Un jour de sortie unique pour les nouveautés musicales

#GlobalReleaseDay

A l’issue d’une large consultation internationale ayant rassemblé ces derniers mois les organisations d’artistes, de musiciens, des maisons de disques et des distributeurs de musique, l’IFPI annonce un jour de sortie unique et commun à partir de l’été 2015 pour les nouveautés musicales : le vendredi.

Les sorties d’albums avaient lieu jusqu’à maintenant à des jours différents selon les pays.

Un jour de sortie unique mettra un terme à cette situation disparate, source de frustration pour les consommateurs et permettra aux artistes d’harmoniser leurs actions de promotion sur les réseaux sociaux.

Les distributeurs de musique physique et numérique sont étroitement associés aux producteurs et aux artistes pour réaliser cet objectif commun.

A compter de l’été 2015, les nouveautés singles et albums seront commercialisées le vendredi à 00h01 heure locale de chaque pays.

Guillaume Leblanc, Directeur général du SNEP déclare : «  L’instauration d’un jour de sortie unique à l’échelle mondiale pour les nouveautés musicales, le vendredi, reflète l’ambition d’une industrie musicale qui sait répondre aux attentes des consommateurs de musique ».

Voir le communiqué de l’IFPI

Vous l’avez très certainement remarqué, notre site s’est offert un petit lifting. Au premier abord, les améliorations esthétiques facilitent la navigation sur le site. Un « look and feel » plus en phase avec l’esprit du SNEP et qui reflète notre engagement dans le monde numérique. Mais nous avons également effectué un travail de fond, en améliorant considérablement une fonction clé du site : les tops.

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Nous souhaitions enrichir la présentation des tops en apportant un maximum de données statistiques, indisponibles auparavant, comme la meilleure position ou le temps de présence dans le Top. Ainsi, il est extrêmement facile d’identifier les nouveautés, ou au contraire, les morceaux qui trustent le top pendant de longues périodes.

Il nous semblait également primordial de pouvoir vous diriger vers des plateformes d’achat et d’écoute en streaming. Pour cela, nous nous sommes appuyés sur le savoir-faire de Music Story en matière de métadonnées. Tous les titres sont automatiquement reconnus par le système, qui met à disposition les liens adéquats. Vous pouvez ainsi écouter les artistes du Top sur Deezer, Spotify ou Quobuz en deux clics. Et de la même manière, acheter leurs titres sur iTunes ou Amazon.

Enfin, nous avons intégré un calendrier de navigation à ces classements. Tout l’historique du SNEP est à votre portée. Un capital précieux que le SNEP souhaitait rendre public. C’est maintenant chose faite.

Nous espérons que ces évolutions amélioreront votre expérience du site. N’hésitez pas à nous faire part de votre avis directement sur Twitter ou dans la section « Contact » en bas de page.

Tribune parue le 21 Février 2015 dans Le Monde©

par Bertrand Burgalat (Vice Président du SNEP) et Stéphane Le Tavernier (Président de Sony Music France et du SNEP)

Premiers des industriels de la culture à être touchés par la vague Internet, studios et labels de musique ont su se réinventer

En  2003, Libération titrait  » Le CD bientôt DCD « . Les difficultés auxquelles a été confrontée la musique enregistrée en ont fait le laboratoire de tous les bouleversements qui ont fait vaciller les professions intellectuelles, les services, le commerce. Depuis 2002, elle a perdu plus de 65  % de son chiffre d’affaires, mais elle s’est battue avec ouverture d’esprit et une bonne dose de stoïcisme face aux poncifs et aux préjugés.

En  2003, ce quotidien évoquait  » une industrie qui n’a pas su s’adapter « . Une décennie et quelques plans sociaux plus tard, les salariés licenciés de la presse, de l’édition ou de l’audiovisuel apprécieront. Car la désindustrialisation culturelle a succédé à la désindustrialisation tout court. Il était normal que la musique ouvre le chemin : il n’y a rien de plus immatériel que les ondes sonores.

Grande singularité et impasses

Pourtant les producteurs sont toujours là. Les artistes savent qu’ils font ce que personne ne fait, surtout pas ceux qui les considèrent avec condescendance comme des  » intermédiaires « . La création en studio ne doit pas se réduire à une photographie de la scène. Le théâtre filmé n’est pas le cinéma. La plupart des disques que nous aimons, y compris les moins commerciaux, n’auraient pu être conçus de cette manière, encore moins dans un système de licence globale où tous les moyens d’expression seraient attribués sur dossier.

Quant au  » do it yourself « , il peut engendrer des œuvres d’une grande singularité, mais aussi des impasses. On ne peut pas à la fois demander le respect des conventions collectives et prôner l’économie précaire, défendre le statut des intermittents et encourager la délocalisation des productions.

Les producteurs français, qui perçoivent 10  % des recettes réelles et assurent l’intégralité des dépenses d’investissement, sont les seuls au monde à ne pas partager leurs échecs. Les artistes perçoivent en effet un pourcentage des ventes dès le premier disque vendu, quand les  » royalties  » des contrats anglo-saxons ne s’appliquent qu’une fois les frais de production amortis.

On a tendance à idéaliser ce qu’a été la musique avant Internet, mais il n’a jamais été facile d’en faire et d’en vivre. Le rôle des labels a toujours été de mettre les risques en commun pour permettre à des projets difficiles de se concrétiser grâce au succès des autres.

créer des richesses

Aujourd’hui, le problème est moins de partager des richesses qui s’amenuisent que d’en créer. Le numérique a permis un accès plus facile aux moyens de production et de diffusion, mais l’illusion du tout-gratuit a amplifié les inégalités et concentré le pouvoir entre les mains des bases de données géantes.

Il faut beaucoup de courage aux politiques pour ne pas céder aux appels à la gratuité qui fait le jeu des marchands d’algorithmes au détriment des créateurs, ou à l’exaltation des chauffards du Net. Face aux images d’Epinal, il convient de souligner la complémentarité entre  » gros  » et  » petits  » labels, musiciens et mélomanes.

Les cartes sont sur la table : l’offre légale s’est diversifiée, la musique et la chanson francophones s’exportent et bénéficient, à leur manière, de la dématérialisation des échanges. En  2014 le streaming, cette lecture par flux qui concilie droits des artistes et attentes des auditeurs, a progressé de 34  %. On ne peut pas en dire autant de la musique sur la bande FM ou la TNT, avec des diffuseurs qui trahissent délibérément les engagements qui fondent l’obtention de leurs concessions.  » Les maisons de disques n’ont pas su anticiper les nouveaux enjeux technologiques « , disait-on. Et vous ?

Depuis 1993, le BureauExport accompagne activement la filière musicale française dans le développement de ses artistes à l’international, dans le domaine des musiques actuelles et des musiques classiques.

 

C’est également l’organe qui recueille les informations relatives aux ventes effectuées par des productions françaises à l’export et certifie celles dépassant les seuils définis.

 

En 2014, le BureauExport a connu une année de transition en fusionnant avec  Francophonie diffusion et devrait renforcer dès 2015 le dispositif d’aides à l’export proposé aux professionnels de la filière musicale française.

 

L’ensemble des actions du BureauExport et de ces certifications sont disponibles dans le rapport d’activité qui vient d’être publié.

 

Télécharger le Rapport d’activité 2014 du BureauExport

Une culture vivante est une culture qui s’exporte. C’est en faisant de cette évidence un leitmotiv que le BureauExport développe et défend la production française par-delà nos frontières. Et en 2014, 22 disques ont été certifiés à l’export, dont 1/3 interprétés en Français. Ce succès commercial prouve une fois de plus l’importance de la musique dans le rayonnement culturel de la France. Une année faite de succès – comme David Guetta dont 3 singles (Warner Music) sont certifiés , de découvertes – comme l’album d’Indila (Universal Music France) certifié platine – et de confirmation – on pense notamment à Patrick Bruel dont l’album « Lequel De Nous » (Sony Music France) est certifié Or.

Fidèle à sa mission, le BureauExport vient de publier une vidéo retraçant les succès de cette année et qui montre parfaitement la vivacité et la diversité de la création musicale française, tous styles confondus.

Une vidéo à partager sans modération !

 

Certifications 2014

C’est officiel : toutes les certifications de l’année 2014 sont en ligne. Vous pouvez les consulter dans notre nouvelle base de données.

– 130 Albums certifiés (vs 154 en 2013)
– 14 Singles (vs 23 en 2013)
– 11 Vidéos (vs 14 en 2013)

La baisse de certifications Singles et Albums peut être imputée au basculement des usages vers le streaming. En effet, ce mode d’écoute n’est pas encore pris en compte dans les certifications mais le sera au cours de l’année 2015.

Six albums ont été certifié « Diamants », dont 5 francophones. Une année exceptionnelle pour la production locale donc, puisque 100% du Top 10 Albums est francophone. On notera également la présence exceptionnelle de 2 premiers albums, tous deux certifiés « Diamant » sur une période inférieure à un an (10 mois pour Indila et 4 mois pour Kendji Girac).

Retrouvez toutes les certifications en cliquant ci dessous, ou en utilisant la fonction « Rechercher » de notre base de données :

Les Seuils

Singles

  • Singles or : 75 000 exemplaires
  • Singles platine : 150 000 exemplaires
  • Singles diamant : 250 000 exemplaires

Albums

  • Albums or : 50 000 exemplaires
  • Albums platine : 100 000 exemplaires
  • Albums double platine : 200 000 exemplaires
  • Albums triple platine : 300 000 exemplaires
  • Albums diamant : 500 000 exemplaires

Vidéos

  • Vidéos or : 7 500 exemplaires
  • Vidéos platine : 15 000 exemplaires
  • Vidéos double platine : 30 000 exemplaires
  • Vidéos triple platine : 45 000 exemplaires
  • Vidéos diamant : 60 000 exemplaires
L’année musicale qui vient de s’achever a été intense pour les artistes ‘made in France’ à l’international. Venant de tous les horizons musicaux, ils ont été nombreux en 2014 à aller à la rencontre de nouveaux publics et à défrayer la chronique loin de l’hexagone.
Le Bureauexport vient de publier un document reprenant le palmarès des diffusions francophones à l’étranger.

 

Erratum – Top 5 Titres 2014

Vendredi dernier, nous vous dévoilions en exclusivité les cinq premiers éléments du Top Albums et Titres de l’année 2014. Malheureusement, une légère erreur s’était glissée dans le Top titres, nous amenant à publier la version définitive aujourd’hui.

Veuillez nous excuse pour cette erreur indépendante de notre volonté.

L’ensemble du Top sera dévoilé lors de notre conférence de presse annuelle du 3 Février prochain.

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