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LES CHIFFRES CLES DE LA SCPP EN 2015
(Chiffres provisoires)
1. PERCEPTIONS
Les perceptions totales de la SCPP devraient être de 78,5 M€ euros en 2015, soit un montant équivalent à celui des perceptions totales de 2014 (78,2M€). Cette stabilité correspond à des éléments multiples affectant les perceptions de la SCPP : une baisse de 5% des perceptions des perceptions au titre de la diffusion des vidéomusiques, une baisse de 9% de la rémunération équitable, en raison principalement de reversements de perceptions d’années antérieures à la SPPF, une hausse de 19% de la rémunération pour copie privée, en raison de régularisations très importantes de certains redevables.
2. REPARTITIONS
82,9 millions d’euros ont été mis en répartition en 2015, soit un montant en progression de 4,5% par rapport à celui de 2014 (79,7 millions d’euros), principalement en raison de la mise en répartition en 2015 de régularisations exceptionnelles de rémunération pour copie privée perçues en 2015 au titre de 2014.
3. PRODUITS FINANCIERS
La SCPP a distribué l’intégralité de ses produits financiers de 2015 à ses ayants droit, soit 230 K€.
4. COUT DE LA GESTION
Le coût de la gestion, représentant le total des charges par rapport aux perceptions courantes de droits, sans imputation de produits financiers et sans prélèvement sur des réserves, qui constitue le seul critère fiable pour apprécier la gestion d’une SPRD, est quasi-stable cette année. Il devrait être en 2015 de 8 %, un taux parmi les plus faibles en Europe.
5. AIDES
La SCPP a disposé à ce titre en 2015 d’un montant total de 14 941 246 euros. Durant l’exercice 2015, la Commission des aides s’est réunie 11 fois pour étudier 974 dossiers de demande de subvention (965 en 2014). Le Conseil d’Administration a accordé, sur proposition de la Commission, 826 subventions (822 en 2014) pour un montant de 12 612 250 €, 84 % des demandes ayant reçu une réponse positive.
Durant l’exercice 2015, la SCPP a conclu 23 conventions avec des salles de spectacles permettant de subventionner 166 « show-cases » (188 en 2014). 14 organismes ont bénéficié d’une subvention de la SCPP :
– au titre du Spectacles/Projets Spéciaux : pour la quatrième année consécutive (et pour certains depuis plus longtemps), Les Victoires de la Musique (cérémonie 2016), le Calif (5ème et 6ème édition), pour la troisième année, le Festival au Fil des Voix (9ème édition), et pour la première année, le Mama (édition 2015).
– au titre de la Formation (depuis plus de quatre ans) : le Fair, Le Studio des Variétés, Voix du Sud, ACP-La Manufacture Chanson et pour la troisième année, LKF & Partenaires.
– en tant qu’organismes (depuis plus de quatre ans) : Zone Franche, le FCM, l’Association Tous Pour la Musique (TPLM) et pour la première année le CNV (fonds d’urgence au spectacle vivant).
Par ailleurs, 1 495 761 € ont été consacrés à des actions de défense des droits.
LES PRIORITES DE LA SCPP EN 2016
1.Fonctionnement normal de la Commission de la rémunération pour copie privée
La commission de la rémunération pour copie privée, renommée le 18 novembre 2015, doit de réunir régulièrement en 2016, pour effectuer de nouvelles études d’usages sur des supports déjà assujettis comme sur des supports susceptibles de l’être. Ces études d’usages pourraient être suivies, si nécessaire, par l’adoption de nouveaux barèmes pour les supports étudiés. Compte tenu du renouvellement d’un nombre significatif de représentants des organismes membres, une journée de séminaire d’information sur la rémunération pour copie privée est prévu le 2 février 2016 pour les membres de la Commission (état du marché des supports assujettis , état des perceptions de Copie France, état des exonérations à des fins professionnelles, explicitation de la méthode de détermination des barèmes utilisée en décembre 2012).
2.Renouvellement de la Commission de la rémunération équitable
La Commission de la rémunération équitable (comme d’ailleurs celle de la copie privée) est nommée pour une durée de 3 ans. La précédente Commission aurait dû être renouvelée en février 2012. Elle ne l’a pas été, ce qui n’a pas permis à la Commission de poursuivre le programme de travail qu’elle s’était fixé. Celui-ci consistait, à valeur économique égale, à adopter des barèmes autonomes pour les secteurs des lieux sonorisés qui sont encore exprimés en pourcentage du droit d’auteur, et pour lesquels la rémunération des titulaires de droits voisins dépend des accords conclus par la SACEM, ce qui est une situation anormale.
Or, en ce qui concerne cette Commission, aucun membre n’en a jamais démissionné et les dernières décisions de la Commission relatives aux lieux sonorisés n’ont fait l’objet d’aucun recours.
Rien ne s’oppose donc à la prorogation de cette Commission et il appartient au Gouvernement de procéder également sans délai aux formalités nécessaires.
3.Maintien d’un régime juridique viable pour la création phonographique en France
Les producteurs phonographiques ont plusieurs fois eu à faire face à des demandes de modification du régime juridique sous lequel ils produisent et exploitent les phonogrammes. Avant les missions LESCURE et PHELINE, la mission Hoog avait déjà recommandé l’extension de la licence légale au webcasting et la mise en place d’une gestion collective obligatoire pour les exploitations en ligne. Après près d’un an de discussions, ces recommandations avaient été abandonnées. Pour des raisons simples : rien ne les justifiaient et elles ne réglaient aucun des problèmes auxquels elles étaient censées apporter des réponses. La situation n’a pas changé aujourd’hui et il est regrettable que le Gouvernement ait cru devoir faire adopter à l’Assemblée Nationale en première lecture un amendement étendant la licence légale au webcasting.
En effet :
Rien ne justifie l’expropriation des droits de propriété des producteurs de phonogrammes que constituerait l’extension de la licence légale au webcasting. Cette exploitation est déjà gérée collectivement par les producteurs, les tarifs des sociétés civiles ont été acceptés par l’ensemble des syndicats de webradios, que ce soit l’ESML pour les webcasters commerciaux ou les organisations de webradios associatives pour les webradios non commerciales.
Il n’existe aucun contentieux entre les SPRD de producteurs et des webradios.
Cette activité génère des revenus proportionnels tant pour les artistes principaux que pour les artistes musiciens, dont le montant est en phase avec l’économie actuelle de la production phonographique française.
Enfin, on rappellera, à ceux qui évoquent la neutralité technologique pour justifier cette extension, que rien n’interdit de la mettre en œuvre en étendant le régime de droits exclusifs à la radiodiffusion traditionnelle.
Par ailleurs, rien ne justifie l’intervention des sociétés d’artistes dans le versement des redevances dues par les producteurs phonographiques aux artistes principaux. Cela fait plus d’un siècle que les producteurs phonographiques versent des redevances aux artistes interprètes principaux sans que les tribunaux soient régulièrement saisis de plaintes d’artistes interprètes pour défaut de versement de redevances par leur producteur. Cette disposition a été écartée en première lecture à l’Assemblée Nationale du fait notamment des accords SCHWARTZ et il est important qu’elle ne réapparaisse pas au cours du débat parlementaire.
Le fait que les producteurs aient désormais à rendre compte à leurs artistes des nombreuses exploitations en ligne dont leurs interprétations font l’objet n’a pas changé cette situation.
L’étude EY réalisée à la demande du SNEP en 2013 a permis de démontrer ce que nous affirmions depuis plusieurs années, c’est-à-dire que la nouvelle production phonographique française est déficitaire et qu’il n’y a donc pas de problème de partage de valeur entre les artistes interprètes et les producteurs.
Le texte de la loi Liberté de la création, Architecture et Patrimoine adopté en première lecture par l’Assemblée Nationale, doit être amélioré lors de son examen en première lecture par le Sénat :
– Par des précisions rédactionnelles de certaines dispositions qui ne posent pas de problème de fond, mais pour lesquelles il existe des difficultés d’application pratique, du fait de leur rédaction actuelle
– Par la suppression de l’extension de la licence légale au webcasting
– Par la suppression du Médiateur de la Musique ou, à défaut, la réduction de son champ d’intervention et des parties à même de le saisir, car, dans la rédaction actuelle du texte, la création de ce Médiateur de la Musique revient à mettre sous tutelle l’ensemble du secteur de la production phonographique, alors que rien ne le justifie.
La SCPP espère que le Sénat saura prendre en compte les préoccupations de la production phonographique vis-à-vis de ce texte.
***
Bowie c’est le roi MAYA de Raymond Loewy : Most Advanced Yet Acceptable. C’est la musique pop à son plus haut niveau d’exigence artistique et de clarté. Ce sont des ondes étranges qui se faufilent jusqu’aux stands de tir des fêtes foraines. Il y a toujours un accord inattendu mais ça ne se remarque pas, tout est fluide et concis, il ne cherche pas à étaler sa sophistication : il n’est pas narcissique.
Bowie c’est un passeur qui ne vole jamais. Personne n’a autant revendiqué et fait partager ses influences, ses admirations, ses engouements, sans jamais chercher à les imiter. Comme si le simple fait de les exposer le déliait de tout maniérisme. Là où d’autres copient servilement tout en escamotant le modèle, Bowie transcende, toujours très loin du point de départ. C’est l’anti-vampire.
Bowie c’est un producteur premier de cordée qui tire tout le monde vers le haut, c’est le costume au service de la théâtralité et pas des marques, c’est le spectacle intégral, c’est… il n’y a personne d’autre dont j’aimerais autant être l’ami. Avec la maturité son absence de négativité me pèse un peu, il lui arrive d’adouber des gens qui n’arrivent pas à ses orteils. Mais ses défauts me vont. C’est ça l’amitié, non? Je suis son ami.
Bertrand Burgalat
(le 7 janvier 2015, pour le livre David Bowie ouvre le chien de Jérôme Soligny)
Artiste libre et sans limite, inventeur des sons et des images, créateur éternellement inspiré.
A voir
Une journée spéciale sur D17 ce lundi 11 janvier http://ow.ly/WT3jn
L’homme aux cent visages sera rediffusé demain à 22h55 sur France 4
A lire
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#AccordSchwartz
#Rémunérationartistes
Moins de trois mois après la signature de l’accord Schwartz dont l’un des volets essentiels portait sur la rémunération des artistes, les producteurs de musique ont conclu le 21 décembre dernier deux accords collectifs clés avec les représentants des salariés, artistes, techniciens et permanents du secteur, en vue d’améliorer leurs revenus.
A cette occasion, le SNEP et l’UPFI saluent la voie du dialogue social, encouragée par la Ministre de la Culture et de la Communication, notamment dans le projet de Loi relatif à la liberté de création.
Quelles sont les avancées de ces accords ?
D’une part, les partenaires sociaux ont convenu d’augmenter de 1,5% les rémunérations minimales des artistes mais aussi celles des techniciens et salariés permanents du secteur. Les producteurs consentent ainsi un effort significatif dans un contexte d’inflation nulle sur les 12 derniers mois (chiffres INSEE novembre 2015).
D’autre part, un accord a été trouvé pour débloquer des droits à revenir aux artistes musiciens, en application de la convention collective signée en 2008. Celle-ci prévoit en effet le versement à leur bénéfice de rémunérations proportionnelles aux exploitations gérées collectivement : diffusion de clips à la télévision, webcasting, attentes téléphoniques, etc.
Une part significative de ces sommes était en effet gelée du fait des sociétés civiles d’artistes, qui refusent d’appliquer la convention en question, estimant que ces rémunérations n’ont pas d’intérêt pour leurs membres, alors qu’elles n’ont pas d’équivalent ailleurs dans le monde.
Paradoxalement, les sociétés de gestion collective d’artistes rejettent la gestion collective volontaire.
Les partenaires sociaux ont donc décidé de confier la gestion collective de ces sommes à la SCPP et à la SPPF, les sociétés civiles de producteurs, jusqu’à fin 2018.
A ce stade, ce sont ainsi plus de 2.25 millions d’euros qui ont été ou vont être versés aux artistes musiciens. Ce chiffre dépassera les 3 millions d’euros lorsque tous les musiciens concernés auront été identifiés et a naturellement vocation à croître au fil des exploitations.
Ces sommes s’ajoutent aux 2 millions d’euros que la SCPP et la SPPF avaient d’ores et déjà la charge de répartir aux musiciens au titre des exploitations antérieures à l’entrée en vigueur de la convention collective. A cet égard, pour faciliter les reversements des différentes rémunérations supplémentaires, les producteurs de musique invitent les artistes musiciens ayant participé à des enregistrements de phonogrammes à se faire connaître sur la plateforme dédiée https://musiciens.lascpa.org/.
Au-delà de ces premières avancées, les producteurs restent mobilisés aux côtés des partenaires sociaux pour la mise en œuvre rapide de l’ensemble des engagements de l’accord Schwartz.
Contacts
SNEP – Guillaume LEBLANC : 01 47 38 04 04
UPFI – Jérôme ROGER : 01 53 77 66 40
A l’issue du 1er comité de pilotage du protocole d’accord « Pour un développement de la musique en ligne » présidé par la Ministre de la Culture et de la Communication Fleur Pellerin, la filière musicale marque sa détermination à faire vivre pleinement cet accord, en engageant sa concrétisation et notamment l’ouverture des négociations nécessaires.
Dès à présent et au cours des prochaines semaines, les partenaires vont s’attacher à :
- Coopérer à la réalisation d’une étude d’évaluation de la répartition des rémunérations entre producteurs phonographiques et interprètes, confiée au cabinet Bearing Point ,
- Les partenaires sociaux ont adressé une lettre à Mme la Ministre du Travail et à Mme la Ministre de la Culture et de la Communication pour demander la convocation d’une commission mixte paritaire afin de « tirer un bilan précis de l’application de la Convention collective nationale de l’édition phonographique, d’y apporter toutes modifications pour améliorer son applicabilité et de mettre en œuvre, pour la part revenant aux partenaires sociaux du secteur de l’édition phonographique, les dispositions du protocole d’accord «Pour un développement équitable de la musique en ligne» signé le 2 octobre dernier. Il s’agira notamment de soumettre à la négociation collective certaines dispositions de l’objectif n° 5, conformément à l’article 5.9 du protocole d’accord, et le point 6.2.». Il s’agit de préciser et d’améliorer encore la convention qui est déjà un accord unique en Europe et dans le monde ;
- Travailler ensemble, dans le cadre d’un groupe de travail dédié, à la mise en œuvre des outils nécessaires à l’amélioration de la transparence. Cette mise en œuvre est indispensable pour permettre aux artistes de mieux comprendre leur rémunération, et ainsi leur garantir un partage approprié de la valeur totale générée par leur travail et collectée, pour eux, par leurs labels ou leurs sociétés de gestion de droits ;
- Travailler ensemble à une meilleure politique de rationalisation des aides en faveur de la musique entre les différentes SPRD de notre secteur ;
- Entamer les travaux de création d’un fonds de soutien à l’emploi direct afin d’aider les TPE à maintenir leurs efforts en faveur de la production d’albums ;
- Mettre en œuvre l’Observatoire de l’économie de la musique.
Un nouveau chapitre des relations au sein de la filière, et tout particulièrement des rapports contractuels entre artistes interprètes et producteurs phonographiques, s’est ouvert avec les accords Schwartz. Ces engagements volontaires, qui ont été salués au plan international par des organisations d’artistes interprètes et de producteurs, doivent être confirmés par l’ouverture des négociations et la mise en œuvre de l’ensemble des objectifs du protocole.
La filière musicale ne laissera pas croire que les artistes interprètes ont été écartés de ce processus et que leurs droits ont été bafoués. La signature de cet accord démontre, au contraire, qu’au-delà des divergences, voire des désaccords, l’avenir est au débat, à la confrontation, à la négociation au sein de la filière et notamment entre artistes interprètes et producteurs.
Organisations signataires : CFDT-F3C / FELIN / GAM / MMFF / SNAM-CGT / SPPF / SCPP / SFA / SNEP / UPFI / SNACOPVA CFE-CGC / SNAPS-CFE-CGC / PRODISS / ESML / SMA
Les producteurs, membres du SNEP, ont appris avec une profonde tristesse la disparition d’Eric Hauville, leur collègue et ami, ce lundi 7 décembre.
Agé de 58 ans, Eric était avant tout un passionné de musique, une passion qu’il a tout d’abord vécue à travers la radio. Co-fondateur en 1978 avec trois amis de l’association Radio Vallée de Seine à Rouen, devenue RVS en juin 1981, il animera de son inlassable énergie cette station, devenue une radio locale culte pendant plus de quinze ans. Il dirigea aussi parallèlement pendant deux ans la radio électro Maxximum lancée par RTL en 1989, radio qui allait elle aussi marquer toute une génération d’auditeurs.
Eric aimait les sons, le son électronique, celui des DJs. En 1994, il crée son propre label, Pschent, dédié à la musique Electro Lounge, qu’il réussit à imposer comme une marque indépendante français synonyme de qualité et d’esthétique.
Ses compilations chics pour les lieux branchés et les marques tendances feront vite autorité. Hôtel Costes, Conran Shop, Mezzanine de l’Alcazar, Barbara Bui, Maxim’s… c’était Eric.
Après avoir vendu plus de 8 millions de compilations Hotel Costes dans le monde, Pschent a accompagné le développement artistique de ses DJs stars, en produisant leurs albums : Stéphane Pompougnac, Charles Schilling, Albert de Paname, Emmanuel Santarromana Sous sa direction, le label s’est aussi consacré avec son goût du travail bien fait, dans la production d’albums d’artistes tels que Grand Popo Football Club, Rouge Rouge, Pascale Borel, plus récemment Shazz et Variety Lab.
Eric avait rejoint le SNEP dès 1996 et a été depuis douze ans un administrateur dévoué et assidû de son Conseil. Les producteurs du SNEP rendent aujourd’hui hommage à leur ami, qui a partagé leurs combats avec toute la constante et l’ardeur dont il savait faire preuve.
Nos pensées vont à sa famille et à ses proches auxquels nous adressons nos sincères condoléances.
Tags : culture / croissance / emploi / industries créatives/ création
Liens : www.ey.com/FR/ICC ; www.francecreative.fr
Paris, le 27 novembre 2015
France Créative et EY dévoilent le 2ème Panorama de l’économie de la culture et de la création en France.
Ce Panorama réaffirme la contribution des secteurs culturels et créatifs à la croissance économique et à la création d’emplois en France.
Les dix secteurs analysés par EY (arts visuels, musique, spectacle vivant, cinéma, télévision, radio, jeu vidéo, livre, presse, publicité et communication) ont représenté, en 2013, 83,6 milliards d’euros de revenus et 1,3 million d’emplois.
Croissance au cœur de l’économie française
Selon Marc Lhermitte, associé EY et auteur de l’étude : « Les industries culturelles et créatives restent une force indéniable de l’économie française. Nos créateurs, producteurs, techniciens et entrepreneurs rayonnent à l’international et sont autant d’ambassadeurs de l’attractivité de la France ».
En augmentation de 1,2% par rapport à la 1ère étude (publiée en octobre 2013), les dix secteurs ont enregistré, malgré la crise touchant certains de ces métiers, une croissance supérieure au reste de l’économie française (+0,9% sur la même période). Cette croissance s’illustre, par exemple, dans la dynamique des festivals, du tourisme culturel et du design « made in France ».
Avec 1,3 million d’emplois, les industries culturelles et créatives représentent plus du double des emplois liés à la production automobile et 8 fois ceux du secteur de la chimie.
L’étude souligne que les arts visuels, la musique et le spectacle vivant sont les 3 principaux employeurs de l’économie culturelle, avec 64% du total des effectifs. Au total, ce sont plus de 982 métiers – pour la plupart non-délocalisables – qui ont été recensés dont 52% dans la création, 28% dans la diffusion et 20% dans la production.
Capitales pour le rayonnement de la France à l’international, les industries culturelles et créatives sont à la fois puissamment exportatrices (2,7 milliards d’euros en 2013) et des relais de renouvellement urbain, du tourisme et de l’attractivité des territoires. Le 2ème Panorama présente 18 cas territoriaux qui redéfinissent la géographie culturelle et économique française.
Une économie en transformation
Les offres numériques, qui elles-mêmes explosent, sont loin de compenser la perte des revenus issus des circuits traditionnels. A titre d’exemple, l’augmentation des ventes et recettes numériques (e-books, streaming, téléchargements, recettes publicitaires en ligne, VoD), estimée à +214 millions d’euros entre 2011 et 2013, ne permet pas d’équilibrer les 716 millions d’euros de pertes enregistrées par les secteurs de la musique, de la presse, de l’audiovisuel et du livre sur les ventes de CDs, DVDs, livres papier et journaux et magazines.
Par ailleurs, le recul du soutien public, marqué par une baisse continue de la contribution de l’Etat à la Culture entre 2010 et 2013 (de 1,6% par an), peut remettre en question la place de la culture comme relais d’attractivité des territoires.
L’étude souligne enfin que l’enjeu principal reste la répartition de la valeur entre acteurs traditionnels, producteurs de contenu créatif et média numérique.
France Créative rappelle ainsi « La culture et la création sont une chance pour notre pays, pour tous les pays. Cette étude illustre la nécessité de soutenir nos secteurs pour confirmer et développer leur potentiel social et économique ».
L’étude intégrale est téléchargeable sur le site www.francecreative.fr et sur le site www.ey.com/FR/ICC
France Créative est une plateforme qui regroupe les acteurs des secteurs culturels et créatifs à l’origine des Premier et Second Panorama de l’économie de la culture et de la création en France réalisés par EY et parus respectivement en novembre 2013 et octobre 2015: l’AACC (Association des Agences-Conseils en Communication), l’ADAGP (Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques), l’Adami (Société civile pour l’administration des droits des artistes et musiciens interprètes), Audiens, l’Association de la Presse d’Information Politique et Générale (Association IPG), le CNC (Centre National du Cinéma et de l’Image animée), la CSDEM (Chambre syndicale de l’Edition Musicale), l’ESML (Association des éditeurs de services de musique en ligne), la Fesac (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma), la Fnac, Pictanovo (Communauté de l’Image en Nord-Pas de Calais), le Pôle Numérique et culturel Euralens, le Prodiss (Syndicat national des producteurs, diffuseurs et salles de spectacles), la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), la SAIF (Société des Auteurs des arts visuels et de l’Image Fixe), la Scam (Société Civile des Auteurs Multimédia), la SGDL (Société des Gens de Lettres), le SNE (Syndicat national de l’édition), le SNJV (Syndicat National du Jeu Vidéo), le SPCS (Syndicat de la Presse Culturelle et Scientifique), le SPQN (Syndicat de la Presse Quotidienne Nationale) et la SRF (Société des Réalisateurs de Films).
EY I Audit I Conseil I Fiscalité et Droit I Transactions
EY est un des leaders mondiaux de l’audit, du conseil, de la fiscalité et du droit, des transactions. Partout dans le monde, notre expertise et la qualité de nos services contribuent à créer les conditions de la confiance dans l’économie et les marchés financiers. Nous faisons grandir les talents afin qu’ensemble, ils accompagnent les organisations vers une croissance pérenne. C’est ainsi que nous jouons un rôle actif dans la construction d’un monde plus juste et plus équilibré pour nos équipes, nos clients et la société dans son ensemble.
EY désigne l’organisation mondiale et peut faire référence à l’un ou plusieurs des membres d’Ernst & Young Global Limited, dont chacun est une entité juridique distincte. Ernst & Young Global Limited, société britannique à responsabilité limitée par garantie, ne fournit pas de prestations aux clients. Retrouvez plus d’informations sur notre organisation sur www.ey.com
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« Nous, professionnels, artistes, auteurs, syndicats, fédérations et réseaux, organismes de soutien et de ressources, sociétés civiles du monde de la musique et du spectacle vivant, aujourd’hui encore blessés et consternés par l’horreur, sommes debout et déterminés, en mémoire de toutes les victimes et solidaires de toutes les personnes dans leurs pratiques culturelles.
Ces événements tragiques nous rappellent que la liberté, de création, d’expression est fragile. Parce que les spectacles nous font vivre et vibrer ensemble, parce qu’ils incarnent des valeurs d’ouverture et de tolérance, ils sont des cibles mais peuvent également être des remparts à l’obscurantisme et au fanatisme.
Nous continuerons à exercer nos métiers dans les meilleures conditions de sécurité possibles. Nous avons besoin les uns des autres pour partager des moments, des idées et des émotions, dans les salles et dans les festivals comme aux terrasses des cafés ou dans les stades.
Créer, jouer, produire, diffuser la musique et les spectacles, encourager les rencontres : c’est cela que nous défendrons, sans haine et sans crainte.
Les SPECTACLES sont VIVANTS ! »
ACT IF, ADAMI, AGI-SON, AJC, APRÈSMAI, ASTP, AVANT-MARDI, BUREAU EXPORT, CD1D, CFTC, CNV, CULTURE BAR-BARS, CSCAD, CSDEM, LE FAIR, FAMDT, FCM, FEDELIMA, FÉDÉRATION DE CONCERT !, LA FELIN, FÉRAROCK, FNEIJMA, FRACA – MA, HORSLESMURS, LA GAM, Le GRADA, Le GRAL, IRMA, OPALE, LE PATCH, POLCA, LE PÔLE, PRMA, PRODISS, LE RAMA, LE RIF, RAOUL, RCA , REZO-PARLEUR, SACD, SACEM, SAMUP – FÉDÉRATION SAMUP, SCPP, SFA, SMA, SNAC, SNACOPVA CFE-CGC, SNAM CGT, CGT SPECTACLE (FNSAC CGT), SNDTP, SNEA-UNSA, SNEP, SNES, SNLA-FO, SNSP, SPEDIDAM, SPPF, SYNAVI, SYNPTAC-CGT, TECHNOPOL – TECHNOPARADE, THEMAA, TREMA, UFISC, UPFI, UMJ, ZONE FRANCHE
Les auteurs, les compositeurs, les interprètes et musiciens, tous les artistes de la musique, mais aussi les producteurs et les éditeurs remercient le gouvernement, la ministre de la Culture et de la Communication et les députés, de la majorité comme de l’opposition, qui ont permis l’adoption, hier, dans le cadre du vote de la loi Liberté de Création, Architecture et Patrimoine, de deux dispositions permettant plus de diversité musicale à la radio.
Ce vote constitue une première étape, visant à corriger le matraquage qui sévit sur certains gros réseaux qui, pour se conformer à leurs obligations légales de diffusion francophone, focalisent près des deux tiers de leur programmation sur une dizaine de titres.
Il est en effet capital que la musique d’expression francophone, riche et diversifiée, puisse rencontrer son public, qui la plébiscite.
Les artistes, créateurs et interprètes, ainsi que les producteurs saluent le courage du gouvernement et des parlementaires, d’avoir résisté aux pressions inacceptables de ces radios qui ont utilisé leurs fréquences dans le but de désinformer leurs auditeurs sur la portée exacte de ces mesures.
La filière musicale reste mobilisée pour défendre ces dispositions lors de la prochaine discussion, au Sénat.
Contacts Presse
ADAMI / Société civile pour l’Administration des Droits des Artistes et Musiciens Interprètes
Benjamin Sauzay : 01 44 63 10 12
CSDEM / Chambre Syndicale de l’Édition Musicale
Angélique Dascier : 01 48 74 09 29
GAM / Guilde des Artistes de la Musique
Suzanne Combo : 09 70 26 12 35
PRODISS / Syndicat national des Producteurs, Diffuseurs et Salles de Spectacles
Aline Renet : 01 42 65 73 17
SACEM / Société des Auteurs, Compositeurs et Editeurs de Musique
Elisabeth Anselin : 01 47 15 45 32 – 06 07 35 67 91
SNAC / Syndicat National des Auteurs et des Compositeurs
Emmanuel de Rengervé : 01 48 74 96 30
SNAM / Union Nationale des Syndicats d’Artistes Musiciens
Marc Slyper : 06 07 61 51 69
SNEP / Syndicat National de l’Edition Phonographique
Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04 / 06 46 39 40 31
SNES/ Syndicat National des Entrepreneurs de Spectacles
Chrystèle Jongenelen : 06 83 82 27 73
UCMF/ Union des Compositeurs de Musiques de Films
Patrick Sigwalt : 06 82 97 10 34
UNAC / Union Nationale des Auteurs et Compositeurs
Dominique Pankratoff : 06 81 67 04 50