Drake lauréat du prix “Global Recording Artist” 2018

L’IFPI désigne Drake N°1 des ventes mondiales de musique enregistrée 2018. Cette distinction  intervient après le succès international de son 5ème album « Scorpion », incluant God’s Plan, Nice for What et In My Feelings. Drake est le seul artiste à avoir obtenu ce titre à deux reprises, la première fois était en 2016. 

IFPI Global Artist Chart 2018_Top 10L’IFPI représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde 

Dès la première semaine de sa sortie en juin dernier, le double album aux 25 titres de Drake a pulvérisé plusieurs records.

Scorpion a été le premier album à atteindre un milliard de streams sur les plateformes du monde entier et selon Apple Music, il a été N°1 dans 92 pays. Avant le lancement de Scorpion, le titre « God’s Plan » sorti en avril a quant à lui explosé le nombre de streams en une journée, avec plus de 14 millions d’écoutes le premier jour sur Spotify et Deezer.

Drake reçoit ainsi le 6ème « Global Recording Artist Award » décerné par l’IPFI, une distinction unique en son genre, qui consacre le succès d’un artiste quel que soit le mode de consommation de musique, physique ou numérique, du streaming au vinyle. Les détenteurs précédents de cette prestigieuse récompense sont One Direction (2013), Taylor Swift (2014), Adèle (2015), Drake (2016) et Ed Sheeran (2017).

Frances Moore, Directrice générale de l’IFPI, déclare: “Drake a connu une année incroyable de records et de succès, qui justifie complètement son titre de « Global Recording Artist of the Year ». Qu’il obtienne une deuxième fois cette récompense témoigne de la constance de son talent et de l’attractivité qu’il a su déployer auprès des fans.

« Drake a connu une année incroyable de records et de succès, qui justifie complètement son titre de « Global Recording Artist of the Year ». Qu’il obtienne une deuxième fois cette récompense témoigne de la constance de son talent et de l’attractivité qu’il a su déployer auprès des fans. »

Le Top 10 des artistes de cette année reflète le potentiel d’attirance de la musique.

Des super stars comme Drake, Ed Sheeran ou Ariana Grande, aux talents des genres émergents comme la K-Pop, en passant par les essentiels du patrimoine comme Queen, le public découvre et s’attache à tous les genres de musiques, venues des quatre coins de monde ».

Les sept membres du groupe sud -coréen BTS prennent la seconde place du classement de l’IFPI, grâce à l’immense succès de leurs albums LOVE YOURSELF Tear sorti en mai 2018 et LOVE YOURSELF Answer, en août dernier. Dès sa création en août 2013, BTS a rassemblé une immense communauté internationale de fans – connue sous le nom the ARMY – et a contribué à faire connaître la K- Pop au public mondial.

Ed Sheeran, lauréat 2017 de ce prix, garde une solide 3ème place avec le succès toujours constant de son troisième album studio ÷ (Divide) et les titres qui le composent, dont les grands succès Shape of You, Castle on the Hill, Galway Girl and Perfect.

Le prix du “Global Recording Artist of the Year” et son top 10 est le seul classement qui traduit précisément le succès global des artistes tant sur les services de streaming que qu’à travers les ventes physiques et numériques de leurs albums et de leurs titres.

TOP 10 “GLOBAL RECORDING ARTISTS 2018”

  1. Drake
  2. BTS
  3. Ed Sheeran
  4. Post Malone
  5. Eminem
  6. Queen
  7. Imagine Dragons
  8. Ariana Grande
  9. Lady Gaga
  10. Bruno Mars

(Source: IFPI)

LAURÉATS PRÉCÉDENTS

  • 2017 – Ed Sheeran
  • 2016 – Drake
  • 2015 – Adele
  • 2014 – Taylor Swift
  • 2013 – One Direction

(Source: IFPI)

Le classement IFPI des «  Global Recording Artists » de l’année prend en compte les ventes d’albums   – numériques, CDs et vinyles – ainsi que les performances des singles, physiques, téléchargés et en streaming audio, tout au long de l’année écoulée.

Sont comptabilisés tous les enregistrements de l’artiste, pas seulement un album ou un titre. Les téléchargements, les ventes physiques et les écoutes en streaming sont convertis en équivalents ventes albums.

Ce classement a été réalisé sous le contrôle de la société indépendante  BDO LLP qui s’est assurée du respect des procédures de calcul.

Note

Les classements du Top 10 Global Albums et du Top 10 Numérique Singles seront révélés par l’IFPI dans les prochaines semaines et publiés en intégralité dans le Global Music Report 2019, à paraître le 2 avril prochain.

Pour plus d’informations contacter : press@ifpi.org +44 (0)20 7878 7979

L’ IFPI

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in almost 60 countries. It also has affiliated industry national groups in 57 countries. IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, campaign for the rights of record producers and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

https://www.ifpi.org

Musique à la radio : l’efficacité des quotas

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Une année faste pour la chanson française à la radio !
Presque tous les indicateurs sont au vert en 2018, légitimant plus que jamais l’effet positif indéniable des quotas radios sur la diversité musicale et tout particulièrement de la mesure « anti-concentration » instaurée par la loi Création en 2016.

Ces mesures, que le CSA a la responsabilité de faire appliquer, ont pour objectif de doper à la fois la diffusion et la diversité francophones. Au terme de la première année complète d’application, leur efficacité est aujourd’hui largement démontrée par le bilan 2018 réalisé (pour le SNEP) par Yacast, société qui analyse les diffusions musicales.

  • Pour la première fois depuis 13 ans, un titre francophone, La même par Maître Gims et Vianney occupe la 1ère place du Top 100 Radio.
  • Le nombre des diffusions significatives (nouvelles entrées en playlist) de titres francophones a bondi en un an de près de 27%, alors que les évolutions sont habituellement de 2 à 3%. Ce sont en conséquence 1 042 titres supplémentaires qui ont fait leur entrée en programmation sur les 34 stations du panel.
  • Le nombre d’artistes francophones diffusés en radio affiche la même tendance avec une progression de plus de 10%, soit 500 artistes de plus que l’an dernier.
  • Les 100 titres les plus diffusés représentent désormais moins d’un quart des diffusions radio, soit un niveau de concentration équivalent à celui enregistré il y a 10 ans.

Les quotas radio représentent le pilier fondamental de la diversité musicale et sont le garant d’une bonne exposition francophone en radio.

Très attachée à ce dispositif depuis sa mise en place il y a 25 ans, la filière musicale se félicite de ce résultat très encourageant et salue les radios qui, en mettant en œuvre les quotas, contribuent à renforcer la diversité culturelle dans notre pays.  Elle salue la diversité exceptionnelle de tous les formats musicaux radiophoniques grâce à la bande FM la plus riche d’Europe.

Les quotas radios ont ainsi créé un cercle vertueux qu’il faut absolument conserver. La diversité culturelle est un bien précieux pour nous tous. L’existence en France d’un vivier d’artistes créatifs repose également sur des politiques publiques de régulation qui leur assurent des débouchés et des revenus sans lesquels ils disparaitraient.

La filière musicale rappelle le rôle clef des parlementaires qui en votant la modernisation des quotas radios ont permis d’en faire un outil de régulation d’une efficacité aussi rare que remarquable. Elle se réjouit d’avoir entendu Franck Riester, Ministre de la Culture, lors de ses vœux, préciser sur ce point qu’il faut « continuer dans cette voie ».

« Tous Pour la Musique » réunit l’ensemble des représentations professionnelles de la musique

contact@tplmusique.org

Adresse postale : C/o SNEP – 14 Boulevard du Général Leclerc – 92200 NEUILLY SUR SEINE

Tél : 01 47 38 04 04 – Fax : 01 47 38 04 00 – Site Internet : www.tplmusique.org – @TPLM Officiel

09 2018 LOGO SNEP_VYNILE

Le SNEP annonce la nomination d’Emilie Trébouvil au poste nouvellement créé de directrice des affaires publiques et règlementaires du syndicat.

Elle a pris ses fonctions le 1er février 2019.

Âgée de 34 ans, Emilie est titulaire d’un Master 2 de philosophie politique et d’allemand de l’université Paris-Sorbonne et diplômée du CELSA en communication politique. Elle a travaillé dix ans à l’Assemblée nationale, successivement en tant que collaboratrice parlementaire, chargée de la prospective, puis chargée du suivi législatif des commissions des Affaires sociales et culturelles pour un groupe parlementaire.

 Emilie Trebouvil

  

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact – Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

LOGO SNEP & UPFI

L’UPFI et le SNEP se félicitent de l’arrêt rendu par la cour d’appel de Versailles saisie sur renvoi après cassation dans le cadre de l’affaire opposant la Spedidam aux partenaires sociaux de l’édition phonographique signataires de la convention collective du secteur.

La Cour de cassation avait ouvert la voie à l’annulation d’un article de l’annexe 3 de la convention collective stipulant qu’un montant unique peut rémunérer à la fois le travail d’enregistrement et l’autorisation de certaines exploitations. Cette solution, reprise par la cour d’appel, rejoint les dispositions introduites par la loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création.

La cour d’appel décide surtout, comme l’y invitaient l’UPFI et le SNEP, à reporter au 1er octobre 2019 les effets de l’annulation, considérant que les artistes n’ont pas été privés de contrepartie et que l’intérêt général commande de ne pas bouleverser l’équilibre passé. La cour ajoute à cet égard que l’article en cause doit être considéré comme régulier pour le passé.

Cette décision est donc une excellente nouvelle pour les producteurs, pour les artistes mais aussi pour le grand public en ce qu’elle sécurise les contrats passés et l’exploitation des enregistrements qui en découlent.

Par ailleurs, la cour d’appel valide toutes les autres dispositions de la convention collective contestées par la Spedidam et déboute celle-ci de l’ensemble de ses autres demandes, notamment financières. La société de gestion collective succombe en effet dans toutes ses demandes de dommages-intérêts, la cour considérant qu’aucun préjudice n’a été causé par la convention. La décision confirme également que le régime dérogatoire au droit d’autoriser est d’interprétation stricte, réaffirmant que l’utilisation de phonogrammes dans des publicités sonores relève du droit exclusif et non de la licence légale.

Cet arrêt signe l’échec de toutes les tentatives judiciaires de la Spedidam de remettre en cause le régime contractuel organisé par la convention collective entre les producteurs de phonogrammes et les musiciens, qui passe par une relation individuelle avec une cession des droits contre rémunération.

 Il appartient désormais aux partenaires sociaux de poursuivre le dialogue comme les y invite la cour d’appel de Versailles.

Contacts

SNEP –  Alexandre LASCH       : 01 47 38 04 04

UPFI  –  Jérôme ROGER           : 01 53 57 66 43

Logos CP 01 2019_Alliance des entreprises de la musique

Création du Centre national de la musique : l’Alliance des entreprises de la musique apporte un soutien unanime à ce projet stratégique pour l’avenir de la filière musicale.
Les entreprises de la musique se félicitent de l’annonce faite hier par le Premier Ministre et le ministre de la Culture de la création d’un Centre national de la musique (CNM), à la suite de la remise du rapport rédigé par Emilie CARIOU et Pascal BOIS. Cet établissement fédérateur verra le jour au 1er janvier 2020, un projet structurant pour la filière musicale française qui se concrétise enfin, après un long processus initié en 2011.

L’Alliance des entreprises de la musique souhaite que le CNM soit doté des mêmes ambitions qui ont permis au CNC de jouer un rôle essentiel pour l’économie du cinéma et de l’audiovisuel : d’une part, un acteur renforcé et centralisé du financement de la musique dans ses quatre composantes (la création, le spectacle vivant, la musique enregistrée et l’édition musicale) ; et d’autre, part un pôle ressources et observation de la filière.

La volonté manifeste du Gouvernement de faire aboutir ce projet reflète l’importance culturelle, sociale et économique que revêt la musique en France. Face à la mondialisation du marché de la musique, et la nécessité de renforcer nos capacités à exporter artistes et projets musicaux, il était indispensable de pouvoir armer la filière musicale de moyens structurels et financiers à la hauteur des enjeux.

Les professionnels de la musique seront néanmoins attentifs aux travaux de mise en place opérationnelle du CNM. L’établissement aura vocation à exercer un effet de levier artistique et économique significatif. Il faudra des moyens à la hauteur des ambitions et des perspectives de développement de la filière, en France et à l’international, ainsi que des règles de fonctionnement garantes de l’efficacité économique du dispositif. De ce point de vue, l’évaluation minimale de 20 millions d’euros, en termes de ressources nouvelles, à laquelle procèdent les deux rapporteurs de ce projet constitue un premier objectif.

L’Alliance des entreprises de la musique s’engage à contribuer activement aux réflexions et travaux autour de la mise en place du CNM, tout au long de l’année 2019. L’Alliance rencontrera prochainement le ministre de la Culture, et soumettra à Franck RIESTER ses attentes et ses propositions sur cet ambitieux dossier.

Contacts :

Coordination – Sabine Le Stum –  06 84 54 39 89 – sabinelestum@gmail.com

CSDEM Sophie Waldteufel – 01 45 35 56 45 – swaldteufel@csdem.org

PRODISS Anne Fossati – 01 42 65 73 13 – a.fossati@prodiss.org

SNEP Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

UPFI Jérôme Roger – 06 71 99 27 83 –  upfi@wanadoo.fr

A propos de l’Alliance des entreprises de la musique :

L’Alliance des entreprises de la musique, créée en janvier 2019, regroupe les syndicats professionnels du live (PRODISS), de l’édition phonographique (SNEP et UPFI) et de l’édition de musique (CSDEM).

 

Avant la cérémonie qui se déroulera le 8 février à la Seine Musicale de Paris et sera retransmise en direct sur France 2 et France Inter, découvrez tous les artistes nommés en musique, dans la playlist officielle des Victoires 2019 sur Deezer !

http://bit.ly/VDLM2019Nommés

En attendant, les Victoires vous donnent rendez-vous le 31 janvier prochain pour découvrir en concert dans « Basique » les 6 artistes nommés dans les catégories « Révélation »

N’oubliez pas que c’est à vous de choisir la chanson de l’année, en votant pour l’une des 4 chansons sélectionnées par l’académie des Victoires.

Pour voter, cliquez ici

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RIGHTSHOLDERS UNITE IN CALLING FOR AN EFFECTIVE SOLUTION TO THE VALUE GAP
  13th December 2018 – As Commission, Parliament and Council meet in Strasbourg to negotiate the Copyright Directive, a broad coalition of rightsholders have called for them to remember the original objective of the legislation, which is to correct the distortion of the digital marketplace caused by User Upload Content (UUC) services. The Value Gap is the mismatch between the value that some user upload services extract from creative content and the revenue returned to the creators. The full text of the letter is below.

***

We are writing to you as a group of organisations representing European authors, composers, songwriters, featured artists, picture agencies, book publishers, academic publishers, audiovisual producers and broadcasters, independent and major music producers and publishers, and news and media companies.

We have reviewed the European Commission text/non-papers on article 13 and we have serious concerns about the direction of travel.

As we reach the very final stages of this process, and negotiators seek to finalise a compromise text, we urge you to remember that the overall aim of the original European Commission proposal was to correct the distortion of the digital market place caused by User Upload Content (UUC) services, which enable users to upload content onto their sites and then profit from the availability of creative content without returning fair revenues to rightsholders, who create and invest in such content.

The fundamental elements of a solution to the Value Gap/Transfer of Value remain, as acknowledged by all three institutions in their adopted texts, to clarify that UUC services now defined as Online Content Sharing Service Providers (“OCSSP”) are liable for communication to the public and/or making available to the public when protected works are made available and that they are not eligible for the liability privilege in Article 14 of the E-Commerce Directive as far as copyright is concerned. We continue to believe that only a solution that stays within these principles meaningfully addresses the Value Gap/Transfer of Value. Moreover, licensing needs to be encouraged where the rightsholders are willing to do so but at the same time not be forced upon rightsholders.

Therefore, proposals that deviate from the adopted positions of the three institutions should be dismissed.

Unfortunately, for a number of reasons, the text now put forward by the European Commission would need fundamental changes to achieve the Directive’s aim to correct the Value Gap/ Transfer of Value.

For example, solutions that seek to qualify or mitigate the liability of Online Content Sharing Service Providers should be considered with an abundance of caution to avoid the final proposal leaving rightsholders in a worse position than they are in now. Any “mitigation measures”, should they be offered to OCSSPs, must therefore be clearly formulated and conditional on OCSSPs taking robust action to ensure the unavailability of works or other subject matter on their services.

To that end, while it may be appropriate for rightsholders or their representatives to give services access to reasonably necessary identifying information concerning unauthorised works or other subject matter, unclear or open-ended provisions potentially obliging rightsholders to play the main role in preventing unauthorised uses of their works fail to provide the necessary legal certainty and therefore fail to provide a meaningful solution to the Value Gap/ Transfer of Value.

Furthermore, any proposal whereby services can effectively choose the level of diligence which will shield them against liability would perpetuate the Value Gap/ Transfer of Value and wholly undermine this crucial draft legislation.

We trust that you will take this into consideration when discussing the draft Directive.

Yours sincerely, the undersigned.

CANAL + – media group

CEPI – European Coordination of Independent Producers

CEPIC – Center of the Picture Industry

ECSA – European Composer and Songwriter Alliance

EPC – European Publishers Council

EUROCINEMA – representing the interests of film and television producers to the European Union

EUROCOPYA – European organisation of movie and television producers’ collecting societies in charge of private copy

FEP – Federation of European Publishers

GESAC – European Grouping of Societies of Authors and Composers

IAO – International Artist Organisation

IFPI – representing the music industry worldwide

IMPALA – European association of independent music companies

IMPF – Independent Music Publishers Forum

MEDIASET – media group

STM – leading global trade association for academic and professional publishers

Tf1 – media group

VIVENDI – media group

L’EUROPE DOIT RESISTER AU CHANTAGE DE GOOGLE ET YOUTUBE

Depuis plusieurs semaines, Google et YouTube mènent une campagne de désinformation massive et sans précédent contre la directive sur le droit d’auteur dans le marché unique numérique qui est aujourd’hui en discussion au niveau européen.

Les puissants moyens utilisés par ces entreprises pour défendre leurs seuls intérêts sont basés sur la manipulation des utilisateurs, des vidéastes influents et des jeunes. C’est inacceptable. Google et YouTube franchissent de nouveau une ligne rouge en abusant de leur position dominante.

Dans ce contexte, les représentants français des ayants droit remercient chaleureusement Franck Riester, ministre de la Culture, de les avoir assurés du soutien du gouvernement sur ce projet capital de directive européenne.

Ils ont rappelé au ministre que cette directive défend les intérêts de l’ensemble des citoyens européens pour lesquels l’accès aux œuvres et à une presse libre sont gages de la diversité culturelle et d’une démocratie renforcée.

Cette directive est essentielle pour rééquilibrer un partage de la valeur aujourd’hui inégalitaire entre les plateformes et les industries de la culture et des médias.

Dans l’intérêt des internautes et des citoyens, comme des créateurs et de l’Europe toute entière, il convient de soutenir sans faiblir les enjeux de cette directive.

A défaut, l’Europe ferait l’aveu de son impuissance et de sa soumission aux GAFA.

 Les signataires :

ADAGP – Alliance Presse IG – API – CFC – CSDEM – FFAP – FNDF – FNPS – France Télévisions – GAM – Groupe CANAL+ – M6 – PROCIREP – SACEM – SAIF –  SATEV – SCAM – SCPP – SEPM – SGDL – SNAC – SNE – SNEP – SNJ – SOFIA – SPFA – SPI – SPPF – TF1 – UCMF – UNAC – UPAD – UPC – UPFI – USPA

Photo Lauréats_Victoires du Jazz 2018

Artiste

Laurent De Wilde 

Artiste qui monte

(Prix Frank Ténot)

David Enhco

Voix

Cecile Mc Lorin-Salvant

Groupe

The Amazing Keystone Big Band

Album inclassable

« Music is my hope » – Raphaël Imbert

 

Album sensation

“Dadada” – Roberto Negro