Bertrand Burgalat élu à la présidence du SNEP

Bertrand Burgalat, fondateur du label Tricatel, a été élu à l’unanimité Président du Syndicat National de l’Edition Phonographique (SNEP) pour un mandat de deux ans lors de l’Assemblée Générale annuelle du SNEP qui s’est tenue ce mercredi 23 septembre. Il succède à Olivier Nusse, Président de Universal Music France, qui assurera désormais la vice -présidence du syndicat.

Les producteurs remercient chaleureusement Olivier pour son implication constante et sa détermination dans la conduite du SNEP au cours de ces deux dernières années. Ils savent pouvoir compter sur son soutien à leurs côtés pour relever les défis majeurs auxquels l’activité de production musicale doit faire face depuis ces derniers mois.

Dans des circonstances hors norme, les producteurs ont à cœur de continuer à développer les talents et les projets les plus divers pour confirmer les performances remarquables de la production française.

Bertrand Burgalat déclare :

« Merci aux membres et à l’équipe du Snep, à Olivier Nusse et au Conseil. Je suis touché et honoré par leur confiance. Le Snep aura 100 ans en 2022, il est plus que jamais au centre d’un écosystème fondé sur la bonne entente et la complémentarité des structures, des plus artisanales, comme la mienne, aux plus importantes. La musique enregistrée, qui commençait à se relever après avoir été la première à répondre à l’épreuve du numérique, s’est comportée avec sang-froid et responsabilité face à la crise sanitaire. Mais elle est aujourd’hui confrontée à des enjeux déterminants qui vont conditionner le développement de la production musicale française : l’indispensable reprise des concerts, les conséquences de la décision de la Cour de justice de l’Union européenne qui vient bouleverser le système des aides à la création et la transposition de la directive droit d’auteur. Nous y répondrons auprès du législateur et des pouvoirs publics comme de l’ensemble des organisations professionnelles du monde de la musique. » 

Cette assemblée générale a également été l’occasion d’une réforme statutaire d’importance qui installe une alternance entre majors et indépendants à la présidence du syndicat : le SNEP œuvre dans l’intérêt général de la profession et ce changement va lui permettre d’incarner cette diversité de représentation qui est à la fois la base de sa réflexion et le cœur de son fonctionnement.

Le Conseil Syndical du SNEP, renouvelé pour deux ans est composé de :

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Né en 1963, vice-président du Snep depuis 2014, Bertrand Burgalat est musicien et producteur. Il a travaillé sur plus de 200 disques, composé pour Marc Lavoine, arrangé P.J Proby ou remixé Depeche Mode. Interprète, il a publié six albums studio sous son nom. Au cinéma il a signé la musique de films de Pascal Bonitzer, Valérie Lemercier, Eva Ionesco ou Marc Fitoussi. A la télévision, il a produit Le Ben & Bertie Show, fiction musicale diffusée sur Paris Première, à la radio l’émission Face B, diffusée sur France Inter. Tricatel, la maison de disques qu’il a fondée en 1995, est entièrement consacrée aux artistes inclassables (Chassol, Ingrid Caven), aux projets hors-norme (Jonathan Coe, Michel Houellebecq, Catastrophe) et à des compositeurs comme André Popp ou David Whitaker. Auteur de nombreux articles et préfaces, directeur (avec Bertrand Dermoncourt) d’une collection consacrée à la musique pour les éditions Actes Sud, il a publié un essai, Diabétiquement vôtre en 2015 aux éditions Calmann-Lévy. Prix CSDEM 2012 du compositeur de l’année, Bertrand Burgalat est officier de l’ordre des Arts et des Lettres.

 

Photo : Christophe Roué

Musique enregistrée : résultats du premier semestre 2020 

Robustesse du nouveau business model de la musique enregistrée à l’épreuve d’un contexte hors norme mais des exploitations physiques durement touchées
 

Avec un chiffre d’affaires de 279 M€ et après 3 ans consécutifs de croissance, le marché de la musique enregistrée affiche un résultat tout juste positif (+0,4%) au terme des 6 premiers mois de l’année 2020 (vs 1er semestre 2019). Ce ralentissement brutal de la croissance retrouvée ces dernières années est bien sûr imputable aux conséquences de la crise sanitaire, et notamment à la période de confinement du printemps dernier. Les exploitations numériques, fondamentaux du nouveau modèle de développement du marché, démontrent dans ces circonstances, leur résistance aux aléas les plus sévères.

Dès le début de cette période très particulière, les producteurs de musique se sont mobilisés aux côtés des artistes et de leurs partenaires pour continuer à découvrir, investir, produire, accompagner les talents et les nouveaux projets ; ils ont trouvé des fenêtres d’exposition innovantes pour ces nouvelles productions, et des moyens de les faire rayonner partout où c’était possible.

Alexandre Lasch, directeur général du SNEP déclare : 

« Ces efforts conjugués à la résistance de la progression du streaming (+17,7%) ont permis de compenser le recul marqué des ventes physiques (-36,8%) dû à la fermeture de la plupart des points de vente. Compte-tenu du lien étroit et de la complémentarité entre la musique enregistrée et la scène, il est indispensable que les concerts reprennent le plus tôt possible dans des conditions économiques et sanitaires satisfaisantes. »

Les résultats présentés aujourd’hui doivent être appréhendés à l’aune des bouleversements inédits de l’économie et de la consommation constatés en France comme sur tous les territoires affectés par la pandémie. Ils donnent une photographie du marché de la musique enregistrée mais ne peuvent être appréciés dans la continuité de l’évolution constatée depuis 2016.

Néanmoins, un premier semestre qui ne pèse traditionnellement que 40% du marché annuel, des sorties décalées sur la deuxième partie de l’année s’ajoutant à celles initialement prévues et les signes encourageants constatés sur les ventes physiques depuis le déconfinement, tout particulièrement pour le vinyle, sont autant d’indicateurs positifs pour espérer raisonnablement une consommation soutenue durant les prochains mois.

Ce bilan, qui présente une franche rupture de tendance liée à la crise sanitaire, doit inciter les pouvoirs publics à maintenir et améliorer les mécanismes de soutien à la relance du marché de la musique enregistrée et de l’ensemble de ses partenaires, notamment au travers du CNM.  

Contact : Patricia Sarrant – 01 47 38 04 04

Le Premier ministre a dévoilé jeudi dernier les grandes mesures du plan de relance pour le secteur culturel et le SNEP se réjouit tout particulièrement de la prolongation du CIPP pour deux années supplémentaires – jusqu’au 31 décembre 2024 : c’est plus de sécurité, plus de visibilité pour encourager les investissements des producteurs phonographiques au profit des jeunes talents francophones dans un contexte économique particulièrement dégradé.

Cette prolongation est plus que bienvenue précisément parce que le CIPP est un dispositif qui a déjà fait ses preuves en temps de crise et qui continue de démontrer son efficacité structurante pour la filière avec les années. Il présente quatre vertus cardinales :

  • Diversité(nouveaux talents et francophonie) : de manière générale, plus de 80% des nouveaux talents se classant dans le TOP 200 en bénéficient.
  • Emploi: le nombre de salariés est trois fois plus important dans les structures bénéficiaires.
  • Ruissellement: ce dispositif bénéficie à toujours plus d’entreprises depuis sa création et largement aux TPE qui représentent 50% du montant total restitué.
  • Sobriété (11M€) : la dépense fiscale reste stable : cette absence d’inflation montre aussi l’absence d’effets d’aubaine.

Rappelons enfin que l’ajustement technique effectué dans la dernière loi de finances à la demande du SNEP pour autoriser le lancement des dépenses de production dès le dépôt au ministère de la Culture du dossier de demande d’agrément, sans attendre la délivrance de l’agrément provisoire par le comité d’experts, ne peut que fluidifier le recours au dispositif à l’avenir.

Le nombre de nouveautés francophones entrées en playlist en radio au cours des 6 premiers mois de l’année a progressé de plus de +14%, soit près de 700 entrées francophones en programmation au cours du semestre. Il y a désormais autant d’entrées en playlist francophones en radio que d’entrées de titres internationaux. Il y a 5 ans, ce ratio était de deux tiers / un tiers, au bénéfice des titres internationaux en 2015.

Le taux de diffusion de chansons francophones continue également son embellie en radio avec une hausse de +2,2% par rapport à 2019, soit 37,4% du total des diffusions aux horaires suivis par le CSA. Le taux d’exposition francophone a gagné 5 points en 5 ans.

La meilleure performance francophone revient à Soprano « A nos héros du quotidien » (Rec.118/ Warner) en  12ème du classement des meilleures diffusions du 1er semestre.

Angèle (VL Records/Initial artist  Services/ Universal) et le duo Vitaa & Slimane ( Island Def Jam/ Universal) s’illustrent également dans le Top 100 avec chacun 3 singles différents classés.

The Weeknd « Blinding lights » (Island-Def Jam / Universal Music) décroche la 1ère place du classement semestriel . Le titre signe le record absolu de longévité à la 1ère place de l’airplay radio avec 20 semaines de présence à la tête du classement. Le record précédent était détenu par Mary J. Blige « Family Affair » en 2001. Ayant également classé en tête des diffusions radio un autre titre au cours du mois de juin  « In your Eyes », The Weeknd aura finalement occupé  la première place des classements radio hebdomadaires pendant 24 semaines sur 26, un (autre) record inédit.

Le Top 100 des diffusions radio du 1er semestre 2020

Les producteurs de musique félicitent chaleureusement Roselyne Bachelot pour sa nomination à la tête du ministère de la culture. Ils ne doutent pas que cette femme dotée d’une solide expérience politique mais également éprise de musique et de culture aura toutes les qualités pour défendre les artistes et les entreprises qui investissent dans la création et la production musicales de notre pays.

Son action dans les prochains mois sera d’autant plus décisive que les défis à relever depuis la crise sanitaire sont immenses, et demandent un accompagnement indispensable en faveur de la relance de l’écosystème de la musique.

Par ailleurs, le SNEP remercie sincèrement Franck Riester qui en moins de deux ans a su mobiliser les énergies nécessaires à la création du Centre National de la Musique si longtemps espéré par la filière musicale. Il le remercie aussi pour sa précieuse contribution à la protection de la propriété intellectuelle qui a abouti à l’adoption de la directive droit d’auteur. Grâce à son engagement, la France dispose du premier projet de texte de transposition en Europe.

Les producteurs de musique enregistrée ont confiance dans la détermination de la nouvelle ministre pour prendre en compte l’urgence de l’adoption de ce texte qui seul, permettra le nécessaire rééquilibrage de la relation entre les ayants droit et les plateformes de partage de vidéos.

Contact : Patricia SARRANT –  47 38 04 04

Les producteurs de musique engagés pour préserver le réseau des disquaires, maillage exceptionnel pour l’accès à la culture partout en France demandent à l’Etat de défendre la baisse de la TVA sur les CD & vinyles auprès de ses partenaires européens.

Le support physique résiste mieux en France que dans la plupart des grands marchés de la musique. Et c’est grâce à la puissance du réseau de distribution physique, fort de plus de 4.000 points de vente.

Les partenaires des producteurs se composent d’enseignes très différentes, du disquaire indé aux grandes surfaces alimentaires en passant bien sûr par les enseignes culturelles et la vente en ligne. Ce réseau irrigue le territoire, il concourt à un très large accès à la culture, y compris là où les équipements culturels font défaut.

Le disque vinyle représente désormais à lui un cinquième du marché physique français de la musique enregistrée, avec un chiffre d’affaires gros stable – en raison de la mise en place du dépôt-vente dans un nombre grandissant d’enseignes. Mais l’engouement exceptionnel du public pour le 33 tours ne se dément pas : le chiffre d’affaires détail continue à progresser rapidement, à +12%.

Et ce phénomène ne concerne pas que les nostalgiques, loin s’en faut, puisque 

  • 42% des acheteurs d’albums vinyle ont moins de 30 ans
  • Les nouveautés musicales occupent une place toujours significative dans le top 50 vinyle. Aux côtés de Bob Marley ou de Miles Davis, on trouve désormais dans ce classement le dernier opus de Renaud, de Coldplay ou de Mylène Farmer et de premiers albums comme ceux de Clara Luciani, Roméo Elvis, Angèle ou Billie Eilish.

En 2020, la musique va perdre 4,5Mds€ sur les 10,2Mds€ qu’elle devait générer : le spectacle vivant est le plus durement touché avec des effets en cascade sur l’ensemble de la chaîne de valeur, de la diffusion à la création en passant par la production et l’édition musicale. L’interdépendance est l’essence même de notre filière. Et parce qu’il est encore temps de protéger les créateurs, de soutenir les structures et les entreprises qui les accompagnent, de sauver les 257 000 emplois qui font vivre la musique et de se battre pour que la diversité reste la priorité de tous, TPLM  formule 10 propositions aux pouvoir publics.

Téléchargez l’étude EY – TPLM

1. Apporter davantage de clarté et d’anticipation dans les conditions de réouverture des salles de spectacle et d’autorisation des festivals, afin de répondre au besoin de visibilité de la filière musicale.
• Élaborer des aides publiques spécifiques pour compenser les surcoûts et les pertes en revenu liés aux mesures sanitaires qui seront imposées aux salles et aux manifestations.

2. Mettre en place un accompagnement social et fiscal adapté à l’ampleur de la crise.
• Préciser le contenu des « quatre mois sans charges pour les artistes-auteurs » annoncés par le chef de l’État.
• Prolonger d’au moins 18 mois le dispositif d’activité partielle pour les entreprises de la musique.
• Faire jouer pleinement à l’assurance-chômage des intermittents du spectacle son rôle de filet de sécurité.
• Prendre des mesures vouées à préserver la trésorerie des entreprises, notamment en renforçant le crédit d’impôt phonographique (CIPP) et le crédit d’impôt pour le spectacle vivant (CISV), et en mettant en place un crédit d’impôt pour les éditeurs de musique.
• Défendre une TVA à 5,5 % sur les CD et les vinyles.

3. Obtenir que les aides et subventions soient instruites, votées, validées et versées le plus rapidement possible, indépendamment de la réalisation ou non des actions aidées, et que la clause « de service fait » soit effectivement levée.

4. Reconduire en 2021 la mesure permettant aux organismes de gestion collective (OGC) de consacrer une partie des « 25 % » de la copie privée à des mesures d’urgence.

5. Ouvrir des discussions entre représentants des bailleurs et représentants des salles de spectacle sur les loyers correspondant tant à la période d’interdiction d’ouverture qu’à la période de réouverture en mode dégradé.

6. Organiser un « Valois de la musique ».
• Bâtir avec l’État et les collectivités locales une véritable trajectoire pluriannuelle de relance de la filière, dotée de moyens correspondant
à l’ampleur de la destruction de valeur à l’œuvre depuis la mi-mars.
• Créer un pacte d’investissement public en faveur de la création à la mesure de la place de ce secteur dans l’économie française.

7. Faire bénéficier le Centre National de la Musique de ressource fiscale nouvelle, significative et pérenne (TOCE, GAFAN, etc.) dans le prolongement de l’annonce faite par le chef de l’Etat d’un abondement de 50 millions d’euros pour le CNM. Compte tenu de la destruction de valeur que subit la filière, l’établissement public a besoin de moyens adaptés à ses missions et à la relance. La fragilité du CNM est aggravée par le fait que son financement actuel repose en majeure partie sur la taxe fiscale sur les spectacles de variétés,
dont le produit sera quasiment nul en 2020. Face à une telle situation, le CNM est dans l’incapacité de soutenir durablement la filière musicale.

8. Transposer dès que possible les trois directives adoptées à Bruxelles l’année dernière (droit d’auteur, câble-satellite et services de médias audiovisuels) et qui posent notamment les bases d’une plus juste rémunération de tous les acteurs de la création au titre de l’activité
des Gafas, singulièrement de YouTube.

9. Exhorter radios, télévisions, plateformes et lieux de diffusion de musique lorsqu’ils rouvriront, à diffuser et programmer un maximum de titres de production française.
• Demander en outre aux pouvoirs publics, en particulier au Conseil supérieur de l’audiovisuel, de défendre avec force les quotas radio, qui s’avèrent encore plus vitaux en période de crise.

10. Prendre des mesures de soutien à la demande de biens culturels produits en France.
• Conforter le programme de commande publique annoncé par le chef de l’État.
• Réorienter le Pass Culture vers les arts vivants et les productions locales.
• Acheter massivement des instruments de musique pour concrétiser l’objectif d’un orchestre dans chaque école.
• Conforter l’audiovisuel public, partenaire indispensable de la filière musicale.

                                             

Les producteurs de musique du SNEP et de l’UPFI, publient une évaluation de l’impact économique de la crise sanitaire sur le marché de la musique enregistrée, réalisée par EY. Des chiffres qui attestent de difficultés persistantes bien au-delà de l’année 2020 mais qui n’empêcheront pas pour autant la dynamique de la production musicale.

Au cœur de la chaîne de valeur des industries musicales, les producteurs de musique ont subi, à l’occasion de la crise du Covid-19, des pertes importantes qui ont brutalement freiné une croissance tout juste retrouvée. Fin 2020, le chiffre d’affaires de la musique enregistrée accusera une baisse avoisinant 235 M€ (retail HT), soit une chute de 21%.

Les revenus du streaming (-7% par rapport au CA prévisionnel avant Covid) ne permettront pas d’amortir l’effondrement des ventes de disques et des droits voisins (-40% par rapport au CA prévisionnel avant Covid pour 2020), dû à la fermeture des magasins et autres lieux ouverts au public. La chute des droits normalement collectés sur la période affectera au-delà des six prochains mois les revenus des producteurs, et les aides apportées à plus de 300 projets potentiels.

 Alexandre Lasch, DG du SNEP, déclare : « En dépit du contexte et des contraintes liées aux mesures sanitaires, les producteurs ont continué sans relâche le travail de développement, d’accompagnement et de promotion de leurs artistes.

L’enjeu crucial aujourd’hui est de parvenir à minimiser l’impact et l’ampleur de ces pertes dans la durée, à préserver la capacité d’investissement, l’émergence de nouveaux talents et la diversité artistique et musicale dont la France reste un creuset. L’interdépendance qui lie tous les acteurs de la filière exige la relance la plus rapide des activités de chacun, qui bénéficiera à tous. En particulier, lors de la reprise des concerts que nous attendons tous, les artistes devront pouvoir défendre de nouveaux albums sur scène pour que le public soit au rendez-vous.

C’est pourquoi les producteurs accueillent favorablement les mesures transverses déployées par le gouvernement, le réarmement budgétaire du Centre National de la Musique et la revalorisation des outils facilitant l’accès au crédit bancaire.

Guilhem Cottet, DG de l’UPFI, affirme    : « Nous appelons également l’État à mettre en œuvre une stratégie ambitieuse en faveur d’un secteur qui a su se réinventer et a développé un réel potentiel à l’international. »

Dans cet esprit, les producteurs formulent des propositions fortes mais réalistes et nécessaires :

  • Pérenniser et renforcer le crédit d’impôt à la production phonographique pour qu’il joue pleinement son rôle d’incitation à la production d’albums de nouveaux talents ;
  • Consolider les moyens alloués au CNM, la maison de la création ;
  • Plaider au niveau européen en faveur d’un taux de TVA réduit sur les CD et les vinyles (à l’image des autres produits culturels taxés à 5,5%) pour protéger les 4.000 points de vente en France, commerces de proximité, pourvoyeurs d’emplois et d’un accès démocratique aux produits culturels sur l’ensemble du territoire ;
  • Enfin, mettre en place un plan d’aide directe au bénéfice des TPE du secteur, dont le modèle économique est souvent incompatible avec les mécanismes de prêts.

C’est à ces conditions que la production musicale française pourra tenir une place à la hauteur de ses talents et de ses ambitions dans la grande bataille internationale des contenus, et faire ainsi rayonner la scène française dans l’hexagone et dans le monde entier.

Téléchargez l’étude complète ici : Etude EY impact COVID19 sur la musique enregistrée

Contacts :

SNEP

Alexandre Lasch, Directeur général

Alexandre.lasch@snepmusique.com – 01 47 38 04 01

UPFI

Guilhem Cottet, Directeur général

guilhem.cottet@upfi.fr – 06 32 51 59 63

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