Spotify vient d’annoncer la création de son offre familiale. Il sera désormais possible de cumuler plusieurs comptes sur une même facture, et réaliser des économies au passage : -50% sur chaque compte, jusqu’à 4 comptes supplémentaires. Cela signifie qu’une famille de cinq personnes ne paiera ses abonnements Spotify que 29,99 € par mois et tout cela par paiement unique.

Grâce à ce système, chaque membre de la famille a son propre compte : playlists personnelles, recommandations distinctes et écoute 24h/24. La personnalisation et la recommandation sont en effet des éléments clés des services de streaming. Ils sont souvent cités par les utilisateurs comme argument motivant leur utilisation du streaming. Dans le cas d’un foyer, tout le monde peut donc avoir son compte et bénéficier d’un tarif avantageux.

«C’est l’une des options les plus demandées par nos utilisateurs», a déclaré Ken Parks, Directeur Général Contenus Monde de Spotify. «Avec cette nouvelle offre, nous rendons la découverte de Spotify Premium plus facile que jamais sur mobile, à la maison ou en voyage. »

Informations sur Spotify

Spotify est un service de musique en ligne qui vous permet d’avoir accès à plus de 20 millions de titres à la demande. Notre rêve est de rendre disponible instantanément toute la musique du monde, où et quand vous le voulez. Spotify simplifie votre façon de découvrir, organiser, et partager de la musique avec vos amis, tout en s’assurant que les artistes soient rémunérés équitablement.
Spotify est maintenant disponible dans 58 marchés avec plus de 40 millions d’utilisateurs actifs, et plus de 10 millions d’abonnements payants dans le monde.
Depuis son lancement en Suède en 2008, Spotify a rapporté plus de 1 milliard de dollars aux ayants-droits. Spotify est désormais la seconde plus grande source de revenus dans la musique en ligne pour les labels européens, et le leader mondial de la musique en streaming dans sa catégorie.
* Nombre de morceaux

Ce mercredi, Guillaume Leblanc, Directeur du SNEP participera à une table ronde organisée par la Hadopi dont voici le programme :

« Les participants à la table ronde interviendront à propos des nouvelles pratiques de consommation des internautes sur les plateformes de streaming.
La migration des usages vers le streaming se confirme-t-elle ? Les types de contenus consommés en streaming sont-ils différents de ceux consommés en téléchargement à l’acte ? Pourquoi les smartradios et les playlists semblent-elles s’imposer sur ces plateformes ? Enfin, comment les artistes parviennent-ils à émerger parmi des catalogues de plus de 30 millions de titres et comment les plateformes adaptent-elles leur(s) stratégie(s) d’éditorialisation ?
Le débat pourra ensuite s’orienter sur l’impact qu’ont les réseaux sociaux sur les types de musiques écoutées par les internautes ? Se dirige-t-on vers une uniformisation des contenus consommés ou une personnalisation accrue des écoutes par les internautes, créant une multitude de micro-communautés de consommateurs spécialisés ? Comment les plateformes de diffusion s’adaptent-elles à l’évolution de ces pratiques et comment ces acteurs font-ils évoluer leur modèle d’affaire ? »

Toutes les informations sur le site du MAMA.

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Retrouvez la synthèse de ce débat le lendemain sur www.riffx.fr

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L’UPFI et le SNEP accueillent avec satisfaction l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Paris dans le cadre du contentieux l’opposant à la Spedidam sur la validité de la convention collective de l’édition phonographique.

La Spedidam tentait d’obtenir l’annulation de cette convention, fruit de six années de négociations et signée par l’ensemble des syndicats de producteurs, d’artistes et de salariés. En particulier, la Spedidam tentait de faire croire que l’exploitation des prestations des artistes musiciens devait être autorisée par elle au mépris de la liberté individuelle de ceux qu’elle prétend représenter.

Aux termes d’une décision très motivée, la Cour d’appel de Paris a confirmé l’essentiel de la décision de première instance et a débouté la Spedidam de l’intégralité de ses demandes.

La Cour confirme ainsi que les partenaires sociaux sont légitimes à organiser les conditions dans lesquelles les artistes délivrent – individuellement dans le contrat de travail – aux producteurs l’autorisation d’exploiter leurs prestations.

Guillaume Leblanc déclare : « cet arrêt contredit les fantasmes véhiculés par la Spedidam quant à l’absence de rémunération des artistes musiciens notamment au titre des exploitations sur Internet. En réalité, les producteurs de musique rémunèrent les artistes pour l’ensemble des exploitations autorisées par eux et le font dans les conditions déterminées par la convention collective ».

Jérome Roger ajoute : « ces conditions – tout au contraire de ce que prétend la Spedidam – sont favorables aux artistes musiciens et représentent une avancée considérable pour ces derniers. Grâce à la convention collective, les artistes musiciens perçoivent en effet, outre leurs cachets, des rémunérations complémentaires forfaitaires et proportionnelles. Ce système innovant de rémunération n’a aucun équivalent à travers le monde et représente un effort économique important pour les producteurs de musique ».

Télécharger le Communiqué de Presse au format PDF

 

Contacts

SNEP | 01 47 38 04 04 | Guillaume Leblanc – Directeur Général

UPFI | 01 53 77 66 40 | Jérôme Roger – Directeur Général

Chaque année se tient au moins une conférence au titre provocant comme « La fin de l’industrie musicale ». Ces prophéties fantasmagoriques ne se réalisant jamais, elles ne restent pas moins l’occasion, pour nous, industriels de la musique, d’être à l’écoute des idées provenant d’autres industries.

C’est ainsi que Riyhana Bey, directrice du planning stratégique chez Spike DDB, a pu exprimer quelques conseils utiles dans le cadre du développement de la relation artistes-marques. Ces partenariats, qui existent depuis les débuts de la musique enregistrée, tendent à se démocratiser – nous en parlions en Avril dernier. Ils ne représentent pour le moment qu’un complément de revenus pour les artistes. A l’avenir, les artistes et maisons pourront chercher à développer ce genre de partenariat. Voici donc le point de vue d’une publicitaire sur le métier de la musique à l’ère du numérique :

  • Le comportement de l’artiste est le plus grand frein à une collaboration avec une marque : de nombreux annonceurs se disent frileux à l’idée de s’associer avec un artiste dont l’image peut basculer du jour au lendemain. Ce qui n’empêchera pas une marque d’utiliser la musique d’un artiste.
  • Le « digital » sera toujours plus puissant que le bouche à oreille : Avant, il était possible pour un groupe ou artiste de construire sa fan base « petit à petit », par bouche à oreille. Mais avec la multiplication des canaux numériques – réseaux sociaux en tête – et la facilité avec laquelle le succès y est mesurable, un plan de communication solide et cohérent avec l’artiste s’avère indispensable.
  • Les publicités sont la meilleure exposition pour un artiste : Face à la crise, les maisons de disques ont dû revoir leurs investissements dans tous les domaines, et la publicité directe est l’un d’entre eux. Pourtant, une publicité offre une exposition à laquelle peu de radios ou magazines spécialisés peuvent prétendre.
  • L’industrie du disque n’est pas en train de mourir : « rien d’aussi important à la culture et à l’humanité ne peut disparaitre », dixit Chaka Pilgrim, VP chez Roc Nation. Mais la marge a clairement diminué.

Lire l’article sur Adage.com.

Deezer annonçait ce mercredi 1er octobre le lancement de sa nouvelle interface web. Résolument épurée, elle fonctionne comme une « timeline » que l’on peut faire défiler et découvrir ainsi l’activité éditoriale du site : sorties du moment, recommandations, titrse tendances, sélections Deezer … bref, toutes les recommandations utiles pour découvrir la richesse du catalogue Deezer.

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Ce nouveau look met également en lumière « Flow », la radio intelligente de Deezer. Avec son accroche simple et efficace, « Flow » est une boite de Pandore numérique accessible désormais avec un seul clic.

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Les changements sur l’interface sont les suivants :

  • Un look épuré et raffiné, inspiré par le flat design des tablettes
  • Suppression du menu « Header », mettant l’accent sur Flow ainsi que sur les recommandations éditoriales, les sorties d’albums et les playlists recommandées
  • Un nouveau menu latéral, donnant accès simplement à sa bibliothèque et aux principales fonctionnalités du service
  • Un écran d’accueil personnalisé, contextualisé selon l’heure et le support, avec des recommandations (titres, genres, artistes, playlists et radios) basées sur ses préférences musicales
  • Une interactivité accrue avec Flow ; les utilisateurs peuvent désormais indiquer s’ils aiment, ou pas, des  titres, afin d’affiner les recommandations aglorithmiques

Deezer

Après les Etats-Unis et la France, c’est au tour de la Hollande de voir son marché de la musique enregistrée accélérer sous l’effet du « streaming« . La croissance de ce mode de consommation de la musique affiche une hausse impressionnante de 113,5% de 2012 à 2013. Le marché global (gros hors taxes) s’est élevée à 130,2 millions d’euros en 2013 contre 128,8 millions d’euros l’année précédente. Dans le détail, les ventes sur supports « physiques » pèsent 58,4 % du marché après une chute significative de 19,2%, tandis que le téléchargement peine en pays batave avec une part de marché à seulement 12 % (en baisse de 5,5% d’une année sur l’autre), et que le streaming a plus que doublé en 2013,

En ce début de semaine, Mark Mulligan de Music Industry Blog a publié un billet intéressant. On y découvre une synthèse de la conférence tenue par Simon Wheeler (Beggars) et Benji Rogers (PledgeMusic) lors de l’annuel « Future Music Forum » à Barcelone. Ces derniers pointent du doigt trois aspects fondamentaux du streaming qui risquent d’influencer l’économie de l’industrie musicale pour de nombreuses années :

  • Quel est le rôle du streaming (est-ce un vecteur de marketing ou un canal de vente ?)
  • Quelle sera la répartition des revenus par type d’artiste
  • Comment monétiser la relation artiste-fan à l’ère du streaming

Pour illustrer ses propos, Mark propose un modèle de projection financière prenant en compte la nouvelle répartition des revenus induits par le streaming. Un outil certes statistique mais qui donne déjà matière à réfléchir sur l’avenir du modèle économique lié à la musique en streaming.

Pour lire l’article en Anglais : cliquez ici.

« La dynamique autour du streaming, que l’on sent depuis déjà quelques temps, ne se dément pas. Au premier semestre 2014, il est même devenu le mode de consommation en ligne prépondérant, puisqu’il a représenté 53 % des revenus numériques des maisons de disques, passant pour la première fois devant le téléchargement », déclare à News Tank Guillaume Leblanc, directeur général du SNEP (Syndicat national de l’édition phonographique), soulignant l’importance du lancement d’un classement hebdomadaire des 200 meilleures écoutes de musique en streaming, annoncé le 04/09/2014. « Il nous semblait nécessaire de lancer un classement qui reflète les nouveaux usages en matière de musique numérique, un outil indispensable d’appréciation du marché de la musique enregistrée ».

Le Top Streaming Audio, lancé le 10/09/2014, sera agrégé en octobre avec le Top Téléchargement. Sur quel ratio vous baserez-vous pour convertir les streams en téléchargements ?

Cela n’est pas fixé et doit encore faire l’objet de discussions avec les plateformes de musique en ligne. Toutefois, on peut constater que le ratio adopté en Allemagne, en Grande-Bretagne et, de mémoire, en Italie, est le même : 100 streams pour 1 téléchargement. Ce ratio semble faire autorité mais rien n’est encore acté pour la France. L’important pour nous était de lancer dans un premier temps ce Top Streaming Audio, un classement qui reflète les nouveaux usages en matière de musique numérique, et un outil indispensable d’appréciation du marché de la musique enregistrée.

Quels sont les volumes d’écoute réalisés aujourd’hui par les plateformes de streaming audio en France ?

10 milliards de titres ont été streamés en 2013. Aujourd’hui, on dénombre 7 millions d’utilisateurs de services de streaming audio, dont plus de 2 millions sont abonnés à des offres payantes. La dynamique autour de ce segment de marché, que l’on sent depuis déjà quelques temps, ne se dément pas. Au premier semestre 2014, le streaming est même devenu le mode de consommation en ligne prépondérant, puisqu’il a représenté 54 % des revenus numériques des maisons de disques, passant pour la première fois devant le téléchargement.

Ce Top va-t-il s’ouvrir au streaming vidéo ?

Non, pas pour le moment. Les États-Unis sont actuellement le seul pays dans lequel le streaming vidéo est comptabilisé dans les classements. Il est vrai que la consommation de musique sur YouTube est une réalité indéniable, mais la prochaine étape pour nous est de proposer un classement digital qui agrégera streaming et téléchargement, et qui rendra compte de la consommation de musique en ligne de manière globale.

Article reproduit avec l’aimable autorisation de News Tank Culture http://culture.newstank.fr © 2014 NTC