Le SNEP a activement collaboré à la mission de médiation confiée par la ministre de la Culture et de la Communication à Marc Schwartz, sur l’exploitation numérique de la musique. Avec la conclusion de cet accord, les partenaires de la filière musicale témoignent de leur esprit de responsabilité. Le SNEP remercie à ce titre la ministre d’avoir favorisé le dialogue entre les professionnels de la musique.

Dans un contexte où le marché de la musique se restructure autour de nouveaux usages et notamment  du streaming, il est capital d’accompagner cette évolution rapide par une régulation souple et adaptée, reposant sur une étroite collaboration de tous les acteurs de  la chaîne de la création.

La signature de cet accord entre les producteurs de musique, les artistes, les plateformes de musique en ligne, les auteurs, compositeurs, éditeurs, les managers, les plateformes de musique en ligne, les distributeurs numériques, producteurs de spectacle et le Gouvernement, constitue en ce sens une étape positive en faveur d’un développement pérenne de la filière musicale dans son ensemble.

Soucieux d’accompagner au mieux les artistes dans ce nouvel environnement numérique,  les producteurs réaffirment notamment leur attachement à une meilleure compréhension de leurs rémunérations. Le partage de la valeur créée par les exploitations numériques fait l’objet d’engagements précis, et donne la priorité aux discussions entre partenaires sociaux dans le cadre de la convention collective de l’édition phonographique.

De même, afin de contribuer au développement du marché et favoriser l’émergence de nouvelles start up de la musique, le SNEP s’est engagé à pérenniser les bonnes pratiques avec les plateformes de musique en ligne, tout spécialement au bénéfice des PME.

En outre, la création d’un fonds de soutien à l’emploi des musiciens par les plus petites structures de production phonographique illustrent la volonté des producteurs de renforcer la dynamique des projets artistiques à tous les échelons.

Au-delà des engagements entre partenaires de la filière, cet accord Schwartz affirme avec force le soutien des pouvoirs publics en faveur de sujets d’intérêt général.

L’engagement du Gouvernement de poursuivre son action en faveur de la défense du droit d’auteur et droits voisins et de la correction du transfert de valeur par une nécessaire clarification du statut de l’hébergeur au niveau européen constitue un enjeu majeur pour la création musicale.

Enfin, cet accord est un relais précieux dans le combat que nous menons tous en faveur de l’exposition des artistes dans les médias et à l’international.

Contact : Guillaume Leblanc  – Tel : 01 47 38 04 04

Email : guillaume.leblanc@snepmusique.com

 

La radio joue un rôle essentiel pour les auteurs, les compositeurs, les artistes, les producteurs et plus largement la vitalité de la musique. Depuis plus de vingt ans, l’efficacité des quotas n’est plus à démontrer. À l’ère numérique, elle reste la première source de découverte des artistes pour le public et représente un moyen unique d’exposer les chansons françaises dans leur grande diversité. Elle permet au public de découvrir et d’apprécier de jeunes talents. Les radios privées, qui occupent les fréquences publiques, ont le devoir de faire vivre la musique dans toute sa diversité.

Alors que plus de 6000 nouveaux titres francophones sont produits annuellement et que les radios reçoivent un flux constant de nouveautés qui leur sont proposées – 1200 titres francophones chaque année, soit 40% du total des envois radios -, la francophonie est aujourd’hui de moins en moins audible sur les ondes, et notamment sur les « réseaux jeunes ».

Cependant, pour réaliser leurs « obligations légales », les radios se limitent à diffuser en boucle une petite poignée de titres. Le constat est affligeant : 10 titres représentent à eux seuls 75% des diffusions de nouveautés francophones. Entre 2007 et 2014, les programmations francophones chutent de 24%, soit 228 titres en moins ! Pour les créateurs et les artistes, c’est la double peine : moins d’exposition, moins de diversité. Et pour le public, c’est une vraie déception : 70% des 15-34 ans pensent que la programmation n’est pas assez diversifiée.

Il y a quelques jours, dans le cadre de la loi Liberté et Création, les parlementaires de la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée nationale ont adopté un amendement assurant une plus grande diversité dans l’exposition musicale à la radio et ont voté un contrôle renforcé du Parlement sur l’action du CSA pour faire respecter les dispositions relatives à la diffusion de chanson française.

C’est une avancée capitale pour la création musicale qui n’entrave en rien la liberté éditoriale des radios mais ouvre la porte de leur programmation à 2 nouveaux titres par mois.

Au nom de la diversité culturelle, de la chanson française dans toutes ses expressions  (rap, musique urbaine, électro, chanson rock, pop…), nous, auteurs, compositeurs, artistes, producteurs appelons de tous nos vœux la validation de ces amendements en séance publique.

Contacts Presse

ADAMI / Société civile pour l’Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes

Benjamin Sauzay : 01 44 63 10 12

CSDEM / Chambre Syndicale de l’Édition Musicale

Angélique Dascier : 01 48 74 09 29

GAM / Guilde des Artistes de la Musique

Suzanne Combo : 09 70 26 12 35

PRODISS / Syndicat national des Producteurs, Diffuseurs et Salles de Spectacles

Aline Renet : 01 42 65 73 17

SACEM / Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique

Elisabeth Anselin : 01 47 15 45 32 – 06 07 35 67 91

SFA / Syndicat Français des Artistes-interprètes

01 53 25 09 09

SNAC / Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs

Emmanuel de Rengervé : 01 48 74 96 30

SNAM / Union Nationale des Syndicats d’Artistes Musiciens

Marc Slyper : 06 07 61 51 69

SNEP / Syndicat National de l’Edition Phonographique

Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

UCMF/ Union des Compositeurs de Musiques de Films

Patrick Sigwalt : 06 26 82 25 26

UNAC / Union Nationale des Auteurs et Compositeurs

Dominique Pankratoff : 01 30 56 51 40

Rapport inRapport intermédiaire sur le signalement des œuvres introuvables (Hadopi / 14 sept 2015)termédiaire sur le signalement des œuvres introuvables (Hadopi / 14 sept 2015)

 Rapport intermédiaire sur le signalement des œuvres introuvables (Hadopi / 14 sept 2015)

Le streaming confirme ses bonnes performances sur le marché français de la musique

A fin juillet 2015, le marché du streaming en progression de 43%, réalise les deux tiers des revenus numériques et 28% du marché global. Les revenus issus du streaming représentent désormais la moitié du chiffre d’affaires des ventes physiques en France. Le streaming par abonnement, moteur de croissance de la musique enregistrée: C’est le modèle de l’abonnement qui porte cette dynamique avec une croissance de 66% alors que ceux du modèle financé par la publicité sont en légère baisse (-2%). Aujourd’hui, les abonnements représentent 76% des revenus du streaming, soit plus de la moitié des revenus numériques et 22% de l’ensemble du marché.La part des abonnements au sein du chiffre d’affaires a donc doublé en un an : 22% à fin juillet 2015 contre 12% à fin juillet 2014.

Les revenus issus de l’exploitation numérique représentent 43% du marché total (35% à fin juillet 2014)

Télécharger les dossier complet au format PDF

 

Economie de la Production Musicale – Edition 2015

L’édition 2015 de « l’économie de la production musicale » est disponible !

Découvrez la  synthèse des chiffres du marché de la musique enregistrée, en France et dans le monde, enrichie des données inédites sur la consommation et la distribution de musique physique et numérique, les meilleures ventes, les meilleures diffusions, les certifications.

1ere de couv Guide Eco 2015

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L’Economie de la Production Musicale – Edition 2015

Sommaire

Chapître 1 : Le marché français en 2014

Chapître 2 : Produire en France et en français

Chapître 3 : Le marché mondial en 2014

Chapître 4 : La consommation de musique

Chapître 5 : Musique et médias

Chapître 6 : Les acteurs de la distribution de la musique

Chapître 7 : Les artistes qui ont marqué l’année 2014

Nous reviendrons au Bataclan

Les producteurs de musique et toute l’équipe du SNEP s’associent à la douleur des familles et proches des victimes des attentats criminels de vendredi soir. Ils rendent tout particulièrement hommage à celles et ceux qui ont perdu la vie au Bataclan, en travaillant pour la musique, en faisant leur métier et en vivant leur passion. Ils apportent leur sincère soutien à leurs collègues et amis de Mercury et d’Universal,  aux équipes du Bataclan,  d’Alias productions, de Nous Prod, et d’Astérios spectacles .

Notre famille de la musique est endeuillée, mais solidaire et unie dans l’épreuve.

Les producteurs de musique sont aux côtés de leurs partenaires du spectacle vivant et de tous les créateurs qui portent et porteront encore à travers leurs œuvres, l’essence même de la liberté d’expression, à laquelle nous ne renoncerons pas.

Nous reviendrons au Bataclan.

Nouvelle étape du plan d’action de Fleur Pellerin contre la contrefaçon en ligne

Les producteurs de musique membres du SNEP se félicitent de l’annonce mardi 14 avril par le ministère de la Culture et de la Communication, d’une mission en vue de la signature d’une charte de bonnes pratiques entre les fournisseurs de services de paiement et les ayants-droit.

Ce nouveau dispositif doit permettre d’assécher les revenus d’un grand nombre de sites Internet qui mettent à disposition des contenus de manière illicite contre paiement par les utilisateurs.

Ce travail va utilement compléter la signature de la  « charte des bonnes pratiques dans la publicité pour le respect du droit d’auteur et des droits voisins », signée il y a à peine un mois.

Le SNEP salue la diligence avec laquelle le processus engagé par la Ministre de la culture et de la communication se poursuit, pour prémunir l’offre légale de musique en ligne de la concurrence déloyale de ces acteurs contrefaisants.

Contact SNEP:

Guillaume Leblanc   : 01 47 38 04 04 guillaume.leblanc@snepmusique.com / @snep

Les Victoires de la Musique seront diffusées le 13 Février prochain. Découvrez l’ensemble des artistes nommés.

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NOMINATIONS DES 30èmes VICTOIRES DE LA MUSIQUE

Par Ordre Alphabétique

Artiste Masculin

CALOGERO

Julien DORÉ

Johnny HALLYDAY

Artiste FémininE

BRIGITTE

CHRISTINE AND THE QUEENS

THE DØ

ALBUM RéVéLATION

« Idées blanches » – VIANNEY

« Mini World » – INDILA

« Piano ombre » – FRANCOIS & The ATLAS MOUNTAINS

RéVéLATION SCèNE

ALB

Benjamin CLEMENTINE

FÉLOCHE

ALBUM DE CHANSONS

« Alain Souchon & Laurent Voulzy » – Alain SOUCHON & Laurent VOULZY

« Chaleur humaine » – CHRISTINE AND THE QUEENS

« Les feux d’artifice  » – CALOGERO

ALBUM ROCK

« Little Armageddon  » – SKIP THE USE

« Shake, shook, shaken  » – THE DØ

« The white pixel ape » – SHAKAPONK

ALBUM DE MUSIQUES URBAINES

« Cosmopolitanie » – SOPRANO

« Je suis en vie » – AKHENATON

« Les yeux plus gros que le monde » – BLACK M

ALBUM DE MUSIQUES DU MONDE

« Bed of stone » – ASA

« Dernier appel » – Tiken Jah FAKOLY

« Rivière noire » – RIVIERE NOIRE

ALBUM DE MUSIQUES éLECTRONIQUES OU DANCE

« Complètement fou » – YELLE

« Ghost surfer » – CASCADEUR

« Listen » – David GUETTA

CHANSON ORIGINALE

« Derrière les mots » – Alain SOUCHON & Laurent VOULZY – Auteur : Alain SOUCHON – Compositeur : Laurent VOULZY

 « Saint Claude » – CHRISTINE AND THE QUEENS – Auteur/Compositeur : CHRISTINE AND THE QUEENS

« Sur ma route » – BLACK M – Auteur : BLACK M – Compositeur : SKALPOVICH

« Un jour au mauvais endroit » – CALOGERO – Auteur : Marie BASTIDE – Compositeur : CALOGERO

SPECTACLE MUSICAL/TOURNÉE/ CONCERT

Jean-Louis AUBERT – « Aubert chante Houellebecq » au palais des Congrès, au Théâtre du Châtelet et en tournée

Production : BACKLINE

CHRISTINE AND THE QUEENS à la Gaîté lyrique, à la Cigale et en tournée

Production : CORIDA

STROMAE – « Racine carrée tour » au Zénith, à Bercy et en tournée

Production : MOSAERT/AUGURI PRODUCTIONS

VIDÉO-CLIP

« Dernière danse » – INDILA – Réalisateur : Sylvain BRESSOLLETTE

« Despair, hangover & Ecstasy » – THE DØ – Réalisateurs : Noël PAUL & Stefan MOORE

« Saint Claude » – CHRISTINE AND THE QUEENS – Réalisateurs : JACK

Artists and Record Companies Need A Fair Digital Marketplace

Frances Moore, chief executive, IFPI

There has been much debate recently around the payments that artists receive when their music is played on streaming services. Critics have argued that artists are receiving less money than they did a decade ago in royalty payments. This is sadly true, but it needs to be placed in the context of a decline in the value of the recorded music industry of more than one-third over that period.

IFPI wanted to bring some data to the debate and undertook research – independently verified by BDO LLP – to better understand what is going on. It found that record producers have actually safeguarded artists’ incomes as best they can as they have rebuilt their businesses for the digital age.

IFPI found that while payments to artists have declined over the past five years, the decline was substantially smaller than the reduction in corresponding sales revenue. This means that artist remuneration has actually increased as a proportion of record companies’ revenues in the last five years.

The IFPI research covered payments to locally signed artists by record companies in 18 markets worldwide. It found that industry revenues in those countries declined by 17 per cent over from 2009 to 2014, while corresponding payments to artists declined by only 6 per cent. That meant the proportion of record companies’ revenues paid to local artists in those markets increased by 13 per cent over five years.

The issue is not that artists are getting lower royalty payments from digital services – they are not – but that the overall recorded music market has shrunk, which means smaller revenues for all involved.

Record producers have been anything but complacent in the face of this situation. The industry has reinvented its business models and licensed more than 40 million tracks to over 450 digital music services worldwide.

Subscription services are today the fastest growing sector of the digital business, and where these are most successful, artists are benefitting. In Sweden, where paid subscription predominates, local artists have seen payments increase by 111 per cent while corresponding record producers’ income increased by 47 per cent. A revived market is seeing payment to artists increase in absolute terms.

Second, the true value of the record company as the primary investor in artists remains too often forgotten. Record companies have maintained their vital role of upfront investment in artists. And, contrary to what some suggest, these costs have not significantly diminished in the digital age.

According to IFPI’s public data, the proportion of record companies’ income invested in A&R and marketing slipped marginally from 28 to 27 per cent between 2008 and 2013. Despite the pressure on their income, record companies have ring fenced the proportion of their revenue they spend on discovering, nurturing and promoting artists.

No other player takes the financial risk that record producers do in backing new artistic talent. In a fiercely competitive market, where the majority of recordings do not prove to be commercially successful, their investment is essential to help performers cut through to a mass audience. That is why most unsigned artists – 70 per cent in the latest survey we published – want a record deal.

Some have quoted a figure of 50 per cent of revenues from streaming services ending up with record companies, but this takes no account of the record companies’ costs. The figures quoted from French recording industry body SNEP show that after costs the producers’ share is less than that of the artists.

It is true however that artists and record producers are not being paid fairly for the use of their music. This is because user upload platforms, such as SoundCloud and YouTube, are taking advantage of exemptions from copyright laws that simply should not apply to them.

Laws that were designed to exempt passive intermediaries from liability in the early days of the internet – so-called “safe harbours” – should never be allowed to exempt active digital music services from having to fairly negotiate licences with rights holders. There should be clarification of the application of “safe harbours” to make it explicit that services that distribute and monetise music do not benefit from them.

Aside from piracy, this “value gap” is the biggest single issue affecting artists’ and producers’ income today.
The music industry has changed beyond recognition in the last decade, responding to the transformation in the way that consumers access music. However, getting a fair value for our music remains the greatest challenge facing us all.

For further information please contact

Adrian Strain or Alex Jacob, IFPI
Email: adrian.strain@ifpi.org / alex.jacob@ifpi.org

Tel: +44 (0)20 7878 7939 / 7940

Les résultats du premier semestre 2015 confirment l’engouement des français pour l’usage du streaming. Le succès de ce nouveau mode de consommation de la musique qui permet d’accéder à plus de 30 millions de titres, de composer et de partager ses playlists, se traduit par une progression spectaculaire des écoutes : 7,5 milliards de streams pour les 6 premiers mois de l’année, soit une hausse de 36% par rapport à la même période en 2014.

Chaque semaine, en moyenne, 288 millions de titres sont écoutés sur les plateformes de streaming audio. 

Le TOP streaming, créé en septembre dernier, est le premier indicateur de cette évolution de la consommation de musique en ligne :

 Ce classement des 200 meilleures écoutes hebdomadaires a cumulé 1,2 milliard de streams au cours du premier semestre 2015.

 Les volumes du top 200 sont passés de 41 millions d’écoutes hebdomadaires pour la première semaine de janvier à 55 millions pour la dernière semaine de juin.

TOP 10 des titres en streaming

3 titres ont généré plus de 20 millions de streams au cours du 1ersemestre et 26 titres ont dépassé les 10 millions de streams.

Cheerleader (Omi), prend la tête de ce classement semestriel des titres les plus écoutés avec 26,5 millions d’écoutes.

10 titres streaming du 1 01 au 30 6 2015

 Pour Guillaume LEBLANC, Directeur général du SNEP,  « écouter de la musique en streaming devient un réflexe de plus en plus naturel pour les Français; L’arrivée, ces dernières semaines, de nouvelles offres d’abonnement, va permettre d’accroitre encore cette belle dynamique. »

Contact : Guillaume Leblanc  – Tel : 01 47 38 04 04   –   Email : guillaume.leblanc@snepmusique.com