YACAST, leader sur le marché de la veille des diffusions musicales sur les médias audiovisuels, et la start-up française SIMBALS, spécialisée dans l’innovation technologique pour le traitement du son et de la musique numérique, ont signé une alliance technologique qui vise à développer une solution globale d’identification de la musique utilisée, quel que soit le support de diffusion.

Cette alliance YACAST/SIMBALS permet d’ores-et-déjà de proposer au marché une solution de détection des fonds sonores pour une identification exhaustive des oeuvres utilisées sur la base d’un catalogue étendu à plusieurs millions d’oeuvres (répertoire de musique classique inclus). L’objectif de cette alliance est de constituer un champion français spécialisé dans l’identification de la musique, et de porter ce projet à l’international.

« L’association de nos connaissances respectives va nous permettre de mettre à la disposition des acteurs de la filière musicale une plateforme de services très performante permettant de répondre à l’ensemble des besoins du marché. Cet accord nous ouvre également de nouvelles perspectives de développement sur d’autres territoires, à travers la mise en place d’une offre à 360° Radio-TV-Clubs-Web. » Jean-Michel GRAPIN, Président de YACAST.

« Cet accord est une reconnaissance du savoir-faire technologique de SIMBALS par le leader français de la veille de diffusions musicales. Nous sommes très fiers que nos solutions soient d’ores-et-déjà éprouvées par YACAST sur des catalogues étendus. Cette association appuie notre important travail de R&D et nous conforte dans notre proposition de technologies innovantes et performantes pour l’industrie du son et de la musique numérique. » Pascal Ferraro, Président de SIMBALS.

 A propos de YACAST : Créée en mars 2000, YACAST est le partenaire officiel de la filière musicale pour la fourniture des relevés des diffusions musicales en radio, télévision et discothèques. YACAST a notamment pour client la SACEM, pour la répartition des droits d’auteurs, le SNEP, pour la fourniture des Classements, le CSA, pour le suivi des Quotas Francophones, ainsi que l’ensemble des producteurs phonographiques, Majors et Labels Indépendants. www.yacast.fr

A propos de SIMBALS : Start-up bordelaise créée en 2012, SIMBALS possède un savoir-faire technologique très innovant dans le domaine de la reconnaissance sonore et la recommandation musicale destinées au marché de la musique numérique, du second écran et de la publicité. Les brevets et produits de l’entreprise sont issus d’un transfert technologique de travaux universitaires récompensés par de nombreuses publications internationales. www.simbals.com

Spotify vient d’annoncer la création de son offre familiale. Il sera désormais possible de cumuler plusieurs comptes sur une même facture, et réaliser des économies au passage : -50% sur chaque compte, jusqu’à 4 comptes supplémentaires. Cela signifie qu’une famille de cinq personnes ne paiera ses abonnements Spotify que 29,99 € par mois et tout cela par paiement unique.

Grâce à ce système, chaque membre de la famille a son propre compte : playlists personnelles, recommandations distinctes et écoute 24h/24. La personnalisation et la recommandation sont en effet des éléments clés des services de streaming. Ils sont souvent cités par les utilisateurs comme argument motivant leur utilisation du streaming. Dans le cas d’un foyer, tout le monde peut donc avoir son compte et bénéficier d’un tarif avantageux.

«C’est l’une des options les plus demandées par nos utilisateurs», a déclaré Ken Parks, Directeur Général Contenus Monde de Spotify. «Avec cette nouvelle offre, nous rendons la découverte de Spotify Premium plus facile que jamais sur mobile, à la maison ou en voyage. »

Informations sur Spotify

Spotify est un service de musique en ligne qui vous permet d’avoir accès à plus de 20 millions de titres à la demande. Notre rêve est de rendre disponible instantanément toute la musique du monde, où et quand vous le voulez. Spotify simplifie votre façon de découvrir, organiser, et partager de la musique avec vos amis, tout en s’assurant que les artistes soient rémunérés équitablement.
Spotify est maintenant disponible dans 58 marchés avec plus de 40 millions d’utilisateurs actifs, et plus de 10 millions d’abonnements payants dans le monde.
Depuis son lancement en Suède en 2008, Spotify a rapporté plus de 1 milliard de dollars aux ayants-droits. Spotify est désormais la seconde plus grande source de revenus dans la musique en ligne pour les labels européens, et le leader mondial de la musique en streaming dans sa catégorie.
* Nombre de morceaux

Ce mercredi, Guillaume Leblanc, Directeur du SNEP participera à une table ronde organisée par la Hadopi dont voici le programme :

« Les participants à la table ronde interviendront à propos des nouvelles pratiques de consommation des internautes sur les plateformes de streaming.
La migration des usages vers le streaming se confirme-t-elle ? Les types de contenus consommés en streaming sont-ils différents de ceux consommés en téléchargement à l’acte ? Pourquoi les smartradios et les playlists semblent-elles s’imposer sur ces plateformes ? Enfin, comment les artistes parviennent-ils à émerger parmi des catalogues de plus de 30 millions de titres et comment les plateformes adaptent-elles leur(s) stratégie(s) d’éditorialisation ?
Le débat pourra ensuite s’orienter sur l’impact qu’ont les réseaux sociaux sur les types de musiques écoutées par les internautes ? Se dirige-t-on vers une uniformisation des contenus consommés ou une personnalisation accrue des écoutes par les internautes, créant une multitude de micro-communautés de consommateurs spécialisés ? Comment les plateformes de diffusion s’adaptent-elles à l’évolution de ces pratiques et comment ces acteurs font-ils évoluer leur modèle d’affaire ? »

Toutes les informations sur le site du MAMA.

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Retrouvez la synthèse de ce débat le lendemain sur www.riffx.fr

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L’UPFI et le SNEP accueillent avec satisfaction l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Paris dans le cadre du contentieux l’opposant à la Spedidam sur la validité de la convention collective de l’édition phonographique.

La Spedidam tentait d’obtenir l’annulation de cette convention, fruit de six années de négociations et signée par l’ensemble des syndicats de producteurs, d’artistes et de salariés. En particulier, la Spedidam tentait de faire croire que l’exploitation des prestations des artistes musiciens devait être autorisée par elle au mépris de la liberté individuelle de ceux qu’elle prétend représenter.

Aux termes d’une décision très motivée, la Cour d’appel de Paris a confirmé l’essentiel de la décision de première instance et a débouté la Spedidam de l’intégralité de ses demandes.

La Cour confirme ainsi que les partenaires sociaux sont légitimes à organiser les conditions dans lesquelles les artistes délivrent – individuellement dans le contrat de travail – aux producteurs l’autorisation d’exploiter leurs prestations.

Guillaume Leblanc déclare : « cet arrêt contredit les fantasmes véhiculés par la Spedidam quant à l’absence de rémunération des artistes musiciens notamment au titre des exploitations sur Internet. En réalité, les producteurs de musique rémunèrent les artistes pour l’ensemble des exploitations autorisées par eux et le font dans les conditions déterminées par la convention collective ».

Jérome Roger ajoute : « ces conditions – tout au contraire de ce que prétend la Spedidam – sont favorables aux artistes musiciens et représentent une avancée considérable pour ces derniers. Grâce à la convention collective, les artistes musiciens perçoivent en effet, outre leurs cachets, des rémunérations complémentaires forfaitaires et proportionnelles. Ce système innovant de rémunération n’a aucun équivalent à travers le monde et représente un effort économique important pour les producteurs de musique ».

Télécharger le Communiqué de Presse au format PDF

 

Contacts

SNEP | 01 47 38 04 04 | Guillaume Leblanc – Directeur Général

UPFI | 01 53 77 66 40 | Jérôme Roger – Directeur Général

Chaque année se tient au moins une conférence au titre provocant comme « La fin de l’industrie musicale ». Ces prophéties fantasmagoriques ne se réalisant jamais, elles ne restent pas moins l’occasion, pour nous, industriels de la musique, d’être à l’écoute des idées provenant d’autres industries.

C’est ainsi que Riyhana Bey, directrice du planning stratégique chez Spike DDB, a pu exprimer quelques conseils utiles dans le cadre du développement de la relation artistes-marques. Ces partenariats, qui existent depuis les débuts de la musique enregistrée, tendent à se démocratiser – nous en parlions en Avril dernier. Ils ne représentent pour le moment qu’un complément de revenus pour les artistes. A l’avenir, les artistes et maisons pourront chercher à développer ce genre de partenariat. Voici donc le point de vue d’une publicitaire sur le métier de la musique à l’ère du numérique :

  • Le comportement de l’artiste est le plus grand frein à une collaboration avec une marque : de nombreux annonceurs se disent frileux à l’idée de s’associer avec un artiste dont l’image peut basculer du jour au lendemain. Ce qui n’empêchera pas une marque d’utiliser la musique d’un artiste.
  • Le « digital » sera toujours plus puissant que le bouche à oreille : Avant, il était possible pour un groupe ou artiste de construire sa fan base « petit à petit », par bouche à oreille. Mais avec la multiplication des canaux numériques – réseaux sociaux en tête – et la facilité avec laquelle le succès y est mesurable, un plan de communication solide et cohérent avec l’artiste s’avère indispensable.
  • Les publicités sont la meilleure exposition pour un artiste : Face à la crise, les maisons de disques ont dû revoir leurs investissements dans tous les domaines, et la publicité directe est l’un d’entre eux. Pourtant, une publicité offre une exposition à laquelle peu de radios ou magazines spécialisés peuvent prétendre.
  • L’industrie du disque n’est pas en train de mourir : « rien d’aussi important à la culture et à l’humanité ne peut disparaitre », dixit Chaka Pilgrim, VP chez Roc Nation. Mais la marge a clairement diminué.

Lire l’article sur Adage.com.

Deezer annonçait ce mercredi 1er octobre le lancement de sa nouvelle interface web. Résolument épurée, elle fonctionne comme une « timeline » que l’on peut faire défiler et découvrir ainsi l’activité éditoriale du site : sorties du moment, recommandations, titrse tendances, sélections Deezer … bref, toutes les recommandations utiles pour découvrir la richesse du catalogue Deezer.

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Ce nouveau look met également en lumière « Flow », la radio intelligente de Deezer. Avec son accroche simple et efficace, « Flow » est une boite de Pandore numérique accessible désormais avec un seul clic.

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Les changements sur l’interface sont les suivants :

  • Un look épuré et raffiné, inspiré par le flat design des tablettes
  • Suppression du menu « Header », mettant l’accent sur Flow ainsi que sur les recommandations éditoriales, les sorties d’albums et les playlists recommandées
  • Un nouveau menu latéral, donnant accès simplement à sa bibliothèque et aux principales fonctionnalités du service
  • Un écran d’accueil personnalisé, contextualisé selon l’heure et le support, avec des recommandations (titres, genres, artistes, playlists et radios) basées sur ses préférences musicales
  • Une interactivité accrue avec Flow ; les utilisateurs peuvent désormais indiquer s’ils aiment, ou pas, des  titres, afin d’affiner les recommandations aglorithmiques

Deezer

Après les Etats-Unis et la France, c’est au tour de la Hollande de voir son marché de la musique enregistrée accélérer sous l’effet du « streaming« . La croissance de ce mode de consommation de la musique affiche une hausse impressionnante de 113,5% de 2012 à 2013. Le marché global (gros hors taxes) s’est élevée à 130,2 millions d’euros en 2013 contre 128,8 millions d’euros l’année précédente. Dans le détail, les ventes sur supports « physiques » pèsent 58,4 % du marché après une chute significative de 19,2%, tandis que le téléchargement peine en pays batave avec une part de marché à seulement 12 % (en baisse de 5,5% d’une année sur l’autre), et que le streaming a plus que doublé en 2013,

En ce début de semaine, Mark Mulligan de Music Industry Blog a publié un billet intéressant. On y découvre une synthèse de la conférence tenue par Simon Wheeler (Beggars) et Benji Rogers (PledgeMusic) lors de l’annuel « Future Music Forum » à Barcelone. Ces derniers pointent du doigt trois aspects fondamentaux du streaming qui risquent d’influencer l’économie de l’industrie musicale pour de nombreuses années :

  • Quel est le rôle du streaming (est-ce un vecteur de marketing ou un canal de vente ?)
  • Quelle sera la répartition des revenus par type d’artiste
  • Comment monétiser la relation artiste-fan à l’ère du streaming

Pour illustrer ses propos, Mark propose un modèle de projection financière prenant en compte la nouvelle répartition des revenus induits par le streaming. Un outil certes statistique mais qui donne déjà matière à réfléchir sur l’avenir du modèle économique lié à la musique en streaming.

Pour lire l’article en Anglais : cliquez ici.