Le Dépôt légal 2.0

Comment et pourquoi conserver la musique numérique ?

Comment la BnF, les producteurs et Kantar travaillent-ils ensemble pour transformer une obligation légale en opportunité?

Comment ce nouvel outil va-t-il  simplifier la vie des labels?  Quel est l’enjeu pour la préservation du patrimoine sonore? 

Les trois partenaires présentent ici les réponses  qu’ils ont souhaiter apporter aux professionnels de la musique et aux chercheurs.

QUELS SONT LES OBJECTIFS DU DÉPÔT LÉGAL SONORE AUPRÈS DE LA BnF ?
Conservation et archivage, au-delà de l’obligation une chance et une opportunité pour les labels.

LE DÉPÔT LÉGAL DU SON FACE AU DÉFI DE LA DÉMATÉRIALISATION
Le département de l’Audiovisuel conserve aujourd’hui la 3° collection sonore au monde, soit 1,2 millions de documents, entrés par dépôt légal, dons et acquisitions :
78 tours, microsillons, cassettes audio, CD, mêlant tous les genres musicaux, tous les artistes, des plus connus à ceux auto-produits, retraçant ainsi l’histoire de l’enregistrement et de l’édition phonographique.
Aujourd’hui l’évolution des supports laisse la place à du son de plus en plus dématérialisé, créant un nouvel enjeu pour le dépôt légal : collecter et conserver cette masse impressionnante de fichiers disponibles sur internet.
La BnF s’est adaptée à cet écosystème en faisant évoluer ses modalités de collecte et de conservation afin de poursuivre l’enrichissement des collections nationales.
Les enjeux tant patrimoniaux qu’économiques, technologiques, documentaires ou juridiques sont considérables aussi bien pour l’institution que pour les acteurs de l’édition phonographique.

LA BnF, EXPERT DE LA CONSERVATION NUMÉRIQUE PÉRENNE
Un système de préservation et d’archivage sur serveurs, conforme aux normes internationales et évolutif
Une chaîne automatique pour déposer et traiter les fi chiers
Un circuit de traitement sécurisé à toutes les étapes
Un accès uniquement dans la bibliothèque de recherche sur des postes spécifiques

Téléchargez la présentation ici :  SNEP – BnF  au Midem 2019

https://www.bnf.fr/fr

Marché mondial 2018

IFPI 2019 Global Music Report

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Les revenus mondiaux de de la musique enregistrée en progression de 9,7%
 
  • En hausse de 34%, les revenus du streaming, portés par les abonnements payants, représentent  désormais près de la moitié du chiffre d’affaires mondial
  • l’Amérique Latine affiche le plus fort taux de progression pour la 4ème année consécutive
  • L’Asie et l’Australasie, second marché mondial de la musique enregistrée (physique et numérique cumulés)

Télécharger le Global Music Report 2019

Avec un chiffre d’affaires de 19,1 milliards de US $ en 2018, le  marché mondial de la musique enregistrée a progressé de 9,7% pour la quatrième année consécutive, selon l’IFPI, qui publie aujourd’hui le Global Music Report.

Le chiffre d’affaires généré par le streaming a progressé de 34%, et représente désormais près de la moitié (47%) du revenu mondial, sous l’impulsion du streaming par abonnement. On comptait 255 millions d’utilisateurs payants des services de streaming à la fin de l’année 2018 dans le monde. L’abonnement payant constitue aujourd’hui 37% du revenu total de la musique. Cette croissance du streaming vient plus que compenser la baisse de 10,1% du chiffre d’affaire des ventes physiques et celle de 21,2% des téléchargements.

Les investissements permanents des maisons de disques, l’innovation et les partenariats sont  autant d’atouts déployés pour faire voyager la musique des artistes vers le public du monde entier, et pour accompagner la dynamique de croissance des marchés émergents. En 2018 et pour la 4ème année consécutive, l’Amérique Latine est la région du monde qui a affiché le taux de croissance le plus élevé (+16,8%), portée notamment par la forte progression du Brésil (+15,4%) et du Mexique (+14,7%). Avec une croissance de +11,7%, la région Asie et Australasie devient le second plus important marché de la musique enregistrée dans le monde, revenus physiques et numériques confondus, avec une progression particulièrement notable de la Corée du Sud (+17,9%).

Chiffre-clés 2018

  • Croissance mondiale du CA : +9.7%
  • Revenus du streaming : 47% du CA mondial
  • Croissance des revenus du streaming payant +32.90%
  • CA Ventes physiques : -10.1 %
  • CA Téléchargements : -21.2%

Frances Moore, chief executive de l’ IFPI, déclare: “Nous constatons une quatrième année consécutive de croissance, portée par la musique de brillants artistes, qui travaillent en étroite collaboration avec les équipes talentueuses et passionnées des maisons de disques dans le monde entier.

“Les labels investissent sans cesse dans les projets des artistes, la constitution des équipes et les initiatives innovantes, aussi bien sur les marchés déjà matures que dans les régions émergentes, stimulées par la mondialisation actuelle du marché de la musique.

“À l’heure de la mutation et du développement des différents marchés, il est essentiel qu’un environnement juridique et une organisation de l’écosystème appropriés soient mis en place, pour que  la musique soit appréciée à sa juste valeur, et pour que ses ayants droits soient justement rémunérés, conditions indispensables au prochain cycle de création.

« Nous restons mobilisés pour assurer la reconnaissance et le respect du droit d’auteur dans le monde entier, et militons pour la correction du value gap  par de nouvelles règles du jeu équitables, qui assureront une juste rémunération à ceux qui créent et produisent la musique. Et surtout, nous nous attachons à tout faire pour que la musique poursuive son passionnant voyage à travers le monde. »

Note :

Global Music Report 2019: Full Report – Chiffres et analyses par pays – version payante, pour plus d’informations contacter: press@ifpi.org +44 (0)20 7878 7979 Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

À propos de L’IFPI

L’IFPI est l’organisation qui représente et assure la promotion de l’industrie de la musique enregistrée dans le monde. Elle rassemble environ 1300 labels et les major compagnies, et compte des représentations dans 57pays. La mission de l’IFPI est de promouvoir la valeur de la musique enregistrée, d’œuvrer pour la défense des droits des producteurs et pour la notoriété des offres de musique dans le monde.

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

https://www.ifpi.org/

Bilan 2018 du marché de la musique enregistrée

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Télécharger le Bilan 2018 du marché de la musique enregistrée

La production musicale française en mode conquête
Pour la 3ème année consécutive, le marché de la musique enregistrée français a progressé en 2018. Si cette croissance de 1,8% reste modeste, elle confirme la tendance positive qui s’est dessinée depuis 2016, en France et dans le monde entier.

Ces résultats sont encourageants et traduisent l’adaptation de l’industrie aux nouveaux modes de consommation de la musique. Mais on est encore loin des scores du début des années 2000, avec un chiffre d’affaires équivalent à seulement 40% du marché d’il y a 15 ans.

 Le fait marquant de l’année 2018 : pour la 1ère fois, le chiffre d’affaires généré par le numérique a dépassé celui des ventes physiques. Il  représente désormais 57% des ventes globales.

 Si la part du CD continue de perdre du terrain, il résiste mieux en France que dans la plupart des autres pays, grâce à un réseau de distribution unique de plus de 4.000 points de ventes à travers le territoire. Le CD représente encore plus d’un tiers des revenus physiques et numériques.

Le support physique a aussi trouvé un nouveau relais de croissance avec l’engouement du public de 7 à 77 ans pour le vinyle. Cet  enthousiasme ne se dément pas depuis ces dernières années : avec près de 4 millions d’exemplaires écoulés, les ventes de vinyles ont quintuplé en cinq ans ! Le vinyle représente désormais près d’un cinquième des revenus du marché physique.

Mais le véritable moteur de cette croissance retrouvée c’est bien le streaming, et tout particulièrement les revenus des abonnements. Leur progression est de 23% et ils deviennent la 1ère source de chiffre d’affaires de la musique enregistrée. L’abonnement payant au streaming audio a généré à lui seul 41% des ventes de musique contre 8% il y a 5 ans. L’écoute gratuite sur les services audio et les plateformes de vidéo représentent pour leur part moins de 10% des ventes.

Le ressort de ce dynamisme ? C’est la popularité croissante des nouveaux usages, et l’industrie de la musique qui s’adapte aux attentes des consommateurs. Aujourd’hui,  près d’ 1 consommateur de musique sur 2 (46%) utilise un service de streaming audio. Parmi ces adeptes de la musique en streaming, 5,5 millions sont désormais titulaires d’un abonnement audio payant.

La pratique du streaming ne cesse de se développer et contrairement aux idées reçues, c’est loin d’être un usage réservé aux ados, même s’ils en sont les  utilisateurs les plus intensifs.  En 2018, 30% des streamers ont plus de 50 ans. L’essor constant de ce mode de consommation se traduit dans les chiffres : on a recensé 57,5 milliards de streams audio en 2018, soit + 35% par rapport à l’an dernier. Les écoutes hebdomadaires ont culminé à 1,3 milliard fin décembre.

 Alexandre Lasch, Directeur Général déclare : « Dans un marché en reconquête, nous sommes particulièrement fiers des succès spectaculaires  des artistes made in France puisqu’ils ont réalisé 19 des 20 meilleures ventes d’albums de l’année 2018, et occupent  80% du Top 200.

L’ADN des producteurs, c’est de découvrir et d’accompagner les artistes dans leur carrière. Un indicateur très important témoigne de leur engagement : l’émergence des nouveaux talents dans les meilleures performances de l’année. Sur les 200 meilleures ventes d’albums l’an dernier, 48 étaient des premiers albums dont 40 produits en France ».

Qu’ils soient les têtes d’affiche des musiques urbaines, de la pop et de la chanson françaises, des musiques du monde ou de la scène électro, les artistes produits en France ont non seulement conquis l’hexagone, mais portés par l’essor du streaming dans le monde, 37 d’entre eux ont atteint en 2018 les disques d’or, de platine, de diamant pour leurs ventes à l’export.

Assurer la relève, tout en faisant grandir les artistes qui ont déjà rencontré leur public : c’est l’objectif N°1 des producteurs pour garder le cap et continuer à investir. Ce travail intense des labels est là pour répondre aux attentes du public français, pour qui la musique reste, et de très loin, le loisir culturel préféré.

  03 2019 Graphique CP Bilan 2018

 

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux, dont le chiffre d’affaires s’est élevé en 2018 à 735 millions d’EUR. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du MEDEF et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

 Contact – Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

Drake lauréat du prix “Global Recording Artist” 2018

L’IFPI désigne Drake N°1 des ventes mondiales de musique enregistrée 2018. Cette distinction  intervient après le succès international de son 5ème album « Scorpion », incluant God’s Plan, Nice for What et In My Feelings. Drake est le seul artiste à avoir obtenu ce titre à deux reprises, la première fois était en 2016. 

IFPI Global Artist Chart 2018_Top 10L’IFPI représente l’industrie de la musique enregistrée dans le monde 

Dès la première semaine de sa sortie en juin dernier, le double album aux 25 titres de Drake a pulvérisé plusieurs records.

Scorpion a été le premier album à atteindre un milliard de streams sur les plateformes du monde entier et selon Apple Music, il a été N°1 dans 92 pays. Avant le lancement de Scorpion, le titre « God’s Plan » sorti en avril a quant à lui explosé le nombre de streams en une journée, avec plus de 14 millions d’écoutes le premier jour sur Spotify et Deezer.

Drake reçoit ainsi le 6ème « Global Recording Artist Award » décerné par l’IPFI, une distinction unique en son genre, qui consacre le succès d’un artiste quel que soit le mode de consommation de musique, physique ou numérique, du streaming au vinyle. Les détenteurs précédents de cette prestigieuse récompense sont One Direction (2013), Taylor Swift (2014), Adèle (2015), Drake (2016) et Ed Sheeran (2017).

Frances Moore, Directrice générale de l’IFPI, déclare: “Drake a connu une année incroyable de records et de succès, qui justifie complètement son titre de « Global Recording Artist of the Year ». Qu’il obtienne une deuxième fois cette récompense témoigne de la constance de son talent et de l’attractivité qu’il a su déployer auprès des fans.

« Drake a connu une année incroyable de records et de succès, qui justifie complètement son titre de « Global Recording Artist of the Year ». Qu’il obtienne une deuxième fois cette récompense témoigne de la constance de son talent et de l’attractivité qu’il a su déployer auprès des fans. »

Le Top 10 des artistes de cette année reflète le potentiel d’attirance de la musique.

Des super stars comme Drake, Ed Sheeran ou Ariana Grande, aux talents des genres émergents comme la K-Pop, en passant par les essentiels du patrimoine comme Queen, le public découvre et s’attache à tous les genres de musiques, venues des quatre coins de monde ».

Les sept membres du groupe sud -coréen BTS prennent la seconde place du classement de l’IFPI, grâce à l’immense succès de leurs albums LOVE YOURSELF Tear sorti en mai 2018 et LOVE YOURSELF Answer, en août dernier. Dès sa création en août 2013, BTS a rassemblé une immense communauté internationale de fans – connue sous le nom the ARMY – et a contribué à faire connaître la K- Pop au public mondial.

Ed Sheeran, lauréat 2017 de ce prix, garde une solide 3ème place avec le succès toujours constant de son troisième album studio ÷ (Divide) et les titres qui le composent, dont les grands succès Shape of You, Castle on the Hill, Galway Girl and Perfect.

Le prix du “Global Recording Artist of the Year” et son top 10 est le seul classement qui traduit précisément le succès global des artistes tant sur les services de streaming que qu’à travers les ventes physiques et numériques de leurs albums et de leurs titres.

TOP 10 “GLOBAL RECORDING ARTISTS 2018”

  1. Drake
  2. BTS
  3. Ed Sheeran
  4. Post Malone
  5. Eminem
  6. Queen
  7. Imagine Dragons
  8. Ariana Grande
  9. Lady Gaga
  10. Bruno Mars

(Source: IFPI)

LAURÉATS PRÉCÉDENTS

  • 2017 – Ed Sheeran
  • 2016 – Drake
  • 2015 – Adele
  • 2014 – Taylor Swift
  • 2013 – One Direction

(Source: IFPI)

Le classement IFPI des «  Global Recording Artists » de l’année prend en compte les ventes d’albums   – numériques, CDs et vinyles – ainsi que les performances des singles, physiques, téléchargés et en streaming audio, tout au long de l’année écoulée.

Sont comptabilisés tous les enregistrements de l’artiste, pas seulement un album ou un titre. Les téléchargements, les ventes physiques et les écoutes en streaming sont convertis en équivalents ventes albums.

Ce classement a été réalisé sous le contrôle de la société indépendante  BDO LLP qui s’est assurée du respect des procédures de calcul.

Note

Les classements du Top 10 Global Albums et du Top 10 Numérique Singles seront révélés par l’IFPI dans les prochaines semaines et publiés en intégralité dans le Global Music Report 2019, à paraître le 2 avril prochain.

Pour plus d’informations contacter : press@ifpi.org +44 (0)20 7878 7979

L’ IFPI

IFPI is the organisation that promotes the interests of the international recording industry worldwide. Its membership comprises some 1,300 major and independent companies in almost 60 countries. It also has affiliated industry national groups in 57 countries. IFPI’s mission is to promote the value of recorded music, campaign for the rights of record producers and expand the commercial uses of recorded music in all markets where its members operate.

https://www.ifpi.org

Musique à la radio : l’efficacité des quotas

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Une année faste pour la chanson française à la radio !
Presque tous les indicateurs sont au vert en 2018, légitimant plus que jamais l’effet positif indéniable des quotas radios sur la diversité musicale et tout particulièrement de la mesure « anti-concentration » instaurée par la loi Création en 2016.

Ces mesures, que le CSA a la responsabilité de faire appliquer, ont pour objectif de doper à la fois la diffusion et la diversité francophones. Au terme de la première année complète d’application, leur efficacité est aujourd’hui largement démontrée par le bilan 2018 réalisé (pour le SNEP) par Yacast, société qui analyse les diffusions musicales.

  • Pour la première fois depuis 13 ans, un titre francophone, La même par Maître Gims et Vianney occupe la 1ère place du Top 100 Radio.
  • Le nombre des diffusions significatives (nouvelles entrées en playlist) de titres francophones a bondi en un an de près de 27%, alors que les évolutions sont habituellement de 2 à 3%. Ce sont en conséquence 1 042 titres supplémentaires qui ont fait leur entrée en programmation sur les 34 stations du panel.
  • Le nombre d’artistes francophones diffusés en radio affiche la même tendance avec une progression de plus de 10%, soit 500 artistes de plus que l’an dernier.
  • Les 100 titres les plus diffusés représentent désormais moins d’un quart des diffusions radio, soit un niveau de concentration équivalent à celui enregistré il y a 10 ans.

Les quotas radio représentent le pilier fondamental de la diversité musicale et sont le garant d’une bonne exposition francophone en radio.

Très attachée à ce dispositif depuis sa mise en place il y a 25 ans, la filière musicale se félicite de ce résultat très encourageant et salue les radios qui, en mettant en œuvre les quotas, contribuent à renforcer la diversité culturelle dans notre pays.  Elle salue la diversité exceptionnelle de tous les formats musicaux radiophoniques grâce à la bande FM la plus riche d’Europe.

Les quotas radios ont ainsi créé un cercle vertueux qu’il faut absolument conserver. La diversité culturelle est un bien précieux pour nous tous. L’existence en France d’un vivier d’artistes créatifs repose également sur des politiques publiques de régulation qui leur assurent des débouchés et des revenus sans lesquels ils disparaitraient.

La filière musicale rappelle le rôle clef des parlementaires qui en votant la modernisation des quotas radios ont permis d’en faire un outil de régulation d’une efficacité aussi rare que remarquable. Elle se réjouit d’avoir entendu Franck Riester, Ministre de la Culture, lors de ses vœux, préciser sur ce point qu’il faut « continuer dans cette voie ».

« Tous Pour la Musique » réunit l’ensemble des représentations professionnelles de la musique

contact@tplmusique.org

Adresse postale : C/o SNEP – 14 Boulevard du Général Leclerc – 92200 NEUILLY SUR SEINE

Tél : 01 47 38 04 04 – Fax : 01 47 38 04 00 – Site Internet : www.tplmusique.org – @TPLM Officiel

09 2018 LOGO SNEP_VYNILE

Le SNEP annonce la nomination d’Emilie Trébouvil au poste nouvellement créé de directrice des affaires publiques et règlementaires du syndicat.

Elle a pris ses fonctions le 1er février 2019.

Âgée de 34 ans, Emilie est titulaire d’un Master 2 de philosophie politique et d’allemand de l’université Paris-Sorbonne et diplômée du CELSA en communication politique. Elle a travaillé dix ans à l’Assemblée nationale, successivement en tant que collaboratrice parlementaire, chargée de la prospective, puis chargée du suivi législatif des commissions des Affaires sociales et culturelles pour un groupe parlementaire.

 Emilie Trebouvil

  

À propos du SNEP

Le SNEP, syndicat national de l’édition phonographique, est la principale organisation patronale regroupant les producteurs, éditeurs et distributeurs de musique enregistrée, partenaires des artistes de la musique. Il représente les intérêts de l’ensemble des labels français, de toutes tailles et de tous horizons musicaux. Le SNEP est membre de la Fédération internationale de l’industrie phonographique (IFPI), du Mouvement des entreprises de France (MEDEF) et de la Fédération des entreprises du spectacle, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma (FESAC). Son conseil d’administration est composé des dirigeants des sociétés ARB Music, Sony Music France, Tricatel, Universal Music France, Verycords et Warner Music France.

Contact – Patricia Sarrant : 01 47 38 04 04

LOGO SNEP & UPFI

L’UPFI et le SNEP se félicitent de l’arrêt rendu par la cour d’appel de Versailles saisie sur renvoi après cassation dans le cadre de l’affaire opposant la Spedidam aux partenaires sociaux de l’édition phonographique signataires de la convention collective du secteur.

La Cour de cassation avait ouvert la voie à l’annulation d’un article de l’annexe 3 de la convention collective stipulant qu’un montant unique peut rémunérer à la fois le travail d’enregistrement et l’autorisation de certaines exploitations. Cette solution, reprise par la cour d’appel, rejoint les dispositions introduites par la loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de la création.

La cour d’appel décide surtout, comme l’y invitaient l’UPFI et le SNEP, à reporter au 1er octobre 2019 les effets de l’annulation, considérant que les artistes n’ont pas été privés de contrepartie et que l’intérêt général commande de ne pas bouleverser l’équilibre passé. La cour ajoute à cet égard que l’article en cause doit être considéré comme régulier pour le passé.

Cette décision est donc une excellente nouvelle pour les producteurs, pour les artistes mais aussi pour le grand public en ce qu’elle sécurise les contrats passés et l’exploitation des enregistrements qui en découlent.

Par ailleurs, la cour d’appel valide toutes les autres dispositions de la convention collective contestées par la Spedidam et déboute celle-ci de l’ensemble de ses autres demandes, notamment financières. La société de gestion collective succombe en effet dans toutes ses demandes de dommages-intérêts, la cour considérant qu’aucun préjudice n’a été causé par la convention. La décision confirme également que le régime dérogatoire au droit d’autoriser est d’interprétation stricte, réaffirmant que l’utilisation de phonogrammes dans des publicités sonores relève du droit exclusif et non de la licence légale.

Cet arrêt signe l’échec de toutes les tentatives judiciaires de la Spedidam de remettre en cause le régime contractuel organisé par la convention collective entre les producteurs de phonogrammes et les musiciens, qui passe par une relation individuelle avec une cession des droits contre rémunération.

 Il appartient désormais aux partenaires sociaux de poursuivre le dialogue comme les y invite la cour d’appel de Versailles.

Contacts

SNEP –  Alexandre LASCH       : 01 47 38 04 04

UPFI  –  Jérôme ROGER           : 01 53 57 66 43

Logos CP 01 2019_Alliance des entreprises de la musique

Création du Centre national de la musique : l’Alliance des entreprises de la musique apporte un soutien unanime à ce projet stratégique pour l’avenir de la filière musicale.
Les entreprises de la musique se félicitent de l’annonce faite hier par le Premier Ministre et le ministre de la Culture de la création d’un Centre national de la musique (CNM), à la suite de la remise du rapport rédigé par Emilie CARIOU et Pascal BOIS. Cet établissement fédérateur verra le jour au 1er janvier 2020, un projet structurant pour la filière musicale française qui se concrétise enfin, après un long processus initié en 2011.

L’Alliance des entreprises de la musique souhaite que le CNM soit doté des mêmes ambitions qui ont permis au CNC de jouer un rôle essentiel pour l’économie du cinéma et de l’audiovisuel : d’une part, un acteur renforcé et centralisé du financement de la musique dans ses quatre composantes (la création, le spectacle vivant, la musique enregistrée et l’édition musicale) ; et d’autre, part un pôle ressources et observation de la filière.

La volonté manifeste du Gouvernement de faire aboutir ce projet reflète l’importance culturelle, sociale et économique que revêt la musique en France. Face à la mondialisation du marché de la musique, et la nécessité de renforcer nos capacités à exporter artistes et projets musicaux, il était indispensable de pouvoir armer la filière musicale de moyens structurels et financiers à la hauteur des enjeux.

Les professionnels de la musique seront néanmoins attentifs aux travaux de mise en place opérationnelle du CNM. L’établissement aura vocation à exercer un effet de levier artistique et économique significatif. Il faudra des moyens à la hauteur des ambitions et des perspectives de développement de la filière, en France et à l’international, ainsi que des règles de fonctionnement garantes de l’efficacité économique du dispositif. De ce point de vue, l’évaluation minimale de 20 millions d’euros, en termes de ressources nouvelles, à laquelle procèdent les deux rapporteurs de ce projet constitue un premier objectif.

L’Alliance des entreprises de la musique s’engage à contribuer activement aux réflexions et travaux autour de la mise en place du CNM, tout au long de l’année 2019. L’Alliance rencontrera prochainement le ministre de la Culture, et soumettra à Franck RIESTER ses attentes et ses propositions sur cet ambitieux dossier.

Contacts :

Coordination – Sabine Le Stum –  06 84 54 39 89 – sabinelestum@gmail.com

CSDEM Sophie Waldteufel – 01 45 35 56 45 – swaldteufel@csdem.org

PRODISS Anne Fossati – 01 42 65 73 13 – a.fossati@prodiss.org

SNEP Patricia Sarrant – 06 46 39 40 31 – patricia.sarrant@snepmusique.com

UPFI Jérôme Roger – 06 71 99 27 83 –  upfi@wanadoo.fr

A propos de l’Alliance des entreprises de la musique :

L’Alliance des entreprises de la musique, créée en janvier 2019, regroupe les syndicats professionnels du live (PRODISS), de l’édition phonographique (SNEP et UPFI) et de l’édition de musique (CSDEM).

 

Avant la cérémonie qui se déroulera le 8 février à la Seine Musicale de Paris et sera retransmise en direct sur France 2 et France Inter, découvrez tous les artistes nommés en musique, dans la playlist officielle des Victoires 2019 sur Deezer !

http://bit.ly/VDLM2019Nommés

En attendant, les Victoires vous donnent rendez-vous le 31 janvier prochain pour découvrir en concert dans « Basique » les 6 artistes nommés dans les catégories « Révélation »

N’oubliez pas que c’est à vous de choisir la chanson de l’année, en votant pour l’une des 4 chansons sélectionnées par l’académie des Victoires.

Pour voter, cliquez ici

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