute-Fidélité dans l’auditorium Qobuz, équipé d’une installation Hi-Fi d’exception
– Démonstration du service de streaming Haute-Fidélité Qobuz (16 bits / 44.1 kHz)
– Démonstration du service de téléchargement en Studio Masters (24 bits jusqu’à 192 kHz) et comparaison des fichiers de différentes qualités
– Avant-première exclusive : démonstration-mystère d’une innovation technologique Qobuz qui sera implantée sur le service dans les prochains mois

3) Encore des questions sur Qobuz ?

– Questions et réponses avec les fondateurs de QOBUZ : Yves Riesel et Alexandre Leforestier

4) Jeu-concours ouvert à tous les visiteurs

Répondez à quelques questions savantes sur la musique en ligne et le son à l’issue de votre visite, et gagnez un abonnement d’un an à Qobuz HiFi.

Pour participer à cet événement, le nombre de places étant limitées, veuillez envoyer une confirmation par email à : pr@qobuz.com.


À PROPOS DE QOBUZ:

Le but de QOBUZ est de proposer le meilleur service de musique au monde et, de fait, sur un grand nombre de points, QOBUZ propose des services exclusifs qui ne sont pas disponibles ailleurs. Qobuz est le premier et le seul service de musique en ligne Haute Fidélité qui donne accès à tous les labels (majors ou indépendants) et à tous les artistes dans tous les genres musicaux en Qualité HiFi et en qualité HD.

QOBUZ propose:

  • des abonnements illimités en qualité 16 bits / 44,1 kHz, “Vraie Qualité CD”
  • du téléchargement « à l’acte » 16 bits / 44,1 kHz sur l‘ensemble de son catalogue : plus de 20 millions de titres
  • du téléchargement « à l’acte » jusqu’à 24 bits / 192 kHz sur une large sélection de titres “QOBUZ Studio Masters” (plus de 12 000 albums en Studio Masters à ce jour)

Qobuz propose, en outre, une abondante documentation sur les albums incluant des dizaines de milliers de livrets numériques et des contenus rédactionnels exclusifs de grande qualité.

Les services de Qobuz sont disponibles, outre le Web, à travers les applications Desktop pour Windows et Mac OS et sur les applis mobiles pour iOS, Android et Windows 8.

Le service Qobuz est désormais intégré par les plus grandes marques de constructeurs de matériels audio, grâce à l’API Qobuz.

Retrouvez tout Qobuz sur : www.qobuz.com

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Twitter : @qobuz