LOGO SNEP & UPFI

L’UPFI et le SNEP se félicitent de l’arrêt rendu par la cour d’appel de Versailles saisie sur renvoi après cassation dans le cadre de l’affaire opposant la Spedidam aux partenaires sociaux de l’édition phonographique signataires de la convention collective du secteur.

La Cour de cassation avait ouvert la voie à l’annulation d’un article de l’annexe 3 de la convention collective stipulant qu’un montant unique peut rémunérer à la fois le travail d’enregistrement et l’autorisation de certaines exploitations. Cette solution, reprise par la cour d’appel, rejoint les dispositions introduites par la loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création.

La cour d’appel décide surtout, comme l’y invitaient l’UPFI et le SNEP, à reporter au 1er octobre 2019 les effets de l’annulation, considérant que les artistes n’ont pas été privés de contrepartie et que l’intérêt général commande de ne pas bouleverser l’équilibre passé. La cour ajoute à cet égard que l’article en cause doit être considéré comme régulier pour le passé.

Cette décision est donc une excellente nouvelle pour les producteurs, pour les artistes mais aussi pour le grand public en ce qu’elle sécurise les contrats passés et l’exploitation des enregistrements qui en découlent.

Par ailleurs, la cour d’appel valide toutes les autres dispositions de la convention collective contestées par la Spedidam et déboute celle-ci de l’ensemble de ses autres demandes, notamment financières. La société de gestion collective succombe en effet dans toutes ses demandes de dommages-intérêts, la cour considérant qu’aucun préjudice n’a été causé par la convention. La décision confirme également que le régime dérogatoire au droit d’autoriser est d’interprétation stricte, réaffirmant que l’utilisation de phonogrammes dans des publicités sonores relève du droit exclusif et non de la licence légale.

Cet arrêt signe l’échec de toutes les tentatives judiciaires de la Spedidam de remettre en cause le régime contractuel organisé par la convention collective entre les producteurs de phonogrammes et les musiciens, qui passe par une relation individuelle avec une cession des droits contre rémunération.

 Il appartient désormais aux partenaires sociaux de poursuivre le dialogue comme les y invite la cour d’appel de Versailles.

Contacts

SNEP –  Alexandre LASCH       : 01 47 38 04 04

UPFI  –  Jérôme ROGER           : 01 53 57 66 43

Logos CP 01 2019_Alliance des entreprises de la musique

Création du Centre national de la musique : l’Alliance des entreprises de la musique apporte un soutien unanime à ce projet stratégique pour l’avenir de la filière musicale.
Les entreprises de la musique se félicitent de l’annonce faite hier par le Premier Ministre et le ministre de la Culture de la création d’un Centre national de la musique (CNM), à la suite de la remise du rapport rédigé par Emilie CARIOU et Pascal BOIS. Cet établissement fédérateur verra le jour au 1er janvier 2020, un projet structurant pour la filière musicale française qui se concrétise enfin, après un long processus initié en 2011.

L’Alliance des entreprises de la musique souhaite que le CNM soit doté des mêmes ambitions qui ont permis au CNC de jouer un rôle essentiel pour l’économie du cinéma et de l’audiovisuel : d’une part, un acteur renforcé et centralisé du financement de la musique dans ses quatre composantes (la création, le spectacle vivant, la musique enregistrée et l’édition musicale) ; et d’autre, part un pôle ressources et observation de la filière.

La volonté manifeste du Gouvernement de faire aboutir ce projet reflète l’importance culturelle, sociale et économique que revêt la musique en France. Face à la mondialisation du marché de la musique, et la nécessité de renforcer nos capacités à exporter artistes et projets musicaux, il était indispensable de pouvoir armer la filière musicale de moyens structurels et financiers à la hauteur des enjeux.

Les professionnels de la musique seront néanmoins attentifs aux travaux de mise en place opérationnelle du CNM. L’établissement aura vocation à exercer un effet de levier artistique et économique significatif. Il faudra des moyens à la hauteur des ambitions et des perspectives de développement de la filière, en France et à l’international, ainsi que des règles de fonctionnement garantes de l’efficacité économique du dispositif. De ce point de vue, l’évaluation minimale de 20 millions d’euros, en termes de ressources nouvelles, à laquelle procèdent les deux rapporteurs de ce projet constitue un premier objectif.

L’Alliance des entreprises de la musique s’engage à contribuer activement aux réflexions et travaux autour de la mise en place du CNM, tout au long de l’année 2019. L’Alliance rencontrera prochainement le ministre de la Culture, et soumettra à Franck RIESTER ses attentes et ses propositions sur cet ambitieux dossier.

Contacts :

Coordination – Sabine Le Stum –  06 84 54 39 89 – sabinelestum@gmail.com

CSDEM Sophie Waldteufel – 01 45 35 56 45 – swaldteufel@csdem.org

PRODISS Anne Fossati – 01 42 65 73 13 – a.fossati@prodiss.org

SNEP Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

UPFI Jérôme Roger – 06 71 99 27 83 –  upfi@wanadoo.fr

A propos de l’Alliance des entreprises de la musique :

L’Alliance des entreprises de la musique, créée en janvier 2019, regroupe les syndicats professionnels du live (PRODISS), de l’édition phonographique (SNEP et UPFI) et de l’édition de musique (CSDEM).

 

Avant la cérémonie qui se déroulera le 8 février à la Seine Musicale de Paris et sera retransmise en direct sur France 2 et France Inter, découvrez tous les artistes nommés en musique, dans la playlist officielle des Victoires 2019 sur Deezer !

http://bit.ly/VDLM2019Nommés

En attendant, les Victoires vous donnent rendez-vous le 31 janvier prochain pour découvrir en concert dans « Basique » les 6 artistes nommés dans les catégories « Révélation »

N’oubliez pas que c’est à vous de choisir la chanson de l’année, en votant pour l’une des 4 chansons sélectionnées par l’académie des Victoires.

Pour voter, cliquez ici

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RIGHTSHOLDERS UNITE IN CALLING FOR AN EFFECTIVE SOLUTION TO THE VALUE GAP
  13th December 2018 – As Commission, Parliament and Council meet in Strasbourg to negotiate the Copyright Directive, a broad coalition of rightsholders have called for them to remember the original objective of the legislation, which is to correct the distortion of the digital marketplace caused by User Upload Content (UUC) services. The Value Gap is the mismatch between the value that some user upload services extract from creative content and the revenue returned to the creators. The full text of the letter is below.

***

We are writing to you as a group of organisations representing European authors, composers, songwriters, featured artists, picture agencies, book publishers, academic publishers, audiovisual producers and broadcasters, independent and major music producers and publishers, and news and media companies.

We have reviewed the European Commission text/non-papers on article 13 and we have serious concerns about the direction of travel.

As we reach the very final stages of this process, and negotiators seek to finalise a compromise text, we urge you to remember that the overall aim of the original European Commission proposal was to correct the distortion of the digital market place caused by User Upload Content (UUC) services, which enable users to upload content onto their sites and then profit from the availability of creative content without returning fair revenues to rightsholders, who create and invest in such content.

The fundamental elements of a solution to the Value Gap/Transfer of Value remain, as acknowledged by all three institutions in their adopted texts, to clarify that UUC services now defined as Online Content Sharing Service Providers (“OCSSP”) are liable for communication to the public and/or making available to the public when protected works are made available and that they are not eligible for the liability privilege in Article 14 of the E-Commerce Directive as far as copyright is concerned. We continue to believe that only a solution that stays within these principles meaningfully addresses the Value Gap/Transfer of Value. Moreover, licensing needs to be encouraged where the rightsholders are willing to do so but at the same time not be forced upon rightsholders.

Therefore, proposals that deviate from the adopted positions of the three institutions should be dismissed.

Unfortunately, for a number of reasons, the text now put forward by the European Commission would need fundamental changes to achieve the Directive’s aim to correct the Value Gap/ Transfer of Value.

For example, solutions that seek to qualify or mitigate the liability of Online Content Sharing Service Providers should be considered with an abundance of caution to avoid the final proposal leaving rightsholders in a worse position than they are in now. Any “mitigation measures”, should they be offered to OCSSPs, must therefore be clearly formulated and conditional on OCSSPs taking robust action to ensure the unavailability of works or other subject matter on their services.

To that end, while it may be appropriate for rightsholders or their representatives to give services access to reasonably necessary identifying information concerning unauthorised works or other subject matter, unclear or open-ended provisions potentially obliging rightsholders to play the main role in preventing unauthorised uses of their works fail to provide the necessary legal certainty and therefore fail to provide a meaningful solution to the Value Gap/ Transfer of Value.

Furthermore, any proposal whereby services can effectively choose the level of diligence which will shield them against liability would perpetuate the Value Gap/ Transfer of Value and wholly undermine this crucial draft legislation.

We trust that you will take this into consideration when discussing the draft Directive.

Yours sincerely, the undersigned.

CANAL + – media group

CEPI – European Coordination of Independent Producers

CEPIC – Center of the Picture Industry

ECSA – European Composer and Songwriter Alliance

EPC – European Publishers Council

EUROCINEMA – representing the interests of film and television producers to the European Union

EUROCOPYA – European organisation of movie and television producers’ collecting societies in charge of private copy

FEP – Federation of European Publishers

GESAC – European Grouping of Societies of Authors and Composers

IAO – International Artist Organisation

IFPI – representing the music industry worldwide

IMPALA – European association of independent music companies

IMPF – Independent Music Publishers Forum

MEDIASET – media group

STM – leading global trade association for academic and professional publishers

Tf1 – media group

VIVENDI – media group

L’EUROPE DOIT RESISTER AU CHANTAGE DE GOOGLE ET YOUTUBE

Depuis plusieurs semaines, Google et YouTube mènent une campagne de désinformation massive et sans précédent contre la directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique qui est aujourd’hui en discussion au niveau européen.

Les puissants moyens utilisés par ces entreprises pour défendre leurs seuls intérêts sont basés sur la manipulation des utilisateurs, des vidéastes influents et des jeunes. C’est inacceptable. Google et YouTube franchissent de nouveau une ligne rouge en abusant de leur position dominante.

Dans ce contexte, les représentants français des ayants droit remercient chaleureusement Franck Riester, ministre de la Culture, de les avoir assurés du soutien du gouvernement sur ce projet capital de directive européenne.

Ils ont rappelé au ministre que cette directive défend les intérêts de l’ensemble des citoyens européens pour lesquels l’accès aux œuvres et à une presse libre sont gages de la diversité culturelle et d’une démocratie renforcée.

Cette directive est essentielle pour rééquilibrer un partage de la valeur aujourd’hui inégalitaire entre les plateformes et les industries de la culture et des médias.

Dans l’intérêt des internautes et des citoyens, comme des créateurs et de l’Europe toute entière, il convient de soutenir sans faiblir les enjeux de cette directive.

A défaut, l’Europe ferait l’aveu de son impuissance et de sa soumission aux GAFA.

 Les signataires :

ADAGP – Alliance Presse IG – API – CFC – CSDEM – FFAP – FNDF – FNPS – France Télévisions – GAM – Groupe CANAL+ – M6 – PROCIREP – SACEM – SAIF –  SATEV – SCAM – SCPP – SEPM – SGDL – SNAC – SNE – SNEP – SNJ – SOFIA – SPFA – SPI – SPPF – TF1 – UCMF – UNAC – UPAD – UPC – UPFI – USPA

Photo Lauréats_Victoires du Jazz 2018

Artiste

Laurent De Wilde 

Artiste qui monte

(Prix Frank Ténot)

David Enhco

Voix

Cecile Mc Lorin-Salvant

Groupe

The Amazing Keystone Big Band

Album inclassable

« Music is my hope » – Raphaël Imbert

 

Album sensation

“Dadada” – Roberto Negro

 

NOMINATION DE FRANCK RIESTER : UN SIGNAL POSITIF

09 2018 LOGO SNEP_VYNILE 

Les producteurs membres du SNEP félicitent chaleureusement Franck Riester pour sa nomination au ministère de la Culture et de la Communication.
Son expertise reconnue de la filière musicale et des défis à relever dans le nouvel écosystème numérique constitue un atout indéniable pour accompagner ses acteurs dans la mutation du marché de la musique, s’agissant notamment des enjeux de financement et de régulation contre les usages illicites auxquels elle doit encore faire face.

Franck Riester a en effet su démontrer lors de ses mandats parlementaires successifs, son attachement à soutenir la création et son efficacité à protéger la propriété intellectuelle.

Les producteurs du SNEP saluent le volontarisme affiché par le nouveau ministre de la Culture il y a 7 ans déjà, à l’occasion du rapport « Création musicale et diversité à l’ère numérique » qui préfigurait le projet de Centre National de la Musique et dont il était le co-auteur. À l’heure où  les moyens et l’existence même d’un nouveau CNM ne sont pas assurés, les producteurs ne doutent pas que son expérience et sa détermination  permettront d’entrer rapidement dans une phase opérationnelle, à la hauteur des ambitions et des besoins de la filière.

Ils comptent sur son énergie pour encourager la création et favoriser la diversité culturelle, valoriser les talents français dans un marché mondialisé et accompagner le développement de la production musicale au cœur des mutations technologiques.

Sur tous ces enjeux, les  producteurs du SNEP sont prêts à ouvrir un dialogue constructif avec le nouveau ministre. 

Le SNEP tient enfin à remercier Françoise Nyssen pour son action rue de Valois.

Contact : Patricia Sarrant 01 47 38 04 04

L’IFPI publie aujourd’hui le panorama 2018 de la consommation de musique dans le monde.
Ce rapport décrypte les nouveaux usages des consommateurs âgés de 16 à 64 ans, dans les 20 principaux marchés de la musique enregistrée dans le monde. Il démontre à quel point la musique est étroitement liée à la vie du public dans le monde entier. Devenant un peu plus accessible chaque jour, elle est consommée sous toutes ses formes, dans la diversité de tous les genres et grâce à de multiples technologies.

Télécharger le rapport complet

Les points clés de l’étude :

  • La musique est complètement partie prenante de notre vie quotidienne : en moyenne, nous en écoutons 17,8 heures par semaine, la voiture étant le lieu d’écoute le plus populaire.
  • Le streaming est omniprésent : 86% d’entre nous écoutent la musique grâce à un service de streaming à la demande. Les jeunes consommateurs sont ceux qui s’adonnent le plus à cette pratique, 57% d’entre eux       utilisant un service payant de streaming audio.
  • Le public est attaché aux genres musicaux propres à son pays : les consommateurs font la part belle aux productions locales dans leurs choix d’écoute, avec par exemple 69% des français qui écoutent de la chanson     française, 66% des japonais écoutent la J-pop et 55% des brésiliens écoutent la Música popular brasileira (musique populaire brésilienne).
  • Les territoires dont le marché de la musique est en fort développement affichent des taux d’adoption de la musique légale très élevé : 96% des consommateurs chinois et 96% des consommateurs indiens écoutent     légalement la musique.
  • Les services de partage de contenus dominent toujours la consommation : près de la moitié du temps d’écoute de la musique à la demande est effectué sur YouTube.
  • La violation des droits d’auteurs et droits voisins reste un problème majeur : plus d’un tiers (38%) des consommateurs accèdent à la musique par des voies illicites – le stream ripping étant la pratique la plus répandue    (32% des consommateurs l’utilisent et 47% des 16 – 24 ans).

Merci Monsieur Aznavour

09 2018 LOGO SNEP_VYNILE

Merci Monsieur Aznavour,

Merci à l’artiste absolu que vous avez été depuis toujours, merci à l’auteur, au compositeur, à l’interprète qui pendant plus de 70 ans, a porté ses 1400 chansons au-delà de toutes les frontières, celles de la géographie, mais aussi celles des générations, et des styles musicaux.

Merci d’avoir défendu avec autant d’énergie la place de la francophonie dans les médias et dans le monde, tout en chantant aussi en cinq autres langues pour mieux faire partager l’émotion de vos textes.

Merci d’avoir toujours osé, d’avoir persévéré, de vous être battu pour les causes qui vous étaient chères.

Merci d’avoir ouvert la voie au métissage des musiques.

Merci pour tout ce que vous avez partagé avec les jeunes artistes,

Merci de nous avoir montré l’exemple d’une inlassable vitalité, et de nous avoir emmenés au bout de la terre.

Les producteurs de musique rendent un profond hommage à votre inépuisable talent et à l’homme extraordinaire que vous étiez.

09 2018 LOGO SNEP_VYNILE

Les producteurs de musique se félicitent de l’adoption aujourd’hui par le Parlement européen de la proposition de directive sur le droit d’auteur, à une très large majorité. C’est une voie qui s’ouvre vers un Internet plus juste et un meilleur équilibre entre les géants de la technologie et la création.

Ce vote est une excellente nouvelle pour tous ceux qui aiment et consomment la musique et les contenus culturels en ligne.

 Les producteurs du SNEP sont très reconnaissants envers les eurodéputés – français notamment – et les pouvoirs publics de notre pays, qui ont défendu  avec constance et détermination la cause des créateurs et des industries culturelles. Une étape clé a été ainsi franchie dans l’élaboration d’un droit d’auteur modernisé et adapté aux besoins des citoyens tout en protégeant la création et la production.

 Les producteurs de musique restent mobilisés aux côtés de tous les acteurs de la création en vue de l’adoption définitive du texte par les institutions européennes.

  Contact : Alexandre LASCH –  01 47 38 04 05